1 mois en HP

De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)
chambre très particulière, intraduisible tant elle est particulière, les patients supers attachants, je me suis fait un bon ami Saïd et une amie Sylvie; j'y reste une semaine jusqu'à ce qu'une place se libère côté ouest, là j'atteris à l'USI (unité de soin intensif), enfermé avec des "cas" et pour seule balade un couloir rectiligne de 30 mètres et la salle fumeur comme grand espace sur les grilles, ma chambre dispose d'une épaisse grille métallique ingénieuse le paysage semble avoir été brisé comme une glace,celle-ci est encadré de lourds câbles électriques, pas les autres grilles ...
tout se passe bien, on me met côté libre au bout d'un peu plus d'une semaine.
résumé aride, tant de choses s'y sont déroulées, je pourrais en dire plus, la vie c'est pas drôle au final ou ma vie plutôt...
il y a un mois de cela

et Aline aussi à l'entrée de la cafette, je lui ouvre la porte,elle me dit; vous savez que voux êtes beau! je dis merci et me répond très très beau...
du coup on est allé boire un café tous les deux, aline m'explique qu'elle est ex-dauphine de clermont elle a 51 ans prétextant qu'elle n'est pas une cougar mais j'ai des doutes...
me file son tel, mais je suis pas trop en état en ce moment lol

oyans a écrit:De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)
chambre très particulière, intraduisible tant elle est particulière, les patients supers attachants, je me suis fait un bon ami Saïd et une amie Sylvie; j'y reste une semaine jusqu'à ce qu'une place se libère côté ouest, là j'atteris à l'USI (unité de soin intensif), enfermé avec des "cas" et pour seule balade un couloir rectiligne de 30 mètres et la salle fumeur comme grand espace sur les grilles, ma chambre dispose d'une épaisse grille métallique ingénieuse le paysage semble avoir été brisé comme une glace,celle-ci est encadré de lourds câbles électriques, pas les autres grilles ...
tout se passe bien, on me met côté libre au bout d'un peu plus d'une semaine.
résumé aride, tant de choses s'y sont déroulées, je pourrais en dire plus, la vie c'est pas drôle au final ou ma vie plutôt...

Tu n'es pas fou. Pourquoi t'a t'on mis dans un hopital psy?

oyans a écrit:et Aline aussi à l'entrée de la cafette, je lui ouvre la porte,elle me dit; vous savez que voux êtes beau! je dis merci et me répond très très beau...
du coup on est allé boire un café tous les deux, aline m'explique qu'elle est ex-dauphine de clermont elle a 51 ans prétextant qu'elle n'est pas une cougar mais j'ai des doutes...
me file son tel, mais je suis pas trop en état en ce moment lol

Tu peux toujours lui filer ton tel puis tu verras bien. Spécifies lui que tu ne désires qu'une amitié et que tu ne veux pas de cougar. Si c'est ce que tu veux bien sûr.

Salut oyans
Ton témoignage m'interpelle. Je suis attentif à ce que tu pourrais en partager, sans que cela te fasses violence.
Bon courage.

ShineFlower a écrit:

oyans a écrit:De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)

Tu n'es pas fou. Pourquoi t'a t'on mis dans un hopital psy?

Je suppose que le psy a plus de compétences pour juger de la nécessité. 
Et on peut avoir besoin d'un séjour en HP sans être "fou". 

Bon courage Oyans. Ca n'a pas l'air très joyeux, j'espère que tu pourras vite te retrouver dans de meilleures conditions.

J'y suis passé, j'en suis sorti. Mon médecin de famille qui me connaissait depuis tout petit, a dit stop ça va trop loin. Il a fait son boulot. Je ne sais pas pendant combien de temps j'y suis resté, avec touts les produits que l'on m'a prescrit, ma mémoire en a souffert, il était même question que l'on me traite par électrochocs, je crois que mon médecin ou mes parents s'y sont opposés.

Le souvenir que j'en garde, mort vivant sous camisole chimique, et mort de rire lorsqu'ils l'ont arrêté, je me suis réveillé à noël ou le jour de l'an ?  Avec un chapeau pointu de fête en carton que l'on m'avait mis sur la tête ainsi qu'une langue de chat dans la bouche, attablé à une grande table avec des personnes pas toutes là et du personnel soignant, tous étaient attifés de chapeaux divers et colorés de langues de chat, de sarbacanes et de cotillons. Mon voisin de droite me bavait sur l'épaule, ma voisine de gauche hurlait à mon oreille, et là au fond de moi je riais, en me disant : " Qu'est ce que je fous là ? " et " comment on sort ? ".

