I'm a stranger in a strange land...
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Harpo
Elijah Kvar
nikoku74
strange-days
8 participants
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Re: I'm a stranger in a strange land...
@Protée G. J'ai entendu parler de lignes de faille à de nombreuses reprises, je soupçonne même qu'il dorme quelque part dans ma bibliothèque, si tel est le cas je crois qu'il va bientôt en sortir
En tout cas je te conseille vivement Martin Eden si tu as l'occasion. C'est le genre de livre qui marque, auquel on attribut un "avant" et un "après". C'est totalement différent de Croc-Blanc et de l'appel de la forêt, je dirais presque à l'opposé. D'ailleurs c'est drôle parce que dans l'imaginaire collectif London est souvent cantoné au statut d'auteur pour adolescent et c'est bien dommage.
D'ailleurs je ne sais même plus comment je l'ai découvert... J'ai du tomber dessus par hasard en librairie (comme quoi le hasard fait parfois bien les choses !)
En tout cas je te conseille vivement Martin Eden si tu as l'occasion. C'est le genre de livre qui marque, auquel on attribut un "avant" et un "après". C'est totalement différent de Croc-Blanc et de l'appel de la forêt, je dirais presque à l'opposé. D'ailleurs c'est drôle parce que dans l'imaginaire collectif London est souvent cantoné au statut d'auteur pour adolescent et c'est bien dommage.
D'ailleurs je ne sais même plus comment je l'ai découvert... J'ai du tomber dessus par hasard en librairie (comme quoi le hasard fait parfois bien les choses !)
strange-days- Messages : 11
Date d'inscription : 01/10/2012
Re: I'm a stranger in a strange land...
"Paradoxalement je bloque souvent en admettant que pour avoir des choses à raconter, encore faut-il avoir vécu. "
Mouais mouais mouais. Si t'ajoutes à ça la lucidité de ne pas avoir le talent + ton niveau culturel cf tes références artistiques. Tas deux cent ou trois cents milles fois plus de bagages que 95% des apprentis auteurs qui hante la toile et massacre jour après jour sans aucune conscience la littérature la poésie et tout le reste, et accessoirement nous font mal aux yeux...
Alors je sais pas ce que tu feras, mais c'est pas la peine de d'autoflageller hein. Tu dois pouvoir écrire sans crainte ^^
Bienvenue.
Mouais mouais mouais. Si t'ajoutes à ça la lucidité de ne pas avoir le talent + ton niveau culturel cf tes références artistiques. Tas deux cent ou trois cents milles fois plus de bagages que 95% des apprentis auteurs qui hante la toile et massacre jour après jour sans aucune conscience la littérature la poésie et tout le reste, et accessoirement nous font mal aux yeux...
Alors je sais pas ce que tu feras, mais c'est pas la peine de d'autoflageller hein. Tu dois pouvoir écrire sans crainte ^^
Bienvenue.
Invité- Invité
Re: I'm a stranger in a strange land...
Tout à fait ! Et je me permet de rajouter cette lucidité justement, ce balancement entre la nécessité d'écrire et la légitimité de son vécu. Donc oui, je plussoie, aucune crainte à avoir, sinon celle qui justement ne rendra que meilleure ton écriture...
Equilibre je ne sais pas, mais oui, assurément, comment vivre avec ce paradoxe ? V'la une question qu'elle est bonne
strange-days a écrit:
Le paradoxe entre lourdeur et légèreté est un des axes principal de ma vie. C'est un combat, une lutte perpétuelle... Que faire ? S'enliser dans la lourdeur ou bien se laisser aller à la légèreté ? Comment trouver un équilibre entre les deux ?
)
Equilibre je ne sais pas, mais oui, assurément, comment vivre avec ce paradoxe ? V'la une question qu'elle est bonne
Re: I'm a stranger in a strange land...
ah l'album "l'homme à tête de chou" de Gainsbourg... On est bien sur ce fil!
nikoku74- Messages : 1425
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 48
Localisation : Loire
Re: I'm a stranger in a strange land...
Un diplôme d'accord, mais pourquoi ? Et pour quel métier ? Quelle vie ? Quels projets d'avenir ?
