Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Se promettre à soi-même c'est de la masturbation
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et puis tu vas pas arrêter d'intervenir! c'est la première fois qu'on me taxe de simple, évident et limpide. J'ai pris une capture d'écran pour les soirs de doutes.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mesdames et messieurs,
C'est marrant, je n'en ai plus rien à foutre de paraitre brillant. On me dirait que je suis une sous-merde de 124, je ne suis plus du tout sur que ça me vexerait.
Vous percutez en quelques secondes ce que mon entourage cherche à définir sans jamais avoir un début d'explication.
Une ligne.
Une seule ligne.
Et Always atteint la cible.
Vas-y CTRL-V.
C'est marrant, je n'en ai plus rien à foutre de paraitre brillant. On me dirait que je suis une sous-merde de 124, je ne suis plus du tout sur que ça me vexerait.
Vous percutez en quelques secondes ce que mon entourage cherche à définir sans jamais avoir un début d'explication.
Une ligne.
Une seule ligne.
Et Always atteint la cible.
Vas-y CTRL-V.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En hommage à Mis en Patte, j'ai débouché le tord-boyaux qui me sert à décaper le moteur de ma Triumph. Ce que mon esprit risque de gagner, mon foie va en payer son niveau de gamma-GT.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour moi c'est précisément ce qui se trouve en dessous de ce vernis d'apparence qui me pousse à rester sur ton fil, même si les apparences, pas toujours trompeuses non plus, peuvent également être fort agréables et de belles tenues. Mais d'autant plus délectables quand elles cachent quelque chose de Vrai.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah oui, très bien dit Always !
Je pense la même chose !
Numero6 : je ne parlais pas d'exploser ton noyau, mais de l'atteindre. C'pô pareil (et chui pas en phase lutéal, chui enrhubée)
Je pense la même chose !
Numero6 : je ne parlais pas d'exploser ton noyau, mais de l'atteindre. C'pô pareil (et chui pas en phase lutéal, chui enrhubée)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, toi, y a un moment que je t'avais repéré. Mais je ne pouvais pas imaginer que ça irait si loin. Le syndrome de l'imposteur est sans doute inévitable, sans test pour se sentir légitime.
Le bonheur intense de se retrouver avec des intelligences supérieures à la mienne, est une douceur que je goute ligne après ligne. Un soulagement, un apaisement, la levée d'une condamnation.
Je n'ai pas de mot pour te décrire l'intensité de ce que tu provoques en moi. Mes besoins sont redéfinis, mes aspirations ne m'intéressent plus.
Même pas peur.
Le bonheur intense de se retrouver avec des intelligences supérieures à la mienne, est une douceur que je goute ligne après ligne. Un soulagement, un apaisement, la levée d'une condamnation.
Je n'ai pas de mot pour te décrire l'intensité de ce que tu provoques en moi. Mes besoins sont redéfinis, mes aspirations ne m'intéressent plus.
Même pas peur.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je passe mes journées à aider les autres.
L'idée que quelqu'un puisse faire de même sans contre-partie financière est fascinante.
Ma hantise de la médiocrité est mise à rude épreuve.
Des phrases comme "il est chiant à ne pas se rendre compte qu'on peut l'aimer" sont ravivées.
Troublé n'est pas le terme, déstructuré est plus grossier mais plus proche de ce que je ressens.
J'envie votre aisance, j'envie votre folie, j'envie le temps où LE mot n'avait pas tout annihilé, le mot IMPORTANT.
L'idée que quelqu'un puisse faire de même sans contre-partie financière est fascinante.
Ma hantise de la médiocrité est mise à rude épreuve.
Des phrases comme "il est chiant à ne pas se rendre compte qu'on peut l'aimer" sont ravivées.
Troublé n'est pas le terme, déstructuré est plus grossier mais plus proche de ce que je ressens.
J'envie votre aisance, j'envie votre folie, j'envie le temps où LE mot n'avait pas tout annihilé, le mot IMPORTANT.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Y'a du boulot.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le commencement est la moitié du chemin
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
D'aucuns peuvent remplacer IMPORTANT par logique, rationnel, valable, crédible, abouti.
Comment la réflexion peut-elle faire autant de dégât lorsqu'elle néglige l'affect, les parfums, la fragilité.
Je découvre à vous lire que l'inconciliable est plus que crédible.
Fascinant, absolument incompréhensible.
Comment la réflexion peut-elle faire autant de dégât lorsqu'elle néglige l'affect, les parfums, la fragilité.
Je découvre à vous lire que l'inconciliable est plus que crédible.
Fascinant, absolument incompréhensible.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bienveillance, attentions, patience, je découvre un monde que je ne connais pas.
Plus dure sera la chute.
Ou pas.
Faut voir.
L'image du Sumotori qui a le droit de pleurer à son départ en retraite. Qui peut enfin montrer ses faiblesses. C'est tout ça.
Je ne vous connais pas. Et je me sens plus proche de vous que des personnes que je côtoie depuis si longtemps. Je lutte pour ne pas penser que ce n'est pas logique.
La douleur est passée, la légèreté est inatteignable, je flotte dans un no man's land où tout est possible.
Plus dure sera la chute.
Ou pas.
Faut voir.
