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Message par Mitsu Mar 8 Fév 2011 - 19:30

Bonjour,

Je viens poster car je voudrais vous faire part d'un sentiment extémement désagréable que je vis au quotidien, mais il y a quelques jours, j'ai eu le sentimentà force d'instrospection de mettre un nom dessus.
Je ne comprenais pas pourquoi mais ce sentiment intense de vide, que la vie n'a plus rien à m'offrir, que plus rien ne peut éveiller ma curiosité. Depuis toute petite on me tanne parceque je révasse, je n'écoute rien. Il n'y a pas si longtemps l'idée de lire un livre me provoquer un stress tellement fort, une sorte de dégout de l'idée de lire, que je ne parvenais pas à lire plus de deux lignes sans perdre le sens de ce que j'étais entrain de lire. Je suis devenue une espèce de nihiliste au point de me foutre de tout, de la culture, de ce qui se passe dans le monde. Aujourd'hui j'ai 19 ans et je me sens terriblement vide. J'ai passé mon enfance, toute ma scolarité à faire la sourde oreille, et à rêver dans un coin, comme une sorte de mise en mode "off" de mon cerveau. J'ai beaucoup de compassion, je comprends facilement les gens et leurs idées, leurs opinions, mais voilà, je n'en ai aucune, comme si javais refusé de réflechir, de prendre prosition. Je suis également sensible à un point très élevé, et notamment à moi même et à mes pensées.¨J'arrive toujours à expliquer mes actes avec une grande précision, et cohérence, même les actes les plus incongrus. Je me prends énormément la tête avec le sens que je donne à ma vie, je réfléchis sans cesse, et ne m'interessant à rien d'autre, je suis complétement fermée dans ma bulle et avec les autres c'est la blanc, je n'ai rien à dire. Je retiens les choses qui me marquent et j'ai égelement remarqué que je fonctionnais en réseau, je retiens très facilement une donnée quand je peux la rattacher à une autre déja mémorisée, je fais sans cesses des liens entre les choses. Seulement, je n'arrive plsu à me concentrer pleinement sur ma reflexion, je perds le fils, je me sens génée, comme si face à de nouvelles connaissances, je les refoulais. Je viens de changer de milieu d'étude et comme c'est la 1ere fois que mes études me conviennent mieux je souhaite m'ouvrir et commencer à engrenger de la culture profitable pour mon domaine. Seulement j'arrive pas, je stresse parceque j'ai jamais fait ça,mais plus je me decoince en m'ouvrant et découvrant que si, au fond, se cultiver c'est génial parceque ca permet d'avoir cette richesse intérieure qui me manque tant. Je pense que c'est parceque je n'ai pas cultivé cela et que j'en avais besoin qu'aujourd'hui j'ai des comportements destructeurs. Je me rends compte que j'ai un moteur efficace mais je n'y ai jamais mis d'essence et ça me donne un sentiment d'être vide, d'avoir gachée, je me rends compte que j'ai commencé à me mutilé mentalement très tôt sans que personne s'en apercoive dans mon entourage, on ma juste gueulé dessus, on s'est foutu de moi. Cette puissante introspection cumulée à ce manque de matière à réflexion me rend malade. Les gens ont des sujets de conversation, developpé un certain univers dans mon milieu d'étude et moi je comprends tout ce qu'ils racontent aussi bien qu'eux mais je n'ai rien de tout ça en moi, pour en parler, pour me sentir un opinion, des gouts un avis éclairé sur le monde. Au fond, je suis tellement rigoureuse dans ma pensée que pour donner mon avis j'aurais besoin d'énormément de connaissances pour ne pas me planter pour nuancer car j'ai horreur de donner un point de vue érroné, donc je me tais sans cesse et j'acoute les autres comme une débile.
Je cherche la solution pour ne plus avoir à faire à ce vide, et stopper cet foutue mutilation mentale qui me proursuis encore à travers mon manque de concentration, de tempérement nihiliste, ce stress qui me paralyse l'esprit face à de la culture. Des fois je me dis que ce qui se passe dans l'enfance est tellement decisif pour l'équilibre de l'adulte que je suis nevrosée à cause de mon enfance à vie et que jamais je m'en sortirai. Mais je voudrais à tout prix fuire cette pensée qui foule du vide et ducoup de pose des question existencielles flippantes et se convainc de la vacuité de cette vie. Je voudrais que comme tous les gens, j'arrive à m'intéresse à autre chose que mon nombril et mon malheur et développer une reflexion dans un domaine ou on peut partager ou même y songer sans se faire du mal. Donc aujourd'hui je ne sais pas comment m'y prendre, ma vie en ce moment c'est de la pensée continue en mode introspection au point de ne plus savoir comment me comporter avec les autres de ne prendre aucun plair à leur exprimer un avis. Je parais très réservée aux yeux des autres, en réalité je me déteste, je les déteste car je me sens mal avec eux, et je suis épuisée de cette situation; Je tire la sonnette d'alarme car il faudra bien que j'accepte de vivre pour ce que je suis, et à mon avis j'ai besoin de cette culture pour mépanouir. Alors je me suis dit qu'il fallait surment accepter le passé pour agir sur le présent et modifier le futur. Je dois accepter de renaitre à 19 ans même si c'est tard.
Pensez vous que l'inhibition intellectuelle qu'on a developpé dans l'enfance peut disparaitre à jamais si on réapprend à aimer utiliser pleinement son potentiel intellectuel, à se cultiver en conséquence. Je pensais me remettre en parrallèle à lire beaucoup, regarder des films m'interesser à l'actualité du monde et notamment à la bande dessinée et au cinéma qui sont la culture motrice des études dans lesqueles je me trouve ou il faut savoir faire preuve d'inventivité et d'humour. Je me demandais s'il serait bon de parler à ma psychologue d'une éventuelle douance, mais j'ai peur que ça fasse pompeux de se poser cette question mais si tout alleit bien je ne me la serais jamais posée, j'essaye de trouver les causes de ma souffrance par tosu les chemins possibles. Je voudrais lui parler de cette inhibition intellectuelle également, mais je me demande si un test de QI est très véridique pour une personne qui atoujours refusé d'entretenir la reflexion.

(merci aux courageux qui ont lu et qui auront la force de répondre).

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Message par Invité Mar 8 Fév 2011 - 19:39

Mai 68 powâa !
Ça c'est du pavé !

(Aère ton texte ... Wink )

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Message par Mélanie Mar 8 Fév 2011 - 19:39

Pensez vous que l'inhibition intellectuelle qu'on a developpé dans l'enfance peut disparaitre à jamais si on réapprend à aimer utiliser pleinement son potentiel intellectuel

Oui j'en suis sûre et le mot important dans cette phrase, c'est aimer. Tu peux t'autoriser à aimer apprendre et partager ce que tu as appris.
Evidemment, ça ne va pas venir d'un coup juste parce que tu te le dis, il faut d'abord effacer les traces de honte que tu cumules depuis l'enfance. Peut être que ce travail serait plus rapide et facile si tu étais suivie par un spécialiste?

Je viens de voir dans ta présentation que tu vois déjà quelqu'un. Est ce que cette personne travaille avec toi en fonction de ta douance? Que pense t'elle de ce problème d'inhibition (au sens large d'ailleurs, il me semble que tu inhibes tout en toi)?
mode psy de comptoir on- Tu te sens peut être pas le droit de dépasser ton père ? -mode psy de comptoir off
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Message par Mitsu Mar 8 Fév 2011 - 22:24

Pour mon père, je le vois pas souvent mais y'a peut être de ça ouai. Enfin, lui et moi on vit quand même sur des planetes différentes, pas le genre à aimer peindre, la musique et ce genre de choses, plus dans le genre terre à terre. J'ai jamais parlé de douance avec ma psychologue. Elle a pas amené ça dans les discussions et moi non plus. J'y suis allée par étape , on a parlé de l'environnement de mes études qui ne me correspondaient pas, j'ai changé et y'a du progrès sur ce point, d'orientation sexuelle et de la culpabilité qui va avec quoi que ce soit loin d'être résolu mais je vois pas trop sur c eplan ce qu'elle peut faire poru moi. Et au final j'aimerais amener cette inhibition. Jen'ai jamais été testée, mais je m'auto analyse énormément et je vois bien qu'en présence de personnes extérieures, et encore plus avec les gens de mon âge que les plus vieux, je me bride inconsciemment. C'est le blocage, être dans un groupe avec des gens de mon âge me coupe l'envie de m'exprimer j'en sors presque triste. Surement parceque j'ai pas envie d'amener mes différences sur le tapis. Pas envie de lire dans les regards en face cette désapprobation génée ou alorss ce rire qui te montre que t'es rien de plus que celel qui fait rire genre "ah elle est lourde, tarée, hors sujet, autiste, coincée bizzare, et j'en passe" Alors qu'au final tu n'es que toi même et le pire dans tout c'est que tu te sens incroyablement cohérente et normale, et oui fait l'avouern même que des fois tu te trouves drôle. Mais ducou, faut faire l'effort de te sentir normale et chiante pour pas trop effrayer. Alors faut faire genre hé je suis une rebelle cool pour interesser mais pas franchir la limite de l'anormalité sérieusement ça me fait rire... Je connais un type qui se comporte de cette manière sans compléxer, mais il a l'étiquette du petit geek taré crasseux bizzare et personne le prend vraiment au sérieux. Encore pour un mec binoclardd'1m55 qui fait 32 kilos ça peut fonctionner mais pour une fille ce type de comportement c'est nettement bien accepté. Désolé si mes propos peuvent choquer mais c'est d'actualité en société, pourtant j'aimerais sincerementque ce soit différent.
milles excuses pour le Pavé, dans ma tête les . et , sont inexistants Twisted Evil
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Message par Mélanie Mar 8 Fév 2011 - 23:26

