Retour à la vie sauvage

makalu a écrit:Je rêve d'un monde éveillé où chacun prends soin des autres, je rêve d'un monde de sagesse où chacun réfléchit avant d'agir, je rêve d'un monde de paix où chacun respecte la beauté de la vie.

vi.

Se sentir "chez soi"... Pas avec de l'irrespect (voulu ou involontaire, mais tellement répété que c'en est fatigant) de voir détruit tout ce qui émerge, avec méthode, parce que c'est différent, non-répertorié, ou pas "à soi". S'approprier, contrôler, ou détruire...







L'impression de voir détruire tout, pendant que d'autres plantent, sans se lasser. Mais ce qui croît est plus long en temps, que ce qui détruit. Du moins généralement... Parce que l'énergie et le temps passés à détruire, contrôler, s'approprier se convertit peu à peu en énergie opposée: celle de la reconstruction et de la création. Sauf que cette dernière s'entasse peu à peu, grain par grain. Et que lorsqu'elle s'enclenche, c'est avec la force accumulée de toutes les destructions menées, y compris celles du passé.

Cela peut faire un sacré raz-de-marée qui ne laisse aucune chance au vu des forces déployées. Et aboutir à l'extinction ou une désévolution complète, qui ne pourra pas se remonter aussi vite que ce qu'elle a été "claquée" si je puis dire.

C'est un principe général, que l'on retrouve dans l'extinction des civilisations. Dans les contre-coups boursiers aussi. Dans le développement durable. Dans les guerres, les révoltes... Dans les explosions de toutes sortes. etc...



= Accumuler des énergies destructrices, ou de contrôle, signifie que se crée en mode invisible, une "force" opposée de création. Mais qui sera de la puissance égale au cumul des destructions. Strictement égale. Jamais moins... Et pour créer, cette force commence par une table rase ou une évacuation des points nocifs et de leurs "agents". Logique. Comme elle a l'exacte puissance des cumuls, c'est sans espoir pour ceux qui sont concernés alors, ou qui sont restés empêtrés dans ces fonctionnements nocifs. On peut se croire "sans reproche", mais si l'on ferme les yeux sur des pratiques nocives, sans intervenir jamais, alors cela revient au même...

Diminuer en amont les points nocifs, leur force, ou leur nombre, permet d'éviter l'apparition de cette force de création en mode ultime. Car alors ne se créent que des ajustements régulatoires de petite puissance, souvent invisibles, et surtout ponctuels et localisés.

Bienvenue à toi Makalu !

De la part d'une passionnée de nature et de voyages, qui pratique de plus en plus la méditation


Tiens, de la musique qui nourri le coeur et enlumine l'âme : http://www.deezer.com/fr/#/search/Sarab%20Shakti%20Mantras


Au plaisir de te lire et d'échanger avec toi...

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Sympa la musique Bliss, ça me changera de Ravi Shankar! et au plaisir de te rencontrer et de voyager

Hello Makalu !

Juste ce petit mot pour te souhaiter avec un peu de retard, la bienvenue à toi après ton très beau parcours. Heureusement, le monde n'a pas réussi à t'amocher autant qu'il l'aurait voulu puisque tu es là et ça, c'est tout du gagné ! A bas ceux qui essayennt de nous bailloner !!!

J'ai été inspirée quand j'ai vu que tu avais mis bien 6 mois entre présentation et inscription et je te comprends, cela m'a fait pareil, et encore, même si j'ai fait un post "présentation", je n'ai pas encore franchi le pas de la "vraie" présentation puisque personne ne sait ce que je suis ni ce que je fais ni ma vie (mais cela viendra peut-être .

Mais bienvenu dans notre savane où tu pourras être toi (et peu importe ton parcours d'ailleurs) !!!! Viens courir avec nous !!!

makalu a écrit:Merci Kara pour ta prose spontanée, j'aime beaucoup. En plus tu décrit très bien le fonctionnement des "systèmes complexes" (c'est mon domaine de recherche d'ailleurs). Pour parler avec des gros mots, on appelle ça des systèmes critiques auto-organisés. Et c'est comme tu dis, les tensions s'accumulent et lorsqu'un seuil critique est dépassé, l'énergie stockée se relaxe et c'est le krach. Et le nombre d'apparition des krach suit des lois fractales bien précises (comme pour la pluie, les tremblements de terre, les avalanches la bourse, ou même le trafic sur internet). Mais pour l'instant, on a juste les statistiques, et pas de théorie suffisamment prédictive pour pouvoir savoir comment stabiliser le système (dommage, mais ça viendra sûrement )

Il faudrait ressusciter un prêtre maya pour des théories ? ^^ (semi-humour)



Sérieusement, il vous manque quoi exactement ? Et a contrario, vous avez quoi de déjà acquis, pour stabiliser un système ?