L'image du Sumotori qui a le droit de pleurer à son départ en retraite. Qui peut enfin montrer ses faiblesses. C'est tout ça.
Je ne vous connais pas. Et je me sens plus proche de vous que des personnes que je côtoie depuis si longtemps. Je lutte pour ne pas penser que ce n'est pas logique.
La douleur est passée, la légèreté est inatteignable, je flotte dans un no man's land où tout est possible.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu as raison maintenant que les mômes ont piraté le tout venant, il faut que tu te risques sur le bizarre (avec un z...).
Zaime pas les smileys alors des bizzzzzzzzz à la place
Zaime pas les smileys alors des bizzzzzzzzz à la place
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je m'avance peut être un brin, mais ce ne sera ni la première ni la dernière fois, mais ce refoulement, cette autocensure de l'affect et de l'emotionnel, je l'ai déjà rencontrée. Admettre au sens noble ses failles, s'en servir pour avancer, apprendre à les aimer même. Apprendre aussi à réconcilier raison et émotion, car au final et c'est la tout un paradoxe de plus, chez nous les deux sont plus liés encore que chez d'autres, même si on sait à quel point nos émotions jouent dedans toute prise de décision... (à ce sujet les avancées récentes en neuro marketing sont édifiantes).
En somme nous chercherons ce que tout le monde cherche: un équilibre. Mais comme tout est "plus" chez nous... Les déséquilibres peuvent le sembler aussi. Mais u final tout ceci est structurel. Personnellement je me vois comme un rescapé de mon enfance aujourd'hui, après avoir haï pendant 20 ans sans savoir ce que j'étais l'enfant que j'avais été. Et qu'en fait, je suis à nouveau.
Je ne sais pas si ça te parle ni c'est clair...
En tout cas je suis très touché par ton post...
En somme nous chercherons ce que tout le monde cherche: un équilibre. Mais comme tout est "plus" chez nous... Les déséquilibres peuvent le sembler aussi. Mais u final tout ceci est structurel. Personnellement je me vois comme un rescapé de mon enfance aujourd'hui, après avoir haï pendant 20 ans sans savoir ce que j'étais l'enfant que j'avais été. Et qu'en fait, je suis à nouveau.
Je ne sais pas si ça te parle ni c'est clair...
En tout cas je suis très touché par ton post...
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et pour être complet, c'est peut être jugement la recherche de je plus accorder d'importance qu'a ce qui en a vraiment, dans le sens de cette fameuse vérité qui nous obsède. Et c'est possible sans travers new âge ou doctrinaire (je vois déjà la marchand pointer le bout de sa bourse). Même sans réelle transcendance j'en reste convaincu tout en respectant sincèrement ceux qui ont la foi ou d'autres croyances. La aussi, à creuser: nos croyances au sens large, à commencer par ce qu'on croit qu'on doit être.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, enfance, rescapé, vérité, transcendance, j'ai l'impression que tu me parles de mon dernier week-end.
La rage de définir ma vérité, la colère qui se mue en affirmation, alors, oui, ce que l'on croit devoir être devient si important que plus rien d'autre n'est possible. J'ai passé ma vie à tenter d'abattre les murailles que j'avais dressées. Mais pour faire quoi, pour atteindre quoi ?
J'ai mis la journée à écrire ce qui suit :
La rage de définir ma vérité, la colère qui se mue en affirmation, alors, oui, ce que l'on croit devoir être devient si important que plus rien d'autre n'est possible. J'ai passé ma vie à tenter d'abattre les murailles que j'avais dressées. Mais pour faire quoi, pour atteindre quoi ?
J'ai mis la journée à écrire ce qui suit :
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En lisant le post consacré à Stig Dagerman - Notre besoin de consolation est impossible à rassasier - je viens de réaliser que la seule femme dont j'ai partagé le toit faisait partie du club.
Bon, j'aurais du avoir des soupçons. Une ou deux classes d'avance, surnommée "au claire de la lune" par ses parents, thèse bouclée en deux mois, choix de l'hôtel "Den Philosoph" à Amsterdam, et ce fameux bouquin de Dagerman, le seul qu'elle voulait me faire lire dans toute sa bibliothèque.
En phase de construction de mon armure professionnelle, j'y étais attachée comme seule validation de ma présence. Madame me saoulait avec son immense culture, je pensais avoir franchi un cap, je pensais que la culture n'était pas la réponse, je me concentrais sur le minuscule, le quotidien, l'insignifiant.
Notre union intriguait l'entourage, et moi plus encore. Quand deux expatriés se croisent et parlent la même langue, ils aimeraient savoir de quel pays ils viennent. Je m'imaginais venir de Foutraqueland du Nord, où les gens sont réservés, taciturnes, introspectifs, et elle de la pointe Sud où l’exubérance et l'enthousiasme sont de mise.
A l'époque une formule résumait mon ambivalence : nous allions devoir nous séparer car elle se laissait porter par le divin Mozart, alors que le métronome de l'univers s'appelait Beethoven.
A mon premier départ, une bicoque infâme m'a servie de refuge. J'aimais bien, c'était mon premier jardin. Je passais en boucle Excalibur, de William Sheller, sur le touille-cassette de ma R5 en regagnant de nuit ma tanière. Passer de la musique dodécaphonique au "Carnet à spirales" me fascinait.
