Nootropic
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Badak
RupertDrop
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Nootropic
Bonjour a tous!
Il y a t'il ici quelque connaiseurs et utilisateurs du sujet?
Si oui je serais ravi de partager nos expériences.
Il y a t'il ici quelque connaiseurs et utilisateurs du sujet?
Si oui je serais ravi de partager nos expériences.
RupertDrop- Messages : 651
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Re: Nootropic
Les nootropes, pour moi, ce sont des psychotropes favorisant les facultés cognitives.GwenScrib a écrit:Bonjour a tous!
Il y a t'il ici quelque connaiseurs et utilisateurs du sujet?
Si oui je serais ravi de partager nos expériences.
Moi j'utilise du café et des théières entiers de thé... Mon père chez qui on soupçonnait un début d'Alzhemier, prend du donépézil (c'est un agoniste de l'acétylcholine qui est un neuromodulateur de l'attention dans le cerveau ). J'ai lu qu'il n'est pas impossible que ce puisse aussi augmenter l'attention chez des plus jeunes (genre qu'il y aurait un marché noir pour des étudiants ).
Je n'ai jamais pris d'amphétamine (je suis bien trop stressé déjà..), mais juste prendre du sirop pour la congestion nasale (pseudoéphédrine) me stimule beaucoup, tout en respectant la posologie.
Bref, rien de magique...
Badak- Messages : 1230
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Re: Nootropic
Pour ma part, malheuresement, je tolère difficilement la caféine, elle me provoque un état de surexcitation très rapidement. C'est un peu comme si j'etais tomber dans la marmite etant petit je suis deja trop en etat d'alerte constante. Deux miserable verres de coca dans la soirée c'est l'insomnie garantie
Le thé c'est la meme histoire mais en moin dramatique. La theine ( qui est une autre denomination de la cafeine) y est moins concentré et est un peu "camouflée" par l'effet de la theanine.
Par contre la theanine seule a des proprietées interessantes et assez particulieres. La plus notable étant, en simplifiant, qu'elle favorise le rythme cerebrale alpha ( par un mechanisme encore peu connu). Ce rythme induit a un etat de concentration et de vigilance et ceci tout en etant relaxé ( agoniste systeme GABAergique)
Le donepezil est un "agoniste" cholinergique mais de forme indirect dans le sens que c'est un inhibiteur de son enzyne catabolique, la acetylcholinesterase. Le probleme avec ce type de strategie, aussi bien pour les agonistes directe que les inhibiteurs c'est qu'au long terme elle se confronte au principe d'homeostasie. Ou bien par desensibilisation des recepteurs dans le cas des inhibiteurs qui prolonge trop longtemps le "contact" synaptique ou bien par perte de densification de ceux ci dans le cas des agonistes directes.
Moi personellement pour ces meme raisons, et parce que je ne suis pas souffrant d'alzheimer, je n'ai testé que des précurseurs: CPD choline, alpha gpc... Chacun ayant des effets plus ou moins differents, bien que visant le meme systeme, car ont des metabolytes differents et donc d'autres interactions.
Le probleme dans mon cas est que je n'ai jamais pu reellement concreter et stabiliser leur effets du a mon INCROYABLE manque de constance et de pragmatique en general.
Le thé c'est la meme histoire mais en moin dramatique. La theine ( qui est une autre denomination de la cafeine) y est moins concentré et est un peu "camouflée" par l'effet de la theanine.
Par contre la theanine seule a des proprietées interessantes et assez particulieres. La plus notable étant, en simplifiant, qu'elle favorise le rythme cerebrale alpha ( par un mechanisme encore peu connu). Ce rythme induit a un etat de concentration et de vigilance et ceci tout en etant relaxé ( agoniste systeme GABAergique)
Le donepezil est un "agoniste" cholinergique mais de forme indirect dans le sens que c'est un inhibiteur de son enzyne catabolique, la acetylcholinesterase. Le probleme avec ce type de strategie, aussi bien pour les agonistes directe que les inhibiteurs c'est qu'au long terme elle se confronte au principe d'homeostasie. Ou bien par desensibilisation des recepteurs dans le cas des inhibiteurs qui prolonge trop longtemps le "contact" synaptique ou bien par perte de densification de ceux ci dans le cas des agonistes directes.
Moi personellement pour ces meme raisons, et parce que je ne suis pas souffrant d'alzheimer, je n'ai testé que des précurseurs: CPD choline, alpha gpc... Chacun ayant des effets plus ou moins differents, bien que visant le meme systeme, car ont des metabolytes differents et donc d'autres interactions.
Le probleme dans mon cas est que je n'ai jamais pu reellement concreter et stabiliser leur effets du a mon INCROYABLE manque de constance et de pragmatique en general.
RupertDrop- Messages : 651
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Re: Nootropic
Ça c'est interessant merci. Faudra que j'aille chercher dans la litterature, stimuler le gabaergique sans que ce ne donne les effets de l'alcool. La dynamique est merveuillesement complexe.GwenScrib a écrit:Par contre la theanine seule a des proprietées interessantes et assez particulieres. La plus notable étant, en simplifiant, qu'elle favorise le rythme cerebrale alpha ( par un mechanisme encore peu connu). Ce rythme induit a un etat de concentration et de vigilance et ceci tout en etant relaxé ( agoniste systeme GABAergique)
La désensibilisation dont tu parles est-elle réversible en réduisant les doses de manière très graduelle ?GwenScrib a écrit:Le probleme avec ce type de strategie, aussi bien pour les agonistes directe que les inhibiteurs c'est qu'au long terme elle se confronte au principe d'homeostasie. Ou bien par desensibilisation des recepteurs dans le cas des inhibiteurs qui prolonge trop longtemps le "contact" synaptique ou bien par perte de densification de ceux ci dans le cas des agonistes directes.
Moi personellement pour ces meme raisons, et parce que je ne suis pas souffrant d'alzheimer, je n'ai testé que des précurseurs: CPD choline, alpha gpc... Chacun ayant des effets plus ou moins differents, bien que visant le meme systeme, car ont des metabolytes differents et donc d'autres interactions.
Pour les ces metabolytes: j'allais te demander comment ils fonctionnent, mais j'ai jeté un coup d'oeil sur wiki : [url=cytidine diphosphate-choline]cytidine diphosphate-choline[/url]
-Alpha glycerylphosphorylcholine
Et c'est en "vente libre comme suppléments" . Je suis quand même tellement prudent que je me méfie des effets secondaires non encore découverts.
- Attention commentaire pas nécessaire pertinent dans le contexte:
- ( : Typiquement, les explications des mécanismes en neurosciences doivent s'appuyer sur la dynamique (les vitesses des interactions.. que ce soit rapide ou lent change tout) et c'est pour cela que nous (en biologie théorique) considérons que les vraies explications doivent comme en physique être mathématisées. Mais bien sûr je t'accorde qu'un niveau parfois sufffisant d'explication peut être atteint sans les maths... c'est un débat hahaha Mais la biologie commence a suivre la même voix que la physique et j'en suis un fanatique attention (demie-blague) )
On se ressemble un peu pour ça.. Le manque de constance pragmatique général.GwenScrib a écrit:Le probleme dans mon cas est que je n'ai jamais pu reellement concreter et stabiliser leur effets du a mon INCROYABLE manque de constance et de pragmatique en general.
Badak- Messages : 1230
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Re: Nootropic
Bapak-Badak a écrit:La désensibilisation dont tu parles est-elle réversible en réduisant les doses de manière très graduelle ?
Comme tu le sais: le cerveau étant "plastique" je suppose que le fait de combiner different cycles et "dynamiques" comme tu l'indique, tout en variant de strategie (agonistes, inhibiteurs, precurseurs) d'une part puis en intercalant des fases antagoniste, on devrait pouvoir obtenir, par surcompensation (un peu comme de l'hypertrofie) l'effet inverse et voir meme au dela des limites, definies par cette regulation homeostasique, de l'equilibre "basal"de maniere stable.
Bapak-Badak a écrit:Et c'est en "vente libre comme suppléments" . Je suis quand même tellement prudent que je me méfie des effets secondaires non encore découverts.
Ces subtances sont des "derivés" ou des metabolites "améliorés" des formes de choline que l'on trouve dans l'alimentation commune. Géneralment ils sont etudiés ( a mode de "bypass" des limitations des cicles metaboliques - bypass genetique-) pour avoir une meilleur biodisponibilité, traversant plus facilment la barrière hemato encéphalique etc etc...Ton organisme les tolera facilment sans effets adverses. Ceci en respectant bien evidemment certaines règles d'administration.
Comme tu sauras chaque "subtance" a un potentiel remède/venin comme l'indique le concept "pharmakon" et est relatif a chaque individu. Certaines personnes developpent les symptomes typique de "choline overload" a petites doses de cdp choline tandis que d'autres nécessitent une dose majeur pour en sentir l'effet.
Ceci est valable pour la majorité des "précurseurs".
Ensuite il y a toute une classe de nootropics comme le sont la famille des "cetams": piracetam, aniracetam etc etc dit synthetique, bien que personnellement je pense qu'il ont de synthetiques ce que la miel est de synthetique pour les abeilles.... qui ont toute une panopli de proprietés interresantes. Le piracetam par exemple ( le premier nootropic defini comme tel) ameliore le metabolisme neuronal (glucose, oxygene, neuroprotecteur etc) et a la particularité d'augmenter le flux d'information entre hemisphere cerebral.
RupertDrop- Messages : 651
Date d'inscription : 23/02/2016
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Localisation : Saint Raphaël
Re: Nootropic
merci, très interessant, je vais aller lire là dessus quand je pourrai. Perso, je ne crois pas vraiment prendre de cela.. Déjà que j'évite les médicaments et que je ne prends pas de drogue. Je suis un peu du genre à avoir l'impression que je vais avoir l'effet nocébo et non pas l'effet placébo. Mais c'est fascinant toutes les relations entre les mécanismes neuronaux et la cognition.GwenScrib a écrit:Bapak-Badak a écrit:La désensibilisation dont tu parles est-elle réversible en réduisant les doses de manière très graduelle ?
Comme tu le sais: le cerveau étant "plastique" je suppose que le fait de combiner different cycles et "dynamiques" comme tu l'indique, tout en variant de strategie (agonistes, inhibiteurs, precurseurs) d'une part puis en intercalant des fases antagoniste, on devrait pouvoir obtenir, par surcompensation (un peu comme de l'hypertrofie) l'effet inverse et voir meme au dela des limites, definies par cette regulation homeostasique, de l'equilibre "basal"de maniere stable.Bapak-Badak a écrit:Et c'est en "vente libre comme suppléments" . Je suis quand même tellement prudent que je me méfie des effets secondaires non encore découverts.
Ces subtances sont des "derivés" ou des metabolites "améliorés" des formes de choline que l'on trouve dans l'alimentation commune. Géneralment ils sont etudiés ( a mode de "bypass" des limitations des cicles metaboliques - bypass genetique-) pour avoir une meilleur biodisponibilité, traversant plus facilment la barrière hemato encéphalique etc etc...Ton organisme les tolera facilment sans effets adverses. Ceci en respectant bien evidemment certaines règles d'administration.
Comme tu sauras chaque "subtance" a un potentiel remède/venin comme l'indique le concept "pharmakon" et est relatif a chaque individu. Certaines personnes developpent les symptomes typique de "choline overload" a petites doses de cdp choline tandis que d'autres nécessitent une dose majeur pour en sentir l'effet.
Ceci est valable pour la majorité des "précurseurs".
Ensuite il y a toute une classe de nootropics comme le sont la famille des "cetams": piracetam, aniracetam etc etc dit synthetique, bien que personnellement je pense qu'il ont de synthetiques ce que la miel est de synthetique pour les abeilles.... qui ont toute une panopli de proprietés interresantes. Le piracetam par exemple ( le premier nootropic defini comme tel) ameliore le metabolisme neuronal (glucose, oxygene, neuroprotecteur etc) et a la particularité d'augmenter le flux d'information entre hemisphere cerebral.
Je vois que le piracetam peut causer de la nervosité et augmenter la libido. hahaha . Je vois que ça stimule les récepteur glutameternique AMPA et que c'est aussi un agoniste muscarnique (de l'Ach ). Là du coup, je me demande s'il ne devrait pas y avoir des effets secondaires cardiaques risqués Stimuler l'ach via les muscariniques allongent les potentials d'action et s'est impliqué dans des arythmies. Le coeur a aussi des récepteurs glutamatergiques, donc je me demande si quelqu'un a déjà étudié le risque cardiaque de cette classe de drogue.
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Bapak-Badak a écrit: Là du coup, je me demande s'il ne devrait pas y avoir des effets secondaires cardiaques risqués Stimuler l'ach via les muscariniques allongent les potentials d'action et s'est impliqué dans des arythmies. Le coeur a aussi des récepteurs glutamatergiques, donc je me demande si quelqu'un a déjà étudié le risque cardiaque de cette classe de drogue.
C'est une question d'affinité, il existe plusieur type de recepteurs muscariniques et glutamatergiques. Les recepteurs muscariniques present dans le coeur sont de type M2 tandis que le piracetam a une affinité pour les M1,M3,M5 localisés principalment dans le cerveau.
Quant a ces interactions cardiaque via recepteurs glutamatergiques le piracetam est considéré ayant des propriétées antiarytmiques:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2081561
Je ne suis pas actionnaire, mais dire que le piracetam est comercialisé depuis plus d'une vingtaine d'années dans presque toutes les pharmacies du monde et est considéré comme ayant tres peu d'effets secondaires qualifiés de leger et sont classer comme "tres peu frequent" (1 a 10 pacient sur 1000).
Voila voilou, j'espere que ca apaisera au moins un peu tes craintes sur ce sujet.
RupertDrop- Messages : 651
Date d'inscription : 23/02/2016
Age : 42
Localisation : Saint Raphaël
Re: Nootropic
Bapak-Badak a écrit:merci, très interessant, je vais aller lire là dessus quand je pourrai. Perso, je ne crois pas vraiment prendre de cela.. Déjà que j'évite les médicaments et que je ne prends pas de drogue. Je suis un peu du genre à avoir l'impression que je vais avoir l'effet nocébo et non pas l'effet placébo. Mais c'est fascinant toutes les relations entre les mécanismes neuronaux et la cognition.GwenScrib a écrit:Bapak-Badak a écrit:La désensibilisation dont tu parles est-elle réversible en réduisant les doses de manière très graduelle ?
Comme tu le sais: le cerveau étant "plastique" je suppose que le fait de combiner different cycles et "dynamiques" comme tu l'indique, tout en variant de strategie (agonistes, inhibiteurs, precurseurs) d'une part puis en intercalant des fases antagoniste, on devrait pouvoir obtenir, par surcompensation (un peu comme de l'hypertrofie) l'effet inverse et voir meme au dela des limites, definies par cette regulation homeostasique, de l'equilibre "basal"de maniere stable.Bapak-Badak a écrit:Et c'est en "vente libre comme suppléments" . Je suis quand même tellement prudent que je me méfie des effets secondaires non encore découverts.
