L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
Un petit poème d'Arthur Rimbaud
Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Quelques chants viking :
http://www.lastfm.fr/music/Garmarna/Le+Myst%C3%A8re+des+Chants+Vikings
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'ai l'âme d'un barbare
Et le cœur d'un enfant
Quelque chose en moi se sépare
Et se heurte aux brisants
Comme un sombre drakkar
Sur la cote gisant.
Vers quelque endroit je pars
Laissant derrière le temps
Et de nombreux épars
Laisse là nonobstant
L'être empli de brouillard
Caché derrière l'errant
Semer au grès du vent
Les chants venus d'Ásgard
Et marche vers l'avant
Vers l'espoir en retard ...
Et le cœur d'un enfant
Quelque chose en moi se sépare
Et se heurte aux brisants
Comme un sombre drakkar
Sur la cote gisant.
Vers quelque endroit je pars
Laissant derrière le temps
Et de nombreux épars
Laisse là nonobstant
L'être empli de brouillard
Caché derrière l'errant
Semer au grès du vent
Les chants venus d'Ásgard
Et marche vers l'avant
Vers l'espoir en retard ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Les cieux, la mer, la solitude
Le coeur se serre en abordant
Que trouver là ? J'ai l'habitude
En errant dans les vents pourtant
De faire des pas sans certitudes.
Mais dans le cœur une pulsion
Reste vivace : La passion
De découvrir les latitudes
Et de nombreux horizons.
L'envie de voir me sert de guide
Et je ne regarde pas les horions
Même quand l'eau est turbide
Je pars encore sans raison.
Hormis l'appel qui résonne
Et qui me fait quitter maison.
Alors que des chants s'entonnent
Qui me transportent. Frondaisons
Des êtres et des choses qui luisent
Tout au fond de mes sensations
Il faut que raison se brise
Et que je vibre à l'unisson.
Le coeur se serre en abordant
Que trouver là ? J'ai l'habitude
En errant dans les vents pourtant
De faire des pas sans certitudes.
Mais dans le cœur une pulsion
Reste vivace : La passion
De découvrir les latitudes
Et de nombreux horizons.
L'envie de voir me sert de guide
Et je ne regarde pas les horions
Même quand l'eau est turbide
Je pars encore sans raison.
Hormis l'appel qui résonne
Et qui me fait quitter maison.
Alors que des chants s'entonnent
Qui me transportent. Frondaisons
Des êtres et des choses qui luisent
Tout au fond de mes sensations
Il faut que raison se brise
Et que je vibre à l'unisson.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je pose encore un peu de mes signets ...
Deux sites sur la science :
Ce lien pointe sur une page concernée par l'évolution humaine (cependant en remontant à la page de garde il y a beaucoup d'autres choses ...)
http://www.newscientist.com/special/accidents-human-evolution
et celui là sur lequel je viens de lire un article sur la naissance des étoiles simulée par ordinateur (là aussi, regardez la page de garde )
http://phys.org/news/2012-06-simulation-birth-stars.html
Deux sites sur la science :
Ce lien pointe sur une page concernée par l'évolution humaine (cependant en remontant à la page de garde il y a beaucoup d'autres choses ...)
http://www.newscientist.com/special/accidents-human-evolution
et celui là sur lequel je viens de lire un article sur la naissance des étoiles simulée par ordinateur (là aussi, regardez la page de garde )
http://phys.org/news/2012-06-simulation-birth-stars.html
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Que la pierre du soleil guide la navigation de ton âme!
Vous savez que les Vikings étaient des navigateurs incroyables. Mais les scientifiques se demandaient encore aujourd’hui comment les Vikings étaient capable de parcourir de très longues distances sans boussole dans des conditions difficiles (neige, nuit, etc.). Dans les sagas scandinaves, il est fait mention d’une pierre mystérieuse, la « pierre de soleil », une pierre qui permettait de naviguer même par temps couvert. Pendant longtemps, on pensait que c’était une légende et pourtant des scientifiques français l’ont trouvée !
Il aura fallu des centaines d’années pour comprendre ce qu’était enfin cette pierre de soleil. Selon Guy Ropars, chercheur au Laboratoire de physique des lasers de l’Université de Rennes-1, il s’agit en réalité d’un « spath d’Islande« , un cristal de calcite transparent et qui est encore actuellement utilisé dans certains instruments optiques.
Selon l’orientation de la pierre, la lumière qui la traverse est fragmentée en 2 faisceaux différents : un faisceau normal qui est orienté dans une direction, et un faisceau dépolarisé qui est tout brouillon. Pour trouver la direction du soleil même par temps couvert et crépusculaire, il suffit de tourner le cristal jusqu’à ce que les 2 faisceaux soient égaux. Simplissime.
La précision de cette technique est de quelques degrés. Pour rappel, la boussole n’a été inventée qu’au 13e siècle, et même si les vikings avaient eu une boussole à leur époque, ils n’auraient pas pu s’en servir à cause de leur proximité avec le pôle magnétique. [Ouest France]
http://www.gizmodo.fr/2011/11/05/un-secret-viking-devoile-par-la-science.html
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Merci cathoo
Je connaissais cette histoire. Et je me disais que cette pierre avait place en mon cœur. Peut être ce dernier est-il trop obscurci par les tempêtes ... pour laisser passer la lumière qui permettrait aux rayons de converger ...
Je connaissais cette histoire. Et je me disais que cette pierre avait place en mon cœur. Peut être ce dernier est-il trop obscurci par les tempêtes ... pour laisser passer la lumière qui permettrait aux rayons de converger ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Parler de soi à quoi ça sert
De ses joies, ses peines, ses désirs ...
On dirait des mots tombés dans le désert
Accompagnés par les soupirs
Poussés ci et la par le zéphyr ...
Ce vent qui pousse les grains
De sable dur vers lendemain
Arasant le peu d'à-venir
Que l'on croyait dans nos mains
Tenir. Gésir et Vague à l'âme.
Devant ces souhaits faut que se pâme
La lueur pâle des lendemains.
De ses joies, ses peines, ses désirs ...
On dirait des mots tombés dans le désert
Accompagnés par les soupirs
Poussés ci et la par le zéphyr ...
Ce vent qui pousse les grains
De sable dur vers lendemain
Arasant le peu d'à-venir
Que l'on croyait dans nos mains
Tenir. Gésir et Vague à l'âme.
Devant ces souhaits faut que se pâme
La lueur pâle des lendemains.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
1001
112011
21121021
122112101211
112221121110111221
213221123110312211
.... ???
112011
21121021
122112101211
112221121110111221
213221123110312211
.... ???
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
(tu peux spoiler, les autres donneront la suite
je connaissais pas, mais j'ai vu plus difficile)
213221123110312211
12111322211213211013112221
(j'espère que j'ai pas fait de bourde )
je connaissais pas, mais j'ai vu plus difficile)
213221123110312211
12111322211213211013112221
(j'espère que j'ai pas fait de bourde )
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: L'ère mite âge ...
ah bé oui c'est rigolo :
12111322211213211013112221
1112311332211211131221101113213211
C'est ça ?
12111322211213211013112221
1112311332211211131221101113213211
C'est ça ?
Re: L'ère mite âge ...
Salut toi...
Bonne paix, bon voyage... Que les hirizons t'apportent que liberté. Cette bonheur que tu veix tant... Qui te manque tant!
Certaines choses , on dirait, qu'ils sont imprimés dans nos gênes. Comme si on devait passer par des chemins difficiles...
on a tous des poids à porter... Le tiens est lourd... Et je souhaite de tout mon coeur (et oui... Je te l'ai dit , les amis sont au plus plus profond de mon coeur) que tu arrives à cette liberté, cette legereté.
La fréquence des messages, de visites, rencontres etc... Ce n est pas ca qui fait l'amitié pour moi. C'est ce qui est dedans, le contenue de l'êchange qui m'importe.
Peu importe. Ou que tu ailles, ou que tu sois. Peu importe quand, comment.
Si t'as besoin d'une amie, celle ci reste toujours à sa place.
Je ne peux peut etre pas donner ce que tu veux. Mais je ferai ce que je peux. De tout mon âme et être.
Prends soin de toi... C'est la priorité. La suite, c'est toi qui choisis les chmins, solutions etc. Mais... Juste... Ne t'oublie pas. Si je peux te demander une chose c'est la seule chose que je voudrais.
Bonne paix, bon voyage... Que les hirizons t'apportent que liberté. Cette bonheur que tu veix tant... Qui te manque tant!
Certaines choses , on dirait, qu'ils sont imprimés dans nos gênes. Comme si on devait passer par des chemins difficiles...
on a tous des poids à porter... Le tiens est lourd... Et je souhaite de tout mon coeur (et oui... Je te l'ai dit , les amis sont au plus plus profond de mon coeur) que tu arrives à cette liberté, cette legereté.
La fréquence des messages, de visites, rencontres etc... Ce n est pas ca qui fait l'amitié pour moi. C'est ce qui est dedans, le contenue de l'êchange qui m'importe.
Peu importe. Ou que tu ailles, ou que tu sois. Peu importe quand, comment.
Si t'as besoin d'une amie, celle ci reste toujours à sa place.
Je ne peux peut etre pas donner ce que tu veux. Mais je ferai ce que je peux. De tout mon âme et être.
