Écrire pour rien, par impatience.
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Écrire pour rien, par impatience.
De quoi être plus nu, déshabillé par les mots d'un autre qui lance un rayon sur notre carapace.
Plus nu, comme de l'herbe aux ploiements du vent.
La pierre posée là front contre front avec le temps.
Être usé jusqu'à l'âme. Quand cette fée imprévisible, fine souple et blanche émerge nue d'une eau croupie.
Nu dans l'accomplissement de deux mots: Oui et Non.
Nu. Présence d'une non pensée. Présence dénuée du monde.
Âme alanguie dans la dernière acceptation.
Oh mais dites-moi, quand ne restera t-il plus que le oui ?
Plus nu, comme de l'herbe aux ploiements du vent.
La pierre posée là front contre front avec le temps.
Être usé jusqu'à l'âme. Quand cette fée imprévisible, fine souple et blanche émerge nue d'une eau croupie.
Nu dans l'accomplissement de deux mots: Oui et Non.
Nu. Présence d'une non pensée. Présence dénuée du monde.
Âme alanguie dans la dernière acceptation.
Oh mais dites-moi, quand ne restera t-il plus que le oui ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Ordre. Mu. Adéquation. Révélation. Égoïsme. Mots. Mots tus.
Le Seul peut dominer. Le Seul que ne captive aucune formule.
Se laisser altérer par le silence.
Se devenir.
Interférences.
Interférences rompues par des trilles.
Un ressenti sans cible.
Bouddha boudiné. L'endormi. L'indifférent. Le mort vif. Je regarde et...Non !
Sinue un chemin vers mon val.
Allons. Vallons.
__________________________________________________
Hé toi soleil, regarde-moi !
Je me souviens des fleurs maintenant
essaimées en neiges.
Je me souviens de souvenirs.
Ce que je respirais me nourrissait
cette substance bleue
moins lourde qu'une seconde.
Ça me revient !
Je m'appelais Adam.
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Hé toi soleil, regarde-moi !
Je me souviens des fleurs maintenant
essaimées en neiges.
Je me souviens de souvenirs.
Ce que je respirais me nourrissait
cette substance bleue
moins lourde qu'une seconde.
Ça me revient !
Je m'appelais Adam.
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Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Les anciennes musiques, la nostalgie immortelle, font entendre leurs voix
tout en nous.
Accompagnez-nous sur ce chemin
par où nous revenons.
Quelques notes pétillent alentour
et le brouhaha des feuillages
tandis que nous nous en revenons.
Nous revenons, et de cela nous n'en revenons pas, fils, baladins, ermites.
Nous émergeons des lamentations,
nous sommes des germes de joie.
Nous nous inflorons,
Allons !
Épousons cette étoile !
laissons nous étreindre
par cette joie !
Nous sommes des enfants nus
surgissant des décombres.
Abandonnant l'exuvie
de notre poussière et de nos cendres.
*
Nous émergeons des lamentations,
nous sommes des germes de joie.
Nous nous inflorons,
Allons !
Épousons cette étoile !
laissons nous étreindre
par cette joie !
Nous sommes des enfants nus
surgissant des décombres.
Abandonnant l'exuvie
de notre poussière et de nos cendres.
*
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 20 Jan 2017 - 7:59, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Dans ce monde les gens ont dressé leur igloo dans un désert.
Un voyage oblique m'emporte. Je n'habite plus que mes pas.
Je voudrais crier "Sortez d'elle O mon peuple !"
Il ne reste plus qu'un demi-jour.
La nuit poisse.
Partir. Suivez les instructions.
Un voyage oblique m'emporte. Je n'habite plus que mes pas.
Je voudrais crier "Sortez d'elle O mon peuple !"
Il ne reste plus qu'un demi-jour.
La nuit poisse.
Partir. Suivez les instructions.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Ce beau rutilement de feu au chaud d'un home nocturnement apaisé, quand je me laisse aller à divaguer tranquillement comme auprès d'une cheminée par temps de neige...
