Pourquoi les zèbres se considèrent-ils plus souvent comme des nuls que les autres ?

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Message par perlette Jeu 16 Aoû 2012 - 10:14

La question est dans le titre.J'ai déjà remarqué que l'estime de soi était parfois bien plus basse chez un zèbre que chez quelqu'un dont le QI est franchement bas (qui aura a contrario une bonne opinion de lui-même).

Mon hypothèse du moment est à suivante : enfant le zèbre est rejeté parce qu'il est différent des autres. Il met ce rejet sur le compte de son incapacité (aidé en cela par son hypersensibilité) et le tour est joué.

Une fois que sa nullité présupposée est établie à ses yeux, il est dans un cercle vicieux : se trouvant nul, il n'entreprend rien et n'entreprenant rien il se trouve nul.

Qu'en pensez-vous ?

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Message par Invité Jeu 16 Aoû 2012 - 10:30

- C'est une des nombreuses caractéristiques qui peuvent avoir plein d'explications différentes, qui concourent au même résultat. Tu en as donné une. Il y a aussi, par exemple, celle-ci : l'hyper-lucidité du zèbre fait que le moindre défaut lui saute aux yeux et l'angoisse (perfectionnisme) : et si c'était la maille rongée qui va emporter tout l'ouvrage ? Alors, il se met une pression d'enfer pour arriver à la perfection, laquelle est inaccessible, et donc, il ne voit dans ses réalisations que des demi-échecs, au mieux, ou de franches catastrophes. Pas une seule victoire au compteur ! Alors, il se retrouve toujours dernier au classement, ayant établi lui-même un barème de points qui ne lui laisse aucune chance. Une autre : décodant mal les implicites à force de vouloir les comprendre au lieu de les accepter sans réfléchir, il commet plus souvent que les autres des "ratés" de relations sociales... et le souvenir de chacun, même s'il y en a somme toute peu, est profondément ancré, cuisant, enfoncé comme un clou dans la chair, y compris des situations où personne n'a rien remarqué, où c'est juste lui qui a pensé après coup qu'il aurait été mieux de faire ceci plutôt que cela. 95% de mes souvenirs d'interactions sociales antérieurs à mes 6 ans sont des souvenirs de fails, du moins mémorisés comme tels. Là encore, tu parles d'un palmarès ! De quoi se construire et se considérer comme un autiste de caricature... Une troisième ? Pour peu que le Z commence sa carrière scolaire par de bonnes notes, voire un saut de classe, on y voit illico un surdoué à la mode presse quotidienne régionale, on commence à exiger de lui le meilleur, "avec les capacités qu'il a... s'il voulait se donner la peine de..." il n'a pas encore 10 ans qu'on le voit déjà à Polytechnique "sinon gare à tes fesses". Alors, outre qu'on commence à le faire travailler pour les autres et non pour lui, à choisir pour lui, on le brandit comme un singe savant, au centre des regards, et giflé chaque fois qu'il "déçoit"... Bam ! même résultat.
- Par ailleurs, il y a un biais dans notre échantillonnage : le surdoué qui n'a aucun problème de confiance en lui, bien souvent, ne rumine pas sur lui-même... ne se pose pas ces questions-là... et n'aura même pas conscience d'être un Z puisqu'il ne se sera même pas posé la question. Il échappera aux statistiques, il ne se fera pas tester, il n'ira pas voir de psy, il ne viendra pas ici. Du coup, le % de Z qui n'ont pas ces problèmes est impossible à connaître, c'est ce que rappelle JSF dans TIPEH, car ces Z sont indétectables... Elle postule qu'ils représentent un bon tiers des Z réels...

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Message par perlette Jeu 16 Aoû 2012 - 10:44

J'aime bien ta troisième hypothèse même si tous les zèbres qui ont une mauvaise image d'eux-mêmes n'ont pas nécessairement été considéres comme des petit génies au départ. Et même si c'est le cas, avoir été traité comme des petits génies ne semblent pas leur avoir fait du bien.

Je suis moins convaincu par la première. Pourquoi le zèbre est-il plus influencé au départ par ses échecs que par ses succès ? Parce qu'il est perfectionniste ? Mais pourquoi est-il perfectionniste au départ ? Il pourrait s'enorgueillir de ses succès et partir de là dans une spirale positive.

