Nos poèmes
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Re: Nos poèmes
Un sonnet pour remercier les bonnes entraides sur ZC :
Je ne savais plus parler avec ma Maman,
et Zatoïchi a expliqué la Bédé,
elle ne l'avait pas lue depuis des années,
il y avait les dessins, les bulles, et du blanc
Elle ne voulait plus que me parler en français,
la bédé, rangée entre Bible et romans,
je regardait sans comprendre, le néerlandais,
Zatoïchi a traduit la langue de Maman
La première page regorge d'expressions,
chaque ligne est un mystère, c'est en flamand
ma tête se réconcilie avec passion
Comme c'est expliqué, plusieurs fois j'ai pleuré,
et nous espérons aussi lire la page deux,
si j'oublie, ou n'entends pas, je lirai ce que je veux.
Je ne savais plus parler avec ma Maman,
et Zatoïchi a expliqué la Bédé,
elle ne l'avait pas lue depuis des années,
il y avait les dessins, les bulles, et du blanc
Elle ne voulait plus que me parler en français,
la bédé, rangée entre Bible et romans,
je regardait sans comprendre, le néerlandais,
Zatoïchi a traduit la langue de Maman
La première page regorge d'expressions,
chaque ligne est un mystère, c'est en flamand
ma tête se réconcilie avec passion
Comme c'est expliqué, plusieurs fois j'ai pleuré,
et nous espérons aussi lire la page deux,
si j'oublie, ou n'entends pas, je lirai ce que je veux.
Re: Nos poèmes
J'arracherai les étoiles du ciel, pour ton sourire... Je rentrerai tous les maux dans la boîte de Pandore, pour ton bien-être... Je me ferai sage, je me ferai guerrier, pour t'apprendre, et te protéger. Je ferai chanter les oiseaux à ton passage, pour ton plus doux ravissement. Je me perdrai dans le Tartare, pour te sauver. Je te rêverai à chaque chemin, jusqu'à te faire réalité...
Tu es ma muse, tu es mon ange, et j'écrirai du mielleux jusqu'à t'en encenser. J'écrirai sur les parchemins de la mer morte, pour te glorifier. Je marcherai mille routes, pour te retrouver. Devant tes yeux, je me ferai vieux, et je m'oublierai...
Je ne serai que toi, et nous nous oublierons... Comme l'air et mille parfums, nous nous entremêlerons, et nous nous oublierons... Nous traverserons les tempêtes, en dansant ; nous nous emporterons, jusqu'au cœur de l'ouragan.
Zeus tonnerra, pour nous sanctifier, et j'arracherai son éclair, pour te clarifier. Tantôt le murmure, tantôt la tornade, nous nous en irons. Nous serons musique, dans une balade sans horizon. Main dans la main, le vent au visage, nous nous en irons, et nous ne serons plus qu'un, à chanter à chaque matin, un soleil d'amour...
Oui, jusqu'à notre dernier tour, nous chanterons un soleil d'amour, bercés par ses innombrables rayons... Je t'en décrirai chaque grain de lumière, qui pourtant pâlissent devant le reflet de tes yeux ; il n'y a que ton regard, pour m'émouvoir, alors je te garderai en sécurité, jusqu'à l'ultime seconde.
Je serai patient, et tu seras mon ange, jusqu'à l'ultime seconde.
Tu es ma muse, tu es mon ange, et j'écrirai du mielleux jusqu'à t'en encenser. J'écrirai sur les parchemins de la mer morte, pour te glorifier. Je marcherai mille routes, pour te retrouver. Devant tes yeux, je me ferai vieux, et je m'oublierai...
Je ne serai que toi, et nous nous oublierons... Comme l'air et mille parfums, nous nous entremêlerons, et nous nous oublierons... Nous traverserons les tempêtes, en dansant ; nous nous emporterons, jusqu'au cœur de l'ouragan.
Zeus tonnerra, pour nous sanctifier, et j'arracherai son éclair, pour te clarifier. Tantôt le murmure, tantôt la tornade, nous nous en irons. Nous serons musique, dans une balade sans horizon. Main dans la main, le vent au visage, nous nous en irons, et nous ne serons plus qu'un, à chanter à chaque matin, un soleil d'amour...
Oui, jusqu'à notre dernier tour, nous chanterons un soleil d'amour, bercés par ses innombrables rayons... Je t'en décrirai chaque grain de lumière, qui pourtant pâlissent devant le reflet de tes yeux ; il n'y a que ton regard, pour m'émouvoir, alors je te garderai en sécurité, jusqu'à l'ultime seconde.
Je serai patient, et tu seras mon ange, jusqu'à l'ultime seconde.
Yemethus- Messages : 6
Date d'inscription : 22/07/2018
Re: Nos poèmes
Ma muse m'amuse use moi
moi m'usant le sang
sans fin ô ma Muse
Usuel Uriel m'appelle
Me hèle et épelle
Mon nom murmuré
Ma muse abstruse
Intruse en dedans
me pique de césures
me casse en dehors
Ma muse s'excuse
en mots camus
Mue je diffuse
ma lie amusée
O Muse émue
les dieux sont absents
Embellissons notre réel
Chatoyons-le
Pour y glisser
notre soleil d'or
moi m'usant le sang
sans fin ô ma Muse
Usuel Uriel m'appelle
Me hèle et épelle
Mon nom murmuré
Ma muse abstruse
Intruse en dedans
me pique de césures
me casse en dehors
Ma muse s'excuse
en mots camus
Mue je diffuse
ma lie amusée
O Muse émue
les dieux sont absents
Embellissons notre réel
Chatoyons-le
Pour y glisser
notre soleil d'or
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Song of Heaven
Je veux me perdre dans tes yeux
Pour m'y noyer si profond
Ne plus trouver mon chemin
Et être à jamais tient.
Que dans ces eaux où je me perd
Mon âme brûle d'incandescence
Et ravive ton cœur
Jusqu'à l’indécente passion !
Car tu le sais au fond de toi
Oui tu le sais que c'est moi !
Écoute les flammes de ton cœur
L'amour viendra vaincre tes pleurs,
Et regarde moi me noyer
Car maintenant tu le sais
Ô toi qui m'a enchaînée
Toi qui m'a fait prisonnier.