Ces subtances sont des "derivés" ou des metabolites "améliorés" des formes de choline que l'on trouve dans l'alimentation commune. Géneralment ils sont etudiés ( a mode de "bypass" des limitations des cicles metaboliques - bypass genetique-) pour avoir une meilleur biodisponibilité, traversant plus facilment la barrière hemato encéphalique etc etc...Ton organisme les tolera facilment sans effets adverses. Ceci en respectant bien evidemment certaines règles d'administration.
Comme tu sauras chaque "subtance" a un potentiel remède/venin comme l'indique le concept "pharmakon" et est relatif a chaque individu. Certaines personnes developpent les symptomes typique de "choline overload" a petites doses de cdp choline tandis que d'autres nécessitent une dose majeur pour en sentir l'effet.
Ceci est valable pour la majorité des "précurseurs".
Ensuite il y a toute une classe de nootropics comme le sont la famille des "cetams": piracetam, aniracetam etc etc dit synthetique, bien que personnellement je pense qu'il ont de synthetiques ce que la miel est de synthetique pour les abeilles.... qui ont toute une panopli de proprietés interresantes. Le piracetam par exemple ( le premier nootropic defini comme tel) ameliore le metabolisme neuronal (glucose, oxygene, neuroprotecteur etc) et a la particularité d'augmenter le flux d'information entre hemisphere cerebral.
Je vois que le piracetam peut causer de la nervosité et augmenter la libido. hahaha . Je vois que ça stimule les récepteur glutameternique AMPA et que c'est aussi un agoniste muscarnique (de l'Ach ). Là du coup, je me demande s'il ne devrait pas y avoir des effets secondaires cardiaques risqués Stimuler l'ach via les muscariniques allongent les potentials d'action et s'est impliqué dans des arythmies. Le coeur a aussi des récepteurs glutamatergiques, donc je me demande si quelqu'un a déjà étudié le risque cardiaque de cette classe de drogue.
C'est obligatoire pour avoir son AMM.
Sinon en France on utilise pas trop les nootropes (appelés psychostimulants dans le vrais monde véritable de la pharmacie... ).
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Piracetam a écrit:Bapak-Badak a écrit: Là du coup, je me demande s'il ne devrait pas y avoir des effets secondaires cardiaques risqués Stimuler l'ach via les muscariniques allongent les potentials d'action et s'est impliqué dans des arythmies. Le coeur a aussi des récepteurs glutamatergiques, donc je me demande si quelqu'un a déjà étudié le risque cardiaque de cette classe de drogue.
C'est une question d'affinité, il existe plusieur type de recepteurs muscariniques et glutamatergiques. Les recepteurs muscariniques present dans le coeur sont de type M2 tandis que le piracetam a une affinité pour les M1,M3,M5 localisés principalment dans le cerveau.
Quant a ces interactions cardiaque via recepteurs glutamatergiques le piracetam est considéré ayant des propriétées antiarytmiques:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2081561
Je ne suis pas actionnaire, mais dire que le piracetam est comercialisé depuis plus d'une vingtaine d'années dans presque toutes les pharmacies du monde et est considéré comme ayant tres peu d'effets secondaires qualifiés de leger et sont classer comme "tres peu frequent" (1 a 10 pacient sur 1000).
Voila voilou, j'espere que ca apaisera au moins un peu tes craintes sur ce sujet.
Merci grand spécialiste du piracetam.. voilà qui va dans le sens CONTRAIRE de mon hypothèse. Je vais lire ça. Je pensais aux effets muscariniques (de l'Ach) qui normalement sont pro-arythmiques. L'article que tu me donnes date de 1990 et démontre des effets anti-arrythmiques dans le contexte d'arrythmies causés par des excitations calciques. ce n'est pas pareil. Mais si l'article est si ancien, et que je n'ai rien trouvé de récent, alors il n'y a probablement rien de terriblement interessant à dire sur le sujet.. Mais c'est bien ce qui me chicote..
Au canada (où je suis), la vente du Piracetam n'est pas encore autorisée. De toute façon, ce n'est pas de mes facultés cognitives dont je me plains, et il doit y avoir des interférences avec les anti-dépresseur (je n'ai pas vérifié cela, mais c'est souvent le cas ). Mon questionnement est vraiment juste au sujet de la curiosité des mécanismes et des interactions.
Dernière édition par Bapak-Badak le Mar 15 Mar 2016 - 20:22, édité 1 fois
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Corbex a écrit:
C'est obligatoire pour avoir son AMM.
Sinon en France on utilise pas trop les nootropes (appelés psychostimulants dans le vrais monde véritable de la pharmacie... ).
AMM (je vois que ça signifie : autorisation de mise en marché). Les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas tout examiner autrement que très superficiellement.
L'article référé par piracetam date de 1990, c'est un peu ancien. C'est étonnant. s'il n'a rien de nouveau sur le sujet, c'est peut-être qu'il n'y a en effet rien d'interessant.
Oui, les nootropes sont des psychostimulants. Mais tu dirais que nootrope == psychostimulants ? Parce que cette dernière catégorie m'évoque surtout des drogues festives (genre MDMA, amphétamines ), ou d'autres comme le crack ou les méthamphétamines... Et je ne vois pas trop quelqu'un se mettre à fumer du crack pour booster son intelligence..
Ceci dit, ce n'est pas la substance, c'est la dose le problème, parce que quelqu'un qui machouillerait des feuilles de coca, ce ne doit pas être pire que de boire quelques cafés.
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Oui enfin, le piracetam a eu un service médical rendu insuffisant (en France, non remboursé, et sur les données cliniques, il fait quasi aucun effet).
En 2004 (j'ai pas les données après, faudrait chercher sur pubmed...) il n'y aucune interaction médicamenteuse qui a été constatée et aucun trouble cardiaque constaté. Seulement des trouble hémorragique (contre indiqué, et mise en garde en cas de risque hémorragique).
Bref. Si on se veut se droguer, rien de tel que le méthylphénidate comme le font les hollandais.
En 2004 (j'ai pas les données après, faudrait chercher sur pubmed...) il n'y aucune interaction médicamenteuse qui a été constatée et aucun trouble cardiaque constaté. Seulement des trouble hémorragique (contre indiqué, et mise en garde en cas de risque hémorragique).
Bref. Si on se veut se droguer, rien de tel que le méthylphénidate comme le font les hollandais.
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Merci ! Tu es pharmacien ? Oui le ritalin, je sais bien que ça c'est connu pour devenir une drogue d'abus pour étudiants voulant rattraper l'étude en une nuit blanche ou deux.Corbex a écrit:Oui enfin, le piracetam a eu un service médical rendu insuffisant (en France, non remboursé, et sur les données cliniques, il fait quasi aucun effet).
En 2004 (j'ai pas les données après, faudrait chercher sur pubmed...) il n'y aucune interaction médicamenteuse qui a été constatée et aucun trouble cardiaque constaté. Seulement des trouble hémorragique (contre indiqué, et mise en garde en cas de risque hémorragique).
Bref. Si on se veut se droguer, rien de tel que le méthylphénidate comme le font les hollandais.
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Bapak-Badak a écrit:Corbex a écrit:
C'est obligatoire pour avoir son AMM.
Sinon en France on utilise pas trop les nootropes (appelés psychostimulants dans le vrais monde véritable de la pharmacie... ).
AMM (je vois que ça signifie : autorisation de mise en marché). Les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas tout examiner autrement que très superficiellement.
L'article référé par piracetam date de 1990, c'est un peu ancien. C'est étonnant. s'il n'a rien de nouveau sur le sujet, c'est peut-être qu'il n'y a en effet rien d'interessant.
Oui, les nootropes sont des psychostimulants. Mais tu dirais que nootrope == psychostimulants ? Parce que cette dernière catégorie m'évoque surtout des drogues festives (genre MDMA, amphétamines ), ou d'autres comme le crack ou les méthamphétamines... Et je ne vois pas trop quelqu'un se mettre à fumer du crack pour booster son intelligence..
Ceci dit, ce n'est pas la substance, c'est la dose le problème, parce que quelqu'un qui machouillerait des feuilles de coca, ce ne doit pas être pire que de boire quelques cafés.
Ca veut dire exactement la même chose.
Juste que nootrope c'est vraiment du jargon, que même les professionnels n'utilisent pas. C'est pour ça que je t'ai fait la remarque, ça m'a fait marrer parce que j'ai buggé deux secondes avant de m'apercevoir que tu parlais des médicaments que j'étudiais actuellement.
Psychostimulant renvoie très majoritairement aux notions de neuroenhancement anglais. Sauf que bon, fallait le traduire et on l'a traduit comme ça. C'est un groupe extrêmement hétérogènes, qui comprends aussi bien la caféine que l'amphétamine. Généralement, quand on parle de psychostimulant dans le cadre des psychotropes (définition psychiatrique) ont parle des médicaments utilisés dans l'indication du trouble de l'attention/hyperactivité et parfois détourner dans certains pays pour "stimuler" intellectuellement, et/ou de manière festive.
Sauf que rien n'est simple. Dans l'absolu, on peut aussi parler de psychostimulants pour parler des excitateurs neurologiques. Et dans ce cas, on peut aussi incorporer les antidépresseurs, d'où la notion de nootrope que tu utilises pour distinguer les différentes classes pharmacologiques et qui est aussi utilisé par l'OMS.
Les tests de toxicologie cardiaques sont obligatoires avant de passer aux essais cliniques chez l'homme (Enfin en Europe et aux Etats-Unis). Du coup on essaye sur les animaux, sur des organes isolés etc. Un essais clinique à trois phases. Durant la phase 1, il est obligatoire de regarder les effets du médocs sur le système cardiaque (entre autre). Et on continue à regarder tout le long de l'essais clinique.
Par exemple, si on prend les anti-psychotique, l'allongement QT (une arythmie) est tout de même assez rare. Pourtant les antipsychotiques ont de grosse mise en garde sur cet allongement QT.
Il y a une grande différence entre ce que prévoit la pharmacologie et la vraie vie. Grosso merdo, c'est pas parce que dans une éprouvette le médicament peut se fixer sur un récepteur qu'il le fera. Tout d'abord ça dépend de son affinité (il va se coller fort, ou pas très fort ? ) et de la possibilité de se fixer sur le récepteur. Ensuite, c'est pas parce qu'il se fixe sur un récepteurs, qu'il se passera quelque chose. Tout dépend si sa concentration est suffisante pour créer un effet mesurable.
Pour ton article ou le fait qu'on trouve pas grand'chose... Est sûrement dû au fait que le piracetam est vraiment très peu utilisé. C'est considéré comme un médicament merdique. Du coup, si ton effet est rare et que personne ne le prend, tu risques pas d'observer ton effet. Et puis surtout ça n'en fait pas un médicament intéressant à étudier.
PS: Si ça t'intéresse vraiment, je peux regarder demain combien de personne en moyenne prend du piracetam par jour....
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
En fac de medecine quelques uns carburaient aux amphetamines de rue. Du coup maintenant chaque annee les P1 ont une petite note de l'equipe de l'infirmerie pour les pb psychologiquesque peuvent impliquer la PCEM (PACES maintenant) et sur la tentation des psychotropes (caffeine, amphetamine, neurostimulants).Bapak-Badak a écrit:Corbex a écrit:
C'est obligatoire pour avoir son AMM.
Sinon en France on utilise pas trop les nootropes (appelés psychostimulants dans le vrais monde véritable de la pharmacie... ).
AMM (je vois que ça signifie : autorisation de mise en marché). Les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas tout examiner autrement que très superficiellement.
L'article référé par piracetam date de 1990, c'est un peu ancien. C'est étonnant. s'il n'a rien de nouveau sur le sujet, c'est peut-être qu'il n'y a en effet rien d'interessant.
Oui, les nootropes sont des psychostimulants. Mais tu dirais que nootrope == psychostimulants ? Parce que cette dernière catégorie m'évoque surtout des drogues festives (genre MDMA, amphétamines ), ou d'autres comme le crack ou les méthamphétamines... Et je ne vois pas trop quelqu'un se mettre à fumer du crack pour booster son intelligence..
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Nootropic
des amphétamines de rue, assez grave quand même... avec toutes les saloperies que ça peut contenir en plus.. Au moins quand ils seront médecins ils pourront s'en procurer de la pure et de meilleures qualité. Et en vendre à d'autre médecins, banquiers et politiciens. (J'avais lu un jour un article suggérant un rôle non négligeable aux psychostimulants dans les soubresauts menant à l'écroulement de la bourse.. Assez cocasse tout de même. )Panaeo a écrit:
En fac de medecine quelques uns carburaient aux amphetamines de rue. Du coup maintenant chaque annee les P1 ont une petite note de l'equipe de l'infirmerie pour les pb psychologiquesque peuvent impliquer la PCEM (PACES maintenant) et sur la tentation des psychotropes (caffeine, amphetamine, neurostimulants).
Pour la caféine, moi je blaguais aux 3 quart en l'incluant quand même... Parce que je carbure aux café + thé + maté.. Mais on on puisqu'il y a des anti-oxydants d'inclus... et j'ai lu quelque part qu'il était recommandé de boire plus de 5 ou 6 cafés par jour pour diminuer les risques de cancer de manière significative. ( c'était une étude sérieuse, qui bien sûr ne discutaient pas des impacts cardiaques, mais c pas le sujet vu que les anti-oxydants c'est bon , ok je caricature, mais c'est plus ou moins comme ça que c'est raconté ).
Donc pour la caféine, est-ce que tu penses que ce peut devenir aussi grave que pour les amphétamines ? On m'a déjà dit que la caféine pouvait peut-être perturber la sérotonine, et produire "un état de manque" pouvant accentuer les déprimes. (ce "on", c'est ma copine qui n'y connait pas grand chose non plus ).
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Bapak-Badak a écrit:des amphétamines de rue, assez grave quand même... avec toutes les saloperies que ça peut contenir en plus.. Au moins quand ils seront médecins ils pourront s'en procurer de la pure et de meilleures qualité. Et en vendre à d'autre médecins, banquiers et politiciens. (J'avais lu un jour un article suggérant un rôle non négligeable aux psychostimulants dans les soubresauts menant à l'écroulement de la bourse.. Assez cocasse tout de même. )Panaeo a écrit:
En fac de medecine quelques uns carburaient aux amphetamines de rue. Du coup maintenant chaque annee les P1 ont une petite note de l'equipe de l'infirmerie pour les pb psychologiquesque peuvent impliquer la PCEM (PACES maintenant) et sur la tentation des psychotropes (caffeine, amphetamine, neurostimulants).
