Intérêts particuliers de l'enfant zèbre : Oui, mais pourquoi ça intéresse ?

paela a écrit:les rouleaux qui lavent les voitures

Ben oui moi aussi ! J'avais oublié ! Ce fut une révélation la première fois de voir ces rouleaux ... malheureusement mes parents ne lavaient pas souvent la voiture

Quant à savoir pourquoi ? Probablement la machine en elle même. Avoir inventé une machine avec des rouleaux pour nettoyer une voiture Je trouvais cela à la fois génial mais aussi complètement superflu parce qu'en Bretagne (où j'ai grandi) il pleut souvent et longtemps et puis ce genre de machine cela faisait MODERNE. Pour moi c'était de la science fiction pure ...

mon père a fait ça une fois pour qu'on se marre, avec mon frère on bichait complètement

- La formation de l'univers et du système solaire
- L'évolution en général (histoire et mécanisme*)
- Les animaux (j'avais tout un classeur avec des fiches)

Je faisais des recherches, des diaporamas super élaborés avec des superes animations et tout, c'est la folie le temps que j'ai passé la dessus.

*A tel point que je me spécialisée dedans...

siamoni a écrit:
Mais ce que tu veux savoir, c'est précisément ce qui intéresse dans ces sujets. Je vais tenter de répondre : quand on réfléchit à ces questions, on se heurte rapidement à des paradoxes pour la raison. Si je prends la création de l'univers, par exemple, je me heurte à une régression à l'infinie : le big-bang, ok, mais quelle est la cause du big-bang, et de fil en aiguille, quelle est de la cause de la cause de cette cause? On peut interminablement se poser la question.

Tiens, c'était la question du soir, hier ... "Maman, comment le big bang a-t-il été provoqué ? Il y avait quoi avant ?"

Et derrière, j'entends la grande qui dit au petit : "là, je te préviens, elle n'a pas la réponse ..." (elle le sait, elle a déjà demandé ...)

Je pense que si ça nous fascine autant, c'est que l'on est dans une quête perpétuelle d'identité. Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Et avec des cerveaux qui ne s'arrêtent jamais, on en arrive vite à la cause primordiale. Qui est indécidable. Ensuite, on fixe nos esprits sur des thèmes proches, mais plus rassurants car documentés : l'univers, l'apparition de la vie sur Terre ... Et on accumule les ouvrages documentaires sur l'astronomie, etc. Quand je vois mon fils se passionner sur les dinosaures - et dans une moindre mesure, les autres formes de vie qui ont précédé leur apparition : trilobites, ammonites ... - , tout apprendre sur le sujet, approfondir sans cesse, je ne peux m'empêcher de penser qu'il le fait pour se rassurer, combler un vide métaphysique. Remplacer une incertitude par une accumulation de certitudes (relatives).

A Noel mon frère m'a rappelé une de mes grandes occupations du CM1:
suite à une phrase banale de mon instit "rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme", j'ai passé une année à rechercher comment je pourrais savoir si mes atomes de carbones ont autrefois appartenu à des dinosaures ou si je suis restée pétrole jusqu'à ce qu'une voiture me pulvérise puis fleur puis vache et finalement moi. Quand j'ai compris qu'aucun marqueur ne pourrait m'y aidé j'ai compilé plein d'infos sur des animaux préhistoriques pour imaginer d'où venait mes carbones...
La quête du sens...

les sujets qui me branchaient quand j étais enfant hum l astronomie, les engins volants, les sciences et techniques bref tout ce qui touche au fonctionnement de mon environnement (en grandissant d ailleurs je suis passe aux être humains et de leur réactions en général toujours avec une même question pourquoi c est comme ça) par contre je démontais rarement les choses pour les animaux, les dinosaures désolé ça ne m a jamais attiré

mon fils n'a jamais montré plus d'intérêt que ça pour les célèbres dinosaures, ceci dit une fois on regardait un film avec des dinosaures dedans et j'en cite un et ce bougre de trois pommes m'a corrigée... vexée je vérifie et il avait raison donc ça a bien dû imprimer à un moment donné.
Non ici c'est plus l'univers, l'origine du monde... l'être humain le laisse perplexe, pas intéressé et à tout le moins méfiant

je n'ai pas eu d'intérêt particulier quand j'étais enfant, je passait beaucoup de temps a juste "regarder" le monde, les gens, comment ils étaient les uns avec les autres etc...
pourquoi ? je crois simplement que c'était pour mieux les comprendre, et avoir des "réponses" faites, face a tel ou tel évènement, certains font comme ceci, d'autres comme ceux là, et ceux ci apprécient que ceux là fassent ça, alors que ceux ci n'aiment pas que d'autres réagissent comme ils le font eux mêmes blabla bla....