Mon enchanteresse, ma déesse,
Que je protégerais de mes ailes
Même si elles me sont arrachées
Car c'est toi mon adorée,
Qui sait me noyer, me brûler,
Pour qui j'irai jusqu'à fumer
Les vapeurs de tes peurs
Afin d'apaiser ton cœur
Le sais-tu ma princesse ?
Que tu changes cette noirceur en douceur
Qu'on est seulement qu'à deux doigts du bonheur
Un seul regard t'a suffit
Pour transformer mon esprit.
Et depuis, la graine s'est épanouie
Et a formé cette fleur
Qui s'enracine au plus profond
Et transcende la passion...
Car tu le sais au fond
Que toi plus moi c'est sans nom !
Je veux me perdre dans tes yeux
Pour m'y noyer si profond
Ne plus trouver mon chemin
Et être à jamais tient.
Que dans ces eaux où je me perd
Mon âme brûle d'incandescence
Et ravive ton cœur
Jusqu'à l’indécente passion !
Car tu le sais au fond de toi
Oui tu le sais que c'est moi !
Écoute les flammes de ton cœur
L'amour viendra vaincre tes pleurs,
Et regarde moi me noyer
Car maintenant tu le sais
Ô toi qui m'a enchaînée
Toi qui m'a fait prisonnier.
Mon enchanteresse, ma déesse,
Que je protégerais de mes ailes
Même si elles me sont arrachées
Car c'est toi mon adorée,
Qui sait me noyer, me brûler,
Pour qui j'irai jusqu'à fumer
Les vapeurs de tes peurs
Afin d'apaiser ton cœur
Le sais-tu ma princesse ?
Que tu changes cette noirceur en douceur
Qu'on est seulement qu'à deux doigts du bonheur
Un seul regard t'a suffit
Pour transformer mon esprit.
Et depuis, la graine s'est épanouie
Et a formé cette fleur
Qui s'enracine au plus profond
Et transcende la passion...
Car tu le sais au fond
Que toi plus moi c'est sans nom !
Banane- Messages : 78
Date d'inscription : 07/07/2018
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Des foudres lentes aux cris macabres et des alliées carcan des sens,
Incandescences de prendre à l'ombre, des armes solaires au clair de lune,
Des sondes amers, palais épris de ligatures, sabre mystère aux lames de verres,
Quand les cendres lirent l'aisance, des corps à l'ouvrage des sentiments,
Des relances des coeurs en descente et des lessives dans les désirs,
Regarde toi, regarde moi, à s'arracher, à s'échiner, comme on brûle les lettres souvenirs,
Et ceux là-bas qui rampent aux creux, des lampadaires à l'air calciné,
Et des virées à cauchemarder, des passées dépassées, dérivés de l'âme hérissée.
Incandescences de prendre à l'ombre, des armes solaires au clair de lune,
Des sondes amers, palais épris de ligatures, sabre mystère aux lames de verres,
Quand les cendres lirent l'aisance, des corps à l'ouvrage des sentiments,
Des relances des coeurs en descente et des lessives dans les désirs,
Regarde toi, regarde moi, à s'arracher, à s'échiner, comme on brûle les lettres souvenirs,
Et ceux là-bas qui rampent aux creux, des lampadaires à l'air calciné,
Et des virées à cauchemarder, des passées dépassées, dérivés de l'âme hérissée.
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 35
Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
Banane- Messages : 78
Date d'inscription : 07/07/2018
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Ma teub
Grosse et puissante dans l'encontre, ma teub
Elle est géante, ma teub
Touche là et tu vibres
mon jolie cœur — alts zéro 156, mon chibre
Vivre sur sa courbe, sa bouche saliveuse
Crie du Pretto, mensonge – et baveuse
Simile j'en ai vu, et pris dans l'inconnu
Dans le noir ma teub,
La nuit et sur ton capot ma teub
Protégé couvert ma teub
C'est l'horizon dans ton cul ma teub
Qui miroite en flash, héro et LSD, came et coca
C'est le whisky ma teub, qui se dilue dans ta chneck
Cris sur moi, griffe mon torse
Elle géniale ma teub.
Elle est géante, ma teub
Touche là et tu vibres
mon jolie cœur — alts zéro 156, mon chibre
Vivre sur sa courbe, sa bouche saliveuse
Crie du Pretto, mensonge – et baveuse
Simile j'en ai vu, et pris dans l'inconnu
Dans le noir ma teub,
La nuit et sur ton capot ma teub
Protégé couvert ma teub
C'est l'horizon dans ton cul ma teub
Qui miroite en flash, héro et LSD, came et coca
C'est le whisky ma teub, qui se dilue dans ta chneck
Cris sur moi, griffe mon torse
Elle géniale ma teub.
J'veux pas dire, mais à côté le reste c'est du pipi de chat.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Banane a écrit:Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
L'idée est louable mais. Les poèmes sont quelque chose de très personnel et en mettre bout à bout sans lien et sans osmose, n'aurait probablement pas grand sens... Ne penses-tu pas ?
Concernant l'édition, je pense que les poèmes n'intéressent pas grand monde, et encore moins les éditeurs du coup...
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 35
Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
Sans lien, ça pourrait etre classé mais ça a aussi un charme en stand alone. Un peu comme un recueil de nouvelles, des bouts de vie, de gens, sans lien mais qui vivent des choses et les expriment par le meme art.
Y a des editeurs pour tout après c'est juste une proposition si y en a qui veulent essayer.
Y a des editeurs pour tout après c'est juste une proposition si y en a qui veulent essayer.
Banane- Messages : 78
Date d'inscription : 07/07/2018
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Bon... Après, si quelqu'un veut tenter la chose, moi j'ai des tonnes de poèmes alors j'en donne au moins un volontiers. (où même j'en fait un, si on donne des thèmes, etc.)
J'imagine qu'il en faut au moins 60 à 80 à minima.
Ça demande que quelqu'un s'en occupe un petit peu par contre, je n'ai pas suffisamment d'illusion et envie pour cela, mais je soutiens la cause. En revanche selon moi il ne faut pas tomber dans les choses et tournures trop communes.
Personnellement je me suis auto-édité, ça me fait une représentation physique, et puis c'est pour moi, pas contre mais pas spécialement pour diffuser, encore moins pour vendre, juste, un apport personnel.