Au deuxième départ, j'avais réussi à accepter que je ne serai jamais à la hauteur. Ni mon argent, ni ma profession, ni mon intelligence ne me protégeait suffisamment de sa puissance dévastatrice. "Clara veut la lune" était l'ode à mon échec. Alain Chamfort a aussi écrit "Ce n'est que moi", cet homme ne doit pas être totalement mauvais.
Au troisième départ, je n'étais plus rien. J'avais touché du doigt ce manque indéfinissable, et c'est moi qui y renonçait.
Nous avions ciselé nos différences avec autant d'intransigeance l'un que l'autre. Au moment de la rencontre, il était déjà trop tard.
Son modèle était tauromachique. L'esprit qui triomphe de la force brute. Sa plus grande fierté était d'avoir dompté les rugbymen de sa classe. Je l'ai vu s'étonner des réactions du taureau de notre promotion, à genou, en larmes, balayé dans ce qu'il avait de plus précieux; comme un enfant qui se demande pourquoi l'insecte reste immobile la dernière patte arrachée.
A la toute dernière fin, quand mon renoncement ne permettait plus de retour en arrière, elle a cru me flatter en m'affirmant que j'étais le seul à lui avoir résisté, le seul dont les piques la blessaient suffisamment pour provoquer des crises de tachycardie. Dans son univers, je suppose qu'il s'agissait d'un compliment
Rétrospectivement, la connaissance de notre zébritude n'aurait sans doute rien changé.
Voilà, ça, ce matin, je ne le savais pas. Vingt années se sont écoulées avant que je puisse esquisser une ébauche de logique à mon plus grand renoncement.
Bon, j'aurais du avoir des soupçons. Une ou deux classes d'avance, surnommée "au claire de la lune" par ses parents, thèse bouclée en deux mois, choix de l'hôtel "Den Philosoph" à Amsterdam, et ce fameux bouquin de Dagerman, le seul qu'elle voulait me faire lire dans toute sa bibliothèque.
En phase de construction de mon armure professionnelle, j'y étais attachée comme seule validation de ma présence. Madame me saoulait avec son immense culture, je pensais avoir franchi un cap, je pensais que la culture n'était pas la réponse, je me concentrais sur le minuscule, le quotidien, l'insignifiant.
Notre union intriguait l'entourage, et moi plus encore. Quand deux expatriés se croisent et parlent la même langue, ils aimeraient savoir de quel pays ils viennent. Je m'imaginais venir de Foutraqueland du Nord, où les gens sont réservés, taciturnes, introspectifs, et elle de la pointe Sud où l’exubérance et l'enthousiasme sont de mise.
A l'époque une formule résumait mon ambivalence : nous allions devoir nous séparer car elle se laissait porter par le divin Mozart, alors que le métronome de l'univers s'appelait Beethoven.
A mon premier départ, une bicoque infâme m'a servie de refuge. J'aimais bien, c'était mon premier jardin. Je passais en boucle Excalibur, de William Sheller, sur le touille-cassette de ma R5 en regagnant de nuit ma tanière. Passer de la musique dodécaphonique au "Carnet à spirales" me fascinait.
Au deuxième départ, j'avais réussi à accepter que je ne serai jamais à la hauteur. Ni mon argent, ni ma profession, ni mon intelligence ne me protégeait suffisamment de sa puissance dévastatrice. "Clara veut la lune" était l'ode à mon échec. Alain Chamfort a aussi écrit "Ce n'est que moi", cet homme ne doit pas être totalement mauvais.
Au troisième départ, je n'étais plus rien. J'avais touché du doigt ce manque indéfinissable, et c'est moi qui y renonçait.
Nous avions ciselé nos différences avec autant d'intransigeance l'un que l'autre. Au moment de la rencontre, il était déjà trop tard.
Son modèle était tauromachique. L'esprit qui triomphe de la force brute. Sa plus grande fierté était d'avoir dompté les rugbymen de sa classe. Je l'ai vu s'étonner des réactions du taureau de notre promotion, à genou, en larmes, balayé dans ce qu'il avait de plus précieux; comme un enfant qui se demande pourquoi l'insecte reste immobile la dernière patte arrachée.
A la toute dernière fin, quand mon renoncement ne permettait plus de retour en arrière, elle a cru me flatter en m'affirmant que j'étais le seul à lui avoir résisté, le seul dont les piques la blessaient suffisamment pour provoquer des crises de tachycardie. Dans son univers, je suppose qu'il s'agissait d'un compliment
Rétrospectivement, la connaissance de notre zébritude n'aurait sans doute rien changé.
Voilà, ça, ce matin, je ne le savais pas. Vingt années se sont écoulées avant que je puisse esquisser une ébauche de logique à mon plus grand renoncement.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, ta syntaxe se relâche, je le prends comme un compliment.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A la fin du film "Le nom de la rose", Adso parlant de Guillaume de Baskerville :
Toujours, je prie que Dieu ai accueilli son âme, et lui ai pardonné les nombreux actes d'orgueil que sa fierté intellectuelle lui avait fait commettre.
Cependant, à présent que je suis devenu vieux, très vieux, je dois confesser que de tous les visages du passé, celui que je revoie le plus distinctement est celui de cette fille à laquelle je n'ai jamais cessé de rêver.