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Message par Invité Jeu 16 Aoû 2012 - 11:00

Parce qu'aucun succès ne lui apparaît jamais comme un succès, justement.
Lui, il voit ce qui n'a pas marché, ce qui est fragile, ce qui sera remis en cause demain, ce qui est dû à la simple chance, à l'aide qui a pu lui être apportée.
C'est ce que je disais avec mon histoire de barème. Il a beau remporter ce que les autres considèrent comme une victoire, lui, il va tout juste s'octroyer les points d'un match nul. Voire s'autodisqualifier en se disant qu'il a dû tricher quelque part, ne serait-ce qu'en devant quelque chose à la chance et pas à un bon choix de sa part. (Or, tous les choix peuvent mal tourner. Un choix judicieux a priori et a posteriori aurait pu quand même déboucher sur un échec. Le Z le sait.)
Peut-être faut-il ajouter que l'hyperlucidité se concentre sur le négatif parce qu'on est dans un environnement qui, à l'image des devises sinistres des cadrans solaires, aime à répéter qu'il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, qu'il faut toujours se remettre en question, ne jamais se croire arrivé, que la perfection n'existe pas, qu'il faut se concentrer sur ce qui peut être amélioré plutôt que verser dans l'autosatisfaction pour ce qui a marché, etc. La sagesse populaire, question succès-échecs, c'est du stoïcisme sauce almanach Vermot. Ces maximes ont pour but de dégonfler les melons, mais elles sont diffusées en masse auprès de tout le monde, et quand quelqu'un a déjà du mal à gonfler son propre melon à la taille d'une tête normale, elles coupent prématurément le tuyau. Terrifiée à l'idée de s'endormir sur ses lauriers, la personne trouve une solution très simple : refuser le moindre brin de laurier, et ne pas dormir du tout.

J'ai été premier de classe non stop du CP au bac. Je n'ai jamais vu ces notes que comme une série ininterrompue de jets de dé heureux. Je n'ai jamais, une seule fois, consciemment dit "j'ai appris ma leçon, j'ai de la mémoire, je m'en souviendrai donc, j'ai déjà réussi des choses, je peux donc avoir confiance en mes capacités et ne pas m'inquiéter". Par contre, chaque matin quand je savais qu'on allait rendre les copies, je me livrais à divers exercices idiots de pensée magique pour lire les auspices dans les premiers événements de la journée...

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Message par Bidibulle Jeu 16 Aoû 2012 - 11:18

Je ne pourrais parler que pour moi mais... Je n'ai jamais pu m'attacher à mes succès parce que je ne les voyais jamais comme tels. Ils n'étaient pas bien faits, toujours avec un défaut, quelque chose qui n'allait pas. Naturellement, j'ai tendance à ne voir que ce qui ne va pas, et ça m'obsède. Du coup, ça prend la plus grande place, sans pouvoir voir le positif.

Mon éducation a sans doute joué là-dedans également mais voilà.

Il est aussi très clair que le rejet pousse souvent à se poser des questions sur soi, à se dire "qu'est-ce que je fais de mal pour que les autres agissent ainsi ?". Je pense que c'est un tout, et qu'on ne peut pas faire de généralités, surtout.

D'autant plus que chacun de nous a quand même une expérience de vie différente, une éducation différente.

PS : Owned par @Fusain, je suis d'accord avec lui en somme !
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Message par paela Jeu 16 Aoû 2012 - 11:53

Je trouve qu'il y a une différence entre se penser moins bon et se sentir nul ou incapable. (et se penser nul ou incapable)
Que le fait de ne pas voir les succès comme des succès ne peut pas, sans contexte de dévalorisation préalable, suffire à se dire "je suis nul".

Même chez les surdoués ayant vécu seul et sans pression parentale ni violence parentale, il y a toujours des occasions de se sentir nul.

Donc pour moi si cette caractéristique est plus représentée chez les surdoués qu'ailleurs (qu'en pensez-vous?), c'est plus en raison d'une plus grande susceptibilité des surdoués à générer des attentes plus grandes et à s'imaginer des choses plus facilement.
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Message par Invité Jeu 16 Aoû 2012 - 12:27

Que le fait de ne pas voir les succès comme des succès ne peut pas, sans contexte de dévalorisation préalable, suffire à se dire "je suis nul".

