surdouance et autisme
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Re: surdouance et autisme
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Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Personne n'avait relevé ça ? (Ça date de 2 ans, pourtant.)Roger a écrit:L'autisme et la douance sont deux pathologies orthogonales.
Depuis quand la douance est une pathologie
(Ce qui ne veut pas dire que quand on est doué-e on n'a pas de pathologies mentales ! )
Re: surdouance et autisme
La majorité d'entre nous n'a aucune idée de ce qu'est l'autisme.
Et quand je vois que des enseignants passe à côté d'un autisme en mettant dans le DOSSIER SCOLAIRE : Addict aux jeux vidéos ... my goodness ... je meurs ...
L'autisme est handicapant. Pas un haut QI. un haut QI en revanche peut largement aider une personne autiste à masquer le syndrome et à le dépasser, et à progresser.
Et quand je vois que des enseignants passe à côté d'un autisme en mettant dans le DOSSIER SCOLAIRE : Addict aux jeux vidéos ... my goodness ... je meurs ...
L'autisme est handicapant. Pas un haut QI. un haut QI en revanche peut largement aider une personne autiste à masquer le syndrome et à le dépasser, et à progresser.
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Scarbo a écrit:
Avant de prendre conscience de ce qu'impliquait la surdouance, en terme de "difficultés sociales" (je ne développe pas, vous savez bien de quoi je parle...), j'ai cru que j'étais autiste, autiste léger quoi, atteint de troubles autistiques disons. Une forme d'autisme "gérable" en quelque sorte. Maintenant, je me demande dans quel mesure on pourrait rapprocher l'autisme de la surdouance. Je l'imagine comme une forme exacerbée de celle-ci. Une empathie beaucoup trop puissante et donc douloureuse qui est vécu comme une agression et induisant un repli sur soi.
Je te comprends pleinement quand tu parles d'une empathie puissante et douloureuse.
L'autiste se caractérise entre autres par son manque d'empathie. Un intervenant ci-dessus parle de considérer l'autre comme un objet dans son environnement, cela veut dire la même chose.
Avoir des symptômes identiques (isolement, difficultés sociales) ne veut pas dire que le diagnostic soit identique. Par exemple, on peut avoir une bronchite d'origine virale ou bactérienne, ou même parce qu'on fume trop ou vit dans un environnement pollué. A symptômes identiques causes différentes.
Je dirais que peut-être que, pour l'autiste, les difficultés viennent d'une difficulté à voir en l'autre un sujet, en ce qu'il est identique à lui, quand pour le surdoué, elles viennent de l'incompréhension qu'on puisse traiter l'autre en objet (violences, dominations diverses, satisfactions égotiques aux détriment de l'autre). Il croit l'autre identique,et découvre peu à peu sa propre différence.
C'est une hypothèse, non une affirmation. Je ne la sens pas dire avec justesse une réalité de l'autisme. Et pour la "douance", elle ne dit peut-être que la mienne et celle de certains.
Un peu plus justement, l'autiste aurait du mal à communiquer (l'autre potentiellement agressant, car/et/ou se confondant avec la cacophonie que sont les perceptions de l'extérieur à lui-même), tandis que le surdoué souffre de ne pas trouver ceux en mesure de communiquer avec lui, alors qu'il a soif d'échanger...
Deviens- Messages : 176
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Re: surdouance et autisme
et l'autiste surdoué alors, qu'est ce qu'il doit souffrir de ne pouvoir communiquer et d'être avide de rencontrer d'autres !!!!
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Oui, Salthymbanque il y a contradiction.
Je pense que ce serait à un autiste de dire sa difficulté d'être en relation avec l'autre (voir peut-être à défaut les vidéos sur internet).
Mais le fond de la réponse à la question posée par le sujet reste le même : Un symptôme identique ne signifie pas une cause identique.
Je pense que ce serait à un autiste de dire sa difficulté d'être en relation avec l'autre (voir peut-être à défaut les vidéos sur internet).
Mais le fond de la réponse à la question posée par le sujet reste le même : Un symptôme identique ne signifie pas une cause identique.