Toujours, je prie que Dieu ai accueilli son âme, et lui ai pardonné les nombreux actes d'orgueil que sa fierté intellectuelle lui avait fait commettre.
Cependant, à présent que je suis devenu vieux, très vieux, je dois confesser que de tous les visages du passé, celui que je revoie le plus distinctement est celui de cette fille à laquelle je n'ai jamais cessé de rêver.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Always, ta syntaxe se relâche, je le prends comme un compliment.
Y'a de ça effectivement! Ca dépend aussi beaucoup du moment, de l'humeur, d'être ou non à jeun...
Tu n'as jamais pensé reprendre contact?
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On ne reprend jamais contact avec le passé.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Belle histoire; cette fois je veux bien croire que n'es pas un numéro
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'aime beaucoup le mod Prozac!
Signé: un presque aussi pauvre connard que toi.
Signé: un presque aussi pauvre connard que toi.
citadin- Messages : 210
Date d'inscription : 04/03/2012
Age : 38
Localisation : Lille
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Qui te dit qu'il est pauvre d'abord ?
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai rencontré une zèbre
Très impressionnant.
Premièrement, sans comprendre pourquoi, j'ai immédiatement cru ce qu'elle me disait. Rarissime.
Deuxièmement, elle acceptait mes informations, sans émotion, et, surtout, sans demander d'explication.
Juste une demande d'éclaircissement sur l'information délivrée par quelqu'un d'autre.
Je lui ai juste dit "vous savez que vous pensez plus vite que les autres", un sourire tout discret, tout mimi, "ce que vous savez simplement, les autres ont besoin de raisonnements pré-établis pour aboutir à leurs conclusions, c'est normal qu'ils se trompent", deuxième sourire style "OK, c'est logique".
J'étais énervé comme une puce, un petit pas de deux.
En me tapotant le temporal, j'ai demandé "et votre fille aussi..?". Petit hochement de tête discret.
Le monde des zèbres me parait encore incertain. On lit partout qu'ils font préciser les questions, qu'ils sont perfectionnistes, qu'ils sont hypersensibles, que leur émotions sont explosives.
Ben moi, ça me fait l'effet inverse. TOUT EST SIMPLE. Presque trop, mon semi-remorque d'explications habituelles reste au garage, il ne sert à rien.
Mais ce qui me frappe encore plus, c'est l'absence d'émotion. Pas de débordement. Zen.
Est-ce le contrôle habituel des zèbres ?
Tant qu'une situation reste gérable par l'intellect, le contrôle des émotions peut-il être maintenu ?
Si le ravage de la déferlante des sentiments ne sert à rien, pourquoi lancer la cavalerie ?
Je reviendrais sur le contrôle.
Très impressionnant.
Premièrement, sans comprendre pourquoi, j'ai immédiatement cru ce qu'elle me disait. Rarissime.
Deuxièmement, elle acceptait mes informations, sans émotion, et, surtout, sans demander d'explication.
Juste une demande d'éclaircissement sur l'information délivrée par quelqu'un d'autre.
Je lui ai juste dit "vous savez que vous pensez plus vite que les autres", un sourire tout discret, tout mimi, "ce que vous savez simplement, les autres ont besoin de raisonnements pré-établis pour aboutir à leurs conclusions, c'est normal qu'ils se trompent", deuxième sourire style "OK, c'est logique".
J'étais énervé comme une puce, un petit pas de deux.
En me tapotant le temporal, j'ai demandé "et votre fille aussi..?". Petit hochement de tête discret.
Le monde des zèbres me parait encore incertain. On lit partout qu'ils font préciser les questions, qu'ils sont perfectionnistes, qu'ils sont hypersensibles, que leur émotions sont explosives.
Ben moi, ça me fait l'effet inverse. TOUT EST SIMPLE. Presque trop, mon semi-remorque d'explications habituelles reste au garage, il ne sert à rien.
Mais ce qui me frappe encore plus, c'est l'absence d'émotion. Pas de débordement. Zen.
Est-ce le contrôle habituel des zèbres ?
Tant qu'une situation reste gérable par l'intellect, le contrôle des émotions peut-il être maintenu ?
Si le ravage de la déferlante des sentiments ne sert à rien, pourquoi lancer la cavalerie ?
Je reviendrais sur le contrôle.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
.
Dernière édition par Puzzle le Dim 5 Jan 2014 - 19:27, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La problématique du zèbre est le contrôle de ses émotions, qui le "consume" en cas de déferlante.
Le contrôle des émotions est donc primordial! Mais il n'est possible à long terme qu'en les laissant s'exprimer le plus puissamment possible. Sinon on se retrouve dans la même situation que celle d'un barrage hydroélectrique qui saute parce que le réservoir est trop plein.
Le contrôle des émotions est donc primordial! Mais il n'est possible à long terme qu'en les laissant s'exprimer le plus puissamment possible. Sinon on se retrouve dans la même situation que celle d'un barrage hydroélectrique qui saute parce que le réservoir est trop plein.
citadin- Messages : 210
Date d'inscription : 04/03/2012
Age : 38
Localisation : Lille
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
AlwaysOnTheRun a écrit:Qui te dit qu'il est pauvre d'abord ?