(de toutes façons j'avais pas de livres chez moi )

Ma fille ainée : son sujet récurrent a été principalement la mort, elle c'est intéressée a d'autres choses mais pas "d'elle même" (juste parce qu'elle en a eu l'occasion de voir des films, lire des livres, mais aucune "demande personnelle spécifique redondante autre), alors que la mort, c'est "spontané" chez elle... je crois qu'elle cherche une spiritualité et un réconfort quelconque... elle n'en parle plus trop depuis qu'elle a commencé l'éveil à la foi... mais elle a eu des périodes angoissées et stressées où elle craignait réellement de mourir, vieillir et notamment de souffrir...

la petite, RAS pour le moment

Je pense qu on est tous curieux mais chacun SES sujets ceux qui le passionnent. Pour certains comme moi c est la technique, les sciences pour d autres les dinosaures, les animaux etc etc...... Les gens sont curieux mais suivant les expériences qu ils ont eu et leur caractère les sujets et le nombre d informations n est pas le même

Concernant les dinosaures, l'histoire de la terre ou l'univers, il s'agissait de ce vertige. D'ailleurs je me demande s'il n'y a pas un lien caché avec la peur de la mort qui est marquée lors de cette période de l'enfance et procure un vertige similaire aussi.
Pour moi c'était l'équivalent de l'engouement qu'il semble se produire pour les films de science fiction de nos jours, la violence en moins. D'ailleurs n'avez vous pas lu Tolkien enfant. C'était aussi la même chose qu'un compte imaginaire. D'ailleurs je feuilletais mes livres pour m'endormir (et aussi ceux des inconnus chez qui j'avais l'occasion de pénétrer, d'ailleurs au grand dam de mes parents, sans demander une permission préliminaire. Ca m'a d'ailleurs valu une fois un don !).
Il me semble aussi que c'est le même genre d’intérêt qui se manifeste lors de la lecture de "Le meilleur des monde" ou Orwell, ou Isaac Asimov. Je sais pas, à creuser.
Sinon pour ma part il me semble désormais assez clair que cela est très lié à un certain besoin d'hyperactivité. La recherche de sensations. Quoi de plus exaltant que la nature qui fourmille de découvertes. On ne sait où donner de la tête. Ca ne m'empêchait pas de savoir étonnamment m'immobiliser au besoin. A creuser aussi.
Après je ne sais pas comment relier tout cela au fait de prendre plus de temps à découvrir ensuite comment tout ca marche, élever des têtard, des insectes voire ensuite les disséquer (je confesse un atteinte au droit des animaux, mais l'ether a été utilisé comme anesthésiant).
Par contre ca a été une passion strictement d'enfance. Il en reste des trainée d'étoiles ca et là dans ma galaxie, qui ne demandent peut être qu'à être réactivés puisque je n'ai pas réussi à trouver de relai social à cette passion.
J'aurais bien continué a l'âge adulte

J'aurais bien continué a l'âge adulte

Tout est là !!! Un PROGRAMME scolaire a pour but de programmer; je suis très vieille école (sic) pour ça: j'aime Ivan Illitch qui assurait que là où l'on apprend vraiment, c'est quand on fait ce qu'on aime...
D'ailleurs avec l'âge je m'aperçois qu'on ne retient bien que ce que l'on a appris par soi-même...

@Fata

C'est vrai quoi !
On peut plus rêver. On se "vend" comme des putes pour plaire au DRH !
Je suis pas une ressource, et je vous merde !
Gamin je voulais apprendre et
ces cons voulaient m'éduquer. Putain, il se sont bien plantés !

argh arrête, j'aimerais apprendre plein de choses à mes élèves et ces petits cons voudraient que je les éduque!!! merdeuh... la vie est trop cruelle

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J'étais intéressée par à peu près tout, quand j'étais petite... Les dinosaures, les étoiles, les langues, les différentes cultures, la musique, le dessin, la sculpture (Notamment les nus. Je trouvais ça incroyable que les gens osent tout représenter, quand ma mère me cachait les yeux à chaque baiser dans un film). J'adorais les musées, mais pas la foule, donc le Louvre était un calvaire. J'ai été fascinée par les toupies, un moment, parce que leur simplicité et leur mouvement me calmaient (C'est magnifiquement trivial, une toupie).