C'est ma petit marotte ce genre de "joujou" si je puis dire. Dans quel domaine tu appliques en ce qui concerne ton métier, ou que te manque-t-il d'un point de vue global large? Prédire seulement ? Pas assez ambitieux. Prédire, mais aussi anticiper, implanter, tester à doses évolutives, allier souplesse et cadre etc... Te faut-il un truc précis dans ton domaine, ou bien le truc global évolutif ?



Désordre organisé ou réorganisé, c'est une joie pour moi, et sincèrement un "joujou". Pas forcément simple, mais c'est comme les casse-têtes dans lesquels on se sent bien et que j'aime résoudre. Tu as quoi dans les théories prédictives en base de travail ?

Merci à tous, j'ai vraiment l'impression de redevenir humain en fréquentant ce forum.

@anthracite: la méditation c'était en France, car figure toi que c'est ici que viennent les plus grands maîtres et qu'on a les enseignements les plus profond. Au Tibet, il y a trop de protocole et donc de distance (mais j'ai adoré voyager au Laddahk et au Sikkim, inoubliable!). J'espère que tu trouveras ce qui te convient près de chez toi et sinon tu me MP si t'as un doute.

Pour la science, pour l'instant j'ai pas trop la forme et l'énergie pour trop en parler (et ça fait mal aussi). peut-être plus tard quand j'aurais moins de sushis.

Après avoir eu la chance de te croiser "en vrai" sur un des seuls terrains où nous pouvions nous rencontrer (un pub parisien...), car la montagne, le surf, ou la recherche sur le climat, la physique...bah....c'est pas mon truc à moi, (même si j'aime bien voyager au travers des âmes rencontrées), je te souhaite la bienvenue ici.

makalu a écrit:
J'espère que grâce à vous et à votre compagnie je retrouverais un peu de sérénité et que je pourrais laisser tomber le blindage que j'ai dû fabriquer pour survivre... et transformer tout cela en poésie salvatrice.

Assurément tu es au bon endroit, et oui tu te sentiras bien mieux quand tu seras vraiment à nu (et étrangement moins vulnérable...). Et si tu as vraiment envie de changer le monde (ton monde), je trouve que c'est une jolie façon que de le transformer en poésie...

Contente d'avoir pu faire ta connaissance

Un plaisir Manou! J'ai bien aimé le concept de désintégration positive, ça éclaire pas mal de chose en... positif. Merci pour ton acceuil

Alors je ne saurai que trop te conseiller le fil dédié à Mister Dabrowski et à son concept... tu y trouveras de quoi mettre en lumière encore nombre de choses...

Je ne crois pas que ce soit "très prétentieux"

Je ne crois pas que ce soit "juste une fuite"

C'est une part de toi, belle, touchante, précieuse, qui mérite d'être considérée avec respect et bienveillance.

Je ne suis pas en train de te demander de te sacrifier pour l'humanité. Pas du tout. Ni d'abandonner ton chemin de guérison intérieure, qui est un beau chemin.

Je voulais juste de te dire à quel point ça fait du bien de découvrir une âme à ce point habitée par l'aspiration à soulager, embellir, apaiser, réconforter...

Tu ne dois rien à personne, mais je ne doute pas que tu trouves moyen(s) de satisfaire cette aspiration profonde.


Merci, Makalu, d'être la personne que tu es.
Merci de la sincérité avec laquelle tu partages ici.

Salut Makalu!

Bien qu'on aie assez peu parlé, j'espère que l'occasion se représentera bientôt, je suis contente de t'avoir rencontré.

Merci Peau d'Ane


Très beau post qui fait fondre mon coeur d'artichaud. La compassion est une plante qui a besoin de beaucoup d'encouragement pour se développer et que beaucoup aimerait bien écraser.

Malgré toutes les difficultés, je reste persuadé qu'il n'y a pas d'autre chemin. Ne serait que parce que si on n'a pas rencontré un jour quelqu'un de profondément humain et bon, qui nous a aimé et qui a reconnu entièrement notre dignité d'être humain, c'est presque impossible de s'ouvrir au vrai bien-être. Alors, dans ce cas, comment ne pas comprendre que le bonheur des autres n'est en rien différent du notre? Tout les psy peuvent confirmer cela je pense.
Et la meilleur que l'on puisse faire pour soi-même et les autres, la chose la plus difficile et la plus courageuse, il semble bizarrement que ce soit de s'assoir pour de regarder son esprit et ses blessures en face, avec honnêteté et bienveillance.