Dur,  ScPB...

Pour moi, le plus dur était avant, le HP une mort, et le début d'une autre vie, une seconde naissance, pas celle que mes parents m'ont donné, mais la mienne, celle que je me suis donnée, celle là, je l'assume jusqu'à sa fin.

ShineFlower a écrit:

oyans a écrit:De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)
chambre très particulière, intraduisible tant elle est particulière, les patients supers attachants, je me suis fait un bon ami Saïd et une amie Sylvie; j'y reste une semaine jusqu'à ce qu'une place se libère côté ouest, là j'atteris à l'USI (unité de soin intensif), enfermé avec des "cas" et pour seule balade un couloir rectiligne de 30 mètres et la salle fumeur comme grand espace sur les grilles, ma chambre dispose d'une épaisse grille métallique ingénieuse le paysage semble avoir été brisé comme une glace,celle-ci est encadré de lourds câbles électriques, pas les autres grilles ...
tout se passe bien, on me met côté libre au bout d'un peu plus d'une semaine.
résumé aride, tant de choses s'y sont déroulées, je pourrais en dire plus, la vie c'est pas drôle au final ou ma vie plutôt...

Tu n'es pas fou. Pourquoi t'a t'on mis dans un hopital psy?

très long à expliquer des fois la vie n'est pas simple

Mily a écrit:

ShineFlower a écrit:

oyans a écrit:De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)

Tu n'es pas fou. Pourquoi t'a t'on mis dans un hopital psy?

Je suppose que le psy a plus de compétences pour juger de la nécessité. 
Et on peut avoir besoin d'un séjour en HP sans être "fou". 

Bon courage Oyans. Ca n'a pas l'air très joyeux, j'espère que tu pourras vite te retrouver dans de meilleures conditions.

Merci MILy je l'espère c'est mon plus grand souhait d'aller au mieux, j'y crois!!

oyans a écrit:De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)
chambre très particulière, intraduisible tant elle est particulière, les patients supers attachants, je me suis fait un bon ami Saïd et une amie Sylvie; j'y reste une semaine jusqu'à ce qu'une place se libère côté ouest, là j'atteris à l'USI (unité de soin intensif), enfermé avec des "cas" et pour seule balade un couloir rectiligne de 30 mètres et la salle fumeur comme grand espace sur les grilles, ma chambre dispose d'une épaisse grille métallique ingénieuse le paysage semble avoir été brisé comme une glace,celle-ci est encadré de lourds câbles électriques, pas les autres grilles ...
tout se passe bien, on me met côté libre au bout d'un peu plus d'une semaine.
résumé aride, tant de choses s'y sont déroulées, je pourrais en dire plus, la vie c'est pas drôle au final ou ma vie plutôt...
il y a un mois de cela

Hello, merci de cette précision. je me demandais si c'était en train de t'arriver

Bon courage à toi en tous les cas.

six s'if a écrit:

oyans a écrit:De retour d'Espagne mon psy indique direction l'hosto.4 pompiers un camion de sapeur et me voilà en hp est (il manque de place secteur ouest)
chambre très particulière, intraduisible tant elle est particulière, les patients supers attachants, je me suis fait un bon ami Saïd et une amie Sylvie; j'y reste une semaine jusqu'à ce qu'une place se libère côté ouest, là j'atteris à l'USI (unité de soin intensif), enfermé avec des "cas" et pour seule balade un couloir rectiligne de 30 mètres et la salle fumeur comme grand espace sur les grilles, ma chambre dispose d'une épaisse grille métallique ingénieuse le paysage semble avoir été brisé comme une glace,celle-ci est encadré de lourds câbles électriques, pas les autres grilles ...
tout se passe bien, on me met côté libre au bout d'un peu plus d'une semaine.
résumé aride, tant de choses s'y sont déroulées, je pourrais en dire plus, la vie c'est pas drôle au final ou ma vie plutôt...
il y a un mois de cela

Hello, merci de cette précision. je me demandais si c'était en train de t'arriver

Bon courage à toi en tous les cas.

tu te remets difficilement pour tout dire, merci

SCPB et Oyans, vos témoignages sont très touchants. Et ils montrent qu'un passage en HP n'est pas une sentence définitive. 
J'ai appris récemment que deux connaissances sont passés en HP suite à des burn-out majeurs. Pour l'un d'entre eux, la veille de son "craquage" on aurait jamais dit. Il semblait au taquet au travail, il est allé jouer au foot avec des copains, il deconnait au déjeuner comme si de rien n'était. Peut être un peu hyperactif mais vu son tempérament, ça ne nous avait pas inquiété. 
Pour l'autre, c'est son épouse qui l'a traîné aux urgences de force. Et presque aucun signe avant d'après son entourage.
Ce n'est pas une fatalité et ça peut arriver à tout le monde de traverser une mauvaise passe.