C'est ce que j'ai longtemps ressenti avant de trier à mort mes relations et encore avec les collègues faut faire avec, mais c'est sûr qu'au lycée tu n'as pas trop le choix. Je t'encourage à en parler le plus vite possible à ta psy parce que cela gâche ton quotidien.
Parle lui aussi de ta douance, qu'elle s'y connaisse ou pas, il est important de la prendre en compte. La nier, ce serait comme nier ton homosexualité. A propos de ça, j'ai eu une période homo et je ne me reconnaissais pas non plus dans ceux que je fréquentais. A vrai dire, il n'y a qu'ici que je me reconnais. Demande conseil à Augenblick.
Concernant le pavé, tu peux peut être rajouter deux ou 3 retours à la ligne
avant de cliquer sur envoyer. Wink
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Message par Invité Mer 9 Fév 2011 - 1:15

Je suis dans le même cas que toi.. Enfin pas totalement mais quasi. Si tu veux en parler.. Je suis là. Mais c'est comme tu veux.

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Message par Ilowan Mer 9 Fév 2011 - 7:13

Hum... je suis frustré...
Aurais plein de choses à te dire sur le sujet mais n'ai pas le temps.
J'essaierai de passer quand j'aurai plus de temps.
N'hésite pas à me mp si je traîne.

Ton problème me parle beaucoup.
J'ai pas mal travaillé sur cette question pour comprendre certaines choses que tu décris.
Pour moi différentes pistes/causes :
- décalage,
- ne pas retenir parce que ne pas avoir l'intérêt,
- ne pas trouver le sujet passionnant,
- ne s'intéresser qu'à la réflexion et pas à l'échange par ce que personne avec qui échanger (donc pas de mémorisation précise mais juste des concepts)
- inhibition comme protection contre soi même et les autres ou des traumas enfants...

Travailler sur le fonctionnement cognitif dans un premier temps m'a beaucoup aidé à comprendre certains mécanismes et expliquer techniquement les phénomènes.
La suite, comprendre pourquoi ils se sont mis en place. Là faut parfois aller chercher assez loin, c'est plus dur.

Mais c'est un sujet passionnant.
Le cerveau est plein de ressources pour se protéger... mais semble prendre plaisir à redécouvrir des capacités inexploitées ou bloquées.

Si ça peut te rassurer, suite à mon travail sur moi et la fréquentation de ce forum assez magique, je réveille plein de capacités que je pensais ne pas avoir ou alors avoir perdues à jamais.
Donc optimisme et courage !!!
Ilo


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Message par .............. Mer 9 Fév 2011 - 10:36

.


Dernière édition par T-REX le Mer 16 Mai 2012 - 17:22, édité 1 fois

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Message par Fata Morgana Jeu 10 Fév 2011 - 11:56

Mitsu.. Very Happy
Tu me touches.
Après avoir déballé ton sac, bien appesanti par l'incompréhension, tu peux essayer (c'est bien facile à dire je sais) de prendre un seul problème à la fois. Par exemple tes scrupules qui t'empêchent de donner une opinion qui ne serait que partielle ne te laissent-ils pas un volant qui s'appèlerait "relativiser" ? Tu sais quoi ? je pense qu'exactitude et vérité ne sont pas des synonymes. Si tu essayais d'être vraie, plutôt qu'exacte, cela n'entrouvrirait-il pas pour toi un chemin d'apaisement ? Je dis cela sans certitude ! Tu vois, on peut le faire ! Very Happy
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Message par Simao Jeu 10 Fév 2011 - 12:55

Ilowan a écrit:Hum... je suis frustré...
Aurais plein de choses à te dire sur le sujet mais n'ai pas le temps.
J'essaierai de passer quand j'aurai plus de temps.
N'hésite pas à me mp si je traîne.

Ton problème me parle beaucoup.
J'ai pas mal travaillé sur cette question pour comprendre certaines choses que tu décris.
Pour moi différentes pistes/causes :
- décalage,
- ne pas retenir parce que ne pas avoir l'intérêt,
- ne pas trouver le sujet passionnant,
- ne s'intéresser qu'à la réflexion et pas à l'échange par ce que personne avec qui échanger (donc pas de mémorisation précises mais juste des concepts)
- inhibition comme protection contre soi même et les autres ou des traumas enfants...

Travailler sur le fonctionnement cognitif dans un premier temps m'a beaucoup aidé à comprendre certains mécanismes et expliquer techniquement les phénomènes.
La suite, comprendre pourquoi ils se sont mis en place. Là faut parfois aller chercher assez loin, c'est plus dur.

Mais c'est un sujet passionnant.
Le cerveau est plein de ressources pour se protéger... mais semble plaisir à redécouvrir des capacités inexploitées ou bloquées.

Si ça peut te rassurer, suite à mon travail sur moi et la fréquentation de ce forum assez magique, je réveille plein de capacités que je pensais ne pas avoir ou alors avoir perdus à jamais.
Donc optimisme et courage !!!
Ilo

Certaines choses que tu dis m'intéressent beaucoup.

La mémorisation : j'ai ce problème, je ne mémorise plus rien en dehors des concepts justement, mon cerveau ne retient plus, sauf ce qui est d'ordre système de pensée, les idée générales et puis la musique aussi relativement bien. Apprendre des choses précises revient à le forcer, comme enfoncer des ordures dans une poubelle pleine, désolé pour l'image mais c'est celle qui me vient. Je faisais de l'histoire et enfin maintenant, malheureusement, je ne retiens plus rien, parfois je me dis que je lis trop aussi et que le flux trop important d'informations empêche la mémorisation. T'as une idée de comment résoudre le problème ? Parfois je me dis qu'il faudrait limiter le nombre de domaines étudiés, mais ça me cause souffrance de le faire... Si tu as une théorie sur la mémorisation je suis preneur.

P.S. : j'viens de lire ton post que voir que tu n'avais pas le temps, quand tu pourras, je suis pas pressé Wink

[Edit : j'ajoute un truc : est-on forcé de faire quelquechose qui nous passionne tout à fait ? Si quelqu'un d'autre a une théorie sur tout ça aussi, je prends Smile ]
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Message par Fata Morgana Jeu 10 Fév 2011 - 12:59

Simao a écrit:
Ilowan a écrit:Hum... je suis frustré...
Aurais plein de choses à te dire sur le sujet mais n'ai pas le temps.
J'essaierai de passer quand j'aurai plus de temps.
N'hésite pas à me mp si je traîne.

Ton problème me parle beaucoup.
J'ai pas mal travaillé sur cette question pour comprendre certaines choses que tu décris.
Pour moi différentes pistes/causes :
- décalage,
- ne pas retenir parce que ne pas avoir l'intérêt,
- ne pas trouver le sujet passionnant,
- ne s'intéresser qu'à la réflexion et pas à l'échange par ce que personne avec qui échanger (donc pas de mémorisation précises mais juste des concepts)
- inhibition comme protection contre soi même et les autres ou des traumas enfants...

Travailler sur le fonctionnement cognitif dans un premier temps m'a beaucoup aidé à comprendre certains mécanismes et expliquer techniquement les phénomènes.
La suite, comprendre pourquoi ils se sont mis en place. Là faut parfois aller chercher assez loin, c'est plus dur.

Mais c'est un sujet passionnant.
Le cerveau est plein de ressources pour se protéger... mais semble plaisir à redécouvrir des capacités inexploitées ou bloquées.

Si ça peut te rassurer, suite à mon travail sur moi et la fréquentation de ce forum assez magique, je réveille plein de capacités que je pensais ne pas avoir ou alors avoir perdus à jamais.
Donc optimisme et courage !!!
Ilo

Certaines choses que tu dis m'intéressent beaucoup.

