J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
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J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Salut les zèbres, je viens vers vous aujourd'hui pour savoir si quelqu'un est passé par le même genre d'expérience que moi.
Ca faisait 1 mois ( que dis-je 1 an, 2 an, depuis que je suis née?) que j'étais en permanence en stress, accrochée au lèvres des gens qui m'entouraient, attentives au moindre de leur désir, toujours pleine de volonté pour tout.
Et je me suis rendue compte qu'en faite, si je suivais ma petite voix intérieure, tout cela me faisait complètement ch***.
En fin de compte, j'en ai marre de la plupart des gens qui m'entourent, à tel point que leur répondre à un bonjour devient horrible pour moi. J'ai envie d'envoyer c**** tout le monde et comme je sais que ce n'est pas permis, je me sens obligée d'être correcte avec les gens, polie,...
Donc je disais, cela devient à un tel point que répondre bonjour devient une véritable torture !!
Je me sens tellement mieux depuis que je ne me sens plus obligée de faire tout ce dont je me sentais obligée, c'est à dire, être parfaite.
Mais maintenant je suis torturée car j'ai l'impression que ce n'est pas possible de respecter le rejet que l'on ressent pour les autres et d'envoyer chier les gens, c'est à dire ne pas se sentir obliger d'être politiquement correcte.
Ce qui me torture par dessus tout, c'est les gens que j'envoie chier et qui continuent de venir vers moi comme si je n'avais rien fait ( surement des zèbres qui se sentent toujours obligés d'être parfaits et bienveillants envers les autres même si cela va à l'encontre de leur véritable désir), ça me fait mal pour eux.
D'autant plus que je ne sais pas comment je pourrais rencontrer des gens qui m'apprécient si moi je ne les apprécie pas un minimum.
En même temps, je me dis que je les apprécierai uniquement s'ils sont capables de respecter le fait que je ne les apprécie pas.
Help !!!
Ca faisait 1 mois ( que dis-je 1 an, 2 an, depuis que je suis née?) que j'étais en permanence en stress, accrochée au lèvres des gens qui m'entouraient, attentives au moindre de leur désir, toujours pleine de volonté pour tout.
Et je me suis rendue compte qu'en faite, si je suivais ma petite voix intérieure, tout cela me faisait complètement ch***.
En fin de compte, j'en ai marre de la plupart des gens qui m'entourent, à tel point que leur répondre à un bonjour devient horrible pour moi. J'ai envie d'envoyer c**** tout le monde et comme je sais que ce n'est pas permis, je me sens obligée d'être correcte avec les gens, polie,...
Donc je disais, cela devient à un tel point que répondre bonjour devient une véritable torture !!
Je me sens tellement mieux depuis que je ne me sens plus obligée de faire tout ce dont je me sentais obligée, c'est à dire, être parfaite.
Mais maintenant je suis torturée car j'ai l'impression que ce n'est pas possible de respecter le rejet que l'on ressent pour les autres et d'envoyer chier les gens, c'est à dire ne pas se sentir obliger d'être politiquement correcte.
Ce qui me torture par dessus tout, c'est les gens que j'envoie chier et qui continuent de venir vers moi comme si je n'avais rien fait ( surement des zèbres qui se sentent toujours obligés d'être parfaits et bienveillants envers les autres même si cela va à l'encontre de leur véritable désir), ça me fait mal pour eux.
D'autant plus que je ne sais pas comment je pourrais rencontrer des gens qui m'apprécient si moi je ne les apprécie pas un minimum.
En même temps, je me dis que je les apprécierai uniquement s'ils sont capables de respecter le fait que je ne les apprécie pas.
Help !!!
Alcherina- Messages : 28
Date d'inscription : 27/05/2012
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
J'ai agis et ressenti les mêmes choses que toi quand j'étais plus jeune. J'ai toujours été la gosse gentille qui ne faisait aucunne bêtise, rien de bien méchant, toujours polie et serviable. En pleine crise d'adolescence j'ai rencontré un garçon, du jour au lendemain je suis devenue une autre personne. Heureuse, épanouie, intégrée, tout mes problèmes de zèbres se sont envolés subitement. Quasiment un an plus tard il a disparu et j'ai adopté l'attitude que tu décris pendant presque 1 ans et demi. Mutisme, impolitesse, rejet complet des autres, manque de respect en classe ... Et puis le temps à passer et j'ai appris à controler tout ça. L'on n' est pas obligé de tout supporter et la perfection n'existe pas alors il n'y a aucun scrupule à avoir. Mais il fait prendre en compte que même si ce n'est pas réciproque ou si l'on pense que c'est faux, il y a des gens autour de nous qui nous aiment, nous apprécient ou simplement nous respectent et que notre comportement les affecte d'une manière ou d'une autre. Tu vois ce que je veux dire?
