Dans ce monde.... Dans ce monde....
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Dans ce monde.... Dans ce monde....
Bonjour, Je vais commencer par citer le premier texte de présentation qui m'a plu et le premier que j'ai lu, il est de Pascaleaussi:
"Ce monde va vers sa propre perte, il ne faut pas être grand sage pour le constater. Pourquoi tentons-nous sans fin de nous intégrer ? Et si... ces drôles de zèbres que nous sommes - que vous êtes - de par ce fonctionnement particulier, global, par ces possibilités différentes - possédions des clés nouvelles... ouvrant des voies neuves à la conscience ?... Devenons ce que nous sommes, sortons des boîtes dans lesquelles - de toute façon - nous n'arrivons pas à rentrer et actualisons ces fameux "potentiels" ..."
Donc, je dois me présenter, c'est le but...
Je ne suis pas nécessairement aussi optimiste de proposer ensuite que, en nous regroupant nous changions ce monde, Je suis parfois aussi sur la piste de l'obsolescence programmée de ce monde, dont il ne faut peut-être pas trop se soucier, afin de préparer autre chose, d'autres pistes, qui justement rendront ce monde là d'autant plus obsolète.
Je crois en la naïveté, la douceur, la gentillesse, et certainement pas en la compétition.
Malgré tout me voilà au pays des zèbres, un pays issu d'une formule de comparaison entre les humains, un tri par le QI.
Détectée il y a quarante ans de cela, le chiffre est parti dans les archives de parents qui ne croyaient pas en moi, seul le résultat scolaire comptait, et dans cette compétition là, je n'avais pas non plus les outils, semblait-il, élève rêveuse, distraite, brouillon, faible en orthographe et en maths, excellente en dessin et en rédaction.
... Gauchère en plus, au pays du porteplume, et des cahiers-sables-mouvants.
J'ai dû renier ces dit-parents, qui se sont comportés au mieux en enseignants qu'il étaient d'ailleurs, certainement pas en parents, ni en une maman à laquelle on peut s'attacher et qui vous apporte sécurité et affection, ni un papa présent, son bureau familial de professeur de faculté fermé de l'intérieur quand il est là, et lui, absent pour de bon dès qu'un problème affectif survient. L'autiste intelligent.
Ce monde là, je n'ai donc pas vraiment goûté son côté...hum, 'mirifique' quand on me parle de franc-maçon ou de jansénisme, je comprends l'essence même de ce monde, et je comprends toutes mes différences.
Très récemment, il y a un an, j'ai commencé à enquêter sur moi, sur cette sorte d'ébullition intérieure, qui ne ressortait que par bribes, par ce monde immense que je vivais, riche, toujours en alerte, toujours en avance, toujours non seulement original, mais 'visionnaire', avec toujours une solution neuve à proposer à ce qui semblait insoluble à la multitude.
Je pensais, mais souviens-toi! ta génitrice te le disait: Tu es stupide, immature, pas douée, et je menais ainsi une neutralisation interne, doublée de bribes de conscience qui me disaient: Mais enfin, tu vois bien que tu es loin d'être stupide! et tu as été testée surdouée!, tu apportes sans cesse des réponses inédites, rien qu'en allant travailler tes réponses sur le net, tu te formes en un tour de main, tu survoles les textes tu y prends juste ce qui t'es nécessaire, tu sais apprendre à chaque fois que cela t'es utile!... Tu vois bien que les autres ne te suivent pas...
Comme beaucoup d'entre-vous, il y a peu, donc, le déclic, des travaux sur la neurologie différentielle des sexes, de la cartographie neurologique, et puis les questions qui revenaient, pourquoi mon cerveau est différent, pourquoi gauchère, pourquoi tant d'images à l'intérieur de moi, pourquoi l'oreille absolue est-elle capable de me faire improviser avec mes dix doigts, pourquoi un tel QI qui n'aboutit à rien dans le réel? Pourquoi une telle hypermnésie, pourquoi au contraire, j'oublie de lire ma liste quand je fais mes courses, et que je rentre avec la moitié de ce qui était prévu!
Enfin, tout un questionnement, qui me menaient à découvrir un blog, sur lequel les personnes venaient ajouter de longs, longs commentaires, présentations et avis, un forum de DOUANCE....
Alors comme une petite fille, que je reste malgré tout, et j'y tiens!, j'ai découvert avec de grands yeux brillants, que j'étais à la maison, enfin, au milieu de mes proches, comme le vilain petit canard au milieu des cygnes, se reflétant a propre silhouette dans l'onde du soir.
Voilà, alors j'avais quelque réticence malgré tout. J'ai surtout croisé des femmes, et il m'a semblé que la douance s'exprimait entre nous, de deux sortes de manière, une manière d'intelligence masculine, plus 'altière', et une manière féminine, plus 'gauchère', plus sujette à fragilisation...
Une impression très personnelle, sujette de toute évidence à discussion, mais le fait est que j'ai longtemps associé le terme zèbre, à la typologie masculine de la douance.
J'ai plus l'impression d'avoir des rayures grises, puis vertes puis roses, j'avais peur d'être différente au pays des zèbres.
Et me voilà, l'envie de savoir est plus forte, l'envie de m'exprimer après tant d'années de stupidité, de pouvoir me sentir moi, a contribué à passer des portes, briser les anciennes valises de l'angoisse pour de nouvelles que je remplirai cette fois, de fleurs et de soleil, de petits bonheurs.
J'ai été pragmatique. J'ai lu et entendu ce dont j'avais besoin pour ma résilience. j'ai bien des géniteurs, je suis orpheline du mot parent, et je considère que je reprends mon chemin là où il s'est arrêté, 50 ans en arrière.
J'ai 56 ans. J'ai eu un beau métier dont je suis fière, maîtresse d'école en maternelle, et mes études m'ont servi à être polyvalente, un bac maths et techniques, une licence de psychologie clinique et de l'enfant. Dans mon élément affectif et mental, en quelque sorte.
Je n'ai pas à me plaindre, si ce ne sont les dernières années de dégradation complète, et voulue, de l'enseignement, tel que je le concevais auprès de mes petits.
Je le sais maintenant, je me prenais de plein fouet la complexité du monde humain, trop adaptable, trop prête à rechercher la moindre solution pour mes élèves, cela générait en moi beaucoup de tension.
L'école n'était pas conçue pour moi , ni pour les enfants différents, c'est le lieu de la sélection pyramidale de la société, pas le lieu d'épanouissement auquel je pensais apporter mon meilleur.
Donc voilà, ça y est, je me suis présentée??? enfin, en partie, ce qui m'arrange, bien entendu, ou ce qui peut être utile pour démarrer des conversations!
Un mot, parfois un seul, peut être très riche de sens, pour le lecteur, chez qui la résonance du mot va provoquer une tornade de réflexion...
Je m'intéresse beaucoup à avoir rencontré, sur des forums tout à fait étrangers au pays des zèbres, des personnes qui répondaient, à mes 250 lignes de texte, par 350 lignes de retour, en étant désolées de m'annoncer que mon intuition était la bonne, ils venaient d'êtres classés HPI par surprise, et étaient terriblement déprimés et burnaoutés avec ce truc, que parfois ils n'osaient même pas dire à leurs parents.... Comme un secret honteux et désorientant...
...
Entre autres, je m'intéresse aussi à la sexuation du cerveau, l'intersexuation, 'l'autistic condition', telle qu'étudié par le Pr Simon Baron-Cohen, la douance, et les effets sur l'humain qu'impliquent toutes ces conditions, ces différences structurelles, sur la personne qui doit supporter tout ça toute sa vie.
Je m'intéresse aussi particulièrement à l'histoire des indoeuropéens cythiques ou germaniques.
Puis je l'ai dit, je tiens à être autant la femme, la mère accomplie, que la petite fille que je reste, et ce sujet là m'intéresse aussi profondément et passionnément.
La psychologie du couple attachement-sécurisation, chez tout enfant, explique en grande partie, comment on peut construire une résilience, face à des enfances gâchées, ce qui est loin d'être simple quand on parle de maltraitance... Ce sont donc aussi des sujets auxquels je tiens, dans l'approche des difficultés d'un certain nombres de zèbres ici ou ailleurs, sans doute.
...Quelques pistes, donc si vous, lecteurs avez envie de me porter la 'contradiction' sur les forums, ...de laquelle naît la sagesse...
Bises à tous!