Ici, ailleurs, étreint dans l'espace,
Spasmes mortuaires, spatiale déconvenue,
Tissus décortiqués des vautours et rapaces,
Rustres cerveaux d'atomes malvenus,
S'échinent la délicatesse fugace,
A primer les iris de sourires,
A l'envers le grand cirque coriace,
Salace tend à dépérir,
Rouges sont les larmes de sang,
Ruisselantes à l'abondance,
Qui couvrent les dorures du soleil,
Comme des lèvres maquillées à l'éveil,
Épaisse brume de cire,
Sciant l'élan qui transpire,
Quitte à lire des cercles de pas,
Qui tournent au frimas,
Embusqué dans les blocs de glace,
Tournoyé à la vogue des vents,
L'affable âme s'esclaffe des menaces,
Qui accablent les fleurs des champs.
J'imagine qu'il en faut au moins 60 à 80 à minima.
Ça demande que quelqu'un s'en occupe un petit peu par contre, je n'ai pas suffisamment d'illusion et envie pour cela, mais je soutiens la cause. En revanche selon moi il ne faut pas tomber dans les choses et tournures trop communes.
Personnellement je me suis auto-édité, ça me fait une représentation physique, et puis c'est pour moi, pas contre mais pas spécialement pour diffuser, encore moins pour vendre, juste, un apport personnel.
Ici, ailleurs, étreint dans l'espace,
Spasmes mortuaires, spatiale déconvenue,
Tissus décortiqués des vautours et rapaces,
Rustres cerveaux d'atomes malvenus,
S'échinent la délicatesse fugace,
A primer les iris de sourires,
A l'envers le grand cirque coriace,
Salace tend à dépérir,
Rouges sont les larmes de sang,
Ruisselantes à l'abondance,
Qui couvrent les dorures du soleil,
Comme des lèvres maquillées à l'éveil,
Épaisse brume de cire,
Sciant l'élan qui transpire,
Quitte à lire des cercles de pas,
Qui tournent au frimas,
Embusqué dans les blocs de glace,
Tournoyé à la vogue des vents,
L'affable âme s'esclaffe des menaces,
Qui accablent les fleurs des champs.
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 35
Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
Dans tes bras
Serait-ce ton odeur dans le creux de ton cou ?
La douceur des cheveux effleurant mon visage ?
Les yeux fermés je vois comme un doux paysage
Dont les monts et vallées pourraient me rendre fou !
Est-ce la sensation de tes seins contre moi,
Doucement appuyés comme une invitation
A des plaisirs emplis de toute la passion,
Qui fait monter ainsi le trouble de l’émoi ?
Que j’aime à ressentir de tes bras la ceinture,
Mon aimée qui réveille le trésor dans mon cœur,
Et fait fondre en trois mots, et mes doutes, et mes peurs,
Embrassant le tableau dont je suis la peinture.
Serait-ce ton odeur dans le creux de ton cou ?
La douceur des cheveux effleurant mon visage ?
Les yeux fermés je vois comme un doux paysage
Dont les monts et vallées pourraient me rendre fou !
Est-ce la sensation de tes seins contre moi,
Doucement appuyés comme une invitation
A des plaisirs emplis de toute la passion,
Qui fait monter ainsi le trouble de l’émoi ?
Que j’aime à ressentir de tes bras la ceinture,
Mon aimée qui réveille le trésor dans mon cœur,
Et fait fondre en trois mots, et mes doutes, et mes peurs,
Embrassant le tableau dont je suis la peinture.
Zafu84- Messages : 33
Date d'inscription : 02/01/2018
Age : 59
Localisation : Carpentras
Re: Nos poèmes
Il faudrait que ça glisse de mes mains
Hier, demain
Que je risque le chemin
Des roses à rien
Hier, demain
Que je risque le chemin
Des roses à rien
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
Kreach a écrit:Banane a écrit:Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
L'idée est louable mais. Les poèmes sont quelque chose de très personnel et en mettre bout à bout sans lien et sans osmose, n'aurait probablement pas grand sens... Ne penses-tu pas ?
Concernant l'édition, je pense que les poèmes n'intéressent pas grand monde, et encore moins les éditeurs du coup...
+1 : plutot d'accord avec kreach, les poemes sont personnels et ont souvent un sens veritable dans une meme oeuvre, comme l'evolution d'une ame. ou alors il faut qu'un theme lie les differents auteurs ce qui n'est pas le cas ici a priori.
de plus je ne me vois pas publier un des mes textes a coté d'un mec qui parle de sa 'grosse teub' dans son poeme.... et ce n'est pas une question de style, je sais etre trash et cru sans soucis, mais avec style.
je respecte son oeuvre meme si je pense que c'est de la merde et qu'il se fout un peu de la gueule de la poesie en pondant un cake pareil, qui ne sent pas l'or mais le bronze, mais le mot teub n'a rien a faire dans mes textes ou mon style et ca me ferait mal au cul d'avoir sa grosse teub a coté de moi
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
le chercheur de tresors
depuis toujours je suis un grand chercheur
du monde j'ai gouté les tresors
de la vie j'ai perçu la beauté
de l'amour j'ai effleuré mes moitiés
de mon ame j'ai senti le sens caché
et tout cela je l'ai trouvé
mais ce n'était pas assez
car, ce n'etait pas ce que je cherchais
sans le savoir, en vérité, je m'égarais
j'ai parcouru mille prairies fleuries
j'ai erré mille fois dans le désert esseulé
j'ai perdu mille fois ce que j'avais trouvé
j'ai cherché tant de fois ce qu'on ne m'a jamais dit
mais finalement j'ai trouvé tout et n'importe quoi
puis un jour j'ai compris, ce que cherchait ma folie
ce que je cherchais en fait c'etait à me réaliser
et finalement je le sais, je ne suis pas n'importe qui
j'ai fini par trouver celui que je n'avais jamais été.