C'est un endroit médicalisé où l'on s'occupe des souffrances psychiques, là bas le psychiatre m'avait dit : " Avec ce que vous me dites et après avoir rencontré vos parents, je me demande pourquoi vous n'avez pas explosé plus tôt, cela dénote une certaine forme d'intelligence ". J'avais entre 23 et 24 ans.

C'était langue de belle-mère que je voulais écrire et non langue de chat, ces dernières sont plus appréciées dans les maisons de retraites ou par des coquines amatrices du petit côté râpeux. Pour dire aussi que tous ne vont pas en HP, en voulant trouver une image pour illustrer mon propos, je suis tombé sur ça :

Spoiler:

oyans a écrit:et Aline aussi à l'entrée de la cafette, je lui ouvre la porte,elle me dit; vous savez que voux êtes beau! je dis merci et me répond très très beau...
du coup on est allé boire un café tous les deux, aline m'explique qu'elle est ex-dauphine de clermont elle a 51 ans prétextant qu'elle n'est pas une cougar mais j'ai des doutes...
me file son tel, mais je suis pas trop en état en ce moment lol

Tu as bien fait de prendre son tel comme ça, si un jour tu veux la revoir, tu n'auras pas besoin de crier "Aline !" pour qu'elle revienne !

(Désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher !)

JCVD a écrit:

oyans a écrit:et Aline aussi à l'entrée de la cafette, je lui ouvre la porte,elle me dit; vous savez que voux êtes beau! je dis merci et me répond très très beau...
du coup on est allé boire un café tous les deux, aline m'explique qu'elle est ex-dauphine de clermont elle a 51 ans prétextant qu'elle n'est pas une cougar mais j'ai des doutes...
me file son tel, mais je suis pas trop en état en ce moment lol

Tu as bien fait de prendre son tel comme ça, si un jour tu veux la revoir, tu n'auras pas besoin de crier "Aline !" pour qu'elle revienne !

(Désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher !)

j'aime bien ce genre d'humour, bizarre que cela ne me soit pas venu à l'esprit d'ailleurs

Gabriel a écrit:Salut oyans
Ton témoignage m'interpelle.  Je suis attentif à ce que tu pourrais en partager,  sans que cela te fasses violence.
Bon courage.

le couloir à l'USI est long et peu large,pas de fenêtre et absolument rien à faire sinon de marcher inlassablement, une femme névrosée me suit éteignant ou rallumant la lumière du couloir incessamment racontant des choses genre;tu verras le docteur X c'est un magicien, tu verras tu n'auras plus rien comme traitement et tu deviendras névrosé, elle est surexcitée ce langage incessant me fatigue, je lui dis, bon c'est fini tu arrêtes de me suivre! les infirmières interviennent... le soir elle est enfermée dans sa chambre et fait aussi sonner sa chambre et tous les jours l'alarme résonne.

tous les soirs elle m'espionne, je n'en peux plus et finis par la gifler.
il y a aussi un type qui a fait 68, a beaucoup souffert et parle bizarrement et parfois violent, un vieux, un autre malade fumant le cigare, on a pas le droit au briquet,alors onn tape souvent à la porte pour que les infirmiers nous donnent du feu, il y a un jeune de plus de deux mètres, il vient de prison et a réussit à se faire passer malade psy, il est très violent, un jour pour avoir du feu il enfonce à coup de pied la porte, les flics viendront le chercher.
j'ai écourté voilà un peu de ce que j'ai vécu un plus d'une semaine.

Sur un plan thérapeutique, ça n'apporte rien non plus apparemment...

Pour ma part, on en sort pas guéri, mais cela stoppe la crise, on est mis au pied du mur.

Gabriel a écrit:Sur un plan thérapeutique, ça n'apporte rien non plus apparemment...

à lUSI ce sont des cas lourds, il faut savoir que pour les psychoses c'est un dérangement biochimique qui engendre ce pathos, la biochimie du cerveau est aux prémisses donc pas la peine de dire si c'est la dopamine, la sérotonine on ne sait rien. La névrose au contraire relève d'une psychothérapie.

Oyans,

Y-a-t-il une façon d'en sortir rationnellement, une fois qu'on est interné? Que peut-on faire pour démontrer sa santé mentale factuellement?