La mémorisation : j'ai ce problème, je ne mémorise plus rien en dehors des concepts justement, mon cerveau ne retient plus, sauf ce qui est d'ordre système de pensée, les idée générales et puis la musique aussi relativement bien. Apprendre des choses précises revient à le forcer, comme enfoncer des ordures dans une poubelle pleine, désolé pour l'image mais c'est celle qui me vient. Je faisais de l'histoire et enfin maintenant, malheureusement, je ne retiens plus rien, parfois je me dis que je lis trop aussi et que le flux trop important d'informations empêche la mémorisation. T'as une idée de comment résoudre le problème ? Parfois je me dis qu'il faudrait limiter le nombre de domaines étudiés, mais ça me cause souffrance de le faire... Si tu as une théorie sur la mémorisation je suis preneur.

P.S. : j'viens de lire ton post que voir que tu n'avais pas le temps, quand tu pourras, je suis pas pressé Wink

[Edit : j'ajoute un truc : est-on forcé de faire quelquechose qui nous passionne tout à fait ? Si quelqu'un d'autre a une théorie sur tout ça aussi, je prends Smile ]

Une idée comme ça: Avoir un objectif qui organise l'apport et permette de discriminer entre l'essentiel et le superflu. On retient ainsi ce qui nous enrichit et on se déleste du reste. Moi j'ai un système extrême de sélection, et si je force, c'est qu'au fond ça ne me concerne pas vraiment.
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Message par Mitsu Ven 11 Fév 2011 - 22:55

Fata Morgana a écrit:
Une idée comme ça: Avoir un objectif qui organise l'apport et permette de discriminer entre l'essentiel et le superflu. On retient ainsi ce qui nous enrichit et on se déleste du reste. Moi j'ai un système extrême de sélection, et si je force, c'est qu'au fond ça ne me concerne pas vraiment.

C'est vrai que je me sens terriblement vide, j'ai l'impression que depuis des années je me lobotomise le cerveau à brasser du vide et des idées noires à chercher en vain un sens à ma vie une position par rapport à la société que je ne trouve pas. Aujourd'hui j'arrive à ce seul ou je prends conscience que mis à part à un épuisement psychologique ça me menera nulle part. Dailleurs pour avoir fait ça pendant si longtemps j'ai le sentiment d'être limite maso. Je voudrais mettre un terme à cela mais je ne peux pas car il ne mereste rien d'autre, les questions existencielles et l'introspection avaient pris toute la place. Aujourd'hui je me sens nulle car inculte, je ne me suis interessée à rien d'autre qu'à philosopher sur mon nombril pendant des années, je me sens comme un moine qui sort d'une méditation de plusieurs années... Mis à part moi, je ne connais rien de ce monde, et j'ai conscience que me constituer un univers est un moyen de me centrer sur autre choses que mes questions existencielles et de relativiser davantage. L'idéée de séléction me parait pas mal parceque là je me sens perdue je ne sais pas ou piocher. Je me porte vers l'univers artistique peinture BD, donc je commence à m'interesser au ciné, BD, à toute cette culture un peu geek et à la fois visuelle. Et j'ai peur car j'ai du mal à m'interesser à m'ouvrir à ses univers extérieurs tant je suis habituée à trouver matière à reflexion moi même, donc c'est un peu étrange cette sensation de s'obliger à découvrir d'autres choses à ne plus ruminer ses propres idées. Je crois que le plus dérangeant dans tout ça, c'est d'agir sans cesse en parfaite connaissance ce cause, au fond on a l'impression de plus avoir aucune spontanéité dans ce qu'on fait, de plus avoir aucun secret pour soi, et donc plus envie de rien faire.
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Message par Ilowan Sam 12 Fév 2011 - 2:06

Et bien au hasard d'une insomnie, je vais essayer de compléter un peu mes propos.
Je ne suis pas sûr d'avoir beaucoup avancé dans mon analyse car le petit pas qui m'a fait entrer ici... en a entraîné tellement depuis que je sature la bande passante psychique.

Je commence à avoir une hypothèse pour mon cas personnel, mais ça reste une hypothèse.
Je compte bien travailler avec le psy très fort en surdouance et cognitif pour la valider (dès que j'aurai vidé les placards c'est à dire... ben y a du boulot !! Very Happy )

Je sens que je vais faire un long post de feeling personnel car je ne suis pas encore prêt à faire la synthèse. Et puis de toute façon je suis fatigué et les synthèses c'est très difficile pour moi. Mais bon ça pourra peut être donner de la matière pour un plus fort que moi.

Du langage à la mémoire...
Je me suis rendu compte d'un truc quand je me suis intéressé au MBTI.
Je suis incapable de porte un jugement sur les autres. Je suis en mode total observation/perception.
Juger c'est s'affirmer, donner son opinion, parler. Je ne juge pas, je ne parle pas, j'écoute. La seule valeur qui me force à donner mon avis est que ça peut aider les autres.
Si on rajoute à ça la problématique de la pensée arborescente et le "je ne sais pas" amusant comme réponse à une question fermée, et bien on peut expliquer une partie de la non expression verbale.

Le psy m'a lâché un jour. Vous n'avez pas dû avoir l'occasion de communiquer beaucoup quand vous étiez jeune...
Le message parlait au delà des problèmes décrits couramment de difficultés à s'intéresser aux mêmes sujets que les copains. Il s'agissait plutôt du monde adulte.
Ça m'a frappé de vérité et j'ai vérifié, c'est bien les souvenirs que l'on a de moi.

J'ai deux hypothèses sur ce fait, par une réaction très jeune due à
  • une déception du monde adulte : idem que le questionnement incessant qu'on décrit et qu'on arrête quand les réponses ne nous semblent pas pertinentes. Les adultes n'ont pas toutes les réponses. On est déçu. Les adultes donnent des leçons mais ne sont pas si bons que ça (valeurs)
  • dégout du monde adulte : pas certain mais trauma possible dans ma jeunesse au moins en tant que témoin

Les deux reviennent au même en fait : incompréhension de l'enfant qui peut du coup basculer dans un mode d'observation totale pour chercher la compréhension à l'incompréhensible pour lui. Compréhension totale ne peut vouloir dire que des concepts et pas des faits précis, toujours discutables.

La notion d'asynchronie, beaucoup analysée dans les études anglo-saxonnes (à tel point que certaines définitions de la surdouance ne retiennent quasiment que cela) est aussi intéressante. Capacité de compréhension développée bien avant le langage => focalisation sur les concepts, les émotions et pas sur les mots qui ne servent à rien.

J'ai donc toujours eu un complexe avec le langage :
  • impression d'avoir un vocabulaire assez pauvre
  • difficulté à exprimer mes pensées en linéaire (mais ça vous connaissez)


Là où je passe du langage à la mémoire.
La mémoire doit être indexée par des mots pour qu'on y retrouve des souvenirs en mots (dates, noms, faits historiques précis, ...).
Si la mémoire n'est pas indexée, on ne peut retrouver l'objet.

Autre point sur la mémoire : dans l'approche cognitive sur la mémoire, on explique bien que la lecture par exemple n'amène pas forcément la mémorisation.
Quand on lit quelque chose, c'est avec un projet : se divertir, apprendre une leçon pour un examen, comprendre, restituer dans un contexte particulier...
La mémorisation se fait ou pas en fonction de l'objectif.
S'il n'y a aucun objectif de restitution, on peut ne pas mémoriser.
En tout cas, on n'indexe pas. L'information est peut être là mais on ne sait pas la retrouver.

Il y a aussi la flemme d'apprendre je crois :
Arielle Adda dans "l'intelligence réconciliée" explique très bien le problème d'apprendre à apprendre qui se pose pour les enfants.
C'est frappant de voir ma fille entrée en 6ième avoir des super notes en tout sauf en histoire qui est bien la matière où il faut apprendre (il n'y a pas de cartes comme en géographie pour s'aider de la mémoire visuelle).
C'est impressionnant aussi de la voir faire des divisions compliquées sans connaître ses tables de multiplication.
L'enfant surdoué, surfe sur ses capacités et compense tant qu'il peut le faire son non apprentissage de l'apprentissage.
Elle explique d'ailleurs bien à quelles étapes de la scolarité ça peut tout d'un coup poser un très gros problème.

Peut être y a t il des surdoués qui gardent toujours cette flemme et compensent toujours la mémorisation par d'autres capacités ou trucs :
Moi je me rappelle très bien avoir toujours eu des antisèches (formules en maths ou en physique, ...) pour ce qu'il fallait savoir par cœur.
Je me rappelle très bien avoir trouvé une technique quand je devais apprendre 300 mots de vocabulaire d'anglais tous les 15 jours pour les colles de prépa : le prof interrogeait toujours dans l'ordre du bouquin. Il me fallait 30 minutes avant pour mémoriser en gros où étaient les mots et en suivant son regard sur la page, je m'en sortais. Autant dire que 10 minutes après je ne me rappelais plus rien et que je ne suis pas un crack en anglais Very Happy

Et puis il y a la protection psychique :
En phase de dépression, de surmenage, ... je constate que je n'ai plus aucune mémoire, me trompe dans mes horaires de rendez vous, oublie les dates d'anniversaires, ... alors que dans les phases hautes je n'ai même pas besoin de regarder mon agenda.
Il est fort probable que dans ce cas, il n'y ait pas que la mémoire de mise en veille mais un ensemble de capacités cognitives.