Pour la caféine, moi je blaguais aux 3 quart en l'incluant quand même... Parce que je carbure aux café + thé + maté.. Mais on on puisqu'il y a des anti-oxydants d'inclus... et j'ai lu quelque part qu'il était recommandé de boire plus de 5 ou 6 cafés par jour pour diminuer les risques de cancer de manière significative. ( c'était une étude sérieuse, qui bien sûr ne discutaient pas des impacts cardiaques, mais c pas le sujet vu que les anti-oxydants c'est bon , ok je caricature, mais c'est plus ou moins comme ça que c'est raconté ).
Donc pour la caféine, est-ce que tu penses que ce peut devenir aussi grave que pour les amphétamines ? On m'a déjà dit que la caféine pouvait peut-être perturber la sérotonine, et produire "un état de manque" pouvant accentuer les déprimes. (ce "on", c'est ma copine qui n'y connait pas grand chose non plus ).
Je laisse l'expert en pharmacie repondre.
La caffeine je ne pense pas que si on en prend de maniere excessive on peut obtenir des dependances telles que celles des amphetamines tres addictogenes, dans le sens que l'effet "accrocheur" de l'amphetamine de rue surpasse les douleurs musculaires, abdominales de l'intoxication. Alors que la caffeine tu te sens pas bien, plus longtemps, pour un benefice tres faible au niveau psychique tres desagreable. Par contre ouais chez le gros utilisateur regulier le sevrage peut etre assez violent quand meme.
Mais ca reste un alcaloide caca.
Panaeo- Messages : 214
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Re: Nootropic
Salut Corbex !
Un plaisir de voir des gens participer comme toi, meme si de manière un peu antagonique ca fait pas de mal, au contraire. Malheuresement je n’ais vraiment pas trop le temps mais juste dire que j’ais quelques «rectifications » a faire sur tes commentaires, alors let´s go!
Si tu cherche nootropic sur pubmed tu auras exactement 31175, attends que je compte...trente et un mille cent soixante quinze, voila c'est ça!!... articles ou le mot "nootropic" est utilisé. Ni plus ni moins. Bon, c’est bien tu va me dire, mais par qui ? Les articles divulgués sur pubmed sont le resultat des investigations menées par des professionnels en matiere de recherche a niveau international ( ca va du Chemical Neurobiology Laboratory du Harvard Medical au Department of Neurology and Cognitive Neuroscience de Tohoku au Japon si tu veux) .
Evidemment si les pros auxquels tu te refere sont le pharmacien et le doc du coin de ta rue…bref.
Par contre et a titre indicatif, tu veras que si tu tapes, par exemple disons "asshole",tu n’y trouvera qu'un seul et unique resultat. Qui est celui-ci ( tu comprendras que j’allais pas copier les 31175 mil autres articles en «full text» ) :
Et voilou!! c'etais juste pour te donner une première petite précision..
Désolé mais comme je disais, pas le temps!
To be continued...
Un plaisir de voir des gens participer comme toi, meme si de manière un peu antagonique ca fait pas de mal, au contraire. Malheuresement je n’ais vraiment pas trop le temps mais juste dire que j’ais quelques «rectifications » a faire sur tes commentaires, alors let´s go!
Corbex a écrit:Juste que nootrope c'est vraiment du jargon, que même les professionnels n'utilisent pas.
Si tu cherche nootropic sur pubmed tu auras exactement 31175, attends que je compte...trente et un mille cent soixante quinze, voila c'est ça!!... articles ou le mot "nootropic" est utilisé. Ni plus ni moins. Bon, c’est bien tu va me dire, mais par qui ? Les articles divulgués sur pubmed sont le resultat des investigations menées par des professionnels en matiere de recherche a niveau international ( ca va du Chemical Neurobiology Laboratory du Harvard Medical au Department of Neurology and Cognitive Neuroscience de Tohoku au Japon si tu veux) .
Evidemment si les pros auxquels tu te refere sont le pharmacien et le doc du coin de ta rue…bref.
Par contre et a titre indicatif, tu veras que si tu tapes, par exemple disons "asshole",tu n’y trouvera qu'un seul et unique resultat. Qui est celui-ci ( tu comprendras que j’allais pas copier les 31175 mil autres articles en «full text» ) :
Insult, aggression, and the southern culture of honor: an "experimental ethnography".
Cohen D1, Nisbett RE, Bowdle BF, Schwarz N.
Author information
Department of Psychology, University of Illinois at Urbana-Champaign, USA.
Abstract
Three experiments examined how norms characteristic of a "culture of honor" manifest themselves in the cognitions, emotions, behaviors, and physiological reactions of southern White males. Participants were University of Michigan students who grew up in the North or South. In 3 experiments they were insulted by a confederate who bumped into the participant and called him an "asshole". Compared with northerners--who were relatively unaffected by the insult--southerners were (a) more likely to think their masculine reputation was threatened, (b) more upset (as shown by a rise in cortisol levels), (c) more physiologically primed for aggression (as shown by a rise in testosterone levels), (d) more cognitively primed for aggression, and (e) more likely to engage in aggressive and dominant behavior. Findings highlight the insult-aggression cycle in cultures of honor, in which insults diminish a man's reputation and he tries to restore his status by aggressive or violent behavior.
Et voilou!! c'etais juste pour te donner une première petite précision..
Désolé mais comme je disais, pas le temps!
To be continued...
Dernière édition par Piracetam le Jeu 17 Mar 2016 - 21:34, édité 2 fois
RupertDrop- Messages : 651
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Re: Nootropic
'Lut,
Utilisé pendant des années gingko, hericium et ganoderma à ingérer + thé kuding (ou çao bang ; nom vietnamien, endémique de la province homonyme) comme soutien pour les études et franchement, y a un gros plus.
Cette recette a le mérite de détoxifier en plus de stimuler, pas besoin de dose importante mais quotidienne pour en apprécier les effets passés une quinzaine.
PS ça n'enfreint aucune législation en vigueur, faut juste toper du bon matos !
Utilisé pendant des années gingko, hericium et ganoderma à ingérer + thé kuding (ou çao bang ; nom vietnamien, endémique de la province homonyme) comme soutien pour les études et franchement, y a un gros plus.
Cette recette a le mérite de détoxifier en plus de stimuler, pas besoin de dose importante mais quotidienne pour en apprécier les effets passés une quinzaine.
PS ça n'enfreint aucune législation en vigueur, faut juste toper du bon matos !
Kondomm- Messages : 899
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Re: Nootropic
**Souffle** Aller, une guerre de termes.
Sur pubmed le termes de "nootropic" est ce qu'on appelle un termes MeSH, c'est à dire est spécifiquement le termes de référence pour chercher sur pubmed. Pubmed étant géré par des américains, c'est donc les définitions américaines qui dominent. Et moi quand je veux être cité par plein de monde, j'ai fait pas le difficile je prends la définition américaine des termes que j'utilise. C'est comme ça, je m'en désole, ça provoque plein de confusion surtout en psy.
Par contre, l'OMS dans sa grande sagesse, a décidé de foutre ce fatras dans les psychostimulants (car tous les deux ont comme effet une stimulation cognitive) et c'est d'ailleurs la terminologie utilisée en France.
Si vraiment on a envie d'être rigoureux, chez nous en France, le termes de nootropes renvoie particulièrement pour empêcher le déficit cognitif au cours de la démence et rien d'autres et est au final très peu utilisé parce que c'est vraiment du grand pipo (aucun médicament contre la démence ne marche réellement).
Surtout en termes de psychiatrie ou de neuropsychiatrie, la classification est vieille et est assez flou. Elle date de 57 ou 67 je m'en rappelle plus, et au final c'est plus une affaire de consensus. Et le principe d'une classification c'est d'être compris (par exemple, personne ne dit "psychoanaleptique"... déjà parce que son contenu est hétérogène, ensuite parce que c'est dur à dire et à écrire, et enfin parce que ça fait pompeux pour rien. Alors à part en écrivant un article sérieux et/ou pour une thèse personne ne va l'utiliser).
Du coup, un type qui utilise le termes de nootropes sur un forum, tout ça pour "augmenter ses fonctions cognitives lolilol", ça fait plutôt un mec qui vient de trouver un super mot compliqué plus qu'autre chose.
Et j'ai eu un doute hein... du coup j'ai cherché sur l'internet ce qu'en disait l'ANSM, l'HAS, Cochrane et consort... Et au final, ben j'ai raison. Sauf que dans mes trouvailles j'ai aussi trouvé que le termes "nootrope" est principalement utilisé sur des sites qui promettent de vous faire apprendre le dictionnaire latin en une nuit avec des "nootropes naturelles".
Et le pharmacien ou le médecin de quartier, je pense qu'il t'emmerde. Il a pas eu besoin de prendre des "nootropes" pour réussir ses études.
Cordialement.
Sur pubmed le termes de "nootropic" est ce qu'on appelle un termes MeSH, c'est à dire est spécifiquement le termes de référence pour chercher sur pubmed. Pubmed étant géré par des américains, c'est donc les définitions américaines qui dominent. Et moi quand je veux être cité par plein de monde, j'ai fait pas le difficile je prends la définition américaine des termes que j'utilise. C'est comme ça, je m'en désole, ça provoque plein de confusion surtout en psy.
Par contre, l'OMS dans sa grande sagesse, a décidé de foutre ce fatras dans les psychostimulants (car tous les deux ont comme effet une stimulation cognitive) et c'est d'ailleurs la terminologie utilisée en France.
Si vraiment on a envie d'être rigoureux, chez nous en France, le termes de nootropes renvoie particulièrement pour empêcher le déficit cognitif au cours de la démence et rien d'autres et est au final très peu utilisé parce que c'est vraiment du grand pipo (aucun médicament contre la démence ne marche réellement).
Surtout en termes de psychiatrie ou de neuropsychiatrie, la classification est vieille et est assez flou. Elle date de 57 ou 67 je m'en rappelle plus, et au final c'est plus une affaire de consensus. Et le principe d'une classification c'est d'être compris (par exemple, personne ne dit "psychoanaleptique"... déjà parce que son contenu est hétérogène, ensuite parce que c'est dur à dire et à écrire, et enfin parce que ça fait pompeux pour rien. Alors à part en écrivant un article sérieux et/ou pour une thèse personne ne va l'utiliser).
Du coup, un type qui utilise le termes de nootropes sur un forum, tout ça pour "augmenter ses fonctions cognitives lolilol", ça fait plutôt un mec qui vient de trouver un super mot compliqué plus qu'autre chose.
Et j'ai eu un doute hein... du coup j'ai cherché sur l'internet ce qu'en disait l'ANSM, l'HAS, Cochrane et consort... Et au final, ben j'ai raison. Sauf que dans mes trouvailles j'ai aussi trouvé que le termes "nootrope" est principalement utilisé sur des sites qui promettent de vous faire apprendre le dictionnaire latin en une nuit avec des "nootropes naturelles".
Et le pharmacien ou le médecin de quartier, je pense qu'il t'emmerde. Il a pas eu besoin de prendre des "nootropes" pour réussir ses études.
Cordialement.
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Deux jour et ça y' est... Je me suis déjà énervé.
Corbex- Messages : 136
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Re: Nootropic
Corbex a écrit:Deux jour et ça y' est... Je me suis déjà énervé.
Franchement, t'inquiète pas pour ça... il y en a des pires que toi, et t'angoisse pas pour ça... Moi j'essaie avec difficulté de ne pas m'énerver, mais je m'enerve quand même.. .. Kondomm et Hobb pètent des coches de temps en temps aussi (je dis amicalement einh). C'est normal, on discute presque calmement, mais, parler de ce qu'on connait mieux que d'autre, ça enerve forcément.
Badak- Messages : 1230
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Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Corbex a écrit:Sinon en France on utilise pas trop les nootropes (appelés psychostimulants dans le vrais monde véritable de la pharmacie... ).
Corbex a écrit:Ca veut dire exactement la même chose.
Non, nootropes et psychostimulants ne sont pas la même chose. TOUT AU PLUS on peut dire eventuellement que CERTAINS (d’ailleur très peu) le sont ou peuvent voir dans ce cas concret UNE de leurs propriétés y converger........... Je pense ici surtout a ceux dont l’action est basé sur les catecholamines… et encore...Dis moi par exemple, considerais tu les inhibiteurs de la MAO-B comme psychostimulants ? Non n’est ce pas ? Et que me dirais tu du DHA, de l’Hydergine, la Pyroxidine etc etc… ? Des psychostimulants aussi ?
Enfin, suite a ton obstination je me suis quand même dis : Tiens ! Si il insiste autant c’est qu’il doit bien avoir une raison du moins sincère et raisonable…Serait ’il possible alors que, comme il dit, en France ils ont leurs propres definitions, categorisations et terminologies aux marges du reste du monde ?? Ba non plus !! Je prends un vademecum bien français cette fois, d’une vrai veritable pharmacie de chez les vrai veritable pro donc et pourtant je vois clairement que le terme nootropiques y est bien officiellement (pour certain professionnellement donc) employer et s’y trouve categoriquement bien distingué des psychostimulants !
Psychostimulants ET Nootropiques.
Le ET en français n’a-t-il pas une valeur distinctive ou la aussi il a sa vrai veritable definition ???
....Je veux faire un jeux (Niveau expert)
- Certaines pommes sont rouges et vereuses
- Certaines pommes sont vertes et ont des asticots aussi
A) Toutes les pommes rouges sont vereuses
B) Toutes les pommes qui ont des asticots aussi sont vertes.
C) Aucune de ces deux affirmations precedentes est correcte.
Dernière édition par Piracetam le Dim 20 Mar 2016 - 2:24, édité 1 fois (Raison : Edité ya que ca de vrai!)
RupertDrop- Messages : 651
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Re: Nootropic
Les IMAO sont des antidépresseurs, faisant partie de la famille des psychoanaleptiques qui veut dire excitateurs des fonctions cognitives qui est synonyme de psychostimulants.
Bisou !
Bisou !
Corbex- Messages : 136
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Re: Nootropic
Corbex a écrit:Les IMAO sont des antidépresseurs, faisant partie de la famille des psychoanaleptiques qui veut dire excitateurs des fonctions cognitives qui est synonyme de psychostimulants.
Bisou !
Tu te trompe une fois de plus! Les IMAO-B sont des antiparkinsonien majoritairement. Les antidepresseurs sont typiquement des inhibiteurs de recaptation de serotonine ISRS. Il y a quelques EXCEPTIONS dans chaque groupe, seulement quelques IMAO sont utilisés atypiquement comme antidepresseur et ceci lorsque le patient ne répond pas aux ISRS. Tu confonds la notion de excitateur, en neurochimie le terme "exciter" signifi activer, allumer(on/off) dans le sens de declancher. Un neurotransmetteur excitateur veut ainsi dire qu'il active une connexion synaptique et non pas qu'il la "surexcite" comme toi tu l'entends. Bref tu confonds tout!
Si tu prétends creuser un peu plus dans ce domaine il va falloir reviser tes notions de base pour commencer....