Prends soin de toi... C'est la priorité. La suite, c'est toi qui choisis les chmins, solutions etc. Mais... Juste... Ne t'oublie pas. Si je peux te demander une chose c'est la seule chose que je voudrais.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je tourne en boucle ... ça va pas là. Trop de choses à porter ... Je suis en train d'étouffer ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonsoir Mjö
je vois que tu as changé ton avatar
je suis toujours à la recherche du mien. J'ai une idée mais je n'ai rien trouvé qui me plaise.
Essaye d'évacuer, de ne pas trop penser
je vois que tu as changé ton avatar
je suis toujours à la recherche du mien. J'ai une idée mais je n'ai rien trouvé qui me plaise.
Essaye d'évacuer, de ne pas trop penser
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
je sais que ce n'est pas du tout ca dont tu parles...et ca 'a rien à voir avec l'esprit dans lequel tu es mais....
tourne autour de toi, ca te créera de l'air...
ouvre tes bras, petit à petit..puis..
remonte petit à petit le menton vers le ciel..
sens l'air qui circule sous tes bras, et la fraicheur qui frôle tes sens.
ouvre la bouche...respire..à plein poumon.. l'air qui te vient par la cascade d'eau...
Ouvre les yeux..
tourne, doucement... tourne... sans aucun obstacle, rien autour....
que vois tu ?
tourne autour de toi, ca te créera de l'air...
ouvre tes bras, petit à petit..puis..
remonte petit à petit le menton vers le ciel..
sens l'air qui circule sous tes bras, et la fraicheur qui frôle tes sens.
ouvre la bouche...respire..à plein poumon.. l'air qui te vient par la cascade d'eau...
Ouvre les yeux..
tourne, doucement... tourne... sans aucun obstacle, rien autour....
que vois tu ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Le vide. Toujours ce même vide ... Ce vide qui a rempli ma vie.
Ce vide à l'infini. Ce vide de sens, ce vide de vrai, ce vide permanent qui cherche à prendre forme, brume fulligineuse d'atomes à la recherche d'eux-mêmes au travers de la vue de leurs congénères assemblés d'une autre manière.
Electrons circulant en vain, danse universelle et sans fin de particules animées au delà des éons par un feu qui se propage sans savoir pourquoi.
Et au delà tes temps immémoriaux, un éclair de conscience de la matière sur elle-même qui souhaite ardemment cesser de penser à s'observer devant sa vanité à avoir prétendu exister ...
Ce vide à l'infini. Ce vide de sens, ce vide de vrai, ce vide permanent qui cherche à prendre forme, brume fulligineuse d'atomes à la recherche d'eux-mêmes au travers de la vue de leurs congénères assemblés d'une autre manière.
Electrons circulant en vain, danse universelle et sans fin de particules animées au delà des éons par un feu qui se propage sans savoir pourquoi.
Et au delà tes temps immémoriaux, un éclair de conscience de la matière sur elle-même qui souhaite ardemment cesser de penser à s'observer devant sa vanité à avoir prétendu exister ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
MA VIE
Tu t'en vas sans moi, ma vie.
Tu roules
Et moi j'attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t'ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...
A cause de ce petit peu qui manque, que jamais n'apportes.
Henri Michaux, extrait de "La nuit remue".
Laisse pas filer, ce n'est que la nuit.
Re: L'ère mite âge ...
Merci. Merci Diana et Harpo.
Une offrande de quelques mots, simples, vrais ... est souvent pour moi comme la lueur d'une bougie. Un repère dans l'obscurité qui m'environne.
Ils sont un reflet de la simplicité, l'expression sublimée d'une empathie qui comprend simplement les choses et qui ne rajoute pas le voile de l'émetteur au dessus, qui ne surcharge pas ...
C'est une très belle expression de présence et je vous en remercie encore une fois.
Une offrande de quelques mots, simples, vrais ... est souvent pour moi comme la lueur d'une bougie. Un repère dans l'obscurité qui m'environne.
Ils sont un reflet de la simplicité, l'expression sublimée d'une empathie qui comprend simplement les choses et qui ne rajoute pas le voile de l'émetteur au dessus, qui ne surcharge pas ...
C'est une très belle expression de présence et je vous en remercie encore une fois.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
"C'est dans le vide que je suis"
un jour j'ai écrit ça sur un papier où j'avais déssiné une fenêtre ouverte par laquelle les voilages des rideaux s'envolaient...
j'avais l'impression d'avoir découvert une clé
mais quelle porte ouvrait elle
j'ai cherché,
j'ai trouvé :
moi
pas je
et un ordre : "sois"
mais qui pouvait ainsi me parler et m'atteindre là où personne ne venait ???
même pas moi
j'ai cherché
j'ai trouvé :
mon ange
et je me suis sous venue...
...
un jour j'ai écrit ça sur un papier où j'avais déssiné une fenêtre ouverte par laquelle les voilages des rideaux s'envolaient...
j'avais l'impression d'avoir découvert une clé
mais quelle porte ouvrait elle
j'ai cherché,
j'ai trouvé :
moi
pas je
et un ordre : "sois"
mais qui pouvait ainsi me parler et m'atteindre là où personne ne venait ???
même pas moi
j'ai cherché
j'ai trouvé :
mon ange
et je me suis sous venue...
...
Re: L'ère mite âge ...
J'en suis heureux pour toi Mag
De mon coté, je n'ai plus envie d'écrire. Une énorme fatigue me saisit. Je ne vois plus noir, ni gris ... je ne vois plus du tout.
Je ne saurais expliquer la distanciation que je subis en ce moment. Moi qui partais avant à la recherche de ce monde, je n'en ai plus l'envie.
Je suis las, oui. Quelque part dans les limbes. Plus rien ne me procure de joie. Plus rien ne m'éveille, ne me donne envie de me dresser et d'aller voir.
Ces derniers temps, une forme du complexe de l'imposteur revenait me hanter. J'avais le sentiment de ne pas comprendre, de m'exprimer au travers de phrases et de mots qui n'avaient plus aucune tessiture, un instrument affadi, vide de sens et d'une extrême pauvreté, peu à même de tisser ne serait-ce que l'évanescence d'un lien vers l'autre.
La musique elle-même ne fait plus monter en moi cette onde vagissante qui me poussait auparavant à exprimer des émotions. Beauté, langueur, appel à l'inconnu, recherche des ressort du soi, de la main qui se tend ... tout a disparu dans les contreforts de ce temps qui passe, lisse et froid, ouverture vers le dédale d'un horizon sans aspérité ni limites.
J'ai du faire le tour de l'absence ... de la perte du soi à soi. D'aucuns penseraient peut-être qu'il y a lieu, ici, de penser à la désintégration positive que conceptualise Dabrowski. A l’arasement du bâti jusqu'aux plus profondes des fondations de l'être que je suis. Je ne sais.
Le vide règne. Il n'y a plus de barrières car il n'y a plus lieu d'en avoir. Dois-je alors regretter l'état d'agitation qui fut mien ? Ces frictions calorigènes qui furent part de la torture que je sentis alors ? Là encore je ne sais.
Pour tout regard, il me semble qu'il doit y avoir pendant. Ne serait-ce que le sentiment que celui que l'on a en face ne peut être sien donne saveur à l’existence. Ai-je alors, mêlé à ce sentiment d'étrangeté qui se dégage de moi vers moi, acquis la sensation de l'inopportunité de mon placement au sein de ce monde ?
N'est-ce pas la expression torturée du "qui suis-je" que beaucoup se posent ? Et de " l'utilité ", interrogation oh combien frustrante qui règne peu ou prou en chacun des êtres ?
Là encore, là toujours s'ouvre la porte sur un inconnu, ce puits de conscience qui règne en nos tréfonds, porte ouverte sur le noir amer qui git là, soubassement de cet éveil auquel nous tendons tous ?
Vous voyez, les mots sont encore la faible expression d'images dont la transparence ainsi affichée frise le ridicule, tellement leur expurgation semble vaine, tellement leur "couleur" est atone, tellement le cri qui les sous-tend est assourdi.
Je ne sais. Je ne trouve l'issue. Alors je m'assied et pense. Pense à ce que la peur de soi qui fut mienne m'a conduit à avoir peur de l'autre. Mais plus que ça, à ce qui m'a empêché de voir que la peur que ressent l'autre était sœur de la mienne.
LSAPN ...
De mon coté, je n'ai plus envie d'écrire. Une énorme fatigue me saisit. Je ne vois plus noir, ni gris ... je ne vois plus du tout.
Je ne saurais expliquer la distanciation que je subis en ce moment. Moi qui partais avant à la recherche de ce monde, je n'en ai plus l'envie.
Je suis las, oui. Quelque part dans les limbes. Plus rien ne me procure de joie. Plus rien ne m'éveille, ne me donne envie de me dresser et d'aller voir.
Ces derniers temps, une forme du complexe de l'imposteur revenait me hanter. J'avais le sentiment de ne pas comprendre, de m'exprimer au travers de phrases et de mots qui n'avaient plus aucune tessiture, un instrument affadi, vide de sens et d'une extrême pauvreté, peu à même de tisser ne serait-ce que l'évanescence d'un lien vers l'autre.
La musique elle-même ne fait plus monter en moi cette onde vagissante qui me poussait auparavant à exprimer des émotions. Beauté, langueur, appel à l'inconnu, recherche des ressort du soi, de la main qui se tend ... tout a disparu dans les contreforts de ce temps qui passe, lisse et froid, ouverture vers le dédale d'un horizon sans aspérité ni limites.