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: surdouance et autisme
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Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
oh lala que de melanges!! n'ecoutez plus /ne lisez plus les livres de psychanalyse des bons docteurs je sais tout d'i y a 20 ans.... pour quil'autiste est une sous categoried 'être."psychotique"...
lisez cela sil vous plait déjà pour l'empathie...(et le ressenti..)
(lien http://seventhvoice.wordpress.com/2013/11/16/new-study-finds-that-individuals-with-aspergers-syndrome-dont-lack-empathy-in-fact-if-anything-they-empathize-too-much/
traduction ci dessous)
et ensuite renseignez vous sur ce qu'est l'autisme "aujroud"hui" et pas hier, cad ces nouvelles infos qui commencne tout juste a soritr, ces nouvelles recherches, et c'est quasi introuvable encore sur le net ou en france.(ou es medecins eux meme ne connaissent absolument pas l'autisme)..40 ans de retard.
deviens, je susi autiste asperger, thqi, et je souffre d'une hypersensibilité qui est celle de quasi tous ceux que je connais dans mon cas.
le manque de "consideration" que nosu avons pour l'autre (non proche) au quotidien, n'est la plupart du temps qu'un manque de capacité a totu prendre en pleine poire , avec la souffrance de l'autre ressentie a 1000 pourcent, les details et les sons en permanence exacerbés, alors oui, on verouiille les zentrées, eon reste stoique.
on ne peut pas totu gerer."sociablement correct"..mais on ressent.
aujourd'hui on esaie avec d'autes autistes aspis (et parfois hpi), d'informer, de participer aux recherches, j'ai une famille et 4 enfants (que j'aime plus que tout ), eu des emplois, fait des études...j'ai eu bcp de chance mais bcp bcp d'autres sont ds mon cas!!, bref de faire evoluer la perception qu'ont la majorité des gens.et c'est pas simple..on part de très loin.(et les medias n'aident pas, avec eux c'est ou tout génie comme tammet, ou la cata cmme autiste typique non verbal;..)
(traduction du doc plus haut)
Une étude révolutionnaire suggère que les gens ayant des troubles du spectre autistique , tels que le syndrome d'Asperger ne manquent pas
d'empathie -. bien au contraire, ils ressentent les émotions des autres
trop intensément pour y faire face".
Les personnes atteintes du
syndrome d'Asperger, une forme de fonctionnement élevée de l'autisme,
sont souvent classés comme des solitaires distants ou des geeks
robotiques. Mais si ce qui ressemble vu de l'extérieur à un déficit de
réaction était plutôt une réponse à un débordement d'émotions – en
quelque sorte à un excès d'empathie et non à un manque ?
Cette idée
parle à beaucoup de gens souffrant de troubles du spectre autistique et
à leurs proches. Elle correspond aussi avec la théorie du «monde
intense", une nouvelle façon de penser la nature de l'autisme.
Soumis par Henry et Kamila Markram de l'institut Fédéral Suisse de
Technologie à Lausanne, la théorie suggère que le problème fondamental
dans les troubles du spectre autistique n'est pas une carence sociale,
mais plutôt une hypersensibilité à une expérience, associée à une
angoisse insurmontable.
«Je peux marcher dans une pièce et sentir
comment tout le monde se sent», dit Kamila Markram. «Le problème, c'est
que tout est livré bien plus vite que je ne peux le traiter. Il y a ceux
qui disent que les personnes autistes ne ressentent pas assez. Nous
disons exactement le contraire: ils ressentent trop ".
Pratiquement
toutes les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ou
TSA, rapportent différents types d'hypersensibilité associée à une
angoisse intense. Les Markram's affirment que les difficultés sociales
des personnes atteintes de troubles du spectre autistique proviennent de
leur tentative à affronter un monde où quelqu'un aurait mis le volume
de tous les sens et sentiments au-delà du maximum.
Si vous perceviez
les voix de vos parents alors que vous êtes au fond de votre lit, comme
si vous entendiez l'album Métal Machine Music de Lou Reed sous acide,
vous aussi vous auriez sans doute envie de vous blottir dans un coin et
vous bercer.