Tu veux peut-être une pelle?
RupertDrop- Messages : 651
Date d'inscription : 23/02/2016
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Localisation : Saint Raphaël
Re: Nootropic
Ah oui, c'est vrai, là pour le coup j'ai fait une erreur pour les IMAO-B, j'ai répondu trop vite.
Par contre le reste, non.
Par contre le reste, non.
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Zut la jargonite aigue demente : "recaptation", comme Carla Bruni dans les guignols : "C'est la recaptation, le recaptationnement, c'est la recaptatitude".
Erm... Et un neurotransmetteur inhibiteur il desactive la connexion ? "You've been terminated"Un neurotransmetteur excitateur veut ainsi dire qu'il active une connexion synaptique et non pas qu'il la "surexcite" comme toi tu l'entends.
On a souvent tendance a dire "psychostimulant" a la place de "psycholeptiques".
Mais oui ta liste de medicaments sont des psychostimulants en ce sens.
Sauf la vitamine B6, mais elle n'est pas un nootrope. Si tu manges normalement les besoins sont lagerments combles, et mettre plus d'un precurseur dans un corps n'augmente pas systematiquement la quantite de "produit fini", et rien n'indique que produire plus de neurotransmetteur rende plus intelligent.
C'est un peu comme se dire : hey, si je mange du beurre enrichi en "cholesterol", je serais super viril.
Bref, si tu veux augmenter ta vigilance, prend des amphetamines, c'est le seul truc qui marche vraiment.
Puis entre ameliorer la vigilance et l'intelligence y'a un monde.
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Nootropic
Panaeo a écrit:
Zut la jargonite aigue demente : "recaptation", comme Carla Bruni dans les guignols : "C'est la recaptation, le recaptationnement, c'est la recaptatitude".
Quel jargon? Les mecanismes de recaptation sons des procesus bien connu et definis. Instruit toi.
Panaeo a écrit: Erm... Et un neurotransmetteur inhibiteur il desactive la connexion ? "You've been terminated"
Oui EXACTEMENT! Un neurotransmetteur inhibiteur a pour but de silencer une neuronne et part consequence une connexion. Pouquoi tu as quelque chose a ajouté? "you have been silenced?"
Panaeo a écrit:On a souvent tendance a dire "psychostimulant" a la place de "psycholeptiques".Mais oui ta liste de medicaments sont des psychostimulants en ce sens.
Oui la majorité des gens a souvent tendance a dire n'importe quoi, les exemples de substance que j'ai cité ( un seul peut etre considére comme medicament) ne sont pas des psychostimulants ni dans un sens ni dans l'autre. Point Barre.
Le DHA est un acide que l'on trouve dans l'omega3 il a de multiple role dans le metabolisme cerebrale et est considéré comme un excellent nootrope.
D'ailleur il existe une relation evolutive entre l'acces des hommes "primitifs" a de grande source de DHA inclus dans leur diete de maniere reguliere et un "saut evolutif" quantitafif du devellopement cerebral.
Panaeo a écrit:Sauf la vitamine B6, mais elle n'est pas un nootrope.
La B6 est aussi utilisé comme nootrope vu quelle participe a la synthese de certains neurotransmetteurs. Il existe d'ailleur un derivé de celle ci "amelioré" le pyritinol..un autre nootrope reputé. Tout le groupe des vit B est utilisé comme "stack basique" des connaisseurs pour ces propriété nootropique.
Panaeo a écrit:Si tu manges normalement les besoins sont lagerments combles
Faux! A titre informatif, sache que les quantitées recommandées par le RDA (AJR) ont été etabli apres la seconde guerre mondiale et constituent les doses considérées MINIMALES pour qu'une personne ne souffre pas de carence grave.Elles sont loin des doses journaliere considéré comme OPTIMALES. Un simple exemple l'apport de B6 justement est estimé a 1,4mg. Sa dose optimale est considére dans l'orde des 50 a 75mg. Ta diete quotidienne est biiien loin de pouvoir apporter cette quantité.
D'ou cette vision transhumaniste des connaisseurs en la matiere.
Panaeo a écrit:Bref, si tu veux augmenter ta vigilance, prend des amphetamines, c'est le seul truc qui marche vraiment.
Je n'ai jamais parler d'augmenter ma vigilance. Bref je vois que la plupart d'entre vous sur ce forum a une vision erroné de l'emploi des nootropes et de leur fonctions. Les nootropes ca part d'un simple minerale, vitamine, alcaloide jusqu'au molecule de synthese (derivés etc).
Plus important encore, le but n'est pas de doper bêtement ces fonctions cognitive mais de maintenir, alimenter, proteger et voir ameliorer le metabolisme cerebral de maniere soutenable.
RupertDrop- Messages : 651
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Localisation : Saint Raphaël
Re: Nootropic
Le mot recaptation n'existe meme pas mon brave. Ou alors pas en Francais.Piracetam a écrit:
Quel jargon? Les mecanismes de recaptation sons des procesus bien connu et definis. Instruit toi.
Non. C'est completement faux ce que tu dis. Ca marche pas comme ca. C'est quoi une connexion ?Piracetam a écrit:
Oui EXACTEMENT! Un neurotransmetteur inhibiteur a pour but de silencer une neuronne et part consequence une connexion. Pouquoi tu as quelque chose a ajouté? "you have been silenced?"
Si, ce sont des psychostimulants, tous les IMAO le sont. Les psycholeptiques sont "faux"-synonymes de psychostimulants, si un phramacien, un medecin, un biologiste te parle de psychostimulant, il te parle pas que des amphet.Piracetam a écrit:
Oui la majorité des gens a souvent tendance a dire n'importe quoi, les exemples de substance que j'ai cité ( un seul peut etre considére comme medicament) ne sont pas des psychostimulants ni dans un sens ni dans l'autre. Point Barre.
Le DHA est un acide que l'on trouve dans l'omega3 il a de multiple role dans le metabolisme cerebrale et est considéré comme un excellent nootrope.
D'ailleur il existe une relation evolutive entre l'acces des hommes "primitifs" a de grande source de DHA inclus dans leur diete de maniere reguliere et un "saut evolutif" quantitafif du devellopement cerebral.
Stimulants =/= psychostimulants.
"Un acide que l'on trouve dans l'omega3" Cette phrase n'a aucun sens.
Donc oui, on suppose que le fait que les hominides se soient mis a manger fatty ait "permis" le developpement d'un gros cerveau. Une cellule, desechee, c'est quand meme beaucoup de gras. Surtout le cerveau. Et quiqui aide a fabriquer du bon gras pour faire de belle membranes ? Les omega3. Donc a moins que si tu manges plus gras tu fabriques de nouveaux neurones et plus de gaines de myeline que quelqu'un qui consomme du gras de maniere normale (ce dont je doute), pas de raison d'etre plus intelligent.
Manger plus d'un precurseur ne permet pas d'obtenir plus de produit final. Le corps humain se regule.
Si tu manges plein de cholesterol, tes taux d'hormones vont pas augmenter.
Si tu manges plein de precurseurs de neurotransmetteurs, ton intelligence va pas decupler. Ou alors de maniere infime, et encore... je vois pas pourquoi avoir plus d'un neurotransmetteur rendrait plus intelligent. C'est comme dire que mettre plus d'essence dans un reservoir rend le moteur plus puissant.
Pour la levodopa, celle-ci constitue en elle meme un neurotransmetteur, donc voili-voilou. (pm8100096)
Piracetam a écrit:
La B6 est aussi utilisé comme nootrope vu quelle participe a la synthese de certains neurotransmetteurs. Il existe d'ailleur un derivé de celle ci "amelioré" le pyritinol..un autre nootrope reputé. Tout le groupe des vit B est utilisé comme "stack basique" des connaisseurs pour ces propriété nootropique.
Faux! A titre informatif, sache que les quantitées recommandées par le RDA (AJR) ont été etabli apres la seconde guerre mondiale et constituent les doses considérées MINIMALES pour qu'une personne ne souffre pas de carence grave.Elles sont loin des doses journaliere considéré comme OPTIMALES. Un simple exemple l'apport de B6 justement est estimé a 1,4mg. Sa dose optimale est considére dans l'orde des 50 a 75mg. Ta diete quotidienne est biiien loin de pouvoir apporter cette quantité.
D'ou cette vision transhumaniste des connaisseurs en la matiere.
Et tu crois serieusement que nos petites caboches peuvent surpasser comme ca 100 000 ans d'evolution ?Piracetam a écrit:
Je n'ai jamais parler d'augmenter ma vigilance. Bref je vois que la plupart d'entre vous sur ce forum a une vision erroné de l'emploi des nootropes et de leur fonctions. Les nootropes ca part d'un simple minerale, vitamine, alcaloide jusqu'au molecule de synthese (derivés etc).
Plus important encore, le but n'est pas de doper bêtement ces fonctions cognitive mais de maintenir, alimenter, proteger et voir ameliorer le metabolisme cerebral de maniere soutenable.
En prenant un nootrope, tu fais tout sauf proteger tes capacites cerebrales. Tu les endommages severement car tu vas briser tout l'equilibre metabolique et les retrocontroles.
Tes "doses optimales" sont bien au dela.Wikipedia a écrit:. In 1993, the European Community Scientific Committee on Food defined intakes of 50 mg of vitamin B6 per day as harmful and established a tolerable upper intake level of 25 mg/day for adults in 2000.
Non, les AJR couvrent les besoins normaux, pas le seuil critique de carence.
Puis ce serait bien que tu sois un peu plus humble car c'est un chouia irritant ton agressivite.
Surtout si quand tu te trompes
Dernière édition par Panaeo le Dim 20 Mar 2016 - 18:03, édité 1 fois
Panaeo- Messages : 214
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Re: Nootropic
Rhodiola rosea ?
Non, bon ok je vais aller me faire une tite tisane...
Non, bon ok je vais aller me faire une tite tisane...
Kondomm- Messages : 899
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Re: Nootropic
Panaeo a écrit:
Le mot recaptation n'existe meme pas mon brave. Ou alors pas en Francais.
Mais dis moi, on est devenu c.. ou quoi? tu as parfaitement compris a quoi je me referais, que le mot en francais sois recaptage d'accord, mais dela a faire passer ma terminologie pour du jargon pour un probleme de traduction....c'est joué petit petit voir miserable.
Et apres sa a le culot de dire que je l'irrite
Panaeo a écrit:Non. C'est completement faux ce que tu dis. Ca marche pas comme ca. C'est quoi une connexion ?
C'est completement faux donc...ca marche pas comme ca...ah bon!! Ba tiens tu lis ca et apres tu m'expliquera comment ca marche selon toi.
Chaque neurone est caractérisé par la sorte de neurotransmetteur qu'il sécrète (il existe une centaine de neurotransmetteurs différents). Un neurone donné ne sécrète normalement qu'une seule sorte de neurotransmetteur. Un neurone donné aura donc, selon le neurotransmetteur qu'il sécrète, ou bien un effet stimulant, ou bien un effet inhibiteur sur les neurones sur lesquels il fait synapse. Les neurotransmetteurs inhibiteurs permettent de «moduler» l'action du système nerveux. Pour comprendre ce point, il faut se rappeler que chaque neurone peut recevoir des synapses provenant de milliers d'autres neurones. Certaines de ces synapses relâchent des neurotransmetteurs activateurs et d'autres synapses relâchent des neurotransmetteurs inhibiteurs. Donc, un neurone particulier du système nerveux reçoit à tout moment une certaine quantité de neurotransmetteurs excitateurs et de neurotransmetteurs inhibiteurs.
S'il reçoit plus d'excitateurs que d'inhibiteurs, il peut se dépolariser au-delà de son seuil et former un potentiel d'action.
Par contre, s'il reçoit plus d'inhibiteurs que d'excitateurs, il ne se dépolarisera pas suffisamment pour générer un influx nerveux,il ne se passera rien ou, même, il s'hyperpolarisera.
Donc, selon les neurotransmetteurs qu'il reçoit, un neurone donné peut être plus ou moins actif. Il sera totalement inactif s'il reçoit beaucoup de neurotransmetteurs inhibiteurs et peu de neurotransmetteurs excitateurs.
Inversement, il sera très actif et générera de nombreux potentiels d'action s'il reçoit peu d'inhibiteurs et beaucoup d'excitateurs.
Alors?
Panaeo a écrit:Si, ce sont des psychostimulants, tous les IMAO le sont. Les psycholeptiques sont "faux"-synonymes de psychostimulants, si un phramacien, un medecin, un biologiste te parle de psychostimulant, il te parle pas que des amphet.
Stimulants =/= psychostimulants.
D'apres toi le DHA, L'Hydergine et la Pyridoxine c'est des IMAO ? c'est de mieux en mieux
Panaeo a écrit:"Un acide que l'on trouve dans l'omega3" Cette phrase n'a aucun sens.
L'acide docosahexaénoïque ou DHA (acronyme de l'anglais DocosaHexaenoic Acid) est un acide gras de formule C18H30O2. Majoritairement présent dans le règne animal, c'est l'un des polyinsaturé oméga-3 (acide tout-cis-Δ4,7,10,13,16,19 22:6) qualifiés d'indispensables : l'organisme en a impérativement besoin, mais ne sait pas le fabriquer en quantité suffisante, l'apport alimentaire est donc obligatoire. C'est un constituant important du cerveau (notamment du cortex cérébral), de la rétine ; il intervient dans pratiquement tous les organes, dont le coeur et les vaisseaux sanguins.
Historiquement, le DHA a été nommé acide cervonique, car il a été découvert dans le cerveau.
Panaeo a écrit:Manger plus d'un precurseur ne permet pas d'obtenir plus de produit final. Le corps humain se regule.
La au moins on commencera a rentrer dans un debat interressant. Encore faut il ingerer une dose optimale, plus tous les cofacteurs necessaires. La on garanti un apport correct. Apres il y a des precurseurs "amelioré" comme je disais qui eux permettent reellement de faire du "bypass metabolic" avec tous les avantages que cela represantes.
Panaeo a écrit:En prenant un nootrope, tu fais tout sauf proteger tes capacites cerebrales.
Instruit toi, si tu veux, sur les nootropes et on en reparleras...Mais viens pas me donner de faux conseils sans meme savoir reellemment du sujet.
Panaeo a écrit:Puis ce serait bien que tu sois un peu plus humble car c'est un chouia irritant ton agressivite.
Surtout si quand tu te trompes
C'est l'hopital qui se fou de la charité. Irritant c'est voir des perssones aux intentions plus que douteuses essayer d'intoxiquer une information pour croitre leurs ego complexés. Des gens qui finalment se foute de ce qui est vrai ou faux...Bref des vrai c.. quoi.
RupertDrop- Messages : 651
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Re: Nootropic
Panaeo a écrit:
Non, les AJR couvrent les besoins normaux, pas le seuil critique de carence.