La où ça ne me semble pas irréversible :
J'ai lu des dizaines et des dizaines de bouquins, articles, ... depuis que je travaille sur moi, avec un objectif d'introspection et de compréhension. Je ne me souviens de rien, auteur, titre de l'article, ...
Sauf ceux des concepts qui m'ont frappés et que j'ai appris pour me servir de guide (merci le mindmapping sur l'Iphone), ou pour les partager avec le psy (oui, il ne sait pas tout).
Maintenant quand je relis un truc intéressant, je fais un effort et je m'en souviens parce que je sais que je vais avoir à la partager à un moment ou un autre, qu'il va être utile pour quelqu'un ici.
Ca me conforte dans l'idée de l'objectif et de la non habitude.

Donc pour mémoriser : avoir envie de partager avec les autres et réutiliser.

Bon je m'arrête là pour ce soir, très gros pavé sûrement barbant.
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Message par Liméa Sam 12 Fév 2011 - 7:30

Mitsu a écrit:Mis à part moi, je ne connais rien de ce monde, et j'ai conscience que me constituer un univers est un moyen de me centrer sur autre choses que mes questions existencielles et de relativiser davantage. L'idéée de séléction me parait pas mal parceque là je me sens perdue je ne sais pas ou piocher. Je me porte vers l'univers artistique peinture BD, donc je commence à m'interesser au ciné, BD, à toute cette culture un peu geek et à la fois visuelle. Et j'ai peur car j'ai du mal à m'interesser à m'ouvrir à ses univers extérieurs tant je suis habituée à trouver matière à reflexion moi même, donc c'est un peu étrange cette sensation de s'obliger à découvrir d'autres choses à ne plus ruminer ses propres idées.

Toute ta présentation m'a beaucoup touchée...

Une chose que je ne suis pas sûre de comprendre dans ta démarche : est-ce que tu te forces à t'intéresser à ces "univers artistiques" parce que tu sens que c'est ce que tu devrais faire, ou bien le fais-tu parce que tu y trouves du plaisir ? Tu parles de peur... de ne pas être à la hauteur ? de te perdre en route ?

@ Ilowan et Simao : merci pour votre réflexion sur la mémoire, ça m'intéresse beaucoup !

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Message par Invité Sam 12 Fév 2011 - 8:46

@Mitsu : afin d'éviter de copier des réponses, je n'ai pas lu celle ci mais uniquement ton post premier :

Je viens poster car je voudrais vous faire part d'un sentiment extémement désagréable que je vis au quotidien, mais il y a quelques jours
j'ai eu le sentimentà force d'instrospection de mettre un nom dessus. ==> Comme nous marchons beaucoup plus au ressenti, il faut aussi beaucoup réfléchir et diminuer la pensée (pas clair ?)
mais ce sentiment intense de vide, ==> Une rémanence perpétuelle dés que l'obtention de résultats sur mes actions prend du temps et cela prends souvent du temps, donc je comprends
que la vie n'a plus rien à m'offrir,==> seul toi peut en décider en fait
que plus rien ne peut éveiller ma curiosité.==> Etant curieux de tout et conscient que je ne saurai jamais tout... Comment cela peut être possible ? Une omniscience ?

Depuis toute petite on me tanne parceque je révasse, je n'écoute rien.==> tu n'es pas la seule

Il n'y a pas si longtemps l'idée de lire un livre me provoquer un stress tellement fort, une sorte de dégout de l'idée de lire, que je ne parvenais pas à lire plus de deux lignes sans perdre le sens de ce que j'étais entrain de lire. ==> Aie, dans la lecture tu pourrai avoir un fil conducteur plus positif pour ton imaginaire débordant...

Je suis devenue une espèce de nihiliste au point de me foutre de tout, de la culture, de ce qui se passe dans le monde. ==> Tiens donc, tu transpose ta noirceur sur le monde extérieur. Perso, je la renferme dans la boite de Pandorre au plus profond de mon être, plombée et scellée.. Après le défaut est si quelqu'un m'agresse dans mes moments de vulnérabilité sur un point très sensible...

Aujourd'hui j'ai 19 ans et je me sens terriblement vide. ==> La vacuité est paradoxale entre le cerveau qui bouillonne et le sentiment inverse qu'a la fin de la journée, rien de tout ce que j'ai pensé sera accompli

J'ai passé mon enfance, toute ma scolarité à faire la sourde oreille, et à rêver dans un coin, comme une sorte de mise en mode "off" de mon cerveau. ==> Pas de mode "OFF", plutot un monde imaginaire ou tu t'es réfugiée (et cela je connais)

J'ai beaucoup de compassion, je comprends facilement les gens et leurs idées, leurs opinions, mais voilà, je n'en ai aucune, comme si javais refusé de réflechir, de prendre position.==> Ne pas prendre d'engagement avant 19 ans.... Tu as encore beaucoup de temps encore pour changer et tu as noté un "comme si" donc au fond de toi, tu en doute

Seulement, je n'arrive plsu à me concentrer pleinement sur ma reflexion, je perds le fils, je me sens génée, comme si face à de nouvelles connaissances, je les refoulais. ==> la maîtrise du truc qui tourne plus vite que soi, c'est pas sur le forum que tu trouvera une solution, juste un peu de compassion et te rassurer car tu n'es pas la seule. Après, faut prendre rdv avec un professionnel.

Seulement j'arrive pas, je stresse parceque j'ai jamais fait ça,==> un sentiment de mal être générée par l'incompréhension du monde extérieur, tkt c'est normal. Les personnes ont toujours peur de l'inconnu - et une personnes ayant une pensée différente fera toujours peur

et que j'en avais besoin qu'aujourd'hui j'ai des comportements destructeurs. ==> Ah, voila la destruction !

Je me rends compte que j'ai un moteur efficace mais je n'y ai jamais mis d'essence et ça me donne un sentiment d'être vide, d'avoir gachée, je me rends compte que j'ai commencé à me mutilé mentalement très tôt sans que personne s'en apercoive dans mon entourage, on ma juste gueulé dessus, on s'est foutu de moi.
==> Mais la vrai question sera : " Sait tu que tu es la seule personne a changer cela ?"

rigoureuse dans ma pensée que pour donner mon avis j'aurais besoin d'énormément de connaissances pour ne pas me planter pour nuancer ==> Le résultat quand perfectionnisme et manque de confiance en soi se rencontre.

l'équilibre de l'adulte que je suis nevrosée à cause de mon enfance à vie et que jamais je m'en sortirai.==> Tu es encore dans un stade plus proche de l'enfant que de l'adulte (analyse transactionnelle à lire) ?

Mais je voudrais à tout prix fuire cette pensée qui foule du vide et ducoup de pose des question existencielles flippantes et se convainc de la vacuité de cette vie. ==> Mon angoisse de la peur provoquait chez moi des moments de pur folie tellement de questions se précipité (pourquoi je suis là, pourquoi moi, et après je deviens quoi ... etc..). Ce questionnement ne se déclenche plus depuis : ma microkinésithérapie + lecture des Thanatonautes (qui m a ouvert une idéologie de la mort différente de ma vision morbide avec des réponses à mes questions/d 'ou mon addiction à sa lecture) + un évènement fatal habituellement. Deux sur 3 sont facilement exécutable, la dernière je ne la recommande surtout pas, dans mon cas : mon cerveau a du agir suffisamment sur mon corps pour le pousser à réagir de façon excessive (ex : en cas de stress j'ai des boutons, preuve que mon corps subit mon cerveau).

Je voudrais que comme tous les gens, j'arrive à m'intéresse à autre chose que mon nombril et mon malheur ==> c'est déjà bien de le vouloir par contre je connais certain qui le disent mais y restent et continue leur lente autodestruction jusqu'à la finalité déjà prévu : une grande détonation. Donc, le veux tu vraiment ?

et développer une reflexion dans un domaine ou on peut partager ou même y songer sans se faire du mal. ==> c'est à dire ?

