Le haïku
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Re: Le haïku
Par deux fois
Contre mon pied
J'en ris beaucoup
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SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
merci Zzitaratatouille pour tous ces apports . Je réponds et apporte qq petits compléments du jour.
En fait, peut être pas exactement il me semble. Il s'agit là de diérèse et pour être plus précis, ce que j'avais écrit devrait bien être lu bru / i / sse / ment / d'air, cela en prosodie classique (la pure et dure ).
L'écriture et prononciation brui / sse / ment / d'air ne serait pas acceptée en prosodie classique mais en néo-classique (un peu moins tendue du string... si l'on m'accepte cette métaphore. ) et qui tolère le non respect des diérèses.
Il est vrai aussi que mes pieds (pas ceux avec 6 orteils pour chaque.. ) se construisent à mon oreille et diction, donc cela donne fréquemment du neoclassique.
Il m'a été aussi « marrant » de lire la suite, et que jusqu'au 16ème siècle, la séquence « ier » était monosyllabique et que cela valut d'étonnantes discordances entre auteurs de l'époque, montrant aussi que rien n'est ou n'a été si figé que rien n'est nécessairement « absolu »:
Zzitaratatouille a écrit :
« L'idée est donc de parvenir à observer le réel, à saisir l'instant, sans le décrire, mais en notant des impressions fugitives. Ce sont en principes les règles du haïkus : on ne décrit pas, le registre est celui du subjectif, une référence doit être faite à la nature ou à une des quatres saisons (c'est la règle du kigo) »
En fait, c'est vrai en grande partie mais loin d'être exclusif, et je m'en suis rendu compte ce matin (rencontre « haikus » en bord de lac) avec pas mal de bouquins et haikus.
Ainsi, dans l'un des haikus les plus connus et cité (j'ai une variante de traduction) est :
Dans la vieille mare,
une grenouille saute,
le bruit de l'eau.
Il y a une réelle description et action.
C'est presque « violent » pour un haiku ! Car comme tu l'as dit, et l'on s'en est rendu compte ce matin, cela se situe bcp dans une approche assez « méditative » et calme. Il y a très peu de mouvements, tout au plus le parcours du soleil dans la journée ou éléments de cet ordre... mais c'est pas violent ! Cela pour dire qu'il y a aussi de multiples formes d'écriture et structures et sujets et façons et que cela me semble difficile à résumer en qq mots.
J'ai entendu celui cité, c'est celui qui m'a le + marqué:
Rq: je ne suis pas sur que c'était l'écriture traduite que j'ai entendu ???, les points d'exclamation, le « Non » mais j'en ai entendu bcp et c'était bien celui-là:
« Une fleur tombée
remonte à sa branche !
Non ! c'était un papillon. »
Comme vient de l'écrire SoleilSombre: « le tout est d'avoir du plaisir à écrire dans ce style » alors j'en mets un en parfait rapport (et qui n'est pas celui d'un petit japonais qui sommeillerait en moi...) écrit ce matin :
« Les branches sont nues
Je me couvre de feuilles,
Plaisir d'écrire »
et une petite REMARQUE / QUESTION :
L'on retrouve souvent les mêmes objets, sujets « classiques »: le cerisier, la montagne, la mer, la Lune, l'eau, le saule (et oui moins attendu pour moi), qq autres certainement, mais aussi et surtout LES MOUSTIQUES !
Quelqu'un en a-t-il une explication de la présence de ces moustiques dans de nombreux haikus japonais ?
Zzitaratatouille a écrit:
À vrai dire, pour les syllabes à double voyelle, les deux manières de prononcer sont admises en prosodie. Suivant le nombre de pieds qui doit être respecté, on pourra lire bru-i-sse-ment ou bien brui-sse-ment.
C'est très utilisé chez Hugo ou Racine, ces astuces.
En fait, peut être pas exactement il me semble. Il s'agit là de diérèse et pour être plus précis, ce que j'avais écrit devrait bien être lu bru / i / sse / ment / d'air, cela en prosodie classique (la pure et dure ).
L'écriture et prononciation brui / sse / ment / d'air ne serait pas acceptée en prosodie classique mais en néo-classique (un peu moins tendue du string... si l'on m'accepte cette métaphore. ) et qui tolère le non respect des diérèses.