Ils couvrent suelemment le seuil critique de carence pas les besoins normaux.
Les doses « AJR » (officiellement recommandées) correspondent en général aux doses nécessaires pour ne pas souffrir de carence ou de carence grave (béribéri, scorbut, …). Elles font l'objet dans l'ensemble d'un certain consensus scientifique.
Par contre, les doses « optimales », c'est-à-dire celles qui maximisent l'espérance de vie et maintiennent une santé optimale, font l'objet d'un débat contradictoire.
La communauté scientifique anglo-saxonne spécialisée dans la prolongation de la vie est largement en faveur de doses beaucoup plus importantes d'un certain nombre de vitamines que les traditionnelles « AJR ». Les études sur des populations importantes comme l'étude SUVIMAX en France ont d'ailleurs démontré l'effet indiscutable sur l'espérance de vie de dosages bien supérieurs aux AJRs (et impossibles à obtenir en consommant des fruits et légumes).
Cependant, les compagnies pharmaceutiques, en particulier par l'intermédiaire du « Codex Alimentarius », une réglementation mondiale sur l'alimentation, cherchent à interdire dans le monde entier les dosages de suppléments alimentaires supérieurs aux AJRs, ainsi que la plupart des suppléments alimentaires naturels (au bénéfice des suppléments chimiques).
Cette nouvelle réglementation qui va s'imposer dans la plupart des pays du monde d'ici deux ans va sans doute inaugurer une ère de lutte feutrée (les média restant étrangement muets sur cette question) mais néanmoins à couteaux tirés entre partisans de la prévention et de la médecine curative.
Ici, j'ai retenu pour valeurs de dosage optimal celui recommandé par l'association « Life Extension Foundation », l'association la plus large et la plus reconnue de scientifiques américains spécialisés dans la prolongation de la vie. Comme on peut le constater, les dosages recommandés sont souvent bien supérieures aux AJRs.
RupertDrop- Messages : 651
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Localisation : Saint Raphaël
Re: Nootropic
Je vais pas tout citer mais en gros :
Justement, les inhibiteurs ne jouent pas sur une connexion, mais sur un neurone, et joue sur les seuils de declenchement et sur le message nerveux.
Je parle des IMAO-B que tu ne consideres pas comme psychostimulants. Je vous dis qu'ils le sont. D'ailleurs si ce que tu appelles hydergine est ce que je pense c'est des ergopeptines qui sont des psychostimulants
Non mais tu pourras boire des litres d'huiles vegetales riches en omega3 que tu n'augmenteras pas tes capacites cerebrales hein.
Les AJR couvrent les besoins, je me repete, mais elles les couvrent. Tu peux consommer moins que les AJR tu souffriras pas forcement. Mais si tu veux on peut prendre les ANC, ce qui ne change rien au probleme, que tes doses recommandees sont bien trop elevees et meme dangereuses, surtout quand on touche au systeme nerveux.
J'intoxique pas l'info, corbex intoxique pas l'info. Toi en revanche tu es sacrement dangereux a proposer des dosage de vitamine B6 bien au dela de la dose maximale indiquee (en Europe).
Quand a l'etude SUVIMAX ne porte pas sur la B6. J'ai pas le courage de replonger dans l'etude mais d'apres wikipedia c'etait 120mg/jour de VItC par exemple (je pense qu'ils avaient aussi des groupes qui en prennaient plus, mais bon). 120mg c'est 1 grosse orange et demie. Totalement couvrable par des fruits donc.
La vitamine E est liposoluble, on fait pas mumuse avec des surdosages.
Des etudes ont egalement montre une augmentation de la mortalite avec la vitamine E et aussi pour le selenium (Etude Select, merci wikipedia). Avec des etudes on peut dire ce qu'on veut de toute facon. Mais en gros tes arguments sont pas tres tres valides pour le moment.
Puis aussi quand tu cites dis ce que tu cites.
Edit : en plus il me semble que SUVIMAX n'a justement rien relevé de très intéressant.
Mention spéciale pour la citation de site conspirationniste avec le vilain big pharma :')
Justement, les inhibiteurs ne jouent pas sur une connexion, mais sur un neurone, et joue sur les seuils de declenchement et sur le message nerveux.
Je parle des IMAO-B que tu ne consideres pas comme psychostimulants. Je vous dis qu'ils le sont. D'ailleurs si ce que tu appelles hydergine est ce que je pense c'est des ergopeptines qui sont des psychostimulants
Non mais tu pourras boire des litres d'huiles vegetales riches en omega3 que tu n'augmenteras pas tes capacites cerebrales hein.
Les AJR couvrent les besoins, je me repete, mais elles les couvrent. Tu peux consommer moins que les AJR tu souffriras pas forcement. Mais si tu veux on peut prendre les ANC, ce qui ne change rien au probleme, que tes doses recommandees sont bien trop elevees et meme dangereuses, surtout quand on touche au systeme nerveux.
Proces d'intention, genial.Irritant c'est voir des perssones aux intentions plus que douteuses essayer d'intoxiquer une information pour croitre leurs ego complexés
J'intoxique pas l'info, corbex intoxique pas l'info. Toi en revanche tu es sacrement dangereux a proposer des dosage de vitamine B6 bien au dela de la dose maximale indiquee (en Europe).
Quand a l'etude SUVIMAX ne porte pas sur la B6. J'ai pas le courage de replonger dans l'etude mais d'apres wikipedia c'etait 120mg/jour de VItC par exemple (je pense qu'ils avaient aussi des groupes qui en prennaient plus, mais bon). 120mg c'est 1 grosse orange et demie. Totalement couvrable par des fruits donc.
La vitamine E est liposoluble, on fait pas mumuse avec des surdosages.
Des etudes ont egalement montre une augmentation de la mortalite avec la vitamine E et aussi pour le selenium (Etude Select, merci wikipedia). Avec des etudes on peut dire ce qu'on veut de toute facon. Mais en gros tes arguments sont pas tres tres valides pour le moment.
Puis aussi quand tu cites dis ce que tu cites.
Edit : en plus il me semble que SUVIMAX n'a justement rien relevé de très intéressant.
Mention spéciale pour la citation de site conspirationniste avec le vilain big pharma :')
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Nootropic
Le bupropion que je prends, je sais qu'il joue aussi sur la stimulation adrénergique. Pour les IMAO, je regarde sur wiki, et quant aux mécanismes, il n'y a pas grand chose. À ce que je comprends, Les IMAO-A augmentairaient la disponibilité de la noradrénaline/adrénaline et les IMAO-B de la phényléthylamine. Donc dans ce cas, les deux IMAO-A autant que IMAO-B seraient psychostimulants.Panaeo a écrit:
Je parle des IMAO-B que tu ne consideres pas comme psychostimulants. Je vous dis qu'ils le sont.
- wiki MAOI:
- MAOIs act by inhibiting the activity of monoamine oxidase, thus preventing the breakdown of monoamine neurotransmitters and thereby increasing their availability. There are two isoforms of monoamine oxidase, MAO-A and MAO-B. MAO-A preferentially deaminates serotonin, melatonin, epinephrine, and norepinephrine. MAO-B preferentially deaminates phenethylamine and certain other trace amines; in contrast, MAO-A preferentially deaminates other trace amines, like tyramine, whereas dopamine is equally deaminated by both types
Ça a été testé ?Panaeo a écrit:
Non mais tu pourras boire des litres d'huiles vegetales riches en omega3 que tu n'augmenteras pas tes capacites cerebrales hein.
Dans le sens de ce que tu dis, je vois un blog qui questionne le bénéfice/risque de l'augmentation de l'activité cholinergique dans le cerveau. Selui lui, les suppléments d'oméga 3 pourrait même occasionner des déprimes chez des gens ayant déjà des niveaux normaux ou élevés d'activité cholinergique. Trop stimuler l'Ach ne serait pas mieux et les suppléments ne seraient recommandé que chez ceux qui auraient des déficit en Ach (dans un certain sens).
un blog de santé mentale: ça vaut ce que ça vaut...
C'est sûr que je vois aussi plein de sites qui promettent que bouffer des omnega 3 active les fonctions cognitives (souvent ils aceptent les cartes de crédit ou paypal... )
Merci, apriori je compare toujours toutes les informations. Mais un tel débat reste très interessant... et ça fait changement de la physique.Panaeo a écrit:J'intoxique pas l'info, corbex intoxique pas l'info. Toi en revanche tu es sacrement dangereux a proposer des dosage de vitamine B6 bien au dela de la dose maximale indiquee (en Europe).Irritant c'est voir des perssones aux intentions plus que douteuses essayer d'intoxiquer une information pour croitre leurs ego complexés
Interessant.. Mais la vitamine B6, de toutes façon, c'est hydrosoluble, donc bof si on en bouffe trop, c'est éliminé non ?Panaeo a écrit:
Quand a l'etude SUVIMAX ne porte pas sur la B6. J'ai pas le courage de replonger dans l'etude mais d'apres wikipedia c'etait 120mg/jour de VItC par exemple (je pense qu'ils avaient aussi des groupes qui en prennaient plus, mais bon). 120mg c'est 1 grosse orange et demie. Totalement couvrable par des fruits donc.
La vitamine E est liposoluble, on fait pas mumuse avec des surdosages.
Des etudes ont egalement montre une augmentation de la mortalite avec la vitamine E et aussi pour le selenium (Etude Select, merci wikipedia). Avec des etudes on peut dire ce qu'on veut de toute facon.....
Pour la vitamine E, ça c'est plus préoccupant, on pense souvent naivement que plus est mieux..
Dire qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux études... oui et non... Il faut voir qui le dit et selon quelle méthodologie statistiques, car effectivement, même être statistiquement significatifs n'est pas suffisant pour que ça ait vraiment du sens.
Un journaliste, un politicien, ou un vendeur qui cite de manière sélective la littérature, souvent il fait dire ce qu'il veut ou encore il comprend mal,... mais en réalité il fait dire des choses que les études ne disent pas si on les lit correctement.
Et même ce qu'un chercheur trop enthousiaste raconte en entrevue, il ne faut pas le croire sans l'avoir mis en perspective avec l'ensemble de la littérature sur le sujet.
Donc (même si sur le fond ici je comprends ce que tu dis et je te remercie de ta rigueur ), en général je n'aime pas du tout cette façon d'avancer qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux stat, car ça encourage dans un sens les mauvaises lectures "relativistes"... Et ça laisse croire que l'information médicale est n'importe quoi .
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Les ISRS sont des psychostimulant puisque antidepresseurs.
Les hydrosolubles sont eliminees et les intoxications "aigues" sont peu dangereuses, pas d'intoxication chronique non plus puisque pas ou peu d'accumulation. En revanche au long terme on n'est encore sur de rien (ou alors je suis pas au courant). Est-ce que disposer regulierement d'un exces vitaminique est une bonne chose ? Seul des etudes serieuses nous le diront.
Ce qui me derange dans le propos de Piracetam c'est qu'il donne des indications "therapeutiques" a des dosages dangereux. Qu'il parle d'un comportement assez risque sur le long terme ( la prise de nootrope ) me derange pas, mais qu'il cite des choses mensongeres (cf. le mensonge SUVIMAX), et dise que c'est bon pour la sante, c'est franchement douteux amha.
Concernant les etudes, mon propos etait plus de dire qu'on peut soutenir n'importe quelle (enfin presque) these grace a elle. Je peux te trouver une dizaine d'etude qui disent que x aliment est cancerigene par exemple, et une autre dizaine qui te dis au contraire que ca protege du cancer.
En l'occurence les etudes serieuses sur les nootropes ne sont pas legion, et franchement crier sur la place publique que c'est "bon pour la sante, et la protection du cerveau" de s'envoyer des doses anormales de vitamines, de precurseurs et d'ergopeptides c'est franchement limite.
EDIT : J'ai change pas mal de trucs dans mon message
Les hydrosolubles sont eliminees et les intoxications "aigues" sont peu dangereuses, pas d'intoxication chronique non plus puisque pas ou peu d'accumulation. En revanche au long terme on n'est encore sur de rien (ou alors je suis pas au courant). Est-ce que disposer regulierement d'un exces vitaminique est une bonne chose ? Seul des etudes serieuses nous le diront.
Ce qui me derange dans le propos de Piracetam c'est qu'il donne des indications "therapeutiques" a des dosages dangereux. Qu'il parle d'un comportement assez risque sur le long terme ( la prise de nootrope ) me derange pas, mais qu'il cite des choses mensongeres (cf. le mensonge SUVIMAX), et dise que c'est bon pour la sante, c'est franchement douteux amha.
Concernant les etudes, mon propos etait plus de dire qu'on peut soutenir n'importe quelle (enfin presque) these grace a elle. Je peux te trouver une dizaine d'etude qui disent que x aliment est cancerigene par exemple, et une autre dizaine qui te dis au contraire que ca protege du cancer.
En l'occurence les etudes serieuses sur les nootropes ne sont pas legion, et franchement crier sur la place publique que c'est "bon pour la sante, et la protection du cerveau" de s'envoyer des doses anormales de vitamines, de precurseurs et d'ergopeptides c'est franchement limite.
EDIT : J'ai change pas mal de trucs dans mon message
- Ancien message:
- Les ISRS sont des psychostimulant puisque antidepresseurs.
Les hydrosolubles sont eliminees et les intoxications "aigues" sont peu dangereuses. En revanche au niveau chronique on n'est encore sur de rien (ou alors je suis pas au courant).
Ce qui me derange dans le propos de Piracetam c'est qu'il donne des indications "therapeutiques" a des dosages dangereux. Qu'il parle d'un comportement assez risque sur le long terme ( la prise de nootrope ) me derange pas, mais qu'il cite des choses mensongeres (cf. le mensonge SUVIMAX), et dise que c'est bon pour la sante, c'est franchement douteux amha.
J'ai pas le temps de repondre a la deuxieme partie je te fais ca plus tard
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Nootropic
Bapak-Badak a écrit:
Dire qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux études... oui et non... Il faut voir qui le dit et selon quelle méthodologie statistiques, car effectivement, même être statistiquement significatifs n'est pas suffisant pour que ça ait vraiment du sens.
Un journaliste, un politicien, ou un vendeur qui cite de manière sélective la littérature, souvent il fait dire ce qu'il veut ou encore il comprend mal,... mais en réalité il fait dire des choses que les études ne disent pas si on les lit correctement.
Et même ce qu'un chercheur trop enthousiaste raconte en entrevue, il ne faut pas le croire sans l'avoir mis en perspective avec l'ensemble de la littérature sur le sujet.
Donc (même si sur le fond ici je comprends ce que tu dis et je te remercie de ta rigueur ), en général je n'aime pas du tout cette façon d'avancer qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux stat, car ça encourage dans un sens les mauvaises lectures "relativistes"... Et ça laisse croire que l'information médicale est n'importe quoi .
Hop. Je réponds juste à ça.