Donc aujourd'hui je ne sais pas comment m'y prendre, ma vie en ce moment c'est de la pensée continue en mode introspection au point de ne plus savoir comment me comporter avec les autres de ne prendre aucun plair à leur exprimer un avis. ==> dans ce cas, fais comme moi, exprime sans vouloir plaire. Car souvent les gens attendent qu'une personne différente leur donne un point de vue contraire. Souvent cela va au clash mais après dans l'introspection qui suit une logique se construit : si ils veulent rester dans la médiocrité, aucune réponse à attendre. Sinon, le fait d'être dérangé dans leur fonctionnement peut susciter un intérêt et cette curiosité sera partagé

Je parais très réservée aux yeux des autres, en réalité je me déteste,==> je compte pas le nombre de mes coups de tête dans les murs, les scarification sur mes bras ou de mes pathétiques suicides ratés au lycée... Soit une tentative de mutilation physique pour compenser ce fardeau que tout le monde envie et pas moi.

je les déteste car je me sens mal avec eux, et je suis épuisée de cette situation; ==> Tu as certainement un effet miroir comme moi. Je renvoi l'image de la personne face à moi (un con ? Et je deviens trés con. Un agresseur et je deviens agressif ...)

Je tire la sonnette d'alarme car il faudra bien que j'accepte de vivre pour ce que je suis, et à mon avis j'ai besoin de cette culture pour mépanouir. Alors je me suis dit qu'il fallait surment accepter le passé pour agir sur le présent et modifier le futur. Je dois accepter de renaitre à 19 ans même si c'est tard.==> Pour ce qui est de l'acceptation, perso je suis dans le déni du zèbre. Et la peur d'avoir une confirmation me terrifie. De moins en moins, mais je sais que c'est une étape. Et c'est l'acceptation des différentes étapes que tu dois avoir.. Pas simple.

Pensez vous que l'inhibition intellectuelle qu'on a developpé dans l'enfance peut disparaitre à jamais si on réapprend à aimer utiliser pleinement son potentiel intellectuel, à se cultiver en conséquence. ==> Je ne pense pas, non pas à la phrase que tu viens de dire mais simplement je ne veux pas exprimer de ressenti mais bien y réfléchir : et à cela je répond oui je l’espère car sinon ce serait un beau gâchis.

Je pensais me remettre en parrallèle à lire beaucoup, regarder des films m'interesser à l'actualité du monde et notamment à la bande dessinée et au cinéma ==> bon terrain de jeux, niveau BD et ciné, j suis dispo pour discuter (y a des parties sur les mangas que je vais essayer de plus développer car c'est important de discuter de sa vision d'un film et de son ressenti)

me demandais s'il serait bon de parler à ma psychologue d'une éventuelle douance==> bonne question, et c'est toi seul qui devra prendre cette décision. Émets tu des signaux dans ce sens ?

mais j'ai peur que ça fasse pompeux de se poser cette question==> parle de ton fonctionnement différent plutôt que de la douance.

mais je me demande si un test de QI est très véridique pour une personne qui atoujours refusé d'entretenir la reflexion.==> Vu l'urgence de ton mal être, je serai tenté de te dirigée vers le test du zébre... Mais là encore c'est à toi de choisir ton chemin.

merci aux courageux qui ont lu et qui auront la force de répondre==> Voila mon idée au fur et à mesure de la lecture de ce post. Je ne détiens pas de vérité. Je ne veux pas avoir une tonalité agressive ou compatissante. Ressource toi ici. Ecoute. Exprime toi pour te soulager de ce fardeau. Mais après seul toi dois choisir.
Ne te laisse pas influencer
La première impression est toujours la bonne car c'est l'inconscient qui parle.

Au plaisir de te lire et bonne chance

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Message par Fata Morgana Sam 12 Fév 2011 - 9:22

La lecture conjointe de Valérian et de mitsu est passionnante.

Au premier je pose la question sur le point de la protection psychique: A mes yeux, ce que tu décris ressemble à de la confusion mentale, une confusion due au stress. Ainsi, tu as écris cette nuit, mais la journée sera donc plus fatiguée, et là, ton talent va continuer à faire se déverser des flots de pensées, mais la lassitude t'interdira de les gérer, et de les rationaliser, du coup tu vas avoir l'impression d'être débordé. Est-ce cela ?

A Mitsu j'ai envie aussi de partager un sentiment. Dans un domaine quelconque ici chacun je pense a quelque chose à donner. Ce peut être dans le domaine de la logique ou dans un domaine plus artistique, peu importe. Mais la course folle entre le lièvre (le flot des pensées qui court) et la tortue (la capacité de les formaliser) crée une disjonction. (Si j'ai bien suivi, et vous pouvez me reprendre) J'ai croisé un garçon extrêmement doué, mais vraiment extrêmement. Il me tannait avec ironie en me disant sans cesse: " Mais quand donc vas-tu enfin te mettre au travail ?" Ça m'irritait parce que j'avais l'impression de travailler (en l'occurrence écrire) Et ce n'est que bien plus tard que j'ai compris ce qu'il voulait me dire. EN réalité il me demandait de rationaliser mon travail. D'apprendre "comme à l'école" le vocabulaire adapté qui pourrait donner corps à ce qui restait flou, au niveau de la seule intuition. Il me fallait tout simplement intégrer un réservoir de phonèmes et les faire résonner ensemble pour élaborer un discours qui soit la traduction PRÉCISE de mon intuition de départ. Un travail TECHNIQUE, une discipline quasiment estudiantine. Au début ça me tombait des mains. Mais peu à peu je me suis focalisé sur la FORME. Sur le fait de rendre intelligible aux autres (y compris même par politesse) les espèces de flashs que j'ai quotidiennement sur les thèmes les plus variés et inattendus. Et j'y ai pris goût.
j'ai pris goût au fait de m'exprimer bien ET proprement (toutes proportions gardées). Et cet étayage me permet aujourd'hui de poser ma pensée avec ordre et clarté (en tout cas beaucoup plus qu'avant) et le sentiment de maîtriser cette pensée a suivi de soi. Quitte à passer pour précieux ou pédant. En fait j'ai appris à développer mes "flashs" pour les rendre compréhensibles pour moi-même, et le cas échéant, pour les autres. J'ai compris que tout ce qui se passe dans ma tête est peut-être très intéressant POUR MOI mais pas forcément pertinent pour les autres. Alors j'ai accepté avec douleur d'abord, de discriminer dans la succession ininterrompue des "intuitions" qui sans ce formalisme que je leur impose, ressembleraient à un emballement désordonné.
j'aimerais savoir si vous me suivez et si cela vous parle. Si vous vous sentez concernés.

Pour conclure: l'inhibition certes est présente, mais c'est MOI qui décide ce que je conserve et ce que je rejette. Quand je m'aperçois que quelqu'un ne suit pas, j'ai appris, tout simplement, à laisser tomber. Ma priorité n'est pas "d'avoir raison" mais que nous partagions ensemble un moment de paix et de complicité. C'est infiniment plus fécond et vivifiant que de s'emberlucoquer à vouloir absolument faire valoir son point de vue.

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Message par CatsM Sam 12 Fév 2011 - 12:10

Lectures très intéressantes, qui donnent à réfléchir.

Ilowan, ta réflexion nocturne m'a beaucoup interpellée, notamment dans les sections langage/ mémoire, et l'indexation de la mémoire avec le projet de restituer à autrui. (it rings a bell)
Si tu as des références de lecture à me donner sur ces sujets, je te serai reconnaissante. Je compile beaucoup en ce moment et butine ensuite selon mes envies et le temps dont je dispose (pas assez, ce qui est très frustrant...enfin, tant qu'il y a de la vie, il y a l'espoir d'arriver au bout de ses envies).

Fata Morgana:

En fait j'ai appris à développer mes "flashs" pour les rendre compréhensibles pour moi-même, et le cas échéant, pour les autres. J'ai compris que tout ce qui se passe dans ma tête est peut-être très intéressant POUR MOI mais pas forcément pertinent pour les autres. Alors j'ai accepté avec douleur d'abord, de discriminer dans la succession ininterrompue des "intuitions" qui sans ce formalisme que je leur impose, ressembleraient à un emballement désordonné.
j'aimerais savoir si vous me suivez et si cela vous parle. Si vous vous sentez concernés.

Cela fait écho en moi, Fata Morgana, mais je sens que cela n'a pas la même saveur que ce que tu ressens/ vis toi. C'est un peu différent, tout en étant peut-être un peu similaire sur certains points.