Cette belle robe à demie défaite, toute en transparence devant le foyer ardent où mes yeux flânent, intemporels,
Ce silence intérieur fait d'une vibration rassurante et d'une légère folie si suavement sensuelle...
Allez, encore un verre de ce bourbon. Hélas et bienheureux, ce breuvage et moi sommes en amour.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
ça c'est bon !
Anne Onyme- Messages : 657
Date d'inscription : 26/06/2013
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Le vent se renforce, plus vif, plus passionné encore… De sa fièvre, il nous emporte…
J’aime m’imaginer le vent comme un souffle du coeur… Il te prend, t’enroule, t’embrasse et s’enflamme.
Parfois, il est brise, plume de nos coeurs… la nuit on frissonne innocemment, le jour on remercie… C’est là qu’il peut nous surprendre par ses élans romantiques, lorsque la caresse devient étreinte.
Le vent est l’amoureux universel, démontrant son amour pour qui saura le reconnaître.
Le soleil nous fait sourire, la pluie fait grandir notre jardin, le vent…
c’est l’élément artiste, le violon des mondes.
Il fait danser les mers les plus impassibles, chanter les arbres les plus timides, redessine les reliefs les plus abruptes... il donne vie par l’art.
Seulement, on l’apprécie doux, doux uniquement, accompagné d’un rayon de soleil, une mer sans mouvements accessoirement.
On n’aime qu’une partie du vent, pas entier, dans sa noblesse, sa grandeur généreuse. On l’aime quand il se tait. Mais il est libre. Libre, vif, insaisissable, versatile, il joue fuie siffle crie chante… vie. Et c’est comme ça qu’il est beau ; viril dans sa féminité.
Il nous offre son amour, un amour parfois trop passionné, franc, impudique, puéril et brut… Maintenant, à nous de savoir l’aimer en retour.
J’aime m’imaginer le vent comme un souffle du coeur… Il te prend, t’enroule, t’embrasse et s’enflamme.
Parfois, il est brise, plume de nos coeurs… la nuit on frissonne innocemment, le jour on remercie… C’est là qu’il peut nous surprendre par ses élans romantiques, lorsque la caresse devient étreinte.
Le vent est l’amoureux universel, démontrant son amour pour qui saura le reconnaître.
Le soleil nous fait sourire, la pluie fait grandir notre jardin, le vent…
c’est l’élément artiste, le violon des mondes.
Il fait danser les mers les plus impassibles, chanter les arbres les plus timides, redessine les reliefs les plus abruptes... il donne vie par l’art.
Seulement, on l’apprécie doux, doux uniquement, accompagné d’un rayon de soleil, une mer sans mouvements accessoirement.
On n’aime qu’une partie du vent, pas entier, dans sa noblesse, sa grandeur généreuse. On l’aime quand il se tait. Mais il est libre. Libre, vif, insaisissable, versatile, il joue fuie siffle crie chante… vie. Et c’est comme ça qu’il est beau ; viril dans sa féminité.
Il nous offre son amour, un amour parfois trop passionné, franc, impudique, puéril et brut… Maintenant, à nous de savoir l’aimer en retour.
Pluie venteuse- Messages : 51
Date d'inscription : 13/02/2016
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Le vent syncope parfois nous brise
En morceau sur une terre broyée
Le vent strident parfois nous crie
Sa rage d'être vivant
Le vent amer parfois roule
Ses vagues autour de nos cous
Le vent chaud nous foudroie
Et nous laisse sans voix
Le vent froid nous fend
En deux, pliés et tremblants
Le vent aimant parfois nous chatouille
Amusé de se prendre pour un fantôme
Et le vent souvent s'endort en silence...
En morceau sur une terre broyée
Le vent strident parfois nous crie
Sa rage d'être vivant
Le vent amer parfois roule
Ses vagues autour de nos cous
Le vent chaud nous foudroie
Et nous laisse sans voix
Le vent froid nous fend
En deux, pliés et tremblants
Le vent aimant parfois nous chatouille
Amusé de se prendre pour un fantôme
Et le vent souvent s'endort en silence...
