La créativité est-elle une maladie mentale ?
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Re: la créativité est ce une maladie mentale?
La créativité c'est tout sauf une maladie mentale. 

ShineFlower- Rayures flamboyantes
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
Testez donc votre folie :
http://www.ietherapy.com/schizotypal-personality-disorder/self-test/schizotypal-personality-disorder-self-test.php
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Invité- Invité
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
la schizotypie est un trouble de la personnalité... pas une forme de "folie" en tant que telle...
Dernière édition par ISIS75 le Mer 29 Oct 2014 - 22:15, édité 1 fois
ISIS75- Rayures indélébiles
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
Peut-être la créativité sous sa forme la plus expressive et porteuse en passe par des étapes dans la vie d'une personne dés lors où les deux piliers de la créativité sont l'intuition et la perception.
Article d'un blog :
"Socrate se disait inspiré par un génie particulier qu’il nommait Daimôn et qui lui suggérait toutes ses idées, et tous les principes de sa philosophie et de sa conduite. A cette époque, l’inconscient n’avait pas encore été théorisé, et par conséquent, toute pensée qui ne trouvait pas sa source dans la conscience, était considérée comme venue de l’extérieur, inspirée par un génie ou une muse d’essence divine ou diabolique.
Aujourd’hui, le Daimôn de Socrate fait sourire. Mais mettons nous à la place de ce grand penseur de l’Antiquité, il lui arrivait sans doute de passer des heures à réfléchir sur un problème ou un concept, en vain. Puis alors qu’il s’était détourné de son questionnement peut-être par dépit ou simplement pour faire autre chose, la réponse lui était révélée, comme ça, sans fournir d’effort, par une petite voix interne, infiniment plus clairvoyante que lui.
Aux yeux de Socrate, cette petite voix que nous nommons aujourd’hui Intuition, ou pensée complexe, ne pouvait venir que d’un être qui lui était infiniment supérieur, d’essence quasi divine, car justement il possédait les réponses aux problème que Socrate n’avait pu résoudre par lui même.
Tous les scientifiques, les artistes et les philosophes, et finalement dans une certaine mesure, chacun d’entre nous, connaissons cette sensation étrange que provoque notre intuition quand elle se met en branle, cette sensation que ce que nous venons de comprendre, d’écrire, de peindre ou de composer, ne vient pas de nous, mais d’un ailleurs que nous n’arrivons pas à définir.
En réalité, il n’en est rien, ces solutions originales qui nous tombent dessus nous les devons à la pensée intuitive. A personne d’autre que nous même.
Alors pourquoi cette sensation ?
Quand nous abordons un problème consciemment, nous l’abordons par la pensée analytique, aussi appeler la raison, nous disséquons, nous analysons le problème pour le comprendre. Si nous restons coincés à cette étape de la pensée, il y a de grandes chances que nous ne dépassions pas le stade de l’analyse ; les réponses qui nous viendrons à l’esprit seront issues de notre mémoire, nous nous contenterons alors de plaquer d’anciennes solutions sur un nouveau problème.
L’analyse est importante pour bien circonscrire et comprendre les tenants et les aboutissants d’une question, mais la pensée analytique n’est pas créative. Ne trouvant pas de réponses, frustrés et fatigués, nous finissions par nous détourner du problème et c’est souvent quand nous nous y attendons le moins que surgit l’illumination. Pendant la sieste, alors que nous sommes en train d’éplucher des légumes, ou encore alors que nous rêvassons dans le bus ou dans les embouteillages … Quand l’illumination se manifeste, elle nous semble venu de nulle part car nous n’étions pas en train de penser à notre problème, enfin disons plutôt que nous n’avions pas conscience d’y penser… parce qu’en réalité, une partie de notre cerveau, auquel nous n’avons pas accès si facilement continuait à s’escrimer pendant que notre conscience elle était passé à autre chose ! Nous avons donc l’impression que la réponse nous est tombée dessus sans prévenir : « Eurêka ! » s’écrie Newton quand la pomme lui tombe sur la tête alors qu’il rêvasse sous un arbre."
Article d'un blog :
"Socrate se disait inspiré par un génie particulier qu’il nommait Daimôn et qui lui suggérait toutes ses idées, et tous les principes de sa philosophie et de sa conduite. A cette époque, l’inconscient n’avait pas encore été théorisé, et par conséquent, toute pensée qui ne trouvait pas sa source dans la conscience, était considérée comme venue de l’extérieur, inspirée par un génie ou une muse d’essence divine ou diabolique.