Je sens quelque chose de non formalisé dans mon esprit, comme une pensée sur le point de naître; non développée. Donc c'est différent du flash dont tu parles toi. Un flash, c'est soudain et immédiat. Dans mon cas, cela vient progressivement et se déroule comme un serpent. Une nimbe, une vapeur...c'est diffus et presque insaisissable. Cela fait la même impression que lorsqu'on on cherche un mot qu'on a "pratiquement sur la langue". Cela me demande parfois de gros efforts (dans ces moments là, quand la pensée à naître est complexe et ramifiée, il y a nécessité de positionner son esprit vers l'intérieur, de bloquer sa réceptivité vis à vis de l'extérieur pour se focaliser sur ce qu'on cherche à développer) afin d'arriver à la rassembler et à lui donner forme. Le plus dur, pour moi, c'est ensuite de la verbaliser. C'est souvent à ce stade que j'échoue. Les mots sont autant de boîtes dans lesquels il faut parvenir à faire entrer son idée, sans l'abîmer au passage, sans la dénaturer. Or verbaliser, c'est rendre compréhensible aux autres. Cela demande en outre d'avoir saisi le mode de fonctionnement de l'autre pour se positionner sous le même angle et peser ses mots, choisir sa formulation, pour que la communication soit réussie.

Quand on y réflechit, communiquer est tellement complexe. J'ai du mal à accepter la perte d'information/ de sens que cela induit. Parfois on se retrouve avec un sens différent que celui que l'on voulait donner initialement. On voulait faire une tarte aux pommes et on se retrouve avec un crumble. Mais tu as sans doute raison: cela s'apprend (je me réfère à ton "j'ai appris"). On parfait sa technique à force d'essayer. Il faut donc accepter les échecs et apprendre aussi à les gérer.

J'en viens au 2e point que tu développes: ce qui est intéressant pour soi mais pas pour les autres.
Quand, après avoir fait tous ces efforts pour communiquer, on se rend compte que ce qu'on dit n'intéresse pas du tout l'autre (la plupart des gens sont trop polis pour le dire, mais avec un bon sens de l'observation, on le voit très vite: regard qui se trouble ou qui fuit, signes d'impatience...), c'est douloureux et très frustrant. Parfois, pour ne pas avoir à ressentir cette frustration et cette douleur, on s'auto censure. Beaucoup, selon les moments de sa vie, notamment en période de fragilité.
Mais quand la communication passe, qu'est-ce que c'est bon!It's blissful.

Pour que la communication soit réussie et profitable pour les 2 parties, il faut un projet d'écoute commun (Référence à Arielle Adda et à la gestion Mentale), un intérêt commun, un "ici et maintenant" (contexte temporel et circonstanciel) approprié. Smile

Que les êtres humains sont compliqués! Mais il faut avouer que du coup on ne s'ennuie pas. Smile

Je me suis toujours demandée quel serait l'impact d'une communication télépathique sur la pensée/ la communication/ personnalité/ Histoire humaines. A quoi ressemblerait le monde avec cet élément là?

Mince, j'ai dévié... je tiens à présenter mes excuses à Mitsu pour avoir fait un gros hors sujet par rapport à l'objet initial de son sujet. Sad Il est temps que je reprenne le "fil" au bon endroit.

Pensez vous que l'inhibition intellectuelle qu'on a developpé dans l'enfance peut disparaitre à jamais si on réapprend à aimer utiliser pleinement son potentiel intellectuel, à se cultiver en conséquence.

Je pense que oui. Le cerveau est très flexible et a démontré à de nombreuses reprises dans le champ des expériences scientifiques qu'il avait une plasticité exceptionnelle et pouvait établir des connexions alternatives lorsqu'une partie (non esentielle, je pense) était endommagée. C'est valable à la fois sur le plan physique et psychique - du moins c'est ce que je crois. (n'étant pas omniciente, la nuance est de mise)

A tout âge, si aucune maladie ne nous handicappe, on peut se développer. Je me souviens avoir lu (dans la masse de ce que je lis mais n'indexe pas) que le cerveau continait à établir des connexions chez les personnes "âgées".
Alors je dirai que oui: rien n'est perdu si l'envie d'apprendre et d'évoluer nous habite.
Le temps perdu ne peut être totalement rattrapé, mais rien ne nous empêche d'aller le plus loin possible... au bout de nous même, s'il y a un bout autre que la mort.


Dernière édition par CatsM le Sam 12 Fév 2011 - 12:47, édité 7 fois
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Message par Mitsu Sam 12 Fév 2011 - 12:31

Valerian89 a écrit:
Il n'y a pas si longtemps l'idée de lire un livre me provoquer un stress tellement fort, une sorte de dégout de l'idée de lire, que je ne parvenais pas à lire plus de deux lignes sans perdre le sens de ce que j'étais entrain de lire. ==> Aie, dans la lecture tu pourrai avoir un fil conducteur plus positif pour ton imaginaire débordant...

J'en ai conscience et c'est pour cela que malgré le stresse que ça peu me provoquer, je ne sais pas d'ou ça me vient, une sorte de sensation d'être une intello dans ses bouquins que j'ai toujours rejeté et qui me reste dans l'insconscient. Et donc là j'en profite pour répondre à une autre question qui était de savoir si j'y prenais plaisir ou pas ou si je me forcais à avoir des passions. En réalité, j'alterne entre des phases de rejet ou j'ai terriblemet conscience d'être entrain d'engrenger de l'info, et je ne m'aime pas, je me dis qu'au fond c'est vain car je ne suis pas capable de prendre plaisir à le partager avec les autres tant je suis renfermée décidée à montrer le moins possible ce que je suis. Donc au fond, quand on a plus envie de s'exprimer avec les autres c'est un peu dur de trouver de l'interet dans quoi que ce soit. En fait il me reste que les envies de destruction et de repli. Mais parfois quand je tombe vraiment sur une info intéressante ou quelquechose qui me touche directement, là j'oublie et je retrouve une sorte de plaisir, et c'est dans ses moments là qui ne sont pas fréquents mais très forts que je me dis que la vie a encore un sens. Je connais ça en écoutant de la musique, regardant des films, et parfois en lisant même si pour le moment c'est plus dur, et bien sûr en peignant. Mais j'ai l'impression que dès qu'il y a un enjeu de reussite mon plaisir est bloqué. Quand je lis un bouquin, l'enjeu de compréhension, quand je dessine et peint l'enjeu de donner le meilleur de soi pour ne pas bacler le travail. Car le dessin et la peinture pour ça c'est tellement génial, on peut lire la façon dont la personne réflechit, traite ses perceptions rien qu'en regardant sa feuille. Et moi même j'ai conscience qu'il suffit que j'ai des pensées négatives vis à vis de mon boulot pour que ça se répercute sur mon travail. Dans mon cas ça peut aller très loin jusqu'à la sensation d'avoi reculé, perdu des aptitudes. J'ai cette notion d'enjeu, de devori reussir, pas forcément réussir aux yeux des autres, mais même vis à vis de moi d'utiliser pleinement mes capacités qui me bouffe m'handicape, car je sais à quel point le fait d'y penser peut tout gacher, me rendre débile déconcentrée, ça me stresse, c'est comme une menace qui plane au dessus de ma tête et j'arrive pas à me sentir forte avec ça. Mais oui, quand je réussis à capter ses instants ou le stress disparait, ou je ne réflechis plsu à ce qu eje suis entrain de faire, j'adore ça, et je voudrais faire en sorte que ce qui peut me faire tant de bien ne soit plus bloqué constament par l'angoisse.

Valerian89 a écrit:
Je suis devenue une espèce de nihiliste au point de me foutre de tout, de la culture, de ce qui se passe dans le monde. ==> Tiens donc, tu transpose ta noirceur sur le monde extérieur. Perso, je la renferme dans la boite de Pandorre au plus profond de mon être, plombée et scellée.. Après le défaut est si quelqu'un m'agresse dans mes moments de vulnérabilité sur un point très sensible...
On me l'a déja dit, ma vision se reflete sur le monde, je suis heureuse tout est génial chaque événement un miracle qui sucite l'interet, et quand je suis triste déprimée, tout me parait vain inutile et je me concentre sur ce qui est mauvais, je m'enerve dessus, je me dis c'est leur faute si je suis malheureuse. J'aimerais faire la distinction entre mon état psychologique et ce que je suis, ce que le monde est réelement. Mais la subjectivité l'emporte tout le temps à cause des émotions, je n'arrive pas à être plus objective à relativiser. Tout prend toujours des allures de scnénarios de cinémas heureux ou tragiques. Je ne vois pas comment enfermer ma noirceur dans une "boite de pandore" à vrai dire. Peut être que je l'ai laissé prendre trop de place et qu'au final la boite déborde trop pour être fermée à clef.

Valerian89 a écrit:
Je voudrais que comme tous les gens, j'arrive à m'intéresse à autre chose que mon nombril et mon malheur ==> c'est déjà bien de le vouloir par contre je connais certain qui le disent mais y restent et continue leur lente autodestruction jusqu'à la finalité déjà prévu : une grande détonation. Donc, le veux tu vraiment ?

