Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

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Message par Invité Ven 1 Jan 2016 - 19:44

A ce rythme c'est plutôt une anthropogammamétrie qu'il va falloir.

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Message par Gabriel Ven 1 Jan 2016 - 19:50

Numero6 a écrit:
J'ai cherché une formule simple pour le burn-out. « Cramé de l'intérieur » me parait la plus fidéle...

« Exogonadisation », trivial mais discret.
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Message par ou-est-la-question Ven 1 Jan 2016 - 20:03

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Message par ou-est-la-question Ven 1 Jan 2016 - 20:04

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Message par Invité Ven 1 Jan 2016 - 20:09

Ben j'aurais appris un nouveau mot, mais pas facile à placer dans une conversation.
Quand j'aurais grillé mes dernières graisses, je finirai en supernova, ce qui se traduira chez moi, par le bruit d'un ballon de baudruche qui se dégonfle. Dent pétée

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Message par Numero6 Ven 1 Jan 2016 - 21:27

Merci pour ta réponse la-question, j'arrive à peu près à visualiser ce que tu décris. C'est particulier, disons.

Pour l'anecdote, je m'étais posé la question il y a longtemps du manque d'intérêt des toubibs pour l'apparence vestimentaire. Ce n'était pas un manque de moyen ni une faiblesse de l'ego. Je pensais qu'il s'agissait d'un émoussement émotionnel, portant sur ce qui pourrait paraitre futile. Je croyais qu'en sortant du glauque et du suintant ils perdaient leur sensibilité pour le délicat et le raffiné.

Me sent bizarre moi. D'habitude une ou deux phrases me suffisent pour partir sur une tartine de plusieurs pages. Là, j'ai juste envie d'écouter, de regarder.

Déguisée. Je note.
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Message par Pola Sam 2 Jan 2016 - 3:28



"Allo le 18 j'écoute"

Ce que je trouve intéressant dans cette vidéo, c'est qu'il montre combien une position d'écoute adaptée est finalement active.

Le pompier n'écoute pas le correspondant sans intervenir mais au contraire, l'interroge. Il sait les informations dont il a besoin pour intervenir et oriente le dialogue en ce sens.

Du coup je me demandais, ça marche comment pour toi ?

"Allo N6 j'écoute"

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 5:53

Gabriel a écrit:
Numero6 a écrit:
J'ai cherché une formule simple pour le burn-out. « Cramé de l'intérieur » me parait la plus fidéle...

« Exogonadisation  »,  trivial  mais discret.

J'aime beaucoup ce mot, c'est plus distingué que « baloches pendouillantes ». Dent pétée

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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 7:46

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Message par Gabriel Sam 2 Jan 2016 - 8:33

Pola a écrit:

"Allo le 18 j'écoute"

Ce que je trouve intéressant dans cette vidéo, c'est qu'il montre combien une position d'écoute adaptée est finalement active.

Le pompier n'écoute pas le correspondant sans intervenir mais au contraire, l'interroge. Il sait les informations dont il a besoin pour intervenir et oriente le dialogue en ce sens.


"Allo N6 j'écoute"

Une interrogation pour moi. Dire : « calmez vous, Madame » n'est pas toujours adapté pour amener l'interlocuteur au calme, justement. Mon père, âgé, n'a jamais réussi à se calmer quand il a appelé le 112 pour ma mère. Il est finalement parti chez le voisin qui a appelé à sa place. La procédure devrait tenir compte des capacités cognitives dégradées de l'interlocuteur.
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Message par LONETTE Sam 2 Jan 2016 - 8:57

Une madame se préoccupera toujours de ce que monsieur "fait" ou "ne fait pas". Plus rarement de ce qu'il "a fait" ou "fera" Smile

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 9:03

Ben moi, si on me dit « calmez vous, Madame », j'aurais tendance à m'énerver, je comprends ton père. Dent pétée

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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 9:46

....