Aujourd’hui, le Daimôn de Socrate fait sourire. Mais mettons nous à la place de ce grand penseur de l’Antiquité, il lui arrivait sans doute de passer des heures à réfléchir sur un problème ou un concept, en vain. Puis alors qu’il s’était détourné de son questionnement peut-être par dépit ou simplement pour faire autre chose, la réponse lui était révélée, comme ça, sans fournir d’effort, par une petite voix interne, infiniment plus clairvoyante que lui.
Aux yeux de Socrate, cette petite voix que nous nommons aujourd’hui Intuition, ou pensée complexe, ne pouvait venir que d’un être qui lui était infiniment supérieur, d’essence quasi divine, car justement il possédait les réponses aux problème que Socrate n’avait pu résoudre par lui même.
Tous les scientifiques, les artistes et les philosophes, et finalement dans une certaine mesure, chacun d’entre nous, connaissons cette sensation étrange que provoque notre intuition quand elle se met en branle, cette sensation que ce que nous venons de comprendre, d’écrire, de peindre ou de composer, ne vient pas de nous, mais d’un ailleurs que nous n’arrivons pas à définir.
En réalité, il n’en est rien, ces solutions originales qui nous tombent dessus nous les devons à la pensée intuitive. A personne d’autre que nous même.
Alors pourquoi cette sensation ?
Quand nous abordons un problème consciemment, nous l’abordons par la pensée analytique, aussi appeler la raison, nous disséquons, nous analysons le problème pour le comprendre. Si nous restons coincés à cette étape de la pensée, il y a de grandes chances que nous ne dépassions pas le stade de l’analyse ; les réponses qui nous viendrons à l’esprit seront issues de notre mémoire, nous nous contenterons alors de plaquer d’anciennes solutions sur un nouveau problème.
L’analyse est importante pour bien circonscrire et comprendre les tenants et les aboutissants d’une question, mais la pensée analytique n’est pas créative. Ne trouvant pas de réponses, frustrés et fatigués, nous finissions par nous détourner du problème et c’est souvent quand nous nous y attendons le moins que surgit l’illumination. Pendant la sieste, alors que nous sommes en train d’éplucher des légumes, ou encore alors que nous rêvassons dans le bus ou dans les embouteillages … Quand l’illumination se manifeste, elle nous semble venu de nulle part car nous n’étions pas en train de penser à notre problème, enfin disons plutôt que nous n’avions pas conscience d’y penser… parce qu’en réalité, une partie de notre cerveau, auquel nous n’avons pas accès si facilement continuait à s’escrimer pendant que notre conscience elle était passé à autre chose ! Nous avons donc l’impression que la réponse nous est tombée dessus sans prévenir : « Eurêka ! » s’écrie Newton quand la pomme lui tombe sur la tête alors qu’il rêvasse sous un arbre."














Merlin- Rayures indélébiles
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
t'es ptêtre un peu timide, on remarque rien de si pathologique que ça chez toi, sinon... je me demande d'ailleurs pourquoi tu postes ici. Du second degré je suppose.stauk a écrit:Testez donc votre folie :
http://www.ietherapy.com/schizotypal-personality-disorder/self-test/schizotypal-personality-disorder-self-test.php
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Perso, j'ai eu un résultat assez mitigé, me semble. Entre normal et potentiellement "pathologique"...
Dernière édition par ISIS75 le Mer 10 Juin 2015 - 11:42, édité 1 fois
ISIS75- Rayures indélébiles
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
"la folie est une fausse-couche de la créativité"
Kass- Rayures flamboyantes
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
triste si c'est vrai mais les états limites sont souvent pas bêtes.
ISIS75- Rayures indélébiles
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
http://www.iflscience.com/health-and-medicine/there-genetic-link-between-creativity-and-psychosis
Je viens tout juste de tomber sur ça.
Comme quoi, la créativité n'est pas une maladie mentale, mais en découlerait (ce qui me paraît d'ailleurs plus logique).
Je viens tout juste de tomber sur ça.
Comme quoi, la créativité n'est pas une maladie mentale, mais en découlerait (ce qui me paraît d'ailleurs plus logique).
Invité- Invité
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:11, édité 1 fois
Roger- Rayures apprivoisées
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Localisation : région parisienne
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
.