J'ai du faire le tour de l'absence ... de la perte du soi à soi. D'aucuns penseraient peut-être qu'il y a lieu, ici, de penser à la désintégration positive que conceptualise Dabrowski. A l’arasement du bâti jusqu'aux plus profondes des fondations de l'être que je suis. Je ne sais.
Le vide règne. Il n'y a plus de barrières car il n'y a plus lieu d'en avoir. Dois-je alors regretter l'état d'agitation qui fut mien ? Ces frictions calorigènes qui furent part de la torture que je sentis alors ? Là encore je ne sais.
Pour tout regard, il me semble qu'il doit y avoir pendant. Ne serait-ce que le sentiment que celui que l'on a en face ne peut être sien donne saveur à l’existence. Ai-je alors, mêlé à ce sentiment d'étrangeté qui se dégage de moi vers moi, acquis la sensation de l'inopportunité de mon placement au sein de ce monde ?
N'est-ce pas la expression torturée du "qui suis-je" que beaucoup se posent ? Et de " l'utilité ", interrogation oh combien frustrante qui règne peu ou prou en chacun des êtres ?
Là encore, là toujours s'ouvre la porte sur un inconnu, ce puits de conscience qui règne en nos tréfonds, porte ouverte sur le noir amer qui git là, soubassement de cet éveil auquel nous tendons tous ?
Vous voyez, les mots sont encore la faible expression d'images dont la transparence ainsi affichée frise le ridicule, tellement leur expurgation semble vaine, tellement leur "couleur" est atone, tellement le cri qui les sous-tend est assourdi.
Je ne sais. Je ne trouve l'issue. Alors je m'assied et pense. Pense à ce que la peur de soi qui fut mienne m'a conduit à avoir peur de l'autre. Mais plus que ça, à ce qui m'a empêché de voir que la peur que ressent l'autre était sœur de la mienne.
LSAPN ...
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 24 Juin 2012, 13:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voici Chatrane, un bout d'un petit film d'enfance.
Un peu de vide dans notre vie; un passage. Un peu de vide, un peu de remplissage, tour à tour, équilibre. Le vide, l'espace, appelé "Ma" dans la musique japponaise ou chinoise, je ne me souviens plus, signifie le silence et le temps entre deux notes de musique.
Éloge du vide:
"Le vide fait sens, il est la partie dans le tout, le tout dans la partie. Le reconnaître n'est ni une insulte, ni une flatterie."
"Ce qui nous semble à nous inachevé, n'est en fait qu'interrompu." Laisse-toi consciemment envahir, fais-en un choix, et repose-toi, et laisse la vie revenir te remplir en temps voulu.
"Il y a dans le vide, tel qu'il est pensé dans la culture nippone, un espace qui n'est pas chaos. Le vide est élément d'un ordre global, admis, respecté, bref apprivoisé."
Faire le vide en soi, une petite méditation peut-être aussi.
J'ai passé par là plusieurs fois, au début ça me faisait paniqué, je me disais que je ne vivais plus si je me sentais comme ça... Puis, j'ai laissé allé, et j'ai compris que ce n'était un passage pour mon bien.
J'espère que tu te sentiras plus serein.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour Mjö
Tout ira mieux très vite.
Donne un grand coup de pied à ces idées noires.
Tu es plus fort que ce mal qui te ronge.
Défends toi, ne te laisse pas envahir par tes fantômes.
Tu peux te battre, tu as encore beaucoup de ressources en toi.
Plus vite tu commenceras et plus vite tu vas te débarrasser de toute cette détresse qui t'emprisonne.
Je te promets que si tu luttes, tu gagneras.
Tout ira mieux très vite.
Donne un grand coup de pied à ces idées noires.
Tu es plus fort que ce mal qui te ronge.
Défends toi, ne te laisse pas envahir par tes fantômes.
Tu peux te battre, tu as encore beaucoup de ressources en toi.
Plus vite tu commenceras et plus vite tu vas te débarrasser de toute cette détresse qui t'emprisonne.
Je te promets que si tu luttes, tu gagneras.
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Les démons peuvent nous rendre visite dans nos moments de vide, mais alors, ce n'est plus réellement du vide.
Les démons, mieux vaut les apprivoiser et les soumettre ou utiliser leur magie noire pour en faire quelque chose de bien à notre convenance. Marier le démon en soit et l'ange en soit. Trouver un certain équilibre.
Ce sera difficile à partager avec qui que ce soit, car c'est complexe et très personnel à chacun. Pourtant, d'autres vivent la même chose en ce moment.
Courage.
Les démons, mieux vaut les apprivoiser et les soumettre ou utiliser leur magie noire pour en faire quelque chose de bien à notre convenance. Marier le démon en soit et l'ange en soit. Trouver un certain équilibre.
Ce sera difficile à partager avec qui que ce soit, car c'est complexe et très personnel à chacun. Pourtant, d'autres vivent la même chose en ce moment.
Courage.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
ouiCe sera difficile à partager avec qui que ce soit, car c'est complexe et très personnel à chacun. Pourtant, d'autres vivent la même chose en ce moment.
c'est le soltice
avec mes amis on faisait un grand feu, comme les anciens, on dansait, on faisait de la musique autour, à la fin on sautait par dessus les braises ...
nous manquons de ces rites
comme les livres d'enfant les livres de contes ils nous aidaient pour accèder ensemble aux jeux du cosmos et de la terre et les comprendre dans notre quotidien par le corps...
l'an dernier j'ai fais un feu toute seule dans mon coin, et j'ai chanté...
cette année je suis lasse
lasse de la masse...
j'ai allumé le poele et je regarde la flamme de ta bougie
Dernière édition par Mag le Dim 24 Juin 2012, 08:22, édité 2 fois (Raison : préciser)
Re: L'ère mite âge ...
- catre:
j'aime l'image que tu donnes par rapport à l'ange et démon. La manière que tu proposes d'agir.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Changer tout en restant soi-même (Jean Cottraux)
C’est le paradoxe du comte de Monte Cristo, le héros d’Alexandre Dumas : on peut changer complètement de vie tout en restant le même… Les psychothérapies du changement s’appuient sur cette même idée : le changement repose d’abord sur l’acceptation.
Woody Allen disait : « Mon seul regret dans la vie est de ne pas être quelqu’un d’autre. » Comment sortir de la prison de soi ? Chacun, à un moment de sa vie, a rêvé de disparaître et de renaître, ailleurs, sous une autre forme pour une autre vie, plus vraie, tout en restant le même. Appelons ce fantasme « le paradoxe du comte de Monte-Cristo », du nom du célèbre personnage d’Alexandre Dumas, jeté injustement en prison et qui s’évade pour s’emparer d’un trésor légué par son mentor et codétenu, l’abbé Faria. Il renaît pour se venger d’une société corrompue avant de partir vers une vie plus heureuse dans un Orient de rêve. Mais il est resté le même : simplement, de victime, il est devenu persécuteur. Le plus étrange est qu’il maîtrise plusieurs apparences et se sert de nombreuses identités pour confondre ses ennemis. En termes psychologiques, on peut dire qu’il est doté d’un haut degré de résilience qui se manifeste par une personnalité protéiforme (1), dont il utilise les facettes multiples pour ses affaires, son plaisir et ses revanches.
Certains tentent de réaliser ce fantasme : des milliers de personnes disparaissent sans laisser d’adresse chaque année, mais l’on n’a pas de données précises sur leur réussite dans une nouvelle vie.
Changer d’atmosphère ou de décor ? Ou bien demander à la chirurgie plastique de nous sculpter un corps parfait ? Malheureusement, vivre dans le plus beau décor ou dans le plus beau des corps ne guérit pas toujours du sentiment de trahison de soi. Et toucher le gros lot peut s’avérer fatal. Je viens de recevoir un courriel m’annonçant qu’une personne qui avait, enfin, atteint son sommet de carrière, était victime d’un accident cardiaque grave. Serions-nous des marionnettes d’un destin écrit par la main d’un fou, ou l’agent de notre propre malheur ?
Que peut la psychothérapie pour nous aider à changer ce qui ne nous convient pas chez nous, les autres et le monde ? La thérapie cognitive propose à ceux qui portent une souffrance psychique d’être l’agent de leur propre changement, en modifiant leurs relations avec leur environnement. Pour changer les autres, il faut aussi changer à la fois de comportement et de conception du monde et donc, à certains égards, devenir un autre.
Psychothérapie et changement
Certains espèrent qu’une thérapie les rendra autre et les sortira de la répétition d’un scénario de vie (2). En l’absence de contraintes extérieures, l’anxiété empêche les actions novatrices de se réaliser. Le dénominateur commun des personnes anxieuses ou déprimées est l’inhibition de l’action. La souffrance provient de la séquestration de soi dans le carcan des habitudes, des renoncements, de la peur et des rituels sécurisants mais épuisants. C’est le scénario de l’échec par résignation. Comment devenir la « vraie » personne dont la créativité se trouve entravée par le milieu, les autres ou les circonstances ?
Pour d’autres, la souffrance proviendra de comportements impulsifs et répétitifs et se traduira par des conflits répétés avec les autres, des comportements toxicomaniaques ou violents dont la répétition conduit rapidement à la solitude et à la mort après une vie menée à tombeau ouvert. C’est le scénario de l’échec par trouble des conduites sociales. Comment sortir de la toile d’araignée des relations précoces et de leur répétition actuelle ?
