La pudeur associée à notre chiffre
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les tests
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Re: La pudeur associée à notre chiffre
"et toi, tu scores à combien?" ------------------------------------------>
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Re: La pudeur associée à notre chiffre
C'est aussi simple que ça.Je n'en parle pas, parce que ça gêne, ça crée un malaise, tu établis déjà une frontière très claire entre ton interlocuteur et toi-même. C'est aussi simple que ça.
Il y a un exemple qui me semble bien décrire le problème, ce sont les questions de salaire.
Ici, on discute pas mal de notre vie en tant que zèbre, même si pas que. On applique notre zébritude à des réflexions, on organise des rencontres où on est entre zèbres, donc le QI est toujours là, tapi dans l'ombre.
Si on était sur un forum de gens riches, et si les rubriques étaient "que faîtes-vous cet été?"; "vos goûts culinaires"; "votre famille sait-elle que vous êtes riche?"; etc, il y aurait aussi une gêne à évoquer son revenu parce que ça détermine la distance qu'il y a entre ce qu'on vit, ce qu'on dit concernant ces sujets et ce que les autres vivent.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: La pudeur associée à notre chiffre
C'est aussi simple que ça, mais l'ennui c'est que du coup on perpétue le malaise même qui fait qu'on se sent facilement rejetés. On perpétue l'idée que la douance a quelque chose de honteux, de non dicible, qu'on a en nous une caractéristique à laquelle nous ne pouvons strictement rien mais qu'il faut cacher parce qu'elle dérange, qu'elle blesse.
Je pense qu'il vaut mieux laisser de côté - avant qu'on ne me l'objecte - la comparaison avec la longueur du phallus, parce que bon, les tabous sur ce sujet sont nombreux et d'autre nature.
On se retrouve avec ce constat que la douance est l'une des rares caractéristiques entièrement subies dont tout le monde s'accorde à dire qu'il est légitime que les détenteurs rasent les murs parce que leur simple existence peut à bon droit être considérée comme une frontière, une hiérarchisation, une attaque envers l'autre. Point de vue partagé par les détenteurs en question... et même entre eux. Quelqu'un l'autre jour sur le tchat comparait le coming-out Z et le coming-out gay. Je pense qu'il n'y a pas besoin de revenir sur les persécutions subies par les gays dans l'histoire humaine - et encore de nos jours. Reste qu'il existe des lois pour y mettre bon ordre, et même des Gay Pride. On peut s'amuser à imaginer ce que serait une Douance Pride, je pense qu'il y a matière à se marrer un bon coup, il n'empêche que ce n'est pas demain qu'il en existe une, et quant aux lois, si un texte de 2005 conseille vaguement aux enseignants de considérer les surdoués comme des gamins à prendre en compte pour éviter leur décrochage, personne n'est au courant, personne ne l'applique, la presse parle toujours des surdoués comme il y a 30 ans (le petit geek à lunettes qui passe le bac à 10 ans, mais qui sera malheureux toute sa vie et c'est bien fait pour lui), et quant aux seuls projets de loi dont j'aie entendu parler, ils se proposent d'enfermer les surdoués dès l'enfance, afin d'en protéger les honnêtes gens, car ils présenteraient statistiquement un risque supplémentaire de criminalité...
En espérant que ces délires extrémistes ne deviendront pas bientôt réalité dans notre société hystérique de la norme et du risque zéro, ce problème montre à quel point nous-mêmes, nous ne sommes pas clairs avec ce problème, pas libérés. Pas prêts à assumer pleinement la signification de la douance dans tout ce qu'elle implique comme intelligence plus vive et plus rapide. Mais pas non plus désintoxiqués de la corrélation intelligence/valeur de la personne, de la hiérarchisation fallacieuse qui se fait automatiquement - cette "barrière", ce "malaise" - quand on énonce des chiffres. Il y a à la fois à assumer un truc vrai et à briser un truc faux, et les deux sont complètement intriqués.
Et la preuve du boulot qui reste à faire, c'est qu'à l'issue de cette péroraison, je ne donnerai pas mon chiffre.
Je pense qu'il vaut mieux laisser de côté - avant qu'on ne me l'objecte - la comparaison avec la longueur du phallus, parce que bon, les tabous sur ce sujet sont nombreux et d'autre nature.
- Spoiler:
- (Quant à celle avec le salaire... J'sais pas, pour ma part, je n'éprouve pas de complexe à le donner. Peut-être parce qu'il est bas, sensiblement inférieur à ce qu'on donne habituellement pour le niveau d'études nécessaire, et que pour diverses raisons, je ne me sens pas spécialement aigri par ce bas salaire ni envieux d'un salaire plus élevé. Du coup, le sens de ce tabou-là m'échappe et je ne peux pas faire de parallèle avec celui sur le QI.)
On se retrouve avec ce constat que la douance est l'une des rares caractéristiques entièrement subies dont tout le monde s'accorde à dire qu'il est légitime que les détenteurs rasent les murs parce que leur simple existence peut à bon droit être considérée comme une frontière, une hiérarchisation, une attaque envers l'autre. Point de vue partagé par les détenteurs en question... et même entre eux. Quelqu'un l'autre jour sur le tchat comparait le coming-out Z et le coming-out gay. Je pense qu'il n'y a pas besoin de revenir sur les persécutions subies par les gays dans l'histoire humaine - et encore de nos jours. Reste qu'il existe des lois pour y mettre bon ordre, et même des Gay Pride. On peut s'amuser à imaginer ce que serait une Douance Pride, je pense qu'il y a matière à se marrer un bon coup, il n'empêche que ce n'est pas demain qu'il en existe une, et quant aux lois, si un texte de 2005 conseille vaguement aux enseignants de considérer les surdoués comme des gamins à prendre en compte pour éviter leur décrochage, personne n'est au courant, personne ne l'applique, la presse parle toujours des surdoués comme il y a 30 ans (le petit geek à lunettes qui passe le bac à 10 ans, mais qui sera malheureux toute sa vie et c'est bien fait pour lui), et quant aux seuls projets de loi dont j'aie entendu parler, ils se proposent d'enfermer les surdoués dès l'enfance, afin d'en protéger les honnêtes gens, car ils présenteraient statistiquement un risque supplémentaire de criminalité...
En espérant que ces délires extrémistes ne deviendront pas bientôt réalité dans notre société hystérique de la norme et du risque zéro, ce problème montre à quel point nous-mêmes, nous ne sommes pas clairs avec ce problème, pas libérés. Pas prêts à assumer pleinement la signification de la douance dans tout ce qu'elle implique comme intelligence plus vive et plus rapide. Mais pas non plus désintoxiqués de la corrélation intelligence/valeur de la personne, de la hiérarchisation fallacieuse qui se fait automatiquement - cette "barrière", ce "malaise" - quand on énonce des chiffres. Il y a à la fois à assumer un truc vrai et à briser un truc faux, et les deux sont complètement intriqués.