Dernière édition par Rapha31 le Mer 6 Avr 2016 - 16:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
je pense moi que les "experts" auto désignés qui pensent qu'être surdoué , créatif ou différent sont une maladie mentale auraient fait d'excellents adjoints de Mengele en 40, ces gens sont suspects mais de mon point de vue
le premier symptôme d'un passage en dictature est le contrôle des artistes justement
voir l'excellent film didactique avec klaus Maria Brandeuer
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mephisto_%28film%29
le même ,Robert Power , se penche sur les drogues
http://www.nature.com/mp/journal/v19/n11/abs/mp201451a.html
et quand on lit ceci...
http://www.techtimes.com/articles/9103/20140624/marijuana-use-linked-increased-risk-schizophrenia-research-reveals.htm
on peut se poser des questions sur la prédétermination génétique des individus et ce qu'on fera plus tard des génétiquements défaillants, on voit les dérives...graves dérives
en sachant justement qu'un des moyens des dictatures est de déclarer leurs opposants fous ou ..donc génétiquement prédisposé à l'être
le premier symptôme d'un passage en dictature est le contrôle des artistes justement
voir l'excellent film didactique avec klaus Maria Brandeuer
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mephisto_%28film%29
le même ,Robert Power , se penche sur les drogues
http://www.nature.com/mp/journal/v19/n11/abs/mp201451a.html
et quand on lit ceci...
http://www.techtimes.com/articles/9103/20140624/marijuana-use-linked-increased-risk-schizophrenia-research-reveals.htm
on peut se poser des questions sur la prédétermination génétique des individus et ce qu'on fera plus tard des génétiquements défaillants, on voit les dérives...graves dérives
en sachant justement qu'un des moyens des dictatures est de déclarer leurs opposants fous ou ..donc génétiquement prédisposé à l'être
Invité- Invité
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
c'est aussi une des raisons pour laquelle je suis totalement opposé au séquençage génétique, de peur que justement certains idiots n'utilisent l'information non pour faire le bien et soigner certaines maladies mais pour purger ou faire évoluer le monde selon leurs critères à eux qui sont purement subjectif ou lié à un "isme" quelconque
or l'évolution a besoin des erreurs, cela fait partie du processus naturel
vouloir gommer les erreurs est non seulement absurde mais ne peut mener qu'à un affaiblissement génétique global
en plus d'être inhumains ces gens sont totalement idiots et irresponsables
je constate que la médicalisation de la société est un mal aussi grand que le juridisme
les gens ne savent plus dialoguer, ils s'affrontent légalement, c'est le juridisme qui contrôle tous les pans de la société et rend cette même société invivable et agressive , on craint plus qu'on ne vit avec le juridisme
la médicalisation est une autre dérive, on refuse qu'une tête dépasse
si vous mélanger les deux vous avez un outil de contrôle des masses
demandez vous qui émet ces idées, qui conseille qui et qui contrôle qui au travers de ces dérives
le pouvoir confié au monde juridique et au monde médical est devenu exorbitant, il faudrait une réflexion de fonds sur cette confiscation
les usa en tant qu'empire abusent du juridisme international comme arme, de facto la justice américaine se positionne en juge mondial
pourtant le droit français est très différent du droit anglo saxon
mais en informatique ou en autres sujets, vous êtes censés être soumis au droit américain.. pourquoi ?
remarquez que dans ces sujets aucuns parlements ne semble s'en offusquer
et l'europe n'a pas soutenu assange ou snowden, en parle t-on encore ? a ben non ce sont des traitres hein.. des créatifs, surement même qu'ils sont malades génétiquement
est on certain qu'ils le soient et si oui sur quels critères exacts ? est il normal qu'il y ait un espionnage de masse des citoyens ? même les débats sur les élections aux usa disent que ces collectes de masses sont inefficaces.. mais sont utilisées parfois à d'autres fins
je ne suis pas contre l'espionnage pour des raisons de sécurité nationale mais cela doit être encadré pas systématisé, juridifié et médicalisé en plus... demandez à Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ce que faisait la russie dans ses centres "psyhiatriques"
mais consultons nos avocats et nos médecins
comme disent les shadocks

or l'évolution a besoin des erreurs, cela fait partie du processus naturel
vouloir gommer les erreurs est non seulement absurde mais ne peut mener qu'à un affaiblissement génétique global
en plus d'être inhumains ces gens sont totalement idiots et irresponsables
je constate que la médicalisation de la société est un mal aussi grand que le juridisme
les gens ne savent plus dialoguer, ils s'affrontent légalement, c'est le juridisme qui contrôle tous les pans de la société et rend cette même société invivable et agressive , on craint plus qu'on ne vit avec le juridisme
la médicalisation est une autre dérive, on refuse qu'une tête dépasse
si vous mélanger les deux vous avez un outil de contrôle des masses
demandez vous qui émet ces idées, qui conseille qui et qui contrôle qui au travers de ces dérives
le pouvoir confié au monde juridique et au monde médical est devenu exorbitant, il faudrait une réflexion de fonds sur cette confiscation
les usa en tant qu'empire abusent du juridisme international comme arme, de facto la justice américaine se positionne en juge mondial
pourtant le droit français est très différent du droit anglo saxon
mais en informatique ou en autres sujets, vous êtes censés être soumis au droit américain.. pourquoi ?