Nous sommes tous pauvres au regard de ce que nous souhaiterions posséder.
citadin- Messages : 210
Date d'inscription : 04/03/2012
Age : 38
Localisation : Lille
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Contrôle.
Contrôle de ma main gauche. Mon père avait peur que je devienne gaucher. Son explication des ciseaux et des ouvre-boites me paraissait logique. Quand j'écris, je tiens mon bras gauche en bandouillère comme si je portais une attelle. Mon bras droit subit le même sort quand j'écris de la main gauche.
Contrôle de mon regard. Lorsque mon esprit s'exalte, mon regard fait peur. Je regarde surtout au sol, dans une attitude humble.
Contrôle de la voix. J'ai tellement la trouille de provoquer ces réactions violentes que provoquent certaines de mes phrases trop spontanées, que je me contente de marmonner, avec un rythme suffisamment lent pour avoir le temps de couper la phrase.
Contrôle de ma faim. Il est hors de question que l'on puisse avoir prise sur moi rien qu'en me menaçant de me priver de repas. Je faisait semblant de ne pas supporter la privation pour ne pas effrayer l'entourage, mais je jetais le repas à la poubelle dès que mes parents avaient le dos tourné.
Contrôle du froid. Quoi de plus plaisant que de tenir le coup avec une simple veste légère en plein hiver.
Contrôle de ma sexualité. La simple idée que la dame en face puisse se croire doter d'un pouvoir de délivrance sur moi m'est insupportable. A titre d'exercice plaisant, je recommande chaudement la neutralisation de la bandaison, lorsque les burnes ont un excédent de bagages, et que la dame exerce une manipulation experte. Mes testicules n'aiment pas mon cerveau.
Contrôle de ma respiration. Voir exercice précédent. Une respiration qui s'accélère pourrait trahir la maneuvre.
Tout ça pour conserver un truc impossible à définir, mais qui me paraissait vital. Le pouvoir de mon crâne sur le monde extérieur, seul élément à préserver.
Et c'est comme ça qu'un jour aussi ordinaire que les autres, on se retrouve debout dans la rue, immobile, avec la solitude qui vous vrille les tympans, un coeur si claquemuré que plus rien ne passe, et la mort immédiate comme solution raisonnable.
Mais la mort était occupée, et j'ai contrôlé mon estomac pour avaler l'immonde mixture du resto-U.
Contrôle de ma main gauche. Mon père avait peur que je devienne gaucher. Son explication des ciseaux et des ouvre-boites me paraissait logique. Quand j'écris, je tiens mon bras gauche en bandouillère comme si je portais une attelle. Mon bras droit subit le même sort quand j'écris de la main gauche.
Contrôle de mon regard. Lorsque mon esprit s'exalte, mon regard fait peur. Je regarde surtout au sol, dans une attitude humble.
Contrôle de la voix. J'ai tellement la trouille de provoquer ces réactions violentes que provoquent certaines de mes phrases trop spontanées, que je me contente de marmonner, avec un rythme suffisamment lent pour avoir le temps de couper la phrase.
Contrôle de ma faim. Il est hors de question que l'on puisse avoir prise sur moi rien qu'en me menaçant de me priver de repas. Je faisait semblant de ne pas supporter la privation pour ne pas effrayer l'entourage, mais je jetais le repas à la poubelle dès que mes parents avaient le dos tourné.
Contrôle du froid. Quoi de plus plaisant que de tenir le coup avec une simple veste légère en plein hiver.
Contrôle de ma sexualité. La simple idée que la dame en face puisse se croire doter d'un pouvoir de délivrance sur moi m'est insupportable. A titre d'exercice plaisant, je recommande chaudement la neutralisation de la bandaison, lorsque les burnes ont un excédent de bagages, et que la dame exerce une manipulation experte. Mes testicules n'aiment pas mon cerveau.
Contrôle de ma respiration. Voir exercice précédent. Une respiration qui s'accélère pourrait trahir la maneuvre.
Tout ça pour conserver un truc impossible à définir, mais qui me paraissait vital. Le pouvoir de mon crâne sur le monde extérieur, seul élément à préserver.
Et c'est comme ça qu'un jour aussi ordinaire que les autres, on se retrouve debout dans la rue, immobile, avec la solitude qui vous vrille les tympans, un coeur si claquemuré que plus rien ne passe, et la mort immédiate comme solution raisonnable.
Mais la mort était occupée, et j'ai contrôlé mon estomac pour avaler l'immonde mixture du resto-U.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
AlwaysOnTheRun a écrit:Numero6 a écrit:Always, ta syntaxe se relâche, je le prends comme un compliment.
Y'a de ça effectivement! Ca dépend aussi beaucoup du moment, de l'humeur, d'être ou non à jeun...
Tu n'as jamais pensé reprendre contact?
aaaa
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oula, je contrôle pas encore bien les citations.
Si, bien sur que je crevais d'envie de la recontacter. J'ai du mettre sur une vingtaine de pages toutes les raisons pour ne pas y retourner.
Comprenez-moi, une fille enceinte d'un autre qui vous dit "que ce n'est pas trop tard", c'est tellement hors norme, tellement attirant, tellement destructeur, que j'ai du me rabattre sur ma cervelle pour arrêter le massacre.