ps : ce texte a 1 mois environ, j'en suis a Z +1,5mois
depuis toujours je suis un grand chercheur
du monde j'ai gouté les tresors
de la vie j'ai perçu la beauté
de l'amour j'ai effleuré mes moitiés
de mon ame j'ai senti le sens caché
et tout cela je l'ai trouvé
mais ce n'était pas assez
car, ce n'etait pas ce que je cherchais
sans le savoir, en vérité, je m'égarais
j'ai parcouru mille prairies fleuries
j'ai erré mille fois dans le désert esseulé
j'ai perdu mille fois ce que j'avais trouvé
j'ai cherché tant de fois ce qu'on ne m'a jamais dit
mais finalement j'ai trouvé tout et n'importe quoi
puis un jour j'ai compris, ce que cherchait ma folie
ce que je cherchais en fait c'etait à me réaliser
et finalement je le sais, je ne suis pas n'importe qui
j'ai fini par trouver celui que je n'avais jamais été.
ps : ce texte a 1 mois environ, j'en suis a Z +1,5mois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
...et le monde sera a toi
prisonnier du monde, derriere ces barreaux
je percevais l'immonde, et ne me trouvais pas beau
je ne captais rien des ondes, voilées d'épais rideaux
j'avais l'ame tourmentée ronde, a couper au couteau
tout me semblait si faux, toute cette beauté gachée
cachée dans mes idéaux, je me pensais insensé
aucun plan ne s'accomplissait, incapable de concrétiser
toutes mes pensées hachées, incapable de rivaliser...
puis un jour j'ai compris,
puis un jour on ne m'a pas dit,
tu devrais arreter d'etre
celui que tu n'es pas,
sois celui que tu As
toujours rever d'être,
celui qui, vit dans les nuages,
lit sans ombres tous les présages
celui qui est si sage,
celui qui effronte l'admis.
admets l'apocalypse,
dévore le monde et renais le !
change tes regles et joue a ton jeu
car la vie est ainsi quand on l'aime
un grand jeu aux multiples regnes
sois ton roi, elle sera alors ta reine...
prisonnier du monde, derriere ces barreaux
je percevais l'immonde, et ne me trouvais pas beau
je ne captais rien des ondes, voilées d'épais rideaux
j'avais l'ame tourmentée ronde, a couper au couteau
tout me semblait si faux, toute cette beauté gachée
cachée dans mes idéaux, je me pensais insensé
aucun plan ne s'accomplissait, incapable de concrétiser
toutes mes pensées hachées, incapable de rivaliser...
puis un jour j'ai compris,
puis un jour on ne m'a pas dit,
tu devrais arreter d'etre
celui que tu n'es pas,
sois celui que tu As
toujours rever d'être,
celui qui, vit dans les nuages,
lit sans ombres tous les présages
celui qui est si sage,
celui qui effronte l'admis.
admets l'apocalypse,
dévore le monde et renais le !
change tes regles et joue a ton jeu
car la vie est ainsi quand on l'aime
un grand jeu aux multiples regnes
sois ton roi, elle sera alors ta reine...
Dernière édition par Le Magicien Dose le Mar 21 Aoû 2018 - 22:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Banane a écrit:Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
Je sais bien qu'il est très mal vu de critiquer les créations des autres, et je prie celles et ceux qui seraient heurtés par mes propos de bien vouloir excuser ma téméraire outrance.
Même si la poésie n'est plus depuis longtemps quelque chose de sérieux, qu'elle ne doit (presque) sa survie qu'à des slameurs occasionnellement talentueux, et qu'on lit (hélas) dans les rames de métro de laborieux distiques (qui parviennent parfois, comme dirait l'autre, à contenir quelques longueurs), c'est tout de même censé être un art qui requiert à la fois une maîtrise des sons, des rythmes, des sens, des symboles, des images, des pensées, un langage créé, onirique et/ou cru, qui doit transporter le lecteur l'espace d'un court instant. Les mots doivent être sortis, extirpés, crachés, hurlés, pleurés, arrachés de l'âme tourmentée, enivrée, magnifiée du poète.
Sans cela - sans cette étincelle si rare à naître - même un générateur automatique de poésie peut faire aussi bien, et probablement mieux, que la plupart de ce qu'on peut lire ici. A mon sens, le poème sur la teub est d'ailleurs loin d'être le pire que j'ai lu. (Que le lecteur de ce post ne se méprenne point : je trouve certains textes très beaux.)
Par conséquent, vouloir en faire un livre - fût-ce à compte d'auteur(s) - qui, s'il est publié, finira vraisemblablement par servir à caler les armoires des hôpitaux et des prisons semble une entreprise quelque peu orgueilleuse et vouée à l'échec. Quant au fait de choisir "le" meilleur poème de chaque auteur... qui choisirait ?
Le forum, et ce fil en particulier, offre un terrain et une liberté d'expression qui me paraît se suffire à elle-même, adaptée aux poètes confirmés, en herbe ou en révolte. C'est déjà quelque chose. Pour des étapes plus avancées, il existe à n'en pas douter des lieux plus adaptés.
Dernière édition par Aube le Ven 24 Aoû 2018 - 20:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
"Les mots doivent être sortis, extirpés, crachés, hurlés, pleurés, arrachés de l'âme tourmentée, enivrée, magnifiée du poète.
Sans cela - sans cette étincelle si rare à naître - même un générateur automatique de poésie peut faire aussi bien, et probablement mieux, que la plupart de ce qu'on peut lire ici."
tres juste ce que tu dis, Aube, et je te remercie d'avoir si bien dit ce que j'aurais souhaité ajouter! ("demain dès l'aube..." )
du coup j'hésite a poster mes poemes ici (car ils sont l'expression de mon ame), aussi je ne mettrais que ceux qui ont trait avec le sujet du forum et peuvent être des clés pour certains,
et je garderais les autres pour moi, mais si qqun est curieux de découvrir mes textes purs, je peux envoyer un lien par MP car ils sont en ligne.
allez, je vous en partage juste un que j'ai ecrit pour le plaisir, en temps réel, c'est a dire presqu'aussi rapidement qu'en pensée, et qui n'a de sens que dans l'envie d'ecrire quand l'inspiration jaillit librement.