Et la preuve du boulot qui reste à faire, c'est qu'à l'issue de cette péroraison, je ne donnerai pas mon chiffre.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Difficile de faire sortir beaucoup plus d'information dans un nombre que "plus grand que ci" et "plus petit que ça".la hiérarchisation fallacieuse qui se fait automatiquement - cette "barrière", ce "malaise" - quand on énonce des chiffres. Il y a à la fois à assumer un truc vrai et à briser un truc faux, et les deux sont complètement intriqués.
(Ma comparaison avec le salaire est plutôt moyenne effectivement.)
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Certes mais après, que fait-on de cet ordre croissant de deux chiffres ? Il est là, le lièvre.
Qu'est-ce qui nous pousse à hiérarchiser les personnes quand on entend parler d'un QI de 134 et d'un de 138 ?
Qu'est-ce qui nous pousse à hiérarchiser les personnes quand on entend parler d'un QI de 134 et d'un de 138 ?
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
De mon coté j'assume désormais ce chiffre que je prenais tout au début comme une étiquette de plus, une espèce de code-barre sociétal, ou encore une puce RFID qui ferait sonner chaque détecteur de différence ...
Eh bien, un chemin s'est ouvert dans ma tête. Ce chemin qui m'incite à accepter les autres tels qu'ils sont, et donc à chercher autre part, même s'ils s'agit de plein de lieux disparates, de contacts hétéroclites, manière de combler un à un mes centres d'intérêts, mes aspirations, etc.
Depuis que je suis plus au clair sur moi, mes envies, mon autonomie intellectuelle, l'acceptation de mes imperfections et celles des autres; avec l'acceptation de mes différences et celles des autres .... je me sens plus libre.
Je n'ai plus ce désir d'intégration forcée qui ne faisait me râper et me détruire, plus ce sentiment de devoir aider à tout crin, plus ce sentiment de frustration et de gêne à ne pas être compris, et surtout plus ce sentiment d'urgence à faire comprendre des choses aux autres, quelque chose qui pouvait être vue comme une tentative de contrôle. Je partage donc ce que j'ai a partager sans arrière pensée de classification quelle qu'elle soit.
Je suis au dessus des 145 au WAIS, mais cela ne m'apporte rien de plus que le fait de le savoir. C'est ce fait qui m'a aidé, pas le chiffre lui-même.
Eh bien, un chemin s'est ouvert dans ma tête. Ce chemin qui m'incite à accepter les autres tels qu'ils sont, et donc à chercher autre part, même s'ils s'agit de plein de lieux disparates, de contacts hétéroclites, manière de combler un à un mes centres d'intérêts, mes aspirations, etc.
Depuis que je suis plus au clair sur moi, mes envies, mon autonomie intellectuelle, l'acceptation de mes imperfections et celles des autres; avec l'acceptation de mes différences et celles des autres .... je me sens plus libre.
Je n'ai plus ce désir d'intégration forcée qui ne faisait me râper et me détruire, plus ce sentiment de devoir aider à tout crin, plus ce sentiment de frustration et de gêne à ne pas être compris, et surtout plus ce sentiment d'urgence à faire comprendre des choses aux autres, quelque chose qui pouvait être vue comme une tentative de contrôle. Je partage donc ce que j'ai a partager sans arrière pensée de classification quelle qu'elle soit.
Je suis au dessus des 145 au WAIS, mais cela ne m'apporte rien de plus que le fait de le savoir. C'est ce fait qui m'a aidé, pas le chiffre lui-même.
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 14 Aoû 2012 - 0:41, édité 2 fois (Raison : fautes)
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Certes mais après, que fait-on de cet ordre croissant de deux chiffres ? Il est là, le lièvre.
Qu'est-ce qui nous pousse à hiérarchiser les personnes quand on entend parler d'un QI de 134 et d'un de 138 ?
Sur le forum, ça ne se voit pas je trouve. (dans ce que j'ai écrit précédemment je me mettais dans une situation sur le forum; dans la vie réelle la barrière se développe souvent sur l'absence de renseignement des gens sur le QI et presque par conséquent leur focalisation sur le chiffre et sur le côté spectaculaire)
Mais l'intelligence rend compte de la compréhension, et des limites quant à ce qu'on peut imaginer, créer, faire. Ces facultés peuvent être mises en lien avec tout ce qui est bon, bien vu, tout ce qui permet de s'en sortir moralement. Après, on ne hiérarchise jamais complètement, on peut seulement hiérarchiser selon les affinités (ce qui est hasardeux) et selon certains critères, qu'on perd de vue pour se noyer dans l'idée, "hiérarchie".
Perso j'ai encore ce besoin de "sécurité", de "prudence", de contrôle oui dans chaque relation, conversation que j'ai. Ca crée en soi une différence inéluctable avec la personne, les personnes. Sans vouloir projeter mon cas sur tout le monde mais en le faisant, je dirais que ce que tu évoques Mjöllnir est du même genre, avant d'être une histoire de QI ou d'intelligence. C'est-à-dire que le QI n'a jamais eu à entrer en ligne de compte qu'en second recours explicatif.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Mais if aïe understainde vériouel, Mjöllnir a dépassé la peur du chiffre (il le donne ici) et toi, tu préfères te tenir en-deçà, crainte de malentendu (comme le Petit Poisson-plein-d'astuce avec la Baleine) ?
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
C'est ça, mais quand je disais prudence je ne voulais pas dire "prudence, ne donnez pas votre Chiffre à n'importe qui".
Cependant, ça engendre un malentendu comme un autre. Et puis je suis persuadé que sauf QI vertigineux, le révéler sur ZC n'a presque pas de conséquences, pareil pour certains cas IRL.
Cependant, ça engendre un malentendu comme un autre. Et puis je suis persuadé que sauf QI vertigineux, le révéler sur ZC n'a presque pas de conséquences, pareil pour certains cas IRL.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: La pudeur associée à notre chiffre
paela a écrit:Cependant, ça engendre un malentendu comme un autre. Et puis je suis persuadé que sauf QI vertigineux, le révéler sur ZC n'a presque pas de conséquences, pareil pour certains cas IRL.
Alors ça, j'ai déjà vu voler des remarques comme quoi c'était prétentieux de mentionner le fait d'être THQI.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Bien sûr que non. Par contre, se dire TTHQI, c'est carrément de la mégalomanieAlors ça, j'ai déjà vu voler des remarques comme quoi c'était prétentieux de mentionner le fait d'être THQI.
Je considère que des remarques comme ça, c'est peu. C'est ma façon de voir les choses; je comprends qu'à la longue ça puisse décourager.