Patricia
"Ce monde va vers sa propre perte, il ne faut pas être grand sage pour le constater. Pourquoi tentons-nous sans fin de nous intégrer ? Et si... ces drôles de zèbres que nous sommes - que vous êtes - de par ce fonctionnement particulier, global, par ces possibilités différentes - possédions des clés nouvelles... ouvrant des voies neuves à la conscience ?... Devenons ce que nous sommes, sortons des boîtes dans lesquelles - de toute façon - nous n'arrivons pas à rentrer et actualisons ces fameux "potentiels" ..."
Donc, je dois me présenter, c'est le but...
Je ne suis pas nécessairement aussi optimiste de proposer ensuite que, en nous regroupant nous changions ce monde, Je suis parfois aussi sur la piste de l'obsolescence programmée de ce monde, dont il ne faut peut-être pas trop se soucier, afin de préparer autre chose, d'autres pistes, qui justement rendront ce monde là d'autant plus obsolète.
Je crois en la naïveté, la douceur, la gentillesse, et certainement pas en la compétition.
Malgré tout me voilà au pays des zèbres, un pays issu d'une formule de comparaison entre les humains, un tri par le QI.
Détectée il y a quarante ans de cela, le chiffre est parti dans les archives de parents qui ne croyaient pas en moi, seul le résultat scolaire comptait, et dans cette compétition là, je n'avais pas non plus les outils, semblait-il, élève rêveuse, distraite, brouillon, faible en orthographe et en maths, excellente en dessin et en rédaction.
... Gauchère en plus, au pays du porteplume, et des cahiers-sables-mouvants.
J'ai dû renier ces dit-parents, qui se sont comportés au mieux en enseignants qu'il étaient d'ailleurs, certainement pas en parents, ni en une maman à laquelle on peut s'attacher et qui vous apporte sécurité et affection, ni un papa présent, son bureau familial de professeur de faculté fermé de l'intérieur quand il est là, et lui, absent pour de bon dès qu'un problème affectif survient. L'autiste intelligent.
Ce monde là, je n'ai donc pas vraiment goûté son côté...hum, 'mirifique' quand on me parle de franc-maçon ou de jansénisme, je comprends l'essence même de ce monde, et je comprends toutes mes différences.
Très récemment, il y a un an, j'ai commencé à enquêter sur moi, sur cette sorte d'ébullition intérieure, qui ne ressortait que par bribes, par ce monde immense que je vivais, riche, toujours en alerte, toujours en avance, toujours non seulement original, mais 'visionnaire', avec toujours une solution neuve à proposer à ce qui semblait insoluble à la multitude.
Je pensais, mais souviens-toi! ta génitrice te le disait: Tu es stupide, immature, pas douée, et je menais ainsi une neutralisation interne, doublée de bribes de conscience qui me disaient: Mais enfin, tu vois bien que tu es loin d'être stupide! et tu as été testée surdouée!, tu apportes sans cesse des réponses inédites, rien qu'en allant travailler tes réponses sur le net, tu te formes en un tour de main, tu survoles les textes tu y prends juste ce qui t'es nécessaire, tu sais apprendre à chaque fois que cela t'es utile!... Tu vois bien que les autres ne te suivent pas...
Comme beaucoup d'entre-vous, il y a peu, donc, le déclic, des travaux sur la neurologie différentielle des sexes, de la cartographie neurologique, et puis les questions qui revenaient, pourquoi mon cerveau est différent, pourquoi gauchère, pourquoi tant d'images à l'intérieur de moi, pourquoi l'oreille absolue est-elle capable de me faire improviser avec mes dix doigts, pourquoi un tel QI qui n'aboutit à rien dans le réel? Pourquoi une telle hypermnésie, pourquoi au contraire, j'oublie de lire ma liste quand je fais mes courses, et que je rentre avec la moitié de ce qui était prévu!
Enfin, tout un questionnement, qui me menaient à découvrir un blog, sur lequel les personnes venaient ajouter de longs, longs commentaires, présentations et avis, un forum de DOUANCE....
Alors comme une petite fille, que je reste malgré tout, et j'y tiens!, j'ai découvert avec de grands yeux brillants, que j'étais à la maison, enfin, au milieu de mes proches, comme le vilain petit canard au milieu des cygnes, se reflétant a propre silhouette dans l'onde du soir.
Voilà, alors j'avais quelque réticence malgré tout. J'ai surtout croisé des femmes, et il m'a semblé que la douance s'exprimait entre nous, de deux sortes de manière, une manière d'intelligence masculine, plus 'altière', et une manière féminine, plus 'gauchère', plus sujette à fragilisation...
Une impression très personnelle, sujette de toute évidence à discussion, mais le fait est que j'ai longtemps associé le terme zèbre, à la typologie masculine de la douance.
J'ai plus l'impression d'avoir des rayures grises, puis vertes puis roses, j'avais peur d'être différente au pays des zèbres.
Et me voilà, l'envie de savoir est plus forte, l'envie de m'exprimer après tant d'années de stupidité, de pouvoir me sentir moi, a contribué à passer des portes, briser les anciennes valises de l'angoisse pour de nouvelles que je remplirai cette fois, de fleurs et de soleil, de petits bonheurs.
J'ai été pragmatique. J'ai lu et entendu ce dont j'avais besoin pour ma résilience. j'ai bien des géniteurs, je suis orpheline du mot parent, et je considère que je reprends mon chemin là où il s'est arrêté, 50 ans en arrière.
J'ai 56 ans. J'ai eu un beau métier dont je suis fière, maîtresse d'école en maternelle, et mes études m'ont servi à être polyvalente, un bac maths et techniques, une licence de psychologie clinique et de l'enfant. Dans mon élément affectif et mental, en quelque sorte.
Je n'ai pas à me plaindre, si ce ne sont les dernières années de dégradation complète, et voulue, de l'enseignement, tel que je le concevais auprès de mes petits.
Je le sais maintenant, je me prenais de plein fouet la complexité du monde humain, trop adaptable, trop prête à rechercher la moindre solution pour mes élèves, cela générait en moi beaucoup de tension.
L'école n'était pas conçue pour moi , ni pour les enfants différents, c'est le lieu de la sélection pyramidale de la société, pas le lieu d'épanouissement auquel je pensais apporter mon meilleur.
Donc voilà, ça y est, je me suis présentée??? enfin, en partie, ce qui m'arrange, bien entendu, ou ce qui peut être utile pour démarrer des conversations!
Un mot, parfois un seul, peut être très riche de sens, pour le lecteur, chez qui la résonance du mot va provoquer une tornade de réflexion...
Je m'intéresse beaucoup à avoir rencontré, sur des forums tout à fait étrangers au pays des zèbres, des personnes qui répondaient, à mes 250 lignes de texte, par 350 lignes de retour, en étant désolées de m'annoncer que mon intuition était la bonne, ils venaient d'êtres classés HPI par surprise, et étaient terriblement déprimés et burnaoutés avec ce truc, que parfois ils n'osaient même pas dire à leurs parents.... Comme un secret honteux et désorientant...
...
Entre autres, je m'intéresse aussi à la sexuation du cerveau, l'intersexuation, 'l'autistic condition', telle qu'étudié par le Pr Simon Baron-Cohen, la douance, et les effets sur l'humain qu'impliquent toutes ces conditions, ces différences structurelles, sur la personne qui doit supporter tout ça toute sa vie.
Je m'intéresse aussi particulièrement à l'histoire des indoeuropéens cythiques ou germaniques.
Puis je l'ai dit, je tiens à être autant la femme, la mère accomplie, que la petite fille que je reste, et ce sujet là m'intéresse aussi profondément et passionnément.
La psychologie du couple attachement-sécurisation, chez tout enfant, explique en grande partie, comment on peut construire une résilience, face à des enfances gâchées, ce qui est loin d'être simple quand on parle de maltraitance... Ce sont donc aussi des sujets auxquels je tiens, dans l'approche des difficultés d'un certain nombres de zèbres ici ou ailleurs, sans doute.
...Quelques pistes, donc si vous, lecteurs avez envie de me porter la 'contradiction' sur les forums, ...de laquelle naît la sagesse...
Bises à tous!