Je pense que si, avec l'effet d'accumulation. Quand tu regardes ton palmarès, tu vois "zéro victoire, 12 nuls, 26 défaites" et que tu te persuades que les autres remportent, dans le même temps, de nombreuses victoires, tu te vois dernier au classement, et donc, nul. A mon avis, pour suivre cette pente, il n'y a pas besoin d'un contexte de dévalorisation préalable, il suffit qu'il y ait absence de valorisation.

Le problème est-il l'existence d'occasions de se sentir nul, ou l'absence d'occasions de se sentir autre que nul ?

D'autre part, le surdoué peut-il vraiment mener sa vie sans que ses caractéristiques visibles lui amènent, tôt ou tard, les attitudes des autres qui vont enclencher les cycles de dévalorisation (que ce soit le rejet, la pression, les fortes attentes, le rabattage de caquet préventif, etc.)

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Message par The Broken Vow Jeu 16 Aoû 2012 - 12:48

Il n'y a pas que les succès et les échecs en matière de réalisations concrètes. Il y a aussi (surtout ?) le fait que l'homo sapiens est un animal grégaire (pour faire dans le darwinisme) et un être qui construit sa psyché par identification (pour faire dans le freudisme).

A force d'être systématiquement en décalage avec les autres, et de ne trouver que si peu de personnes avec qui se relier, que cela soit amicalement ou amoureusement (je ne parle même pas du mensonge de la vie en société), on se sent inachevé. La solitude n'est pas l'isolement. La 1ère est bénéfique car choisie, le second est subi. Subi, par exemple, lorsque les gens, sans pour autant nous rejeter, passent à côté de notre essence et nous font ainsi passer à côté de l'échange. Une vie de quiproquos, c'est long.

Cela me rappelle une expérience qui eut lieu dans sous la monarchie, dans une pouponnière : tous les enfants qui reçurent des soins dans le silence mourirent. Ceux à qui les infirmières parlaient survécurent, à soins égaux.

Et ouais, c'est jeudi, je viens casser l'ambiance.
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Message par paela Jeu 16 Aoû 2012 - 13:21

[...]dernier au classement, et donc, nul. A mon avis, pour suivre cette pente, il n'y a pas besoin d'un contexte de dévalorisation préalable, il suffit qu'il y ait absence de valorisation.

Pour moi, ce "donc" n'a pas lieu d'être. Nul signifie bon à rien, en rien, incapable de produire quoi que ce soit ou de servir quoi que ce soit.
Non seulement cela répond à un milieu, un ensemble de critères dans lesquels on affiche zéro, mais à travers ces critères, des gens qui les valorisent.
Rien ne pourrait jamais suffire à se dire rationnellement nul ou même incapable. Si on va chercher des mots si cruels envers soi même, ce n'est certainement pas parce qu'on a un regard lucide sur nos accomplissements.

En substance, il y a une différence de nature entre le fait et son interprétation objective, et la conclusion "je suis nul". Qui fait que l'une n'explique pas l'autre ni ne tend vers elle. Bref, il y a de la psychologie.

Quand à l'absence de valorisation, on peut la voir ainsi:
Beaucoup de personnes, quand elles sont passionnées par un domaine, voient leur action comme un art. Pas de valorisation, pas de dévalorisation (pour certains cas). Pas en tout cas de "je suis nul", "je suis parfait".
L'absence de valorisation dont tu parles et la dévalorisation: D'un côté on se valorise en s'autorisant à s'impliquer dans la vie, à prendre et donner du plaisir; de l'autre on "choisit" de se rendre méritant de la souffrance, d'au contraire se mettre à plat dans la vie.
Il me semble que se valoriser au premier sens est impossible a priori quel que soit le succès accomplit. Pareil pour se dévaloriser.
Le contexte de dévalorisation préalable est complémentaire du contexte de valorisation préalable.


Le problème est-il l'existence d'occasions de se sentir nul, ou l'absence d'occasions de se sentir autre que nul ?
Ce serait plus ça; l'un dans l'autre...