As-tu des choses dans ta vie - quotidienne ou moins quotidienne - qui te font plaisir ? Sans être forcément des passions, juste des choses qui, quand tu les fais / imagines / évoques, te font ressentir un plaisir tout particulier ?
Musique, littérature, etc ?
espérer intimement faire LA bonne rencontre.
D'un point de vue amoureux, ou pas nécessairement ?
Je trouve ça intéressant cette idée de... c'est quoi, de la fusion presque ?
D'autant plus que mon choix pour le droit n'est qu'une question de commodité. En gros je n'ai pas vraiment eu le choix. Je n'ai jamais voulu faire ça et c'est une matière que je déteste au plus haut point (apprendre des pages et des pages par cœur, quel supplice pour des cerveaux tels que les nôtres... C'est à rendre dingue !)
Commodité ?
En quoi est-ce commode ? (c'est une vraie question, ça m'intrigue !)
"mais oui, c'est exactement ça que je ressens. Je ne suis peut être pas folle finalement..."
Cette impression est-elle tellement forte pour toi ?
Disons, sur une échelle de 1 à 10 ? (1 : pas du tout; 10 : complètement) - je sais pas si tu adhères à ces catégories chiffrées de sentiments ^^'
Est-ce que c'est une grande crainte pour toi d'être folle et/ou anormale ?
Ou alors un grand besoin de te sentir affiliée à une normalité ? A un groupe social ? (de la même façon que tu vas à la fac pour avoir une vie sociale - à ce que j'ai compris)
Et toi ? Je suppose que tu as une présentation qui traîne quelque part mais si le cœur t'en dis je suis curieuse d'apprendre à te connaître un peu mieux
Oui, j'ai une présentation qui doit traîner quelque part, mais je ne crois pas qu'elle contienne grand chose :p
Elijah Kvar- Messages : 581
Date d'inscription : 20/04/2011
Re: I'm a stranger in a strange land...
Bienvenue à toi Strange-days !
Oulala, alors toi tu m'inspires !!
Attention, [Mode Pavé à la confiture de tartine On=]
A 10 ans j'étais fan d'Elvis Presley et des Beatles.
A partir de 13-16 ans, je suis devenue fan de Jimi Hendrix, Led Zeppelin, The Rolling Stones, The Mama's & The Papa's, The Doors, Lou Reed, The Beach Boys, Eric Clapton (Cream), The Animals, John Lennon, The Wings, Procol Harum, Roy Orbison, et j'en passe... (c'est l'avantage d'avoir un grand frère qui nous initie à la bonne musique )
Plus tard j'ai aussi découvert la musique Soul noire américaine des années 1950-60-70 et je suis complètement fan aussi (Etta James, Aretha Franklin, Otis Redding, Al Green, Sharon Jones, et tous les artistes de la Stax Records...)
(Bon, j'ai des goûts très éclectiques car j'écoute aussi de la Bossa Nova, de l'électro, de l'indie, du funk, du jazz, du blues, de la folk... Bref, chui dingue de musique quoi !)
Quant aux ressentis que tu éprouves par rapport à cette époque, je suis trop contente de lire ça noir sur blanc, car c'est EXACTEMENT ce que je ressens !! A chaque fois que je regarde des images et que j'écoute de la musique de cette époque, je suis prise d'une nostalgie incroyable, comme si j'avais réellement vécu dans ces années-là (idem par rapport aux films sur la guerre du Vietnam). Et je ne comprends pas trop pourquoi... Bon, ok, je suis née en 1978, donc on pourrait dire que je fais un peu partie de cette époque (bien qu'à la fin des 70'S, toute cette magie, cette ébullition créative, cette soif de liberté, ce côté artistico-barré, etc., c'était déjà retombé comme un soufflé...), mais quand même, tout comme toi, ça m'interpelle... (chui même pas une hippie... d'ailleurs, ils m'ont toujours fait marrer ceux qui se fringuent comme des babos de nos jours... ma fac de lettres en était gavée... de pâles copies des hippies de ces années-là, qui eux ne faisaient pas semblant )
J'ai noté Martin Eden sur ma liste de livres à acheter pour quand je rentrerai définitivement d'Amérique du Sud. Merci pour la référence
En gros, j'alterne régulièrement ces états, à l'intérieur de la même journée, voire à l'intérieur de la même minute
Pas étonnant qu'on m'ait longtemps appelée "la folle" (surtout au lycée... bein oui, j'alternais entre état dépressif + mode autisto, et pétage de plombs hystérique mâtiné d'andouillerie... donc bon, ça en effrayait plus d'un... Par contre, ici sur ce forum et lors des rencontres zèbres que l'on fait en vrai, ce type d'alternance passe presque inaperçu ... Ah mais tiens, je viens de comprendre ! C'est pour ça que j'étais également fan d'AC/DC quand j'avais 16 ans ! )
Bon et puis comme tu aimes Les Doors et la belle littérature, je ne résiste pas au fait de te déposer ce message que j'avais postée sur ma page de présentation (oui, je m'auto-cite, c'est quand même la classe ) :
Et avant de partir, comme personne ne l'a encore fait, je te poste la chanson qui a donné naissance à ton pseudo :
Au plaisir de te lire et d'échanger avec toi...