Mais, évidemment, ce comportement d'isolement et
auto-apaisant - mouvements répétitifs, stéréotypies, mots répétés en
écho, refus du contact visuel - interfère avec le développement social.
Sans le modèle des autres enfants en capacité d'avoir des interactions
sociales ordinaires, les enfants TSA n'apprennent jamais à comprendre
les signaux subtils.
Phil Schwarz, vice-président de l'Association
Asperger de la Nouvelle Angleterre ajoute: «Je pense que la plupart des
personnes atteintes de TSA ressentent une empathie émotionnelle et le
désir d'apporter du bien-être aux autres d'une façon très profonde. »
Alors, pourquoi tant de gens voient le manque d'empathie comme une caractéristique des troubles du spectre de l'autisme?
Le problème commence avec la complexité de l'empathie elle-même. Un
aspect est tout simplement la capacité de voir le monde du point de vue
de l'autre. Un autre est plus émotionnel - la capacité d'imaginer ce que
l'autre ressent et par conséquent le souci d'apaiser cette douleur.
Les enfants autistes ont tendance à développer la première partie de
l'empathie - qui est appelée «théorie de l'esprit» - plus tard que les
autres enfants. Ceci a été établi dans une expérience classique. Les
enfants sont invités à regarder deux marionnettes, Sally et Anne. Sally
prend un marbré et le place dans un panier, puis quitte la scène. Alors
qu'elle est partie, Anne prend le morceau de marbré et le met dans une
boîte. Les enfants sont ensuite invités à répondre à la question
suivante: Où Sally regardera d'abord pour trouver son marbré lorsqu'elle
reviendra ?
En principe, la plupart des enfants de plus de 4 ans
savent que Sally n'a pas vu Anne déplacer le marbré,. A l'âge de 10/11
ans , des enfants avec des handicaps liés au développement et qui ont un
quotient intellectuel verbal d'enfants de 3 ans obtiennent aussi une
réponse appropriée. Mais 80 % des enfants autistiques âgés de 10 à 11
ans supposent que Sally va chercher dans la boîte, parce qu'ils savent
que c'est là que se trouve le marbré et ils ne réalisent pas que les
autres ne partagent pas cette connaissance.
Il va de soi que si vous
n'avez pas conscience que les autres voient et sentent les choses
différemment, vous n'aurez pas la même bienveillance pour eux.
Les
enfants autistes mettent beaucoup plus longtemps que les enfants sans
autisme pour réaliser que les autres ont des expériences et perspectives
différentes - et le calendrier de cette évolution est très variable.
Mais cela ne veut pas dire, une fois que les personnes atteintes de
troubles du spectre de l'autisme ont conscience de l'expérience des
autres, qu'ils ne s'en soucient pas ou ne souhaitent pas s'y connecter.
Schwarz, de l'association de la Nouvelle-Angleterre Asperger, estime
que tous les autistes de plus de 18 ans qu'il connaît ont une meilleure
idée de ce que les autres savent qu'il n'est suggéré dans le test
Sally/Anne.
Quand il s'agit d'appréhender l'état intérieur d'esprit
différent du nôtre, la plupart des gens ont aussi des résultats
médiocres, dit Schwarz. "Mais la majorité non-autiste obtient un
laissez-passer parce que, si elles supposent que l'esprit de l'autre
personne fonctionne comme le leur, ils ont une plus de chance d'avoir
raison."
Ainsi, lorsque, par exemple, un enfant asperger parle sans
cesse de ses centres d'intérêt, il ne le fait pas pour dominer
délibérément l'attention, mais plutôt parce qu'il considère qu'il ne
peut y avoir de différence entre ses centres d'intérêt et ceux des
autres.
S'agissant de l'aspect bienveillance de l'empathie, un échange animé paru sur le site WrongPlanet.net
destiné aux personnes TSA, semblerait soutenir la théorie des
Markram's. Une mère y demandait s'il était possible que sa fille ouverte
à autrui, mais socialement immature soit atteinte du syndrome
d'Asperger.