Si, bien sur que je crevais d'envie de la recontacter. J'ai du mettre sur une vingtaine de pages toutes les raisons pour ne pas y retourner.
Comprenez-moi, une fille enceinte d'un autre qui vous dit "que ce n'est pas trop tard", c'est tellement hors norme, tellement attirant, tellement destructeur, que j'ai du me rabattre sur ma cervelle pour arrêter le massacre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je pense que ça va te plaire.
Oh oui que c'est excitant!!!Comprenez-moi, une fille enceinte d'un autre qui vous dit "que ce n'est pas trop tard", c'est tellement hors norme, tellement attirant, tellement destructeur, que j'ai du me rabattre sur ma cervelle pour arrêter le massacre.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouais bien vu, un jour qu'une amie cherchait à résumer l'impression bizarre que je lui inspirais, elle m'a dit "toi, tu te fous de tout pourvu que tu vives".
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Réponse du poney à la bergère ; "Mais quand je serai mort, je ne m'en foutrai plus... vu que je serai mort."
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
si j'avais su,
j'aurais dit comme la donzelle.
trop tard
n'importe quoi follo, voyons
j'aurais dit comme la donzelle.
trop tard
n'importe quoi follo, voyons
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci Puzzle, ta bienveillance me réchauffe le coeur.
Mais aucun problème, je gère.
J'ai appris à toujours considérer d'emblée que l'interlocuteur a raison. Si c'est con, c'est con, mais toujours je vérifie.
Les plus grandes baffes ne m'ont pas été infligées par des surdoués, mais par des gens simples, polis. Et qui me mettent sous le nez mon erreur ou mon aveuglement. De l'exaltation de mon self au mépris facile, la limite est parfois ténue.
Et répondre avec respect, intelligence et rigueur à un Cotorep est un exercice très stimulant.
Pas par goût exacerbé du paradoxe, mais par constatation personnelle, les vrais débiles (au sens médical du terme), ont parfois de ces réflexions clairvoyantes dont sont incapables les QI normaux. Même si je ne partirais pas en vacances avec eux.
Une réflexion contradictoire est toujours stimulante. De toute façon, par définition, ce qu'une seule personne peut voir dans mes propos, existe forcément. Après, je gère l'affect comme bon me semble.
Disons que sur le moment, j'étais très déstabilisé par l'envoi d'un MP dont je redoutais l'effet produit, et je me suis demandé si, quelque que soit mon attirance pour vous, ne persistait pas ce décalage que j'ai toujours connu, avec tout le monde.
Bisoux ma belle
Mais aucun problème, je gère.
J'ai appris à toujours considérer d'emblée que l'interlocuteur a raison. Si c'est con, c'est con, mais toujours je vérifie.
Les plus grandes baffes ne m'ont pas été infligées par des surdoués, mais par des gens simples, polis. Et qui me mettent sous le nez mon erreur ou mon aveuglement. De l'exaltation de mon self au mépris facile, la limite est parfois ténue.
Et répondre avec respect, intelligence et rigueur à un Cotorep est un exercice très stimulant.
Pas par goût exacerbé du paradoxe, mais par constatation personnelle, les vrais débiles (au sens médical du terme), ont parfois de ces réflexions clairvoyantes dont sont incapables les QI normaux. Même si je ne partirais pas en vacances avec eux.
Une réflexion contradictoire est toujours stimulante. De toute façon, par définition, ce qu'une seule personne peut voir dans mes propos, existe forcément. Après, je gère l'affect comme bon me semble.
Disons que sur le moment, j'étais très déstabilisé par l'envoi d'un MP dont je redoutais l'effet produit, et je me suis demandé si, quelque que soit mon attirance pour vous, ne persistait pas ce décalage que j'ai toujours connu, avec tout le monde.
Bisoux ma belle
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bah oui, Follo, c'était vraiment dingue.
D'abord, je repère la femme enceinte à trois kilomètres.
Retrouvailles après plusieurs mois, main furtive sur le ventre lors du bisou (juste pour confirmation, son corps, mes mains le connaissaient par cœur), l'échine qui se vrille, ne rien montrer, feindre l’indifférence.
Trop tard, elle a déjà compris.
Et boum, tu sais, il est pas trop tard.
Et la, j'ai sorti cette phrase immortelle, qui résonnait dans l'onde, "on va prendre un café ?".
D'abord, je repère la femme enceinte à trois kilomètres.
Retrouvailles après plusieurs mois, main furtive sur le ventre lors du bisou (juste pour confirmation, son corps, mes mains le connaissaient par cœur), l'échine qui se vrille, ne rien montrer, feindre l’indifférence.
Trop tard, elle a déjà compris.
Et boum, tu sais, il est pas trop tard.
Et la, j'ai sorti cette phrase immortelle, qui résonnait dans l'onde, "on va prendre un café ?".
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'avais du mal avec ses histoires de QI. Mélange d'évaluation rationnelle et de particularités psychologiques, communes dans la population générale, mais dont la caractéristique précise étaient d'être ... trop. Le concept est ardu.
Je me suis demandé si l'origine de ces désordres n'étaient pas un traumatisme initial. En effet, ce qui me frappe le plus chez les normo-QI, c'est qu'ils ne donnent que rarement l'impression d'avoir vraiment souffert, d'avoir du serrer les dents, et d'avoir du renoncer à percuter le mur avec le front, parce que, oui, ça soulage, mais c'est quand même dangereux comme antalgique.
