Et voilà, j'ai trouvé...

On écrit pas. C'est les mots qui nous forment.
Tu peux te discipliner à faire 1 000 par jours, je n'y crois pas.
Si ta phrase pour être 'bonne' doit avoir 5 mots et pas 10, tu vas la gâcher.

Fixe toi plutôt une date butoir et parles en aux personnes qui comptent pour toi.
Moi je dois finit un "roman" pour Mai.
J'en parle autour de moi.
Si je ne le fais pas en Mai, je sais que je décevrai des personnes que je ne veux pas décevoir.
Courage !!!

Bah, la date butoir pour le premier jet, c'est le 30 novembre.
50000 mots, c'est l'équivalent d'un roman relativement court, donc si l'histoire est suffisante pour le remplir, cela ne pose pas de gros problème. L'idée est de vraiment raconter l'histoire, pas d'écrire n'importe quoi pour avoir le nombre de mots. En sachant bien qu'il s'agit d'une première version qui sera à revoir plein de fois... Mais il y a généralement pas énormément de mots de "remplissage".

Spoiler:

En parler autour de moi, c'est plutôt un truc à éviter - sauf sur le forum, quoi...

 

J'ai abandonné l'idée de faire 50000 mots ce mois-ci, cela devenait trop contraignant. Le but, ça va juste être de continuer. Parce que bon, après cette décision, je n'ai rien écrit pendant deux jours, puis 300 mots hier, puis rien pour l'instant aujourd'hui. Toujours besoin de pression pour pouvoir avancer et surmonter la procrastination, la peur de ne pas faire assez bien. Classique...

Sinon, on a pu dépatouiller cette histoire de repères, c'est bien - et finalement plus simple que ce que je pensais. Mais c'est bien trouvé. Et maintenant? J'ai tout pour partir découvrir le monde, m'a-t-on dit, je suis sur le pas de la porte. C'est vrai que ça fait peur. Peur de me "casser la gueule", de sur-estimer la solidité de ces repères, peut-être aussi. Il y en a toujours eu quelque part, oui, même s' il y en avait un qui s' écroulait. Alors pourquoi avoir peur? C'est plus sympa d'y aller, non? Doucement, peut-être. Pas trop m'éloigner de la rambarde pour pouvoir me retenir si je tombe. Après tout, c'est comme ça qu'on apprend, d'abord avec un soutien, puis on s'en éloigne de plus en plus. Au début, on fait du tricycle, puis du vélo avec des petites roues, puis quelqu'un tient la selle au début, et finalement, on sait rouler tout seul. C'est tout simple, alors, on y va?

D'autant plus que mis à part cette histoire d'urticaire qui me freine pas mal, là, je suis heureuse. Je retrouve le cheval, l'écriture, le dessin un peu (même si je suis affreusement nulle), ça se passe à peu près bien au boulot (je m'ennuie surtout, ça m'énèrve), je vois des gens sympas, j'ai un copain que j'aime... Oui, je suis heureuse. Ce qui n'empêche que j'aimerais bien pouvoir remanger du chocolat et du saumon!

Attendre bêtement, le cerveau en compote, trop fatiguée pour travailler encore. Heures sup' inutiles, comme d'habitude. Rentrer trop fatiguée pour faire quoi que ce soit et retrouver le linge à repasser qui aurait dû être fait hier, sauf qu'il y avait trop de vaisselle à faire. Plus d'énergie pour écrire ou dessiner. Ni même pour monter à cheval, probablement, mais pour ce soir, c'est foutu de toute façon. C'est un carcan surtout. Ça fait tenir debout, mais de force. Pas l'idéal.
D'autres pourtant font le même genre d'horaires et arrivent quand même à avoir une vie à côté. Moi pas. Pas hors des week-ends et vacances. C'est quoi mon problème? J'sais pas...