« En fait, je lutte contre mon trop plein d'empathie, »
témoigne une personne, « si quelqu'un est bouleversé, je suis
bouleversé. Il y a eu un temps où à l'école, lorsque d'autres se
conduisaient mal, et étaient grondés par le professeur, je pensais que
j'étais grondé moi aussi. » explique un autre.
« Je suis nul
lorsqu'il s'agit de lire les codes subtils sociaux, mais je suis très
empathique. Je peux marcher dans une pièce et ressentir ce que tout le
monde sent, et je pense que ceci est commun aux autistes, le problème
est que tout est livré plus vite que je ne peux le traiter. »
Des
études ont montré que lorsque les gens sont submergés par un sentiment
d'empathie, ils ont tendance à se protéger. Lorsque la douleur de
quelqu'un d'autre vous affecte profondément, il peut être plus facile de
se détourner plutôt que de se laisser atteindre.
Pour les
personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ces sentiments
d'empathie pourraient être si intenses qu'ils se protègent au point de
paraître indifférents et distants.
«Ces enfants ne sont vraiment pas
sans émotion. Ils ont du mal à interagir - c'est juste difficile pour
eux ", dit Markram. «C'est assez triste, parce que ce sont des gens très
capables. Mais le monde est trop intense, ils doivent donc s'en
protéger. "
Article écrit par Maia Szalavitz
lisez cela sil vous plait déjà pour l'empathie...(et le ressenti..)
(lien http://seventhvoice.wordpress.com/2013/11/16/new-study-finds-that-individuals-with-aspergers-syndrome-dont-lack-empathy-in-fact-if-anything-they-empathize-too-much/
traduction ci dessous)
et ensuite renseignez vous sur ce qu'est l'autisme "aujroud"hui" et pas hier, cad ces nouvelles infos qui commencne tout juste a soritr, ces nouvelles recherches, et c'est quasi introuvable encore sur le net ou en france.(ou es medecins eux meme ne connaissent absolument pas l'autisme)..40 ans de retard.
deviens, je susi autiste asperger, thqi, et je souffre d'une hypersensibilité qui est celle de quasi tous ceux que je connais dans mon cas.
le manque de "consideration" que nosu avons pour l'autre (non proche) au quotidien, n'est la plupart du temps qu'un manque de capacité a totu prendre en pleine poire , avec la souffrance de l'autre ressentie a 1000 pourcent, les details et les sons en permanence exacerbés, alors oui, on verouiille les zentrées, eon reste stoique.
on ne peut pas totu gerer."sociablement correct"..mais on ressent.
aujourd'hui on esaie avec d'autes autistes aspis (et parfois hpi), d'informer, de participer aux recherches, j'ai une famille et 4 enfants (que j'aime plus que tout ), eu des emplois, fait des études...j'ai eu bcp de chance mais bcp bcp d'autres sont ds mon cas!!, bref de faire evoluer la perception qu'ont la majorité des gens.et c'est pas simple..on part de très loin.(et les medias n'aident pas, avec eux c'est ou tout génie comme tammet, ou la cata cmme autiste typique non verbal;..)
(traduction du doc plus haut)
Une étude révolutionnaire suggère que les gens ayant des troubles du spectre autistique , tels que le syndrome d'Asperger ne manquent pas
d'empathie -. bien au contraire, ils ressentent les émotions des autres
trop intensément pour y faire face".
Les personnes atteintes du
syndrome d'Asperger, une forme de fonctionnement élevée de l'autisme,
sont souvent classés comme des solitaires distants ou des geeks
robotiques. Mais si ce qui ressemble vu de l'extérieur à un déficit de
réaction était plutôt une réponse à un débordement d'émotions – en
quelque sorte à un excès d'empathie et non à un manque ?
Cette idée
parle à beaucoup de gens souffrant de troubles du spectre autistique et
à leurs proches. Elle correspond aussi avec la théorie du «monde
intense", une nouvelle façon de penser la nature de l'autisme.
