Qui suis-je ?

Poilue et moelleuse,
écossée plus que rayée,
lorsque ici vous vous insinuez
l'odeur de vos pieds me rend heureuse.

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Mais ce qu'il comble ainsi n'est pas la faille qu'il rencontre dans l'Autre, c'est d'abord celle de la perte constituante d'une de ses parts, et de laquelle il se trouve en deux parts constitué.

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Je veux bien, cela fait image. Mais à vrai dire, pourquoi cela peut-il être érotisé ? C'est là toute la question. D'où vient cette érotisation ? Où est situé le pouvoir invisible qui projetterait ce qui paraît venir là comme une sorte de superflu, cette coloration, ce changement de qualité, cette satisfaction libidinale ? A la vérité, la chose n'est pas impensable, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas pensée.

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Le sujet ne sait pas ce qu'il dit, et pour les meilleures raisons, parce qu'il ne sait pas ce qu'il est. Mais il se voit. Il se voit de l'autre coté, de façon imparfaite vous le savez, en raison du caractère fondamentalement inachevé de l'urbild spéculaire, qui est non seulement imaginaire mais illusoire.

Mais je crois que le fait que ce soit possible nous restitue l'idée d'une capacité beaucoup plus oblitérée qu'on ne le croit dans le milieu auquel nous participons. C'est ce qui s'appelle simplement une possibilité critique.

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Superbe réponse, et parfaitement en accord avec ce que j'essayais d'articuler tout à l'heure.

On conçoit dès lors comment cette agressivité peut répondre à toute intervention qui, dénonçant les intentions imaginaires du discours, démonte l'objet que le sujet a construit pour les satisfaire.

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