Timbrée ou équili(zé)brée ?

Mag a écrit: Coucou Basilice ! Je t'ai croisé dans "Pourquoi"

Mag a écrit: : J'adore ton écriture : c'est plus marrant quand c'est une (un) autre qui écrit une partie de ma vie surtout sur les points noirs, la volonté de vivre en les enlevant sans les détruire, mais en s'abîmant malheureusement si on ne saute pas dans la vie en le faisant...

Mag a écrit:J'ai laissé exprès la fin de mon copié collé : fidèle sans le savoir (ça voir) à ce Z qui est (maintenant je le comprend ) le parcours naturel de la force de vie dans le corps... mais bon ceci est une autre histoire (quoi que...non)

Mag a écrit:Bienvenue dans ma vie virtuelle, et sur ce forum, puisse tu y trouver de quoi alimenter ta force, même si...
(je met toujours "même si" pour le Tao de la chose )
Une autre comédienne dans sa loge

Harpo a écrit:

Instant Noodles a écrit:


.... c'est pas vrai... toi aussi tu attires les insectes !! J'me sens moins seule d'un coup . Mais sinon, pas mal de points communs... avec un cerveau zapette tgv aussi en option
J'ai été testée en 1994 lors d'un bilan de compétence et je te rassure, ce n'est pas pour autant qu'on te donne le mode d'emploi. A l'époque j'étais loin d'imaginer l'ampleur du phénomène !

Il n'y a que depuis 10 ans que j'apprend à vivre avec

( Fada des smileys moi aussi !!)

Kepler:

Mogwai a écrit:Presque une soirée d'été, décidément, j'aime cette ville !
Fatiguée-blasée-éteinte, j'ai trouvé l'énergie de venir quand même, parce que je savais que tu serais là, je l'avoue.
J'aurais eu bien tort de m'abstenir... De belles rencontres, de beaux échanges, une lumière particulière (grâce à une ampoule magique ? ), des stimuli qui raniment. Pour paraphraser un improbable paraphilephile venu nous rejoindre, il aura suffit de souffler sur les braises pour rallumer l'enthousiasme et la gratitude !

Kepler:

Mag a écrit: Merci !!

N'empêche que je me suis rarement sentie aussi seule.
Parce que j'ai quitté une comédie, une récente qui faisait écho à une plus ancienne (un lot de deux, vive les promos).
J'ai envoyé valser le costume, la perruque. J'ai réduit le texte à l'état de
puzzle, en prenant bien soin de disperser les pièces pour ne pas les
retrouver sur ma route.
J'en suis à essuyer les dernières traces de maquillage.
Seule, dans ma loge.

Spoiler:

Basilice a écrit:
Penses-tu que l'amour du câble - au point de le bouffer - soit à ranger dans les paraphilies ?

Harpo a écrit:

Basilice a écrit:
Penses-tu que l'amour du câble - au point de le bouffer - soit à ranger dans les paraphilies ?

Absolument, dans la redoutable sous-catégorie des paraphilies canines en milieu urbain !

Broutille a écrit:Ce settercheron paraphile du câblage est vraiment beau.

Broutille a écrit:J'aime résolument les gros chien.

Broutille a écrit:Heureuse d'avoir fait ta connaissance (on a beau dire, c'est quand même bien plus sympa en vrai que via un forum).

Spoiler:

Basilice a écrit:Bonjour

Sans vouloir chercher à me dédouaner à peine arrivée, je suis venue ici sur les conseils d'une amie...
Je n'ai pas été "testée" comme on dit, j'ai lu plusieurs livres sur la zébritude et conversé avec des zèbres avérés, ça s'arrête là.
Vous m'acceptez quand même, dites ?

En tout cas j'ai bien aimé parcourir le forum.

(C'est un poil léger comme présentation non ? On peut même dire que ce n'est pas vraiment une présentation... Bon.)