Quelque chose me dit que toi aussi, en plus d'être douée pour l'écriture, tu n'es pas insensible au misères du monde, à l'instar de Shantideva (si tu veux je connais un commentaire en ligne du texte, MP-moi si tu parles anglais et si ça t'intéresse).

@Danie: c'était bien sympa l'autre soir, je t'ai envoyé un message.

Makalu,
Je te souhaite la bienvenue avec un peu de retard mais comme nous nous sommes deja rencontres suis-je pardonnee?
J'ai beaucoup aime les discussions que nous avons partages et ca fait toujours plaisir d'admirer ton sourire ravageur et de se plonger dans ton regard de braise.
Il y a chez toi une douceur et une gentillesse qui rayonnent. C'est tres chaleureux.
A tres bientot again and again.

C'est fou ce que ça fait du bien les rencontres!!

Je me rends compte que même si j'avais compris l'histoire de la douance avec ma tête, je ne l'avais toujours pas vraiment intégrée comme un partie de moi-même. Je continuais à rejeter mon côté z, à me dire que je "dois" être comme tout le monde. Et là, plus "j'assume" et plus je me sens paisible et détendu. Et plus je vais au rencontres, plus "j'assume", alors merci à tout le monde. Sans vous, je serais toujours dans une guerre sans fin contre moi-même.

Merci à toi de nous ouvrir ton coeur !

.

Vraiment la bienvenue, il y a plein de sujets qui donnent envie de discuter, alors à bientôt !

Salut Makalu !

J'ai que 17 ans, mais j'ai l'impression de suivre le même chemin que toi: les 2 ans d'avance, la prépa... Moi aussi j'ai un peu suivi un chemin tout tracé, et je suis habitué à faire des pirouettes pour satisfaire les proches. Et oui, être bon en maths et en physique ça stigmatise très vite...
J'ai peut-être un peu plus de chance, moi c'est maintenant que je me rends compte que ce chemin tout tracé me faisait peur. J'ai les yeux un peu plus ouverts depuis 3-4 mois, et je suis attentif à toute occasion qui me permettrait de m'épanouir autrement qu'en restant linéaire prépa => école d'ingé...
Je suis passionné de voyage aussi, et même de bénévolat ! Décidément je suis comme un mini-toi pour l'instant ! ^^ Qu'es-tu allé faire en Afghanistan, bosser sur le climat ou aider les populations ?
Comme toi l'hyperlucidité me complique la tâche pour le bénévolat, le fait d'être un peu une "éponge" aux malheurs d'autrui, et de se sentir impuissant à y faire quelque-chose...

Au plaisir de discuter avec toi ! (PS: très belle montagne, ce sont des images comme celle-ci qui donnent envie de voyager )

@ brutus: Je veux bien mais on va parler de quoi si on est tout pareil

On se boit un pinte quand tu veux bien sûr!


(message édité pour cause de messages croisés quiprocottant)

Je sais pas ^^ C'est un peu comme si tu parlais à ton ancien toi quoi, tu dois sûrement avoir des conseils à lui donner Ou alors je sais pas, faut parler de nos expériences, de nos goûts et nos envies etc... Tiens si tu veux j'ai une question pour lancer la discussion : Doit-on, parce qu'on nous donne comme plein de capacités analytiques et créatives, être obligé de suivre la voie de l'excellence comme la prépa, en nous empêchant de garder un certain équilibre, ou peut-on se permettre de "gâcher" nos capacités pour s'épanouir, comme par exemple, vu que tu connais la prépa, se permettre d'avoir une vie sociale en prépa où on s'épanouit et avoir une école moins réputée plutôt que bosser comme un dingue et se crever la santé afin d'avoir une bonne école ? Ça y est la question est posée ^^ Sinon on peut d'autre chose, comme tu veux, je suis très ouvert comme gars

Il se trouve que le critère de sélection de la société c'est les maths et qu'on est souvent super fort pour ça. Mais c'est l'affaire de la société ça. Ce n'est pas notre problème, notre problème c'est d'être heureux pardi. Surtout s'ils on besoin de beaucoup d'ingénieur pour construire des missiles guidés, qu'est-ce qu'on en a à f... (oui c'est du vécu, ma première rencontre avec un ingénieur "tuteur" de l'école était l'inventeur du missile guidé, et il était trop fier de son brevet, après ça je suis plus allé en cours...).

Bref, la prépa pourquoi pas, mais il faut travailler parce que tu aimes les maths et la physique, ce sont des sciences merveilleuses. Si tu bosses pour avoir une belle école, vaux mieux faire autre chose. Parce que autant te le dire tout de suite: en école il y a bien quelques zèbres mais la plupart sont tout le contraire: bornés, butés, insensibles, intolérants, froids. Mais une prépa pour faire l'ENS, ça tien la route, parce qu'au niveau scientifique, c'est quand même la meilleure formation possible.