Comme je l'ai dit, la pharmaco c'est la science la plus conne du monde. C'est du légo, mais pour des grandes personnes. T'as un récepteurs, t'as une molécule (ligand), et tu vois si t’arrive à les agencer correctement. Si tu y arrives, ben ça peut faire un truc. Un truc qui active le récepteur ou qui l'inhibe (de manière analogique ou binaire).
Si c'est si compliqué, c'est surtout pour savoir si il existe un effet à ta molécule. Il y en a des simples, genre savoir si ton effet est une activation de kinases. Et je dis simple, parce que pour 100$ tu as des kits vendu sur internet où il est possible de tester son urine ou son propre sang (ça vaut le coup !). Sauf qu'il y en a des complexes, parce que difficile à isoler tes cibles et le commerce ne vend rien du tout.
Alors on s'adapte. On peut monter d'échelle (isolation d'un tissu, et voir si au niveau tissulaire il se passe quelque chose et à quelle dose) au niveau de l'organe (on on peut isoler certain organe et mesurer un effet, par exemple pour le cœur sa contraction) ou un animal. Ou encore le mieux : Un être humain. Mais c'est chiant, parce qu'il faut respecter tout un tas d'obligation...
La Pharmaco, c'est cool au début. Ca te donne une idée pour prévoir tes effets sur le corps humain. Mais c'est loin d'être suffisant. Des molécules avec des cibles originales tu en as plein avec une théorie en béton armée derrière. Sauf que quand on rentre dans l'humain réellement en essais clinique ça peut être très décevant.
En Pharmacie, on appelle tout ce qui est avant la clinique, la preuve du concept. On essaye de prouver un concept, on explorant tous les faisceaux d'indice possibles. Pour des phénomènes très complexes comme les troubles psychiatriques ou la nutrition, t'es un peu baisé. Parce qu'il y a plein de facteurs que tu ne maîtrises pas sur le très long-termes. Les régimes à base de machins choses pour devenir très intelligent, certains ont des preuves de concepts, mais pour savoir si ça marche réellement, faudrait des essais cliniques sur le très long termes et savoir ce qu'on mesure...
Et je parle même pas quand ta pathologie est un gloubiboulga flou comme c'était le cas pour le piracetam (Nootropyl). Le mecs voulaient une AMM pour le déficit intellectuel pathologique chez les sujets agés. J'ai lu le rapport de la Haute Autorité de Santé de l'époque et c'est assez drôle. Les mecs se sont fait "Mais... qu'est ce que ça veut dire ? Oo C'est une nouvelle maladie ?".
Du coup très sincèrement, quand tu vois le pouvoir du Ginseng sur quelque chose, le pouvoir de bidule sur l’intelligence, tu peux très facilement t'abstenir de lire l'article. Et typiquement la nutrition c'est vraiment le domaine où il y a plein de phénomènes de mode et où les articles sont hyper hétérogènes niveau qualité. Personnellement, si un jour mon chef a envie de me torturer, il a cas me donner un sujet sur la nutrition. Et dans ce cas, avant même de lire des articles je contacterais un expert de la question.
PS: J'ai l'air de dire que la pharmaco c'est ni utile ni intéressant. Si si, ça l'est. Mais déjà, la pharmaco sans graphe et sans schémas, c'est foutrement aride. Ensuite, faut généralement se cantonner à un sujet très précis.
Parce que... Sinon, on parle de ça :
Et bon, c'est pas super digeste.
PSS : au sujet de la classification. Au final, ça ne sert que des gens comme moi. C'est à dire qui bosse dans l'épidémiologie des médicaments (appelé la pharmaco-épidémiologie). Pourquoi ? Parce qu'on raisonne avec des stats. Et faut classer tout ce petit monde, avec une nomenclature. Il existe une nomenclature pour les maladies (la CIM-10), et une autre pour les médicaments (Officiellement l'ATC-DDJ, mais il y en a d'autres). Les Nomenclatures, c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un selon ses objectifs. Il y a la nomenclature des médecins (souvent personnelles ) celles des laboratoires pharmaceutiques ( moins précises que celle de l'OMS et qui mélange aussi tout ce qui est phytothérapie, parce qu'ils vendent de la phytothérapie ect).
En clinique, on en a rien à foutre. La classification se fait par l'usage selon si ça marche ou pas, selon l'indication. C'est pour ça que j'ai tilté sur nootropes. Selon les classifications officielles, ça veut dire une chose, qui n'a rien à voir avec le topic. Selon la clinique, déjà on l'utilise pas, ensuite ça veut dire quelques chose d'hyper pointue...qui n'a rien à voir avec le topic. Le termes le plus exacts seraient psychostimulants. Mais là, on peut jouer pendant des heures. Il existe ce qu'on appelle la classification de Delay et Déniker au sujet des psychotropes. C'était une classification nécessaires parce que psychotropes ça peut aussi vouloir dire "trucs pas bien considéré comme une drogue par les agences de douanes". Mais bon considérer les neuroleptiques comme des drogues qu'il faut encadré, c'était un peu du foutage de gueule.
Du coup ces deux mecs ont créé la nomenclatures des psychotropes selon les effets produits en psychiatrie. Grosso merdo en fait, parce que ça se base sur les symptômes psychiatriques qui peuvent parfois être interprétés comme on veut. Cette nomenclature a été utilisé par l'OMS. Et il y a encore des zones de friction. Genre certains anti-épileptiques. Se sont des anti-épileptiques comme leur nom l'indique. Mais ils peuvent être utilisés dans les troubles bipolaires. Donc ils sont aussi des thymorégulateurs. Du coup on fait quoi ? L'OMS a décidé de garder la classe antiépileptiques, et de mettre le lithium dans les neuroleptiques. Mais en clinique ça n'a pas trop de sens...
Pourquoi ? Parce qu'on peut parler de l'indication, de la cible pharmacologique, de la cible anatomique etc.
Du coup, la seule règle à retenir, c'est d'utiliser les mots pour que le public comprenne ce qu'on dit. Devant un clinicien, j'vais pas dire nootrope, j'vais dire "médoc contre la maladie d'Alzheimer" déjà ça met dans le bain. Pour parler des médicaments qui peuvent être détourné de leur usage pour leur effet cognitif, on parle de psychostimulants, ne serait ce parce que les drogues les plus utilisés dans ce cadre sont des psychostimulants utilisés dans les TDAH.
Dans le cadre du topic, on parle plus exactement des molécules neuroenhancement. Et ça brasse large... La Ritalin, la mémantine, la nicotine, le modafinil, la caféine, le donezepil, l'huile de foie de morue ... Que des trucs qui n'ont rien à voir, avec des effets supposés et souvent détournés de leur indication. Alors à larigueur, notamment pour un forum de non-initiés je suis partant pour appeler ces médocs, les médocs qui augmentent vos super-pouvoirs cognitifs. Tout le monde voit de quoi on parle.
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Bon coup de pub pour le Nootropyl que d'ouvrir un fil "nootropic" quand on s'appelle piracetam !
Tu es commercial ?
Tu es commercial ?
Invité- Invité
Re: Nootropic
Cuicui a écrit:Bon coup de pub pour le Nootropyl que d'ouvrir un fil "nootropic" quand on s'appelle piracetam !
Tu es commercial ?
Bof. Il y a des dizaines de blog qui vendent le concept de nootropes. Alors pourquoi le piracetam en particulier (alors que bon, les risques d'hémorragie internes sont loin d'être anodines et que ça marche pas... ) j'avoue que ça me laisse perplexe.
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Ma question s'adressait à Piracetam.
@ Corbex
Je partage ta perplexité quant à ce soudain intérêt pour ce produit déjà ancien (oui, de mon temps déjà...) qui n'a jamais fait preuve d'une quelconque efficacité clinique.
@ Corbex
Je partage ta perplexité quant à ce soudain intérêt pour ce produit déjà ancien (oui, de mon temps déjà...) qui n'a jamais fait preuve d'une quelconque efficacité clinique.
Invité- Invité
Re: Nootropic
TRÈS ÉTRANGE:
L'auteur du sujet sur les nootropes s'appelait initialement GwenScrib, ainsi qu'en témoigne ma première réponse (le nom apparait en citation). L'individu Piracetam est seulement intervenu plus tard, en me donnant l'impression qu'un second individu tripait sur le renforcement des fonctions cognitives... alors que pour un "zèbre", ça semble en fait inutile..
Bref, le gars a changé son nom, par la suite. Ça sent pas bon ce truc....
Je vais essayé aussi de voir comment on change son nom de profil ...
Je pense que tu confonds psychostimulant et psychotropes. Parce que la sérotonine ne favorise pas en soi la vigilance comme la noradrenaline ou l'Ach.
L'auteur du sujet sur les nootropes s'appelait initialement GwenScrib, ainsi qu'en témoigne ma première réponse (le nom apparait en citation). L'individu Piracetam est seulement intervenu plus tard, en me donnant l'impression qu'un second individu tripait sur le renforcement des fonctions cognitives... alors que pour un "zèbre", ça semble en fait inutile..
Bref, le gars a changé son nom, par la suite. Ça sent pas bon ce truc....
Je vais essayé aussi de voir comment on change son nom de profil ...
Sur ce coup là, je suis désolé, mais tu sembles te tromper. Et c'est très étrange parce que tu sembles aussi bien plus spécialiste que moi de pharmacologie.Panaeo a écrit:Les ISRS sont des psychostimulant puisque antidepresseurs.
Je pense que tu confonds psychostimulant et psychotropes. Parce que la sérotonine ne favorise pas en soi la vigilance comme la noradrenaline ou l'Ach.
Oui, c'est bien dans ce sens que je comprenais, mais c'est juste que les gens qui disent cela ne prennent pas en compte la totalité de la littérature, juste les études qui vont dans le sens de ce qu'ils veulent défendre... et ça c'est malhonnête intellectuellement.Panaeo a écrit:Concernant les etudes, mon propos etait plus de dire qu'on peut soutenir n'importe quelle (enfin presque) these grace a elle. Je peux te trouver une dizaine d'etude qui disent que x aliment est cancerigene par exemple, et une autre dizaine qui te dis au contraire que ca protege du cancer.
En l'occurence les etudes serieuses sur les nootropes ne sont pas legion, et franchement crier sur la place publique que c'est "bon pour la sante, et la protection du cerveau" de s'envoyer des doses anormales de vitamines, de precurseurs et d'ergopeptides c'est franchement limite.
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Les ISRS peuvent très bien être considéré comme des psychostimulant...
Personne ne me lit... :emo:
Personne ne me lit... :emo:
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Nootropic
Oups mes excuses en effet j'ai parle trop vite.
J'ai pense cocaine, qui est aussi un inhibiteur de la recapture de la serotonine, et j'ai generalise comme un con.
Je vais me fouetter dans ma cave pour expier mes peches.
Les IRSI ne sont pas systematiquement psychostimulants
J'ai pense cocaine, qui est aussi un inhibiteur de la recapture de la serotonine, et j'ai generalise comme un con.
Je vais me fouetter dans ma cave pour expier mes peches.
Les IRSI ne sont pas systematiquement psychostimulants
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Nootropic
Corbex a écrit:
Comme je l'ai dit, la pharmaco c'est la science la plus conne du monde. C'est du légo, mais pour des grandes personnes. .....
En Pharmacie, on appelle tout ce qui est avant la clinique, la preuve du concept. On essaye de prouver un concept, on explorant tous les faisceaux d'indice possibles. Pour des phénomènes très complexes comme les troubles psychiatriques ou la nutrition, t'es un peu baisé. Parce qu'il y a plein de facteurs que tu ne maîtrises pas sur le très long-termes. Les régimes à base de machins choses pour devenir très intelligent, certains ont des preuves de concepts, mais pour savoir si ça marche réellement, faudrait des essais cliniques sur le très long termes et savoir ce qu'on mesure...
Du coup très sincèrement, quand tu vois le pouvoir du Ginseng sur quelque chose, le pouvoir de bidule sur l’intelligence, tu peux très facilement t'abstenir de lire l'article. Et typiquement la nutrition c'est vraiment le domaine où il y a plein de phénomènes de mode et où les articles sont hyper hétérogènes niveau qualité. Personnellement, si un jour mon chef a envie de me torturer, il a cas me donner un sujet sur la nutrition. Et dans ce cas, avant même de lire des articles je contacterais un expert de la question.
PS: J'ai l'air de dire que la pharmaco c'est ni utile ni intéressant. Si si, ça l'est. Mais déjà, la pharmaco sans graphe et sans schémas, c'est foutrement aride.
oui oui je comprends qu'entre le concept en laboratoire (ou même en théorie) et les essais cliniques il y a un monde..
C'est clair, comme tu dis, que les vendeurs profitent de la naiveté des gens.... Mais pour ce qui est des articles (là je parle des articles publiés dans les vraies revues scientifiques), parfois le titre peut être un peu sensationnaliste, mais c'est dans l'abstract qu'on voit. De toutes façons, à moins d'être spécialiste d'un sujet précis, ce sont les articles de review qu'on lit. Parfois il y a un petit biais... ne serait-ce que parce que souvent les gens ayant le plus étudié un médicament travaille pour l'entreprise qui le produit, mais en le sachant, normalement ça va.
Et j'aime beaucoup les schemas comme celui que tu as mis. Ça fait rêver Et encore ce n'est qu'un petit résumé des voies de signalisation du cancer..
Corbex a écrit:PSS : au sujet de la classification. Au final, ça ne sert que des gens comme moi. C'est à dire qui bosse dans l'épidémiologie des médicaments (appelé la pharmaco-épidémiologie). Pourquoi ? Parce qu'on raisonne avec des stats. Et faut classer tout ce petit monde, avec une nomenclature. Il existe une nomenclature pour les maladies (la CIM-10), et une autre pour les médicaments (Officiellement l'ATC-DDJ, mais il y en a d'autres). Les Nomenclatures, c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un selon ses objectifs. Il y a la nomenclature des médecins (souvent personnelles ) celles des laboratoires pharmaceutiques ( moins précises que celle de l'OMS et qui mélange aussi tout ce qui est phytothérapie, parce qu'ils vendent de la phytothérapie ect).
En clinique, on en a rien à foutre. La classification se fait par l'usage selon si ça marche ou pas, selon l'indication. C'est pour ça que j'ai tilté sur nootropes. Selon les classifications officielles, ça veut dire une chose, qui n'a rien à voir avec le topic. Selon la clinique, déjà on l'utilise pas, ensuite ça veut dire quelques chose d'hyper pointue...qui n'a rien à voir avec le topic. Le termes le plus exacts seraient psychostimulants. Mais là, on peut jouer pendant des heures. Il existe ce qu'on appelle la classification de Delay et Déniker au sujet des psychotropes. C'était une classification nécessaires parce que psychotropes ça peut aussi vouloir dire "trucs pas bien considéré comme une drogue par les agences de douanes". Mais bon considérer les neuroleptiques comme des drogues qu'il faut encadré, c'était un peu du foutage de gueule.
