Une nouvelle qui se pose beaucoup (trop?) de questions

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Message par Eclair Fou Ven 2 Déc 2011 - 21:40

Bonjour à tous (ou bonsoir plutôt vu l'heure à laquelle je vous écris).

Comme marqué sur le titre de ce topic, je me pose beaucoup de question sur moi-même. Je n'ai jamais fais de test de QI, mais depuis de nombreuses années, je ne cesse de me sentir hors normes par rapport aux personnes que je côtoie. C'est en lisant un article dans le Femina (magazine suisse fourni avec l'édition dominicale d'un quotidien suisse) sur les enfants à haut potentiel que je me suis bien reconnue dans le portrait fait des personnes HP. J'ai 21 ans, je m'appelle Laetitia et déjà deux diplômes du post-obligatoire (bon on accède dès 15 ans au P.O. en Suisse et le second diplôme a été obtenu dans une formation accélérée, rien de bien glorieux).

Seulement, depuis l'école primaire, je n'ai jamais réussi à m'intégrer dans une classe. Au mieux, je parviens à échanger quelques banalités sur les cours sans me faire rejeté depuis l'enseignement post-obligatoire. Avant cela, je faisais tout mon possible pour m'intégrer avec les autres, mais du jour au lendemain, la classe entière me rejetait et se retournait contre moi. Insultes et coups, ce qui m'ont fait développés une véritable phobie scolaire. J'allais rarement en cours durant ces périodes, entre ma phobie scolaire et divers soucis de santé (aujourd'hui résolu heureusement), si bien que je m'ennuyais à l'école, mais les longues absences parvenaient encore à mettre cet ennui "sous silence" si je puis dire. Toujours depuis la période du primaire, à part réciter quelques fois mon vocabulaire d'allemand ou le français pour les dictées, je n'ai jamais vraiment révisé pour mes contrôles, tout au plus, je relis ma théorie et quelques exercices pour avoir des exemples concrets. Je n'ai doublé qu'une seule année suite à mon soucis de santé. Autrement, j'ai toujours passé mes années scolaires haut la main. Quand j'avais 7 ou 8 ans et pendant un bon moment, j'avais peur d'aller me coucher le soir et de mourir durant mon sommeil. Pourtant, même en ayant fréquenté les hôpitaux assez souvent, je n'ai jamais vu de cas graves. Je n'ai jamais osé parler de cette peur qui me terrorisait, parce que je savais que ce n'était pas normal d'avoir ce sentiment à mon âge. Vers mes 10 ans, j'ai commencé à me demander si ma famille était vraiment ma famille à force de toujours entendre qu'ils ne savaient pas d'où je tenais mon intelligence, ma facilité à l'école.

Cette année, j'ai trouvé un apprentissage, mais je n'ai jamais connu un ennui aussi mortel en cours que maintenant. Peut-être que c'est dû au peu de matières que nous avons (deux jours de cours par semaine, on ne va pas loin) et aux connaissances accumulées durant mes années de post-obligatoire, mais même les enseignants, je ne parviens pas à les comprendre. Je ne comprends pas que certains aient aussi lentement, alors que d'autres tentent des approches complètement stupides (genre nous balancer des exercices et ensuite, lire un peu la théorie relative à ces exercices). Suite à cela, je suis une vraie boule de nerfs. Tout m'énerve et j'ai l'impression d'être constamment entourée par des "dégénérés". Je sais que ce terme est fort, mais si je vous citais les exemples les plus flagrants, vous n'en penseriez pas moins.

Souvent, j'entends ma famille me dire que j'ai de la chance pour ma facilité à apprendre, mais je ne vois pas en quoi. Je ne vois pas la difficulté des cours, d'ailleurs, l'an dernier, durant mon cours de psychologie, souvent je me mettais à écrire des hiragana sur mes feuilles tout en écoutant mon prof et à l'examen de fin d'année, j'ai dû avoir l'une des meilleures notes de la promotion. A l'inverse, quand je vois les notes de mes parents au primaire ou même certaines questions de mes camarades, je ne comprends pas comment on peut être aussi "bête". Je viens même à me demander s'ils ne le font pas exprès (les élèves de ma classe) en voulant pousser les profs à bout ou se moquer d'eux qu'ils prennent leurs questions au sérieux.

Sur ce, je crois que je vais m'arrêter là, sinon, j'en ai pour la nuit à écrire toutes mes questions et mes ressentis.
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Message par Pyrrhon Ven 2 Déc 2011 - 21:50

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Message par Eclair Fou Ven 2 Déc 2011 - 21:58

Merci Pyrrhon.

Pour l'ennui mortel, je n'ai pas trouvé d'autres termes assez fort pour l'exprimer. Niveau colère, oui, elle monte très très vite. Depuis enfant, je suis aussi très très susceptible et même à 8 ans, je faisais des crises dignes des crises d'adolescence, chose que je n'ai pas eu à l'adolescence.
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Message par Pyrrhon Ven 2 Déc 2011 - 22:18

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Message par Eclair Fou Ven 2 Déc 2011 - 22:24

Niveau lenteur, c'est pour marcher que ça me rend folle. Lorsque je suis au 4ème étage du bâtiment scolaire, ceux devant moi marchent tellement comme des escargots que je mets plus de 5 minutes pour descendre. S'il n'y a personne, je descends en 30 secondes voire 1 minute parce qu'ils sont en colimaçon (et pourtant, j'ai une légère raideur à une jambe qui peut encore me faire ralentir).
Pour la vitesse du parler, je ne le remarque pas trop encore, mais ma mère m'a souvent fait la remarque que je parlais trop vite sans articuler, alors que moi, quand je me suis entendue parler au moment de l'action, j'ai parfaitement compris de quoi je parlais.
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Message par Pyrrhon Ven 2 Déc 2011 - 22:36

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Message par Badak Lun 5 Déc 2011 - 21:49


Je te comprends tellement,
pratiquer ses hiragana et katakana pendant les cours... j'adorais ça aussi
ou écrire à l'envers.

L'ennui peut être la mère de la créativité à travers les rêveries.

Et les petits crétins de l'école on les emmerde tandis que d'entendre ses parents qui se questionnent sur ton origine... j'avoue que comme enfant ce doit être assez inquiétant. On est encore plus sensible quand on est petit..

Je pense au film québecois Léolo, où un garçon de 10 ans s'invente un monde imaginaire pour échapper à la honte de sa famille. J'avais été si touché...

Et maintenant Botan, est-ce que tu en as déjà reparlé avec ta famille ?
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Message par Eclair Fou Lun 5 Déc 2011 - 21:53

Oui, enfin ils se questionnaient surtout parce qu'eux ont été soit de mauvais élèves, soit des élèves moyens. Un point commun qu'ils ont tous entre eux et que je ne partage pas c'est leur grande difficulté en maths, alors que c'est tellement logique, ça coule de source.

Ca fait plusieurs jours que je leur en parle, mais ils se brusquent et s'énervent. Ils ne m'écoutent pas ou ne me comprennent pas.
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