Oulala, alors toi tu m'inspires !!
Attention, [Mode Pavé à la confiture de tartine On=]
Je suis moi aussi fan de cette époque et de la musique des années 1960-70.strange-days a écrit:Une passion constante (et donc solide je suppose...) qui m'anime depuis quelques années déjà est celle que je voue aux années soixantes, particulièrement à l'explosion artistique qui a eu lieu à ce moment là et qui d'après moi ne trouvera plus d'égal. J'adore me plonger dans les images d'archives... Et ma sensibilité et mon empathie exacerbées m'offrent la possibilité de "vivre" cette époque que je n'ai jamais connu et ne connaîtrai jamais, de façon absolument intense (probablement en transposant dessus mes propres idéaux mais qu'importe !) C'est une possibilité fabuleuse, il faut bien qu'il y ait quelques avantages...
A 10 ans j'étais fan d'Elvis Presley et des Beatles.
A partir de 13-16 ans, je suis devenue fan de Jimi Hendrix, Led Zeppelin, The Rolling Stones, The Mama's & The Papa's, The Doors, Lou Reed, The Beach Boys, Eric Clapton (Cream), The Animals, John Lennon, The Wings, Procol Harum, Roy Orbison, et j'en passe... (c'est l'avantage d'avoir un grand frère qui nous initie à la bonne musique )
Plus tard j'ai aussi découvert la musique Soul noire américaine des années 1950-60-70 et je suis complètement fan aussi (Etta James, Aretha Franklin, Otis Redding, Al Green, Sharon Jones, et tous les artistes de la Stax Records...)
(Bon, j'ai des goûts très éclectiques car j'écoute aussi de la Bossa Nova, de l'électro, de l'indie, du funk, du jazz, du blues, de la folk... Bref, chui dingue de musique quoi !)
Quant aux ressentis que tu éprouves par rapport à cette époque, je suis trop contente de lire ça noir sur blanc, car c'est EXACTEMENT ce que je ressens !! A chaque fois que je regarde des images et que j'écoute de la musique de cette époque, je suis prise d'une nostalgie incroyable, comme si j'avais réellement vécu dans ces années-là (idem par rapport aux films sur la guerre du Vietnam). Et je ne comprends pas trop pourquoi... Bon, ok, je suis née en 1978, donc on pourrait dire que je fais un peu partie de cette époque (bien qu'à la fin des 70'S, toute cette magie, cette ébullition créative, cette soif de liberté, ce côté artistico-barré, etc., c'était déjà retombé comme un soufflé...), mais quand même, tout comme toi, ça m'interpelle... (chui même pas une hippie... d'ailleurs, ils m'ont toujours fait marrer ceux qui se fringuent comme des babos de nos jours... ma fac de lettres en était gavée... de pâles copies des hippies de ces années-là, qui eux ne faisaient pas semblant )
C'est "marrant" ce que tu dis là, car justement, il paraîtrait que le fait d'écrire, de mettre en mots, et donc par extension, d'accepter de tuer un peu les choses ("Le mot est le meurtre de la chose" disait Lacan), témoignerait du fait que l'on a accepté notre incomplétude d'être humain et notre condition de mortel... Le début de la sagesse en quelques sortesstrange-days a écrit:Pour en revenir à mon roman je dirais que je m'y suis mise sérieusement le jour où j'ai renoncé à vivre, ou du moins le jour où j'ai compris que mes désirs et mes rêves ne seraient jamais parfaitement comblés.