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Message par Gabriel Sam 2 Jan 2016 - 10:10

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ben moi, si on me dit « calmez vous, Madame », j'aurais tendance à m'énerver, je comprends ton père. Dent pétée

où-est-la-question a écrit:même lorsque l'on me dit "calmez-vous Madame" , ça m'énerve

Hé,  ho, calmez-vous mesdames.  Dent pétée
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 10:32

mais où est donc la question : s'apprivoiser, apprendre à se connaitre serait une première marche, la seconde, peut-être plus dans une perspective mystique, serait de trouver le sens de son existence, le "à quoi je serge".
il n'y a rien de mal à vouloir connaître sa valeur, ses valeurs si le pluriel te sied mieux. on pourrait dire connaître ses qualités et ses défauts, afin de s'aider des premières et d'étayer les seconds. enfin moi je dis ça comme ça ! ma vie c'est la brioche de ce matin partagée avec P&P, après le sens de la vie... pfffuuuiiiiii


Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ben moi, si on me dit « calmez vous, Madame », j'aurais tendance à m'énerver, je comprends ton père. Dent pétée
saloperie de zexiste !

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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 11:58

...


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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 12:15

@Pola, bonne remarque, pour un même évènement deux logiques s'affrontent.

La première logique est celle du patient, comment sa tête interprète la survenue de la maladie, cette inconnue.

Le deuxième logique est celle du médecin, qui va à la chasse aux infos pour identifier l'inconnue.

Ce qui peut donner l'impression que le médecin n'écoute pas la plainte. En réalité ce qu'il n'écoute pas c'est l'interprétation de la plainte, il doit remonter à la source.

Il faut comprendre une chose, malgré notre médecine de plus en plus technique les patients conservent un schéma magique dans leur tête.
Pour faire simple, le médecin est un sorcier accoquiné avec les forces du mal, c'est une sorte de négociateur. Alors les gens tentent de s'assurer que le message diplomatique soit le plus précis possible, le plus en accord avec leur ressenti, ils veulent qu'on n'oublie aucun détail.
Et dans notre société pusillanime et anxieuse, moins le problème de santé est grave, au sens organique du terme, plus ils nous bombardent de leurs émotions, de leur vécu professionnel ou familial, de la moindre de leurs humeurs.
Si je pousse l'image jusqu'à l'absurde, ce serait comme un zèbre qui souffre d'une maladie cœliaque et qui, au lieu de nous parler de ses tripes et boyaux, tiendrait à s'assurer que le toubib ait parfaitement assimilé le concept de zèbre. Sinon, il aurait l'impression qu'il envoie le toubib négocier avec les forces du mal muni du mauvais passeport, comme s'il allait négocier pour quelqu'un d'autre.

Du coté toubib, si on se contente d'écouter les gens, c'est comme s'engager sur les pistes du Dakar avec les Contes de la Forêt de Brocéliande comme Road-Book.

L'écoute est obligatoirement active. On part à la chasse aux waypoints. Il est bien rare qu'une information aussi essentielle que l'âge nous soit donnée spontanément. Par contre, on va avoir droit à tout le ressenti concernant le stress provoqué par l'employeur. D'un coté les informations qui nous sont utiles, de l'autre les informations que le patient considère comme essentielles, et dont nous n'avons, à peu près, rien à foutre.

L'esprit humain a des lubies. Par exemple je constate sur ce forum que l'esprit humain ne supporte pas de se savoir sous influence. Quand on me sort la doctrine féministe à la virgule près, je suis toujours étonné de constater à quel point la personne qui l'énonce tient absolument à penser que cela est né dans sa tête, que cette idéologie est en accord avec son intérieur, son exact reflet. C'est troublant.
Et pourtant il suffit de constater à quel point nos pensées peuvent être influencées par le fait d'avoir l'estomac vide depuis trop longtemps.
Mais c'est comme ça.

Dans les autres lubies de l'esprit humain, il existe celle de se penser unique. Alors oui, il n'y a pas deux personnes identiques, ADN, vécu, tout ce que tu veux. Et l'esprit humain privilégie ce qui fait la différence, ce qui fait que la personne est unique, son identité. Et quand elle envoie le médecin négocier avec les forces du mal, son principal souci est de définir précisément cette part unique.
Or, il se trouve que les médecins utilisent l'autre partie, celle que nous partageons tous, les 99 % de ce que nous sommes. Un intestin atteint par la maladie cœliaque va se comporter de la même manière chez un zèbre, un crétin ou un fonctionnaire. Un médecin ne connait que ça, les parties communes, c'est grâce à ça qu'il peut traiter.
L'esprit humain n'aime pas du tout cette idée, mais alors pas du tout.
Faut en tenir compte.