Invité- Invité
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Sera dit l'hymne des calices, aux collines approchantes.
L'aube élancée par les plaines
et nous accourons nus parmi les pléiades de corolles.
Je dresserai un feu de mémoire, sous les monts crépusculaires
pour chanter les noms de ceux qui furent des signes de mon chemin.
Qu'est-ce que j'oublierai ? Je ne m'en souviens plus,
simplement les volutes de tes lèvres quand tes yeux m'aimaient
ni ciel ni enfer ne sauraient les retirer de mes yeux
cette fleur à jamais dans mon cœur.
Je dresserai un lutrin en face du soleil
pour incanter que la vie a rompu
mes amarres et m'a jeté dans la liberté,
je verrai là bas le cosmos
comme une chaîne dénouée qui prend rouille
dans les flammes, dans les tempêtes
au moment où étendant mes ailes
je me jetterai dans les bras de la beauté.
L'aube élancée par les plaines
et nous accourons nus parmi les pléiades de corolles.
Je dresserai un feu de mémoire, sous les monts crépusculaires
pour chanter les noms de ceux qui furent des signes de mon chemin.
Qu'est-ce que j'oublierai ? Je ne m'en souviens plus,
simplement les volutes de tes lèvres quand tes yeux m'aimaient
ni ciel ni enfer ne sauraient les retirer de mes yeux
cette fleur à jamais dans mon cœur.
Je dresserai un lutrin en face du soleil
pour incanter que la vie a rompu
mes amarres et m'a jeté dans la liberté,
je verrai là bas le cosmos
comme une chaîne dénouée qui prend rouille
dans les flammes, dans les tempêtes
au moment où étendant mes ailes
je me jetterai dans les bras de la beauté.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Sweelee porte-fleur, solalys d'oclearis. Je m'evade fumée dans l'orose. Corolles d'ailes.
Swellee porte-arôme, delica, sssssoie.
Je retrouve par moment ma magie,
cette envolée soudaine de l'être dans sa vasque retombant, au creux de la paix.
Sweelee sanadir estenciel. J'odore que rose y sont à ce signe d'or incante essence.
Florifique aux lisières de l'or éole, j'aborde aux calices la sève lascive
le millmiel salvifique à l'aura rosée.
Sweelee, fille des flammes affranchies de l'air, du temps,
forme nue et îvre qui enveloppe les traits de lune
quand tu danses Sweelee, tu soulèves de la joie et la poussière de tes pas
fait jaillir des fleurs des fées.
De cela eden renaissant je m'en dore.
Piqué de fleurs d'aurore, quand le pulvérin des astres,
étoile mon âme de gouttes aux mille soleils.
La caresse incorporelle des braises galactiques.
Swellee porte-arôme, delica, sssssoie.
Je retrouve par moment ma magie,
cette envolée soudaine de l'être dans sa vasque retombant, au creux de la paix.
Sweelee sanadir estenciel. J'odore que rose y sont à ce signe d'or incante essence.
Florifique aux lisières de l'or éole, j'aborde aux calices la sève lascive
le millmiel salvifique à l'aura rosée.
Sweelee, fille des flammes affranchies de l'air, du temps,
forme nue et îvre qui enveloppe les traits de lune
quand tu danses Sweelee, tu soulèves de la joie et la poussière de tes pas
fait jaillir des fleurs des fées.
De cela eden renaissant je m'en dore.
Piqué de fleurs d'aurore, quand le pulvérin des astres,
étoile mon âme de gouttes aux mille soleils.
La caresse incorporelle des braises galactiques.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Pense à un rayon que seule la lumière peut voir.
Elle sinue parmi les feuilles, elle papillonne parmi les vanesses.
A un son que seules tes lèvres peuvent entendre.