remarquez que dans ces sujets aucuns parlements ne semble s'en offusquer
et l'europe n'a pas soutenu assange ou snowden, en parle t-on encore ? a ben non ce sont des traitres hein.. des créatifs, surement même qu'ils sont malades génétiquement
est on certain qu'ils le soient et si oui sur quels critères exacts ? est il normal qu'il y ait un espionnage de masse des citoyens ? même les débats sur les élections aux usa disent que ces collectes de masses sont inefficaces.. mais sont utilisées parfois à d'autres fins
je ne suis pas contre l'espionnage pour des raisons de sécurité nationale mais cela doit être encadré pas systématisé, juridifié et médicalisé en plus... demandez à Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ce que faisait la russie dans ses centres "psyhiatriques"
mais consultons nos avocats et nos médecins
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Invité- Invité
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
Je m'inscris dans la ligne de ce qu'écrit Roger, en fonction de discussions que nous avions eues auparavant.
On peut considérer en effet la créativité extrême comme une maladie mentale sociale. Est fou celui qui est désigné comme fou par le groupe social. Lorsqu'il ne s'agit que la seule santé de l'individu, ou de sa capacité à s'intégrer, on définit des critères médicaux de la folie. Mais, lorsqu'il s'agit de la préservation du groupe, notamment de ses valeurs, il en va tout autrement.
Que la créativité s'applique à la science ou à l'art, elle peut être acceptée dès lors qu'elle ne contrevienne pas trop à la structure de la société fondée sur la domination : certains s'opposent, les autres se soumettent, mais seulement à ceux qui sont capables de s'imposer. Les personnes créatives posent des problèmes à la fois aux dominants et aux dominés : ils relativisent la puissance des premiers et se présentent aux seconds comme ayant sur eux un ascendant susceptible de leur assurer une reconnaissance autre que celle du pouvoir.
Alors pourquoi les créatifs sont-ils acceptés ? Soit parce qu'ils ne le sont pas trop, et sont utiles en pratique aux dominants comme aux dominés, soit parce qu'ils ont suffisamment de charisme pour s'assimiler aux dominants, soit parce qu'ils ont suffisamment de sympathie envers les dominés pour défendre leurs revendications. Et puis il y a une autre raison : l'évolution a fait qu'ils développent effectivement des pathologies mentales, qui leur permettent de passer sous le radar de la domination.
On peut considérer en effet la créativité extrême comme une maladie mentale sociale. Est fou celui qui est désigné comme fou par le groupe social. Lorsqu'il ne s'agit que la seule santé de l'individu, ou de sa capacité à s'intégrer, on définit des critères médicaux de la folie. Mais, lorsqu'il s'agit de la préservation du groupe, notamment de ses valeurs, il en va tout autrement.
Que la créativité s'applique à la science ou à l'art, elle peut être acceptée dès lors qu'elle ne contrevienne pas trop à la structure de la société fondée sur la domination : certains s'opposent, les autres se soumettent, mais seulement à ceux qui sont capables de s'imposer. Les personnes créatives posent des problèmes à la fois aux dominants et aux dominés : ils relativisent la puissance des premiers et se présentent aux seconds comme ayant sur eux un ascendant susceptible de leur assurer une reconnaissance autre que celle du pouvoir.
Alors pourquoi les créatifs sont-ils acceptés ? Soit parce qu'ils ne le sont pas trop, et sont utiles en pratique aux dominants comme aux dominés, soit parce qu'ils ont suffisamment de charisme pour s'assimiler aux dominants, soit parce qu'ils ont suffisamment de sympathie envers les dominés pour défendre leurs revendications. Et puis il y a une autre raison : l'évolution a fait qu'ils développent effectivement des pathologies mentales, qui leur permettent de passer sous le radar de la domination.