Soumis par Henry et Kamila Markram de l'institut Fédéral Suisse de
Technologie à Lausanne, la théorie suggère que le problème fondamental
dans les troubles du spectre autistique n'est pas une carence sociale,
mais plutôt une hypersensibilité à une expérience, associée à une
angoisse insurmontable.
«Je peux marcher dans une pièce et sentir
comment tout le monde se sent», dit Kamila Markram. «Le problème, c'est
que tout est livré bien plus vite que je ne peux le traiter. Il y a ceux
qui disent que les personnes autistes ne ressentent pas assez. Nous
disons exactement le contraire: ils ressentent trop ".
Pratiquement
toutes les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ou
TSA, rapportent différents types d'hypersensibilité associée à une
angoisse intense. Les Markram's affirment que les difficultés sociales
des personnes atteintes de troubles du spectre autistique proviennent de
leur tentative à affronter un monde où quelqu'un aurait mis le volume
de tous les sens et sentiments au-delà du maximum.
Si vous perceviez
les voix de vos parents alors que vous êtes au fond de votre lit, comme
si vous entendiez l'album Métal Machine Music de Lou Reed sous acide,
vous aussi vous auriez sans doute envie de vous blottir dans un coin et
vous bercer.
Mais, évidemment, ce comportement d'isolement et
auto-apaisant - mouvements répétitifs, stéréotypies, mots répétés en
écho, refus du contact visuel - interfère avec le développement social.
Sans le modèle des autres enfants en capacité d'avoir des interactions
sociales ordinaires, les enfants TSA n'apprennent jamais à comprendre
les signaux subtils.
Phil Schwarz, vice-président de l'Association
Asperger de la Nouvelle Angleterre ajoute: «Je pense que la plupart des
personnes atteintes de TSA ressentent une empathie émotionnelle et le
désir d'apporter du bien-être aux autres d'une façon très profonde. »
Alors, pourquoi tant de gens voient le manque d'empathie comme une caractéristique des troubles du spectre de l'autisme?
Le problème commence avec la complexité de l'empathie elle-même. Un
aspect est tout simplement la capacité de voir le monde du point de vue
de l'autre. Un autre est plus émotionnel - la capacité d'imaginer ce que
l'autre ressent et par conséquent le souci d'apaiser cette douleur.
Les enfants autistes ont tendance à développer la première partie de
l'empathie - qui est appelée «théorie de l'esprit» - plus tard que les
autres enfants. Ceci a été établi dans une expérience classique. Les
enfants sont invités à regarder deux marionnettes, Sally et Anne. Sally
prend un marbré et le place dans un panier, puis quitte la scène. Alors
qu'elle est partie, Anne prend le morceau de marbré et le met dans une
boîte. Les enfants sont ensuite invités à répondre à la question
suivante: Où Sally regardera d'abord pour trouver son marbré lorsqu'elle
reviendra ?
En principe, la plupart des enfants de plus de 4 ans
savent que Sally n'a pas vu Anne déplacer le marbré,. A l'âge de 10/11
ans , des enfants avec des handicaps liés au développement et qui ont un
quotient intellectuel verbal d'enfants de 3 ans obtiennent aussi une
réponse appropriée. Mais 80 % des enfants autistiques âgés de 10 à 11
ans supposent que Sally va chercher dans la boîte, parce qu'ils savent
que c'est là que se trouve le marbré et ils ne réalisent pas que les
autres ne partagent pas cette connaissance.
Il va de soi que si vous
n'avez pas conscience que les autres voient et sentent les choses
différemment, vous n'aurez pas la même bienveillance pour eux.
Les
enfants autistes mettent beaucoup plus longtemps que les enfants sans
autisme pour réaliser que les autres ont des expériences et perspectives
différentes - et le calendrier de cette évolution est très variable.
Mais cela ne veut pas dire, une fois que les personnes atteintes de
troubles du spectre de l'autisme ont conscience de l'expérience des
autres, qu'ils ne s'en soucient pas ou ne souhaitent pas s'y connecter.
Schwarz, de l'association de la Nouvelle-Angleterre Asperger, estime
que tous les autistes de plus de 18 ans qu'il connaît ont une meilleure
idée de ce que les autres savent qu'il n'est suggéré dans le test
Sally/Anne.
