Au delà, trop proche

par Albertine Jeu 22 Nov 2012 - 16:10

Le sourire de Lilian Gish. Des doigts qui forcent les limites de ses lèvres. Un oubli de quelque chose, de toutes les choses qui tourmentent.
La fille la plus brillante qui se fait rater. Silence. Personne le sait.
Mais qu'est-ce que c'est un potentiel? De ce qui est pratique, de la réussite dans un monde (quel monde) simulacre, de ce qui est dans l'âme, de ce qu'on connaît pas.
Des amours, dans le sens général, qui restent latentes. Qui n'auront jamais lieu. D'une souffrance libératrice et qui reste caché et non-désire dans ce monde simulacre. Toujours, la masque de fille brillante et un tas d'autres, a êtres mises presque a chaque instant, et qui épuisent... Ah, la paresse...
Albertine, vingt et quelques, bouge sans cesse de l'un à l'autre lieu commun.

par Dr Yueh Jeu 22 Nov 2012 - 16:26

Bienvenue Albertine. Une présentation aussi intime que mystérieuse Razz

.

Je suis sur que tu trouveras dans le coin de quoi susciter ton interêt au détriment de ta paresse. See you au hasard des fils!

par Northey Ven 23 Nov 2012 - 2:38

Herr Doctor : Shaun the sheep ! Yeah ! Very Happy

par Northey Ven 23 Nov 2012 - 2:39

Oh pardon ! Salut Albertine Very Happy

Au plaisir de discuter encore sur le tchat avec toi Wink

par siamois93 Ven 23 Nov 2012 - 2:50

Bienvenue Albertine.
Le sourire de Lilian Gish, je ne connaissais pas, as-tu ses yeux, son regard très spécial aussi ?

par Arkange Ven 23 Nov 2012 - 12:02

Bienvenue à toi sœur relative de l'homme à la langue tirée. Bienvenue en ce bal que les participants savent masqué, en cet espace édénique au sein même du grand monde des semblants. Le fruit de l'arbre de la connaissance a été croqué depuis longtemps, pourtant, il semblerait qu'ici, il ait fait recette. En salade, en compote, en tarte, pochés ou confis, et sans exaustivité.

Je t'a déjà vu virevolter avec la grâce d'une maorie, faire la roue comme une masaï devant son lion, rester interloquée sous les traits d'une aborigène se grattant le menton en suivant les méandres de la dissertation intellectuelle déclenchée par le rocher qui lui fait face. Aussi, même si c'est un peu moins joli, rougeaude comme une blonde abreuvée de bière australienne ou sud-africaine. Telle une caméléone ta peau a dansé du rouge le plus douloureux au noir le plus profond, sans oublier de se teinter de miel et de caramel.

Un pote en ciel. Savoir user de ses ailes, s'élever, parfois rester transitoirement perché, entre ciel et terre.

Des lèvres qui se laissent s'entrouvrir, charnelle délicatesse. Un sourire qui parle... me voilà peut-être prêt à l'écouter.