Et aussi "se crever la santé", comment ça peut être la bonne voie??? la bonne voie c'est l'harmonie.

Si tu veux être heureux une heure: fais une sieste
Si tu veux être heureux une journée: fais un picnic
Si tu veux être heureux un mois: marrie-toi
Si tu veux être heureux une année: gagne au loto
Si tu veux être heureux tout le temps: Trouve une activité qui te plait vraiment.

mat48 a écrit:Je sais pas ^^ C'est un peu comme si tu parlais à ton ancien toi quoi, tu dois sûrement avoir des conseils à lui donner Ou alors je sais pas, faut parler de nos expériences, de nos goûts et nos envies etc... Tiens si tu veux j'ai une question pour lancer la discussion : Doit-on, parce qu'on nous donne comme plein de capacités analytiques et créatives, être obligé de suivre la voie de l'excellence comme la prépa, en nous empêchant de garder un certain équilibre, ou peut-on se permettre de "gâcher" nos capacités pour s'épanouir, comme par exemple, vu que tu connais la prépa, se permettre d'avoir une vie sociale en prépa où on s'épanouit et avoir une école moins réputée plutôt que bosser comme un dingue et se crever la santé afin d'avoir une bonne école ? Ça y est la question est posée ^^ Sinon on peut d'autre chose, comme tu veux, je suis très ouvert comme gars

Je m'immisce dans cette conversation sans m'attarder, juste pour dire qu'un nombre grandissant de mes élèves cherchent à bien vivre leur prépa. Ils sont prêts à donner beaucoup intellectuellement mais pas au prix de leur vie sociale et de leur santé nerveuse. Ils vont aux journées portes ouvertes, sondent l'ambiance, interrogent les anciens sur la qualité de la vie étudiante, et cela devient de plus en plus souvent leur premier critère de choix. Même après avoir été admis sur dossier ou avoir réussi des concours d'entrée, ils ne choisissent pas d'emblée la plus prestigieuse, mais celle qui leur permettra de faire des études passionnantes sans y laisser trop d'eux-mêmes. Je trouve cela très sage. (en ce moment, c'est une prépa Lyonnaise qui a la cote, réputée pour....ne pas laisser les étudiants en difficulté au bord de la route )

Quant aux prépas qui "cassent" des élèves, elles se privent de grands talents. Bon nombre de mes anciens élèves ont quitté ces navires en cours de route, très déprimés, avec une estime d'eux-même bousillée, puis sont allés se reconstruire dans des cursus moins réputés mais dans lesquels ils ont brillé....et ils n'ont pas à rougir de leur parcours aujourd'hui, bien au contraire

Tout à fait d'accord avec toi Storm. Sinon à mon avis ce fil devrait retourner dans la présentation de mat48 pour que les autres personnes qui lui ont souhaité la bienvenue puissent participer.

Et bien d'accord, retournons-le sur mon post, je ne voudrais pas empiéter sur le tien makalu ^^ Sinon pour en revenir à la prépa vite fait, pour moi je trouve qu'une bonne alternative est une école d'ingé post-bac (j'espère d'ailleurs pouvoir intégrer l'INSA Toulouse l'année prochaine), on a la passion des sciences et en même temps on a le temps à côté de faire du sport etc bref avoir une vie étudiante sans trop culpabiliser

En effet, bonne alternative. Tu peux aussi aller à la fac de physique tranquilou et si tu t'arranges pour cartonner, ce qui n'est pas trop dur, ensuite tu peux entrer dans des la plupart des écoles en "admission sur titre". L'avantage, c'est que ça te laisse du temps pour choisir l'école.

Voilà, par contre adieu les Grandes Ecoles et adieu la prépa, mon entourage trouvent que c'est du gâchis au vu de mes capacités, mais j'ai besoin d'avoir des choses à côté sans culpabiliser, de trouver une petite amie qui ne consacre pas ses journées à ses cours comme j'ai pu avoir, quel changement ça ferait... Par contre j'espère y retrouver les débats intellectuels que j'avais en prépa, ça c'était jouissif...