Rage libre
Putain que j'aime écrire !
trop de mots à fleurir
trop de vies à décrire
trop de lettres à éblouir
trop d'amour à dépérir
quand se faire larguer devient plaisir.
l'ame enivrée de conquêtes
je pourrai écrire des siecles
tracer un avenir d'esperluettes
détâcher le ciel, soulever le couvercle
n'en jamais finir avec cette fête
je me saoule de toute cette foule
-titude de mots toujours plus hauts
attitude où mes airs se prennent
se méprennent dans tous mes sens
trompent mon essence, fievre degré Zéro.
trop longtemps resté en boule
incapable de quitter le berceau,
mon esprit fend, s'amasse, dégaine
création embrasée, senteur d'encens
filaments dorés, pelote d'envies.
ajouter des mots jusqu'au firmament
les varier les combiner les combler
les factoriser jusqu'a la pluie,
torrentiels ils s'entremêlent
liquidité spirituelle.
si seulement on pouvait payer avec...
je serai riche, millionnaire,
seul décisionnaire
j'abolierai les avions,
ferai des mots une religion,
qu'eux seuls parcourent le ciel
torsadant les nuages, puisant des orages
d'oranges volutes vocales,
chevauchant le vent, chevaux chantants de vent,
et comme seule ponctuation, des silences téméraires.
on est pas bien là,
à la fraiche
on bronze tranquille,
decontracté du style
Sans cela - sans cette étincelle si rare à naître - même un générateur automatique de poésie peut faire aussi bien, et probablement mieux, que la plupart de ce qu'on peut lire ici."
tres juste ce que tu dis, Aube, et je te remercie d'avoir si bien dit ce que j'aurais souhaité ajouter! ("demain dès l'aube..." )
du coup j'hésite a poster mes poemes ici (car ils sont l'expression de mon ame), aussi je ne mettrais que ceux qui ont trait avec le sujet du forum et peuvent être des clés pour certains,
et je garderais les autres pour moi, mais si qqun est curieux de découvrir mes textes purs, je peux envoyer un lien par MP car ils sont en ligne.
allez, je vous en partage juste un que j'ai ecrit pour le plaisir, en temps réel, c'est a dire presqu'aussi rapidement qu'en pensée, et qui n'a de sens que dans l'envie d'ecrire quand l'inspiration jaillit librement.
Rage libre
Putain que j'aime écrire !
trop de mots à fleurir
trop de vies à décrire
trop de lettres à éblouir
trop d'amour à dépérir
quand se faire larguer devient plaisir.
l'ame enivrée de conquêtes
je pourrai écrire des siecles
tracer un avenir d'esperluettes
détâcher le ciel, soulever le couvercle
n'en jamais finir avec cette fête
je me saoule de toute cette foule
-titude de mots toujours plus hauts
attitude où mes airs se prennent
se méprennent dans tous mes sens
trompent mon essence, fievre degré Zéro.
trop longtemps resté en boule
incapable de quitter le berceau,
mon esprit fend, s'amasse, dégaine
création embrasée, senteur d'encens
filaments dorés, pelote d'envies.
ajouter des mots jusqu'au firmament
les varier les combiner les combler
les factoriser jusqu'a la pluie,
torrentiels ils s'entremêlent
liquidité spirituelle.
si seulement on pouvait payer avec...
je serai riche, millionnaire,
seul décisionnaire
j'abolierai les avions,
ferai des mots une religion,
qu'eux seuls parcourent le ciel
torsadant les nuages, puisant des orages
d'oranges volutes vocales,
chevauchant le vent, chevaux chantants de vent,
et comme seule ponctuation, des silences téméraires.
on est pas bien là,
à la fraiche
on bronze tranquille,
decontracté du style
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
...............................les mots n'ont rien à faire de l'âme des humains
ils la composent, la décomposent,
la forment et la déforment,
et nul ne sait qui les disposent
ni de quelle science ils procèdent
lorsque sur eux souffle la vie de l'être qu'ils exhalent
ils la composent, la décomposent,
la forment et la déforment,
et nul ne sait qui les disposent
ni de quelle science ils procèdent
lorsque sur eux souffle la vie de l'être qu'ils exhalent
Dernière édition par LoreleiSebasto le Dim 26 Aoû 2018 - 22:53, édité 1 fois
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
#Lumière
#Clairière
#Amour
#Toujours
#Clairière
#Amour
#Toujours
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
Minimalisme
Sans lumière
En clairière,
Seul l'amour
Est toujours.
Sans lumière
En clairière,
Seul l'amour
Est toujours.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Nous sommes marcheurs
Blancheur
Pâleur !
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
À une camarade.
Le killer
Tu m'as dit que j'étais gentille
Quand tu venais de me piéger,
D'un coup je n'ai plus existé,
Raturée par ton stylo-bille.
La faute à qui ? À la p'tite fille
Naïve et à ce jeu coté
Que je suis seule à détester,
Ce maudit killer, cette "broutille".
Tu as été la plus sympa,
Depuis bien longtemps, avec moi.
Sauf que c'était que du chiqué.
Je te ferais bien avaler,
Tu sais, ce beau portable de choix,
Que j'ai récupéré pour toi.
Le killer
Tu m'as dit que j'étais gentille
Quand tu venais de me piéger,
D'un coup je n'ai plus existé,
Raturée par ton stylo-bille.
La faute à qui ? À la p'tite fille
Naïve et à ce jeu coté
Que je suis seule à détester,
Ce maudit killer, cette "broutille".
Tu as été la plus sympa,
Depuis bien longtemps, avec moi.
Sauf que c'était que du chiqué.
Je te ferais bien avaler,
Tu sais, ce beau portable de choix,
Que j'ai récupéré pour toi.
Lili Zévra- Messages : 23
Date d'inscription : 23/03/2019
Age : 20
Re: Nos poèmes
...
Ô rose printanière,
timide
pour personne !
timide
pour personne !
Dernière édition par LoreleiSebasto le Mer 27 Mar 2019 - 10:15, édité 4 fois
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
...
Sacrées pierres sacrées
feignant
l'immobilité...
feignant
l'immobilité...
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
...
Magistralement désaccordé
nous rêve
l'accordéon.
nous rêve
l'accordéon.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
.
Devenue solitaire
S'épiler avec soin
S'épiler avec soin
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
.
.
...............
.
...............
Les pierres bougent aussi.
Dans le sens de la marche.
La marche du temps, à grandes enjambées
De millénaires entiers.
Emouvante éternité.
Dans le sens de la marche.
La marche du temps, à grandes enjambées
De millénaires entiers.
Emouvante éternité.
Dernière édition par LoreleiSebasto le Lun 15 Avr 2019 - 18:47, édité 2 fois
Lorelei- Messages : 1414
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Sarty- Messages : 508
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Age : 26
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
.