La demande de thérapie masque souvent le désir d’être ailleurs, dans un autre temps, d’être quelqu’un d’autre, d’être heureux, et surtout sans souffrance psychique.
Il est cependant naturel et sain pour un individu de résister à un changement trop rapide. Le changement dépend du périmètre de sécurité de chacun. Entrer dans la zone de sécurité active des réactions d’autoprotection, et la psychothérapie, même souhaitée, peut s’accompagner de la peur de l’inconnu : un nouveau soi qui vivra autrement. Les vieilles habitudes et les vieux schémas de pensée se battent pour survivre. La seule manière de sortir du dilemme « changer tout en restant le même » est de laisser la décision et le choix du rythme du changement au patient.
Toute forme de psychothérapie peut appliquer le modèle du changement de James O. Prochaska et Carlo C. Di Clemente (3), bien que celui-ci ait été créé pour motiver les personnes souffrant de dépendance aux drogues, à l’alcool ou au tabac, à arrêter leur consommation. La thérapie motivationnelle (4) cherche à promouvoir une attitude positive : s’attendre à être capable d’agir et à ce que l’action apporte un résultat favorable. Le sentiment d’efficacité personnelle perçue est relié à l’optimisme et représente un facteur de résilience et de bonne santé (5). Le modèle du changement de J.O. Prochaska et C.C. Di Clemente se fonde sur l’analyse et le renforcement des attentes positives de changement du patient. Arthur Freeman et Michael Nolan (6) ont appliqué ce modèle à la psychothérapie cognitive. En faisant la synthèse de ces travaux, il est possible de décrire dix phases dans le processus de changement par la psychothérapie (schéma ci-dessous).
1. Anticontemplation : le sujet est contre l’idée même de psychothérapie.
2. Non-contemplation : il ne l’envisage pas comme une solution pour lui.
3. Précontemplation : il considère les raisons, la possibilité et les conséquences de la psychothérapie, et les changements qu’elle peut induire. À ce stade, les processus de changement résultent de motivations externes : symptômes d’anxiété, de dépression, de stress, etc., phases de la vie, risque de perdre son statut social.
4. Contemplation : il envisage une thérapie dans les six mois car des changements sont nécessaires. Il admet qu’il a un problème et qu’il va étudier les possibilités et le coût (psychologique et financier) du changement. Il se prépare. Les processus de changement à ce stade sont l’observation d’autrui, la recherche d’information, la prise de conscience, la confrontation par les autres à son problème.
5. Planification de l’action : décision de rendez-vous avec un thérapeute.
6. Action : entrée en psychothérapie, travail sur soi, modification progressive des comportements, des émotions et des attitudes dysfonctionnelles.
7. Maintenance : maintien et optimisation du changement.
8. Prédéfaillance : apparaissent des pensées négatives vis-à-vis de la psychothérapie et la nostalgie des vieux comportements.
9. Défaillance : diminution des acquis.
10. Rechute : retour à l’état initial et sortie du cycle du changement. À ce point, le patient arrête la thérapie. Cependant, il a la possibilité de revenir dans le cycle comme précontemplateur et de refaire plus ou moins vite le parcours vers l’action psychothérapique.
La tâche du psychothérapeute est d’aider l’individu à passer d’un stade à l’autre du cycle aussi rapidement que possible. Mais il responsabilise le patient en lui disant que lui seul est l’agent du changement.
Patient et thérapeute doivent collaborer pour repérer les prédéfaillances, de manière à maintenir les gains de la thérapie, et envisager les avantages et les inconvénients de continuer ou de s’arrêter. Il faut donc mettre au jour et modifier les pensées négatives sur la thérapie, et mettre en balance tous les éléments en faveur d’une décision ou d’une autre.
Prenons pour exemple la dépression. Ce qui change d’abord est l’émotion : en effet, il faut un minimum d’optimisme et d’affect positif pour entrer dans une thérapie. L’effet antidémoralisateur de la thérapie va ensuite inciter à émettre des comportements plus satisfaisants. Le changement comportemental va ensuite induire, avec l’aide des interventions du psychothérapeute, un changement stable des schémas cognitifs qui au départ interprétaient négativement la réalité.
Il existe peu de psychothérapies efficaces ; seuls les courants de la thérapie psychanalytique, la thérapie comportementale et cognitive, la thérapie interpersonnelle, la thérapie humaniste ont amené des résultats scientifiquement prouvés à des problèmes spécifiques, comme le montre le bilan des études contrôlées que je viens d’effectuer dans un guide destiné aux patients, Choisir une psychothérapie efficace (7). Cet ouvrage s’efforce également de déterminer les caractéristiques communes des psychothérapies efficaces, caractéristiques qui sont représentées ci-après (encadré ci-dessous).
De Marc Aurèle à la thérapie cognitive
Parmi les processus communs aux thérapies efficaces se trouve l’acceptation. L’acceptation est l’un des thèmes les plus constants de la philosophie, de la religion et de la psychothérapie. L’une des racines philosophiques de la thérapie cognitive est l’acceptation. Elle consiste à aider le patient à distinguer les faits de leur interprétation pour modifier les émotions négatives et le relancer sur le chemin de l’action positive et agréable. Il est habituel de faire remonter la thérapie cognitive à la morale stoïcienne, celle de l’esclave Épictète et de l’empereur romain Marc Aurèle (121-180).
Cet empereur philosophe professait que les hommes sont moins émus par les faits eux-mêmes que par l’interprétation qu’ils en donnent. Une des maximes stoïciennes issues de son livre Pensées pour moi-même nous dit : « Si quelque objet extérieur te chagrine, ce n’est pas lui, c’est le jugement que tu portes sur lui qui te trouble. Il ne tient qu’à toi d’effacer ce jugement de ton âme. Si c’est ta disposition propre qui te chagrine, qui t’empêche de rectifier ton dessein ? »
Il ne faut pas interpréter cette maxime comme un appel à la résignation, car elle suggère avant tout la nécessité d’une appréciation réaliste des buts par rapport aux moyens. Dans cette perspective, Marc Aurèle propose une distinction entre « les choses qui sont en notre pouvoir et celles qui nous dépassent ». Il faut donc agir avec une « clause de réserve », c’est-à-dire en étant conscient que des obstacles peuvent survenir.
Acceptation et art de changer
Ce qui compte, c’est l’authenticité et la sincérité de l’intention : celui qui rencontre des difficultés en pratique ne doit pas s’en affliger, car elles ne dépendent pas de lui. Ainsi, l’échec éventuel est mieux accepté, car il ne doit pas amener le sujet à se blâmer en se l’attribuant totalement. Externaliser la responsabilité personnelle dans ce qui va mal ou bien, et l’évaluer correctement, est l’une des pratiques habituelles de la thérapie cognitive de la dépression.
La souffrance du patient qui entreprend une psychothérapie provient souvent de ses illusions sur lui-même, les autres, le futur, le monde, la vérité, le bien et le mal. Accepter ses limites est le premier pas de toute psychothérapie. « Acceptation » est un mot-valise dont on peut distinguer sept domaines d’application, qui correspondent à chaque fois à une problématique différente. Je vais donc essayer de clarifier les différents types d’acceptation – et de refus d’acceptation – que l’on peut rencontrer en thérapie cognitive.
1. L’acceptation de soi augmente l’estime pour soi : c’est l’un des objectifs de la psychothérapie. Néanmoins, le thérapeute doit accepter le patient tel qu’il est, afin que celui-ci s’accepte lui-même. Il en va de même dans toute relation d’amitié, d’amour ou dans un contexte professionnel. Il s’agit donc d’une acceptation en miroir.
2. L’acceptation de nos limites conduit à n’engager des actions que dans des domaines qui dépendent de nous. Mais comment savoir exactement ce qui dépend de nous ? Seule une bonne analyse de la situation sur le terrain permet de le faire pour déterminer si une bataille peut être gagnée. Il s’agit donc d’une acceptation stratégique.
3. L’acceptation de nos émotions consiste à les vivre au lieu de les nier et de vouloir les contrôler à tout prix. L’acceptation des émotions négatives est l’une des bases des méthodes d’exposition employées par les thérapies comportementales et cognitives (TCC) dans les phobies, dans les obsessions compulsions et dans le stress post-traumatique. Dans cette méthode, le sujet doit accepter de passer par une phase d’exacerbation de l’anxiété, qui, après un plateau d’habituation, va décroître et se stabiliser plus bas. Le paradoxe inhérent à la TCC est qu’il faut accepter de souffrir afin d’espérer guérir un jour de ses souffrances. Il s’agit donc d’une acceptation par exposition au mal-être temporaire en vue d’un mieux-être ultérieur.
4. L’acceptation des autres permet de mieux vivre avec eux. En particulier, comme le recommandent à la fois le bouddhisme et le christianisme, il est bon d’avoir de l’empathie pour ses ennemis, car la haine nous fera encore plus souffrir que le dommage causé par l’ennemi. C’est donc l’acceptation par le pardon.
