Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
J'ai toujours trouvé que le principe "thèse antithèse synthèse" était le meilleur moyen d'annuler toute pensée. Il n'y a pas d'obligation à s'opposer pour s'opposer. Et si justement au lieu de s'opposer on écoutait L'ESPRIT- et non la lettre - de ce qui est dit, on pourrait alors trouver une "synthèse" qui ne soit pas pour une fois une castration ou une défiguration systématique de la pensée d'autrui.d'où la nécessité d'avoir accès à deux avis plus ou moins opposés.
Je ne parlais de la création que comme préalable. Ce qui en sortira de concret est de l'initiative de chacun.Parce que créer tel que tu le décris c'est encore penser, mais penser en l'exprimant ; où est la véritable action où on quitte son for(t) intérieur pour rencontrer le monde, pour interagir ?
Je parlais d'une méthode (meta-hodos = "aller au delà") pour rendre le surplus créatif. Pour le reste, l'action, que chacun fasse ce qu'il veut. J'ajoute que la visée de l'art est avant tout la communication, qu'il est même une esthétique de la communication et offre un cadre à la fois culturel et ludique aux interactions. Il est évident que je m'ambitionnais pas ici de raconter toute ma vie.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Bien sûr, que chacun fasse ce qu'il veut, mais je crois qu'il faut être conscient qu'une bonne part du fameux petit vélo vient de l'inaction. L'inaction fait penser, voire penser en rond, et j'ai le sentiment que ça n'est pas souhaitable pour l'équilibre individuel (d'ailleurs bien des personnes s'en plaignent visiblement).Fata Morgana a écrit:Je ne parlais de la création que comme préalable. Ce qui en sortira de concret est de l'initiative de chacun.Parce que créer tel que tu le décris c'est encore penser, mais penser en l'exprimant ; où est la véritable action où on quitte son for(t) intérieur pour rencontrer le monde, pour interagir ?
Je parlais d'une méthode (meta-hodos = aller au delà) pour rendre le surplus créatif. Pour le reste, l'action, que chacun fasse ce qu'il veut.
Je ne parle pas de se "normaliser" (mon dieu non ) mais de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier histoire que ça ne pèse pas trop lourd sur l'épaule qui le tient.
Un zèbre qui plonge dans l'action et oublie un peu la pensée existentielle (pour aller vers la pensée pratique) se dénature-t-il par rapport au zèbre qui pense et écrit ?
Invité- Invité
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Merci de ta réponse
"...thèse antithèse synthèse..."
Oui idem, en tout cas dans le cadre de l'expression d'une personne.
(même si on peut lui trouver des justifications : ex: determiner le domaine de validité, rechercher les biais méthodologiques, tout ça quoi)
Maintenant dans le cadre de l'expression de plusieurs personnes, l'objectif n'est pas de réaliser une sommation des idées. Réduire la relation a autrui a une simple opération arithmétique me semble réducteur. Et là pour le coup le nivellement par la moyenne a de fortes chances d'intervenir de façon destructrice, surtout si l’individualité écrasé dans l'opération cherche a percevoir sa contribution après compactage et non avant.
"...thèse antithèse synthèse..."
Oui idem, en tout cas dans le cadre de l'expression d'une personne.
(même si on peut lui trouver des justifications : ex: determiner le domaine de validité, rechercher les biais méthodologiques, tout ça quoi)
Maintenant dans le cadre de l'expression de plusieurs personnes, l'objectif n'est pas de réaliser une sommation des idées. Réduire la relation a autrui a une simple opération arithmétique me semble réducteur. Et là pour le coup le nivellement par la moyenne a de fortes chances d'intervenir de façon destructrice, surtout si l’individualité écrasé dans l'opération cherche a percevoir sa contribution après compactage et non avant.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
...
Dernière édition par fleur de nacre le Ven 9 Sep 2011 - 22:56, édité 1 fois
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Un zèbre qui plonge dans l'action et oublie un peu la pensée existentielle (pour aller vers la pensée pratique) se dénature-t-il par rapport au zèbre qui pense et écrit ?