Du coup ces deux mecs ont créé la nomenclatures des psychotropes selon les effets produits en psychiatrie. Grosso merdo en fait, parce que ça se base sur les symptômes psychiatriques qui peuvent parfois être interprétés comme on veut. Cette nomenclature a été utilisé par l'OMS. Et il y a encore des zones de friction. Genre certains anti-épileptiques. Se sont des anti-épileptiques comme leur nom l'indique. Mais ils peuvent être utilisés dans les troubles bipolaires. Donc ils sont aussi des thymorégulateurs. Du coup on fait quoi ? L'OMS a décidé de garder la classe antiépileptiques, et de mettre le lithium dans les neuroleptiques. Mais en clinique ça n'a pas trop de sens...
Pourquoi ? Parce qu'on peut parler de l'indication, de la cible pharmacologique, de la cible anatomique etc.
Du coup, la seule règle à retenir, c'est d'utiliser les mots pour que le public comprenne ce qu'on dit. Devant un clinicien, j'vais pas dire nootrope, j'vais dire "médoc contre la maladie d'Alzheimer" déjà ça met dans le bain. Pour parler des médicaments qui peuvent être détourné de leur usage pour leur effet cognitif, on parle de psychostimulants, ne serait ce parce que les drogues les plus utilisés dans ce cadre sont des psychostimulants utilisés dans les TDAH.
Dans le cadre du topic, on parle plus exactement des molécules neuroenhancement. Et ça brasse large... La Ritalin, la mémantine, la nicotine, le modafinil, la caféine, le donezepil, l'huile de foie de morue ... Que des trucs qui n'ont rien à voir, avec des effets supposés et souvent détournés de leur indication. Alors à larigueur, notamment pour un forum de non-initiés je suis partant pour appeler ces médocs, les médocs qui augmentent vos super-pouvoirs cognitifs. Tout le monde voit de quoi on parle.
hahaha ok la nomenclature, comme d'habitude, ce n'est pas l'essentiel, c'est vrai.
Pour le terme nootrope, ça fais vendeur, et donc forcément je me méfie... Le terme n'était pas dans mon livre de pharmacologie non plus en effet. Pour les inhibiteurs de recapture de sérotonine, je ne les ai jamais vu considérés comme des psychostimulants... et cela me semble apporter de la confusion. Si on dit psychotropes, là c'est général, il me semble. Ceci dit j'avoue ne rien connaitre aux classifications officielles de l'OMS etc. Et je ne connais rien aux cliniciens . Pour ma part, je suis du côté de la modélisation et de l'étude de modèle en électrophysiologie cardiaque (j'ai touché un peu aux voies de signalisation adrénergique etc ). À ce sujet, je peux ajouter que dans les schemas des voies de signal. il faut aussi tenir compte de la cinétique des phénomènes pour essayer de comprendre comment la dynamique fonctionne.
Pour les anticonvulsifs, qui peuvent aussi être anti-psychotiques, ça c'est vraiment interessant, je m'en suis aperçu il y a quelques mois à peine. Et ils peuvent aussi être anti-arythmiques.. C'est typique des "canalopathies" aussi que des troubles qui semblent être diffférents se retrouvent dans les mêmes catégories aux niveaux des mécanismes ioniques.
En gros, ici, tout ces troubles (maladie bipolaire, epilepsie, arythmies cardiaques ) sont (entre autre) causés par la surexcitabilité (électrophysiologique ), et en particulier des canaux sodiques.
Mon beau père est epileptique et prend du phenytoine, et c'est aussi un anti-arythmique (Ils diminuent l'activation des canaux sodiques ). Ma soeur est bipolaire et un de ces médicaments semblait aussi avoir des effets anticonvulsifs (j'ai oublié lequel par contre, pas grave. ).
Je me demandais d'ailleurs à ce sujet, si la surexcitabilité mentale (présumée) des "zèbres", pouvait avoir un rapport avec cela, puisque des corrélations semblent observées entre bipolaire et HQI. Mais je n'ai strictement rien vu dans la littérature à ce sujet. Tu as une idée là-dessus ?
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
Peut-être HS mais je me permets quelques réflexions à vous lire.
Pour ce qui est de l'association fréquente entre bipolaire et HQI : je pense important de dissocier bipolarité (qui est une pathologie mentale clairement définie, anciennement appelé psychose maniaco-dépressive) et la labilité de l'humeur. C'est cette dernière qui me semble plus proche de ce qu'on peut voir décrit à droite à gauche dans les lectures concernant les hqi.
Je n'ai pas trouvé d'infos sur un lien particulier entre bipolarité et HQI. La thèse de Damien Crouzet semblait mettre en évidence un lien entre dépression et HQI mais il ne parlait pas de bipolarité.
Mais comme le dit Corbex, les études cliniques en psy... accrochez vous !
Quant aux alicaments ou à la nutrithérapie à visée "psychotropique", il me semblent être à la santé ce que la cosmétique est à la beauté ! Un commerce juteux ! Mais c'est une opinion toute personnelle que je partage avec moi et avec même.
- Spoiler:
- -J'adore le schéma posté par Corbex: on dirait un paquet de smarties ...
Pour ce qui est de l'association fréquente entre bipolaire et HQI : je pense important de dissocier bipolarité (qui est une pathologie mentale clairement définie, anciennement appelé psychose maniaco-dépressive) et la labilité de l'humeur. C'est cette dernière qui me semble plus proche de ce qu'on peut voir décrit à droite à gauche dans les lectures concernant les hqi.
Je n'ai pas trouvé d'infos sur un lien particulier entre bipolarité et HQI. La thèse de Damien Crouzet semblait mettre en évidence un lien entre dépression et HQI mais il ne parlait pas de bipolarité.
Mais comme le dit Corbex, les études cliniques en psy... accrochez vous !
Quant aux alicaments ou à la nutrithérapie à visée "psychotropique", il me semblent être à la santé ce que la cosmétique est à la beauté ! Un commerce juteux ! Mais c'est une opinion toute personnelle que je partage avec moi et avec même.
Invité- Invité
Re: Nootropic
Cuicui a écrit:Peut-être HS mais je me permets quelques réflexions à vous lire.
Pour ce qui est de l'association fréquente entre bipolaire et HQI : ....
Je n'ai pas trouvé d'infos sur un lien particulier entre bipolarité et HQI. La thèse de Damien Crouzet semblait mettre en évidence un lien entre dépression et HQI mais il ne parlait pas de bipolarité.
.....Quant aux alicaments ou à la nutrithérapie à visée "psychotropique", il me semblent être à la santé ce que la cosmétique est à la beauté ! Un commerce juteux ! Mais c'est une opinion toute personnelle que je partage avec moi et avec même.
J'ai trouvé une référence sur la relation entre troubles de l'humeurs et HQI: Une revue de littérature datant de 2013.
Exploring the Relationship Between Mood Disorders and Gifted Individuals
Je cite la fin de l'abstract:
Broadly speaking, the data support the association as it relates to the construct of creativity and mood disorders and as it
relates to the relationship between high IQ and bipolar disorder but not high IQ and depression.
L'article discute aussi des difficultés à examiner la relation et à trouver des critères de comparaison adéquats. relates to the relationship between high IQ and bipolar disorder but not high IQ and depression.
Pour ta comparaison: je dirais que ce serait plus juste de comparer "alicaments" et "nutriceutiques" aux "cosméceutiques". Déjà pour les médicaments dont on connait l'application, ce n'est pas simple ni facile d'en démontrer l'efficacité, concernant les aliments et les cosmétiques, la réalité reconnue par tous, c'est que l'influence des particularités génétiques de chacun est bien plus importantes. Donc, bien sûr lorsque tout est moyenné, il est difficile de trouver quelque chose de très pertinent. Mais quand même, ça reste la première étape. L'étape suivant, c'est qu'avec la médecine personnalisée, c'est-à-dire avec l'accès aux profils génétiques des individus on espère pouvoir cibler les éléments de la nutrition (et autres) qui ont effet thérapeutique. Mais en ce moment, c'est très prématuré pour prendre des décision personnelle sur la base des études (à part quelques évidences particulièrement évidentes)...
Badak- Messages : 1230
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Re: Nootropic
@Badak:
Merci pour la recherche que tu as faite ! Je vais aller regarder ça de plus près. Malheureusement tu me confrontes à mes limites, c'est pô gentil ... ne le dis surtout à personne, j'ai honte... je ne suis pas anglophone. J'envoie ça de suite à mon traducteur privé et je reviens dès que possible. Il me semble y voir des nuances très intéressantes pour le peu que j'en capte !Je suppose que si j'étais restée dans le monde scientifique, j'aurais dû me soumettre à ce d'impérialisme linguistique mais comme j'ai quitté ce monde depuis 18 ans, déjà... je reste un peu débilisée à ce niveau là
Je note au passage qu'il est dit que le lien entre dépression et hqi ne serait pas prouvé. J'en suis ravie !
Ce que la thèse de susdite semblait mettre en évidence, c'était qu'il y avait plus de HQI dans la population de dépressifs que dans la population générale (d'après mes souvenirs qui datent un peu, donc à vérifier...). Mais l'échantillon était réduit (100 personnes) et ne concernait la clientèle que d'un seul psychiatre dont on pourrait penser que la personnalité attirait les hqi... il était peut-être hqi (simple supposition), ce qui laisse supposer qu'il attirait plus les hqi que les autres psychiatres... Bon bref ... les biais sont nombreux en la matière.
Tout à fait d'accord avec la nuance que tu fais par rapport à ma remarque sur les alicaments//cosmétiques. Je n'entrerai pas dans les détails mais je voulais juste souligner que pour l'instant, Outre-Atlantique de ce que j'ai pu en voir, tout autant qu'en Europe, il y a un marché juteux qui s'est développé sur des allégations d'efficacité non démontrées. Comme ce marché fait ses choux gras sur l'incroyable puissance de l'effet placebo, il faut savoir faire preuve d'une force de discernement malheureusement trop rare. C'est là qu'on peut dire merci aux sceptiques, et ce même si parfois, ils font excès.
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas poursuivre la Recherche en affinant toutes les pistes à suivre et avec tous les outils à notre disposition. Il y a encore beaucoup à découvrir. Et oui, les cliniciens vont avoir besoin des mathématiciens, physiciens, chimistes, et autres scientifiques pour avancer et sortir des modèles déjà connus. Il y a en France des tentatives de ce genre mais elles se heurtent à des tonnes d'egos corporatistes qui souvent sont un frein à une réelle collaboration.
Merci pour la recherche que tu as faite ! Je vais aller regarder ça de plus près. Malheureusement tu me confrontes à mes limites, c'est pô gentil ... ne le dis surtout à personne, j'ai honte... je ne suis pas anglophone. J'envoie ça de suite à mon traducteur privé et je reviens dès que possible. Il me semble y voir des nuances très intéressantes pour le peu que j'en capte !Je suppose que si j'étais restée dans le monde scientifique, j'aurais dû me soumettre à ce d'impérialisme linguistique mais comme j'ai quitté ce monde depuis 18 ans, déjà... je reste un peu débilisée à ce niveau là
Je note au passage qu'il est dit que le lien entre dépression et hqi ne serait pas prouvé. J'en suis ravie !
Ce que la thèse de susdite semblait mettre en évidence, c'était qu'il y avait plus de HQI dans la population de dépressifs que dans la population générale (d'après mes souvenirs qui datent un peu, donc à vérifier...). Mais l'échantillon était réduit (100 personnes) et ne concernait la clientèle que d'un seul psychiatre dont on pourrait penser que la personnalité attirait les hqi... il était peut-être hqi (simple supposition), ce qui laisse supposer qu'il attirait plus les hqi que les autres psychiatres... Bon bref ... les biais sont nombreux en la matière.
Tout à fait d'accord avec la nuance que tu fais par rapport à ma remarque sur les alicaments//cosmétiques. Je n'entrerai pas dans les détails mais je voulais juste souligner que pour l'instant, Outre-Atlantique de ce que j'ai pu en voir, tout autant qu'en Europe, il y a un marché juteux qui s'est développé sur des allégations d'efficacité non démontrées. Comme ce marché fait ses choux gras sur l'incroyable puissance de l'effet placebo, il faut savoir faire preuve d'une force de discernement malheureusement trop rare. C'est là qu'on peut dire merci aux sceptiques, et ce même si parfois, ils font excès.
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas poursuivre la Recherche en affinant toutes les pistes à suivre et avec tous les outils à notre disposition. Il y a encore beaucoup à découvrir. Et oui, les cliniciens vont avoir besoin des mathématiciens, physiciens, chimistes, et autres scientifiques pour avancer et sortir des modèles déjà connus. Il y a en France des tentatives de ce genre mais elles se heurtent à des tonnes d'egos corporatistes qui souvent sont un frein à une réelle collaboration.
Invité- Invité
Re: Nootropic
Cuicui a écrit:@Badak:
Merci pour la recherche que tu as faite ! Je vais aller regarder ça de plus près. Malheureusement tu me confrontes à mes limites, c'est pô gentil ... ne le dis surtout à personne, j'ai honte... je ne suis pas anglophone. J'envoie ça de suite à mon traducteur privé et je reviens dès que possible. Il me semble y voir des nuances très intéressantes pour le peu que j'en capte !Je suppose que si j'étais restée dans le monde scientifique, j'aurais dû me soumettre à ce d'impérialisme linguistique mais comme j'ai quitté ce monde depuis 18 ans, déjà... je reste un peu débilisée à ce niveau là
- sur l'impérialisme linguistique (je suis ici hors sujet ):
- Lorsque tu parles d'impérialisme linguistique, tu parles de la domination de l'anglais comme langue d'usage internationale, ou bien tu parles de la tendances des scientifiques à disséquer les nuances sémantiques des mots d'une manière qui pourrait suggérer à certains qu'ils cherchent à imposer certains sens spécifiques à certains mots utilisés autrement par d'autres groupes sociaux ?
Pour l'anglais, je peux dire que ma mère prétend aussi ne rien comprendre à l'anglais, même écrit... même si elle comprend mieux le latin. C'est davantage une posture politique, je crois, qu'une véritable incapacité. Pour ma part, je ne certes pas anglophone, et pour revendiquer une étiquette d'enculeur de mouche sémantique, il faut préciser que n'est anglophone que celui dont l'anglais est la langue maternelle. (mais on est vachement Hors sujet ici )
[quote="Cuicui"]Je note au passage qu'il est dit que le lien entre dépression et hqi ne serait pas prouvé. J'en suis ravie ! [/spoiler] Ouais ça m'a frappé aussi. Je ferais l'hypothèse que c'est la composante maniaque (qui est caractérisée par la surexcitabilité ) qu'il y aurait en commun avec les HQI et avec le sujet ici... Mon père et ma soeur sont bipolaire,et moi j'ai des traits qui rappellent parfois la cyclothymie, mais je n'ai pas de diagnostic, sauf dysthymie. Mon père semble clairement HQI-zèbre, et ma soeur je ne sais pas.