Patricia
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Visiblement et à mon simple avis, tu as l'air assez sage (mais des fois ça cache quelque chose)
et ta vocation... c'est une sacrée responsabilité pourvu qu'on s'y investisse.
je pensais que ça n'existait plus les "maîtresses d'école"... je n'aime pas la locution "professeur des écoles", ça me donne l'impression d'un gros pléonasme
les profs qui ne savent pas éduquer leurs enfants, c'est un peu comme le flic qui a un enfant délinquant, on voit rarement ce qu'on a devant les yeux (j'ai eu un peu le même problème, j'ai des lunettes, mais c'est pas ça)
je ne vois pas comment je pourrais faire 350 lignes alors que tout ce que tu écris me parle
Bienvenue
et ta vocation... c'est une sacrée responsabilité pourvu qu'on s'y investisse.
je pensais que ça n'existait plus les "maîtresses d'école"... je n'aime pas la locution "professeur des écoles", ça me donne l'impression d'un gros pléonasme
les profs qui ne savent pas éduquer leurs enfants, c'est un peu comme le flic qui a un enfant délinquant, on voit rarement ce qu'on a devant les yeux (j'ai eu un peu le même problème, j'ai des lunettes, mais c'est pas ça)
je ne vois pas comment je pourrais faire 350 lignes alors que tout ce que tu écris me parle
Bienvenue
cyranolecho- Messages : 4876
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Cyranolecho:
- Sage! , sauf si je commets une erreur indépendante de ma volonté!...
- Oui maîtresse d'école, je préfère cette référence plutôt qu'institutrice, car je ne cautionne pas le côté institution, justement, et puis Maternelle, ça en dit long pour moi, dans le sens où ce n'est pas justement l'institution, mais la proximité avec des petits pleins d'espoir de vivre, qui a été ma passion. Professeur des écoles, c'est un titre, il faut le demander, ou passer un concours, ce que je n'ai pas voulu faire, je suis donc restée dans le corps ancien des instituteurs, qui continue encore de coexister avec les professeurs des écoles, mais c'est le même travail et le même grade hiérarchique.
Si je n'ai jamais porté ce titre, c'est que, et on s'en aperçoit, on a créé une catégorie plus malléable pour le pouvoir politique, la tête bien pleine remplaçant le savoir vivre auprès d'un enfant.
Suis-je sage en pensant cela, je pense.
Les idéologies actuelles diffusent mieux auprès des conformistes, qui ne mettent pas la réalité du terrain comme préalable à toute pensée.
- Sage, non, finalement, je ne le suis pas. Je suis venue à l'enseignement par la psychologie, et mon besoin de comprendre les enfants est un frein à la bonne tenue du fonctionnaire, qui respecte les consignes politiques.
J'ai choisi, j'ai acté auprès des enfants, auprès des parents. J'ai eu cette chance d'une époque, il y a trente ans où l'école maternelle était une école libre de toute pression politique, un travail libéral et non fonctionnaire, dans la meilleure école du monde. On méprisait cette école, comme pas importante pour trier le bon grain. Le politique s'est rattrapé depuis, et même les crèches sont soumises aux idéologies aptes à formater les enfants.
- Délinquante, non! enfin, un peu, car j'aurai dû fuir l'enseignement, je n'ai aucun goût pour l'autorité, ni la prise de pouvoir, ni la servilité du fonctionnaire, et rétive à un monde qui m'avait fait souffrir, mais mon attrait pour l'humain, et une première rentrée avec une classe maternelle, ces enfants, m'ont convaincue de rester!
- 350 lignes! il m'arrive d'être un peu marseillaise dans l'image!
Mais qu'il est bon ici de ne pas se limiter pour se faire comprendre, et que tout vous parle!
- Sage! , sauf si je commets une erreur indépendante de ma volonté!...
- Oui maîtresse d'école, je préfère cette référence plutôt qu'institutrice, car je ne cautionne pas le côté institution, justement, et puis Maternelle, ça en dit long pour moi, dans le sens où ce n'est pas justement l'institution, mais la proximité avec des petits pleins d'espoir de vivre, qui a été ma passion. Professeur des écoles, c'est un titre, il faut le demander, ou passer un concours, ce que je n'ai pas voulu faire, je suis donc restée dans le corps ancien des instituteurs, qui continue encore de coexister avec les professeurs des écoles, mais c'est le même travail et le même grade hiérarchique.
Si je n'ai jamais porté ce titre, c'est que, et on s'en aperçoit, on a créé une catégorie plus malléable pour le pouvoir politique, la tête bien pleine remplaçant le savoir vivre auprès d'un enfant.
Suis-je sage en pensant cela, je pense.
Les idéologies actuelles diffusent mieux auprès des conformistes, qui ne mettent pas la réalité du terrain comme préalable à toute pensée.
- Sage, non, finalement, je ne le suis pas. Je suis venue à l'enseignement par la psychologie, et mon besoin de comprendre les enfants est un frein à la bonne tenue du fonctionnaire, qui respecte les consignes politiques.
J'ai choisi, j'ai acté auprès des enfants, auprès des parents. J'ai eu cette chance d'une époque, il y a trente ans où l'école maternelle était une école libre de toute pression politique, un travail libéral et non fonctionnaire, dans la meilleure école du monde. On méprisait cette école, comme pas importante pour trier le bon grain. Le politique s'est rattrapé depuis, et même les crèches sont soumises aux idéologies aptes à formater les enfants.
- Délinquante, non! enfin, un peu, car j'aurai dû fuir l'enseignement, je n'ai aucun goût pour l'autorité, ni la prise de pouvoir, ni la servilité du fonctionnaire, et rétive à un monde qui m'avait fait souffrir, mais mon attrait pour l'humain, et une première rentrée avec une classe maternelle, ces enfants, m'ont convaincue de rester!
- 350 lignes! il m'arrive d'être un peu marseillaise dans l'image!
Mais qu'il est bon ici de ne pas se limiter pour se faire comprendre, et que tout vous parle!
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
comment veux tu que je réfute ce que tu écris, si tu pouvais écrire des bêtises ce serait plus simple.
Instituer, cela veut dire quelque chose, enfin cela voulait dire, car maintenant à plus de 200 mots de vocabulaire c'est la "prise de tête"
Si au moins on inventait ou reprenait comme la riding coat devenue redingote, ou inspirait par l'humeur l'ioumour anglais mais non, on supprime.
L'esprit, de nos jours, c'est de reprendre l'expression à la mode, ce fut "ya pas photo", puis "en même temps", et maintenant "j'ai envie de dire"
moi j'ai envie de lui dire: "retiens toi, tu vas en mettre partout"
un pote prof m'avait expliqué, l'important c'est pas les gosses, c'est de terminer le programme, faut surtout pas les réveiller sinon c'est pas gagné
dans mon administration, l'important c'est de claquer la tune, le reste c'est du flan aux amandes, moi j'y peux rien, quand c'est mon blé je regarde pas, mais quand c'est pas le mien j'hésite, je sais que j'ai tord et la vie me le prouve, je m'en fous, j'aime bien éprouver les preuves, de toute façon, un témoignage n'est pas une preuve.
T'as trouvé la plus belle matière à travailler, une matière invisible pour ceux qui n'ont que la matière.
Instituer, cela veut dire quelque chose, enfin cela voulait dire, car maintenant à plus de 200 mots de vocabulaire c'est la "prise de tête"
Si au moins on inventait ou reprenait comme la riding coat devenue redingote, ou inspirait par l'humeur l'ioumour anglais mais non, on supprime.
L'esprit, de nos jours, c'est de reprendre l'expression à la mode, ce fut "ya pas photo", puis "en même temps", et maintenant "j'ai envie de dire"
moi j'ai envie de lui dire: "retiens toi, tu vas en mettre partout"
un pote prof m'avait expliqué, l'important c'est pas les gosses, c'est de terminer le programme, faut surtout pas les réveiller sinon c'est pas gagné
dans mon administration, l'important c'est de claquer la tune, le reste c'est du flan aux amandes, moi j'y peux rien, quand c'est mon blé je regarde pas, mais quand c'est pas le mien j'hésite, je sais que j'ai tord et la vie me le prouve, je m'en fous, j'aime bien éprouver les preuves, de toute façon, un témoignage n'est pas une preuve.
T'as trouvé la plus belle matière à travailler, une matière invisible pour ceux qui n'ont que la matière.
cyranolecho- Messages : 4876
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Cyranolecho: génial! J'aime tes rétorsions de mots.
Comme mes filles revenaient du Lycée , presque en pleurant, je tentais de les instruire de la pensée de leur prof que je devinais au récit des évènements de classe.