Je suis d'accord avec toi Casse bonbon; les étiquettes HQI, ..., T...THQI remédient un peu au problème, mais il faudrait en savoir plus pour juger de leur pertinence.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je ne sais pas si ça décourage, j'en ai vu passer, c'est tout. Pas souvent, c'est vrai.
Mais je me souviens de l'ouverture du premier topic spécifique - même pas salon, topic, le fameux "THQI ? t'es cuit !" de Lanza, ça avait mis un certain bouzin.
Mais je me souviens de l'ouverture du premier topic spécifique - même pas salon, topic, le fameux "THQI ? t'es cuit !" de Lanza, ça avait mis un certain bouzin.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Les HQI sont peut-être autant informés sur les THQI que les gens sur les HQI?
Et puis il y a toujours de l'envie de dire "tu n'es pas plus quelque chose qu'un autre, et es au fond comme moi". Ca pose des problèmes, on n'est pas les mêmes malgré beaucoup de constantes comportementales.
Et puis il y a toujours de l'envie de dire "tu n'es pas plus quelque chose qu'un autre, et es au fond comme moi". Ca pose des problèmes, on n'est pas les mêmes malgré beaucoup de constantes comportementales.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
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Localisation : Bordeaux
Re: La pudeur associée à notre chiffre
A bien y réflechir c'est peut être aussi une question d'intervalle et de pertinence, car même si j'ai passé un test disons il y a trois ans, mon QI au moment ou je te parle "flotte" normalement dans un intervalle de +- n points autour de la valeur que j'ai eu à ce moment donné (et c'est dans le cas idéal de passation) donc du coup la pertinence du chiffre est implicitement confinée au qualitatif.
Alors on pourrait se dire que pour être précis et rester à peu près pertinent à la limite on pourrait préciser l'écart type, mais alors en partant du principe que NQI>HQI | HQI>THQI | THQI>TTHQI... on en arrive peut-être à une situation aussi gênante.
Enfin en tout cas je perçoit plus de potentiel d'inconvénients que d'avantages à évoquer un chiffre ici ou bien ailleurs...
Alors on pourrait se dire que pour être précis et rester à peu près pertinent à la limite on pourrait préciser l'écart type, mais alors en partant du principe que NQI>HQI | HQI>THQI | THQI>TTHQI... on en arrive peut-être à une situation aussi gênante.
Enfin en tout cas je perçoit plus de potentiel d'inconvénients que d'avantages à évoquer un chiffre ici ou bien ailleurs...
Deaumas- Messages : 176
Date d'inscription : 26/01/2012
Age : 31
Localisation : Under the rainbow
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je n'ai jamais dis ni IRL ni sur le net, le "score" que j'ai eu lors des tests que j'ai passé. Pour autant, je n'ai aucune gêne à dire que j'ai plus que "tant" parce que je vois ça comme un seuil. Attention, je ne dis pas que je vois ça comme un trophée non plus.
On m'a juste appris qu'il y avait ceux en dessous de 100, ceux à 100, ceux à 130, ceux qui sont autour de 160 et ceux au dessus qui sont à classer dans la case autisme. Pour moi, de mon vécu et de celui de mes entourages, ce "classement" là m'a juste permis de comprendre celui qui m'en parlait un peu. Permis de comprendre son fonctionnement car j'ai noté que plus le "score" était élevé, plus la personne avait tendance à se rapprocher des caractéristiques de l'autiste, en bien comme en mal.
Après, dans les faits, comme déjà dit, je peux échanger avec quelqu'un de non testé et pouvant ne pas dépasser les 130 peut être aussi bien qu'avec quelqu'un qui aura explosé les "scores"... Disons que le plus intéressant, dans le fait de le mentionner (si on le fait) c'est ce que ça peut changer/apporter du côté social, réactionnel. A mon sens, bien sur.
On m'a juste appris qu'il y avait ceux en dessous de 100, ceux à 100, ceux à 130, ceux qui sont autour de 160 et ceux au dessus qui sont à classer dans la case autisme. Pour moi, de mon vécu et de celui de mes entourages, ce "classement" là m'a juste permis de comprendre celui qui m'en parlait un peu. Permis de comprendre son fonctionnement car j'ai noté que plus le "score" était élevé, plus la personne avait tendance à se rapprocher des caractéristiques de l'autiste, en bien comme en mal.
Après, dans les faits, comme déjà dit, je peux échanger avec quelqu'un de non testé et pouvant ne pas dépasser les 130 peut être aussi bien qu'avec quelqu'un qui aura explosé les "scores"... Disons que le plus intéressant, dans le fait de le mentionner (si on le fait) c'est ce que ça peut changer/apporter du côté social, réactionnel. A mon sens, bien sur.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je n'aime pas poster sur le forum globalement, car je maitrise globalement bien mieux pour moi les discussions de vivie voix, ça évite toute ambiguïté et polémiques, et les fautes , mon langage est assez rudimentaire aussi (il y en a qui aime bien se cacher derrière leur clavier aussi, il faut le dire...).
Je n'aime pas ce que j'ai pu voir sortir de Imposter en IRL, et je lui ai dit, mais je trouve qu'il a subi des attaques est des réponses noyés de certains, c'est injuste, et comme j'ai lu : "Pourquoi on ne pourrait pas parler de chiffre clairement sur ZC? On est là pour ça non?"
Les questions que tu te poses sont très intéressantes quelle qu'en soit l'issue!
J'aimerais juste exposer, en tout cas en ce qui concerne les IRL que j'ai pu faire et observer.
- Quand on dit " ça va donner une hiérarchisation par QI", mais sérieusement ça me fait vraiment doucement rigoler (je ne mets pas tout le monde dans le même panier quand même), à Paris dans mon milieu le niveau de poste et le salaire deviennent des valeurs humaines au détriment d'une nuance ou d'un positionnement spatial, et sur ZC j'ai vu que des échanges où le la valeur humaine et/ou hiérarchisation, étaient attribués par le niveau de connaissances, ça en devient puant de la part de certains et ridicule, et le pire c'est que très peu en ont une compréhension qui permette un échange constructif, et pas seulement des joutes vomissantes de paraphrase et de récitations, on se croirait dans un cirque des fois, ça jongle. Je vois même bon nombre se réfugier dans ce savoir, en s'en remplissant, et il ne se construisent pas intérieurement. C'est pas dans les livres qu'on peut trouver les réponses indispensable à l'évolution et à la transmutation.
-Quand au score, j'ai vu un post avec un test sur internet (pas de QI), et les personnes disaient qu'ils trouvaient que le test était nul car ils avaient tous eu un bon score, mais le pire c'est qu'en fait ils auraient voulu avoir eu un nombre supérieur, et ça c'était très clair sérieusement.
- Je pense aussi que certains, se cachent aussi derrière leur score pour se justifier leur problèmes et leur manque de densité, ça leur donne de la consistance aussi, d'où ce rapport personnel et intime avec leur propre chiffre, comme une identité.