Je suis d'accord avec ta dernière phrase. Je ne dis pas non plus que les évènements et notre interprétation objective de ce qui nous arrive ne jouent pas leur rôle.


Cela me rappelle une expérience qui eut lieu dans sous la monarchie, dans une pouponnière : tous les enfants qui reçurent des soins dans le silence mourirent. Ceux à qui les infirmières parlaient survécurent, à soins égaux.
A cette époque, on savait faire de la vraie science, celle qui prend des risques What a Face
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Message par Invité Jeu 16 Aoû 2012 - 15:23

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Dernière édition par paoline le Lun 27 Aoû 2012 - 17:06, édité 1 fois

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Message par nikoku74 Ven 17 Aoû 2012 - 9:58

je dirais, pour ma part, que je ne me sentais pas nul mais comme tout paraissait facile pour moi de façon générale, les rares échecs apparaissaient comme des catastrophes tout simplement car je n'avais pas l'habitude. Ensuite je mettais la barre super haut et je n'acceptais jamais qu'on me congratule pour telle bonne note ou bonne performance sportive. Je disais c'est normal, pas exceptionnel car je me comparais toujours au haut de la pyramide française. Nous n'aimons pas la médiocrité et la médiocrité envahit le monde malheureusement...et par conséquent pas de valorisation possible pour nous.
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Message par Invité Ven 17 Aoû 2012 - 11:02

La norme est définie par la supériorité numérique.
Prendre conscience de ses différences vis-à-vis d’elle ne peut qu’engendrer un sentiment de sous-estime de soi.
Appartenir à une minorité ne peut qu’apporter ce sentiment « d’être plus nul que les autres »

ça dépend quelle minorité. Dit comme ça, cela peut aussi bien alimenter un sentiment élitiste d'être au-dessus d'une masse qui ne nous mérite pas, d'un troupeau de moutons sans personnalité propre, d'être une perle rare. "Plus les cartes de membre sont rares, plus elles sont précieuses". Une bonne part de nos difficultés est d'ailleurs liée au fait que la plupart des normo-pensants nous voient comme ça, et voient une démarche de ce genre dans le fait de se réunir en forums, sites, rencontres IRL.
Si on se sent en minorité, mais qu'on a le sentiment d'appartenir à une minorité, alors on peut basculer dans le positif ou dans le négatif, dans l'élitisme ou la dévalorisation. Appartenir à une minorité, c'est déjà appartenir à quelque chose. C'est déjà, potentiellement, trouver un groupe à rejoindre, il suffit de fédérer ces membres, les relier. C'est savoir que ce n'est pas notre faute en tant qu'individu, ce rejet, mais à quelque chose "qui arrive", puisque ça arrive aussi à d'autres. C'est d'ailleurs à ça que sert ZC, entre autres, un truc qu'on lit souvent ici : "je suis heureux de savoir que je ne suis pas seul, enfermé, isolé avec ma bizarrerie rejetée de partout". On ne va pas forcément en tirer un état d'esprit élitiste ou revendicatif. Mais c'est une possibilité qui est dès lors ouverte, et le fait qu'elle soit ouverte montre qu'appartenir à une minorité n'engendre pas automatiquement un sentiment de dévalorisation. Ce n'est plus qu'une des possibilités ouvertes. Une autre.

En revanche, si la différence et le rejet par la norme, par la majorité, nous conduisent à l'isolement complet, là, à l'échelle de l'individu, il est excessivement difficile d'échapper à ce sentiment de nullité. Se construire l'élitisme d'un "splendide isolement", ça nécessite une foi en soi (un peu aveugle, le cas échéant...) solide, brutale même, qui a bien du mal à se construire dans un référentiel pareil. A moins qu'elle n'ait été aidée par des facteurs extérieurs, par quelques proches, et encore, si elle se bâtit sur l'aigreur et la haine, elle risque de ne pas donner grand-chose de bien sain.

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Message par ♥ El Castor ♥ Ven 17 Aoû 2012 - 11:12

Je voulais répondre mais j'ai trouvé ce que j'avais à dire trop nul par rapport à tout ce qui a déjà été dit ici (et ailleurs).
J'ai donc effacé mon texte avant même de l'avoir écris...