.
.
L'or s'éteint comme l'amour
Lorelei- Messages : 1414
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Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
Dernière édition par anodin' le Jeu 6 Juin 2019 - 14:04, édité 7 fois (Raison : petites corrections ;))
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ombre de Lune a écrit:L'inconnue
Il est dans le noir des rêves comme des phares
Scintillants, habitant des formes inattendues
Voit ces hauts-braseros les cœurs brûlants d’espoir
S’entrelacer à dessein de nos âmes nues
Au jour épuisé, lassée comme tu l’es, meurtrie
La nuit tombée l’âme étincelle au paradis
Un œil distrait parfois s’élève et l’esprit voit
Sa monture prendre le pas. Ruer, rouler
Si vivante ! Folle amoureuse d’un Secret
Audacieux contre altière enlacés déjà
Tournoie l'éternité de leurs songes étoilés
Évaporée, oubliée au matin en fête
Pourtant ! Prête attention ô toi qui la maltraite
Esprit bien-né -- ton âme se voit sur ton nez
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- pas terrible, voir indigeste mais besoin de sortir ça de ma tête depuis quelques heures. N'y prêtez donc pas attention...:
- Point(s) De Vue...
Ô monstre, m'y suis perçu.
Le temps dompte l'un
L'autre par l'amour, déchu.
Jamais il ne sera vu.
Silence de l'un...
M'apprend cette retenu.
Ni, point, jamais entendu...
L'autre se restreint,
Sa colère contenue.
Et un jour enfin,
Tous deux réunis... Il fût.
Ce, jusqu'à la fin...
(un point de vue... parmi bien d'autres... lui même a ses différents points de vue...)- ... :
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Papillon Dragon
regrette sa chrysalide
épinglé au mur
regrette sa chrysalide
épinglé au mur
isadora- Messages : 3679
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
.
.
.
En professionnelle, une idée saigne en silence.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
Ça ressemble un peu à une fable, anodin'. Il y a toujours une morale à la fin en général. Comment a réagi la fleur aux piqûres des rosiers ?
Il faudrait ajouter une petite phrase (si tu me permets):
La jeune fleur printanière
Loin d'être rancunière
Comprit soudain que les rosiers malicieux
Grâce à elle voyaient la vie en mieux.
Il faudrait ajouter une petite phrase (si tu me permets):
La jeune fleur printanière
Loin d'être rancunière
Comprit soudain que les rosiers malicieux
Grâce à elle voyaient la vie en mieux.
FlècheVolante- Messages : 10
Date d'inscription : 22/04/2019
Re: Nos poèmes
Allez c'est parti, j'en ai un paquet à balancer des poèmes héhé !
(salut vous, j'suis nouvelle, j'm'appelle Marie )
Elle attend
Que quelqu’un vienne
Combler le silence, l’écho de ses pas dans les escaliers en pierre
Mais personne n’arrive
Les autres sont trop occupés
De toute façon, les autres ne savent faire que ça.
Passer à côté d’elle
Comme si elle était quelqu’un d’autre
Comme si elle pensait comme eux
Comme si quand elle disait que tout va bien, tout allait vraiment bien
Mais c’est faux
Comment dire, comment expliquer ?
Comment transcrire ce qui est à l’intérieur, et auquel nul n’aura jamais accès ?
La solitude
Rien d’autre que de la solitude
La solitude du quotidien d’abord
Les gens qu’elle croise, à qui elle ment
Parce qu’elle est incapable d’affronter leur regard si elle disait la vérité
Tous ces gens qui la regardent sans la voir
Et qu’elle entend sans les écouter
Personne d’intéressant
Les gens intéressants sont trop loin, ou trop occupés
A faire leurs trucs de gens intéressants
A essayer de trouver un sens eux aussi
Mais surtout la solitude interne
La certitude de savoir qu’il n’y a personne, nulle part, jamais, qui n’a jamais compris ne serait-ce qu’un dixième d’elle
La conviction profonde et intime que quelque chose cloche
Qu’elle vient d’une autre planète
Que tous ces gens autour d’elle ont compris quelque chose qu’elle ne saisira jamais
Un sens, un moteur, une envie
Qui lui a toujours échappé
Quelque chose qu’elle ne discerne pas, dont elle voit à peine les contours
Mais les couleurs restent floues, comme tout le reste
Et c’est cette solitude là qui la tue à petit feu
Qui la laisse seule avec ses pensées
Qui reviennent à la charge, encore et encore
Pourriture
Anomalie
Tu mérites pas de vivre
Tu mérites pas ta vie
Alors elle met la musique plus fort, pour tenter de couvrir tout ce qui tourbillonne sous sa boîte crânienne
Mais ça fonctionne pas
Alors elle continue à attendre
A défaut d’avoir plus de musique
Attendre quoi ?
Un signe, un geste
Une âme qui lui dira qu’elle n’est plus seule
Mais ça vient pas
Alors elle se lève chaque matin, elle enfile son costume social
Elle se pelotonne dedans et s’y accroche
Comme sa couverture, son doudou
Et elle se demande si un jour viendra où elle dormira sans doudou
Où elle se lèvera sans s’habiller
Où elle pourra simplement se pelotonner dans les bras qui auront passé la nuit à côté d’elle
Des bras rattachés à un corps
Le corps de quelqu’un qui comprend
Comprend ce que c’est de ne plus vouloir exister
De détester sa propre compagnie
De vouloir s’ouvrir le crâne pour sortir les pensées de là
Ces pensées qui empoisonnent
T’es pas assez bien
Tu seras jamais assez bien
Personne ne t’aime
Personne ne t’aimera
Ils ont essayé de lui coller une étiquette
Dépression
Haut potentiel
Paranoïa
Autisme
Mais elle se sent plus perdue avec ses étiquettes qu’autre chose
Comme si elle endossait ces rôles là
Et qu’elle ne pouvait plus être rien d’autre
Est-ce-que c’est elle qui a inspiré les étiquettes
Ou est-ce-que les étiquettes ont fait d’elle un vieux cliché ?