Il est nécessaire de jongler avec ces deux réalités. Disons que le bon médecin va prescrire le traitement qui a bien marché chez 875 personnes sur mille selon les études, qu'il a évalué lui-même dans sa pratique, et le truc c'est de dire aux gens « voilà le traitement qui va vous convenir à vous, spécialement à vous », de toujours faire croire aux gens qu'on leur donne un truc qui répond parfaitement au 1 % de ce qui les définit.

Plus c'est grave, plus les gens ont la trouille, plus ils acceptent de laisser prédominer la logique médicale. Quand ton artère fémorale sectionnée pisse le sang, il te vient soudain une grande sagesse, tu fermes ta gueule, tu laisses faire le carabin, même s'il est rustre, qu'il pue de la gueule ou qu'il néglige complètement tes 1 %.
Le degré de sagesse du patient est directement proportionnel à la gravité de son état.

Et moins c'est grave, plus les patients tiennent à nous faire comprendre à quel point leur problème mérite une attention soutenue. Plus on plonge dans le marais gluant de la lugubre plainte du mal de vivre, du besoin d'attention, plus l'exercice médical devient difficile. Rien de plus délicat que de soigner sans autre maladie qu'une vie sans joie. A l'extrême, ça se transforme en partie de poker, on essaye de deviner les cartes entre les mains du malade, on essaye de deviner ce qui pourrait lui être utile. Pas toujours évident. Parfois ils ont juste besoin de nous faire chier. Ça leur fait du bien de venir nous emmerder. Le top c'est de nous gonfler jusqu'à nous faire exploser, de nous pourrir avec l'emphase terrible de leur problème monstrueux, et de nous regarder avec la haine du juste qui vient de prouver que toi, enculé de médecin, tu peux les laisser crever sans la moindre émotion. Faut aimer.

C'est un long apprentissage qui permet de faire cohabiter ces deux logiques en douceur. Introduire la logique de la maladie dans la logique de l'individu. Utiliser l'effet Barnum fonctionne assez bien.
Savoir qu'un homme est rassuré quand on lui dit que sa maladie est très banale, très connue.
Savoir qu'une femme le prendra très mal si on lui dit la même chose.
C'est un métier.

Il est très difficile pour une personne de croire qu'on puisse la soigner sans la connaitre intimement.
Personne n'accepte l'idée qu'il est totalement impossible de soigner un truc unique, une personne unique.
On ne sait combattre que l'adversaire que l'on connait. Si on le rencontre pour la première fois, on ne sait pas le combattre. Cette idée semble insupportable à l'esprit humain dans le domaine de la santé.
Or on ne soigne les gens que grâce à ce qu'ils partagent avec les autres, il s'agit donc de combiner ces deux réalités.

Dans la vidéo des pompiers la peur entendue au téléphone peut être une indication sur la gravité du sinistre, mais cette information est très peu utilisable. L'adresse du sinistre est autrement plus utile, la présence du réservoir d'essence d'un véhicule est essentielle à connaitre.
Le réflexe humain est pourtant de beugler au téléphone pour bien faire comprendre au régulateur des pompiers la gravité de la situation.
Et la première chose que demande le pompier c'est « calmez-vous ». I need data.

Quand au caractère inadapté du « calmez-vous », allez tous vous faire enculer, la perfection n'est pas de ce monde. On vivrait dans une société clivée, où ceux qui vous sauvent les miches doivent frôler la perfection pendant que vous pouvez faire n'importe quoi.
Ouais faut se calmer, ouais faut commencer par filer l'adresse du garage, ouais faut faire confiance aux pompiers, ouais faut leur faciliter le boulot. Et ouais faut fermer sa grande gueule quand vous faites appel à quelqu'un susceptible de sauver vos misérables miches.

Vous n'imaginez pas le nombre de morts chaque année à cause de la bêtise ambiante, quand les services du SAMU ou des pompiers sont mobilisés sur des conneries sans importance. Et oui, ça demande un certain sang-froid pour donner des informations utiles au téléphone. C'est pénible, c'est douloureux de s'imposer de rester calme. C'est pas toujours possible, c'est humain. Faire appel à un voisin peut s'avérer nécessaire, on reste dans l'humain.
Appeler le 15 c'est pas appuyer sur un bouton rouge qui vous envoie le camion du SAMU dans la seconde, c'est faire un signalement, avertir d'un problème. Sans information sur le problème le camion reste au garage.
Et c'est très bien comme ça.
Parce que ça veut dire qu'il sera disponible quand, vous, vous ferez votre infarctus.