Certains refusent de parler d'élitisme et d'égo, mais ce problème doit être exposé ici aussi, il est réel.
Quand à une polémique éventuelle, les contraires existent partout, j'espère avoir pu apporter une pensée de plus à ce poste, aussi non-exhaustive et réductrice soit-elle.
Quelle que soient la conclusions de ce Topic, cela pourrait se révéler réellement intéressant si certaines personnes arrêtaient de se mentir, et voulaient réellement débattre.
Ça tourne en rond desfois et ça en devient vraiment lassant.
Beaucoup d'avis sont vraiment intéressants de mon point de vue, il est bien entendu, que tout test, se limite aux capacités d'un individu à un instant T, avec sa charge émotionnelle. *Et si j'avais été dans un meilleur jour, est-ce que j'aurais eu plus?* Perso je me pose la question avant d'y aller, aussi ambivalente soit-elle.
Sinon je ne peux donner mon chiffre. Je vais passer le WAIS ce mois-ci.
Il faut rester corporate j'allais oublier :
Je n'aime pas ce que j'ai pu voir sortir de Imposter en IRL, et je lui ai dit, mais je trouve qu'il a subi des attaques est des réponses noyés de certains, c'est injuste, et comme j'ai lu : "Pourquoi on ne pourrait pas parler de chiffre clairement sur ZC? On est là pour ça non?"
Les questions que tu te poses sont très intéressantes quelle qu'en soit l'issue!
J'aimerais juste exposer, en tout cas en ce qui concerne les IRL que j'ai pu faire et observer.
- Quand on dit " ça va donner une hiérarchisation par QI", mais sérieusement ça me fait vraiment doucement rigoler (je ne mets pas tout le monde dans le même panier quand même), à Paris dans mon milieu le niveau de poste et le salaire deviennent des valeurs humaines au détriment d'une nuance ou d'un positionnement spatial, et sur ZC j'ai vu que des échanges où le la valeur humaine et/ou hiérarchisation, étaient attribués par le niveau de connaissances, ça en devient puant de la part de certains et ridicule, et le pire c'est que très peu en ont une compréhension qui permette un échange constructif, et pas seulement des joutes vomissantes de paraphrase et de récitations, on se croirait dans un cirque des fois, ça jongle. Je vois même bon nombre se réfugier dans ce savoir, en s'en remplissant, et il ne se construisent pas intérieurement. C'est pas dans les livres qu'on peut trouver les réponses indispensable à l'évolution et à la transmutation.
-Quand au score, j'ai vu un post avec un test sur internet (pas de QI), et les personnes disaient qu'ils trouvaient que le test était nul car ils avaient tous eu un bon score, mais le pire c'est qu'en fait ils auraient voulu avoir eu un nombre supérieur, et ça c'était très clair sérieusement.
- Je pense aussi que certains, se cachent aussi derrière leur score pour se justifier leur problèmes et leur manque de densité, ça leur donne de la consistance aussi, d'où ce rapport personnel et intime avec leur propre chiffre, comme une identité.
Certains refusent de parler d'élitisme et d'égo, mais ce problème doit être exposé ici aussi, il est réel.
Quand à une polémique éventuelle, les contraires existent partout, j'espère avoir pu apporter une pensée de plus à ce poste, aussi non-exhaustive et réductrice soit-elle.
Quelle que soient la conclusions de ce Topic, cela pourrait se révéler réellement intéressant si certaines personnes arrêtaient de se mentir, et voulaient réellement débattre.
Ça tourne en rond desfois et ça en devient vraiment lassant.
Beaucoup d'avis sont vraiment intéressants de mon point de vue, il est bien entendu, que tout test, se limite aux capacités d'un individu à un instant T, avec sa charge émotionnelle. *Et si j'avais été dans un meilleur jour, est-ce que j'aurais eu plus?* Perso je me pose la question avant d'y aller, aussi ambivalente soit-elle.
Sinon je ne peux donner mon chiffre. Je vais passer le WAIS ce mois-ci.
Il faut rester corporate j'allais oublier :
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je suis d'accord pour dire que c'est - aussi ? surtout ? - une question d'élitisme et d'égo.
Par contre, en IRL, les hiérarchies, si l'on peut parler de hiérarchie dans ce qui est juste le jeu social classique (et même si les rencontres Z permettent de sortir justement de ce jeu social, mais uniquement en petit comité, en groupe c'est quasiment pareil, même si plus bienveillant) ne sont pas établies par le QI mais par le charisme, la présence, l'extraversion contre l'introversion, le fait que l'on soit plus ou moins à l'aise, que l'on connaisse déjà ou pas d'autres Z, l'aisance dans le discours, l'humour, la capacité de rire, etc. Je n'ai jamais vu quelqu’un arriver et annoncer "je suis TTHQI, et je vais mal, c'est dur !" et tous les autres répondre "respect, ça c'est du zèbre !" Par contre, j'ai souvent entendu des "t'es sur que c'est un zèbre lui ? Je me pose la question..."
Par contre, en IRL, les hiérarchies, si l'on peut parler de hiérarchie dans ce qui est juste le jeu social classique (et même si les rencontres Z permettent de sortir justement de ce jeu social, mais uniquement en petit comité, en groupe c'est quasiment pareil, même si plus bienveillant) ne sont pas établies par le QI mais par le charisme, la présence, l'extraversion contre l'introversion, le fait que l'on soit plus ou moins à l'aise, que l'on connaisse déjà ou pas d'autres Z, l'aisance dans le discours, l'humour, la capacité de rire, etc. Je n'ai jamais vu quelqu’un arriver et annoncer "je suis TTHQI, et je vais mal, c'est dur !" et tous les autres répondre "respect, ça c'est du zèbre !" Par contre, j'ai souvent entendu des "t'es sur que c'est un zèbre lui ? Je me pose la question..."
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Merci pour vos réactions à tous
Je ne sais pas si j'ai réussi à faire passer mon message de cette forme (et désolé d'apporter la précision après 2 pages de débat ) mais mon questionnement est le suivant: "à tous ceux qui préfèrent ne pas donner leur chiffre, quelle est leur justification?" Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, pas de bon ou de mauvais point de vue, je me questionne sur les raisons qui poussent les gens à laisser une zone d'ombre sur cette partie de leur personne, histoire de confronter mes idées à celles d'autrui.
Si je ne prends pas toujours le temps de répondre à chaque post, sachez que je les ai tous lus et que certains arguments m'ont très fort séduits, même s'ils viennent du "camp adverse".