Julcat: post que j'ai fait sur sa présentation, je le recopie ici en partie pour me remémorer deux souvenirs d'enfant:
Une joueuse de Légo !....
Je devrais le dire aussi! j'aime raconter à mes filles que pour moi c'était l'équivalent des Sims!... Un quartier, des maisons, et des personnages en forme de brique qui y vivaient dans mon imaginaire...
Je sais mon QI depuis 1975, mais depuis peu j'en ais pris conscience en lisant mes propres rayures sur le dos des autres, avec surprise, presque, tant on s'attend à des clichés sur le surdoué, qui, nécessairement ne nous concernent pas.
Contre-exemple, j'ai été à 7 ans interdite de conservatoire et de piano, par ma génitrice, qui a estimé dans sa réponse "que je ne saurai pas apprendre le solfège, puisque que n'étais pas capable d'écrire proprement" ...Pourtant, je lisais en cachette à quatre ans, et j'adorais des heures durant, tirer des accords étranges du piano désaccordé de ma grand-mère.
J'ajoute que je n'y suis pas revenue, on me disait 'non', j'abandonnais à regret, je me taisais, la motivation disparaissait en même temps que la remontrance.
Il m'a fallu des années pour que j'aille de mes dix doigts à l'encontre de mon blocage, mais je n'ai pas encore osé passer le cap de l'interdit sur le solfège. J'ai malgré tout constitué mes instruments de claviers synthétiseurs, de claviers reliés à des ordinateurs de musique, et j'aime improviser, sans ambition autre que le plaisir de mon oreille, au milieu d'un fatras de câbles et de claviers, d'écrans et de boitiers, d'amplis et de tables de mixage. Ce n'est guère la technique qui me passionne, juste ces notes sortant de moi, au milieu d'une banque sonore harmonique presque infinie.
Ces dix doigts, qui luttent maintenant contre l'arthrose, exercent un peu mon expression brimée, tant d'années auparavant.
Je reste très timide face à la musique, il m'est très difficile, voire impossible de jouer si quelqu'un m'écoute ou simplement, peut m'entendre au loin, et mon émotivité à fleur de peau paralyse mes doigts pour un rien.
Je ressens encore une certaine colère, surtout pour la musique, d'avoir été négligée constamment par mes géniteurs, méprisée, non reconnue dans mes besoins vitaux.
Cela explique ceci, Cyranolecho.
Ouf tu ne viendras pas me reprocher d'avoir été 'prof', je ne me suis pas rendue digne héritière de ce que j'ai subi, j'ai même , autant que je pouvais, rompu le sortilège par lequel je devais agir!
Mais avec une sœur surdouée montrée constamment en exemple, et moi ratatinée dans la stupidité évidente de mon être, j'ai connu le côté sombre de la force.
J'en discute avec ma petite sœur, car, petite, je la sortais de son risque d'autisme, et nous avons beaucoup été complices.
C'est au 'MasterMind' que ma sœur a compris que je ne devais pas être aussi stupide que l'on disait, ou alors elle, pas si surdouée que ça... et nous en avons gardé une idée mutuelle de respect.
Son enfance félicitée scolairement, n'a d'ailleurs pas été si mirifique que cela au niveau familial, c'est évident, et son isolement de personne différente est plus grand que le mien.
Comme mes filles revenaient du Lycée , presque en pleurant, je tentais de les instruire de la pensée de leur prof que je devinais au récit des évènements de classe.
Julcat: post que j'ai fait sur sa présentation, je le recopie ici en partie pour me remémorer deux souvenirs d'enfant:
Une joueuse de Légo !....
Je devrais le dire aussi! j'aime raconter à mes filles que pour moi c'était l'équivalent des Sims!... Un quartier, des maisons, et des personnages en forme de brique qui y vivaient dans mon imaginaire...
Je sais mon QI depuis 1975, mais depuis peu j'en ais pris conscience en lisant mes propres rayures sur le dos des autres, avec surprise, presque, tant on s'attend à des clichés sur le surdoué, qui, nécessairement ne nous concernent pas.
Contre-exemple, j'ai été à 7 ans interdite de conservatoire et de piano, par ma génitrice, qui a estimé dans sa réponse "que je ne saurai pas apprendre le solfège, puisque que n'étais pas capable d'écrire proprement" ...Pourtant, je lisais en cachette à quatre ans, et j'adorais des heures durant, tirer des accords étranges du piano désaccordé de ma grand-mère.
J'ajoute que je n'y suis pas revenue, on me disait 'non', j'abandonnais à regret, je me taisais, la motivation disparaissait en même temps que la remontrance.
Il m'a fallu des années pour que j'aille de mes dix doigts à l'encontre de mon blocage, mais je n'ai pas encore osé passer le cap de l'interdit sur le solfège. J'ai malgré tout constitué mes instruments de claviers synthétiseurs, de claviers reliés à des ordinateurs de musique, et j'aime improviser, sans ambition autre que le plaisir de mon oreille, au milieu d'un fatras de câbles et de claviers, d'écrans et de boitiers, d'amplis et de tables de mixage. Ce n'est guère la technique qui me passionne, juste ces notes sortant de moi, au milieu d'une banque sonore harmonique presque infinie.
Ces dix doigts, qui luttent maintenant contre l'arthrose, exercent un peu mon expression brimée, tant d'années auparavant.
Je reste très timide face à la musique, il m'est très difficile, voire impossible de jouer si quelqu'un m'écoute ou simplement, peut m'entendre au loin, et mon émotivité à fleur de peau paralyse mes doigts pour un rien.
Je ressens encore une certaine colère, surtout pour la musique, d'avoir été négligée constamment par mes géniteurs, méprisée, non reconnue dans mes besoins vitaux.
Cela explique ceci, Cyranolecho.
Ouf tu ne viendras pas me reprocher d'avoir été 'prof', je ne me suis pas rendue digne héritière de ce que j'ai subi, j'ai même , autant que je pouvais, rompu le sortilège par lequel je devais agir!
Mais avec une sœur surdouée montrée constamment en exemple, et moi ratatinée dans la stupidité évidente de mon être, j'ai connu le côté sombre de la force.
J'en discute avec ma petite sœur, car, petite, je la sortais de son risque d'autisme, et nous avons beaucoup été complices.
C'est au 'MasterMind' que ma sœur a compris que je ne devais pas être aussi stupide que l'on disait, ou alors elle, pas si surdouée que ça... et nous en avons gardé une idée mutuelle de respect.
Son enfance félicitée scolairement, n'a d'ailleurs pas été si mirifique que cela au niveau familial, c'est évident, et son isolement de personne différente est plus grand que le mien.
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Moi j'aime bien quand tu m'apprends des mots, rétorsion c'était un peu fort
Certains membres de ma famille proche étaient dans l'enseignement.
je pourrais leur reprocher ce qu'ils ne m'ont pas donné, en particulier l’appréhension des névroses et autres, je ne peux que constater tout le bien qu'ils m'ont fait par ailleurs, même si en toute chose il n'y a pas que du bien
il m'aura fallu longtemps pour m'apercevoir que la sévérité de mon grand père était à la mesure de sa bienveillance, et qu'il ne cherchait que le bien, engoncé lui aussi par ses démons, toujours prêt à brandir le poing contre l'injustice, une sorte de bonté naïve mêlée de rébellion contenue, j'ai appris récemment que le nom de famille particulier et peu courant qu'il m'a donné peut s’interpréter en provençal de trois manières dont une est synonyme de dureté et d’opiniâtreté voire de violence, les autres étant une profession et le produit de cette profession.
musicalement, je suis encore vraiment mauvais, mais je me fais plaisir, depuis que je joue pour moi,
je ne sais plus qui à écrit ce poncif, que tu connais et repris à l'envi:
Travaille, comme si tu n’avais pas besoin d’argent,
Danse, comme si personne ne te regardait,
Chante, comme si personne ne t’écoutait,
Aime, comme si personne ne t’avait blessé, (je pensais que c'était: comme si tu n'avais jamais souffert)
Vis, comme si, ici, c’était le Paradis sur terre.
j'ai un frère ainé que je pense plus intelligent que moi, mais il se persuade depuis longtemps du contraire ou on s'en est chargé pour lui
je pense que la vraie intelligence, comme la réelle beauté ne nécessite pas de feu d'artifice.
mais à ne plus arroser une plante, elle se flétrit, comme de la noyer.