(Merci Castor)

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Message par Invité Ven 17 Aoû 2012 - 15:39

Coucou Fusain, je te remercie d’avoir rebondi sur ma prose… Very Happy

Inscrite depuis hier, J’ai enfin l’occasion de dialoguer réellement. J’attendais avec impatience ce moment.

Je viens développer un peu ma réponse précédente :

Lorsque je parle de minorités en souffrance, je me réfère aux minorités qui continuent à se battre pour obtenir des droits, une reconnaissance, un statut social. Nous vivons dans une société où malheureusement vivre sans ne peut que conférer un sentiment de honte suscité par le regard des autres. Il n’y a pas de bonheur dans ce genre de lutte, c’est ce que je voulais dire. Quant à la fierté d'appartenance, elle dépend de chaque individu.

Ensuite, à mon sens, le rejet par la norme ne peut être attribué exclusivement à cette dernière.
Je dirais que la norme est surtout responsable du point de départ : la norme me refuse, j’en souffre.
Que se passe-t-il si je souffre ? je tombe dans l’association d’idée norme = souffrance (une sorte de réflexe à la Pavlov).
Réaction : j’évite son contact , non pas que je me sente au-dessus du lot mais je n’aime pas recevoir des coups de bâtons. Je préfère rester dans ma bulle que j’ai suréquipée et agencée pour mon petit confort personnel .
A partir de là, je ne vois plus les mains tendues, les sourires et les invitations. De toute façon je suis bien trop occupée à réfléchir et penser, mes journées et mes nuits sont bien trop courtes.
N’aimant pas trop les fictions, j’ai préféré écrire mon vécu personnel et comme tu peux le constater je n’ai pas eu la chance de bénéficier du soutien familial. Bien inspirés furent les miens, les humiliations m’ont évité justement de me croire supérieure au restant de l’humanité Laughing (humour) .

Loin de moi l’idée de dédouaner la norme des dégâts qu’elle peut causer. J’accepte simplement de prendre un peu de responsabilité sur mes fragiles épaules (j’aurais dû accepter ce dîner, il n’aurait pas été agréable car je n’ai pas le même humour que mes hôtes certes, mais l’intention était louable et j’aurais dû en tenir compte).

Le sujet est délicat (s’il était simple ce forum n’existerait pas) car nous le percevons au travers du filtre de nos émotions et de notre expérience. Effectivement nous avons des points communs, mais la vie ne nous a pas offert les mêmes chances ou malchances (moi dans ma petite enfance, j’ai eu la chance d’avoir un lavoir comme ami, peuplé de lavandières qui l’ont déserté bien avant mon arrivée, donc je vais arrêter de me plaindre albino ).

C’est pour ça que j’aime ce forum. Je l’ai survolé rapidement, à ma manière, très vite puisque j’aime procéder ainsi pour mieux revenir sur certaines lignes, approfondir, rebondir, camper sur mes positions ou partir aux antipodes.

Nb : si je constate que j’ai fait des fautes à la relecture, je vais rééditer, ça va se voir et je me dis qu’on va me trouver… nulle ? oui c’est bien le mot et je mettrai encore plus de temps à trouver le bouton off ce soir pour m’endormir lol!

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 16:09

Je partirais, d'un raisonnement, et d'une perception différente, peut être présomptueuse, dans la manière de l'initier, mais accommodante sur le long terme, afin d'inspirer une vie, en fonction de ses convictions, ses idéaux, et d'une manière personnelle de la structurer.

L'idée de norme, n'a de sens que, si l'on se refaire aux autres, et le fait d'être en dehors des normes, comme tu l'as su, expliciter, paoline, mène à la souffrance, car nous nous sentons, comme étranger, aux coutumes, aux traditions, aux convenances, partagés et inculqués, à nos congénères, prenant une certaine, forme de "dictature", normative et, le regard, le jugement, que portent certains individus, font céder les esprits afin de finir dans la conformité.

Personnellement, je m'y refuse, par choix, par conviction, d'autant, que le conformisme, mène bien souvent vers une certaine médiocrité, car cela engendre une reproduction, des attitudes, des réactions et, se répercute sur notre intégrité, vulgairement parlant, je considère, une bonne partie des individus, comme des "pantins".