Ton témoignage ne peut laisser insensible

vercors! a écrit:Oyans,

Y-a-t-il une façon d'en sortir rationnellement, une fois qu'on est interné? Que peut-on faire pour démontrer sa santé mentale factuellement?

Ton témoignage ne peut laisser insensible

Vraie question.

vercors! a écrit:Oyans,

Y-a-t-il une façon d'en sortir rationnellement, une fois qu'on est interné? Que peut-on faire pour démontrer sa santé mentale factuellement?

Ton témoignage ne peut laisser insensible

question complexe, les cas sont divers et même du côté psy c'est comme nager en eaux troubles, la schizophrénie est un fourre tout, quand on entend des psys dire que la radicalisation à DAESH c'est schizophrénique...
c'est un engrenage, il y a des moyens de s'en sortir, mais il faut montrer patte blanche et rester sur les rails, à savoir, on ne guérit pas d'ne maladie chronique alors que si elle est aiguë oui, oui mais alors comment le savoir?
le mieux est à caractère normatif, ne pas prendre trop à cœur les choses de l'esprit, essayer de recoller à la réalité au sens normatif j'entends, faire preuve de pragmatisme, ce qui éloigne de la pensée, du monde des idées.
être politiquement correct aussi, tout cela participe à l'intégration donc à la guérison. il faut tenir compte des idéaux instaurés pour ce siècle. enfin le savoir n'esr pas seulement un atout c'est aussi une défaveur lorsqu'on est pas compliant (terme animalier et de robotique).

Je n'aurais pas dit mieux.

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Je n'aurais pas dit mieux.

je ne sais pas si c'est d'une grande aide,enfin si des informations sur la psy peuvent être utile, ayant quelques années d'expériences dans ce domaine, je vous les fourgues sans souci.

Dans mon cas, une fois la camisole chimique arrêtée, et que l'on peut de nouveau réfléchir, j'ai surtout laisser parler le personnel médical, voir ce qu'ils attendaient de moi, il suffit de répondre aux attentes et être patient sans mauvais jeu de mot.

C'est pas facile à expliquer, on est prisonnier d'une institution ou la folie est partout présente selon moi.

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Dans mon cas, une fois la camisole chimique arrêtée, et que l'on peut de nouveau réfléchir, j'ai surtout laisser parler le personnel médical, voir ce qu'ils attendaient de moi, il suffit de répondre aux attentes et être patient sans mauvais jeu de mot.

C'est pas facile à expliquer, on est prisonnier d'une institution ou la folie est partout présente selon moi.

j'adopte la même posture vis vis du staff médical, surtout que je suis amoureux en ce moment, elle est au courant et ça l'a pas fait fuir, alors je me dis pourquoi pas... à moi de faire mes preuves

Ces témoignages sont assez effrayants... Je savais bien, au fond, que les EPSM abusaient des traitements médicamenteux mais je me disais toujours que j'exagérais...

Merci beaucoup pour vos témoignages qui devraient m'être utiles.

Eley a écrit:Ces témoignages sont assez effrayants... Je savais bien, au fond, que les EPSM abusaient des traitements médicamenteux mais je me disais toujours que j'exagérais...

Merci beaucoup pour vos témoignages qui devraient m'être utiles.

non faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit, il n'y a pas d'abus, des fois peut être, mais c'est par raison que cette politique de soin est instaurée, après tout dépend du psychiatre de savoir jauger avec pertinence

J'ai connu le fait d'être sanglé dans un lit, je préfère la camisole chimique, il faut prendre cela comme une anesthésie et tomber sur des personnes compétentes, comme partout.
Ce qui m'a sauvé, c'est cet humour, rire de soi, de la situation, prendre de la distance par rapport aux événements, ne pas juger et ne pas se juger.

Oyans je faisais plutôt référence à ce que disait SCPB.. Et puis c'est mon interprétation de vos paroles bien sûr. Il va de soi que vous devez voir les choses différemment...
Excuse-moi si je me suis mal exprimé.

Mais j'ai été aussi "sévère" dans ce que je disais car j'ai un ami qui y est allé aussi et on le faisait tout le temps dormir... Je trouve que ça n'est pas toujours adapté à tous les cas.

Réponses très intéressantes, merci.
Je retiens qu'il faut démontrer sa capacité à interagir "normalement" avec les personnels en charge de l'évaluation.
Je suis un peu effrayé par l'écart entre l'idée une souffrance mentale qu'un HP devrait soigner, et celle d'une prison d'où il faut démontrer son absence de pathologie via un comportement dans la norme sociale, pour en sortir.
Je m'en souviendrai si d'aventure une telle situation m'échoit.