Le baiser d'un oiseau perché dans le soleil.
J'admire les fleurs,
non pas ces simples images susceptibles de faner au beau matin,
mais ces élévations immatérielles qui bordent des vasques de pensées éthérées.
Il va falloir que tu entrouvres ta porte si la lumière s'y vient blottir,
heureusement vulnérable et désarmé tu seras un oui.
Cette lumière dont je parlais
quand elle baisera ton cœur
tu deviendras elle,
elle deviendra toi,
rayon que seule la lumière peut voir.
Elle sinue parmi les feuilles, elle papillonne parmi les vanesses.
A un son que seules tes lèvres peuvent entendre.
Le baiser d'un oiseau perché dans le soleil.
J'admire les fleurs,
non pas ces simples images susceptibles de faner au beau matin,
mais ces élévations immatérielles qui bordent des vasques de pensées éthérées.
Il va falloir que tu entrouvres ta porte si la lumière s'y vient blottir,
heureusement vulnérable et désarmé tu seras un oui.
Cette lumière dont je parlais
quand elle baisera ton cœur
tu deviendras elle,
elle deviendra toi,
rayon que seule la lumière peut voir.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
N'as ni n'es plus......Courses de l'herbe à vent.....Valées de nuages déposé aux pieds de l'aube.
N'as ni n'es...Fleurs d'air pur
fleurs d'ether, grains constéllés de rayons....Accours.
Îvre de harpes au seuil subliminal. Naissances continues aux rivages inconnus......Vagues d'envols et d'essors
soulevé de toi, n'as ni n'es plus qu'esprit de zéphyr, une lueur réjouie.
Ne dors ni ne sommeille.
Vive, avivée, reviviscente. Aube qui descend, descend toujours dans la vasque
d'un cœur éclos. Vient nicher là, au centre radieux d'où sourd la vie,
s'épousent, l'élan du temps, le souffle de l'éternité,
s'enlacent, s'unissent, spiralent,
s'enivrent l'un de l'autre
à la croisée des mondes.
S'adorant, s'entradorant, l'or translucide descendu dans la vasque,
elle se retrouve, émiettant des clartés, fontaines de blanches escarbilles,
Halo devenue.
N'as ni n'es...Fleurs d'air pur
fleurs d'ether, grains constéllés de rayons....Accours.
Îvre de harpes au seuil subliminal. Naissances continues aux rivages inconnus......Vagues d'envols et d'essors
soulevé de toi, n'as ni n'es plus qu'esprit de zéphyr, une lueur réjouie.
Ne dors ni ne sommeille.
Vive, avivée, reviviscente. Aube qui descend, descend toujours dans la vasque
d'un cœur éclos. Vient nicher là, au centre radieux d'où sourd la vie,
s'épousent, l'élan du temps, le souffle de l'éternité,
s'enlacent, s'unissent, spiralent,
s'enivrent l'un de l'autre
à la croisée des mondes.
S'adorant, s'entradorant, l'or translucide descendu dans la vasque,
elle se retrouve, émiettant des clartés, fontaines de blanches escarbilles,
Halo devenue.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire pour rien, par impatience.
Halo devenue blanche à en crier
Sur les bords de l'orage en furie
La où luit la dent avide de pommes
Ta mort aura mes yeux
Elle sourira de cette dent unie
Tendre et lascive qui croque la vie
Dans ce souffle furtif à peine senti
Dans les nerfs à vif des hommes désunis
Qui hurlent les liens perdus
Pour toujours en niant la soleil
Qui brille à leur côté.
Sur les bords de l'orage en furie
La où luit la dent avide de pommes
Ta mort aura mes yeux
Elle sourira de cette dent unie
Tendre et lascive qui croque la vie
Dans ce souffle furtif à peine senti
Dans les nerfs à vif des hommes désunis
Qui hurlent les liens perdus
Pour toujours en niant la soleil
Qui brille à leur côté.
Invité- Invité
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