Dans ma logique j'ai consicence que c'est l'unique solution, et non j'ai peur de la mort, de la dépression, la folie et la solitude, donc en effet je veux me sortir de cette destruction à tout prix. Mais pour ça il faudrait que je veuille de moi, que je m'accepte et ça j'arrive pas. Je me dis toujours que j'aurais voulu être autre chose de plus simple, de plus ressemblante aux autres pour ne pas avoir cette obligation dans chaque dialogue avec autrui de le confronter à une personne qui ne luis ressemble pas, de moins émotive, ou l'angoisse de perdre le contrôel et la souffrance prendrait moins d'emplitude, être moins dangereuse pour moi même. Je me dius souvent que mon imagination c'est mon malheur, car je m'imagine tellement autre, que j'en viens à détester ma réalité et j'ai souvent le sentiment que mon unique bonheur je le trouverai dans la fuite par l'imaginaire. Et je me rends compte que je suis accro à une certaine violence mentale contre moi même et je sais pas comment l'arrêter parceque c'est des sensations et j'ai le sentiment de pas avoir le contrôle. J'essaye de me fixer des règles qui collent à ce vers quoi je veux tendre, m'obliger à dormir, à travailler, ranger mon environnement, sortir de chez moi, pour être plus forte que ces émotions négatives en espérant qu'un jour un train de vie plus saint les fasse s'aténuer plus disparaitre.


Ensuite j'ai lu dans vos réponses, une autre chose qui m'a fait peur et que je trouve assez vrai. Quand on est déprimé, triste le cerveau inhibe ses capacités intellectuelles. Je suis quand même dans un état d'esprit assez triste mais le fait que je me sente intellectuellement inhibé n'y est pas pour rien. Même s'ils existes d'autres facteurs plsu ou moins liés. Mais dans ce cas je suis triste donc mon cerveau tourne au ralenti, mon cerveau tourne au ralenti je m'inhibe un peu plus etc... c'est une longue descente sur une pente glissante. Ca me fait juste peur. Je suis quand même dans un état assez sombre et je tente malgré tout de combler ça en apprenant à réaimer et utiliser ma reflexion à sa juste valeur. Se comporter comme une débile poru que personne voit rien ça marche jusqu'au collège et ça laisse un gros vide après.

Puis cette sensation de toujours avoir un ressenti, un truc sur le bout de la langue, mais manque de mots, de références pour l'exprimer, ce sentiment qu'on aurait pu avoir des choses à dire. C'est aussi extrémement horrible à vivre. J'imagine que pour perdre confiance c'est efficace, avoir le sentiment qu'il y a quelquechose en dessous, mais de pas bien capter ce de quoi il s'agit. Quoi de mieux pour se sentir juste conne et nulle.

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Message par Invité Sam 12 Fév 2011 - 12:49

Je reste concentré sur Mitsu :
Mitsu a écrit:J'en ai conscience et c'est pour cela que malgré le stresse que .../...constament par l'angoisse.
On me l'a déja dit, ma vision se reflete sur le monde, .../...Peut être que je l'ai laissé prendre trop de place et qu'au final la boite déborde trop pour être fermée à clef.
Dans ma logique j'ai consicence que c'est l'unique solution, et non j'ai peur de la mort, .../..., pour être plus forte que ces émotions négatives en espérant qu'un jour un train de vie plus saint les fasse s'aténuer plus disparaitre.
Impressionnant le flot d'informations que j'ai du traiter d'un seul bloc, mon cerveau jubile.... c'est horrible. Et là, je décide de trancher dans ta discussion...
Regardons uniquement le début et la fin de tes réponses.

Le stress / l'angoisse
Vision / débordement
Peur de la mort / émotions négative.

Je t'invite à lire mon introspection "Critique de l'oraison pure", j'ai eu la chance d'avoir récemment (5 min) des réponses des plus rassurantes.
En quelques mots :
- le fait d'être "si puissant" : engendrant l'attente des proches (parent) que vous deveniez "quelqu'un"
- le fait de ne pas se sentir "si puissant" : enclenche un manque de confiance en soi par peur de décevoir soi et son entourage
(Depuis toujours les hommes sont solidaires dans le malheur et isoleront ceux qui peuvent réussir)
induisent cette volonté de chercher à comprendre la source de notre mal être dans le pire...

Les crises d'angoisses répétés suite à une question con (qu'est ce que je fout là ?) qui déclenche un flot de questions => pensée arborescente oblige <= diverses et souvent de plus en plus noir.

Pour ce qui est de l'acceptation. Tu ne peux pas t'obliger du jour au lendemain à changer.

Tu dois trouver quelles étapes tu as besoin (ou te faire aidé mais uniquement par une personne compétente, diplômé et out le bazin)...

Pourquoi, je dis ça... car tu verra. Tu n'es pas seul....

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Message par CatsM Sam 12 Fév 2011 - 13:22

Citation de Mitsu:
Mais la subjectivité l'emporte tout le temps à cause des émotions, je n'arrive pas à être plus objective à relativiser.
C'est un problème que je rencontre aussi beaucoup et que donc je peux fort bien comprendre. Impossible de se faire confiance quand on a conscience du pouvoir que ses émotions ont sur soi. Et quand on vit en permanence dans l'émotion...

Il me semble aussi que le fond du problème est - comme tu l'expliques/ exprimes - le manque d'amour/ d'estime que tu as pour toi. Je pense que c'est sous cet angle que tu dois t'attaquer au problème. Cela permettra au reste de se débloquer. Mais seule, il te sera difficile de le faire.

Puis cette sensation de toujours avoir un ressenti, un truc sur le bout de la langue, mais manque de mots, de références pour l'exprimer, ce sentiment qu'on aurait pu avoir des choses à dire. C'est aussi extrémement horrible à vivre. J'imagine que pour perdre confiance c'est efficace, avoir le sentiment qu'il y a quelquechose en dessous, mais de pas bien capter ce de quoi il s'agit. Quoi de mieux pour se sentir juste conne et nulle.
.
Je vois très bien ce que tu veux dire... et les sentiments qui en découlent (sentir des barrières invibles qui nous empêchent d'aller plus loin; se sentir prisonnier; sentiment d'être irrécupérablement stupide). Je le vis tous les jours.

Parvenir à une estime de soi plus positive est à mon sens ce qui permettra de débloquer la situation (situation complexe, mais avec des ramifications qui convergent vers un point commun). Je te trouve extrêmement lucide, c'est pourquoi je suis persuadée que tu peux parvenir à sortir du tunnel.


Dernière édition par CatsM le Sam 12 Fév 2011 - 13:33, édité 3 fois
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Message par Liméa Sam 12 Fév 2011 - 13:24

Mitsu a écrit: Mais oui, quand je réussis à capter ses instants ou le stress disparait, ou je ne réflechis plsu à ce qu eje suis entrain de faire, j'adore ça, et je voudrais faire en sorte que ce qui peut me faire tant de bien ne soit plus bloqué constament par l'angoisse.
Je vais peut-être tomber complètement à côté de la plaque avec ma proposition, mais tant pis :
à une époque, je me suis mise à cuisiner en écoutant la radio ou en regardant la télé. Non non, ce n'est pas hors-sujet Wink
Je choisissais d'une part des émissions informatives, sur lesquelles je fixais ma pensée, et d'autres part des recettes simples, sur lesquelles je fixais mes mains (j'ai appris à pétrir le pain, par exemple !). Bilan : l'activité manuelle apaise mon esprit, lequel profite tranquillement de l'émission, et j'ai gagné deux nouveaux sujets de conversation sur deux plans totalement différents (la cuisine et quelques nouvelles connaissances sur un sujet). Faire plusieurs choses à la fois pour diminuer le stress lié à chacune ? Ca a l'air tellement paradoxal, et pourtant, pour moi ça marche (parfois... car ne rêvons pas, les solutions miracles qui fonctionnent à tous les coups, je n'y crois pas).

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Message par Encéphalo Ven 4 Mar 2011 - 0:31

Je ressens les mêmes choses Mitsu, c'est touchant ta façon de l'exprimer.

D'après les travaux du Dr. Alain Gauvrit - le complexe de l'albatros (extrait) : "Dans un milieu éducatif adapté, empathique, et avec l'appoint éventuel d'une psychothérapie, l'enfant pourra réinvestir l'intellect et réutiliser ses facultés. Nous constatons alors, comme nous l'avons vu, une remontée parfois spectaculaire de la mesure du quotient intellectuel. Ce dernier n'indique donc que l'efficience du sujet au moment du test, son niveau véritable pouvant être bien au-delà de ce chiffre mais jamais en deçà. Le Q.I. réel d'un sujet est relativement stable, dans les limites de la détérioration physiologique qui nous concerne tous à partir de 25 ans environ. Ce qui peut par contre varier, c'est l'expression du potentiel qu'est le Q.I., à savoir l'efficience. Celle-ci sera maximale lorsqu'elle avoisinera le potentiel réel de l'enfant, mais elle pourra être abaissée en raison de divers facteurs dont l'existence, au moment du testing, d'une inhibition intellectuelle. Pour toutes ces raisons, l'évaluation du Q.I. devra servir l'enfant, en aucun cas le desservir, et surtout pas constituer l'unique indice d'un pronostic scolaire.".