Tout dépend de l'action. Si c'est une fuite en avant pour ne pas rencontrer son bourreau, à mon avis l'acteur a quelques problèmes à régler avant de "plonger" dans l'action. De plus la pensée existentielle est-elle si désagréable qu'on veuille l'oublier, ou bien est-ce que c'est parce que cette pensée existentielle n'est pas accomplie qu'on veut l'oublier? Je l'ignore, chacun le sait pour lui-même.
Il me semble que l'activité créatrice peut être extrêmement intense et ne se contente pas d'écrire et de penser. Le tout c'est de ne pas croire qu'en endormant le nerf de la dent on va régler le problème. J'ajoute que le pensée analogique se satisfait tout à fait du réel et du vécu. C'est seulement une manière de lire ce qu'on vit d'une façon plus large.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 66
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
- Spoiler:
- Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
bepo- Messages : 2704
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Deux phrases proches:
"Regarde la fleur, ce qu'elle est, tu le devient en voulant, c'est cela." Schiller.
"Je veux seulement être homme autant que la fleur et fleur" Gyorgyo Somlyo.
Deux beaux exemples de pensée analogique traduite en écriture.
"Regarde la fleur, ce qu'elle est, tu le devient en voulant, c'est cela." Schiller.
"Je veux seulement être homme autant que la fleur et fleur" Gyorgyo Somlyo.
Deux beaux exemples de pensée analogique traduite en écriture.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 66
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
qwerty a écrit:
- Spoiler:
Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Ce n'est pas un "lapsus", c'est une faute d'inattention parce que je tape vite.qwerty a écrit:
- Spoiler:
Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 66
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Ce n'est pas un "lapsus", c'est une faute d'inattention parce que je tape vite.qwerty a écrit:
- Spoiler:
Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
En fait, j'ai écrit Crativité (toi aussi alors Fata ?), et effectivement c'est
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Mince, je croyais que c'était moi...En fait, j'ai écrit Crativité (toi aussi alors Fata ?)
J'aurais dû mettre :
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 1 Sep 2011 - 14:25, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
...
Dernière édition par fleur de nacre le Ven 9 Sep 2011 - 22:58, édité 1 fois
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
"Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas afin que s'accomplisse le miracle de l'unité." Hermès trimégiste.
Créer c'est agir afin que ce qui est en bas soit comme ce qui est en haut et ce qui est en haut soit comme ce qui est en bas afin que s'accomplisse le miracle de l'unité.
Où l'on voit l'un des usages possibles du mot "Comme".
Quand j'étais jeune, j'ignorais que mon fonctionnement se référait aux caractéristiques des zèbres, et j'étais sans arrêt très déprimé et troublé. Je prenais alors des feuilles de papier, et déposais avec des crayons les 7 couleurs de l'arc en ciel en toutes sortes de configurations, mais qui devaient seulement respecter l'ordre de départ. Toutes sortes d'analogies avec la musique, la nature, et même la ménorah juive m'accompagnaient dans ce travail de coloriage. Je ne pensais pas en termes de chromothérapie ou autre, mais je me recadrais ainsi dans une harmonie intérieure qui me rendait capable de pensées fluides, cohérentes et créatives.
Ce furent mes premiers pas vers le mystère.
Désormais, maintenant que je me connais mieux, je réagis très fort à ce genre de phrase:
"Tel est l'arbre vertical avec ses racines plongées dans la terre, ses branches horizontales et sa couronne épanouie dans le ciel, tel est l'homme." D'où une analogie évidente avec la pensée en arborescence. Si l'on regarde l'inconscient comme les racines plongées dans la terre et la couronne comme épanouie dans le sur-conscient, soudain, des rapports éclairants entre les choses se font jour. Et durant tout le temps où je crée ces relations, ma pensée fonctionne à plein régime, mais dans la paix...
Créer c'est agir afin que ce qui est en bas soit comme ce qui est en haut et ce qui est en haut soit comme ce qui est en bas afin que s'accomplisse le miracle de l'unité.
Où l'on voit l'un des usages possibles du mot "Comme".
Quand j'étais jeune, j'ignorais que mon fonctionnement se référait aux caractéristiques des zèbres, et j'étais sans arrêt très déprimé et troublé. Je prenais alors des feuilles de papier, et déposais avec des crayons les 7 couleurs de l'arc en ciel en toutes sortes de configurations, mais qui devaient seulement respecter l'ordre de départ. Toutes sortes d'analogies avec la musique, la nature, et même la ménorah juive m'accompagnaient dans ce travail de coloriage. Je ne pensais pas en termes de chromothérapie ou autre, mais je me recadrais ainsi dans une harmonie intérieure qui me rendait capable de pensées fluides, cohérentes et créatives.