5. L’acceptation du monde tel qu’il est. Mais qu’est-ce que le monde ? Il est parfois sain de vouloir le changer malgré des forces contraires. Machiavel, dans Le Prince en 1532, a repris la distinction latine entre la vertu et la fortune. La fortune est ce qui nous arrive de bien ou de mal sans l’avoir voulu. L’accepter est la première phase avant une deuxième phase qui consiste à rebondir. La vertu latine dont parle Machiavel s’appelle le courage ; c’est l’attitude positive devant la mauvaise fortune : « Je juge qu’il peut être vrai que la fortuna soit l’arbitre de la moitié de nos actions, mais aussi que l’autre moitié, ou à peu près, elle nous la laisse gouverner. » En ce sens, le machiavélisme, dans son éloge de la « vertu », représente une forme de psychologie positive ( 8 ). L’acceptation momentanée est souvent utilisée dans les techniques de résolution de problèmes. Accepter un échec ou un traumatisme ainsi que la dangerosité du monde permet de mieux rebondir et de le changer. C’est donc l’acceptation résiliente.
6. L’acceptation de la condition humaine. Elle consiste à vivre en se disant qu’à tout moment la vie peut s’arrêter, sans que ce que nous avions commencé puisse aboutir sous nos yeux. C’est donc l’acceptation de l’angoisse existentielle.
7. L’acceptation de la mort. Elle consiste à n’envisager la mort que comme un passage et à considérer qu’elle seule a pitié de la souffrance humaine. C’est donc l’acceptation compassionnelle de ce que de toute manière, un jour, nous ne pourrons pas fuir.
L’absence d’acceptation représente un déni qui peut se porter aussi bien sur notre monde interne que sur les contingences de l’environnement et les contraintes biologiques qui nous contrôlent. La définition, en psychothérapie, d’un domaine d’acceptation sur lequel un travail personnel est nécessaire, réoriente le sujet vers une attitude positive, et remplace l’auto critique interminable et sa compensation par le fantasme de Monte-Cristo. Après tout, nous n’avons pas à accepter n’importe quoi, mais le refus d’acceptation de ce que nous sommes peut nous rendre inacceptable par les autres.
NOTES
(1) R.J. Lifton, The Protean Self: Human resilience in an age of fragmentation, The University of Chicago Press, Chicago, 1993.
(2) J. Cottraux, La Répétition des scénarios de vie. Demain est une autre histoire, Odile Jacob, Paris, 2001.
(3) J.O. Prochaska et C.C. Di Clemente, « Toward a comprehensive model of change », in W.N. Miller et N. Heather (dir.), Treating Addictive Behaviors, Plenum Press, 1986.
(4) W.R. Miller et S. Rollnick, L’Entretien motivationnel. Aider la personne à engager le changement, InterÉditions-Dunod, 2006.
(5) A. Bandura, Auto-efficacité. Le Sentiment d’efficacité personnelle, De Boeck, 2007.
(6) A. Freeman et M. Nolan, « Revisiting Prochaska and DiClemente’s stages of change theory: An expansion and specification to aid in treatment planning and outcome evaluation », Cognitive and Behavioral Practice, vol. VIII, n° 3, été 2001.
(7) J. Cottraux, Choisir une psychothérapie efficace, Odile Jacob, 2011.
( 8 ) J. Cottraux, La Force avec soi. Pour une psychologie positive, Odile Jacob, 2007.
C’est le paradoxe du comte de Monte Cristo, le héros d’Alexandre Dumas : on peut changer complètement de vie tout en restant le même… Les psychothérapies du changement s’appuient sur cette même idée : le changement repose d’abord sur l’acceptation.
Woody Allen disait : « Mon seul regret dans la vie est de ne pas être quelqu’un d’autre. » Comment sortir de la prison de soi ? Chacun, à un moment de sa vie, a rêvé de disparaître et de renaître, ailleurs, sous une autre forme pour une autre vie, plus vraie, tout en restant le même. Appelons ce fantasme « le paradoxe du comte de Monte-Cristo », du nom du célèbre personnage d’Alexandre Dumas, jeté injustement en prison et qui s’évade pour s’emparer d’un trésor légué par son mentor et codétenu, l’abbé Faria. Il renaît pour se venger d’une société corrompue avant de partir vers une vie plus heureuse dans un Orient de rêve. Mais il est resté le même : simplement, de victime, il est devenu persécuteur. Le plus étrange est qu’il maîtrise plusieurs apparences et se sert de nombreuses identités pour confondre ses ennemis. En termes psychologiques, on peut dire qu’il est doté d’un haut degré de résilience qui se manifeste par une personnalité protéiforme (1), dont il utilise les facettes multiples pour ses affaires, son plaisir et ses revanches.
Certains tentent de réaliser ce fantasme : des milliers de personnes disparaissent sans laisser d’adresse chaque année, mais l’on n’a pas de données précises sur leur réussite dans une nouvelle vie.
Changer d’atmosphère ou de décor ? Ou bien demander à la chirurgie plastique de nous sculpter un corps parfait ? Malheureusement, vivre dans le plus beau décor ou dans le plus beau des corps ne guérit pas toujours du sentiment de trahison de soi. Et toucher le gros lot peut s’avérer fatal. Je viens de recevoir un courriel m’annonçant qu’une personne qui avait, enfin, atteint son sommet de carrière, était victime d’un accident cardiaque grave. Serions-nous des marionnettes d’un destin écrit par la main d’un fou, ou l’agent de notre propre malheur ?
Que peut la psychothérapie pour nous aider à changer ce qui ne nous convient pas chez nous, les autres et le monde ? La thérapie cognitive propose à ceux qui portent une souffrance psychique d’être l’agent de leur propre changement, en modifiant leurs relations avec leur environnement. Pour changer les autres, il faut aussi changer à la fois de comportement et de conception du monde et donc, à certains égards, devenir un autre.
Psychothérapie et changement
Certains espèrent qu’une thérapie les rendra autre et les sortira de la répétition d’un scénario de vie (2). En l’absence de contraintes extérieures, l’anxiété empêche les actions novatrices de se réaliser. Le dénominateur commun des personnes anxieuses ou déprimées est l’inhibition de l’action. La souffrance provient de la séquestration de soi dans le carcan des habitudes, des renoncements, de la peur et des rituels sécurisants mais épuisants. C’est le scénario de l’échec par résignation. Comment devenir la « vraie » personne dont la créativité se trouve entravée par le milieu, les autres ou les circonstances ?
Pour d’autres, la souffrance proviendra de comportements impulsifs et répétitifs et se traduira par des conflits répétés avec les autres, des comportements toxicomaniaques ou violents dont la répétition conduit rapidement à la solitude et à la mort après une vie menée à tombeau ouvert. C’est le scénario de l’échec par trouble des conduites sociales. Comment sortir de la toile d’araignée des relations précoces et de leur répétition actuelle ?
La demande de thérapie masque souvent le désir d’être ailleurs, dans un autre temps, d’être quelqu’un d’autre, d’être heureux, et surtout sans souffrance psychique.
Il est cependant naturel et sain pour un individu de résister à un changement trop rapide. Le changement dépend du périmètre de sécurité de chacun. Entrer dans la zone de sécurité active des réactions d’autoprotection, et la psychothérapie, même souhaitée, peut s’accompagner de la peur de l’inconnu : un nouveau soi qui vivra autrement. Les vieilles habitudes et les vieux schémas de pensée se battent pour survivre. La seule manière de sortir du dilemme « changer tout en restant le même » est de laisser la décision et le choix du rythme du changement au patient.
Toute forme de psychothérapie peut appliquer le modèle du changement de James O. Prochaska et Carlo C. Di Clemente (3), bien que celui-ci ait été créé pour motiver les personnes souffrant de dépendance aux drogues, à l’alcool ou au tabac, à arrêter leur consommation. La thérapie motivationnelle (4) cherche à promouvoir une attitude positive : s’attendre à être capable d’agir et à ce que l’action apporte un résultat favorable. Le sentiment d’efficacité personnelle perçue est relié à l’optimisme et représente un facteur de résilience et de bonne santé (5). Le modèle du changement de J.O. Prochaska et C.C. Di Clemente se fonde sur l’analyse et le renforcement des attentes positives de changement du patient. Arthur Freeman et Michael Nolan (6) ont appliqué ce modèle à la psychothérapie cognitive. En faisant la synthèse de ces travaux, il est possible de décrire dix phases dans le processus de changement par la psychothérapie (schéma ci-dessous).
1. Anticontemplation : le sujet est contre l’idée même de psychothérapie.
2. Non-contemplation : il ne l’envisage pas comme une solution pour lui.
3. Précontemplation : il considère les raisons, la possibilité et les conséquences de la psychothérapie, et les changements qu’elle peut induire. À ce stade, les processus de changement résultent de motivations externes : symptômes d’anxiété, de dépression, de stress, etc., phases de la vie, risque de perdre son statut social.
4. Contemplation : il envisage une thérapie dans les six mois car des changements sont nécessaires. Il admet qu’il a un problème et qu’il va étudier les possibilités et le coût (psychologique et financier) du changement. Il se prépare. Les processus de changement à ce stade sont l’observation d’autrui, la recherche d’information, la prise de conscience, la confrontation par les autres à son problème.
5. Planification de l’action : décision de rendez-vous avec un thérapeute.
6. Action : entrée en psychothérapie, travail sur soi, modification progressive des comportements, des émotions et des attitudes dysfonctionnelles.
7. Maintenance : maintien et optimisation du changement.
8. Prédéfaillance : apparaissent des pensées négatives vis-à-vis de la psychothérapie et la nostalgie des vieux comportements.