Tu sais je l'ai deja dit quelque part mais c'est pas parce qu'on est intelligent qu'on gâche tout en faisant pas bac +12. Ce serait comme dire que quelqu'un de beau gâche tout en n’étant pas mannequin ou que quelqu'un de fort gâche tout en étant pas un sportif. Tous les domaines d'activité ont besoin de gens clairvoyants. J'ai eu affaire dans mon cursus a des secrétaires et comptables d'une grande efficacité, et a d'autres très mauvais. Crois moi je les remerciai tout les jours d’être si douées et d'avoir choisi ce job celles qui étaient efficaces.
Quand j'ai eu a m'orienter, je pouvais choisir entre la prepa et la fac. Par esprit de contradiction j'ai choisi la fac, mais je m'y suis énormément épanouie. Si tu aimes ce que tu fais et que tu as pas besoin qu'on te pousse, tu brillera a la fac, et tu ira loin (contrairement aux idées reçues, y a du niveau et c'est pas parce que la sélection se fait pas sur dossier qu'y a pas d’écrémage : tout le monde va pas au bout, et c'est pas avec 10 de moyenne a la fac qu'on décroche une thèse ou du boulot après. Bref fait ton choix en fonction de ce que toi tu veux.
En ce qui concerne les débat passionnés : y a plein de gens intéressants à la fac, mais (surtout les premières années), il y a aussi tout ceux qui sont là par défaut. Mais à partir de la 3e année cette catégorie là à été larguée et a disparue...

Bonsoir à toi et heureuse d'avoir croisé tes mots, là...

Tu dis : "Et puis j'ai toujours l'impression que ce que j'ai à dire ne vaut pas la peine."
Je le vis aussi, mais tu vois, c'est faux, puisque la peine que tu t'es donné m'a enrichi ce soir ;-)

Après, tu es un voyageur alors que je reste cachée, peut-être la peur...

Mais la physique quantique et tous ses possibles... le bouddhisme et toute sa véritable beauté... et le bio (je me cache quand même dans une maison bois bioclimatique ;-)... Où nos cordes sensibles vibres devant ce qui nous dépasse encore...
Ce forum, où je suis toute nouvelle, nous plonge dans la liberté d'être nous même sans poser plus de question côté déguisement...
Bien à toi...

Merci pour tes mots réconfortants Hivanea.

C'est toujours une joie de croiser une âme-soeur sur ZC, il y a quelque chose de magique sur ce forum.
J'envie le calme de ta campagne et les odeurs de fraicheur qu'on peut y sentir.

@Saa: on va se voir à Nantes, super!

Quel succès Malaku !
Sacré parcours aussi ! (tu me fais douter de moi , discalculique et ayant redoublé 2 fois ... tout ton contraire... peut-etre que je suis przevalsky et non zèbre... enfin je dois bien être qqch ... tout sauf normale et folle [bon un petit peu quand même ])
As-tu trouvé quoi faire finalement dans la jungle des possibilités de nos sociétés ?
Peut-être as-tu tout simplement besoin de ne pas t'occuper, de flotter un peu, il parait que l'ennuie est une bonne chose... (c'est sur, ça ne nourrit pas l'estomac )
Bonne chance quoi que tu choisisses !

.

Merci Olya, Merci Igloo.

C'est vrai je me dis aussi qu'il ne faut pas se laisser démonter par ces mafieux du CNRS. Mais j'accuse le coup...en faisant de la recherche je pensais enfin avoir trouvé l'oasis au milieu du désert, un sanctuaire pour zèbre (sans dyscalculie). J'y ai mis tellement d'espoir... maintenant j'essaie de redémarrer, mais c'est comme si le coeur n'y était plus, je me sens vide.

Faut dire qu'ils y sont allé fort: interdiction de publier, coupure de l'accès au super-calculateur, blocage dans les commissions pour avoir un poste fixe. C'est violent quand même. Tout ça en me disant que scientifiquement j'ai raison. Mais je "coopère pas avec l'équipe" il parait.

Parfois je me dis que je vais faire moine dans un grotte, parfois je me dis que je vais prendre un boulot d'employé de base pour faire de la physique en douce, parfois je me dis que peut-être faut que je réessaie un autre labo, puis parfois j'ai envie juste de rien, d'être normal, et le temps passe et je ne sais pas... J'étais invité à une conférence, j'y suis même pas allé... ça doit être ça la dépression.

Une lueur d'espoir quand même: un directeur de labo qui connait mon boulot m'a contacté pour un job, ce serait un bon moyen de relancer la mécanique.

Maintenant que plus rien ne me motive vraiment, peut-être est-ce le début de quelque chose de vraiment nouveau dans ma vie, j'ai l'impression d'être au carrefour des chemins de la vie.