Pieyre- Rayures vénérables
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Localisation : Quartier Latin
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
les "fous" d'hier ne sont pas les "fous" d'aujourd'hui qui ne sont pas "les fous" de demain...
Il faut sûrement être et voir au delà des bornes de la norme pour créer puisque créer c'est sortir de la norme, de ce qui existe.
Etre et voir en dehors des normes est potentiellement perçu comme anormal voir "fou". Etre perçu comme anormal ou "fou" juste parce qu'on n'est pas ds la norme fait souffrir.
La maladie mentale est une définition par rapport à la norme (laquelle évolue selon les époques) et par rapport à la souffrance. Mais encore à ce sujet, ces termes font couler bcp d'encre pour trouver une "vérité" sinon une norme quant à sa définition...
on n'a pas finit de souffrir, reste à créer !
Il faut sûrement être et voir au delà des bornes de la norme pour créer puisque créer c'est sortir de la norme, de ce qui existe.
Etre et voir en dehors des normes est potentiellement perçu comme anormal voir "fou". Etre perçu comme anormal ou "fou" juste parce qu'on n'est pas ds la norme fait souffrir.
La maladie mentale est une définition par rapport à la norme (laquelle évolue selon les époques) et par rapport à la souffrance. Mais encore à ce sujet, ces termes font couler bcp d'encre pour trouver une "vérité" sinon une norme quant à sa définition...

on n'a pas finit de souffrir, reste à créer !

mypseudo- Rayures apprivoisées
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Localisation : entre ici et là bas
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
Une trouvaille il y a quelques jours
La schizotypie… entre créativité et folie. 18 minutes Radio RTS -
Merlin

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Merlin- Rayures indélébiles
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Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
Sinon il y a "le génie et la folie" de Philippe Brenot chez Odile jacob.
Fata Morgana- Rayures vénérables
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: La créativité est-elle une maladie mentale ?
Roger a écrit:La créativité est une maladie mentale à composantes psycho-sociales. L'évolution la plus défavorable à la santé du malade mène au lynchage ou au suicide: la créativité est une maladie potentiellement mortelle.
La structure tribale humaine interdit l'expression de symboles étrangers à la tribu. L'humain créatif court en permanence le risque de diffuser une entité exogène, une sorte de virus mémétique: sa maladie le pousse à s'exclure lui-même de ses semblables en activant les mécanismes socio-immunitaires de sa tribu. Il se condamne au bannissement ou, pire, à la destruction.
Selon le niveau hiérarchique du malade et suivant les opportunités, il a de rares occasions de constituer les fondements mythiques d'une sous-culture. Cependant, sa survie ne dépend que de sa faculté à échapper au statut de martyr. Actuellement, le créatif qui rapporte beaucoup d'argent est toléré: il peut survivre. Attention, ne cherchez pas à inventer un lien entre le profit et la créativité: il n'y en a pas.
Pertinent au début, notamment dans la mise en exergue d'une posture humaine conservatrice où le frein au changement est porté aux nues, mais aussi dans l'aspect tribal qui sous-entend que "l'enfer c'est l'autre". Toutefois, la fin me dérange, tant dans l'absence de lien entre créativité et profit, que sur le fait de circonscrire le détenteur de créativité à une sorte de pessimisme un peu malsain. Par ailleurs, la créativité est dangereusement essentialisée et idéalisée à travers les termes de martyrs, comme si l'individu ne se ressentait plus que par ça...
L'économie prône la créativité de par les innovations de produits et de procédés. C'est l'un des moteurs explicites de la croissance. La relation créativité, profit existe, elle est centrale pour l'histoire humaine et le développement théorique ou économique.
De même, c'est souvent dans des périodes fastes et hautement rentables économiquement que les expressions créatrices étaient les plus en vogue ; je pense à l'histoire qui a porté en haut rang la créativité à la Renaissance et durant les Lumières, ou même au multi-culturalisme (qui dans son côté "mélange de culture", me rappelle étrangement l'apport d'une divergence par rapport à un peuple constitué) lequel fonctionnait parfaitement quand l'économie était dans ses meilleures dispositions.
Une maladie altère, là où la créativité ouvre le champs des possibles. Si le monde n'est pas prêt, c'est ce monde qui est "malade", et pas nécessairement la créativité qui pousse pour présenter de nouveaux paradigmes. La créativité ne saurait être réduite à une maladie en dépit de son plumage anti-conformiste.
Worthy- Rayures apparentes
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