strange-days a écrit:En ce qui concerne Martin Eden de Jack London c'est tout autre chose, mais un autre chef d'œuvre absolu. C'est l'histoire d'un homme, l'histoire d'une vie, de sa vie. Pas celle d'un personnage de fiction mais de lui, London, habillement dissimulé sous un pseudonyme. L'itinéraire d'un marin sorti des bas fonds de San Franciso, qui tombe éperdument amoureux et qui, pour séduire cette femme va s'instruire, puis écrire... pour finalement y laisser sa peau.
C'est un roman universel, à la fois compte philosophique et réflexion politique. Vraiment exceptionnel...
Tout pareil que Protée G. J'avais vraiment adoré L'appel de la forêt et Croc-blanc lorsque j'étais petite (depuis, je rêve de visiter le grand Nord canadien sur un traîneau tiré par des huskys)Protée G. a écrit:S'agissant de Jack London : je ne connais pas Martin Eden, mais juste L'appel de la forêt et Croc-blanc que j'ai lus et aimés quand j'étais enfant. Martin Eden me fait de l'oeil maintenant...
J'ai noté Martin Eden sur ma liste de livres à acheter pour quand je rentrerai définitivement d'Amérique du Sud. Merci pour la référence
Personnellement, voici comment j'ai trouvé l'équilibre : je peux me montrer aussi débile qu'intelligente, aussi survoltée que calme, aussi grossière que raffinée, aussi terre-à-terre qu'éthérée, aussi légère que sérieuse...strange-days a écrit:
Le paradoxe entre lourdeur et légèreté est un des axes principal de ma vie. C'est un combat, une lutte perpétuelle... Que faire ? S'enliser dans la lourdeur ou bien se laisser aller à la légèreté ? Comment trouver un équilibre entre les deux ?)
En gros, j'alterne régulièrement ces états, à l'intérieur de la même journée, voire à l'intérieur de la même minute
Pas étonnant qu'on m'ait longtemps appelée "la folle" (surtout au lycée... bein oui, j'alternais entre état dépressif + mode autisto, et pétage de plombs hystérique mâtiné d'andouillerie... donc bon, ça en effrayait plus d'un... Par contre, ici sur ce forum et lors des rencontres zèbres que l'on fait en vrai, ce type d'alternance passe presque inaperçu ... Ah mais tiens, je viens de comprendre ! C'est pour ça que j'étais également fan d'AC/DC quand j'avais 16 ans ! )
Bon et puis comme tu aimes Les Doors et la belle littérature, je ne résiste pas au fait de te déposer ce message que j'avais postée sur ma page de présentation (oui, je m'auto-cite, c'est quand même la classe ) :
Bliss a écrit:Je découvre avec bonheur William Blake, peintre et poète londonien du 18-19ème Siècle...
"Dans un grain de sable voir un monde
et dans chaque fleur des champs le Paradis,
faire tenir l'infini dans la paume de la main
et l’Éternité dans une heure"
Augures de l'innocence
"Si les portes de la perception étaient purifiées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie"
("If the doors of perception were cleansed everything would appear to man as it is, infinite")
Le Mariage du ciel et de l'enfer
- Spoiler:
Cette formule a inspiré le choix du nom de l'essai d'Aldous Huxley, Les Portes de la perception, ainsi que le nom du groupe de rock The Doors.
(ces vers me renvoient directement à l'expérience mystique que j'ai eu la chance de vivre il y a quelques mois ici en Bolivie. J'en parle dans ce post : https://www.zebrascrossing.net/t1663p640-hola-desde-bolivia-d#221040)
Et avant de partir, comme personne ne l'a encore fait, je te poste la chanson qui a donné naissance à ton pseudo :
Au plaisir de te lire et d'échanger avec toi...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
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