Même si cet extrait fait penser à une stratégie de marketing, le fond de ses travaux me semble en phase avec ce qui s'est dit.
Je vis aussi l'inhibition intellectuelle, c'est extrêmement difficile de développer une idée et de surcroît y accéder... les seuls moments où j'y arrive sans utiliser de pré-moules, c'est là où aucune plateforme ne me rappelle une interaction sociale (dans ma chambre (je suis du signe astrologique Lion bom) bordélique, la douche avec 2 portes fermées & le son incontestable du pommeau, ...).
"J'ai plein de choses à dire mais rien ne me vient, je pense plus aux mots que je vais utiliser qu'au sens même de la phrase..." c'est aussi frustrant que ca.

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Message par Trancia Ven 4 Mar 2011 - 2:26

Bon ben je lirais la suite demain parce que là => Crying or Very sad
De violent souvenir me reviennent les uns après les autres et ça fait mal.
J'ai vécu toute mon adolescence et + (de 12 à 22ans) dans une inhibition totale sur le plan intellectuel et émotionnel, maintenant je vais mieux sur de nombreux points même si c'est loin d'être l'extase. Il est clair que quand tu dis renaissance, le terme est juste. Il faut repartir de zéro, sur les bases même de ce qui fait ta personnalité et creuser, creuser, creuser, jusqu'à libérer un individu qui sera "toi".

Mais bon je reviendrais demain compléter après avoir lu les différentes réponses.
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Message par Seiltanzerin Mer 9 Mar 2011 - 0:30

tu n'es pas venu le lendemain !!

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Message par Hysteria Mer 16 Mar 2011 - 0:31

Je suis également dans le cas de l'inhibition intellectuelle ...

Je suis en plein recherche, pour me sortir de ce pétrin ... je n'ai pas encore eu le temps de finir de lire le sujet, mais si quelqu'un peut m'apporter son aide/témoignage/autre, je suis preneur ! Very Happy
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Message par quaele Dim 20 Mar 2011 - 17:17

Bonjour à tous,

Combien je te comprends Liméa au sujet de l'inhibition intellectuelle.

Ce qui m'a beaucoup aidé dans ma vie ce sont deux choses : les thérapies et la spiritualité.

Je ne parlerai ici que de la thérapie et en substance. Les posts ne remplaceront jamais un vrai moment d'échange de vis u. Donc si tu ne comprends pas n'hésites pas à me questionner.

Par exemple, l'EMDR est une technique de mouvements oculaires pour libérer les souvenirs de chocs émotionnels "coincer"dans une partie du cerveau.
Pour ma part, j'ai été plus que satisfaite de mes séances puisque les gros bobos de l'âme sont devenus insignifiants car digérés.

Ensuite, il existe des thérapies corporelles qui sont extraordinaires comme la facia ou la somatopsycho (même famille) ou la myothérapie. Pour avoir chercher pendant des années une thérapie qui m'aide à ne plus souffrir du corps et de esprit qui sont évidemment intimement liés, je peux t'assurer que j'ai retrouvé des aptitudes physiques et mentales que je n'aurai pas cru revenir et surtout une "estime de soi" et ça, ça n'a pas de prix.

Voilà pour mon expérience personnelle.

bon courage

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Message par Mélanie Dim 20 Mar 2011 - 17:24

Pourrais tu nous faire partager ton expérience des thérapies corporelles que tu as testées? Dans les limites de ton intimité bien sûr. Smile
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Message par Liméa Dim 20 Mar 2011 - 17:49

lotus44 a écrit:Combien je te comprends Liméa au sujet de l'inhibition intellectuelle.
Lotus, je suppose que c'était plutôt à Mitsu que tu t'adressais...
Ceci dit, je n'avais jamais entendu parler de thérapies corporelles, et moi aussi ça m'intéresse Smile

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Message par quaele Dim 20 Mar 2011 - 23:27

La réussite d'une thérapie s'est d'abord le désir intense de prendre soin de soi et de vouloir la guérison.
Ensuite, c'est la recherche du thérapeute qui vous convienne. Et là, je dirai que c'est le plus difficile. c'est un travail d'investigation mais la bonne étoile n'est jamais bien loin.

En ce qui concerne ma propre expérience :
le simple fait de sentir son corps vivre (mouvements internes, sensation de vie palpable) m'a remise en lien avec lui. Je ne me sens plus déconnectée de ma moi, de mon être. Il y a comme un recentrage surprenant qui est palpable au fil des mois. Mon mari, mon entourage m'ont vu me transformer et m'embellir, séance après séance.
Le thérapeute communique avec notre corps. Par des mouvements manuels, il insuffle au corps d'aller voir d'autres possible, il le déprogramme de ses tensions, de ses peurs et permet à l'esprit de se détendre, de se déployer.
Le massage ayurvédique, vieille de 5000 ans à inspirer un bon nombre de thérapie.
La somato ou la facia sont une synthèse des pratiques manuelles des médecines traditionnelles.
Enfin voilà mon retour d'expérience.

Vous aurez plus de détails sur internet.



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Message par HarleyQuinn Ven 8 Nov 2013 - 15:30

Encéphalo a écrit:Je ressens les mêmes choses Mitsu, c'est touchant ta façon de l'exprimer.

D'après les travaux du Dr. Alain Gauvrit - le complexe de l'albatros (extrait) : "Dans un milieu éducatif adapté, empathique, et avec l'appoint éventuel d'une psychothérapie, l'enfant pourra réinvestir l'intellect et réutiliser ses facultés. Nous constatons alors, comme nous l'avons vu, une remontée parfois spectaculaire de la mesure du quotient intellectuel. Ce dernier n'indique donc que l'efficience du sujet au moment du test, son niveau véritable pouvant être bien au-delà de ce chiffre mais jamais en deçà. Le Q.I. réel d'un sujet est relativement stable, dans les limites de la détérioration physiologique qui nous concerne tous à partir de 25 ans environ. Ce qui peut par contre varier, c'est l'expression du potentiel qu'est le Q.I., à savoir l'efficience. Celle-ci sera maximale lorsqu'elle avoisinera le potentiel réel de l'enfant, mais elle pourra être abaissée en raison de divers facteurs dont l'existence, au moment du testing, d'une inhibition intellectuelle. Pour toutes ces raisons, l'évaluation du Q.I. devra servir l'enfant, en aucun cas le desservir, et surtout pas constituer l'unique indice d'un pronostic scolaire.".

Même si cet extrait fait penser à une stratégie de marketing, le fond de ses travaux me semble en phase avec ce qui s'est dit.
Je vis aussi l'inhibition intellectuelle, c'est extrêmement difficile de développer une idée et de surcroît y accéder... les seuls moments où j'y arrive sans utiliser de pré-moules, c'est là où aucune plateforme ne me rappelle une interaction sociale (dans ma chambre (je suis du signe astrologique Lion bom) bordélique, la douche avec 2 portes fermées & le son incontestable du pommeau, ...).
"J'ai plein de choses à dire mais rien ne me vient, je pense plus aux mots que je vais utiliser qu'au sens même de la phrase..." c'est aussi frustrant que ca.
Je me reconnais (malheureusement) beaucoup dans vos écrits.

Je "souffre" d'inhibition intellectuelle également (ma psy prétend que je suis capable de beaucoup plus malgré le fait qu'avec cette inhibition j'ai tout de même été identifiée comme HP).

Je ne sais pas du tout comment y remédier (si vous avez une solution miracle n'hésitez pas Wink ), mais je pense que ça passe forcément par l'acceptation de soi, et je pense que le fait d'en etre conscient (de cette inhibition) est déjà un premier pas.

Personnellement je n'ai pas eu des parents qui manquaient d'empathie, etc , comme décrit mais plutot une famille dans laquelle on ne se met pas en avant. Mes parents sont intelligents mais ils trouvent qu'ils sont juste normaux, et c'est pareil pour leurs enfants. Il ne faut pas se vanter, il ne faut pas montrer qu'on a un truc qui pourrait passer auprès des gens, d'une manière ou d'une autre, comme quelque chose de prétentieux. Du coup c'est valable aussi pour le physique ("bien sur qu'on vous trouve beau, mais en même temps on est pa sobjectifs on est vos parents" --> petit exemple pour illustrer ce que je veux dire).

Après, j'ai aussi voulu toute ma vie être "normale", rentrer dans le moule, pas faire de vague, etre appréciée pour qu'on ne me renvoie pas une image négative de moi meme vu que je m'étais déjà bien entrainée à ne pas trop m'aimer.

Bon je raconte un peu ma vie, navrée !
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