9. Défaillance : diminution des acquis.
10. Rechute : retour à l’état initial et sortie du cycle du changement. À ce point, le patient arrête la thérapie. Cependant, il a la possibilité de revenir dans le cycle comme précontemplateur et de refaire plus ou moins vite le parcours vers l’action psychothérapique.
La tâche du psychothérapeute est d’aider l’individu à passer d’un stade à l’autre du cycle aussi rapidement que possible. Mais il responsabilise le patient en lui disant que lui seul est l’agent du changement.
Patient et thérapeute doivent collaborer pour repérer les prédéfaillances, de manière à maintenir les gains de la thérapie, et envisager les avantages et les inconvénients de continuer ou de s’arrêter. Il faut donc mettre au jour et modifier les pensées négatives sur la thérapie, et mettre en balance tous les éléments en faveur d’une décision ou d’une autre.
Prenons pour exemple la dépression. Ce qui change d’abord est l’émotion : en effet, il faut un minimum d’optimisme et d’affect positif pour entrer dans une thérapie. L’effet antidémoralisateur de la thérapie va ensuite inciter à émettre des comportements plus satisfaisants. Le changement comportemental va ensuite induire, avec l’aide des interventions du psychothérapeute, un changement stable des schémas cognitifs qui au départ interprétaient négativement la réalité.
Il existe peu de psychothérapies efficaces ; seuls les courants de la thérapie psychanalytique, la thérapie comportementale et cognitive, la thérapie interpersonnelle, la thérapie humaniste ont amené des résultats scientifiquement prouvés à des problèmes spécifiques, comme le montre le bilan des études contrôlées que je viens d’effectuer dans un guide destiné aux patients, Choisir une psychothérapie efficace (7). Cet ouvrage s’efforce également de déterminer les caractéristiques communes des psychothérapies efficaces, caractéristiques qui sont représentées ci-après (encadré ci-dessous).
De Marc Aurèle à la thérapie cognitive
Parmi les processus communs aux thérapies efficaces se trouve l’acceptation. L’acceptation est l’un des thèmes les plus constants de la philosophie, de la religion et de la psychothérapie. L’une des racines philosophiques de la thérapie cognitive est l’acceptation. Elle consiste à aider le patient à distinguer les faits de leur interprétation pour modifier les émotions négatives et le relancer sur le chemin de l’action positive et agréable. Il est habituel de faire remonter la thérapie cognitive à la morale stoïcienne, celle de l’esclave Épictète et de l’empereur romain Marc Aurèle (121-180).
Cet empereur philosophe professait que les hommes sont moins émus par les faits eux-mêmes que par l’interprétation qu’ils en donnent. Une des maximes stoïciennes issues de son livre Pensées pour moi-même nous dit : « Si quelque objet extérieur te chagrine, ce n’est pas lui, c’est le jugement que tu portes sur lui qui te trouble. Il ne tient qu’à toi d’effacer ce jugement de ton âme. Si c’est ta disposition propre qui te chagrine, qui t’empêche de rectifier ton dessein ? »
Il ne faut pas interpréter cette maxime comme un appel à la résignation, car elle suggère avant tout la nécessité d’une appréciation réaliste des buts par rapport aux moyens. Dans cette perspective, Marc Aurèle propose une distinction entre « les choses qui sont en notre pouvoir et celles qui nous dépassent ». Il faut donc agir avec une « clause de réserve », c’est-à-dire en étant conscient que des obstacles peuvent survenir.
Acceptation et art de changer
Ce qui compte, c’est l’authenticité et la sincérité de l’intention : celui qui rencontre des difficultés en pratique ne doit pas s’en affliger, car elles ne dépendent pas de lui. Ainsi, l’échec éventuel est mieux accepté, car il ne doit pas amener le sujet à se blâmer en se l’attribuant totalement. Externaliser la responsabilité personnelle dans ce qui va mal ou bien, et l’évaluer correctement, est l’une des pratiques habituelles de la thérapie cognitive de la dépression.
La souffrance du patient qui entreprend une psychothérapie provient souvent de ses illusions sur lui-même, les autres, le futur, le monde, la vérité, le bien et le mal. Accepter ses limites est le premier pas de toute psychothérapie. « Acceptation » est un mot-valise dont on peut distinguer sept domaines d’application, qui correspondent à chaque fois à une problématique différente. Je vais donc essayer de clarifier les différents types d’acceptation – et de refus d’acceptation – que l’on peut rencontrer en thérapie cognitive.
1. L’acceptation de soi augmente l’estime pour soi : c’est l’un des objectifs de la psychothérapie. Néanmoins, le thérapeute doit accepter le patient tel qu’il est, afin que celui-ci s’accepte lui-même. Il en va de même dans toute relation d’amitié, d’amour ou dans un contexte professionnel. Il s’agit donc d’une acceptation en miroir.
2. L’acceptation de nos limites conduit à n’engager des actions que dans des domaines qui dépendent de nous. Mais comment savoir exactement ce qui dépend de nous ? Seule une bonne analyse de la situation sur le terrain permet de le faire pour déterminer si une bataille peut être gagnée. Il s’agit donc d’une acceptation stratégique.
3. L’acceptation de nos émotions consiste à les vivre au lieu de les nier et de vouloir les contrôler à tout prix. L’acceptation des émotions négatives est l’une des bases des méthodes d’exposition employées par les thérapies comportementales et cognitives (TCC) dans les phobies, dans les obsessions compulsions et dans le stress post-traumatique. Dans cette méthode, le sujet doit accepter de passer par une phase d’exacerbation de l’anxiété, qui, après un plateau d’habituation, va décroître et se stabiliser plus bas. Le paradoxe inhérent à la TCC est qu’il faut accepter de souffrir afin d’espérer guérir un jour de ses souffrances. Il s’agit donc d’une acceptation par exposition au mal-être temporaire en vue d’un mieux-être ultérieur.
4. L’acceptation des autres permet de mieux vivre avec eux. En particulier, comme le recommandent à la fois le bouddhisme et le christianisme, il est bon d’avoir de l’empathie pour ses ennemis, car la haine nous fera encore plus souffrir que le dommage causé par l’ennemi. C’est donc l’acceptation par le pardon.
5. L’acceptation du monde tel qu’il est. Mais qu’est-ce que le monde ? Il est parfois sain de vouloir le changer malgré des forces contraires. Machiavel, dans Le Prince en 1532, a repris la distinction latine entre la vertu et la fortune. La fortune est ce qui nous arrive de bien ou de mal sans l’avoir voulu. L’accepter est la première phase avant une deuxième phase qui consiste à rebondir. La vertu latine dont parle Machiavel s’appelle le courage ; c’est l’attitude positive devant la mauvaise fortune : « Je juge qu’il peut être vrai que la fortuna soit l’arbitre de la moitié de nos actions, mais aussi que l’autre moitié, ou à peu près, elle nous la laisse gouverner. » En ce sens, le machiavélisme, dans son éloge de la « vertu », représente une forme de psychologie positive ( 8 ). L’acceptation momentanée est souvent utilisée dans les techniques de résolution de problèmes. Accepter un échec ou un traumatisme ainsi que la dangerosité du monde permet de mieux rebondir et de le changer. C’est donc l’acceptation résiliente.
6. L’acceptation de la condition humaine. Elle consiste à vivre en se disant qu’à tout moment la vie peut s’arrêter, sans que ce que nous avions commencé puisse aboutir sous nos yeux. C’est donc l’acceptation de l’angoisse existentielle.
7. L’acceptation de la mort. Elle consiste à n’envisager la mort que comme un passage et à considérer qu’elle seule a pitié de la souffrance humaine. C’est donc l’acceptation compassionnelle de ce que de toute manière, un jour, nous ne pourrons pas fuir.
L’absence d’acceptation représente un déni qui peut se porter aussi bien sur notre monde interne que sur les contingences de l’environnement et les contraintes biologiques qui nous contrôlent. La définition, en psychothérapie, d’un domaine d’acceptation sur lequel un travail personnel est nécessaire, réoriente le sujet vers une attitude positive, et remplace l’auto critique interminable et sa compensation par le fantasme de Monte-Cristo. Après tout, nous n’avons pas à accepter n’importe quoi, mais le refus d’acceptation de ce que nous sommes peut nous rendre inacceptable par les autres.
NOTES
(1) R.J. Lifton, The Protean Self: Human resilience in an age of fragmentation, The University of Chicago Press, Chicago, 1993.
(2) J. Cottraux, La Répétition des scénarios de vie. Demain est une autre histoire, Odile Jacob, Paris, 2001.
(3) J.O. Prochaska et C.C. Di Clemente, « Toward a comprehensive model of change », in W.N. Miller et N. Heather (dir.), Treating Addictive Behaviors, Plenum Press, 1986.
(4) W.R. Miller et S. Rollnick, L’Entretien motivationnel. Aider la personne à engager le changement, InterÉditions-Dunod, 2006.
(5) A. Bandura, Auto-efficacité. Le Sentiment d’efficacité personnelle, De Boeck, 2007.
(6) A. Freeman et M. Nolan, « Revisiting Prochaska and DiClemente’s stages of change theory: An expansion and specification to aid in treatment planning and outcome evaluation », Cognitive and Behavioral Practice, vol. VIII, n° 3, été 2001.
(7) J. Cottraux, Choisir une psychothérapie efficace, Odile Jacob, 2011.