Donc, je suis fatiguée, tout le temps en gros. Refuge? Pas tellement, je crois, parce que ça m'énerve et parce que de manière générale, je ne suis pas vraiment quelqu'un qui AIME dormir. J'ai un besoin de sommeil relativement élevé, du genre 9 heures par nuit, mais je trouve cela embêtant. Ça prend trop de temps, tout ça. Et après, je fais des rêves bizarres. Bon, des fois c'est sympa, les rêves, mais pas au point que ça me donne envie de dormir.
D'ailleurs j'ai toujours du mal à m'endormir. Limite plus je suis fatiguée, plus ça devient difficile, en tout cas en ce moment. Il y a trop de choses que je n'ai pas faites et trop de pensées dans la tête, ça me tient éveillé alors que je n'arrive pas à garder les yeux ouverts. Fatiguée, mais trop tendue, peut-être.
D'ailleurs hier, je me suis couchée un peu tard, aujourd'hui, je suis claquée. Une partie de moi a une grosse envie de dormir, mais si je pouvais le faire, pas sûre que ça marcherait. Et une partie de moi ne veut pas avoir cette envie de dormir, cette fatigue, parce que ça m'empêche de vivre, alors que c'est ce que je veux faire, moi! J'ai tout pour partir découvrir le monde, je suis sur le pas de la porte? J'ai l'impression, moi, qu'il manque un élément fondamental, c'est l'énergie pour y aller. Quand j'ai fait trois pas, je m'écroule presque. Pourtant, j'ai envie de courir, d'avancer plus vite, d'aller plus loin, mais je ne peux pas dépasser ce frein...

J'ai un besoin de sommeil relativement élevé, du genre 9 heures par nuit
Peut etre parceque neurologiquement ton cerveau carbure plus, consomme plus d'énergie que tu as besoin de plus de repos.

Et une partie de moi ne veut pas avoir cette envie de dormir, cette fatigue, parce que ça m'empêche de vivre, alors que c'est ce que je veux faire, moi! J'ai tout pour partir découvrir le monde, je suis sur le pas de la porte?

Il y a un paradoxe. Tu es fatiguée et en même temps tu ne veux pas te reposer. Et tu dis que cette fatigue t'empêche de vivre.
Pourquoi tu ne te met pas en arrêt maladie quelques jours pour te reposer vraiment en mettant le travail, la vaisselle, l'ordinateur et tous ces choses de côté.
Pour dormir et faire que tu sentes ton corps reposé complètement à ton réveil.

Pour le

pas de la porte

, ce que tu écris me fais penser au voyage que mon ex-femme à fait en Norvège ou celui que j'ai fais en Ecosse. A un moment il faut se forcer et se mettre dans un danger 'responsable'.
Mon ex-femme est partie seule en voiture en Norvège pendant le mois de juillet 2012. Je n'ai jamais eu peur pour elle et au contraire, j'ai ressenti pour ce qu'elle faisait un sentiment de joie, de respect et même d'amour profond. Pouvoir partir seule, avec sa voiture à l'étranger dans un lieu que l'on a choisit pour prendre des photos, faire des aquarelles, c'est cela la vie !!!
Et là, je sais qu'elle va repartir en juillet 2013. Je n'ai qu'une envie, c'est lui dire parte tranquille et sereine, je vais m'occuper du mieux que je peux de notre enfant. Ces voyages n'ont rien de mystiques mais à mon sens, dans les sociétés ou l'on vit ils sont vitaux !!!

Parallèlement, moi je suis toujours sur la route. Si en ce moment il m'arrive de dormir dans ma voiture par le temps qu'il fait c'est pour me sentir en vie, ne plus être sur le pas de la porte.
Je ne te conseille pas de dormir dehors, mais de trouver en toi quel mode de Voyage tu peux mettre en place pour te retrouver.
Partir seule un week end à Viennes (ou accompagné) peut par moment relancer une existence et créer une belle dynamique de vie.
De plus écrire en voyageant est extrêmement plaisant.