Et cette perception, que j'ai des individus, ne faisant une généralité, me permet, de vivre en dehors des normes, et vivre mon existence, sans me préoccuper du regard des autres, même si cela conduit, à mettre une distance, avec le milieu social.



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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 17:16

J'espère bien qu'il y a d'autres solutions que de se draper dans une solitude irrémédiable.

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 17:34

Cela ne mène pas, à une solitude, irrémédiable, comme tu le conçois, mais s'entourer, d'individus, ayant une similarité dans la façon de raisonner, et de percevoir, le milieu social, avec un sens critique, et non un copié/collé de la pensée majoritaire.

Si la solution, se résume, à changer radicalement d'attitude, pour se fondre, en société, et se congratuler, pour des choses superficielles, la solitude, reste une voie envisageable, mais partir du postulat, que je dois remettre en cause, ce que je suis, et mes convictions, pour m'adapter au plus grand nombre, je trouve cela, triste.

Comme j'ai pu le lire, dans notre existence, il existe plusieurs phases et, elles sont transitoires, peut être que dans un an, je tiendrais un autre discours.

Enfin cela n'était pas le sujet premier.

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 18:25

Personne n'a jamais dit qu'avoir une vie sociale dans le monde "normal" imposait de se laisser formater le cerveau et adopter servilement les us, coutumes et opinions de la majorité, tu déparles complètement, là. Respirer le même air que les autres, et même interagir avec eux, ne fait pas fondre le cerveau, contrairement à ce que tu sembles croire. Par contre, se recroqueviller dans un cercle de personnes identiques à soi-même, fonctionnant pareil, pensant pareil, et cultivant avec affectation leur distance à la masse, question sclérose et tournage en rond...
Enfin bon, si le postulat de départ c'est qu'il n'y a rien à attendre de ceux qui sont différents de soi, en effet, il est logique de s'en exclure et de se barricader entre soi et autres soi-même.

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 18:53

"Enfin bon, si le postulat de départ c'est qu'il n'y a rien à attendre de ceux qui sont différents de soi, en effet, il est logique de s'en exclure et de se barricader entre soi et autres soi-même."

Je ne dis pas, qu'il n'y a rien à attendre, mais à titre personnel, cela ne m'apporte aucun épanouissement, et personnellement, j'ai essayé d'échanger, de comprendre, d’interagir, mais systématiquement déçue par le comportement de mes semblables, que cela soit, dans le domaine professionnel, universitaire ... par conséquent, le fait de me mettre en marge, est une facilité, certes, mais m'apporte beaucoup moins de désagréments, que de m'efforcer, à adopter une attitude conforme, en fonction, des situations.






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Message par Bliss Sam 18 Aoû 2012 - 19:38

Fusain, je trouve toutes tes remarques particulièrement pertinentes et justes !

A moi d'apporter mes dos centavos :

A travers ma mission en Bolivie, je découvre que les adolescents des campagnes ont souvent une estime d'eux-mêmes catastrophique, car en plus d'avoir un niveau culturel et intellectuel (je ne parle pas de QI) assez bas (par rapport à celui des gens des villes et par rapport à celui des pays riches), ils ont souvent été maltraités/critiqués/humiliés par leurs parents. Ajoutons à cela le fait que dans les campagnes, ils sont tous indigènes, donc que leurs ancêtres ont subi le colonialisme (et les humiliations, traumatismes et atrocités en tous genre qui allaient avec) durant 3 siècles. Ça aussi ça laisse des traces. Et ça n'aide pas à avoir une bonne d'estime de soi !

Par contre, j'ai l'impression qu'eux, ils se sentent nuls que lorsque quelqu'un d'extérieur vient leur renvoyer (volontairement ou non) cette image. Parce que s'ils restent entre eux, c'est-à-dire entre personnes qui ont à peu près le même niveau intellectuel et culturel, leurs failles, leur faible niveau, leurs incompétences ne sont pas dévoilées. Un peu comme si chacun d'entre eux prenait soin inconsciemment de ne pas mettre en avant les faiblesses de son voisin, afin de ne pas dévoiler les siennes. Autrement dit, ils n'appuient pas trop sur les points faibles des autres, afin de se préserver eux-mêmes des moqueries des autres. Comme un accord mutuel tacite inconscient.