( 8 ) J. Cottraux, La Force avec soi. Pour une psychologie positive, Odile Jacob, 2007.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Waka a écrit:(j'espère que j'ai pas fait de bourde )
Mais non t'en a pas fait
A pluche
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
corail11 a écrit:Bonsoir Mjö
je vois que tu as changé ton avatar
je suis toujours à la recherche du mien. J'ai une idée mais je n'ai rien trouvé qui me plaise.
Essaye d'évacuer, de ne pas trop penser
Merci corail11
Ouais j'ai changé mon avatar. Je suis toujours fan de Mjöllnir, le marteau de Thor. Cependant je me disais que l'objet lui-même n'avait pas trop d'aspect humain. J'ai conjugué sur le nouvel avatar à la fois le symbole de ce même marteau, une partie de mes origines, et aussi le regard du personnage, ce regard qu'on me dit parfois avoir ...
J'essaye d'évacuer oui. Et, tu vois, j'ai appris à écrire un peu de ce que je ressens.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Catre a écrit:Laisse-toi consciemment envahir, fais-en un choix, et repose-toi, et laisse la vie revenir te remplir en temps voulu.
Merci Catre ! C'est ce que je suis en train de faire. le confier par écrit en est le début. Comme poser les pierres que l'on portait dans son sac à dos pour avoir par la suite un pas plus leste
Les démons, mieux vaut les apprivoiser et les soumettre ou utiliser leur magie noire pour en faire quelque chose de bien à notre convenance. Marier le démon en soit et l'ange en soit. Trouver un certain équilibre.
Ouais ... toujours la fameuse comparaison entre docteur Jekyll et mister Hyde (docteur 'Je tue" et monsieur "je cache" ... même si ma "traduction" est un tantinet capilotractée ...)
A la recherche du temps perdu ou à la recherche du temps à perdre ??? Voilà la question ...
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Re: L'ère mite âge ...
Mag a écrit: l'an dernier j'ai fais un feu toute seule dans mon coin, et j'ai chanté...
cette année je suis lasse
lasse de la masse...
j'ai allumé le poele et je regarde la flamme de ta bougie
L'an dernier j'essayais encore de donner un sens aux actions que je faisait et l'expliquer aux autres
Moi aussi je suis las de la masse, Mag. Et je n'explique plus, je fais ... je fais pour trouver mon équilibre. Et poser mes ressentis ici en fait partie, qu'ils soient approchables, compréhensibles ... n'est plus le problème.
Cela n'est plus un problème car, pour complètement les expliciter, il faudrait que je noircisse des pages entières, tant que je ne sais point si la surface disponible existe. tant que le temps pour les lire n'est pas disponible pour à la fois le faire en comprendre et dire où je vais pendant qu'elles sont lues.
Et je sais que ce que je viens d'écrire est de même valable pour toi ou pour d'autres ...
Alors, que reste t'il pour partager ? La vue d'une ressemblance, un peu de confiance, de l'empathie, de l'acceptation des autres et de leurs différences ...
Nous sommes trop petits pour tout contenir ... et je suis sur le chemin de cette acceptation. Acceptation et pas résignation. Se résigner est mourir, accepter est lâcher-prise (au moins vu de ma porte ...)
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 24 Juin 2012, 13:32, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour Mjö,
C'est bien ! écrire c'est une façon d'évacuer. N'oublions pas qu'il ne s'agit que de "la vérité du moment"
Je vais un peu te contrarier, je trouvais le marteau de Thor extraordinaire.
Un mélange de force, de mysticisme, d'outil précieux détenu par les initiés.
Il t'allait à merveille.
C'est bien ! écrire c'est une façon d'évacuer. N'oublions pas qu'il ne s'agit que de "la vérité du moment"
Je vais un peu te contrarier, je trouvais le marteau de Thor extraordinaire.
Un mélange de force, de mysticisme, d'outil précieux détenu par les initiés.
Il t'allait à merveille.
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
@corail11
C'est vraiment gentil. Cependant je ne suis qu'un homme et je préfère mettre en façade aussi ce que je pense être en totalité ... une sorte de barbare quelque part ...
Pour ton avatar, que penses-tu de ça (en corail rouge) :
EDIT : j'avais oublié ça :
Oh combien est-ce vrai ! Et déjà en nous-même ...
Un mélange de force, de mysticisme, d'outil précieux détenu par les initiés.
Il t'allait à merveille.
C'est vraiment gentil. Cependant je ne suis qu'un homme et je préfère mettre en façade aussi ce que je pense être en totalité ... une sorte de barbare quelque part ...
Pour ton avatar, que penses-tu de ça (en corail rouge) :
EDIT : j'avais oublié ça :
N'oublions pas qu'il ne s'agit que de "la vérité du moment
Oh combien est-ce vrai ! Et déjà en nous-même ...
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 24 Juin 2012, 14:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
(Le marteau de Thor reste sous-entendu dans le pseudo, et le nouvel avatar reprend le thème de la masse tout en donnant un coté "humain" au personnage - et un humain qui ressemble beaucoup à Mjöllnir IRL dans la manière qu'il a d'être imposant, physiquement. J'aime beaucoup ce nouvel avatar pour ma part)
- croisement de post, mais je laisse -
- croisement de post, mais je laisse -
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: L'ère mite âge ...
"Dr Jekyll et Mr. Hide" est loin d'être un exemple à suivre! À la fin Jekyll se tue pour tuer Mr. Hide. Un sacrifice du bon docteur pour sauver le monde du démon. Vraiment pas bon.
Aujourd'hui, je ne regrette pas d'avoir tout brûler, je fais plus confiance à ma mémoire, il y a bien quelques petits mots que j'ai gardé, pour me rappeler, des indices.
Toi tu as la chance de pouvoir partager et laisser des traces et donc des aides à ceux qui passeront par à peu près le même chemin que toi ici.
C'est beau. ZC est un big big journal!
ÉDIT: moi aussi j'aime ton avatar! Ça me fait penser aussi aux BD d'Astérix dont j'étais fan!
T'es chanceux d'avoir ZC! Quand j'avais autant besoin d'écrire (et j'ai encore quand même assez besoin d'écrire), c'était avant que ZC n'existe, pour les mêmes raisons que toi, j'avais tout imprimé et mis dans des petit coffres... Je me disais qu'un jour je pourrais enfin les partager avec quelques personnes, qu'un jour je trouverais des semblables (qui s'acceptent). Mais ça s'est tellement accumulé. Un jour, j'ai tout brûler. TOUT! Et je me suis sentie tellement libérée, et ça me faisait très peur en même temps. Parce que je croyais que ça faisait partie de mes TOC de vouloir tout écrire tout le temps. Ma peur c'était d'oublier et de devenir stupide, ou oublier et tourner en rond en cherchant la même solution et donc de ne jamais évoluer.L'an dernier j'essayais encore de donner un sens aux actions que je faisait et l'expliquer aux autres (...) Et poser mes ressentis ici en fait partie
Aujourd'hui, je ne regrette pas d'avoir tout brûler, je fais plus confiance à ma mémoire, il y a bien quelques petits mots que j'ai gardé, pour me rappeler, des indices.
Toi tu as la chance de pouvoir partager et laisser des traces et donc des aides à ceux qui passeront par à peu près le même chemin que toi ici.
C'est beau. ZC est un big big journal!
ÉDIT: moi aussi j'aime ton avatar! Ça me fait penser aussi aux BD d'Astérix dont j'étais fan!
Dernière édition par Catre le Dim 24 Juin 2012, 13:47, édité 1 fois
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Cependant je ne suis qu'un homme et je préfère mettre en façade aussi ce que je pense être en totalité ... une sorte de barbare quelque part ...
Pour ton avatar, que penses-tu de ça (en corail rouge)
Merci pour l'image, elle est vraiment jolie et je l'ai enregistrée.
Mais je cherche quelque chose de plus abstrait sur un thème bien précis.
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Accepter... oui c'est la base accepter que "cela" soit
et comprendre la différence entre accepter et cautionner, autant qu'entre apprécier et aimer
- et accepter et apprécier ?
ça c'est différent...
je peux accepter que quelque chose contraire à mon éthique soit là, et apprécier le fait que ce quelque chose me montre justement mon éthique...
les sentiments : comme des cordes d'un instrument de musique
le mental : comme ce qui les frappe
traverser les émotions, contrôler son mental, cultiver ses sentiments...
écrire ou faire de la musique, c'est créer...
à partir du vide : aucune identification
juste un être en acte
à propos de frapper j'aimais beaucoup l'autre marteau moi aussi
et un petit coup de "photoshop" pour mettre ce beau marteau brodé dans les mains de cet imposant personnage ??? heing ??
oui je sur la pointe des pieds...
(j'avais un ami qui avait ce regard, il me faisait peur jusqu'à ce que je vois l'étincelle dans ses yeux, à partir de là j'ai osé le provoquer à sortir de son silence... souvenir...)
sommes nous condamnés à reproduire le passé : non
mais l'inertie nous y entraîne
c'est ça qui m'enerve dans la situation actuelle telle que je la perçois et qui fait miroir à ma situation personnelle
alors j'ose bouger avec ce que j'ai à ma portée : écrire en fait partie
et m'entraîne petit à petit à augmenter l'énergie...
merci d'être ce que vous êtes les uns et les autres et de l'offrir simplement
je crois en la Conscience universelle et en son pouvoir de transformation...
l'ange, le double, les rêves lucides, tout ça participe autant que le rationnel sinon plus à ce qui se passe à l'heure actuelle
je disais il y a quelques années il faut se muscler le subtil, épurer et maîtriser le connu, et s'entraîner à laisser passer les vagues de l'inconnu qui nous transforme...
c'est fou ce qu'on peux arriver à mettre de mots dans cette petite fenêtre de réponse rapide
et comprendre la différence entre accepter et cautionner, autant qu'entre apprécier et aimer
- et accepter et apprécier ?