Bonjour à tous, moi c'est Basilice.
Je suis encore pas trop vieille (ou relativement jeune, c'est selon - le verre à moitié plein ou à moitié vide, tout ça tout ça - ayé je commence à m'égarer).
Je vis dans le Sud-Ouest de la France, dans un appartement équipé d'un chien.
Et je suis curieuse de plein de choses.
J'aime les gens, les chiens donc, mais aussi les chats et sans doute des tas d'autres zanimaux (les insectes aussi, sauf quand ils cherchent à dormir dans mon lit).
Les livres, les livres, les livres et aussi les livres.
De toute sorte, essais, romans de gare, bande dessinée - là, les puristes vont me dire qu'on n'appelle pas ça des livres mais tant pis.
Les revues scientifiques aussi, pas trop pointues parce que malgré ma passion pour la biologie - ou Science et vie de la terre ? - je ne comprends pas tout.
Idem pour la physique : ça me passionne mais je n'y comprends rien (curieux, isn't it ?)
Et la psycho. Aaaaah, la psycho.
J'écris, et je suis éditrice aussi.
En gros les livres, c'est mon dada. (bien que ce smiley ressemble davantage à un éléphant)

Si je me situe par rapport aux caractéristiques supposées de la zébritude, je m'y retrouve sans m'y retrouver.
Je suis plus inerte qu'hyperactive (en apparence du moins), plus lente que vive, assez zinhibée en fait...
Mais dans la caboche, ça tourne à dix mille - c't'épuisant d'ailleurs, bien qu'exaltant aussi, il faut de tout pour faire un monde).
Indépendante, d'ailleurs je bosse chez moi et à mon rythme (assez fantaisiste le rythme).
Je ne sais pas me concentrer longtemps, un rien me distrait.
Quand je me sens en confiance, je peux frôler la spontanéité, disons que ça met du temps à venir.

Et en fait je trouve ça difficile de me présenter, (j'en ai des sueurs froides, là, actuellement) donc je vais cesser en me disant qu'un portrait incomplet laisse de la place aux questions (ou pas, ah oui tiens ça c'est important : j'aime que les gens se sentent libres d'être ce qu'ils sont ).

Merci de m'avoir lue pour ceux qui, et à bientôt.

(Utilisation intempestive de smileys ?)

Cyrille999 a écrit:

L'Amour des livres, je pense que c'est un des meilleurs moyens de détecter un zèbre sans faire de QI !!!

Tu lis quoi comme revues scientifiques ?

Pour toi, la passionnée de biologie, j'ai un livre, LE livre: http://www.france-jeunes.net/lire-un-livre-passionnant-biologie-des-auteurs-raven-johnson-27017.htm

La Terre, suis moins branché, même si je ressens que....rires..... La physique, passionnant, comme toi, je n'y comprends rien ;-)

Quant à la psy, je ne dirai rien: Mon site Internet est là pour confirmer cette passion: peut être qu'un ou plusieurs de tes ouvrages s'y trouvent: http://cyrille.chagnon.free.fr/Psychologie/psychologie.htm

Tiens, je vais faire mon psy: Utilisation intempestive de smileys ? Signe d'immaturité affective. Style "Dinde" (ou expression des émotions indispensable pour permettre le lien....)

Cyrille

lafeelicite a écrit: Elle chemine... un peu en dilettante, ce qui me repose de ces dernières semaines assez intenses en réflexion.
Moi aussi je pense à toi, et tu sais que toutes mes boîtes aux lettres et mes téléphones te sont ouverts, hein?

Gros bisous à la crème

Basilice, sur le fil de Mog*way, a écrit:Il m'arrive parfois de douter terriblement de mon métier.
Est-ce que je ne contribue pas à coller des étiquettes qui enferment ?
A alimenter la méfiance ? A coller des interprétations rassurantes qui éloignent les gens d'eux-mêmes ?
A ce que les gens regardent par le petit bout de la lorgnette au lieu de se renseigner vraiment, d'être curieux, de cheminer ?
(J'ai ressenti ça pas plus tard qu'hier soir, encore, en entendant la colère de Broutille à propos du JSF - que je comprends)
Dans ces moments-là j'ai envie de rajouter à la fin du bouquin une mention du type "ceci n'est qu'un point de vue sur le sujet, il peut y en avoir plein d'autres".
Ou "le bouquin est écrit comme ça aujourd'hui, on pourrait le réécrire autrement demain, ne vous laissez pas figer".
Ou j'ai carrément envie de laisser tomber.
A côté de ça, notamment lorsque j'accompagne des récits de parcours de vie, je rencontre des personnes.
Elles cherchent à mettre en mots leurs histoires et j'essaie au maximum de les aider à se rapprocher de leur réalité.
Idem lorsque je retravaille un manuscrit : j'essaie d'ouvrir le plus possible, de tirer vers le "il n'y a pas de bonne réponse", "les solutions sont en vous".
Mais le doute revient, y compris ce matin en te [Mog*way] lisant.