Je ne sais pas si j'ai réussi à faire passer mon message de cette forme (et désolé d'apporter la précision après 2 pages de débat ) mais mon questionnement est le suivant: "à tous ceux qui préfèrent ne pas donner leur chiffre, quelle est leur justification?" Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, pas de bon ou de mauvais point de vue, je me questionne sur les raisons qui poussent les gens à laisser une zone d'ombre sur cette partie de leur personne, histoire de confronter mes idées à celles d'autrui.
Si je ne prends pas toujours le temps de répondre à chaque post, sachez que je les ai tous lus et que certains arguments m'ont très fort séduits, même s'ils viennent du "camp adverse".
imposteur- Messages : 644
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 32
Localisation : Belgique
Re: La pudeur associée à notre chiffre
imp-uni(imposteur)
tout est question de point de vue:écris le "cu-i" et tu deviendras l'oiseau libre de tes pensées;le terrorisme mental du chiffre et de la productivité réveillent en moi,systèmatiquement,l'animal rebelle.Ne jamais oublier que la vérité d'aujourd'hui peut devenir le mensonge de demain.
Pour en revenir à ton étude,et au "qui,que,quoi,dont,où",si j'ai bien compris,c'est pcqu'il semblerait que la "communication",pour toi,serait plus aisée,plus "rassurée" dans des codes chiffrés?
Pour ma part,je n'ai jamais fait de test,et de toutes façons,je ne penserais pas y arriver:tout ce qui marche avec un meneur et un mené me fait fuir. 20ans de formatage et 35 ans de sarcophage ont fait explosé ma boite cranienne!
tout est question de point de vue:écris le "cu-i" et tu deviendras l'oiseau libre de tes pensées;le terrorisme mental du chiffre et de la productivité réveillent en moi,systèmatiquement,l'animal rebelle.Ne jamais oublier que la vérité d'aujourd'hui peut devenir le mensonge de demain.
Pour en revenir à ton étude,et au "qui,que,quoi,dont,où",si j'ai bien compris,c'est pcqu'il semblerait que la "communication",pour toi,serait plus aisée,plus "rassurée" dans des codes chiffrés?
Pour ma part,je n'ai jamais fait de test,et de toutes façons,je ne penserais pas y arriver:tout ce qui marche avec un meneur et un mené me fait fuir. 20ans de formatage et 35 ans de sarcophage ont fait explosé ma boite cranienne!
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
"à tous ceux qui préfèrent ne pas donner leur chiffre, quelle est leur justification?"
Ne pas passer pour quelqu'un qui veut se la péter, tout simplement...
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
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Dernière édition par Kaz le Dim 9 Sep 2012 - 13:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
C'est pour éviter de me poser ce genre de question que pour l'instant j'ai décidé de ne pas me faire tester. (hop un 3ie camps qui je l'espère n'est le camp adverse de personne )
En tout cas sujet très intéressant.
En tout cas sujet très intéressant.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Kaz a écrit:Par ce que ca ne reflète que l'état psychologique dans lequel tu étais le jour du test, et n'est pas 100% représentatif des capacités que tu as ( tellement de choses jouent sur le résultat final, le jour du test....)
==> Chiffre , pas représentatif
==> HPI ou pas HPI , c'est le plus important sur la feuille de compte rendu
hqi ou thqi cela fait, apparemment (selon mon psy) une certaine différence dans la manière d'aborder les problèmes de la personne. D'autre part, à l'instar du faux-négatif entre hqi et nqi, il est possible à un bon thérapeute de repérer un thqi même s'il n'atteint pas le seuil de 145 le jour du test.
On peut du coup étendre la question et se demander s'il existe le même blocage à informer d'une thqitude face à un public d'hqi, qu'à donner son chiffre.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
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Dernière édition par Kaz le Dim 9 Sep 2012 - 13:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Ca dépend de l'ouverture d'esprit des gens présents.
Ben voilà, c'est le fond du problème. Il y a des sujets sur lesquels il est impensable de se cacher et de s'en remettre à "l'ouverture d'esprit des gens présents", parce que la tolérance sur le sujet est censée faire partie du bagage minimal du citoyen de notre époque.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
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Dernière édition par Kaz le Dim 9 Sep 2012 - 13:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
ça fait partie de la question. Au risque de frôler le point Godwin, il ne serait pas vraiment acceptable qu'une personne de confession juive soit obligée de marcher sur des oeufs avant de dévoiler cette information, s'pas ? Je ne vais pas dire "le QI, c'est pareil/ça devrait être pareil". C'est toute la question, en fait. Pourquoi ne dévoile-t-on pas son chiffre ? Par peur de la réaction de l'auditoire. Est-il normal de devoir tabler sur un auditoire susceptible de mal réagir dans sa majorité ? Est-il normal de devoir se taire pour éviter une mauvaise compréhension ?
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Fusain a écrit:ça fait partie de la question. Au risque de frôler le point Godwin, il ne serait pas vraiment acceptable qu'une personne de confession juive soit obligée de marcher sur des oeufs avant de dévoiler cette information, s'pas ? Je ne vais pas dire "le QI, c'est pareil/ça devrait être pareil". C'est toute la question, en fait. Pourquoi ne dévoile-t-on pas son chiffre ? Par peur de la réaction de l'auditoire. Est-il normal de devoir tabler sur un auditoire susceptible de mal réagir dans sa majorité ? Est-il normal de devoir se taire pour éviter une mauvaise compréhension ?
J'abonde dans ce sens.
Je pourrais juste rajouter : "en plus, quand cet auditoire est constitué de zèbres, normalement avertis, jusque dans leur chair, par ce type de réaction ?"
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je me suis posée la question posée par ce fil
Il semble en effet qu'il y est une certaine pudeur, plus qu'en France qu'aux Etats Unis par exemple, et c'est donc en partie une question de culture, dans laquelle on est plus ou moins pris.
Cela ne me gêne pas de donner mon chiffre, mais si cela permet à la personne de progresser, si elle est avertie, et en disant aussi comment s'est passé le test pour moi. L'intérêt étant surtout de débattre sur la signification des tests de QI il me semble, par rapport à une recherche identitaire, surtout au moment de la découverte en ce qui me concerne. Mais dans une perspective de développement personnel, je me dis que ce type de débat a peu d'intérêt une fois la digestion faite.
Il semble en effet qu'il y est une certaine pudeur, plus qu'en France qu'aux Etats Unis par exemple, et c'est donc en partie une question de culture, dans laquelle on est plus ou moins pris.
Cela ne me gêne pas de donner mon chiffre, mais si cela permet à la personne de progresser, si elle est avertie, et en disant aussi comment s'est passé le test pour moi. L'intérêt étant surtout de débattre sur la signification des tests de QI il me semble, par rapport à une recherche identitaire, surtout au moment de la découverte en ce qui me concerne. Mais dans une perspective de développement personnel, je me dis que ce type de débat a peu d'intérêt une fois la digestion faite.