franchement, j'aimais bien les légos, mais mes vrais préférés c'était les clipos, plus modulables malgré leur fausse grossièreté.
tiens un peu de clavier en intro
Certains membres de ma famille proche étaient dans l'enseignement.
je pourrais leur reprocher ce qu'ils ne m'ont pas donné, en particulier l’appréhension des névroses et autres, je ne peux que constater tout le bien qu'ils m'ont fait par ailleurs, même si en toute chose il n'y a pas que du bien
il m'aura fallu longtemps pour m'apercevoir que la sévérité de mon grand père était à la mesure de sa bienveillance, et qu'il ne cherchait que le bien, engoncé lui aussi par ses démons, toujours prêt à brandir le poing contre l'injustice, une sorte de bonté naïve mêlée de rébellion contenue, j'ai appris récemment que le nom de famille particulier et peu courant qu'il m'a donné peut s’interpréter en provençal de trois manières dont une est synonyme de dureté et d’opiniâtreté voire de violence, les autres étant une profession et le produit de cette profession.
musicalement, je suis encore vraiment mauvais, mais je me fais plaisir, depuis que je joue pour moi,
je ne sais plus qui à écrit ce poncif, que tu connais et repris à l'envi:
Travaille, comme si tu n’avais pas besoin d’argent,
Danse, comme si personne ne te regardait,
Chante, comme si personne ne t’écoutait,
Aime, comme si personne ne t’avait blessé, (je pensais que c'était: comme si tu n'avais jamais souffert)
Vis, comme si, ici, c’était le Paradis sur terre.
j'ai un frère ainé que je pense plus intelligent que moi, mais il se persuade depuis longtemps du contraire ou on s'en est chargé pour lui
je pense que la vraie intelligence, comme la réelle beauté ne nécessite pas de feu d'artifice.
mais à ne plus arroser une plante, elle se flétrit, comme de la noyer.
franchement, j'aimais bien les légos, mais mes vrais préférés c'était les clipos, plus modulables malgré leur fausse grossièreté.
tiens un peu de clavier en intro
Dernière édition par cyranolecho le Mar 8 Mar 2016 - 18:15, édité 1 fois
cyranolecho- Messages : 4876
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Aaaah, les clipos... Ça aussi c'était bien !
Continuez tous les deux à faire de la musique ! C'est vraiment bénéfique, et on peut se faire plaisir en jouant bien Au Clair de la Lune !
Continuez tous les deux à faire de la musique ! C'est vraiment bénéfique, et on peut se faire plaisir en jouant bien Au Clair de la Lune !
JulCat- Messages : 32
Date d'inscription : 06/03/2016
Localisation : Par là... Non, un peu plus à l'ouest ! Voilà, dans le pré, là c'est bien... Aaaah, Par-fait !
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Patriciaclaire, bienvenue !
J'écrirai... sur ton post... bientôt...
Là, je ne suis pas disponible à déposer beaucoup de mots, cela viendra... je voulais t'accueillir d'autant plus que, par ta lecture, tu m'as aussi accueillie en beauté...
A bientôt, avec plaisir...
J'écrirai... sur ton post... bientôt...
Là, je ne suis pas disponible à déposer beaucoup de mots, cela viendra... je voulais t'accueillir d'autant plus que, par ta lecture, tu m'as aussi accueillie en beauté...
A bientôt, avec plaisir...
Invité- Invité
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Rétorsion, parce que le tort tue, et qu'il faut torsionner sa langue sept fois avant d'écrire!
Ah les Clipos, ça c'est dans ma classe que j'y jouais le plus! ..avec les petits! ..et il ne faut pas leur provoquer de rétorsion sinon on casse leurs picots!
J'ai dû passer à l'école, plus d'années que dans mon enfance, à jouer au légos, clipos, pâte à modeler, refaire les puzzles, dessiner...
" Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent, aime comme si personne ne t'avait jamais fait souffrir, danse comme si personne ne te regardait, chante comme si personne ne t'écoutait, vis comme si le paradis était sur la terre. "
Mais moi j'aime bien la version "comme si personne ne t'avait jamais blessé", ça fait sens pour moi.
L'intelligence, c'est ce qu'on en fait quand on l'a! Que ce soit plus ou moins, ça n'a aucun sens, ton frère est juste différent de toi, sans doute, comme moi et ma sœur.
Merci pour le clavier... et...
JulCat: ...et ma maison étant en travaux, tous les instruments sont emballés comme des momies et posés debout contre le mur, hélas!
Micheline Dax et ma grand-mère, m'ont appris à siffler ou à utiliser 'ma voix d'opéra'... Je vous rejoins, La musique est pour moi un grand plaisir, juste pour moi, que malgré tout, personne n'a réussi à me prendre, le plaisir des sons et de la mélodie!
Pensez aux HPI qui naissent dans un monde sans écriture, sans moyens d'accès à une fenêtre sur le monde, sont-ils plus malheureux?.. ne s'inventent-t-ils pas, eux aussi, leur mélodies vocales, leur idée du monde, leur besoin de différence!
Ah les Clipos, ça c'est dans ma classe que j'y jouais le plus! ..avec les petits! ..et il ne faut pas leur provoquer de rétorsion sinon on casse leurs picots!
J'ai dû passer à l'école, plus d'années que dans mon enfance, à jouer au légos, clipos, pâte à modeler, refaire les puzzles, dessiner...
" Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent, aime comme si personne ne t'avait jamais fait souffrir, danse comme si personne ne te regardait, chante comme si personne ne t'écoutait, vis comme si le paradis était sur la terre. "
Mais moi j'aime bien la version "comme si personne ne t'avait jamais blessé", ça fait sens pour moi.
L'intelligence, c'est ce qu'on en fait quand on l'a! Que ce soit plus ou moins, ça n'a aucun sens, ton frère est juste différent de toi, sans doute, comme moi et ma sœur.
Merci pour le clavier... et...
JulCat: ...et ma maison étant en travaux, tous les instruments sont emballés comme des momies et posés debout contre le mur, hélas!
Micheline Dax et ma grand-mère, m'ont appris à siffler ou à utiliser 'ma voix d'opéra'... Je vous rejoins, La musique est pour moi un grand plaisir, juste pour moi, que malgré tout, personne n'a réussi à me prendre, le plaisir des sons et de la mélodie!
Pensez aux HPI qui naissent dans un monde sans écriture, sans moyens d'accès à une fenêtre sur le monde, sont-ils plus malheureux?.. ne s'inventent-t-ils pas, eux aussi, leur mélodies vocales, leur idée du monde, leur besoin de différence!
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Je suis parfois aussi sur la piste de l'obsolescence programmée de ce monde, dont il ne faut peut-être pas trop se soucier, afin de préparer autre chose, d'autres pistes, qui justement rendront ce monde là d'autant plus obsolète.
Je te suis tout à fait, Patriciaclaire... sur ce monde, son obsolescence programmée, et qu'il ne faut pas s'en soucier...
Oui, c'est autre chose qui vient... et cet autre chose est un inconnu total... La Vie est l'inconnu... et pour aller vers cet inconnu, il nous faut lâcher toutes nos peurs et actualiser ce que nous sommes... sans savoir à l'avance ce que cela va donner...
cette sorte d'ébullition intérieure, qui ne ressortait que par bribes, par ce monde immense que je vivais, riche, toujours en alerte, toujours en avance, toujours non seulement original, mais 'visionnaire', avec toujours une solution neuve à proposer à ce qui semblait insoluble à la multitude.
"En ébullition"... c'est là que l'inconnu se pointe... Laissons-le vivre !!! Le reste est dépassé, déjà mort sans le savoir... C'est là que beaucoup d'entre nous ont peur... et cherchent à nous faire taire... Alors que c'est La Vie qui prend vie...
S'il-te-plaît, Patriciaclaire, sois toi et offre-nous cela... voir les gens s'accomplir est beau... vraiment très beau...
Nous sommes tous reliés, et lorsque l'un de nous devient ce qu'il est... il autorise les autres à devenir ce qu'ils sont... pour le plus grand bonheur de tous...
Ce monde fonctionne à l'envers... il croit que lorsque l'un de nous s'accomplit il empêche les autres de prendre leur place... c'est le contraire... exactement le contraire...
Personne ne peut prendre la place d'un autre et la meilleur garantie de trouver sa place dans le monde c'est que les autres prennent la leur...
Allons-y... devenons ce que nous sommes...
Et promenons-nous "sur" ce monde plutôt que "dans" ce monde...