Oui Makalu,
Peut-être est-ce aussi temps de ce poser et de laisser les choses venir.
Un intermède avant de prendre ton chemin, celui qui t'apportera du positif...
Nous, les Zèbres, même quand on s'arrête, on sait qu'au fond de nous, ça pédale encore à fond... On sait que le temps est une donnée plus que relative...
Penses aux petits signes de la vie, ceux qui nous guident, et que l'on voit quand notre regard est grand ouvert... Tu connais...
Je ne sais pas si c'est la conjoncture (comme dirait l'autre) des planètes, des politiques, de la terre qui tourne à l'envers, bref, nous semblons tous être abasourdis par l'incompréhension des jours à venir.
Nous qui avons tant besoin de sécurité...
Que pouvons nous faire, à notre échelle ou plus grand encore, pour changer les choses... ?
En tout cas, tu vois, tu n'est pas seul...

"Mais j'accuse le coup...en faisant de la recherche je pensais enfin avoir trouvé l'oasis au milieu du désert, un sanctuaire pour zèbre (sans dyscalculie). J'y ai mis tellement d'espoir... maintenant j'essaie de redémarrer, mais c'est comme si le coeur n'y était plus, je me sens vide."

Ah ah ah... rire jaune... ca me rappelle tellement de mauvaises choses...

makalu a écrit:

C'est vrai je me dis aussi qu'il ne faut pas se laisser démonter par ces mafieux du CNRS. Mais j'accuse le coup...en faisant de la recherche je pensais enfin avoir trouvé l'oasis au milieu du désert, un sanctuaire pour zèbre (sans dyscalculie). J'y ai mis tellement d'espoir... maintenant j'essaie de redémarrer, mais c'est comme si le coeur n'y était plus, je me sens vide.

j'avoue avoir ressenti la même chose que toi quand j'ai entrepris mes études d'ethnologie : un sanctuaire pour zèbres (tous plus dyscalculiques les uns que les autres [bon j'ai réussi a avoir 17 en stats... ]), zèbres déconnectés du mondes qui se cherchent une place qqpart. Mais ceux qui atteignent les hautes sphères ce ne sont pas les zèbres, ce sont ceux qui ont de la douance en quantité de travail certes mais aussi en hargne, ceux qui savent faire copain copain avec telle partie de l'administration pour obtenir ce qu'ils veulent, ceux qui savent s’aplatir devant le Docteur ou le Professeur, ceux qui aiment la castagne au cours des réunions de labo (est-ce là le portrait des mafieux du cnrs ?). Du reste la finesse de certains reste douteuse.
Perso, je suis dépourvue de leur douance sociale à ceux-là. Pour moi c'était un combat perdu d'avance . Pourquoi ? parce que dans la cours de récréation, je ne jouais pas avec les autres enfants. Je n'ai donc pas fait l'apprentissage des rapports sociaux normaux. Je fuis les conflits. ça n'a vraisemblablement pas changé.

Malaku je n'ai pas de conseil à te donner. Désolée
J'ai choisi de tourner la page, ça a été difficile, beaucoup de regrets. Mais d'un autre côté...il y a tellement de vies à vivre dans cette vie, tellement de mystères à explorer, de sensations aussi minimes soient elles à absorber.

Je connais bien le CNRS (enfin, dans ma branche...). Moi aussi je suis partie en partie parce que je refusais d'évoluer dans ce milieu, j'ai pensé que ca finirait par me détruire. Par contre, je crois que ces gens sont bel et bien zebrés, avec toutes les difficultés d'acquisition des codes sociaux qui vont avec la zebritude (=on ne comprend pas/n'admet pas l'hypocrisie des codes donc on ne les suit pas...). Certains d'entre eux ont été sur de très hauts piédestals, et ont perdu le contrôle de leurs égos. Je les ai vu de près, ils sont durs, hargneux, requins, mais ils ont quelque chose d'attachant au fond...

Bienvenue à toi!

Whaou, comme plusieurs autres j'ai été très touchée par les fils de posts de ta présentation. J'aimerais moi aussi retourner à la vie sauvage, mais pour le moment tout se passe comme si j’étais enfermée dans une cage dont je n’aurais pas les clés. Alors je crochète la serrure des heures durant, en vain, en attendant que l’on vienne me délivrer. Mais dans mon cas rien ne sert de crocheter, il faut appeler à l’aide. Apprendre à parler. Dans le cas contraire je resterai prisonnière de mes barreaux « jusqu’à ce que l’âge et l’usure les efface, et que toute forme de courage ait disparu irrémédiablement ».

Encore faut-il vouloir sortir de la cage, car dehors règne l’inconnu. Quand tout semble artificiel, aussi bien l’environnement que les gens. Quand le verbe avoir prend le dessus sur le verbe être. Quand la superficialité remplace l’ivresse des profondeurs. C’est fou comme en ville on peut ressentir de façon poignante la solitude alors que tout seul dans la montagne on se sent si entouré. Ainsi va le monde, on a beau côtoyer beaucoup de personnes, au fond on est toujours tout seuls.