Rev Hi Hi Hi Hi- Messages : 486
Date d'inscription : 03/07/2012
Localisation : Paris
Re: La pudeur associée à notre chiffre
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Dernière édition par Kaz le Dim 9 Sep 2012 - 13:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Un peu HS
- Spoiler:
- Sur cette histoire de rapport à la normalité : je conseille:
"Le normal et le pathologique " de Canguilhem .
Qu'on peut lire a travers le prisme des QI.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je crois qu'il s'agit aussi d'une précaution tout à fait normale : le résultat du test est simplement un résultat à un instant t dans un certain état d'esprit. Je ne dis pas qu'il ne signifie rien, lorsque le résultat est élevé la piste du surdouement est ouverte...Mais je ne pense pas non plus qu'on puisse se l'attacher comme une particule au nom de famille.
Donner le nombre précis, ne serait-ce pas lui donner une importance qu'il n'a pas et focaliser l'attention dessus alors qu'il est déjà plein de projections...
D'ailleurs je n'ai pas de chiffre et je n'en veux pas. Mettre du quantitatif sur du qualitatif très peu pour moi.
Donner le nombre précis, ne serait-ce pas lui donner une importance qu'il n'a pas et focaliser l'attention dessus alors qu'il est déjà plein de projections...
D'ailleurs je n'ai pas de chiffre et je n'en veux pas. Mettre du quantitatif sur du qualitatif très peu pour moi.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Ce qui me pousse à ne pas dévoiler mon chiffre, c'est une certaine peur.
1./ Peur que l'on pense que je dis mon chiffre pour "me vanter", "classer", etc.
2./ Peur que cela soit vrai.
Alors, par précaution, je ne dis rien. Du coup, je me sens meilleur de ne pas l'avoir dit, ce qui renforce ma mégalomanie, plus que de l'avoir dit.
Et je suis heureux.
1./ Peur que l'on pense que je dis mon chiffre pour "me vanter", "classer", etc.
2./ Peur que cela soit vrai.
Alors, par précaution, je ne dis rien. Du coup, je me sens meilleur de ne pas l'avoir dit, ce qui renforce ma mégalomanie, plus que de l'avoir dit.
Et je suis heureux.
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: La pudeur associée à notre chiffre
+ 1Cherokee a écrit:Je crois qu'il s'agit aussi d'une précaution tout à fait normale : le résultat du test est simplement un résultat à un instant t dans un certain état d'esprit. Je ne dis pas qu'il ne signifie rien, lorsque le résultat est élevé la piste du surdouement est ouverte...Mais je ne pense pas non plus qu'on puisse se l'attacher comme une particule au nom de famille.
Donner le nombre précis, ne serait-ce pas lui donner une importance qu'il n'a pas et focaliser l'attention dessus alors qu'il est déjà plein de projections...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Il y a deux choses qui m'ont bien plu dans ce sujet, je voulais juste les assembler parce que le résultat fait une jolie alchimie :
La première citation vient de Waka :
« On pourrait facilement mesurer la corrélation entre la taille des pieds et la taille des gens, donc savoir si la taille des pieds est un bon proxi pour la taille des gens. Mais on n'a pas de mesure de l'intelligence, on ne sait même pas ce que c'est réellement. On n'a donc aucune idée de la corrélation réelle entre le QI et l'intelligence. On sait juste qu'il y en a une. »
La deuxième de imp-uni :
« J'aimerais soumettre l'argument suivant face à ceux qui me lisent : si vous dépensez votre énergie à expliquer aux non-zèbres que "être zèbre c'est pas être supérieur, c'est seulement avoir un mode de pensée différent", pourquoi refusez-vous ce discours lorsqu'il s'agit des différences entre HQI, THQI, TTHQI, TTTHQI, ... ? »
La première citation vient de Waka :
« On pourrait facilement mesurer la corrélation entre la taille des pieds et la taille des gens, donc savoir si la taille des pieds est un bon proxi pour la taille des gens. Mais on n'a pas de mesure de l'intelligence, on ne sait même pas ce que c'est réellement. On n'a donc aucune idée de la corrélation réelle entre le QI et l'intelligence. On sait juste qu'il y en a une. »
La deuxième de imp-uni :
« J'aimerais soumettre l'argument suivant face à ceux qui me lisent : si vous dépensez votre énergie à expliquer aux non-zèbres que "être zèbre c'est pas être supérieur, c'est seulement avoir un mode de pensée différent", pourquoi refusez-vous ce discours lorsqu'il s'agit des différences entre HQI, THQI, TTHQI, TTTHQI, ... ? »
Individu- Messages : 34
Date d'inscription : 08/11/2011
Re: La pudeur associée à notre chiffre
En somme, ça veut dire que sur ce sujet, on capitule d'avance face aux possibles fantasmes et mésinterprétations, que du coup, on intériorise.
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Cette pudeur peut aussi tenir au fait qu'on ne considère pas que c'est un élément à porter en bandoulière (même s'il est révélateur d'une partie de notre personnalité), mais juste une partie d'un tout, qui se révèle de toutes manières ...
Pour détourner la citation de Waka (merci Individu), c'est un peu comme si on se demandait pourquoi les gens ne disent pas leur pointure de pied lorsqu'ils rencontrent de nouvelles personnes
Ou pour être plus précise, c'est comme si on parlait pointure de pied avant de danser avec quelqu'un... bah, euh, on s'en rendra bien compte tôt ou tard, et puis l'important dans ce contexte c'est comment on s'en sert, le feeling, et le plaisir qu'on a à interagir.
Par contre c'est sûr que tu vas rarement tomber sur quelqu'un qui refuse de dire sa pointure ... peut être car c'est une donnée moins galvaudée ?
Pour détourner la citation de Waka (merci Individu), c'est un peu comme si on se demandait pourquoi les gens ne disent pas leur pointure de pied lorsqu'ils rencontrent de nouvelles personnes
Ou pour être plus précise, c'est comme si on parlait pointure de pied avant de danser avec quelqu'un... bah, euh, on s'en rendra bien compte tôt ou tard, et puis l'important dans ce contexte c'est comment on s'en sert, le feeling, et le plaisir qu'on a à interagir.
Par contre c'est sûr que tu vas rarement tomber sur quelqu'un qui refuse de dire sa pointure ... peut être car c'est une donnée moins galvaudée ?
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Bien dit Lena !
Quant à la pointure de pieds (ou sa taille, son poids, son âge, etc.), ce sont des chiffres que l'on dit beaucoup plus facilement puisqu'ils n'ont pas autant d'impact sur notre manière d'être, de penser, de fonctionner, etc., que ne l'a notre QI.
Sans oublier le tabou qui rôde encore autour du QI, de notre peur de paraître présomptueux, d'être rejeté, etc.