Eley a écrit:Oyans je faisais plutôt référence à ce que disait SCPB.. Et puis c'est mon interprétation de vos paroles bien sûr. Il va de soi que vous devez voir les choses différemment...
Excuse-moi si je me suis mal exprimé.

Mais j'ai été aussi "sévère" dans ce que je disais car j'ai un ami qui y est allé aussi et on le faisait tout le temps dormir... Je trouve que ça n'est pas toujours adapté à tous les cas.

je réagis de façon un peu brusque,car auparavant on a déjà interprété mes propos et cela m'est retombé dessus de façon très désagréable,tu ne t'es pas mal exprimé c'est que je suis un peu sur la défiance, c'est tout

Pas de souci ! Je comprends !

Je te souhaite un prompt rétablissement l'auteur.

Quentin S a écrit:Je te souhaite un prompt rétablissement l'auteur.

J'ai y fait un tour de mes 13 à 15 ans. Un dimanche soir , profitant de la relève d'équipe j'avais fugué. Une heure plus tard, j'étais mis à l'écart des autres ados. Chambre d'isolement sous tercian. Une semaine puni, sans voir les autres. Protocole injustement violent.  Par la suite j'ai compris qu'il fallait dire ce qu'ils voulaient entendre et faire profil bas pour qu'ils relâchent la pression.

Depuis je suis devenu un aventurier perdu dans la gigantesque jungle des publications médicales , chassant les variants génétiques liés à la dépression, à l'anxiété, aux psychoses, aux troubles bipolaires etc...

Je pourrais dire que j'ai obtenu quelques éléments de réponses.

merci

Je ne sais pas, mais pour mon cas, j'ai été interné sur la demande de mon médecin contre l'avis de mes parents, avec l'accord du préfet, je ne sais pas si cela se fait encore. Avec aucune visite, ni contact avec mon entourage les deux premières semaines, je crois, enfermé dans l'unité sans sorties dans le parc. Vous êtes totalement dépendant de l'avis médical.

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Je ne sais pas, mais pour mon cas, j'ai été interné sur la demande de mon médecin contre l'avis de mes parents, avec l'accord du préfet, je ne sais pas si cela se fait encore. Avec aucune visite, ni contact avec mon entourage les deux premières semaines, je crois, enfermé dans l'unité sans sorties dans le parc. Vous êtes totalement dépendant de l'avis médical.

je ne peux pas répondre, mes hospis sont à la demande d'un tiers, avec un plus que fort assentiment médical.

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Avec le recul, c'est ce qui m'a sauvé, cela ne pouvait pas être pire que dans l'état où j'étais, c'était mourir ou sombrer définitivement dans la folie, je ne serai pas là à témoigner.

Pour résumer, j'étais arrivé à un stade où j'avais un morcèlement de mon identité, où je n'avais plus d'âme ni conscience, comme un marin solitaire tombé de son bateau en pleine nuit dans des eaux glaciales, je me débattais pour ne pas sombrer, les poumons comprimés par le froid, les muscles tétanisés, et la chaleur de mon corps disparaissait, je m'accrochais à tout ce qui passait à ma portée, sans raison, simplement pour ne pas couler et que le supplice s'arrête, heureusement que je n'ai pas croisé de drogues dures à ce moment, puis mon médecin est passé et ma tendu la main, là j'ai rencontré les drogues dures HP remboursées par la sécu.

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courage plus que 10 jours ! ps : la "femme névrosée" est psychotique, je pense...

actuellement je suis sorti, depuis un mois


je ne sais pas ça pathologie à cette femme, franchement aucune idée, mais il doit y avoir une psychose

A 27 ans à la suite d'un suicide pendant un voyage dit pathologique je me retrouve nez à nez avec la psychiatrie qui n'hésitera pas de me taxer de schizophrénie, depuis je suis sous contention chimique, hors je n'ai pas envie de me suicider, sauf à cause à l'heure actuelle des désagréments parfois très nocifs des traitements m'empêchant simplement de vivre.
j'ai décidé ce jour de ne plus me laisser "soigner" car je tiens à la vie et qu'en aucun cas je n'ai de troubles pathologiques cela depuis belles lurettes.

je commence à perdre patience et espoir...

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1 mois + 1 mois et demi.

beau et poignant témoignage.
Beau dans tes mots, pas dans son histoire, ta façon de l'exprimer est belle et à a fois poétique je trouve.

Bon rétablissement.