Donc oui, la position d'écoute est active, obligatoirement.

Avec un médecin je recommande de commencer par répondre à ses questions. Chaque réponse est un projecteur qui éclaire la pièce.
C'est tout le paradoxe, chaque personne se veut unique mais oublie que ce qui la définit commence par l'âge, le poids, le sexe, la taille, la nationalité, les antécédents familiaux, le nombre d'enfants et seulement après, mais alors vraiment après, son émotion face au problème, les résultats d'un test psychométrique ou son opinion sur le Front National. Il est préférable de commencer par donner des indications sur les 99 % qui nous indiffèrent, cela laisse plus de temps au toubib pour gérer le 1 % qui nous parait si essentiel.
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 12:21

Ben, moi je me pardonne, ce qui est fait, est fait, ou n'est plus à faire, demain, dans une seconde ce sera peut être autre chose. Dent pétée

Avec des « si » on coupe du bois !

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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 12:37

http://www.deploie-tes-ailes.org/test/depression.php

A vos claviers ! C'est un test !
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 12:57

11 - 16: Troubles bénins de l'humeur (mais corrections à apporter).

Suis-je d'humeur pour aller au Bénin ? Perplexe Dent pétée

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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 13:24

T'as triché ? Tu connaissais les réponses ?
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 13:30

RAS RAS
S'il y avait eu l'option "mieux qu'avant" sur certaines questions j'aurais peut être pu scorer en négatif ...

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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 13:53

Quand j'avais fait le test certains items m'avaient laissé perplexe. Parce que je les considère comme des signes de bonne santé mentale chez moi .

Je m'habille comme un cul quand je pète la forme, je pleure quand les émotions sont au rendez-vous, je ne suis jamais aussi bon que lorsque je me sens mauvais, là, ma motivation est au top, l'idée de prendre les décisions comme autrefois aurait tendance à me filer le bourdon, oublier que je vais mourir c'est comme débuter un Alzheimer, ça me ferait flipper grave.

Je comprends bien le sens général des questions, les symptômes habituels de la dépression. Et ça me renvoie à l'astrologie où rien n'est ni bien ni mal, où la mélancolie peut être considérée comme une force très puissante, nécessaire. Un peu comme le froid de l'hiver, indispensable pour tuer les mauvaises bestioles, bonjour les moucherons et les moustiques après un hiver trop clément.
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Message par Gabriel Sam 2 Jan 2016 - 13:58

Numero6 a écrit:@Pola, bonne remarque, pour un même évènement deux logiques s'affrontent.

La première logique est celle du patient, comment sa tête interprète la survenue de la maladie, cette inconnue.

Le deuxième logique est celle du médecin, qui va à la chasse aux infos pour identifier l'inconnue.

Ce qui peut donner l'impression que te  médecin n'écoute pas la plainte. En réalité ce qu'il n'écoute pas c'est l'interprétation de la plainte, il doit remonter à la source.

Il faut comprendre une chose, malgré notre médecine de plus en plus technique les patients conservent un schéma magique dans leur tête.
Pour faire simple, le médecin est un sorcier accoquiné avec les forces du mal, c'est une sorte de négociateur. Alors les gens tentent de s'assurer que le message diplomatique soit le plus précis possible, le plus en accord avec leur ressenti, ils veulent qu'on n'oublie aucun détail.
Et dans notre société pusillanime et anxieuse, moins le problème de santé est grave, au sens organique du terme, plus ils nous bombardent de leurs émotions, de leur vécu professionnel ou familial, de la moindre de leurs humeurs.
Si je pousse l'image jusqu'à l'absurde, ce serait comme un zèbre qui souffre d'une maladie cœliaque et qui, au lieu de nous parler de ses tripes et boyaux, tiendrait à s'assurer que le toubib ait parfaitement assimilé le concept de zèbre. Sinon, il aurait l'impression qu'il envoie le toubib négocier avec les forces du mal muni du mauvais passeport, comme s'il allait négocier pour quelqu'un d'autre.