En fait, si on y réfléchit bien, il y a un peu le même tabou avec le salaire ! Plus les gens gagnent bien leur vie, moins ils disent combien ils gagnent ! Là aussi, par peur de paraître supérieur, d'être jalousé, rejeté, exclu, etc.
Mais c'est aussi parce que certaines personnes ne s'arrêtent qu'au salaire (ou à la bagnole, au nombre de m2 de la maison, à la taille des seins de la femme, etc.) des gens pour juger ces derniers et se faire une image d'eux positive ou négative, que les gens qui gagnent beaucoup ont tendance à rester discrets...
Et aussi parce que les gens qui ont un bon salaire savent eux-mêmes que ce n'est pas leur salaire qui va faire leur valeur (enfin, s'ils ne sont pas trop cons et ont un minimum d'élévation d'esprit... donc ça compte pas pour les stars du foot, huhuhu), donc ils ne ressentent pas le besoin de le dire, sauf peut-être si on le leur demande directement, parce que la conversation tourne à ce moment-là autour de l'argent et des salaires, etc.
Donc pour le QI, je pense que c'est un peu pareil... l'intelligence, le QI, les chiffres, tout ça... ça cristallise autant de projections et de clichés que peut le faire l'argent.
Sans oublier (je me répète) que le QI, comme le salaire, ne fait pas la valeur de la personne (on peut être THQI et être une vraie ordure - paraît qu'Hitler était très intelligent - ou être TBQI - Très Bas QI - et être une personne adorable, altruiste, généreuse, etc. - genre notre coiffeuse Gisèle... oh ça va...)
Mis dos centavos (wouah comme elle est pauvre !! Je lui adresse plus la parole !!)
Quant à la pointure de pieds (ou sa taille, son poids, son âge, etc.), ce sont des chiffres que l'on dit beaucoup plus facilement puisqu'ils n'ont pas autant d'impact sur notre manière d'être, de penser, de fonctionner, etc., que ne l'a notre QI.
Sans oublier le tabou qui rôde encore autour du QI, de notre peur de paraître présomptueux, d'être rejeté, etc.
En fait, si on y réfléchit bien, il y a un peu le même tabou avec le salaire ! Plus les gens gagnent bien leur vie, moins ils disent combien ils gagnent ! Là aussi, par peur de paraître supérieur, d'être jalousé, rejeté, exclu, etc.
Mais c'est aussi parce que certaines personnes ne s'arrêtent qu'au salaire (ou à la bagnole, au nombre de m2 de la maison, à la taille des seins de la femme, etc.) des gens pour juger ces derniers et se faire une image d'eux positive ou négative, que les gens qui gagnent beaucoup ont tendance à rester discrets...
Et aussi parce que les gens qui ont un bon salaire savent eux-mêmes que ce n'est pas leur salaire qui va faire leur valeur (enfin, s'ils ne sont pas trop cons et ont un minimum d'élévation d'esprit... donc ça compte pas pour les stars du foot, huhuhu), donc ils ne ressentent pas le besoin de le dire, sauf peut-être si on le leur demande directement, parce que la conversation tourne à ce moment-là autour de l'argent et des salaires, etc.
Donc pour le QI, je pense que c'est un peu pareil... l'intelligence, le QI, les chiffres, tout ça... ça cristallise autant de projections et de clichés que peut le faire l'argent.
Sans oublier (je me répète) que le QI, comme le salaire, ne fait pas la valeur de la personne (on peut être THQI et être une vraie ordure - paraît qu'Hitler était très intelligent - ou être TBQI - Très Bas QI - et être une personne adorable, altruiste, généreuse, etc. - genre notre coiffeuse Gisèle... oh ça va...)
Mis dos centavos (wouah comme elle est pauvre !! Je lui adresse plus la parole !!)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: La pudeur associée à notre chiffre
sauf que le salaire ça se "gagne", le QI on l'a pas "mérité", donc pas de quoi s'en glorifier je pense
y'a des gens qui gagnent moins que ce qu'ils devraient (en salaire), et y'en a qui ont un haut QI mais que ça n'empêche pas de se comporter comme des idiots, donc bon ...
Mais c'est très culturel tout ça, peut être qu'aux USA ça pose pas de problème de dire qu'on est adhérent à MENSA par exemple, alors qu'en France c'est souvent mal vu de "l'avouer" publiquement.
y'a des gens qui gagnent moins que ce qu'ils devraient (en salaire), et y'en a qui ont un haut QI mais que ça n'empêche pas de se comporter comme des idiots, donc bon ...
Mais c'est très culturel tout ça, peut être qu'aux USA ça pose pas de problème de dire qu'on est adhérent à MENSA par exemple, alors qu'en France c'est souvent mal vu de "l'avouer" publiquement.
Dernière édition par Lena le Ven 7 Sep 2012 - 8:23, édité 1 fois
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Oui, exactement.Lena a écrit:sauf que le salaire ça se "gagne", le QI ont l'a pas "mérité", donc pas de quoi s'en glorifier je pense
Comment peut-on se glorifier d'avoir un cerveau physiologiquement différent ?
On est né comme ça, on a fait aucun effort pour l'avoir ce cerveau...
Et Emile Balzac, je suis bien d'accord, le test a beaucoup de limites, donc ce chiffre, au final, n'est pas si important. Dans l'idéal, ce devrait être uniquement un repère pour mieux se comprendre et s'accepter, mais pas quelque chose auquel on s'identifie et que l'on brandit comme un faire-valoir...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: La pudeur associée à notre chiffre
(lol, il a effacé entre-temps)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: La pudeur associée à notre chiffre
(peut être parce qu'il a vu que tu citais mes fautes d'orthographe, hi hi ça fait peur du coup j'peux même pas éditer)
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Oui j'avais vu ce "t" qui traînait, mais bon, c'est pas bien grave... ça doit être le t de THQI
... et puis c'est peut-être le "p" de ma signature du moment qui l'a fait fuir, va savoir...
... et puis c'est peut-être le "p" de ma signature du moment qui l'a fait fuir, va savoir...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Pfou pudeur de quoi, vous cherchez des problèmes la ou il y en a pas.
free74200- Messages : 236
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 43
Localisation : caen
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Tu peux préciser ?
Tu exposes ton chiffre sans ambages ?
Tu exposes ton chiffre sans ambages ?
Invité- Invité
Re: La pudeur associée à notre chiffre
il y a rien a préciser, je ne suis simplement pas fasciné par ce genre détail.
D'ailleurs, je parlerai plus volontier d'une variante que de chiffres.
D'ailleurs, je parlerai plus volontier d'une variante que de chiffres.
free74200- Messages : 236
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 43
Localisation : caen
Re: La pudeur associée à notre chiffre
Je pense que cette question de pudeur se pose. Mais cela ne veut pas dire qu'elle corresponde à un problème susceptible d'avoir une solution, tout au moins dans le langage où on peut l'exprimer.