Et lorsque moi, la blanche possédant un niveau social et intellectuel beaucoup plus élevé, arrive et leur enseigne des choses, même si je suis toujours très empathique et respectueuse envers eux, j'ai l'impression qu'ils se sentent aussitôt vulnérables, comme si leurs points faibles étaient susceptibles d'être révélés "au grand jour". Ils se mettent alors à manifester de la honte, une timidité extrême, et révèlent leur très mauvaise estime de soi et leur sentiment de nullité...

Sans oublier que comme leur niveau d'exigence est calqué sur leur niveau intellectuel/culturel/de connaissances, il est beaucoup moins élevé que celui des occidentaux (je généralise, hein). Du coup, ils ont moins d'occasions que "nous autres" de se sentir nuls.

De plus, l'autre différence avec les occidentaux, c'est que ces derniers dépendent beaucoup moins du regard d'autrui pour se sentir nuls. Bien sûr, c'est d'abord le regard d'autrui, càd celui de ses parents qui, à travers leurs exigences, leurs brimades et leur propre conduite, amènent le petit occidental à développer un Surmoi plus ou moins tyrannique envers lui-même. Et c'est ce Surmoi-tyran-jamais-content qui fera ensuite tout le boulot de sape, en faisant ressentir à cet enfant, puis à cet adulte, qu'il n'est jamais assez bon.

Autrement dit, l'occidental a moins besoin du regard d'autrui pour se sentir nul, puisque c'est son Surmoi écrasant qui s'en charge au quotidien.
Alors que ces boliviens semblent avoir un Surmoi plus externe donc moins tyrannique, qui fait que leur sentiment de nullité dépend finalement plus du regard d'autrui que de leur auto-jugement.

C'est d'ailleurs quelque chose que j'ai remarqué en Bolivie (et qui valait aussi sans doute autrefois en Occident) : leur niveau de satisfaction/bonheur dépend de choses en majorité externes (moralité extérieure/crainte de la punition/qu'en-dira-t-on/culpabilisation par une autorité) ; alors que celui des occidentaux, en tant qu'individualistes-libéraux, dépend beaucoup plus de leur niveau d’exigences intérieur et de leurs valeurs personnelles.

Ce raisonnement m'amène à poser cette hypothèse : l'écart résidant entre l'estime de soi d'un surdoué d'un pays développé et celle d'un non-surdoué d'un pays développé, équivaudrait à celui qui réside entre l'estime de soi d'un non-surdoué d'un pays développé et celle d'un habitant d'un pays sous-développé.

Autrement dit, plus on est intelligent et plus on vit dans un pays développé, plus on a de "risques" de développer un Surmoi internalisé et tyrannique, donc de se sentir souvent nul.


... Hihihi, ché pas trop si je fais avancer le débat, là, en y introduisant de l'interculturel ! Laughing


Dernière édition par Bliss le Jeu 7 Nov 2013 - 0:23, édité 1 fois
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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 20:25

Je ne dis pas, qu'il n'y a rien à attendre, mais à titre personnel, cela ne m'apporte aucun épanouissement, et personnellement, j'ai essayé d'échanger, de comprendre, d’interagir, mais systématiquement déçue par le comportement de mes semblables, que cela soit, dans le domaine professionnel, universitaire ... par conséquent, le fait de me mettre en marge, est une facilité, certes, mais m'apporte beaucoup moins de désagréments, que de m'efforcer, à adopter une attitude conforme, en fonction, des situations

Ben peut-être que ce n'est quand même pas la solution de rejeter intégralement la faute sur les autres. Surtout que tu es maintenant dans un processus qui s'auto-entretient. A 25 ans, tu as déjà une idée bien arrêtée de l'inintérêt total du monde extérieur pour toi, ben tu ne risques pas d'ouvrir assez les fenêtres pour faire un jour une rencontre.