ça c'est différent...
je peux accepter que quelque chose contraire à mon éthique soit là, et apprécier le fait que ce quelque chose me montre justement mon éthique...
les sentiments : comme des cordes d'un instrument de musique
le mental : comme ce qui les frappe
traverser les émotions, contrôler son mental, cultiver ses sentiments...
écrire ou faire de la musique, c'est créer...
à partir du vide : aucune identification
juste un être en acte
à propos de frapper j'aimais beaucoup l'autre marteau moi aussi
et un petit coup de "photoshop" pour mettre ce beau marteau brodé dans les mains de cet imposant personnage ??? heing ??
oui je sur la pointe des pieds...
(j'avais un ami qui avait ce regard, il me faisait peur jusqu'à ce que je vois l'étincelle dans ses yeux, à partir de là j'ai osé le provoquer à sortir de son silence... souvenir...)
sommes nous condamnés à reproduire le passé : non
mais l'inertie nous y entraîne
c'est ça qui m'enerve dans la situation actuelle telle que je la perçois et qui fait miroir à ma situation personnelle
alors j'ose bouger avec ce que j'ai à ma portée : écrire en fait partie
et m'entraîne petit à petit à augmenter l'énergie...
merci d'être ce que vous êtes les uns et les autres et de l'offrir simplement
je crois en la Conscience universelle et en son pouvoir de transformation...
l'ange, le double, les rêves lucides, tout ça participe autant que le rationnel sinon plus à ce qui se passe à l'heure actuelle
je disais il y a quelques années il faut se muscler le subtil, épurer et maîtriser le connu, et s'entraîner à laisser passer les vagues de l'inconnu qui nous transforme...
c'est fou ce qu'on peux arriver à mettre de mots dans cette petite fenêtre de réponse rapide
Re: L'ère mite âge ...
Waka a écrit:(Le marteau de Thor reste sous-entendu dans le pseudo, et le nouvel avatar reprend le thème de la masse tout en donnant un coté "humain" au personnage - et un humain qui ressemble beaucoup à Mjöllnir IRL dans la manière qu'il a d'être imposant, physiquement. J'aime beaucoup ce nouvel avatar pour ma part)
- croisement de post, mais je laisse -
1/ Je suis content que tu l'ai laissé
2/ je te cite encore : "... tout en donnant un coté "humain" au personnage - et un humain qui ressemble beaucoup à Mjöllnir IRL dans la manière qu'il a d'être imposant, physiquement."
Euh ... "humain" ... je pense avoir j'ai un coté ... comment dire ... réfrigérant ??? A tes yeux ça enlève de l'humanité, ou bien cela génère-t-il de la gêne, fait prendre du recul aux autres ? Y a-t-il quelque chose qui fasse craindre quoi que ce soit dans mon attitude ==> "... un humain qui ressemble beaucoup à Mjöllnir dans la manière qu'il a d'être imposant physiquement".
Ce physique que je n'ai point choisi me desservirait-il dans le contact aux autres ? Ou bien s'agit-il d'un des composés qui exerce un effet que je ne ressens ni ne maîtrise ?
J'étais peu ou prou conscient de ce que mon regard exerçait, mais j'apprends autre chose ici, au travers même des retours sur mes propres perceptions ...
Aurais-tu la gentillesse d'éclairer encore un peu ma recherche ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Catre a écrit:"Dr Jekyll et Mr. Hide" est loin d'être un exemple à suivre! À la fin Jekyll se tue pour tuer Mr. Hide. Un sacrifice du bon docteur pour sauver le monde du démon. Vraiment pas bon.
Bah je ne sais pas. Comme je suis moi aussi empli de bons et mauvais cotés, et que ce que j'epère de mon éthique et de rester droit, parfois ... je me demande ...
T'es chanceux d'avoir ZC! Quand j'avais autant besoin d'écrire (et j'ai encore quand même assez besoin d'écrire), c'était avant que ZC n'existe, pour les mêmes raisons que toi, j'avais tout imprimé et mis dans des petit coffres... Je me disais qu'un jour je pourrais enfin les partager avec quelques personnes, qu'un jour je trouverais des semblables (qui s'acceptent).
Chanceux comme nous tous ici ! Tu sais, j'écris depuis l'âge de 9 ans (c'est pas d'hier hein ...). J'avais des monceaux de feuilles qui se sont dispersées aux quatre vents, ou que mon ex-femme à jetés, une part de mon âme s'envolant avec ... Alors, de nouveau, re recouche ci et là ce qui constitue mon moi, mes espoirs et mes craintes, avec la pudeur (j'espère) qui sied à celui qui ne veut donner aucune leçon, juste signifier qu'il marche au milieu d'autres et qui ne se souhaite pas étranger ...
Mais ça s'est tellement accumulé. Un jour, j'ai tout brûler. TOUT! Et je me suis sentie tellement libérée, et ça me faisait très peur en même temps. Parce que je croyais que ça faisait partie de mes TOC de vouloir tout écrire tout le temps. Ma peur c'était d'oublier et de devenir stupide, ou oublier et tourner en rond en cherchant la même solution et donc de ne jamais évoluer.
Quand ça vient de soi, je comprends que cela puisse être une libération. Un peu comme un papillon qui quitte sa chrysalide. On n'oublie rien à mon sens Catre ... mais la mémoire s'édulcore, gommant les pics et les creux (sans doute pour moins souffrir, ou encore pour que la nostalgie n'entrave pas l'avancée ..)
Toi tu as la chance de pouvoir partager et laisser des traces et donc des aides à ceux qui passeront par à peu près le même chemin que toi ici.
C'est beau. ZC est un big big journal!
Partager et laisser des traces ... Partager oui, c'est ce que j'aime faire, non pas pour "briller", mais pour me sentir un peu utile, pour dire ce que j'ai croisé sur mon chemin. Un jour ou l'autre, il se peut que des événements ressemblant se passent dans la vie d'autrui ... et partager ce que j'ai fait, pensé ou ressenti en ces cas peut aider (enfin je l'espère ...). c'est tout simplement pour ça, en plus de me poser, que je le fais.
Affectueuesement
PS : J'aime bien ton nouvel avatar aussi
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mag a écrit: ... juste un être en acte
Oh que oui ! L'adéquation entre le parler et le faire ... entre le faire et le parler. Et, à partir de ce moment, regarder "sainement" ce que es autres en conçoivent, ce que nous concevons des autres et ce que nous pouvons, ENSEMBLE, lisser comme aspérités ...
à propos de frapper j'aimais beaucoup l'autre marteau moi aussi
et un petit coup de "photoshop" pour mettre ce beau marteau brodé dans les mains de cet imposant personnage ??? heing ??
Arf ... je connais Photoshop, mais je suis un piètre dessinateur (et en plus je suis légèrement daltonien (je distingue mal les dégradés de couleur ...)). Hormis cela, je préfère largement me dire que j'assume mes manques et mes travers ... et ce nouvel avatar est bien plus près de la condition humaine qui est la mienne.
(j'avais un ami qui avait ce regard, il me faisait peur jusqu'à ce que je vois l'étincelle dans ses yeux, à partir de là j'ai osé le provoquer à sortir de son silence... souvenir...)
Certaines de mes connaissances m'en ont fait la remarque. Pour certains cela inspire de la peur, ils me pensent agressif et en colère. D'autres m'ont dit que je dégageais une grande animalité et qu'elle perçait à ces moments là. Je pense que, parfois, la force dont j'ai du faire preuve depuis mon enfance pour continuer mon chemin ressort. Et que des choses que l'on me dit, une sensation diffuse dues aux réminiscences appelées par le discours entendu ou par les circonstances (tout cela mêlé à mon état du moment), laisse remonter cette énergie que je cherche à réguler.
Alors, parfois, je me demande ce que je peux (ce que je dois) en faire, et quel est me meilleur moyen de la laisser s'exprimer sans que sa manifestation "repousse", interloque ou afflige ... Drôle de chose dont je viens à peine de prendre conscience, ainsi que de l'étendue et de la rupture de communication qu'elle peut provoquer ...
sommes nous condamnés à reproduire le passé : non
mais l'inertie nous y entraîne
c'est ça qui m'enerve dans la situation actuelle telle que je la perçois et qui fait miroir à ma situation personnelle
alors j'ose bouger avec ce que j'ai à ma portée : écrire en fait partie
et m'entraîne petit à petit à augmenter l'énergie...
Ben tiens .. je ressens la même chose. cependant, contrairement à toi, je n'augmente pas mon énergie. je cherche à la dissiper ...
merci d'être ce que vous êtes les uns et les autres et de l'offrir simplement
Je ne vois pas comment on pourrait faire autrement que d'être simples. Sinon (à mon sens) cela virerait à " l'imposition ", à la lutte pour la détention de la Vérité. Arf ... tout cela n'est qu'un étalage de matériaux de construction, et c'est la place vacante de l'un qui peut se "nourrir" à son rythme de la brique posée par l'autre.
A+
Invité- Invité
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