J'ai aussi deux amies soeurs jumelles qui toutes deux semblent surdouées, et dont une est bipolaire.
Je n'ai pas encore vue d'étude scientifiques sur le lien entre dopamine et douance. J'ai peut-être mal cherché aussi.
Car nous ne sommes finalement pas hors sujet, on parle toujours de psychopharmacologie de la cognition ..
Ce qui en tous cas me semble assez net est que le comportement d'un bipolaire en phase maniaque peut ressembler à quelqu'un de défoncé sur des psychostimulants comme les amphétamines... Sacrée dopamine...
Évidemment c'est plus compliqué que ça.
Je ne pense pas qu'on puisse faire des excès d'esprit critique. C'est juste qu'il faut différencier les usages sociaux: certains sont carrément de l'ordre du rituel social et que ce soit ou non démontré n'importe pas aux utilisateurs. La puissance du rituel opérant par la suggestibilité psychologique sur la psychoneuroimmuno-machin est fascinante..Cuicui a écrit:...., il y a un marché juteux qui s'est développé sur des allégations d'efficacité non démontrées. Comme ce marché fait ses choux gras sur l'incroyable puissance de l'effet placebo, il faut savoir faire preuve d'une force de discernement malheureusement trop rare. C'est là qu'on peut dire merci aux sceptiques, et ce même si parfois, ils font excès.
Pour ce qui est de critiquer le marché, bien sûr que je suis d'accord.
sérieusement je ne sais pas s'il y a vraiment autant de limites comme tu dis. Je ne suis pas en France, mais ici du moins il y a beaucoup de collaborations transdisciplinaires: entre les Hopitaux, la faculté de médecine, les département de génie biomédicaux ou de biophysique et aussi l'École Polytechnique.Cuicui a écrit:Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas poursuivre la Recherche en affinant toutes les pistes à suivre et avec tous les outils à notre disposition. Il y a encore beaucoup à découvrir. Et oui, les cliniciens vont avoir besoin des mathématiciens, physiciens, chimistes, et autres scientifiques pour avancer et sortir des modèles déjà connus. Il y a en France des tentatives de ce genre mais elles se heurtent à des tonnes d'egos corporatistes qui souvent sont un frein à une réelle collaboration.
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Nootropic
J'ai fréquenté un tout petit peu certains groupes de sceptiques, appelés parfois en France les zététiciens. J'ai été très rapidement refroidie par l'attitude du représentant qui en cherchant à me convaincre de l'intérêt de leur démarche m'a fait fuir illico presto. Méprisant, hautain, psychorigide qui avait banni de son vocabulaire ce qu'on appelle couramment la nuance.
C'est cette première expérience désagréable qui me fait parler d'excès. Ca remonte à plus de 3 ans. Cette personne là était loin de la démarche que j'ai par la suite approfondie en continuant à découvrir le scepticisme scientifique. Et oui, la critique rondement menée, avec honnêteté surtout est un pur bonheur intellectuel...
En fait, j'ai un don, je tombe toujours d'emblée sur le représentant du pire ! Alors ça me refroidit mais je me ressaisis vite depuis que j'ai en tête ce que m'a dit une amie : les vrais cons ne sont pas légion, ils sont juste plus bruyants que les autres. Je dois être un peu sourde, du coup, je n'entends que les gros cons !
Oui, je parlais de l'impérialisme de l'anglais dans le domaine de la recherche scientifique.
Pour ce qui est de la bipolarité, ce que tu peux trouver comme études m'intéressent. Tout autant que les traitements psychotropes et HQI.
Un bruit court en France que les antidépresseurs et/ou psychotropes ne marchent pas chez les HQI. Je n'ai jamais rien lu là-dessus de convaincant. En plus, je trouve que cette information, qui me semble sans fondement, est dangereuse car pour un HQI qui aurait besoin d'un traitement psychotrope, il peut être amener à renoncer à une aide qui lui serait précieuse ou à être d'emblée sous effet nocebo.
J'ai souvent lu dans des témoignages des effets indésirables prononcés, et/ou paradoxaux. Ce qui contribue de plus à diaboliser ces traitements dans l'imaginaire collectif.
Pour couper court à ces bruits ou au contraire prendre au sérieux ceux qui auraient besoin de l'être, la Recherche serait sympa de faire le point. Tout comme la liberté du prescripteur devrait être un peu plus imaginative en matière d'ajustement posologique et ne pas se contenter de ce que préconise le labo, sauf bien évidemment en cas de seuil toxique. Bon, peut-être que ça se pratique et qu'encore un fois, je suis tombée sur l'andouille-chef de service !
Mais bon... allez dire à un gars qui tout fier vous annonce que son produit est efficace à 80 %, qu'il reste 20 % de personnes pour lesquels ce serait sympa de trouver aussi des solutions et vous passez pour une chieuse ! Alors imaginez donc, vous! les 2 % !!!!
Pour la bipolarité/hqi et donc thérapeutique adaptée, j'ai aussi toute une réflexion dans mon arrière boutique... mais pffff....
C'est cette première expérience désagréable qui me fait parler d'excès. Ca remonte à plus de 3 ans. Cette personne là était loin de la démarche que j'ai par la suite approfondie en continuant à découvrir le scepticisme scientifique. Et oui, la critique rondement menée, avec honnêteté surtout est un pur bonheur intellectuel...
En fait, j'ai un don, je tombe toujours d'emblée sur le représentant du pire ! Alors ça me refroidit mais je me ressaisis vite depuis que j'ai en tête ce que m'a dit une amie : les vrais cons ne sont pas légion, ils sont juste plus bruyants que les autres. Je dois être un peu sourde, du coup, je n'entends que les gros cons !
Oui, je parlais de l'impérialisme de l'anglais dans le domaine de la recherche scientifique.
Pour ce qui est de la bipolarité, ce que tu peux trouver comme études m'intéressent. Tout autant que les traitements psychotropes et HQI.
Un bruit court en France que les antidépresseurs et/ou psychotropes ne marchent pas chez les HQI. Je n'ai jamais rien lu là-dessus de convaincant. En plus, je trouve que cette information, qui me semble sans fondement, est dangereuse car pour un HQI qui aurait besoin d'un traitement psychotrope, il peut être amener à renoncer à une aide qui lui serait précieuse ou à être d'emblée sous effet nocebo.
J'ai souvent lu dans des témoignages des effets indésirables prononcés, et/ou paradoxaux. Ce qui contribue de plus à diaboliser ces traitements dans l'imaginaire collectif.
Pour couper court à ces bruits ou au contraire prendre au sérieux ceux qui auraient besoin de l'être, la Recherche serait sympa de faire le point. Tout comme la liberté du prescripteur devrait être un peu plus imaginative en matière d'ajustement posologique et ne pas se contenter de ce que préconise le labo, sauf bien évidemment en cas de seuil toxique. Bon, peut-être que ça se pratique et qu'encore un fois, je suis tombée sur l'andouille-chef de service !
Mais bon... allez dire à un gars qui tout fier vous annonce que son produit est efficace à 80 %, qu'il reste 20 % de personnes pour lesquels ce serait sympa de trouver aussi des solutions et vous passez pour une chieuse ! Alors imaginez donc, vous! les 2 % !!!!
Pour la bipolarité/hqi et donc thérapeutique adaptée, j'ai aussi toute une réflexion dans mon arrière boutique... mais pffff....
Invité- Invité
Re: Nootropic
J'aurais une question à ce propos. Est-ce qu'on sait quel sont les mécanismes qui font que notre organisme s'habitue à une substance qui pourtant a eu un effet au début ?
Je précise. J'ai connu cela en premier lieu avec le tabac. Fumer m'a fait un effet assez extraordinaire au sens propre, c'est-à-dire que j'accédais à un niveau de conscience différent, pas tellement différent mais qui allait au delà d'un simple plaisir. J'avais envie d'organiser, de m'activer, et je parvenais à écrire comme je n'avais jamais fait. Et puis, au bout d'un an ou deux, cela s'est atténué, et j'ai fumé pour rien durant des années. J'ai arrêté huit ans; j'ai repris; et les premières impressions ne sont jamais revenues.
De même avec certains médicaments j'ai connu un effet rapide, mais cette fois uniquement durant quelques jours. Que ce soit avec la venlafaxine, la ritaline ou la prégabaline, il y a eu un effet prometteur, et puis plus rien, même avec le double de la quantité maximale recommandée. Avec la ritaline je pouvais encore ne pas dormir durant deux jours sans fatigue, et avec la prégabaline je retrouvais parfois un état ébrieux mais c'est tout, autrement dit rien de très intéressant.
Je précise. J'ai connu cela en premier lieu avec le tabac. Fumer m'a fait un effet assez extraordinaire au sens propre, c'est-à-dire que j'accédais à un niveau de conscience différent, pas tellement différent mais qui allait au delà d'un simple plaisir. J'avais envie d'organiser, de m'activer, et je parvenais à écrire comme je n'avais jamais fait. Et puis, au bout d'un an ou deux, cela s'est atténué, et j'ai fumé pour rien durant des années. J'ai arrêté huit ans; j'ai repris; et les premières impressions ne sont jamais revenues.
De même avec certains médicaments j'ai connu un effet rapide, mais cette fois uniquement durant quelques jours. Que ce soit avec la venlafaxine, la ritaline ou la prégabaline, il y a eu un effet prometteur, et puis plus rien, même avec le double de la quantité maximale recommandée. Avec la ritaline je pouvais encore ne pas dormir durant deux jours sans fatigue, et avec la prégabaline je retrouvais parfois un état ébrieux mais c'est tout, autrement dit rien de très intéressant.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nootropic
Pieyre a écrit:J'aurais une question à ce propos. Est-ce qu'on sait quel sont les mécanismes qui font que notre organisme s'habitue à une substance qui pourtant a eu un effet au début ?
Je précise. J'ai connu cela en premier lieu avec le tabac. Fumer m'a fait un effet assez extraordinaire au sens propre, c'est-à-dire que j'accédais à un niveau de conscience différent, pas tellement différent mais qui allait au delà d'un simple plaisir. J'avais envie d'organiser, de m'activer, et je parvenais à écrire comme je n'avais jamais fait. Et puis, au bout d'un an ou deux, cela s'est atténué, et j'ai fumé pour rien durant des années. J'ai arrêté huit ans; j'ai repris; et les premières impressions ne sont jamais revenues.
De même avec certains médicaments j'ai connu un effet rapide, mais cette fois uniquement durant quelques jours. Que ce soit avec la venlafaxine, la ritaline ou la prégabaline, il y a eu un effet prometteur, et puis plus rien, même avec le double de la quantité maximale recommandée. Avec la ritaline je pouvais encore ne pas dormir durant deux jours sans fatigue, et avec la prégabaline je retrouvais parfois un état ébrieux mais c'est tout, autrement dit rien de très intéressant.
Je ne suis pas expert sur le sujet mais il existe plusieurs mecanismes.
Le plus "simple" est en fait que ton corps s'auto-regule, c'est a dire qu'il adaptera la quantite de recepteurs sur lesquels se fixent le medicament, et le plus souvent il regule aussi la quantite de substance naturelles, endogenes, censees s'y fixer normalement (c'est entre autre ce qui provoque le manque, ton corps ne produit plus de quantites normales de substance endogenes pour le fonctionnement normal du corps).
Cependant ce n'est pas toujours valide avec tous les medicaments et parfois d'autres mecanismes sont en jeux.
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Nootropic
La vraie réponse (au niveau de la psy j'entends) c'est qu'on en sait rien.
Tout d'abord parce que la notion de résistance est très mal défini (mis à part en schizophrénie et à la rigueur en dépression) ensuite pour des questions inhérentes à la psy.
On appelle résistance, l’absence de réponse adéquate après une durée adéquate de traitement à la bonne poso, avec le bon traitement...Ce qui est quand même assez flou.
Tout d'abord par les résistances qu'on peut rencontrer. Il y a des résistances dès le début du diagnostic, des patients secondairement résistant (après X mois les mecs deviennent résistants). Des résistances partielles, des résistances totales...
Des résistances qui arrivent d'emblée, alors que d'autres s'installent progressivement.
C'est la merde...
Plusieurs raisons ont été avancées. Tout d'abord les erreurs de diagnostics. Soit une erreur, erreur (une bipolarité qu'on diagnostic dépression) soit parce qu'on a affaire à une co-morbidité (une dépression ET de l'anxiété). Les co-morbidités étant des facteurs de risque de résistance. Et c'est loin d'être négligeable.
Ensuite il y a tout simplement l'observance du patient (que certains mettent dans la case résistance aux traitements ! On est en psy après tout). Par exemple les antidépresseurs font effet au bout de 3 semaines. Ce qui laisse le temps à plein de gens pour dire que ça ne marche pas sur eux.
Viens après l'environnement. Les agents de stress peuvent entretenir une maladie.
L'histoire naturelle de certaine forme de maladie. Par exemple la dépression. Il est acquis que plus un patient rechute et plus il deviendra résistant.
Enfin... La génétique et la pharmacocinétique.
Bref. On en sait rien.
Tout d'abord parce que la notion de résistance est très mal défini (mis à part en schizophrénie et à la rigueur en dépression) ensuite pour des questions inhérentes à la psy.
On appelle résistance, l’absence de réponse adéquate après une durée adéquate de traitement à la bonne poso, avec le bon traitement...Ce qui est quand même assez flou.
Tout d'abord par les résistances qu'on peut rencontrer. Il y a des résistances dès le début du diagnostic, des patients secondairement résistant (après X mois les mecs deviennent résistants). Des résistances partielles, des résistances totales...
Des résistances qui arrivent d'emblée, alors que d'autres s'installent progressivement.
C'est la merde...
Plusieurs raisons ont été avancées. Tout d'abord les erreurs de diagnostics. Soit une erreur, erreur (une bipolarité qu'on diagnostic dépression) soit parce qu'on a affaire à une co-morbidité (une dépression ET de l'anxiété). Les co-morbidités étant des facteurs de risque de résistance. Et c'est loin d'être négligeable.
Ensuite il y a tout simplement l'observance du patient (que certains mettent dans la case résistance aux traitements ! On est en psy après tout). Par exemple les antidépresseurs font effet au bout de 3 semaines. Ce qui laisse le temps à plein de gens pour dire que ça ne marche pas sur eux.
Viens après l'environnement. Les agents de stress peuvent entretenir une maladie.
L'histoire naturelle de certaine forme de maladie. Par exemple la dépression. Il est acquis que plus un patient rechute et plus il deviendra résistant.
Enfin... La génétique et la pharmacocinétique.
Bref. On en sait rien.
Corbex- Messages : 136
Date d'inscription : 06/10/2015
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