Il est vrai aussi que mes pieds (pas ceux avec 6 orteils pour chaque.. ) se construisent à mon oreille et diction, donc cela donne fréquemment du neoclassique.
Il m'a été aussi « marrant » de lire la suite, et que jusqu'au 16ème siècle, la séquence « ier » était monosyllabique et que cela valut d'étonnantes discordances entre auteurs de l'époque, montrant aussi que rien n'est ou n'a été si figé que rien n'est nécessairement « absolu »:
- Spoiler:
de http://fr.wikipedia.org/wiki/Di%C3%A9r%C3%A8se
« Cependant, jusqu'au XVIe siècle, le suffixe -ier était monosyllabique même en pareil cas ; Ronsard dans son Ode contre les bûcherons de la forêt de Gastine s'écrie encore :
Sacrilège meurtrier, si l'on pend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur…
et La Fontaine n'hésite pas à écrire un siècle plus tard :
Mais beaux et bons sangliers, daims et cerfs bons et beaux
L'Académie, d'ailleurs, dans ses Sentiments sur le Cid fait ce reproche à Corneille :
Ce mot de meurtrier qu'il répète souvent le faisant de trois syllabes n'est que de deux
et c'est peut-être la raison pour laquelle, dans Andromaque, Racine n'emploie pas une seule fois le mot[réf. nécessaire] que le sujet appellerait, semble-t-il, de lui-même : il fallait ne choquer ni les pédants ni les oreilles. On ne le rencontre qu'à la fin de son œuvre, où une des filles du chœur ose dire, dans Athalie :
Les glaives meurtriers, les lances homicides, »
Zzitaratatouille a écrit :
« L'idée est donc de parvenir à observer le réel, à saisir l'instant, sans le décrire, mais en notant des impressions fugitives. Ce sont en principes les règles du haïkus : on ne décrit pas, le registre est celui du subjectif, une référence doit être faite à la nature ou à une des quatres saisons (c'est la règle du kigo) »
En fait, c'est vrai en grande partie mais loin d'être exclusif, et je m'en suis rendu compte ce matin (rencontre « haikus » en bord de lac) avec pas mal de bouquins et haikus.
Ainsi, dans l'un des haikus les plus connus et cité (j'ai une variante de traduction) est :
Dans la vieille mare,
une grenouille saute,
le bruit de l'eau.
Il y a une réelle description et action.
C'est presque « violent » pour un haiku ! Car comme tu l'as dit, et l'on s'en est rendu compte ce matin, cela se situe bcp dans une approche assez « méditative » et calme. Il y a très peu de mouvements, tout au plus le parcours du soleil dans la journée ou éléments de cet ordre... mais c'est pas violent ! Cela pour dire qu'il y a aussi de multiples formes d'écriture et structures et sujets et façons et que cela me semble difficile à résumer en qq mots.
J'ai entendu celui cité, c'est celui qui m'a le + marqué:
Rq: je ne suis pas sur que c'était l'écriture traduite que j'ai entendu ???, les points d'exclamation, le « Non » mais j'en ai entendu bcp et c'était bien celui-là:
« Une fleur tombée
remonte à sa branche !
Non ! c'était un papillon. »
Comme vient de l'écrire SoleilSombre: « le tout est d'avoir du plaisir à écrire dans ce style » alors j'en mets un en parfait rapport (et qui n'est pas celui d'un petit japonais qui sommeillerait en moi...) écrit ce matin :
« Les branches sont nues
Je me couvre de feuilles,
Plaisir d'écrire »
et une petite REMARQUE / QUESTION :
L'on retrouve souvent les mêmes objets, sujets « classiques »: le cerisier, la montagne, la mer, la Lune, l'eau, le saule (et oui moins attendu pour moi), qq autres certainement, mais aussi et surtout LES MOUSTIQUES !
Quelqu'un en a-t-il une explication de la présence de ces moustiques dans de nombreux haikus japonais ?
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
Les moustiques
Ca pique
J'en sais rien
(Je vais faire des recherches)
Ca pique
J'en sais rien
(Je vais faire des recherches)
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Si ça pique pas ?