La souffrance morale comme traumatisme initial, comme un choc électrique, un AVC, une épilepsie.
J'ai donc décidé de soumettre le théorème de la serviette à la méthode des crétins.
Je me suis demandé si l'origine de ces désordres n'étaient pas un traumatisme initial. En effet, ce qui me frappe le plus chez les normo-QI, c'est qu'ils ne donnent que rarement l'impression d'avoir vraiment souffert, d'avoir du serrer les dents, et d'avoir du renoncer à percuter le mur avec le front, parce que, oui, ça soulage, mais c'est quand même dangereux comme antalgique.
La souffrance morale comme traumatisme initial, comme un choc électrique, un AVC, une épilepsie.
J'ai donc décidé de soumettre le théorème de la serviette à la méthode des crétins.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Méthode des Crétins
Les crétins vivent dans un monde où 50% de la population à un QI supérieur au leur. Dans ce monde injuste, les crétins sont exclus des études supérieures, de la culture et, quand ils veulent être drôle, il ne font rire que les 20% plus crétins qu'eux, les 30% restants étant vraiment trop crétins.
Surtout, dans toutes les discussions avec les pas-crétins, ils sont à peu près sûr de se faire dominer par les non-crétins, et que la conclusion ne soit jamais la leur. Leur conclusion est moins bonne, ils sont bien obliger de le reconnaitre, mais ils l'aimaient bien leur conclusion, après tout, c'était leur conclusion.
Pour ne pas se faire gruger, le crétin est incapable de dénouer les pièges subtils des pas-crétins, il ne lui reste qu'une solution : rejeter en bloc tout ce qu'il ne comprend pas, sauf si il retrouve une cohérence avec son propre univers. Quelque chose qui lui cause. Les crétins m'ont souvent bluffés parce que je voyais leur visage s'illuminer lorsque ma conclusion leur causait.
Les crétins vivent dans un monde où 50% de la population à un QI supérieur au leur. Dans ce monde injuste, les crétins sont exclus des études supérieures, de la culture et, quand ils veulent être drôle, il ne font rire que les 20% plus crétins qu'eux, les 30% restants étant vraiment trop crétins.
Surtout, dans toutes les discussions avec les pas-crétins, ils sont à peu près sûr de se faire dominer par les non-crétins, et que la conclusion ne soit jamais la leur. Leur conclusion est moins bonne, ils sont bien obliger de le reconnaitre, mais ils l'aimaient bien leur conclusion, après tout, c'était leur conclusion.
Pour ne pas se faire gruger, le crétin est incapable de dénouer les pièges subtils des pas-crétins, il ne lui reste qu'une solution : rejeter en bloc tout ce qu'il ne comprend pas, sauf si il retrouve une cohérence avec son propre univers. Quelque chose qui lui cause. Les crétins m'ont souvent bluffés parce que je voyais leur visage s'illuminer lorsque ma conclusion leur causait.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Théorème de la serviette
En effectuant mes achats de Noël, il m'a pris l'idée saugrenue de prendre la ferme décision de choisir une couleur originale pour les serviettes en papier. Il faut dire que ce genre d'activité ne m'occupe qu'une fois tous les quatre ou cinq ans.
Plus routinier que moi, ça doit pas exister, alors, de temps en temps, je me rebelle contre moi-même, ça m'occupe.
Je me suis torturé les méninges, j'ai brusqué mes goûts habituels pour ne surtout pas prendre une serviette que j'aurais choisi d'habitude. Viva la revolucion.
Vert sombre, vert anglais, un truc bien soutenu.
Et j'ai rangé mes courses.
Les serviettes aussi. Au fond du placard.
A coté du paquet de serviettes vertes qui restait de la dernière fois.
Un même cerveau porté à ébullition à plusieurs années d'intervalle fournit les mêmes résultats.
J'ai compris que si je voulais vraiment changer de couleur, il fallait que je laisse choisir ma femme.
En effectuant mes achats de Noël, il m'a pris l'idée saugrenue de prendre la ferme décision de choisir une couleur originale pour les serviettes en papier. Il faut dire que ce genre d'activité ne m'occupe qu'une fois tous les quatre ou cinq ans.
Plus routinier que moi, ça doit pas exister, alors, de temps en temps, je me rebelle contre moi-même, ça m'occupe.
Je me suis torturé les méninges, j'ai brusqué mes goûts habituels pour ne surtout pas prendre une serviette que j'aurais choisi d'habitude. Viva la revolucion.
Vert sombre, vert anglais, un truc bien soutenu.
Et j'ai rangé mes courses.
Les serviettes aussi. Au fond du placard.
A coté du paquet de serviettes vertes qui restait de la dernière fois.
Un même cerveau porté à ébullition à plusieurs années d'intervalle fournit les mêmes résultats.
J'ai compris que si je voulais vraiment changer de couleur, il fallait que je laisse choisir ma femme.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
il me fait bien marrer ton theoreme, il est génial
tu aime le vert en décembre.
voila
l'an prochain tu laisse choisir madame : il se peux qu'elle prenne vert sapin
tu aime le vert en décembre.
voila
l'an prochain tu laisse choisir madame : il se peux qu'elle prenne vert sapin
elfe- Messages : 17
Date d'inscription : 07/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On croit changer, on croit évoluer, on croit vieillir, le raisonnement semble issu d'une démarche actuelle, on pense mettre en œuvre des circuits originaux, et on ne fait qu'utiliser une machine.