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Oui, c'est à peu près ça que je ressens. J'ai tellement essayé de rentrer dans la case que depuis que j'ai compris que c'était possible de vivre selon ses propres désirs et que c'est uniquement par là qu'on peut arriver à s'épanouir, j'ai un sentiment de colère, ou plutôt de furie.
Ca fait drôle de remettre en question la notion de bien et de mal.
J'en ai marre des gens qui vous parlent pour faire bien ou parce qu'ils ont peur de ne pas parraître normalement social et pourtant c'est tout ce que j'ai été jusque là.
Je crois que je comprends ce que tu veux dire. Tu parles de quelqu'un qui respecterai le fait qu'on arrive à des moments de saturation, soit parce qu'il nous comprend, soit parce qu'il nous respecte dans notre différence ?
Et toi ? Comment t'en es tu sorti depuis que tu t'es "rebellé" ?
Ca fait drôle de remettre en question la notion de bien et de mal.
J'en ai marre des gens qui vous parlent pour faire bien ou parce qu'ils ont peur de ne pas parraître normalement social et pourtant c'est tout ce que j'ai été jusque là.
Je crois que je comprends ce que tu veux dire. Tu parles de quelqu'un qui respecterai le fait qu'on arrive à des moments de saturation, soit parce qu'il nous comprend, soit parce qu'il nous respecte dans notre différence ?
Et toi ? Comment t'en es tu sorti depuis que tu t'es "rebellé" ?
Alcherina- Messages : 28
Date d'inscription : 27/05/2012
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Ce que je voulais dire c'est que ta rebellion fait surement souffrir les personnes qui t'aime et qui ne te le dise pas forcément. J'ai fais fuir et rejeté des personnes qui avaient de bonnes intentions et même si je ne regrette car on ne peut pas passer sa vie à regretter tout ce que l'on a fait, je pense que si j'avais eu la possibilité de voir le monde d'un oeil moins noir, je m'en serai sorti plus vite.
Disons que moi j'ai choisi l'exil au suicide ou à la fugue. J'ai quitté le lycée et je suis partie à l'autre bout de la france pour integrer la communauté des compagnons du devoir et travailler de mes mains. ( en gros : pas besoin du cerveau = t'es pareille que les autre ici). J'ai rencontré une autre zèbre plus vieille qui avait fait de l'hopital psychiatrique a cause de sa difference et j'ai compris que j'étais juste differente. A partir de là je me suis confrontée au monde par moi même, je me suis prouvée que lachée en pleine jungle à 15 je m'en étais sortie et que maintenant je pourrais surmonter n'importe quoi ou presque. Au bout d'un an on m'a decouvert une maladie des muscles incurables, retour à la case départ, mais une autre conception de la vie en plus.
Disons que moi j'ai choisi l'exil au suicide ou à la fugue. J'ai quitté le lycée et je suis partie à l'autre bout de la france pour integrer la communauté des compagnons du devoir et travailler de mes mains. ( en gros : pas besoin du cerveau = t'es pareille que les autre ici). J'ai rencontré une autre zèbre plus vieille qui avait fait de l'hopital psychiatrique a cause de sa difference et j'ai compris que j'étais juste differente. A partir de là je me suis confrontée au monde par moi même, je me suis prouvée que lachée en pleine jungle à 15 je m'en étais sortie et que maintenant je pourrais surmonter n'importe quoi ou presque. Au bout d'un an on m'a decouvert une maladie des muscles incurables, retour à la case départ, mais une autre conception de la vie en plus.
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Tu as quel âge Alcherina?
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Des gens qui m'aiment ? Tiens donc...
Ca a du être une décision difficile à prendre de tout quitter pour un exil.
J'ai 19 ans.
Ca a du être une décision difficile à prendre de tout quitter pour un exil.