Fais comm' même très attention
Ça gratt'au réveil
Fais comm' même très attention
Ça gratt'au réveil
Helen M.- Messages : 233
Date d'inscription : 02/03/2013
Age : 47
Localisation : 31
Re: Le haïku
Ou bien c'est des puces
Puces ou moustiques faut choisir
Mais qui pique le plus?
Puces ou moustiques faut choisir
Mais qui pique le plus?
Helen M.- Messages : 233
Date d'inscription : 02/03/2013
Age : 47
Localisation : 31
Re: Le haïku
Le moustique
Le côté éphémère
Haiku traduit l'évanescence
(Supposition personnelle - la durée de vie du moustique est idéale pour traduire un instant fugitif)
Le côté éphémère
Haiku traduit l'évanescence
(Supposition personnelle - la durée de vie du moustique est idéale pour traduire un instant fugitif)
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Je vous laisse réfléchir et écrire,
Cela me rappelle à ne pas oublier encore de me raser demain:
Cela me rappelle à ne pas oublier encore de me raser demain:
Gimli a écrit:Le moustique qui te pique
Ma moustache aussi
Jamais contente, chérie
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
Tu veux dire que le moustique permet de contourner l'interdit de dire la saison ?
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
on l'évoque, on ne la dit
comme l'être aimé
il ne faut le dévoiler
comme l'être aimé
il ne faut le dévoiler
Dernière édition par Gimli le Dim 10 Mar 2013, 22:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le haïku
L'omniprésence sans l'être
Très subtiles les jap
Forme incroyable, pure
Très subtiles les jap
Forme incroyable, pure
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
En fait le moustique n'est pas vraiment là pour la philosophie, dans les haïkus. Simplement qu'au Japon, le moustique est vraiment un fléau. Il est là dès que la température remonte, vers fin mars, hyperactif durant les 4 mois suivants, et il y en a moins seulement en novembre. Et cela est valable du Nord au Sud du Japon ^^
En gros, d'avril à octobre, il est impossible de mettre le nez dehors plus de 10 minutes sans récolter ses 2 ou 3 piqûres.
L'omniprésence du moustique dans les haïku est d'autant plus compréhensible qu'ils ont pour la plupart été composés en pleine nature, avec, donc, moustiques envahissants tout autour
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Le haïku
Et puis c'est pratique le moustique, au milieu de toute ce classicisme, ça produit un détachement humoristique toujours très apprécié.
"Mono no aware", l'impermanence des choses, ou comment rire de tout ...
"Mono no aware", l'impermanence des choses, ou comment rire de tout ...
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Le haïku
Merci Zzita pour ces précisions !
Merci à tous pour vos interventions!
Débutant dans cet Art, j'aimerai etre au plus près de l'original de l'haïku, je dois etre puriste en fait (j'espère ne pas finir psycho-rigide )
J'avoue que n'étant pas formée en littérature ou poésie, je galère un peu pour le comptage des syllabes, et ne suis pas toujours très sûre de moi à ce niveau...
J'ai trouvé ceci :
Et concernant le fait que le haïku soit une forme de méditation je dois dire que je trouve à cet exercice un apaisement, un dérivatif à mon angoisse latente, et une belle façon de renforcer ma confiance en mes capacités créatrices.
Promesses liesses
Ether d'or au goût de miel
Acacias en fleurs
Merci à tous pour vos interventions!
Débutant dans cet Art, j'aimerai etre au plus près de l'original de l'haïku, je dois etre puriste en fait (j'espère ne pas finir psycho-rigide )
J'avoue que n'étant pas formée en littérature ou poésie, je galère un peu pour le comptage des syllabes, et ne suis pas toujours très sûre de moi à ce niveau...
J'ai trouvé ceci :
Compter les syllabes d’un vers
On ne compte pas les syllabes d’un vers comme on compte les syllabes d’une phrase normale, c’est-à-dire en prose (pensez aux phrases que l’on prononce tous les jours).
Si le vers qui suit était de la prose, on compterait les syllabes ainsi :
Une/ Gre/nouille/ vit/ un/ Bœuf (six syllabes)
Or, dans la poésie, on ne compte pas les syllabes de la même manière que dans la prose :
U/ne/ Gre/nou/ille/ vit/ un/ Bœuf (huit syllabes)
Il y a donc certaines règles qu’il faut connaître pour trouver le nombre de syllabes d’un vers (ce qu’on appelle le mètre).