L'écoute est obligatoirement active. On part à la chasse aux waypoints. Il est bien rare qu'une information aussi essentielle que l'âge nous soit donnée spontanément. Par contre, on va avoir droit à tout le ressenti concernant le stress provoqué par l'employeur. D'un coté les informations qui nous sont utiles, de l'autre les informations que le patient considère comme essentielles, et dont nous n'avons, à peu près, rien à foutre.

Dans les autres lubies de l'esprit humain, il existe celle de se penser unique. Alors oui, il n'y a pas deux personnes identiques, ADN, vécu, tout ce que tu veux. Et l'esprit humain privilégie ce qui fait la différence, ce qui fait que la personne est unique, son identité. Et quand elle envoie le médecin négocier avec les forces du mal, son principal souci est de définir précisément cette part unique.
Or, il se trouve que les médecins utilisent l'autre partie, celle que nous partageons tous, les 99 % de ce que nous sommes. Un intestin atteint par la maladie cœliaque va se comporter de la même manière chez un zèbre, un crétin ou un fonctionnaire. Un médecin ne connait que ça, les parties communes, c'est grâce à ça qu'il peut traiter.
L'esprit humain n'aime pas du tout cette idée, mais alors pas du tout.
Faut en tenir compte.

Il est nécessaire de jongler avec ces deux réalités. Disons que le bon médecin va prescrire le traitement qui a bien marché chez 875 personnes sur mille selon les études, qu'il a évalué lui-même dans sa pratique, et le truc c'est de dire aux gens « voilà le traitement qui va vous convenir à vous, spécialement à vous », de toujours faire croire aux gens qu'on leur donne un truc qui répond parfaitement au 1 % de ce qui les définit.


Et moins c'est grave, plus les patients tiennent à nous faire comprendre à quel point leur problème mérite une attention soutenue. Plus on plonge dans le marais gluant de la lugubre plainte du mal de vivre, du besoin d'attention, plus l'exercice médical devient difficile. Rien de plus délicat que de soigner sans autre maladie qu'une vie sans joie. A l'extrême, ça se transforme en partie de poker, on essaye de deviner les cartes entre les mains du malade, on essaye de deviner ce qui pourrait lui être utile. Pas toujours évident. Parfois ils ont juste besoin de nous faire chier. Ça leur fait du bien de venir nous emmerder. Le top c'est de nous gonfler jusqu'à nous faire exploser, de nous pourrir avec l'emphase terrible de leur problème monstrueux, et de nous regarder avec la haine du juste qui vient de prouver que toi, enculé de médecin, tu peux les laisser crever sans la moindre émotion. Faut aimer.

C'est un long apprentissage qui permet de faire cohabiter ces deux logiques en douceur. Introduire la logique de la maladie dans la logique de l'individu. Utiliser l'effet Barnum fonctionne assez bien.
Savoir qu'un homme est rassuré quand on lui dit que sa maladie est très banale, très connue.
Savoir qu'une femme le prendra très mal si on lui dit la même chose.
C'est un métier.

Il est très difficile pour une personne de croire qu'on puisse la soigner sans la connaitre intimement.
Personne n'accepte l'idée qu'il est totalement impossible de soigner un truc unique, une personne unique.
On ne sait combattre que l'adversaire que l'on connait. Si on le rencontre pour la première fois, on ne sait pas le combattre. Cette idée semble insupportable à l'esprit humain dans le domaine de la santé.
Or on ne soigne les gens que grâce à ce qu'ils partagent avec les autres, il s'agit donc de combiner ces deux réalités.

.

Merci Numero6 pour ce témoignage. Cela suscite chez moi quelques interrogations et remarques.

Je ne vais que rarement voir le médecin. En fait, je n'ai rien à lui dire, même s'il m'est globalement sympathique. Par contre, j'ai parfois l'impression de lui (leur) faire une psychothérapie. Au lieu d'épancher mes plaintes sans fin et sans fond, mon comportement assez silencieux l'amène à s'exprimer sur le fait qu'il ne peut rien faire pour moi (dans des termes plus choisis, bien sûr). Je ne dis pas grand chose, car je pars du constat partagé qu'il n'est pas dans ma tête et qu'effectivement, mon employeur est un con et que cela n'est pas de ressort de la médecine.