Il doit bien y avoir une solution, qui m’échappe encore mais que j’entrevois par instants. Qui connaît le code secret du cadenas ? Il n’y a que moi qui devrais pouvoir le retrouver. Parce que c’est moi qui me suis emprisonnée toute seule. Simple instinct de conservation… Alors ce qu’il faudrait c’est beaucoup de bras pour déplacer la cage dans un endroit où le fauve pourrait être relâché en toute sécurité. Où les chances de réintroduction, même minces, seraient non nulles…

Alors vive les grands espaces, la montagne et tout et tout! TOUS A LA VIE SAUVAGE

.

@Olya: Merci pour ton soutien! tu décris bien le problème, dans la recherche, ceux qui réussissent sont ceux qui font copain copain avec le gens importants, et qui passent plus de temps dans les "commissions" qu'à chercher... bref un intelligence "politique" qui est bien étrangère au zèbre de base comme tu dis. J'espère que toi tu vas bien sur tes 4 pattes maintenant après ton 'expérience' en etno.

@Lili: oui je suis d'accord, pas mal de zébrés, mais qui ont mal tournés. D'une manière générale, on ne devrait pas faire de science sans faire de la méditation ou quelque chose de similaire pour réduire l'augmentation de l'égo induite par l'accumulation de savoir. Je crois que si les scientifiques continuent à ne pas se préoccuper de leur humilité, c'est la fin de la science, parce qu'on arrive à des connaissances tellement profondes qu'un égo normal n'arrive plus à éviter le narcissisme. Beau débat en perspective, non?

@hivanea: En effet, je suis à l'affut des signes de la vie, toutes antennes dehors, et c'est vrai que quand on est zèbre, même quand on est au fond, ça mouline encore
Sinon "L'incompréhension des jours à venir"... Je communie poétiquement. Cela me fait penser à Jim
"thank you oh lord for the white blind light
a city rises from the sea
I had a splitting headache
from which the future is made"



J'espère que quelque chose de nouveau sortira de tout ça, voici un vieux proverbe de j'ne sais pas où: "Quand tu pleures, tu sèmes, et quand tu ris, tu récoltes."

Salut Erebia, comment vont les dahuts? Je me reconnais beaucoup dans ton post, j'ai tellement parcouru de montagnes pour fuir la civilisation. Cela m'a apporté tant de choses sur moi-même et sur le monde. Là-haut pas de codes, pas de règles, seulement un être minuscule dans une immensité, au point où convergent les forces créatrices du soleil, de la glace et de la roche. Puis un jour, je ne sais pas, la montagne m'a dit "je t'ai appris tout ce que tu avais à apprendre, rentre chez toi, si tu restes plus long temps, je peux devenir dangereuse".
Puissent la nature continuer à être un refuge régénérant pour tous les zèbres et puisses-tu trouver la clé que tu cherches.

@Igloo: Je n'ai pas perdu mon goût pour la physique, c'est une science extraordinaire, un porte sur la magie du monde, un joyau de l'occident, comment pourrais-je m'en lasser? Si seulement j'avais compris la zébritude avant! j'aurais certainement pu faire plus attention aux jalousies ou réagir de façon plus adéquate...

makalu a écrit:@J'espère que quelque chose de nouveau sortira de tout ça, voici un vieux proverbe de j'ne sais pas où: "Quand tu pleures, tu sèmes, et quand tu ris, tu récoltes."

J'aime beaucoup ce proverbe

Je connaissais ceux-là:
Qui sème en pleur, récolte en heur
Qui parle sème, qui écoute récolte

merci Sushee (même si j'ai du regarder dans le dico pour "heur"!)
bonne nuit

.

Moi aussi je me sens vraiment complètement sousdoué quand je pense à quel point j'étais loin de comprendre ce qui se passe dans la tête de certaines personnes...

.

makalu a écrit:J'espère que toi tu vas bien sur tes 4 pattes maintenant après ton 'expérience' en etno.

Euh... et bien... j'avais du prendre pas mal de kilo quand j'ai arrêté (qui m'ont bien servis en Sibérie )... euh non ! pas la cigarette l'ethno.
Je me souviens encore d'une prof qui avait analysé mon journal de terrain : "Et bien je ne sais vraiment pas comment vous noter, là je suis dépourvue, Il y a de très bonne choses mais...(MAIS ?) on sent là que vous manquez de maturité affective ! Si si, relisez votre journal, vous verrez !" Ca m'a un peu tué. ca vous semble de la gnognote hein ? je sais bien mais voilà... Après bientôt 10 ans ça tourne toujours dans ma tête. Il y a encore d'autres trucs qui me restent en travers de la gorge mais trop complexe à écrire ici. J'ai mis en suspens mon projet de mémoire car la personne qui m'aurait jugé voulait recruter des étudiants à 10 de moyenne pour son master muséologie contre 12 pour le master de recherche dirigé par son énnemi numéro 1. Je l'ai pas senti et ai préféré m'enfuir (moi qui faisait toujours face à tout) en me disant qu'au moins la voie n'était pas totalement barrée et que je pourrais pourquoi pas reprendre un jour avec un peu plus de maturité affective... Voilà où en est l'université française (j'imagine qu'ailleurs c'est pas mieux...). Et moi même d'ailleurs.