Et elle se demande
Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de son costume
Au-delà du regard des autres
Au-delà de ses étiquettes
Est-ce-que sous ces couches, sous toutes ces couches, il y a quelqu’un
Ou c’est juste de la poussière,
Un miroir
Une libellule qu’on a emprisonnée
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de ce qu’elle donne à voir
Au-delà de ses actions
Au-delà des valeurs qu’elle s’invente
Ou c’est juste une plume
Des virages
Des visages
De la comédie
Un scénario
Est-ce qu’on est toujours tout seul,
Comme des coquilles de noix à la dérive ?
Est-ce qu’on sera toujours tous seuls
Comme des naufragés,
Qui cherchent désespérément les clés du paradis
Alors que le paradis n’existe pas
Sans queue ni tête
Des émotions à la dérive
Des sensations incompréhensibles
Et la douleur
Qui frappe
Toujours
Là où on ne l’attend pas
Là où on ne l’attend plus
Et qui frappe
Encore
Et encore
Parce qu’elle ne sait faire rien d’autre
La douleur
Que mettre les gens à terre
Les gens qui ne sont pas assez forts pour se relever
Les gens comme elle
Non, pas les gens comme elle
Elle
C’est tout.
(salut vous, j'suis nouvelle, j'm'appelle Marie )
Elle attend
Que quelqu’un vienne
Combler le silence, l’écho de ses pas dans les escaliers en pierre
Mais personne n’arrive
Les autres sont trop occupés
De toute façon, les autres ne savent faire que ça.
Passer à côté d’elle
Comme si elle était quelqu’un d’autre
Comme si elle pensait comme eux
Comme si quand elle disait que tout va bien, tout allait vraiment bien
Mais c’est faux
Comment dire, comment expliquer ?
Comment transcrire ce qui est à l’intérieur, et auquel nul n’aura jamais accès ?
La solitude
Rien d’autre que de la solitude
La solitude du quotidien d’abord
Les gens qu’elle croise, à qui elle ment
Parce qu’elle est incapable d’affronter leur regard si elle disait la vérité
Tous ces gens qui la regardent sans la voir
Et qu’elle entend sans les écouter
Personne d’intéressant
Les gens intéressants sont trop loin, ou trop occupés
A faire leurs trucs de gens intéressants
A essayer de trouver un sens eux aussi
Mais surtout la solitude interne
La certitude de savoir qu’il n’y a personne, nulle part, jamais, qui n’a jamais compris ne serait-ce qu’un dixième d’elle
La conviction profonde et intime que quelque chose cloche
Qu’elle vient d’une autre planète
Que tous ces gens autour d’elle ont compris quelque chose qu’elle ne saisira jamais
Un sens, un moteur, une envie
Qui lui a toujours échappé
Quelque chose qu’elle ne discerne pas, dont elle voit à peine les contours
Mais les couleurs restent floues, comme tout le reste
Et c’est cette solitude là qui la tue à petit feu
Qui la laisse seule avec ses pensées
Qui reviennent à la charge, encore et encore
Pourriture
Anomalie
Tu mérites pas de vivre
Tu mérites pas ta vie
Alors elle met la musique plus fort, pour tenter de couvrir tout ce qui tourbillonne sous sa boîte crânienne
Mais ça fonctionne pas
Alors elle continue à attendre
A défaut d’avoir plus de musique
Attendre quoi ?
Un signe, un geste
Une âme qui lui dira qu’elle n’est plus seule
Mais ça vient pas
Alors elle se lève chaque matin, elle enfile son costume social
Elle se pelotonne dedans et s’y accroche
Comme sa couverture, son doudou
Et elle se demande si un jour viendra où elle dormira sans doudou
Où elle se lèvera sans s’habiller
Où elle pourra simplement se pelotonner dans les bras qui auront passé la nuit à côté d’elle
Des bras rattachés à un corps
Le corps de quelqu’un qui comprend
Comprend ce que c’est de ne plus vouloir exister
De détester sa propre compagnie
De vouloir s’ouvrir le crâne pour sortir les pensées de là
Ces pensées qui empoisonnent
T’es pas assez bien
Tu seras jamais assez bien
Personne ne t’aime
Personne ne t’aimera
Ils ont essayé de lui coller une étiquette
Dépression
Haut potentiel
Paranoïa
Autisme
Mais elle se sent plus perdue avec ses étiquettes qu’autre chose
Comme si elle endossait ces rôles là
Et qu’elle ne pouvait plus être rien d’autre
Est-ce-que c’est elle qui a inspiré les étiquettes
Ou est-ce-que les étiquettes ont fait d’elle un vieux cliché ?
Et elle se demande
Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de son costume
Au-delà du regard des autres
Au-delà de ses étiquettes
Est-ce-que sous ces couches, sous toutes ces couches, il y a quelqu’un
Ou c’est juste de la poussière,
Un miroir
Une libellule qu’on a emprisonnée
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de ce qu’elle donne à voir
Au-delà de ses actions
Au-delà des valeurs qu’elle s’invente
Ou c’est juste une plume
Des virages
Des visages
De la comédie
Un scénario
Est-ce qu’on est toujours tout seul,
Comme des coquilles de noix à la dérive ?
Est-ce qu’on sera toujours tous seuls
Comme des naufragés,
Qui cherchent désespérément les clés du paradis
Alors que le paradis n’existe pas
Sans queue ni tête
Des émotions à la dérive
Des sensations incompréhensibles
Et la douleur
Qui frappe
Toujours
Là où on ne l’attend pas
Là où on ne l’attend plus
Et qui frappe
Encore
Et encore
Parce qu’elle ne sait faire rien d’autre
La douleur
Que mettre les gens à terre
Les gens qui ne sont pas assez forts pour se relever
Les gens comme elle
Non, pas les gens comme elle
Elle
C’est tout.
Vahldia- Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2019
Age : 26
Localisation : Dans ton duvet !
Re: Nos poèmes
Vulgaire étincelle manante
.
.
Deux tiers de Lune apparenteDans un ciel évaporé
D'un beau noir bleuté
A la douceur indolente
Deux tiers de Lune insouciante
Pour la ville à ses pieds
Consumant l'éternité
De sa beauté opulente
Deux tiers de Lune innocente
Des reflets de la Seine éphémère
Brûlante au feu des lampadaires
Et des regards en tourmente
Deux tiers de Lune indifférente
Au silence étouffé de clameurs
Murmures arrachés de stupeur
A la foule incandescente
Deux tiers de Lune éloquente
De dédain des amourettes
Des humains pour leurs allumettes
Taillées de pierres évanescentes
Deux tiers de Lune insolente
De calme sur les flammes
Ravageant les secrets de l'âme
De leurs langues ferventes
Deux tiers de Lune ensorcelante
Des astres souveraines
Dominant du bûcher la géhenne
Vulgaire étincelle manante
.