Quel est le rôle d'un nombre ? On l'utilise à l'intérieur d'une opération mathématique, typiquement un calcul ou un classement. Et qu'en est-il pour le QI ?
Si l'on connaissait celui des membres inscrits à ce forum, on pourrait imaginer en faire la moyenne et la comparer à celle d'un autre forum, pour se déterminer à participer à l'un ou à l'autre, selon ce que cela signifierait pour nous. Pourquoi pas ? Mais on se rend bien compte du niveau de la discussion sans cela. Et puis il n'y a pas que le niveau.
Alors c'est sur le plan individuel que le problème se pose principalement.
On pourrait établir un classement et se déterminer à fréquenter tel ou tel en fonction de cela : « Ah ! tiens, lui, il est comparable à moi... lui non, c'est trop bas, il doit être bête... et lui alors, c'est vraiment trop haut, c'est moi qui paraîtrais bête... »
C'est là le problème, comme le disait l'un d'entre vous. Il y aurait en présence des gens une gêne, un malaise, et avec le recul une discrimination injuste, parce qu'approximative et non pertinente relativement à ce qu'on cherche.
La pudeur en question, je la partage, et je crois qu'elle est due à ce fait. Une information, on en fait quelque chose, et, quand elle concerne une personne, il s'agit à la fin d'un choix binaire, en oui ou non.
Je ne veux pas être réduit à un numéro. Je ne dis pas qu'ailleurs cela n'arrive pas. J'ai passé des entretiens d'embauche où l'on m'a demandé de remplir un questionnaire de QI. Je m'y suis livré et j'ai été évalué en fonction de cela. C'était la règle. Mais, dans la mesure du possible, je ne veux pas entrer dans un jeu de ce genre.
Une évaluation est sans doute utile pour celui qui l'effectue, tout approximative soit-elle. Mais qu'en est-il pour nous ? Qu'est-ce qu'on peut en faire sinon lorsqu'il s'agit de se soumettre à un jugement ?
Je ne veux pas être réduit à une information déterminée, qu'il me faudrait révéler ou taire lorsque quelqu'un me pose la question. Ainsi c'est sans doute la principale raison qui m'a déterminé à ne pas voter à des élections. Certes le vote secret est un garant de la démocratie, mais il me gêne. Il y a toujours des circonstances où il me faudrait décider de le révéler ou de le taire, et je ne veux faire ni l'un ni l'autre. Ce que je pense doit se lire dans mes actes. C'est pour cela que je préfère en politique la participation au vote.
Pour le QI, c'est pareil. Je ne le connais pas, et c'est bien comme ça. Certes je serais curieux de connaître celui des autres, mais le mien, à quoi bon précisément ? Je n'ai pas besoin de cette information pour me situer dans une zone d'une dizaine de points, avec au-dessus une certaine indétermination. Connaître un nombre précis me permettrait d'ajuster légèrement cette évaluation, mais cela me fixerait de façon inadéquate et même inopportune sur une échelle qui doit conserver une utilité limitée.
Par ailleurs je n'ai pas de pudeur à me livrer sur le plan physique ou psychique avec un médecin. Il n'y a pas de comparaison possible entre lui et moi, et l'évaluation qu'il peut faire est complexe, qui prend en compte de multiples paramètres et des variations continues. Notamment je m'exprime librement sur ce qu'on peut appeler mon cas, – comme je peux, avec quelques réticences peut-être, mais sans résistance.
Quel est le rôle d'un nombre ? On l'utilise à l'intérieur d'une opération mathématique, typiquement un calcul ou un classement. Et qu'en est-il pour le QI ?
Si l'on connaissait celui des membres inscrits à ce forum, on pourrait imaginer en faire la moyenne et la comparer à celle d'un autre forum, pour se déterminer à participer à l'un ou à l'autre, selon ce que cela signifierait pour nous. Pourquoi pas ? Mais on se rend bien compte du niveau de la discussion sans cela. Et puis il n'y a pas que le niveau.
Alors c'est sur le plan individuel que le problème se pose principalement.
On pourrait établir un classement et se déterminer à fréquenter tel ou tel en fonction de cela : « Ah ! tiens, lui, il est comparable à moi... lui non, c'est trop bas, il doit être bête... et lui alors, c'est vraiment trop haut, c'est moi qui paraîtrais bête... »
C'est là le problème, comme le disait l'un d'entre vous. Il y aurait en présence des gens une gêne, un malaise, et avec le recul une discrimination injuste, parce qu'approximative et non pertinente relativement à ce qu'on cherche.
La pudeur en question, je la partage, et je crois qu'elle est due à ce fait. Une information, on en fait quelque chose, et, quand elle concerne une personne, il s'agit à la fin d'un choix binaire, en oui ou non.
Je ne veux pas être réduit à un numéro. Je ne dis pas qu'ailleurs cela n'arrive pas. J'ai passé des entretiens d'embauche où l'on m'a demandé de remplir un questionnaire de QI. Je m'y suis livré et j'ai été évalué en fonction de cela. C'était la règle. Mais, dans la mesure du possible, je ne veux pas entrer dans un jeu de ce genre.
Une évaluation est sans doute utile pour celui qui l'effectue, tout approximative soit-elle. Mais qu'en est-il pour nous ? Qu'est-ce qu'on peut en faire sinon lorsqu'il s'agit de se soumettre à un jugement ?
Je ne veux pas être réduit à une information déterminée, qu'il me faudrait révéler ou taire lorsque quelqu'un me pose la question. Ainsi c'est sans doute la principale raison qui m'a déterminé à ne pas voter à des élections. Certes le vote secret est un garant de la démocratie, mais il me gêne. Il y a toujours des circonstances où il me faudrait décider de le révéler ou de le taire, et je ne veux faire ni l'un ni l'autre. Ce que je pense doit se lire dans mes actes. C'est pour cela que je préfère en politique la participation au vote.
Pour le QI, c'est pareil. Je ne le connais pas, et c'est bien comme ça. Certes je serais curieux de connaître celui des autres, mais le mien, à quoi bon précisément ? Je n'ai pas besoin de cette information pour me situer dans une zone d'une dizaine de points, avec au-dessus une certaine indétermination. Connaître un nombre précis me permettrait d'ajuster légèrement cette évaluation, mais cela me fixerait de façon inadéquate et même inopportune sur une échelle qui doit conserver une utilité limitée.
Par ailleurs je n'ai pas de pudeur à me livrer sur le plan physique ou psychique avec un médecin. Il n'y a pas de comparaison possible entre lui et moi, et l'évaluation qu'il peut faire est complexe, qui prend en compte de multiples paramètres et des variations continues. Notamment je m'exprime librement sur ce qu'on peut appeler mon cas, – comme je peux, avec quelques réticences peut-être, mais sans résistance.
Pieyre- Messages : 20908
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