Petit Roman écrit en 2012.
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Petit Roman écrit en 2012.
Téléchargeable gratuitement au format e-book
http://www.lulu.com/content/e-book/1996/13091464
Pour les aficionados du papier, il faudra mettre la main à la poche.
http://www.lulu.com/shop/jean-philippe-rabian/1996/paperback/product-20321095.html
Outre vos impressions de lecteur, je souhaiterai savoir si vous percevez la patte du zèbre derrière celle de l'écrivain.
1996 Jean-Philippe Rabian, Extrait:
Le Soleil avait précédé de quelques jours le débarquement des estivants. Dès lors, nous allions devoir prendre un nouveau rythme. Ce que nous vivions habituellement le week-end allait se répéter quotidiennement tout au long de l'été.
Notre journée commençait vers les quinze heures, avec le débarquement de la meute sur les plages de saint-Gilles et Saint-hilaire, ou nous y faisions la promotion des soirées. Ensuite, nous allions dîner dans un restaurant, afin d'entretenir de bonnes relations avec les saisonniers.
Chacun d'entre eux, disposait d'un pass lui permettant de pénétrer au club gratuitement, et quelques rares privilégiés, pouvaient espérer nous accompagner à l'after, d'où l'on ne sortait généralement qu'en milieu de matinée. On ne dormait pas beaucoup en saison d'été.
Je lâchais au passage quelques cartons d'invitation au club nautique, passais le bonjour à Thierry puis, lunettes de Soleil posées sur le nez, et casquette vissée sur la tête, scrutais la plage depuis les hauteurs du remblais, tel le rapace planant dans les airs avant de fondre sur sa proie. Je récoltais ensuite, le soir même, le fruit de mon dur labeur.
Quand la fin de l'après-midi se précisait, lorsque les corps brûlés se rhabillaient. je passais à mon studio, prenait une douche que j'accompagnais parfois d'une petite sieste, puis me préparais à rejoindre la meute au bar du port. De là, nous choisissions notre cantine pour le souper.
Enfin rassasiés, nous partîmes au club. Cette nuit, les cocotiers de Malibu beach et leurs danseuses endiablées allaient embraser la corniche.
Quand arrivent les grandes vacances, une forme de mutation s’opère dans l'esprit des gens. Elle les libère du carcan routinier, occultant ainsi, le fardeau d'une vie planifiée. Ils en oublient ce qu'ils sont, jusqu'à s'inventer une nouvelle personnalité. Ils se débrident, brisent leurs interdits, osent l'impossible, balayant de ce fait, la monotonie de leur vie.
La nuit, les hommes séduisent et les femmes sont conquises, nulle besoin d'argumenter, car de ce jeu de séduction, chacun le sait, ne naîtra au mieux qu'un flirt ou une amourette d'été.
Cette coutume m'étais bien familière cars je la pratiquais à longueur d'année. Je ne cherchais pas à me poser, fonder un foyer. Trouver une femme le temps d'une aventure, et rien de plus, voilà ce qui m'importait. Puis, lorsque je ne l'aimais plus, je m'en allais. Certains me trouvaient lâche mais je m'en moquais, car j'avais en moi cette bonne conscience de ne jamais avoir trompé une femme, et j'y tenais.
Cet état d'esprit, je le retrouvais, chaque été, chez tous les vacanciers. Alors à quoi bon lui mentir, puisque Daphné était venue chercher à ma cabine ce soir là, précisément ce que j'allais lui offrir. Un peu de moi, de mon cœur, de mon corps, mais pas trop. Juste ce qu'il faut pour éveiller en elle, un bon souvenir de vacances. C'était au fond tout ce que je pouvais lui offrir dans mon petit monde éphémère, ou l'on ne bâtit que des cabanes en bois qui ne durent pas.
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Pour les aficionados du papier, il faudra mettre la main à la poche.
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Outre vos impressions de lecteur, je souhaiterai savoir si vous percevez la patte du zèbre derrière celle de l'écrivain.
1996 Jean-Philippe Rabian, Extrait:
Le Soleil avait précédé de quelques jours le débarquement des estivants. Dès lors, nous allions devoir prendre un nouveau rythme. Ce que nous vivions habituellement le week-end allait se répéter quotidiennement tout au long de l'été.
Notre journée commençait vers les quinze heures, avec le débarquement de la meute sur les plages de saint-Gilles et Saint-hilaire, ou nous y faisions la promotion des soirées. Ensuite, nous allions dîner dans un restaurant, afin d'entretenir de bonnes relations avec les saisonniers.
Chacun d'entre eux, disposait d'un pass lui permettant de pénétrer au club gratuitement, et quelques rares privilégiés, pouvaient espérer nous accompagner à l'after, d'où l'on ne sortait généralement qu'en milieu de matinée. On ne dormait pas beaucoup en saison d'été.
Je lâchais au passage quelques cartons d'invitation au club nautique, passais le bonjour à Thierry puis, lunettes de Soleil posées sur le nez, et casquette vissée sur la tête, scrutais la plage depuis les hauteurs du remblais, tel le rapace planant dans les airs avant de fondre sur sa proie. Je récoltais ensuite, le soir même, le fruit de mon dur labeur.
Quand la fin de l'après-midi se précisait, lorsque les corps brûlés se rhabillaient. je passais à mon studio, prenait une douche que j'accompagnais parfois d'une petite sieste, puis me préparais à rejoindre la meute au bar du port. De là, nous choisissions notre cantine pour le souper.
Enfin rassasiés, nous partîmes au club. Cette nuit, les cocotiers de Malibu beach et leurs danseuses endiablées allaient embraser la corniche.
Quand arrivent les grandes vacances, une forme de mutation s’opère dans l'esprit des gens. Elle les libère du carcan routinier, occultant ainsi, le fardeau d'une vie planifiée. Ils en oublient ce qu'ils sont, jusqu'à s'inventer une nouvelle personnalité. Ils se débrident, brisent leurs interdits, osent l'impossible, balayant de ce fait, la monotonie de leur vie.
La nuit, les hommes séduisent et les femmes sont conquises, nulle besoin d'argumenter, car de ce jeu de séduction, chacun le sait, ne naîtra au mieux qu'un flirt ou une amourette d'été.
Cette coutume m'étais bien familière cars je la pratiquais à longueur d'année. Je ne cherchais pas à me poser, fonder un foyer. Trouver une femme le temps d'une aventure, et rien de plus, voilà ce qui m'importait. Puis, lorsque je ne l'aimais plus, je m'en allais. Certains me trouvaient lâche mais je m'en moquais, car j'avais en moi cette bonne conscience de ne jamais avoir trompé une femme, et j'y tenais.
Cet état d'esprit, je le retrouvais, chaque été, chez tous les vacanciers. Alors à quoi bon lui mentir, puisque Daphné était venue chercher à ma cabine ce soir là, précisément ce que j'allais lui offrir. Un peu de moi, de mon cœur, de mon corps, mais pas trop. Juste ce qu'il faut pour éveiller en elle, un bon souvenir de vacances. C'était au fond tout ce que je pouvais lui offrir dans mon petit monde éphémère, ou l'on ne bâtit que des cabanes en bois qui ne durent pas.
PhiL_JaCk- Messages : 60
Date d'inscription : 12/02/2014
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