Je te suis tout à fait, Patriciaclaire... sur ce monde, son obsolescence programmée, et qu'il ne faut pas s'en soucier...
Oui, c'est autre chose qui vient... et cet autre chose est un inconnu total... La Vie est l'inconnu... et pour aller vers cet inconnu, il nous faut lâcher toutes nos peurs et actualiser ce que nous sommes... sans savoir à l'avance ce que cela va donner...
cette sorte d'ébullition intérieure, qui ne ressortait que par bribes, par ce monde immense que je vivais, riche, toujours en alerte, toujours en avance, toujours non seulement original, mais 'visionnaire', avec toujours une solution neuve à proposer à ce qui semblait insoluble à la multitude.
"En ébullition"... c'est là que l'inconnu se pointe... Laissons-le vivre !!! Le reste est dépassé, déjà mort sans le savoir... C'est là que beaucoup d'entre nous ont peur... et cherchent à nous faire taire... Alors que c'est La Vie qui prend vie...
S'il-te-plaît, Patriciaclaire, sois toi et offre-nous cela... voir les gens s'accomplir est beau... vraiment très beau...
Nous sommes tous reliés, et lorsque l'un de nous devient ce qu'il est... il autorise les autres à devenir ce qu'ils sont... pour le plus grand bonheur de tous...
Ce monde fonctionne à l'envers... il croit que lorsque l'un de nous s'accomplit il empêche les autres de prendre leur place... c'est le contraire... exactement le contraire...
Personne ne peut prendre la place d'un autre et la meilleur garantie de trouver sa place dans le monde c'est que les autres prennent la leur...
Allons-y... devenons ce que nous sommes...
Et promenons-nous "sur" ce monde plutôt que "dans" ce monde...
Invité- Invité
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
C'est beau ce que tu écris, plus positif que je ne l'ai été en étudiant l'ordre mondial. J'ai découvert que face à l'envie de révolte de mes amis masculins, aux débats activistes, nous, femmes, avions un discours très difficile à aboutir vers des actions concrètes, parce que notre argumentaire est très différent d'une lutte frontale contre le système.
Tu en donnes un magnifique exemple par ton texte, et je ne saurai dire mieux.
Beaucoup de mes amies ont décidé de se réaliser, au travers de leurs originalité, pour proposer autre chose, une essence impalpable de petites molécules de monde nouveau, qui flotte dans les airs, se disperse, sans que ce soit assimilable à un système, à une lutte, ou à tout autre forme de rébellion.
...Une grande chose qui se vaporise sur ce monde, et qui de part en part, nous autorise, oui, à être nous-même!
Tu en donnes un magnifique exemple par ton texte, et je ne saurai dire mieux.
Beaucoup de mes amies ont décidé de se réaliser, au travers de leurs originalité, pour proposer autre chose, une essence impalpable de petites molécules de monde nouveau, qui flotte dans les airs, se disperse, sans que ce soit assimilable à un système, à une lutte, ou à tout autre forme de rébellion.
...Une grande chose qui se vaporise sur ce monde, et qui de part en part, nous autorise, oui, à être nous-même!
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Je te reçois parfaitement, Patricia... J'ai voulu déposer quelques mots... ils ont coulé et sont bien plus nombreux que ce que j'ai imaginé en démarrant... .. bon.. je me lâche...
Le UN - ce que nous sommes en essence - tous (hommes ou femmes) est androgyne...
Dans toute réalité Une, le principe (on parle bien de principe pas de sexe) féminin est le principe créateur, impalpable, invisible. Le principe masculin est celui qui supporte la création, qui lui permet de prendre vie.
Le Un, La Vie ne peut se passer de l'un ni de l'autre. C'est pourquoi ce que tu ressens est si prégnant. Les hommes veulent "faire" et veulent faire ce que nous avons toujours fait en tant que collectif (révoltes et débats activistes) et les femmes n'arrivent pas à concrétiser leur part. (Ici, dans le discours il faut faire TRES TRES attention parce qu'il y a des femmes très masculines et des hommes très féminins...voir les choses en "hommes" et "femmes" est très réducteur et génère de la division alors que ce qui nous porte c'est la réunification - je ne mets pas ceci pour toi mais le post peut-être lu par tous et la nuance est importante lorsqu'on parle de tout cela, les mots sont porteurs de tant de malentendus)
Cette "grande chose" dont tu parles est le retour de ce principe féminin sacré dont nous (tous hommes et femmes) avons été coupés. Le mot "vaporise" me fait sourire, je ne l'avais jamais perçu comme cela mais il me parle bien puisque impalpable, invisible et pourtant là. Tu le sens, tu le vis...
Nous masculins (tous - hommes et femmes - puisque matérialisés dans des corps donc "masculins") avons la possibilité de transmuter le masculin en masculin sacré. Ensuite par un retournement de la conscience (comme le bébé se retourne avant de naître) le masculin sacré accueille le féminin sacré (cette grande chose qui se vaporise sur ce monde et ceci à l'intérieur de chacun que l'on soit homme ou femme) afin de supporter cette nouvelle création et de lui donner vie. Cet inconnu qui fait si peur... et qui pourtant est La Vie et par conséquent l'Amour (l'Amour différent de l'amour humain - Cet Amour est une vibration, un état d'Etre)...
Très angoissant pour nos petites personnes... processus alchimique qui donnera naissance à ce qui vient mais conséquemment implique la mort de l'ancien...
Oups ! Patricia !... ceci nous emmène loin, mais quelle joie de pouvoir déposer ces mots... Puisque tu sais ce qui est là et qui se vit dans les différents niveaux de réalité...
Lorsque nous intégrons ces deux principes sacrés, dans notre intériorité alors, quelque chose se passe EN nous... et nous participons alors à cette naissance...
Mais tout se passe EN nous... et donc, tu as raison...
la piste de l'obsolescence programmée de ce monde, dont il ne faut peut-être pas trop se soucier
Ce n'est pas là qu'il faut porter notre conscience...
Il y a fort à parier que l'impossibilité dont tu parles est en voie de résolution - combien de temps cela prendra-t-il, personne ne sait - mais les "zèbres" qui n'ont fondamentalement rien de différent des autres, je pense - sinon peut-être d'être outillés dès la naissance pour effectuer ce passage - ont un rôle à jouer... simple... parce que La Vie est simple... leur rôle est d'actualiser ce qu'ils sont. Leur rôle est de montrer ce qui peut ETRE et j'ai peut-être la naïveté de croire, que tous peuvent être des zèbres et le "zèbre" n'est qu'un état transitoire avant... autre chose :-)
Je crois que contrairement à ce que l'on tente de faire - arriver à intégrer les zèbres dans le monde tel qu'il est - on devrait souhaiter leur réalisation. Seulement étant donné que cet inconnu fait peur, il y a une grande résistance à cela. Résistance de tous, de nous-mêmes et des autres, résistance du système. Alors, ce qui est sûr, c'est que personne ne s'occupera de notre réalisation sinon nous-mêmes. Et cette résistance rend les choses dures, c'est pourquoi il y a tant de souffrance exprimée sur ce forum.
En nous accueillant les uns les autres totalement et sans jugement, nous accompagnons la réalisation de chacun mais personne ne fera le chemin à notre place...
Merci Patricia, de m'autoriser à déposer tout ceci... c'est un cadeau... pour moi... de pouvoir être qui je suis par ces mots...
Je t'embrasse... Toute belle soirée à toi...
Le UN - ce que nous sommes en essence - tous (hommes ou femmes) est androgyne...
Dans toute réalité Une, le principe (on parle bien de principe pas de sexe) féminin est le principe créateur, impalpable, invisible. Le principe masculin est celui qui supporte la création, qui lui permet de prendre vie.
Le Un, La Vie ne peut se passer de l'un ni de l'autre. C'est pourquoi ce que tu ressens est si prégnant. Les hommes veulent "faire" et veulent faire ce que nous avons toujours fait en tant que collectif (révoltes et débats activistes) et les femmes n'arrivent pas à concrétiser leur part. (Ici, dans le discours il faut faire TRES TRES attention parce qu'il y a des femmes très masculines et des hommes très féminins...voir les choses en "hommes" et "femmes" est très réducteur et génère de la division alors que ce qui nous porte c'est la réunification - je ne mets pas ceci pour toi mais le post peut-être lu par tous et la nuance est importante lorsqu'on parle de tout cela, les mots sont porteurs de tant de malentendus)
Cette "grande chose" dont tu parles est le retour de ce principe féminin sacré dont nous (tous hommes et femmes) avons été coupés. Le mot "vaporise" me fait sourire, je ne l'avais jamais perçu comme cela mais il me parle bien puisque impalpable, invisible et pourtant là. Tu le sens, tu le vis...