Par contre, je vais régulièrement dans un CMP voir beaucoup de thérapeutes, dans un sens très large et me faire prescrire un traitement antidépresseur.

Dans ce cadre, je suis extrêmement attentif à répondre au plus juste à ce qui serait nécessaire à me soigner. En effet, la démarche de soin passe à mon sens par la définition de ma pathologie éventuelle. En l'espace d'une semaine, avec trois personnes différentes, j'ai obtenu une dépression lourde, pas de dépression du tout, mais un trouble de personnalité, et un diagnostic en cours. C'est ennuyeux car, en l'absence de pathologie définie dans les grimoires de la médecine, j'aurais tendance à penser que je suis la pathologie (pour faire simple, je suis le problème, et je devrais m'éliminer). Un élément de contexte est que je suis suivi depuis deux ans. Je trouve la phase diagnostique un peu longue. Par ailleurs, absorber des antidépresseurs si je n'ai pas de dépression, cela m'ennuie. J'ai un peu l'impression de trahir mon cerveau en lui faisant gérer la sérotonine différemment que selon ses propres besoins.

Pour les 99% et 1%, cela est probablement très valide pour le fonctionnement d'un intestin. Je suis plus dubitatif pour le fonctionnement de l'esprit humain. Je mettrais cela sur le fait que je ne suis pas médecin.

La question que je pose parfois aux thérapeutes est simplement : que pouvez-vous faire ? Je rêverais d'un médecin qui me réponde : « j'ai besoin de telle information pour poser un diagnostique, ensuite, voici ce que j'envisage de faire et voila pourquoi je pense que cela devrait marcher ». En fait, cela n'arrive jamais. Comme mes difficultés sont situées dans les boyaux de la tête, il semblerait qu'il me revienne de trouver la solution. Et bien, cela ne fonctionne pas. Pourtant, je suis très disponible pour les démarches de soin, que je ne réclame pas pour autant : luminothérapie, médicaments, Gestalt thérapie, sport encadré, entretiens... Cela ne donne pas grand chose et je ne sais pas ce vers quoi tout cela tend. Bon cheval que je suis, je suis prêt à prendre tout protocole médical qui fonctionne sur 99% des patients en m'asseyant sur le 1% restant. Mais cela n'a pas marché pour le moment.

Je n'en veux pas pour autant aux thérapeutes que je ne « regarde pas avec la haine du juste qui vient de prouver que toi, enculé de médecin, tu peux me laisser crever sans la moindre émotion ». J'aurais plutôt tendance à dire : « je viens encore vous saouler avec mes problèmes, vous n'y pouvez rien, vous n'avez pas de chance de devoir m'écouter encore et encore ».

Pour les pompiers... (off, pour les pratiquer régulièrement, je vais plutôt me la fermer pour ne choquer personne).

Sinon, j'ai 41 au test. Ce type de score est assez habituel chez moi. Ce qui me renvoie finalement au post de Vincenz Peut-on mettre une dépression "de côté" ? S'y habituer sans rien soigner ?.

Bon, j'en ai trop dit avec l'impression de ne rien avoir exposé d'utile ou d'intéressant. Un peu comme dans mes démarches de soin finalement...

Ce en quoi tu as raison : le malade vient s'épancher, et le médecin n'a pas forcément usage de cette plainte.


Dernière édition par Gabriel le Sam 2 Jan 2016 - 18:59, édité 2 fois
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 14:08

Numero6 a écrit:http://www.deploie-tes-ailes.org/test/depression.php

A vos claviers ! C'est un test !

mais quel enfoiré celui-6 !!
je vais te déployer mes z'ailes dans le bec tu vas voir Wink


what is the question : "par contre l'écueil majeur dans lequel je replonge souvent c'est "l'à-qu'à-bonisme"
et ça c'est chiant
c'est un mélange de manque d'énergie et de "tournage" en rond
c'est aussi une inertie mais pas si passive que ça car elle génère une sensation d'impuissance"

alors déjà un fait pas une balance qualité vs défaut, on prend le paquet, la totale et on fait avec comme tu dis ! quant au tournage en rond, je reviens sur l'idée de "sens". tu sais des fois c'est pas plus compliqué que ça, le Sens de la Vie. P-t t'es faite pour ... cuisiner les bolognaises ! et tu y mets tout ton coeur et tu repends le bonheur à coups de spaghetti, sauce tomates, basilic et tu deviens heureuse à l'italienne :


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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 15:05

Aux Zuessas, ils te demandent pas en premier si t'es assuré ?