C'est assez simple, en vérité. J'étais intéressée par tout ce que je ne savais pas et qui avait un lien avec ma vie de tous les jours. Toutes les nouvelles choses que je voyais étaient sources de question. Pourquoi ma peau est blanche? Qu'est-ce que le ciel? Pourquoi on ne mange pas comme à la maison, ici?

Bon, par contre je ne suis pas restée innocente très longtemps. 7 ans, début de mon intérêt pour le morbide, j'étais fascinée par la mort, la dépression, le suicide, les névroses en tout genre, et ça a débouché sur la lecture de très nombreux ouvrages concernant l'autisme, les troubles alimentaires, etc.... Encore une fois, tout cela était relié à mon environnement.

Puis, libération, mes 10 ans, je me suis passionnée pour la médecine et le corps humain. Atlas d'anatomie, vidéo d'opérations (glauque, très glauque).. Et finalement je fais médecine

☼ Eleu Tessera ☼ a écrit:(Le but du sujet n'est pas de lister les intérêts qu'on a pu avoir

mais bien de comprendre POURQUOI ils ont été intéressants
Juste pour replacer)

Eleu a écrit:Qu'est-ce qui, pour vous, est aussi intéressant dans ce genre de sujets, si vous vous y êtes intéressés ? Qu'y avez-vous trouvé ?

(Je ne sais pas si je suis zèbre)

Pour ma part j'étais passionnée par les dinos, les théories de l'évolution en général, les volcans, je passais mon temps à feuilleter Encyclopédia Universalis...
Parce que je trouvais cela fascinant. C'était à la foi une soif de savoir et un réel attrait pour le mystère (de la même façon que je suis fan de romans policiers - enquêtes à mener, énigmes à résoudre, youpi . Petite, j'adorais explorer aussi (les endroits bizarres de mon quartier, les buissons, les tunnels, les caves - le jour où j'ai fait de la spéléo ça a été formidable ).
Je crois que c'est ça qui m'intéressait (et qui m'intéresse toujours) : explorer, percer les mystères.
(D'ailleurs en amour je m'attache toujours à des hommes mystérieux - parfois ils se révèlent creux. )

Comme quoi la spéléo sert aussi aux rapports amoureux

Harpo a écrit:Comme quoi la spéléo sert aussi aux rapports amoureux

Quelle belle chanson.

Clemelle a écrit:
Ma fille ainée : son sujet récurrent a été principalement la mort, elle c'est intéressée a d'autres choses mais pas "d'elle même" (juste parce qu'elle en a eu l'occasion de voir des films, lire des livres, mais aucune "demande personnelle spécifique redondante autre), alors que la mort, c'est "spontané" chez elle... je crois qu'elle cherche une spiritualité et un réconfort quelconque... elle n'en parle plus trop depuis qu'elle a commencé l'éveil à la foi... mais elle a eu des périodes angoissées et stressées où elle craignait réellement de mourir, vieillir et notamment de souffrir...

Pareil pour moi. Et cette question reste toute la vie. L'origine est juste une expérience existentielle : être une petite poussière noyée dans une masse. J'avais conscience que mon existence a peu de poids, qu'il n'y aurait pas un avant et un après...Aucun sens. Je me demandais pourquoi moi, pas un autre être. Quel est le sens de cette vie si on doit mourir ? Etc..

Mes centres d'intérêt étaient assez différents de ce que je peux lire : les arts, la littérature, l'histoire. Je dépensais tout mon argent de poche dans les livres consacrés à ses sujets dès la fin de la primaire.
Evidemment, j'ai eu ma période des dinosaures, etc...Je crois que mon intérêt pour les arts prenait pour origine de fuir ce réel trop pesant. Et j'ai toujours été sensible à la beauté. Cette émotion très forte où une lumière nous habite.

Ma fille de 4 ans s'intéresse beaucoup à l'univers et à la mort aussi.

Tiens, je viens de me souvenir de l'une des mes lubies : la graphologie. Ne me demandez pas pourquoi. Je devais avoir 12 ou 13 ans. J'avais acheté un livre sur la graphologie. Mon grand jeu était ensuite d'interpréter les écritures....

passionnée par les dinosaures également, la préhistoire, le big bang, les pierres précieuses, l'écologie, les catastrophes naturelles, l'égypte antique... je crois qu'il y avait une grande part de recherche de compréhension du monde dans lequel on vit, en partant des origines, un besoin d'être rassurée aussi certainement... très en rapport avec la vie, la mort, le sens...