Nous masculins (tous - hommes et femmes - puisque matérialisés dans des corps donc "masculins") avons la possibilité de transmuter le masculin en masculin sacré. Ensuite par un retournement de la conscience (comme le bébé se retourne avant de naître) le masculin sacré accueille le féminin sacré (cette grande chose qui se vaporise sur ce monde et ceci à l'intérieur de chacun que l'on soit homme ou femme) afin de supporter cette nouvelle création et de lui donner vie. Cet inconnu qui fait si peur... et qui pourtant est La Vie et par conséquent l'Amour (l'Amour différent de l'amour humain - Cet Amour est une vibration, un état d'Etre)...
Très angoissant pour nos petites personnes... processus alchimique qui donnera naissance à ce qui vient mais conséquemment implique la mort de l'ancien...
Oups ! Patricia !... ceci nous emmène loin, mais quelle joie de pouvoir déposer ces mots... Puisque tu sais ce qui est là et qui se vit dans les différents niveaux de réalité...
Lorsque nous intégrons ces deux principes sacrés, dans notre intériorité alors, quelque chose se passe EN nous... et nous participons alors à cette naissance...
Mais tout se passe EN nous... et donc, tu as raison...
la piste de l'obsolescence programmée de ce monde, dont il ne faut peut-être pas trop se soucier
Ce n'est pas là qu'il faut porter notre conscience...
Il y a fort à parier que l'impossibilité dont tu parles est en voie de résolution - combien de temps cela prendra-t-il, personne ne sait - mais les "zèbres" qui n'ont fondamentalement rien de différent des autres, je pense - sinon peut-être d'être outillés dès la naissance pour effectuer ce passage - ont un rôle à jouer... simple... parce que La Vie est simple... leur rôle est d'actualiser ce qu'ils sont. Leur rôle est de montrer ce qui peut ETRE et j'ai peut-être la naïveté de croire, que tous peuvent être des zèbres et le "zèbre" n'est qu'un état transitoire avant... autre chose :-)
Je crois que contrairement à ce que l'on tente de faire - arriver à intégrer les zèbres dans le monde tel qu'il est - on devrait souhaiter leur réalisation. Seulement étant donné que cet inconnu fait peur, il y a une grande résistance à cela. Résistance de tous, de nous-mêmes et des autres, résistance du système. Alors, ce qui est sûr, c'est que personne ne s'occupera de notre réalisation sinon nous-mêmes. Et cette résistance rend les choses dures, c'est pourquoi il y a tant de souffrance exprimée sur ce forum.
En nous accueillant les uns les autres totalement et sans jugement, nous accompagnons la réalisation de chacun mais personne ne fera le chemin à notre place...
Merci Patricia, de m'autoriser à déposer tout ceci... c'est un cadeau... pour moi... de pouvoir être qui je suis par ces mots...
Je t'embrasse... Toute belle soirée à toi...
Invité- Invité
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Pascaleaussi,
Il y aurait tant à dire, et je viens à l'heure où je vais dormir, je vais être nécessairement bien moins talentueuse: Ton interprétation très sage (pleine de sagesse) de l'obsolescence programmée est en connivence avec la mienne, simplement tes mots sont riches, et les miens ont été forgés sur les réseaux sociaux, sur lesquels j'ai tenté d'être accessible à mes amies, en particulier, pour que ce message même que tu délivres, passe au mieux, dans le désespoir que nous avons eu parfois, souvent, face à cette création pour laquelle nous nous mettons en route, mais aussi pour laquelle nous trouvons parfois qu'elle est dérisoire.
J'ai beaucoup travaillé sur ces réseaux à jeter des ponts entre monde chrétien et musulman, enfin entre français, et pas nécessairement 'croyants', en insufflant une sagesse universelle que pour ma part, je retire des temps anciens, toutes sagesses confondues.
Je n'emploie pas les mêmes mots, donc, mais ils ont la même teneur, et tu as eu le bonheur de me faire à moi aussi ce cadeau, à un autre niveau de langage que celui, plus 'adapté', je j'ai pris l'habitude, de fait, d'adopter.
J'ai une image très courte et très lapidaire en apparence, à laquelle je tiens, c'est que la femme naît dans la maison de l'homme, je dis cela de manière à créer un choc, un théorème, à partir duquel il est tout à fait indiqué de relire tes mots: le tout, la création, le moyen de la création. On peut aussi se situer au niveau neurologique, comportemental ou encore, j'aime beaucoup ce qu'on a mis en avant dans l'intelligence Asperger, le rapport Empathie (capacité de lecture empathique)/Systémisme (capacité organisative).
L'empathie est une caractéristique féminine prépondérante, le systémisme, une caractéristique masculine prépondérante. A cela répond des structures neuronales différentes.
Comme tu l'as souligné, et en l'absence de sélection naturelle aussi, il faut bien le dire, les caractéristiques E/S sont une courbe normale un nuage de point autour d'une moyenne, avec ses personnes antagonistes, lorsqu'on fait des analyses statistiques de ce rapport. Chacun possède une part prépondérante E ou S, mais une petite part des gens ont un équilibre E/S, et d'autres rares personnes sont dotées d'une très forte prépondérance E ou S y compris à l'inverse de leur sexuation corporelle.
Le monde est très exactement, donc, même pour les neurosciences, celui que tu décris, les humains forment à travers la sexuation réelle et nécessaire, un ensemble complémentaire d'éléments indissociables, un tout vital.
Malgré cela, le monde en voie d'obsolescence voudrait forcer à tuer la création que la femme porte en elle, alors qu'elle porte l'espoir, c'est cet espoir que l'on veut réduire au silence, en imposant un monde où la femme est génisse aux labours, incapable de penser la sagesse, et où l'homme est un bœuf docile, incapable de l'organisation pour laquelle il est doué.
(vous) voyez bien comment s'insère ton envie de donner un espace aux êtres à potentiel: le choix entre se faire génisse et bœuf, ou créer un autre monde, l'envie de cet autre monde, sans plus écouter les sirènes obsolètes et puissantes qui jettent à bas les fiers marins...
Pratiquement tout ce que je lis sur la douance et sa souffrance, traite de notre inadaptation à ce monde, que déjà enfant, nous avons reconnu comme dépassé, inadapté à l'humain, non-sage, piétinant les faibles et les créateurs.
Et c'est vrai aussi, bien sûr, dans (vos) témoignages sur les forums et les blogs: Souffrance... et derrière, si la résilience se fait, des tentatives de créer, de faire du nouveau, de rendre ce monde de souffrance obsolète.
Je ne suis pas non plus idéaliste, mais si la force appartient à l'argent, l'intelligence appartient à l'humain, la créativité aussi, tout ne s'achète pas, et rendre ce monde obsolète, c'est aussi agir en contournant la force de l'argent, la force militaire, par la sagesse.
Une idée sans doute dépassée pour certains, mais il faut savoir que durant des millénaires, la sagesse s'imposait bien au dessus de la loi écrite, de la force militaire, ou de l'argent issu de la production et du commerce... Ce modèle utopique en apparence, que tu décris avec art et sagesse, Pascaleaussi, a fonctionné par le passé, il a été le monde, même imparfait, mais cette sagesse a été le moteur de centaines de générations humaines à travers le continent eurasien, et a donné les religions encore en cours actuellement, la sagesse, le Zen, la philosophie classique, point besoin de se sentir croyant quant on s'élève jusqu'à la pointe de son âme, vers le céleste et le très-haut.
Si l'on peut proposer une idée, c'est que chacun creuse sa manière d'être original et créateur, sans pour autant offrir son énergie libre à ce système obsolète, mais plutôt à se dispenser vers un monde nouveau.
Je t'embrasse, et merci!
Patricia.
Il y aurait tant à dire, et je viens à l'heure où je vais dormir, je vais être nécessairement bien moins talentueuse: Ton interprétation très sage (pleine de sagesse) de l'obsolescence programmée est en connivence avec la mienne, simplement tes mots sont riches, et les miens ont été forgés sur les réseaux sociaux, sur lesquels j'ai tenté d'être accessible à mes amies, en particulier, pour que ce message même que tu délivres, passe au mieux, dans le désespoir que nous avons eu parfois, souvent, face à cette création pour laquelle nous nous mettons en route, mais aussi pour laquelle nous trouvons parfois qu'elle est dérisoire.