Mais oui je vais mieux depuis que j'ai (presque)définitivement fait le deuil de cette période. Et surtout je ne regrette pas de ne pas être rentrée dans le travers des sacrifices, ce que fait une de mes anciennes camarades, qui souffre, qui souffre, qui souffre avec sa thèse sans être sûre d'avoir du travail après.
J'ai récupéré ma troisième patte mais la 4 ème traine encore un peu...

J'aime bien la métaphore de la 4ème patte qui traîne...

Bonjour à toi (pas bienvenue, tu es arrivé avant !). Je n'avais pas encore posté sur ton fil jusqu'à présent car je n'ai rien de bien intéressant à dire que ne soit pas dit ici, mais j'aime bien te lire. ^^

Bienvenu Makalu,
et merci pour ces deux pensées qui ont eu un fort écho en moi :

makalu a écrit:
J'ai très peur et je ne connais rien à la vie en liberté ou en troupeau, mais c'est décidé, rien ne m'arrêtera, je suis libre. J'espère que vous serez tolérants, j'ai l'impression de revenir de très loin et d'être un peu maladroit.

Le chemin pour revenir est bien long pour moi.

makalu a écrit:
Pourquoi sauver le monde? Je ne sais pas c'est là et c'est intense. Je crois que ma vie n'aurait pas de sens s'il elle n'était pas dédiée au bonheur de tous. Je sais que c'est très prétentieux, que cela m'empêche de vivre paisiblement, et que ce que je fais n'est qu'une infime goutte d'eau. Pourtant je veux être du côté de ceux qui ont essayé.

Comment éviter qu'une goutte d'eau ne se dessèche ? Il suffit de la jeter dans l'océan.

En terme d'occupation qui remplit sa vie pleinement et entièrement, en toute plénitude, il y a paradoxalement l'expérience de la solitude.

C'est méga-fllipant effectivement, à tous les niveaux relationnels établie par la société, la raison principale pour laquelle tout le monde tourne autour du pot le plus longtemps possible, tentent de se rassurer en cherchant des homologues et espère ainsi éviter de réaliser cette expérience au-cours de leur vie en tentant de trouver une réponse vitale satisfaisante partout ailleurs, à l'extérieur d'eux-même...sauf à un seul lieu qu'ils refoulent par peur : à l'intérieur d'eux-même !

Car, comment espérer rendre les autres -par définition bien plus étranger que soi-même- heureux si soi-même, on en est déjà bien incapable de façon durable et durement éprouvé ??? (la célèbre expression de la charrue avant les boeufs)

Le résultat de cette expérience particulière et véritablement personnelle de fait, c'est l'acquisition de sa liberté - la source du tout potentiellement possible-, de la Liberté - la source du Tout réalisable-, l'emphase de l'inconnu...bref, le kiff permanent à chaque instant de sa vie, quelque évènement terrestre qui puisse se produire ici ou là !!!

Et ce n'est qu'après cette étape que tu sais véritablement au plus profond de toi-même ce pour quoi tu es là sur cette terre, la raison de ton existence parmi tous les autres.
N'étant plus en recherche de toi-même, toute l'énergie dont tu disposes alors se retrouvent en pleine action, avec déperdition minimale puisque tu vises désormais en permanence la cible que tu as enfin trouvée et qui t'est exclusivement réservée....

Il n'y a plus de concurrence à travers ton travail, puisqu'il est à ta propre image, unique. Les choses et évènements déroulent naturellement ensuite, magiquement à l'image d'une fractale "maitrisée" !

Godisgood a écrit:En terme d'occupation qui remplit sa vie pleinement et entièrement, en toute plénitude, il y a paradoxalement l'expérience de la solitude.

[...]

Et ce n'est qu'après cette étape que tu sais véritablement au plus profond de toi-même ce pour quoi tu es là sur cette terre, la raison de ton existence parmi tous les autres.
N'étant plus en recherche de toi-même, toute l'énergie dont tu disposes alors se retrouve en pleine action, avec déperdition minimale puisque tu vises désormais en permanence la cible que tu as enfin trouvée et qui t'est exclusivement réservée....

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yep