J'ai 19 ans.
Alcherina- Messages : 28
Date d'inscription : 27/05/2012
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Pas vraiment non, c'était une évidence. Lorsque l'on se sent dépassé, mieux vaut prendre du recul et pour cela nous avons des choix plus ou moins radicaux à faire pour essayer de faire changer les choses.
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
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Dernière édition par Aurel_on_air le Dim 4 Jan 2015 - 15:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Va t'faire foutre.
Hihi.
Hihi.
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Ton histoire fait de l'écho en moi... Je suis en retard sur le sujet mais au cas z'ou, je me permet... Comme tous ici, je ne possède pas LA vérité, mais je possède la mienne
J'ai eu le même problème (selon ce que je comprends). C'est ma théorie du tapis.
Avant, je voyais que tous avaient les pieds sales et qu'ils salissaient leurs maisons. J'ai appris à devenir un tapis. Je suis capable d'être créative pour m'essuyer les pieds, mais on dirait que les autres en sont incapables.... Ainsi, dès que je rencontrais qqun, j'étais par terre, position tapis.
-"SVP, essuyez-vous les pieds sur moi, ça me fait plaisir, je suis capable d'être un tapis et votre maison sera propre !"
Et un jour... J'ai réalisé que les gens ne me voyaient plus comme une personne qui joue le tapis mais définitivement, j'étais devenu un tapis. Je me suis mise à tous les détester (me suis détestée aussi). Je me suis relevé et j'ai hurlé "Diantre ! Vous n'voyez pas que je ne suis pas un tapis !?! Du balais !!!"
Certains ont fuis. Je me suis sentie coupable, honteuse. Certains, mes vrais amis, ma famille m'ont demandé pourquoi je m'étais si longtemps déguisée en tapis si au final, ça ne me plaisait pas.... Et j'ai réalisé que quelque part, ça me valorisait d'être un tapis, j'étais utile. Mais je m'oubliais et ça ne pouvait plus continuer. Et puis, à force de marcher sur le même tapis, tous les jours, on ne réalise même plus sa présence.
Aujourd'hui, j'essaie de ne plus me coucher par terre, de ne plus demander à ce que l'on me marche dessus. Je me suis donné la permission d'être moi. Je suis capable de faire le tapis mais ce serait me "gaspiller".
Fais ce que tu veux avec ma théorie, fous la aux poubelles si elle ne te conviens pas...
Perso, les métaphores me parlent et celle là m'a aidée.
J'ai eu le même problème (selon ce que je comprends). C'est ma théorie du tapis.
Avant, je voyais que tous avaient les pieds sales et qu'ils salissaient leurs maisons. J'ai appris à devenir un tapis. Je suis capable d'être créative pour m'essuyer les pieds, mais on dirait que les autres en sont incapables.... Ainsi, dès que je rencontrais qqun, j'étais par terre, position tapis.
-"SVP, essuyez-vous les pieds sur moi, ça me fait plaisir, je suis capable d'être un tapis et votre maison sera propre !"
Et un jour... J'ai réalisé que les gens ne me voyaient plus comme une personne qui joue le tapis mais définitivement, j'étais devenu un tapis. Je me suis mise à tous les détester (me suis détestée aussi). Je me suis relevé et j'ai hurlé "Diantre ! Vous n'voyez pas que je ne suis pas un tapis !?! Du balais !!!"
Certains ont fuis. Je me suis sentie coupable, honteuse. Certains, mes vrais amis, ma famille m'ont demandé pourquoi je m'étais si longtemps déguisée en tapis si au final, ça ne me plaisait pas.... Et j'ai réalisé que quelque part, ça me valorisait d'être un tapis, j'étais utile. Mais je m'oubliais et ça ne pouvait plus continuer. Et puis, à force de marcher sur le même tapis, tous les jours, on ne réalise même plus sa présence.
Aujourd'hui, j'essaie de ne plus me coucher par terre, de ne plus demander à ce que l'on me marche dessus. Je me suis donné la permission d'être moi. Je suis capable de faire le tapis mais ce serait me "gaspiller".
Fais ce que tu veux avec ma théorie, fous la aux poubelles si elle ne te conviens pas...
Perso, les métaphores me parlent et celle là m'a aidée.