J'ai beaucoup travaillé sur ces réseaux à jeter des ponts entre monde chrétien et musulman, enfin entre français, et pas nécessairement 'croyants', en insufflant une sagesse universelle que pour ma part, je retire des temps anciens, toutes sagesses confondues.
Je n'emploie pas les mêmes mots, donc, mais ils ont la même teneur, et tu as eu le bonheur de me faire à moi aussi ce cadeau, à un autre niveau de langage que celui, plus 'adapté', je j'ai pris l'habitude, de fait, d'adopter.
J'ai une image très courte et très lapidaire en apparence, à laquelle je tiens, c'est que la femme naît dans la maison de l'homme, je dis cela de manière à créer un choc, un théorème, à partir duquel il est tout à fait indiqué de relire tes mots: le tout, la création, le moyen de la création. On peut aussi se situer au niveau neurologique, comportemental ou encore, j'aime beaucoup ce qu'on a mis en avant dans l'intelligence Asperger, le rapport Empathie (capacité de lecture empathique)/Systémisme (capacité organisative).
L'empathie est une caractéristique féminine prépondérante, le systémisme, une caractéristique masculine prépondérante. A cela répond des structures neuronales différentes.
Comme tu l'as souligné, et en l'absence de sélection naturelle aussi, il faut bien le dire, les caractéristiques E/S sont une courbe normale un nuage de point autour d'une moyenne, avec ses personnes antagonistes, lorsqu'on fait des analyses statistiques de ce rapport. Chacun possède une part prépondérante E ou S, mais une petite part des gens ont un équilibre E/S, et d'autres rares personnes sont dotées d'une très forte prépondérance E ou S y compris à l'inverse de leur sexuation corporelle.
Le monde est très exactement, donc, même pour les neurosciences, celui que tu décris, les humains forment à travers la sexuation réelle et nécessaire, un ensemble complémentaire d'éléments indissociables, un tout vital.
Malgré cela, le monde en voie d'obsolescence voudrait forcer à tuer la création que la femme porte en elle, alors qu'elle porte l'espoir, c'est cet espoir que l'on veut réduire au silence, en imposant un monde où la femme est génisse aux labours, incapable de penser la sagesse, et où l'homme est un bœuf docile, incapable de l'organisation pour laquelle il est doué.
(vous) voyez bien comment s'insère ton envie de donner un espace aux êtres à potentiel: le choix entre se faire génisse et bœuf, ou créer un autre monde, l'envie de cet autre monde, sans plus écouter les sirènes obsolètes et puissantes qui jettent à bas les fiers marins...
Pratiquement tout ce que je lis sur la douance et sa souffrance, traite de notre inadaptation à ce monde, que déjà enfant, nous avons reconnu comme dépassé, inadapté à l'humain, non-sage, piétinant les faibles et les créateurs.
Et c'est vrai aussi, bien sûr, dans (vos) témoignages sur les forums et les blogs: Souffrance... et derrière, si la résilience se fait, des tentatives de créer, de faire du nouveau, de rendre ce monde de souffrance obsolète.
Je ne suis pas non plus idéaliste, mais si la force appartient à l'argent, l'intelligence appartient à l'humain, la créativité aussi, tout ne s'achète pas, et rendre ce monde obsolète, c'est aussi agir en contournant la force de l'argent, la force militaire, par la sagesse.
Une idée sans doute dépassée pour certains, mais il faut savoir que durant des millénaires, la sagesse s'imposait bien au dessus de la loi écrite, de la force militaire, ou de l'argent issu de la production et du commerce... Ce modèle utopique en apparence, que tu décris avec art et sagesse, Pascaleaussi, a fonctionné par le passé, il a été le monde, même imparfait, mais cette sagesse a été le moteur de centaines de générations humaines à travers le continent eurasien, et a donné les religions encore en cours actuellement, la sagesse, le Zen, la philosophie classique, point besoin de se sentir croyant quant on s'élève jusqu'à la pointe de son âme, vers le céleste et le très-haut.
Si l'on peut proposer une idée, c'est que chacun creuse sa manière d'être original et créateur, sans pour autant offrir son énergie libre à ce système obsolète, mais plutôt à se dispenser vers un monde nouveau.
Je t'embrasse, et merci!
Patricia.
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
Oooh ! C'est une très belle partition à 4 mains, je trouve...
Mais vois qu'enfin nous nous rencontrons, même si c'est par clavier interposé, ce n'est pas important. Même si c'est juste deux post, ce n'est pas important. Cela s'est fait et ça, c'est important.
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, nous étions isolé(e)s. Aujourd'hui nous sommes porté(e)s par nos reconnaissances mutuelles (je parle de tous, ici et ailleurs, les rencontres se font... enfin !)
En prêtant attention, juste un mot, une virgule, une intention peut nous aider à dépasser la prochaine limite que nous nous sommes mise nous-mêmes...
Cette partition est un joli déploiement qui illustre le processus en cours.
Ces temps ont été et sont encore durs mais La Vie se déploie, que nous résistions ou pas...
Quant à toute cette souffrance, il importe que nous la lâchions plutôt que de la faire grandir par notre attention focalisée dessus. Il faut la traverser, bien sûr, quand la douleur est là... elle est là (vivons-là, pleurons ce qu'il faut puis lâchons)... mais la douleur ne devient souffrance que lorsque nous la nourrissons.
J'ai beaucoup apprécié te lire et constater cet axe de rencontre...
Tous les mots que tu as déposés jusqu'alors trouvent aujourd'hui résonance en les miens et inversement...
Quel léger constat !
Mais vois qu'enfin nous nous rencontrons, même si c'est par clavier interposé, ce n'est pas important. Même si c'est juste deux post, ce n'est pas important. Cela s'est fait et ça, c'est important.
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, nous étions isolé(e)s. Aujourd'hui nous sommes porté(e)s par nos reconnaissances mutuelles (je parle de tous, ici et ailleurs, les rencontres se font... enfin !)
En prêtant attention, juste un mot, une virgule, une intention peut nous aider à dépasser la prochaine limite que nous nous sommes mise nous-mêmes...
Cette partition est un joli déploiement qui illustre le processus en cours.
Ces temps ont été et sont encore durs mais La Vie se déploie, que nous résistions ou pas...
Quant à toute cette souffrance, il importe que nous la lâchions plutôt que de la faire grandir par notre attention focalisée dessus. Il faut la traverser, bien sûr, quand la douleur est là... elle est là (vivons-là, pleurons ce qu'il faut puis lâchons)... mais la douleur ne devient souffrance que lorsque nous la nourrissons.
J'ai beaucoup apprécié te lire et constater cet axe de rencontre...
Tous les mots que tu as déposés jusqu'alors trouvent aujourd'hui résonance en les miens et inversement...
Quel léger constat !
Invité- Invité
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
J'aime bien, oui chaque mot, chaque intention peut nous aider à dépasser la limite que nous nous étions nous-même fixés, c'est tout l'art de ces rencontres.
Virtuelles, elle ne le sont pas, parfois la force des mots, vient surmonter et battre la faiblesse des paroles, que nous ne savons pas dire face aux êtres en chair et en os, si bien que ce virtuel est bien plus aidant, pour dépasser des limites que met ce monde, à nos espaces intérieurs infinis.
Virtuelles, elle ne le sont pas, parfois la force des mots, vient surmonter et battre la faiblesse des paroles, que nous ne savons pas dire face aux êtres en chair et en os, si bien que ce virtuel est bien plus aidant, pour dépasser des limites que met ce monde, à nos espaces intérieurs infinis.
PatriciaClaire- Messages : 62
Date d'inscription : 25/01/2016
Localisation : Provence
Re: Dans ce monde.... Dans ce monde....
dépasser des limites que met ce monde, à nos espaces intérieurs infinis.
Très joliment dit...
Et tout est dit...
Oui... c'est ce qu'il nous reste à faire...
Déployer ces espaces intérieurs...
Les libérer...
PatriciaClaire...
Très joliment dit...
Et tout est dit...
Oui... c'est ce qu'il nous reste à faire...
Déployer ces espaces intérieurs...
Les libérer...
PatriciaClaire...
Invité- Invité
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