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Lorsqu'on aborde la mort, les dinosaures, l'astronomie, on sent qu'on va plus loin que ce qu'on attend de nous. On avance seul.

Plus loin et même, souvent, ailleurs.
Parmi ces thèmes, certains ne sont pas du tout abordés à l'école, d'autres sont tellement maltraités que le souverain mépris "des adultes" est perceptible (et révoltant à nos yeux...)
Le fait "d'avancer seul", en fin de compte, est-il vraiment un moteur ? Car l'attitude des adultes est toujours très ambivalente. Même les parents qui n'hésitent pas à acheter les bouquins demandés, sont dans une posture "on accepte, mais on ne partage pas du tout, on ne comprend pas et on ne cherche pas à comprendre". Quant au reste de l'entourage... il a plutôt tendance à nous faire sentir tout le poids de l'incongruité desdits centres d'intérêt : eux, ils s'en foutent (et Ils sont Grands, donc Ils ont Raison), ils sont convaincus que même si lire peut être une bonne chose, s'intéresser à transcrire en hiéroglyphes est profondément inutile et stupide, quand ils ne manifestent pas carrément l'envie de rabattre le caquet de cette petite graine de pédant.
Bref : on va plus loin et ailleurs que là où nous sommes attendus, et partant, nous sommes seuls. Mais pas seuls au sens d'explorateurs dont la démarche sera valorisée. Seuls au sens d'isolés par une barrière d'incompréhension, déjà.
Et pourtant on y va quand même. Mais cette solitude, on s'en passerait.

Je dirais le dessin, puis en seconde place les animaux,
sans pour autant tout savoir sur eux j'aimais bien me specialiser dans une espece à chaque fois... Il y a eu une periode hamsters,
une autre ou c'etait les doryphores que je recuperais dans un coin du jardin...
Puis un peu plus tard, les tetards (waouh, ça rime!)

Je crois que ce qui me plaisait c'etait d'adapter la façon de les elever à chaque fois... Et de voir comment ils evoluaient. En outre, voir comment ils marchaient.
Se nettoyaient avec leurs petites pattes ou leurs antennes....
Je saurais pas vraiment expliquer je pense...
Ça devait être esthetique aussi oui.
Les couleurs, les textures... Les mouvements...

C'est un autre monde a vrai dire! C'est ça qui est fascinant!

Puis pour finir il y a eu la musique.
J'adorais chanter dans le ton de certaines chanson comme pour accompagner les instruments.
L'harmonie des notes ça ma longtemps fasciné ça aussi.
(Si ça ne me fascines pas encore dailleurs....)

Pfiou, dans tous les cas, ce topic me donnes soudainement envie de reprendre toutes ces activités dis-donc!

Le plaisir de découvrir quelque chose de complexe et de presque sans fond puisque les connaissances évoluent sans cesse en sciences et observations diverses.

Le plaisir de laisser vagabonder son esprit sur autre chose que le quotidien ou l'introspection.

Le plaisir de trouver parfois ses propres réponses à tout ça.

Le fait de se sentir "grand" en embrassant ces connaissances.

Passer le temps aussi durant les voyages ou les moments sur le banc de l'école où on devait attendre que les autres finissent leurs exercices.

Et je trouve que cela nourri l'imaginaire aussi, pour se faire ensuite ses propres histoires ou fantasmes.

Le fait de se sentir "grand" en embrassant ces connaissances.

Je n'en suis justement pas sûr.
Personnellement, j'ai au contraire toujours eu l'impression, dans ces recherches, d'être très loin des "grands" - puisqu'ils ne s'intéressaient pas à ça. Quelque mature qu'ait pu être la démarche de recherche d'information complexe et approfondie, les sujets (ceux qui ont été mentionnés dans ce topic...) étant totalement dédaignés par les adultes, ceux-ci me renvoyaient l'image de centres d'intérêts propres à l'enfant que j'étais et donc, ipso facto, puérils ! Des caprices, quoi. Des caprices qu'on acceptait gentiment, mais rien de plus. Pas du monde sérieux des grandes personnes, quoi.