Quand il s'agit d'appréhender l'état intérieur d'esprit
différent du nôtre, la plupart des gens ont aussi des résultats
médiocres, dit Schwarz. "Mais la majorité non-autiste obtient un
laissez-passer parce que, si elles supposent que l'esprit de l'autre
personne fonctionne comme le leur, ils ont une plus de chance d'avoir
raison."
Ainsi, lorsque, par exemple, un enfant asperger parle sans
cesse de ses centres d'intérêt, il ne le fait pas pour dominer
délibérément l'attention, mais plutôt parce qu'il considère qu'il ne
peut y avoir de différence entre ses centres d'intérêt et ceux des
autres.
S'agissant de l'aspect bienveillance de l'empathie, un échange animé paru sur le site WrongPlanet.net
destiné aux personnes TSA, semblerait soutenir la théorie des
Markram's. Une mère y demandait s'il était possible que sa fille ouverte
à autrui, mais socialement immature soit atteinte du syndrome
d'Asperger.
« En fait, je lutte contre mon trop plein d'empathie, »
témoigne une personne, « si quelqu'un est bouleversé, je suis
bouleversé. Il y a eu un temps où à l'école, lorsque d'autres se
conduisaient mal, et étaient grondés par le professeur, je pensais que
j'étais grondé moi aussi. » explique un autre.
« Je suis nul
lorsqu'il s'agit de lire les codes subtils sociaux, mais je suis très
empathique. Je peux marcher dans une pièce et ressentir ce que tout le
monde sent, et je pense que ceci est commun aux autistes, le problème
est que tout est livré plus vite que je ne peux le traiter. »
Des
études ont montré que lorsque les gens sont submergés par un sentiment
d'empathie, ils ont tendance à se protéger. Lorsque la douleur de
quelqu'un d'autre vous affecte profondément, il peut être plus facile de
se détourner plutôt que de se laisser atteindre.
Pour les
personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ces sentiments
d'empathie pourraient être si intenses qu'ils se protègent au point de
paraître indifférents et distants.
«Ces enfants ne sont vraiment pas
sans émotion. Ils ont du mal à interagir - c'est juste difficile pour
eux ", dit Markram. «C'est assez triste, parce que ce sont des gens très
capables. Mais le monde est trop intense, ils doivent donc s'en
protéger. "
Article écrit par Maia Szalavitz
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 50
Localisation : à l'Ouest
Re: surdouance et autisme
La joie des études biaisées ?Roger a écrit:
Depuis quand ? Depuis que c'est un facteur d'échec et d'asocialité, depuis toujours, donc. Les statistiques sont connues: au delà d'un QI de 125, la douance devient contre-productive; l'occurence des maladies mentales augmentent également. Plus le QI est élevé, plus la comorbidité augmente. Les sources sont faciles à trouver; je te les donnerai si tu ne les trouve pas tout seul.
- Roger -
http://www.puf.com/Autres_Collections:Les_surdou%C3%A9s_ordinaires
Je te retourne le compliment :
Roger a écrit:
En tout cas, tu n'as pas pensé à chercher, sinon tu n'aurais pas fait les gros yeux face à une telle banalité.
Pas d'absence non, un développement différent/atypique. Certains sont capables d'effectuer des inférences de 1er et de 3ème niveau sans réussir à effectuer celles du 2nd niveau.Roger a écrit:
L'absence de théorie de l'esprit, quant à elle, fait qu'un autiste ne possédera que peu de compétences sociales et comportementales: pour lui, un être humain est un objet comme un autre, dont il apprend la présence et la nuisance en compagnie des autres objets, animés ou non.
Une pathologie qui n'est pas une maladie mais qui a des symptômes ... flous ... ?Roger a écrit:
L'autisme etla douancesont deux pathologies ...