Parce qu'il me semble que si tu ne l'es pas, le diagnostic est très rapide, c'est la porte ! Dent pétée

PS : Merde, les Zuessas ont disparu ou bien ? (penser à mettre « ou bien » dans les expressions qui Groumph Scrogneugneu ! Râleur Colère rentrée Se tape la tête cont )


Dernière édition par Suce ces p'tits Bleus ! le Sam 2 Jan 2016 - 15:10, édité 1 fois

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 15:08

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Aux Zuessas, ils te demandent pas en premier si t'es assuré ?

Parce qu'il me semble que si tu ne l'es pas, le diagnostic est très rapide, c'est la porte ! Dent pétée

Ah zut j'ai effacé parce que c'était écrit avec les pieds. 
Alors dans mon cas c'est particulier tu sais l'uniforme, "thank you for serving our country" tout ça. Mais oui, en fonction de ton assurance (et du labo le plus généreux) tu n'es pas traité pareil. 

Je remets ce soir ce que je pense des prestations de santé américaines en plus creusé Wink

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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 15:27

D'abord tous les pompiers ne sont pas alcooliques !

Mon ange, tu poses bien le problème, la psychiatrie est un domaine à part en médecine. Il n'y a pas de données objectives ni de prise de sang. Je n'y connais rien, je pense que cela doit être encore plus difficile pour partir à la pêche aux infos, dans la mesure où la plainte et la « maladie » se confondent.

Pour le fil de Vincenz je te renvoie aux remarques de Fata Morgana, je trouve que c'est lui qui décrit le mieux la nécessité de certains traitements quand la mélancolie te défonce la tête.

Après, les médecins ne sont pas toujours la réponse. La religion a sauvé bien des psychanalystes. Ce qui ne les a pas empêché de continuer à proposer des analyses.
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Message par Pola Sam 2 Jan 2016 - 18:30

"Le degré de sagesse du patient est directement proportionnel à la gravité de son état"

Y a un truc qui me gêne dans cette affirmation. De quelle gravité parlons nous ? Ou encore, de quelle sagesse ?

Meme si dans le fond je suis d'accord, un seau d'eau froide dans la tronche remet vite les idées en place.


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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 18:45

Y a aussi se mettre "cul nu" et s'immerger dans une bassine d'eau bien froide pendant plus d'une demi heure, plusieurs fois par jour. Mais pas sûr que ça remet les idées en place, à la rigueur pour arrêter un début de feu au cul. Dent pétée  

http://www.sirenebio.fr/blog/578-les-bains-dérivatifs

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Message par Gabriel Sam 2 Jan 2016 - 19:04

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Y a aussi se mettre "cul nu" et s'immerger dans une bassine d'eau bien froide pendant plus d'une demi heure, plusieurs fois par jour. Mais pas sûr que ça remet les idées en place, à la rigueur pour arrêter un début de feu au cul. Dent pétée  

http://www.sirenebio.fr/blog/578-les-bains-dérivatifs

C'est ton côté Rika Zaraï ?
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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 19:07

Pola a écrit:"Le degré de sagesse du patient est directement proportionnel à la gravité de son état"

Y a un truc qui me gêne dans cette affirmation. De quelle gravité parlons nous ? Ou encore, de quelle sagesse ?

Meme si dans le fond je suis d'accord, un seau d'eau froide dans la tronche remet vite les idées en place.


grave : si on fait rien t'es mort le lendemain.

sagesse : fermer sa gueule.

Toujours repérer dans une salle d'attente des urgences celui qui ne râle pas et attend patiemment son tour avec un visage inexpressif.
Tant qu'ils gueulent, c'est rassurant.
Et moins c'est grave, et plus ils gueulent. Question d'investissement : attendre cinq heures pour un petit bobo, ça fait vraiment chier.
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Message par Pola Sam 2 Jan 2016 - 19:27

Avec le feu au cul, le risque, c'est qu'il se propage


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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 19:33

Surtout si tu pètes. Dent pétée

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Message par Pola Sam 2 Jan 2016 - 19:34

Si j'ai bien suivi ta sagesse, le gars qu'a pas peur de la mort il ferme pas sa gueule ?