1° Placer la coupe
Chaque syllabe est séparée de l’autre par une barre oblique appelée la coupe :
Tout/ mar/quis/ veut/ a/voir/ des/ pages
Il n’y a pas de difficultés à compter les syllabes d’un vers pas plus que dans une phrase en prose, tant qu’un mot ne se termine pas par un « e » (1).
2° Le « e »
Le « e » à la fin d’un mot est dit muet, car il se prononce parfois et parfois il ne se prononce pas. On a donc deux possibilités.
a) Soit le « e » à la fin d’un mot est suivi d’une consonne :
di/tes/-moi/
Le « e » de « dites » (2) est devant une consonne. Il compte pour une syllabe supplémentaire. On met donc une coupe immédiatement après.
b) Soit le « e » est devant une voyelle
Est/-ce a/ssez
Le « e » de « ce » est devant une voyelle ( le « a » de « assez »). Il ne compte donc pas, et on ne met pas de coupe juste après ce « e », mais après la voyelle qui suit (le « a »).
En effet, le « e » s’élide (il y a élision) exactement comme dans les exemples ci-dessous :
le arbre ➝ l’arbre
je aime ➝ j’aime
Attention ! le « e » à la fin d’un vers ne compte jamais :
Qui/ lui/ sem/bla/ de/ be/lle/ taille
Notes :
1 - 1 Le « e » de « pages » ne compte pas. Ce mot ne fait qu’une syllabe. De toute façon, on le verra, un « e » à la fin d’un vers ne compte jamais.
2 - 2 Le « s » de « dites » ne compte pas, car on ne l’entend pas.
http://www.ralentirtravaux.com/lettres/sequences/sixieme/sequence_2/versification.php
Et concernant le fait que le haïku soit une forme de méditation je dois dire que je trouve à cet exercice un apaisement, un dérivatif à mon angoisse latente, et une belle façon de renforcer ma confiance en mes capacités créatrices.
Promesses liesses
Ether d'or au goût de miel
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Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Soubresauts nocturnes
Silencieux cris lumineux
Un chat prend la fuite
Silencieux cris lumineux
Un chat prend la fuite
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Re: Le haïku
Les clochettes sonnent
Un "requiem for sweet snow"
Dansent les bourdons
Un "requiem for sweet snow"
Dansent les bourdons
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Carla de Miltraize a écrit:Et concernant le fait que le haïku soit une forme de méditation je dois dire que je trouve à cet exercice un apaisement, un dérivatif à mon angoisse latente, et une belle façon de renforcer ma confiance en mes capacités créatrices.
Un plaisir que de lire tes créations et tu peux avoir confiance en tes capacités créatrices (et naturelles j'ai l'impression).
Sur le comptage, ce que tu as posté est une bonne base et suffisante dans l'ensemble.
De mon côté, je me suis rendu compte que la diérèse (les 2 voyelles) n'était pas vraiment maitrisée !
Sur le comptage de mon « bruissement d'air » il est bien en 5, vérifié, mais c'est presque un coup de chance ! car il s'agit d'une des exceptions dans les séquences « ui » où en général on ne coupe pas...
Pour dire que cette partie (pour les puristes) est assez complexe et soumise à de multiples exceptions sans que n'en ressorte nécessairement une logique énorme.
Pour ceux ou celles qui souhaitent approfondir, le comptage et la prosodie, je mets un lien sur un traité (une référence) que l'on peut télécharger gratuitement : http://www.sorgel.com/pages/traite_prosodie.htm suffit juste de s'enregistrer.
Et merci à ceux qui ont cherché sur le moustique avec aussi de belles réponses.
Zzitaratatouille, le côté « fléau » du moustique ainsi que le décalage d'expression me semblent tout à fait correspondre. Merci
Bonnes écritures
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
Murmure a soufflé
Tension de regard muet
Rester suspendue
Tension de regard muet
Rester suspendue
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Le flocon tardif
Petite plume voletant
Transparence rieuse
Petite plume voletant
Transparence rieuse
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Merci Noir !
Pour le compliment déjà et ensuite pour le lien !!!