Broutille a écrit:

Basilice, sur le fil de Mog*way, a écrit:Il m'arrive parfois de douter terriblement de mon métier.
Est-ce que je ne contribue pas à coller des étiquettes qui enferment ?
A alimenter la méfiance ? A coller des interprétations rassurantes qui éloignent les gens d'eux-mêmes ?
A ce que les gens regardent par le petit bout de la lorgnette au lieu de se renseigner vraiment, d'être curieux, de cheminer ?
(J'ai ressenti ça pas plus tard qu'hier soir, encore, en entendant la colère de Broutille à propos du JSF - que je comprends)
Dans ces moments-là j'ai envie de rajouter à la fin du bouquin une mention du type "ceci n'est qu'un point de vue sur le sujet, il peut y en avoir plein d'autres".
Ou "le bouquin est écrit comme ça aujourd'hui, on pourrait le réécrire autrement demain, ne vous laissez pas figer".
Ou j'ai carrément envie de laisser tomber.
A côté de ça, notamment lorsque j'accompagne des récits de parcours de vie, je rencontre des personnes.
Elles cherchent à mettre en mots leurs histoires et j'essaie au maximum de les aider à se rapprocher de leur réalité.
Idem lorsque je retravaille un manuscrit : j'essaie d'ouvrir le plus possible, de tirer vers le "il n'y a pas de bonne réponse", "les solutions sont en vous".
Mais le doute revient, y compris ce matin en te [Mog*way] lisant.

Je voulais répondre à ça, en te disant que oui, comme tu l'as senti au téléphone, c'est bien la vulgarisation vulgaire qui m'énerve (et d'ailleurs j'en ai rajouté une couche aujourd'hui, pardon) mais en aucun cas je ne parlais de tous les écrivains qui vulgarisent. J'essaie (et crois y arriver) de ne jamais faire de généralisation. Ce serait, une nouvelle fois, ne pas tout prendre en compte. Or je souhaite tout prendre en compte. - Paie ta bêtise, à vouloir tout tenir entre tes petites mains. -
J'imagine qu'on peut faire ce métier différemment. Je ne connais pas ton travail et ne souhaite donc absolument pas le juger, négativement ou positivement. Je comprends bien que tu le fasses sans moi, mais je te retiens simplement sur un point :
Le travail que tu fais est important. Important pour ne pas aider l'évolution naturelle de notre société telle qu'on la connaît à bâtir des murs entre ses recherches et savoirs d'un côté, et ses membres d'un autre. Il est agréable de faire un métier qui ait trait aux livres et qui soit également libéré de toute intellectualisation forcée.


Concernant ton message de treize heures, j'ai beaucoup aimé le lire. J'avoue que j'ai remplacé toutes tes musiques par les miennes. Mais tout restait globalement logique. J'ai trouvé ces mots drôles, sensibles et parfois touchants. J'aime lire ton fil, ces derniers jours - dit celle qui s'est inscrite le 14 novembre...

(Une dernière chose, en ce qui concerne ton métier : tu es intègre et te poses des questions. Tu mets en doute, tu interroges tes envies par rapport à l'éthique. Chapeau.)

ps : J'ai très envie d'aller me balader un matin tôt sous les arcades roses (une fois qu'elles sont quittées par les rats) avec le pouic et toi. J'apprécierais encore plus que le soir. Même si ce n'est pas long. J'apporterais des croissants, à tremper dans le ciel violette !

Broutille a écrit:Le Broutillou, animal étrange, tout bleu, gobant dans mouches et grignotant de sa langue râpeuse les petites baies vertes ou jaunes des pensées arborescentes.

(je suis tombée sur ça, c'est amusant)

J'ai une gerboise bleue qui court dans ma tête ...
La bise, Basilicious (supercalifragilisticexpialidocious)

Basilice a écrit:pour une balade avec les croissants

Broutille a écrit:

Basilice a écrit:pour une balade avec les croissants

A moins que tu préfères les châtaignes. J'ai vraiment envie de châtaignes grillées - marrons chauds. Quand je pense le prix dérisoire auquel ils se vendaient avant. Je n'étais pas née.

Enfin, proposer les marrons le matin, c'est peut-être un peu inattendu voire inadéquat, non ?
Le Chem-cheminée, ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas entendue. C'est plaisant.
Je retourne bosser. Courage à toi également, puisque j'imagine que tu remplis ta journée de tout cela aussi. (y'a redondance, tant pis)
Bise !