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 19:34

On a dit un bac d'eau les gars, pas de kérosène

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Message par Pola Sam 2 Jan 2016 - 19:38

Je comprends mieux pourquoi la sagesse est une histoire de cul

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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 19:40

...


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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 20:02

..


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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 20:25

Mon énergie et ma bêtise sont à disposition pour qui veut, j'en ai tellement que je ne sais pas quoi en faire. Dent pétée

@Gabriel, si tu ne te sens pas bien et je te souhaite d'aller de mieux en mieux, saches que pour moi, le fait que tu sois là me fait du bien.

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Message par Pola Sam 2 Jan 2016 - 20:32

c'est drôle ça ! Moi aussi ça me fait du bien !

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Message par Gabriel Sam 2 Jan 2016 - 20:56

Merci à vous ! C'est réciproque. Merci !
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 21:23

Je me pose plus de question : "corse italienne berrichonne" ah ouais t'as le combo gagnant côté chieuse !!! Twisted Evil

"ce pourquoi je me réfère souvent au bon sens des anciens

ainsi qu'à mon ressenti et à ma prémonition , domaines dans lesquels je suis très à l'aise" ça me semble plutôt raisonnée comme attitude.

ps : évite les doigts dans le nez quand tu cuisines Very Happy

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 21:28

Pola a écrit:Avec le feu au cul, le risque, c'est qu'il se propage


la preuve:

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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 21:36

..


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Message par Numero6 Sam 2 Jan 2016 - 21:44

mon Nange tu n'es pas malade

tu n'es pas malade de la tête

tu es une personne qui se pose des milliers de questions , qui a peut-être et sans doute voire surement des difficultés dans ton quotidien avec toi-même


Polope, pas d'accord avec toi, Gabriel ne va pas dans un CMP pour le fun, il y a souffrance, je ne sais pas laquelle mais au bout de deux ans il aurait fini par se lasser s'il n'y allait que pour chercher des réponses existentielles. Surtout qu'il semble avoir bien saisi que les médecins ne sont pas les plus aptes à répondre à ce genre de questionnement.

Rien que d'aller au CMP plutôt de se consacrer à des activités plus agréables est un symptôme suffisant à mes yeux.

Après, nous vivons dans une société dépressiogène, c'est sur, le défaitisme est partout, il existe très peu de lieu où partager un enthousiasme spirituel.
Par exemple, il est clair qu'un type qui affirme croire à la résurrection du christ peut très bien passer pour un barge, au regard des normes actuelles.
Alors qu'une personne qui soutiendrait l'égalité totale entre hommes et femmes, lui, serait en harmonie avec son époque, il n'évoquerait pas un trouble mental au thérapeute. Alors que c'est totalement con et témoigne d'une paresse intellectuelle démesurée.

Je ne sais pas ce qui coince dans la tête de Gabriel, je ne sais pas si c'est de vivre dans une époque bizarre, mais personne ne va par hasard voir trois psy en une semaine et chercher sa dose d'AD. Rien que ça c'est anormal, c'est au minimum un signe de souffrance. Pas forcément grave, pas forcément dramatique. Je me suis toujours posé trente six mille questions, je n'ai pris des anti-dépresseurs que quand cela a été nécessaire, et quand les 36 000 questions sont revenues à l'assaut, intactes, je savais que j'allais mieux.

Ce n'est que mon point de vue.
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Message par ou-est-la-question Sam 2 Jan 2016 - 22:08

...


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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 22:19

Je pense par expérience personnelle, et ça n'engage que moi, que la première personne compétente pour son bien être, c'est soi même, qu'en état de crise tout aide de qui ou quoi que ce soit, est la bienvenue. On ne vous sort pas de la dépression, on se sort de la dépression, les AD, c'est la savonnette qui vous secourt le temps de réparer le pneu, on roule pas avec à fond.

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 22:21

M'enfin moi ce que j'en dis des conseils médicaux (à plus forte raison psy) sur les fora, en connaissant le patient que par ses messages ...

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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 22:31

Les diagnostics sauvages ainsi que la remise en cause des psys et des personnes compétentes au soin d'une personne ne sont pas autorisées et ce, par souci de ne pas extrapoler et de risquer la santé de la personne qui est en thérapie. Je vous remercie pour votre compréhension.

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