Deux tiers de Lune agissante
Apaisant l'esprit incendié
Des os des poètes calcinés
Vivant en chapelle ardente
.
.
Un tiers de Lune manquante
Pour l'espoir caché
La fumée dissipée
Dans les cœurs est charpente
- Spoiler:
- Ombre de Lune, le 105 janvier 2019
Dernière édition par éphémernel le Jeu 25 Juil 2019 - 13:53, édité 33 fois (Raison : rien que de très normal)
Invité- Invité
GeanClaudeDus- Messages : 30
Date d'inscription : 01/03/2019
Localisation : Ici
Re: Nos poèmes
.
Dansant de Verte Opaline
.
Enserrant son cou un serpent de bronze lourd
Sinue asservi sur le corps de sa maîtresse
Descend dans sa vallée remarquer les contours
De ses beaux seins arqués — offerts par la Déesse
La danseuse est puissante. Sa grâce enchantait
La rude écorce tannée des plus vieux cabarets
Agitant les airs ! Prude et altière. Éternelle
Révérant la musique en son temple charnel
.
.
- Spoiler:
- C'est un sonnet, pas vraiment un Explode donc je le reposte ici. Le texte en soi n'est pas très bon, il manque une cohérence d'ensemble et la dernière strophe est trop cryptique. Dans l'absolu il n'y a que trois ou quatre rimes à vraiment sauver de ça. Possible qu'il faille le couper en deux poèmes différents un jour.
Penché sur elle un visage enlaidi de cire
Traversé là d'un sourire « il faut l'aider, Sire »
Message d'origine : https://www.zebrascrossing.net/t26620p700-explode#1607221- fin du sonnet:
- Oiseau de nuit traversant le feu d'une époque
Belle — Vibrante et grisante, nourrie d'amour
De rivières de champagne et de ces breloques
En diamants dont la parait ses amants, sa cour
Hautaine. Toujours la première à traverser
Insolente ! Elle ne sait toujours là que danser
Dernière édition par Alim le Lun 26 Aoû 2019 - 1:53, édité 1 fois (Raison : Cimeterre)
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
.
Fragment
.
Une coque de noix traversant les océans
Le bois craque, s'étire, s'éveille et se détend
Le Temps s'attire un nouvel élément — un grain
Formé au loin, regain puissant du vent divin
En misaine la cabine du capitaine
Plongé vers l'aubaine en lecture des étoiles
Une carte un sextant sur la table de chêne
Dévorant l'avenir du ciel tissé d'étincelles
.
.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Hop bon faut vraiment que j'arrête de poster des premiers jets. Encore à travailler, encore et encore ! C'était une sorte d'explode en sonnet fait à l'arrache dans la soirée et achevé par volonté plus que par inspiration je vous prie donc de m'en excuser. On verra ça plus tard
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Il faut caler idées au scoop.
J'adore écrire des titres, le reste c'est de la littérature hors BEP
J'adore écrire des titres, le reste c'est de la littérature hors BEP
Re: Nos poèmes
La lumière des silences
entrelace
nos écritures
là
sur le bord rose
de chaque ciel.
entrelace
nos écritures
là
sur le bord rose
de chaque ciel.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis des songes
De loin, de la forêt et encore de derrière
Des branches qui gisent toujours dans l’informe d’une claire nuit
Du flou obscur
Je sais, je ronge
Les bords, les contours et même la lumière
Du feu qui s’élève d’abord
Dans l’espoir infini
Dans l’espoir la brûlure
Qui le ciel dévore
Je suis des
Réalités
Des feuilles l’automne, des feuilles et puis l’été
J’avance, je viens, et encore attaché
Au monde, de l’autre côté
Le même d’où naît la pensée
Je suis du mythe, du fantasme, du rêve
De la vision, de l’image, me soulève
Des terreurs, des lieux où le brouillard
Du néant, de là où les cauchemars
Se glissent à travers un maquis primitif
Ni démon, mi-animal
Je viens, je déréale
Je suis le subjectif
La vérité me rend pervers, je sais
Que devant des cris et la détresse
Je ferais oeuvre de tendresse
Mais que devant qui refuserait
Devant le lâche et l’ignorant
Je mordrais jusqu’au sang
Jusqu’a ce que ces yeux enfin réveillés
Aient la vision du terrifié
Je suis, mon dieu !
Je suis, je sais
À la fois merveilleux et monstrueux
Instinct brutal
Esprit parfait
Spectral
Qui vient je le sens
Dans la forme innocent
Dans la forme connaissant
De l'ombre projetant
De loin, de la forêt et encore de derrière
Des branches qui gisent toujours dans l’informe d’une claire nuit
Du flou obscur
Je sais, je ronge
Les bords, les contours et même la lumière
Du feu qui s’élève d’abord
Dans l’espoir infini
Dans l’espoir la brûlure
Qui le ciel dévore
Je suis des
Réalités
Des feuilles l’automne, des feuilles et puis l’été
J’avance, je viens, et encore attaché
Au monde, de l’autre côté
Le même d’où naît la pensée
Je suis du mythe, du fantasme, du rêve
De la vision, de l’image, me soulève
Des terreurs, des lieux où le brouillard
Du néant, de là où les cauchemars
Se glissent à travers un maquis primitif
Ni démon, mi-animal
Je viens, je déréale
Je suis le subjectif
La vérité me rend pervers, je sais
Que devant des cris et la détresse
Je ferais oeuvre de tendresse
Mais que devant qui refuserait
Devant le lâche et l’ignorant
Je mordrais jusqu’au sang
Jusqu’a ce que ces yeux enfin réveillés
Aient la vision du terrifié
Je suis, mon dieu !
Je suis, je sais
À la fois merveilleux et monstrueux
Instinct brutal
Esprit parfait
Spectral
Qui vient je le sens
Dans la forme innocent
Dans la forme connaissant
De l'ombre projetant
Invité- Invité
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