Note qu'on parle de syndrome autistique: ce n'est pas une maladie,
Admettons, mais comment en arriver à une telle conclusion :
Pathologie gratifiante ? J'ai toujours rêvé d'être handicapé, pas vous ?Roger a écrit:
La majorité d'entre vous n'est pas autiste: elle est juste à la recherche d'une identité sociale gratifiante.
Dernière édition par Bibo le Jeu 18 Déc 2014 - 17:29, édité 1 fois
Re: surdouance et autisme
Ressentent trop : c'est bien ce que je pense après avoir fréquenté une personne dans ce cas.
Par contre, pas capables de verbaliser ...
mais quelle capacité d'apprentissage !!!! Honnêment je suis admirative.
Par contre, pas capables de verbaliser ...
mais quelle capacité d'apprentissage !!!! Honnêment je suis admirative.
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Merci Meï de nous éclairer, et moi en particulier, de ta propre expérience. Ce que tu écris donne à réfléchir autrement. Il vaut toujours mieux que parlent les personnes concernées.
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: surdouance et autisme
c'est gentil..mais nous sommes des tas à nous exprimer aujourd'hui, il suffit de" tendre l'oreille" (sur la toile notamment)..Deviens a écrit:Merci Meï de nous éclairer, et moi en particulier, de ta propre expérience. Ce que tu écris donne à réfléchir autrement. Il vaut toujours mieux que parlent les personnes concernées.
des collègues et amis aspis ont des blogs, qui expliquent mieux que tous les bouquins réunis ce qu'est la vie avec un autisme asperger , et parfois un hqi cumulé.
(voir par ex sur ce super site, ces blogs qui regroupent toutes formes de vies d'autistes..un vivier de créativité, d'humour, et de sensibilité (vivi je parle de blogs d'autistes..ah si certains psy nous entendaient... car pour certains aujourd'hui encore, que tous nous avons croisés durant nos parcours, "on ne peut pas être autiste si on sait s'exprimer finement...si on a des émotions....si on sait créer...bref.)
http://www.autisme-regards-croises.com/#!liste-blog-dautistes/cu1a
et des bouquins....
il y a une chose que le SA reste, c'est un handicap.(au quotidien...d'ou le besoin de se faire diag pour une pris en compte au travail, en famille, en société....) et pas une mode......
nous tentons d'informer par le biais de conférences aussi un peu partout en France (j'en ai faite une vendredi avec 3 collègues et les retours montrent a que point elles sont utiles!..bcp découvrent ce qu'est le SA, loin des clichés.)
meï- Messages : 1321
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Localisation : à l'Ouest
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
J'ai déjà cité un livre qui argumente à propos (Un psychologue, mathématicien, zététicien de la première heure). Apparemment ça t'a pas plu. Tu veux quoi d'autre ?
Nan parce qu'on peut tourner en rond longtemps.
Nan parce qu'on peut tourner en rond longtemps.
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
comment le monsieur il tente de décrédibiliser la source ! Bin les gens achèteront le livre, iront voir du côté des podcasts de France Inter et se feront une raison, que veux-tu.
Re: surdouance et autisme
Bibo a écrit: comment le monsieur il tente de décrédibiliser la source !
Bibo a écrit:Une étude statistique peut être basée sur un échantillon biaisé.
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: surdouance et autisme
Est-ce contradictoire selon toi ?Mégalopin a écrit:Bibo a écrit: comment le monsieur il tente de décrédibiliser la source !Bibo a écrit:Une étude statistique peut être basée sur un échantillon biaisé.
Re: surdouance et autisme
si je puis me permettre, être toujours dans l'émotion ne mène à rien de bon non plusÀ trop vouloir en savoir a écrit:
Malheureusement, des surdoués finissent entre 4 murs capitonnés revêtus d'une blouse blanche et perdent toute conscience de soi. Cela arriverait parfois quand l'équilibre émotivité/intellect penche en faveur de l'intellect au détriment de l'émotivité, entraînant ainsi des dysfonctionnements psychologiques (théorie avancée par quelques psychologues). On peut y voir un point commun avec l'autisme…
Dernière édition par ISIS75 le Dim 17 Déc 2017 - 19:43, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2919
Date d'inscription : 28/01/2014
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