L'enfant surdoué devient il forcement adulte surdoué ?

Bonjour a tous,
Ayant été, dans mon enfance, considéré comme surdoué ( jai appris la lecture avant le cp, j'ai  sauté  une classe en primaire puis redoublé au collège) jai, au fur et à mesure de ma croissance, constaté l'amoindrissement des qualités prêtées aux hp que je possedais; une sensibilité émotionnelle exacerbée, une mémoire particulierement développée, et des capacités de compréhension importantes pour l'âge.
Un test paSse chez une psychologue a 6 ans m'a prêté 140 de qi ; étant retombé dessus cela m'a justement intrigué ne possedant  aucune des caractéristiques principales prêtées aux "zebres"
Je ne m'en plains pas; mais la qualité de "douance" peut elle disparaître avec l'âge ?

Buta9az a écrit:
L'enfant surdoué devient il forcement adulte surdoué ?

Oui.
Te restes plus qu'a creuser.

Il fait comme il veut en fait, il a le choix

réponse courte : oui mais non. En tout cas, le QI mesuré dans ton enfance ne "sert" pas à le déterminer.

Le QI (classique) mesuré chez un enfant :

C'est le rapport entre l'âge « mental » que donne le résultat du test sur l'âge réel, multiplié par 100. Ainsi un enfant de 10 ans montrant les mêmes résultats que la moyenne des enfants de 12 ans a « douze ans d'âge mental » et un QI de 120 = (12 / 10) ⅹ 100. Conçu pour détecter et aider les enfants en difficulté, il n'a plus vraiment d'utilité pour un adulte1 ;

Pour l'adulte, on parle de QI de rang :

le QI par rang ou QI standard qui correspond au rang auquel se situe une personne relativement à une population représentée par une loi normale (Courbe de Gauss). Il ne s'agit pourtant que d'une approximation.

Source : wikipedia (mon ami)

Non .
Prems

La notion de surdoué étant discutable, il est difficile de répondre. En particulier, sur le plan émotionnel, la personnalité peut évoluer. Entre l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte, il se produit des transformations psychiques comme physiques qui sont sans doute déterminantes.
Pourtant je ne vois pas pourquoi il faudrait tellement remettre en question les études qui retracent l'évolution du QI au cours de la vie. J'ai la flemme d'aller chercher les références, mais d'autres les auront peut-être. Toutes choses égales par ailleurs, un enfant dont le QI a été évalué comme élevé (avec une marge d'erreur due à des biais, psychologue incompétent ou complaisant notamment) gardera un QI élevé, selon une courbe de croissance et d'atténuation assez constante.

Buta9az a écrit:
Ayant été, dans mon enfance, considéré comme surdoué ( jai appris la lecture avant le cp, j'ai  sauté  une classe en primaire puis redoublé au collège)

Ah c'est marrant de lire qu'on est pas seul à se poser ces questions !

J'ai un peu le même parcours que toi, saut d'une classe car lecture avant le cp puis redoublement au collège ET au lycée.  
Sauf que je n'avais pas passé de test étant petit mais ma curiosité étant trop grande, j'en ai passé un l'année dernière.

Résultat : QI hétérogène, rien de transcendant avec un top score à 125 en mémoire de travail. Pas si top.

J'ai encore du mal avec, ce que me raconte mes parents de mes soi-disant exploits étant petit, celui que je suis et les résultats de ces tests.

J'ai envie d'en conclure que sauter une classe n'est pas fonction de l'intelligence. C'est juste mes parents qui m'ont appris !

Upsilon

Upsilon a écrit:

Buta9az a écrit:
Ayant été, dans mon enfance, considéré comme surdoué ( jai appris la lecture avant le cp, j'ai  sauté  une classe en primaire puis redoublé au collège)

J'ai envie d'en conclure que sauter une classe n'est pas fonction de l'intelligence. C'est juste mes parents qui m'ont appris !
Upsilon

Y a un fil ou quelqu'un cherche des témoignages sur l'apprentissage de la lecture https://www.zebrascrossing.net/t18846-l-apprentissage-de-la-lecture

Ma réponse est dénuée de fondement scientifique mais reposes sur mes constatations et expériences personnelles (je suis prof au lycee et dans le superieur, tu parles d'une référence !!!).

J'ai 2 enfants et j'ai de fait, beaucoup fréquenté les jardins publics où j'ai longuement observé les enfants.

Les enfants, surtout en bas age, me paraissent vifs, curieux et faisant preuve de beaucoup d'ingéniosité, voire d'intelligence pour résoudre leurs petits problèmes.

Plus ils grandissent et plus, selon moi, ils subissent l'influence de leur environnement sui est soit stimulant et là, les enfants même s'ils ne sont pas surdoués continueront a exploiter et développer leur dotation de base, soit ils évoluent dans un environnement qui ne leur permettra pas d'entretenir ce potentiel et ils régresseront, c'est obligatoire.

Je trouve un très grand décalage entre la vivacité d'esprit des petits et la grande pauvreté intellectuelle de nombreux adultes.

Il y a sans doute l'influence de l'environnement, mais ce n'est pas tout selon moi.
Considérons les ressemblances physiques : l'enfant ressemble à tel membre de sa famille, puis à tel autre, au cours de sa vie, parce que ses potentialités se réalisent progressivement.
D'un point de vue intellectuel c'est sans doute semblable : on manifeste telles capacités, et puis telles autres, parce que c'est inscrit en nous, même si c'est conditionné par ce que nous vivons.

Oui je suis d'accord avec toi mais nombreux surdoues ne se revelent jamais car ils ne sont jamais mis en relation avec le stimulus qui les propulsera

Il y a quelque chose à creuser, peut-être, dans la théorie du Complexe de l'Albatros (particularités de l'enfant précoce étouffées pour diverses raisons - adaptation à l'entourage et l'environnement, protection, etc - mais qui ne sont qu'en phase de sommeil, susceptibles de resurgir.)
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/gauvrit.htm

Du reste, je ne sais pas ce que vaut la source, simplement : je m'y reconnais pas mal moi même. Je me sens aujourd'hui très proche de l'enfant que j'étais, et regarde le moi adolescent / jeune adulte d'il y a quelques années comme un étranger un peu limité (pas très sain tout ça, mais enfin...)

Si on ne fait pas travailler ses capacités cognitives pour x raisons, on peut supposer qu'elles stagnent ou s'amenuisent, non?

Genre, si je ne parle/ entend/ lit pas d'Anglais durant 10 ans (en supposant que je ne pense pas partiellement en Anglais, évidemment ), il me sera difficile de reparler Anglais si je trouve un emploi nécessitant la maîtrise de cette langue. Mais plus je vais avoir besoin de l'utiliser, plus je vais l'entendre, la baragouiner, bref, travailler mon Anglais, il devrait revenir peu à peu.
Évidemment, il va me falloir réapprendre des choses de zéro (un temps quelconque, du vocabulaire) que je sais avoir su un jour mais que j'ai "oublié" et qu'il me faut réapprendre pas de zéro car il me reste des notions, mais en partant de bien bas quand même, qui reviendra rapidement.

Je pense qu'on peut voir diminuer certaines aptitudes non utilisées (et en créer d'autres, les tests ne mesurent pas toute l'intelligence) mais que la pratique peut les réactiver.
Le problème est que l'intelligence est un phénomène complexe et global...