Dji- Messages : 25
Date d'inscription : 03/12/2012
Localisation : Montréal
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Je le vois comme une forme d'assujettissement ce que tu as vécu.
...Au départ, tu es prévenante, attentionnée et toujours dispo pour les AUTRES. Sans écouter tes désirs profonds, tu finis par faire ce que les autres attendent de toi. Tu t'exécutes, tu fais ce qui plaît aux autres, tout en sachant au fond de toi que tu ne voulais pas le faire, mais comme tu as peur de déplaire tu te mets une pression supplémentaire. Mais au passage tu oublies quelqu'un... TOI.
J'ai connu cet "altruisme débordant", le "syndrome de Jeanne d'Arc sur son cheval blanc" comme disait mon oncle... Puis un jour, la goutte d'eau de trop... un ras-le-bol. Une colère qui sommeillait, qui explose. On devient irrité, cynique, voir tyrannique les jours incontrôlables quand on se fiche de tout et des autres. Ou bien on s'en prend à soi-même... soit en passant par une crise de bovarysme , soit en coupant les liens avec la famille, les amis.... voir même en quittant son boulot. Bref tout plaquer sur un coup de tête... comme si on voulait ne plus avoir à faire à la source de notre rancoeur...
Mais voilà... ces deux portes de sortie que l'on se ménage "agresser" ou "s'autodétruire" ne sont pas des solutions. Car le problème ressurgira quelque soit l'endroit où tu seras, même avec de nouvelles relations, inévitablement tu voudras à nouveau faire plaisir.... etc.
Pour sortir de ce cercle auto-destructeur, qui te coupe de tes rêves et de ton épanouissement, seule solution : chercher l'origine de cette peur de ne pas être aimée et casser le schéma qui entraine ton mal-être. (avec une aide professionnelle, c'est encore mieux)
Un bon livre pour commencer ...
"Je réinvente ma vie : Vous valez mieux que vous ne pensez" cf Amazon
En souhaitant qu'à ton tour un jour tu trouves la bonne porte de sortie
@Dji : Belle métaphore, que celle du tapis
...Au départ, tu es prévenante, attentionnée et toujours dispo pour les AUTRES. Sans écouter tes désirs profonds, tu finis par faire ce que les autres attendent de toi. Tu t'exécutes, tu fais ce qui plaît aux autres, tout en sachant au fond de toi que tu ne voulais pas le faire, mais comme tu as peur de déplaire tu te mets une pression supplémentaire. Mais au passage tu oublies quelqu'un... TOI.
J'ai connu cet "altruisme débordant", le "syndrome de Jeanne d'Arc sur son cheval blanc" comme disait mon oncle... Puis un jour, la goutte d'eau de trop... un ras-le-bol. Une colère qui sommeillait, qui explose. On devient irrité, cynique, voir tyrannique les jours incontrôlables quand on se fiche de tout et des autres. Ou bien on s'en prend à soi-même... soit en passant par une crise de bovarysme , soit en coupant les liens avec la famille, les amis.... voir même en quittant son boulot. Bref tout plaquer sur un coup de tête... comme si on voulait ne plus avoir à faire à la source de notre rancoeur...
Mais voilà... ces deux portes de sortie que l'on se ménage "agresser" ou "s'autodétruire" ne sont pas des solutions. Car le problème ressurgira quelque soit l'endroit où tu seras, même avec de nouvelles relations, inévitablement tu voudras à nouveau faire plaisir.... etc.
Pour sortir de ce cercle auto-destructeur, qui te coupe de tes rêves et de ton épanouissement, seule solution : chercher l'origine de cette peur de ne pas être aimée et casser le schéma qui entraine ton mal-être. (avec une aide professionnelle, c'est encore mieux)
Un bon livre pour commencer ...
"Je réinvente ma vie : Vous valez mieux que vous ne pensez" cf Amazon
En souhaitant qu'à ton tour un jour tu trouves la bonne porte de sortie
@Dji : Belle métaphore, que celle du tapis
Dernière édition par Instant Noodles le Lun 17 Déc 2012 - 18:47, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: J'ai trouvé le bouton off...ou plutôt le bouton allez tous vous faire *****
Mata-Zzita a écrit:Va t'faire foutre.
Hihi.
Northey- Messages : 361
Date d'inscription : 01/10/2012
Age : 64
Localisation : Grey Paris
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