Et comme mon métier est directement issu d'un de ces centres d'intérêt de mon enfance, je continue à me percevoir comme l'enfant qui fait ça par jeu. Miracle, ce "jeu" lui permet de gagner un salaire comme un grand, mais une part de moi continue à se dire que je n'ai pas un vrai travail de grande personne. Que c'est peut-être, quelque part, poétique... "les petits oiseaux"... mais quelle bataille même en moi-même pour conceptualiser ce métier comme un vrai métier, scientifique, exigeant, quelquefois difficile, pas moins sérieux que n'importe quel emploi. Et je crois que mes parents, eux, ont à peu près le même regard. Ceci explique certainement cela d'ailleurs.

Il doit bien y avoir ici d'autres posteurs dont le métier est fils d'une de ces passions d'enfance ! Est-ce qu'on vous a renvoyé la même chose, et est-ce que ça continue ?

[quote="Fusain"]

Et comme mon métier est directement issu d'un de ces centres d'intérêt de mon enfance, je continue à me percevoir comme l'enfant qui fait ça par jeu. Miracle, ce "jeu" lui permet de gagner un salaire comme un grand, mais une part de moi continue à se dire que je n'ai pas un vrai travail de grande personne. Que c'est peut-être, quelque part, poétique... "les petits oiseaux"... mais quelle bataille même en moi-même pour conceptualiser ce métier comme un vrai métier, scientifique, exigeant, quelquefois difficile, pas moins sérieux que n'importe quel emploi. Et je crois que mes parents, eux, ont à peu près le même regard. Ceci explique certainement cela d'ailleurs.

Il doit bien y avoir ici d'autres posteurs dont le métier est fils d'une de ces passions d'enfance ! Est-ce qu'on vous a renvoyé la même chose, et est-ce que ça continue ?

Pour ma part, je compte faire de l'une de ces passions mon metier, et je me dit que le fait que cela puisse être un "jeu" (ou bien un moyen de revasser comme certains disent) ne doit en aucun cas alterer ma vision de la chose.
Ça me plait et c'est le principal.

Par chance, ma mère n'a pas vu cela de cette façon... Donc quelque part, quelqu'un m'a soutenu,
pour le reste de la famille, c'est une autre histoire.
Je dirais que certains ont des idees assez arretées...(et c'est dailleurs la seule conclusion que je tires quand j'entends des termes comme "ce sont des caprices/ des gamineries/ des affaires de vieux" ou tout autre terme qui suggerent un aperçu superficiel du monde...


C'est vraiment dommage que certaines personnes s'arretent à ça...
Au final les gens ne cherchent pas plus loin et s'arretent de faire des choses qui les tiennent à coeur "parce qu'il faut grandir" et que "ça n'est pas normal d'entretenir de telles passions pour des enfantillages"

Je dirais que certains ont des idees assez arretées...(et c'est dailleurs la seule conclusion que je tires quand j'entends des termes comme "ce sont des caprices/ des gamineries/ des affaires de vieux" ou tout autre terme qui suggerent un aperçu superficiel du monde

S'il y a bien une chose sur laquelle l'écrasante majorité des parents ont des idées aussi arrêtées que superficielles, c'est la notion de "travail sérieux" ou "d'activité qui donnera du boulot plus tard" (obsession depuis 20-25 ans, on en a parlé sur un topic consacré à l'école).
Certes, on peut dire que c'est déjà pas mal que les parents en question nous laissent aller au bout de notre rêve. D'un autre côté, le premier contrat de travail qu'on en tire est un bon démenti dans la gueule de leurs jacasseries "occupe-toi de choses qui te donneront un emploi plus tard". De plus, mener notre rêve à bien entourés de référents-autorité (surmoi, toussa) qui désapprouvent et ne ratent pas une occasion de le dévaloriser, de le réduire à un caprice de sale gosse, peut facilement laisser des traces. Lourdes.

Moi mon garçon de 7 ans veux étre artificier , car c'est magique de pouvoir faire réver les gent avec des fusée de couleur et de la musique suivant c'est terme.. Mais aussi depuis qu'ils on percé un tunel dans la roche a l'explosif au pied de la maison.

Personellement je pense que cet interet pour des sujets divers et variés, c'est un echapatoire (c'est ce qu'on m'a toujours dit) et, dailleurs, c'est vrai que personelllement j'ai jamais trop aimé le côté "present" de la vie...pour expliciter,
le fait d'etre en constante interaction avec les autres -les copains copines, les amoureux et tout les trucs du style- ça a jamais été mon fort.
Je preferais dessiner des bonhommes et jouer avec les insectes et les instruments.
M'echapper quoi.