Et la vision très extrême, caricaturale, que tu as de l'interaction avec les "normaux" - "changer radicalement", "se congratuler pour des choses superficielles", abandonner ses idées pour "un copier coller de la pensée majoritaire" n'arrange rien : qui aurait envie de se lancer dans une lobotomisation pareille ? Mais personne ne te le demande, en fait. Ce n'est pas parce que quelqu'un te demande si tu as vu le dernier but de Bastos que ça veut dire que tu dois brûler ton volume de Tolstoi en rentrant chez toi...

'fin bon tu fais comme tu veux : tu es assez grand pour gérer ta vie. Mais je suis effrayé par le mépris hallucinant qui sourd de tes propos, et d'autres de ce genre sur ce forum. Oh les gars, le monde c'est pas un monde à la Huxley avec 2% d'Alphas et 98% d'Epsilons...

Merci Bliss pour ton partage qui de plus nous rappelle à tous la beauté de l'ouverture et le poids des barrières qui trop souvent le compromettent.

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 21:44

Ce n'est pas du mépris, mais un constat, par l'intermédiaire, de mon ressenti.

Si je suis dans un processus, qui s'auto-entretient, comme tu le stipules, cela est causé, par un manque d'ouverture de ma part, certes, et une non considération d'autrui, je le conçois, mais j'ai pu observer, et le fait d'ouvrir mes fenêtres, n'est pas un besoin, même si l’hermite somnole en moi.

Reprenant, le post de Bliss à défaut de savoir, s'il m'était adressé ou pas, je ne conçois pas, qu'on puisse développer, une mauvaise estime de soi seulement par l'intermédiaire, d'un manque d'intellect ou de culture, car cela ne traduit, pas à mon sens, l'individu en lui même, mais une facette.

Il existe un principe, sur lequel, on base, une opinion, un jugement, sur un individu, qui correspond, à un certains nombres de critères, la taille, la beauté, les performances athlétiques ... L'intellect, la culture, en font parties, mais sont considérés comme importants, d'un point de vue "hiérarchique", et je doute qu'en Amerique du Sud, l'importance, est la même que dans les pays développés.

Prenant, l'exemple des sportifs, reprenant l'exemple de Fusain, qui sont idolâtrés par le public, penses tu, qu'ils ont une mauvaise estime d'eux?

L'estime de soi, correspond beaucoup, à l'image renvoyée par les autres, mise à part, si on a un égo disproportionné.

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 21:52

Ce n'est pas du mépris, mais un constat, par l'intermédiaire, de mon ressenti.

Ben bien sûr. C'est toujours "un constat". Bonne continuation dans ton grenier bien muré. Je confirme : volets fermés, la lumière ne passe pas, c'est un constat.

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Message par Invité Sam 18 Aoû 2012 - 22:10

C'est dans tes propos, que tu te renfermes, mais passons, et mon grenier n'est pas aussi muré que ça, et je sors quotidiennement, mais je ne partage pas de nombreux points de vues, politiques, réussite sociale ...

Un peu comme un touriste, je me balade.


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Message par Bliss Sam 18 Aoû 2012 - 22:42

Horacle a écrit:
Reprenant, le post de Bliss à défaut de savoir, s'il m'était adressé ou pas, je ne conçois pas, qu'on puisse développer, une mauvaise estime de soi seulement par l'intermédiaire, d'un manque d'intellect ou de culture, car cela ne traduit, pas à mon sens, l'individu en lui même, mais une facette.
Ah non non, mon post ne t'était pas du tout adressé Horacle !
De plus, j'explique que leur manque d'estime de soi est à la base dû à leur éducation, souvent très rude, basée sur la critique et les coups. Et que du coup, à cause de cette mauvaise estime de soi de base, ils vivent mal leur différence de niveau intellectuel et culturel.
Et je sais bien que ces niveaux ne traduisent qu'une facette de l'individu...

Bref, je comprends pas trop pourquoi tu es allé interpréter mon post de cette façon scratch
C'était seulement une digression de ma part pour dire qu'à mon avis, plus on a un Surmoi internalisé et fort, plus on a de risques d'avoir une mauvaise estime de soi, donc de se sentir nul. Et qu'il me semble que ce type de Surmoi se retrouve plus dans les pays développés que dans les pays pauvres. C'était donc aussi une manière de dire que seule la douance n'est pas en cause là-dedans...

Voilà, c'est tout Wink

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