Je commence à percevoir dans les histoires de QI quelque chose de logique.
Le hic, et voilà pourquoi je n'aimais pas le principe du QI, c'est que je n'ai qu'un cerveau, toujours le même. A moins de le lancer dans des exercices exotiques, il ne pourra jamais produire que des copycat du passé.
Profitez, ah jeunesse, de la découverte des merveilles que produit votre crâne, parce que dans vingt ans, il vous pondra les mêmes. Regardez à quel âge les plus grands mathématiciens ou physiciens furent novateurs. Dans beaucoup de cas, en vieillissant, ils n'ont fait que peaufiner.
Je commence à percevoir dans les histoires de QI quelque chose de logique.
Le hic, et voilà pourquoi je n'aimais pas le principe du QI, c'est que je n'ai qu'un cerveau, toujours le même. A moins de le lancer dans des exercices exotiques, il ne pourra jamais produire que des copycat du passé.
Profitez, ah jeunesse, de la découverte des merveilles que produit votre crâne, parce que dans vingt ans, il vous pondra les mêmes. Regardez à quel âge les plus grands mathématiciens ou physiciens furent novateurs. Dans beaucoup de cas, en vieillissant, ils n'ont fait que peaufiner.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Elfe, steplé, tu pourrais mettre en gras le dernier mot de ta première phrase. C'est pour papy, il bave un peu, ça lui fera plaisir.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai fait un cauchemar.
La moitié des gens était plus intelligents que moi.
Non, arrêtez, je déconnais, rendez-moi mes neurones.
Je serai gentil avec les crétins, je ne prendrai pas des airs supérieurs, je ne soupirerai plus en attendant qu'ils se décident à comprendre, je serai plus dépressif, je jouerai au PMU, je regarderai TF1.
Mais putain, rendez-moi mon cerveau.
La moitié des gens était plus intelligents que moi.
Non, arrêtez, je déconnais, rendez-moi mes neurones.
Je serai gentil avec les crétins, je ne prendrai pas des airs supérieurs, je ne soupirerai plus en attendant qu'ils se décident à comprendre, je serai plus dépressif, je jouerai au PMU, je regarderai TF1.
Mais putain, rendez-moi mon cerveau.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
je sais pas ce qu'elfe à fichu de pas mettre
genial
en gras,
elle est si diaphane.
Bon, ton histoire de cerveau qui n’évolue plus ne tiens pas la route.
Je suis chaque jour un peu plus geniale que le précédent et j'ai 1 an de plus que toi, et le meme age que elfe
genial
en gras,
elle est si diaphane.
Bon, ton histoire de cerveau qui n’évolue plus ne tiens pas la route.
Je suis chaque jour un peu plus geniale que le précédent et j'ai 1 an de plus que toi, et le meme age que elfe
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et, bien, je te souhaite pour la nouvelle année un QI plus élevé qu'hier, et moins élevé que demain.
Oula, lourd, déjà que la phrase originale est pas facile à retrouver
Oula, lourd, déjà que la phrase originale est pas facile à retrouver
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ne te casse pas, ça va tres bien ta phrase.
Je preferais en fait que tu me souhaites d'etre juste toujours aussi bargeot mais sans les effets secondaires : partir en vrille
je te souhaite des serviettes avec moulin a café maronnasse, kitch à souhait.
(Le vert bouteille fait trop chic pour notre age) pour tout les jours de 2013
Je preferais en fait que tu me souhaites d'etre juste toujours aussi bargeot mais sans les effets secondaires : partir en vrille
je te souhaite des serviettes avec moulin a café maronnasse, kitch à souhait.
(Le vert bouteille fait trop chic pour notre age) pour tout les jours de 2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Brainy is the new sexy.
Sans les vrilles, ton beau QI n'aurait peut-être pas ce charme troublant
Edit : premier degré, je répète, premier degré
Sans les vrilles, ton beau QI n'aurait peut-être pas ce charme troublant
Edit : premier degré, je répète, premier degré
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ah! premier degré, tu répète premier degré
je, très flatée, comme il se doit
mais pourquoi
ça donnerait quoi aux autres degrés?
un truc vexant?
je, très flatée, comme il se doit
mais pourquoi
ça donnerait quoi aux autres degrés?
un truc vexant?
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu sais bien que la première chose que les hommes regardent ce sont... les yeux
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
j'ai toujours été neuneu sur ces trucs là.
j'ai vu QI pas vu Q
Ok
extra
j'ai des supers beaux yeux : jaunes
et un Cul, tu peux pas savoir.............2 fesses
bon je dors maintenant.
je te balance le sable vite fin : bonnnnne nuit
j'ai vu QI pas vu Q
Ok
extra
j'ai des supers beaux yeux : jaunes
et un Cul, tu peux pas savoir.............2 fesses
bon je dors maintenant.
je te balance le sable vite fin : bonnnnne nuit
elfe- Messages : 17
Date d'inscription : 07/12/2012
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