Merci pour ta réponse, Mis en pate!

Pour ce qui est du repos, j'étais en vacances la semaine dernière, et mon programme était de me reposer, d'écrire et de monter à cheval - ce que j'ai fait, enfin, j'ai pas écrit autant que je voulais initialement, mais j'ai finalement accepté que ce n'était pas bien grave.

Le truc c'est que si je passe trop de temps à "rien faire", même si c'est pour me reposer et que j'en ai besoin, au bout d'un moment je deviens frustrée. Je ne veux pas me "reposer", je veux faire des choses. Des choses qui me plaisent, qui m'amusent, mais que je n'arrive pas toujours à faire parce que je suis trop fatiguée, parce qu'au lieu d'écrire, de dessiner, de faire des gâteaux (j'aime beaucoup ça), bah tout ce que j'arrive à faire, c'est lire ou regarder la télé. Pas que ce ne soit pas sympa de lire ou de regarder la télé, j'aime bien aussi, mais ça ne suffit pas. Et même pour monter à cheval, je dois souvent me forcer. Enfin, ça a un effet étrange qui est que ensuite, je suis fatiguée aussi, mais c'est moins dans la tête et plus dans le corps. Du coup, après une bonne séance d'équitation, me reposer dans le bain avec un bouquin sympa, c'est super et là, ça repose vraiment. Ce n'est pas toujours le cas sinon.

Sinon, voyager, ce serait sympa en effet, mais j'ai pas trop les moyens en ce moment. Entre le gaz, les impôts, les cadeaux de Noël et les travaux indispensables sur mes radiateurs, c'est un peu chaud.

Le lâché prise...

C'est un peu court, jeune homme... Des explications?

e truc c'est que si je passe trop de temps à "rien faire", même si c'est pour me reposer et que j'en ai besoin, au bout d'un moment je deviens frustrée

Ben si tu te frustres, c'est que tu manques encore de lâché prise
Moi quand je glande, je le fais avec délectation, un plaisir sans nom !
Quand je dors, c'est avec un plaisir non dissimulé !
Quand je fais nuit blanche parce que d'autres activités m'appelle idem !
Mais le moment présent n'est jamais celui d'un regret, d'une frustration ou pour pensé à des choses à faire ou qui auraient dues être faites !
Lâcher le temps, profiter de la seule chose qui existe assurément : le présent (présent c'est synonyme de cadeau maintenant que j'y pense ).
Ton passé, ton futur, ça ne reste que de l'information... le présent la seule valeur qui vaille !!!

Mais quand tu glandes, tu l'as choisi? Que fais-tu quand ton choix serait de faire un truc x (dessiner p. ex.), mais que tu n'arrives pas à le faire?

Alors en fait si j'ai envie de faire un loisir, mais que je n'ai pas envie, ben je ne le fais pas...

Sauf que j'ai envie... Des fois, je commence même à sortir ce qu'il faut, et puis je suis là et au bout de cinq minutes, je n'arrive plus à me concentrer, je reste devant et je ne fais rien... (D'autres fois, ça va même pas si loin, parce que juste pas possible.)

Je déteste ne rien faire comme ça.

Tu as envie sans envie...
décris donc ça ?

Darth Tiger KΛLŤĤŲ a écrit:
décris donc ça ?

???
Pas compris... Oui, j'ai envie, mais pas assez d'énergie. J'arrive pas à me "lever" et faire. (Lever plutôt au sens figuré.) Des fois il m'arrive même de rester là et regarder dans l'air, pour tout dire... Je sais pas ce que j'ai fait de ma journée après, je n'ai pas de souvenir sympa, rien. C'est comme si l'essentiel de la journée n'avait pas existé. Et en même temps, le temps ne passe pas et je m'ennuie. En plus, même quand je commence un truc, je tiens maximum 10 minutes (sauf pour le cheval), parce que je n'arrive plus à me concentrer.

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