***
A reine des près
La révérence champêtre
Du coléoptère
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Ainsi feu follet
Que l'eau rigole sillon
Calme tempête
Que l'eau rigole sillon
Calme tempête
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Au ciel, coeur de vent
Attache à la frêle enfant
Bel amour poète
Mon inspiration pour ce petit haïku :
Avec l'aimable autorisation de l'artiste
Je vous invite à visiter sa page :
https://www.facebook.com/LesCreationsdePistachette
Attache à la frêle enfant
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Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Des bulles des gouttes,
Une vibration du sol,
Et l'onde se tait.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
Une goutte glisse
Le son cliquetant dehors
Le mur en face
Le son cliquetant dehors
Le mur en face
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Bruissement doux
Les ailes battent, éclairs
Mon noir sans fond
Les ailes battent, éclairs
Mon noir sans fond
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Les sons étouffés
De mes primes pas glissés
Dans le pur blanc d'aube
De mes primes pas glissés
Dans le pur blanc d'aube
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Un ange parait
D'une danse enjouée
Le merle observe
D'une danse enjouée
Le merle observe
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Doré et pourpré
Un aster en râ se pâme
Amoureux diptère
Un aster en râ se pâme
Amoureux diptère
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Amandier en fleur
Sur une branche, mésange
Douce mélodie
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
- Spoiler:
- Oui merci j'avais un doute à cause de la couleur mais c'est juste une illustration qui m'a inspiré, je ne suis pas sûre non plus qu'il s'agisse d'un amandier en fleur
Monsieur est servi
http://claudine.passions.over-blog.com/article-la-mesange-chante-sur-l-amandier-101904232.html
Dernière édition par Carla de Miltraize le Mer 13 Mar 2013, 21:10, édité 1 fois
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Azur et nuées
Fugaces enchantements
Animent le ciel
Fugaces enchantements
Animent le ciel
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Conscience immobile,
A trois temps et un souffle;
La valse des arbres.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
La rivière ondoie
Dans le sous bois on entend
Le vent et la voix
Dans le sous bois on entend
Le vent et la voix
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Le haïku
Vitesse élan
La machine rugissant
Emportée, bercée
La machine rugissant
Emportée, bercée
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Ces deux tâches noires
Un mouvement sensible
Rougeur du regard
Un mouvement sensible
Rougeur du regard
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le haïku
Couleur d’insaisissable blanc
vibrant de rien
une image
vibrant de rien
une image
Trèfle- Messages : 240
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 55
Localisation : Belgique
Re: Le haïku
Penché, bienveillant
Le saule compatissant
La mare s’apaise
https://www.youtube.com/watch?v=R5IVblfJnCg
Le saule compatissant
La mare s’apaise
https://www.youtube.com/watch?v=R5IVblfJnCg
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
- Spoiler:
- Très beau fil
Félin alangui
l'étole rouge dehors,
Arbre de diamants .
Enaid- Messages : 138
Date d'inscription : 19/10/2011
Re: Le haïku
- Spoiler:
- Je kiffe ce fil itou
Mélodie d’éveil
Pour grenouilles et crapauds
Croacophonie
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
"Dessillons nos yeux"
Le merveilleux nous enlace
Et comble nos sens
http://www.maxitendance.com/2012/06/sharon-johnstone-photographies-nature-macro.html
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Carla de Miltraize a écrit:
Croacophonie
très beau néologisme pour cette non moins belle mélodie d'éveil.
J'en reste " coua " " quoi ? " " coi ? "
bonnes écritures
(edit, j'ai un haiku de retard, verrai plus tard)
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
Flutes et grelots
Par delà les frondaisons,
Le chant des arbres.
Par delà les frondaisons,
Le chant des arbres.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
Re: Le haïku
Magnifiquenoir a écrit:Flutes et grelots
Par delà les frondaisons,
Le chant des arbres.
Enaid- Messages : 138
Date d'inscription : 19/10/2011
Re: Le haïku
très beau néologisme pour cette non moins belle mélodie d'éveil.
J'en reste " coua " " quoi ? " " coi ? "
Merci Noir
Le chant de tes arbres me ravie
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Célestes rayons
Entrelacent douce brume
Spectrales sous bois
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 103
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Le haïku
Si blanche est l'étoile
Encouronnée à son coeur,
Une fleur prend vie.
Encouronnée à son coeur,
Une fleur prend vie.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO
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