Ce furent mes premiers pas vers le mystère.
Désormais, maintenant que je me connais mieux, je réagis très fort à ce genre de phrase:
"Tel est l'arbre vertical avec ses racines plongées dans la terre, ses branches horizontales et sa couronne épanouie dans le ciel, tel est l'homme." D'où une analogie évidente avec la pensée en arborescence. Si l'on regarde l'inconscient comme les racines plongées dans la terre et la couronne comme épanouie dans le sur-conscient, soudain, des rapports éclairants entre les choses se font jour. Et durant tout le temps où je crée ces relations, ma pensée fonctionne à plein régime, mais dans la paix...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 66
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
POUR FAIRE SIMPLE
(tiens d'ailleurs, le mot "simple" a l'air d'une bonne notion pour un zèbre, parce que "faire simple" c'est précisemment s'aider à ne pas se torturer avec ses questionnements complexes, tout en leur accordant l'attention qu'ils méritent, donc en ne "débranchant" rien )
Moi je vois ça comme ça (après j'ai peut être rien compris au premier message non plus, parce que quand je vois la complexité qui a suivi, j'ai du mal à croire que ce soit conséquent à ce que j'ai pu y comprendre) :
La société à créer des buts pour "la norme", elle a désigné des façons de les atteindre, etc... ainsi toute personne qui s'y reconnait, sait aproximativement détecter ce qui lui plait, où ça se trouve, et comment se débrouiller pour l'atteindre.
Jusque là tout va bien !
LE ZÈBRE, lui, de par sa large palette d'outils cérébrale (dis ainsi ça n'exprime aucune supériorité et ne dérangera personne ) a tout simplement des aspirations différentes (parlons surtout au sujet des emplois et de ses façons de procéder à travers son domaine professionnel - necessité oblige -) ce qui signifie que rien n'a été prévu par la société pour le "contenter/satisfaire", donc pas de façons prévues non plus pour atteindre ce qui lui plait, ni rien de ces aspects "pratique" mis à la disposition de l'individu.
On le ressent tout très clairement, ce n'est plus une surprise.
Alors...oui on peut continuer de faire tourner nos idées en rond, de maudire notre "condition interne" "trop" "différente" pour nous permettre "une utilisation fluide" du système mis en place par et pour la norme, on peut faire perdurer notre "souffrance" en s'accusant de faire partie d'une population (dite à rayures) à l'égard de laquelle rien n'a été judicieusement conçue pour lui permettre de s'épanouir au quotidien...
MAIS
(et ça là l'idée qui m'a parue avec été si sagement "présenté" en début de topic)
On peut aussi décidé dès à présent, de ne plus en vouloir à personne (ni à notre nature, ni au système établi, qui n'a simplement pas encore eu suffisemment connaissance de notre "besoin"), et se dire "bon voilà on a tous compris que rien n'était prévu pour notre confort, mais si ce n'est pas nous, (NOUS LES ZÈBRES, LES UNIQUES CONCERNÉS) qui mettons en place ce dont on a besoin, en étant au contraire bien à l'écoute de notre "richesse zébrique" (à laquelle on peut ainsi entièrement sourire) qui d'autre pourrait bien avoir l'idée de s'en occuper à notre place ?
On a beau dire ce que l'on veut (émotions floutant souvent le jugement...et ça aussi ça peut se comprendre de notre part à TOUS) si l'on regarde avec sincérité, ce n'est pas "la société/norme" qui nous demande de "nous adapter" et vivre l'enfer en nous "oubliant nous-même", c'est nous qui pensons n'avoir pas le choix de le faire si l'on veut atteindre un minimum "d'ergonomie prévue" (si je puis dire!).
Alors OUI, c'est facile de comprendre qu'on a si longtemps cru devoir opter pour l'inibition, mais OUI on comprends aussi maintenant qu'IL N'Y A QU'UNE SOLUTION À CE QUE L'ON AI ENFIN ACCÈS, TOUT AUTOUR DE NOUS, À CE DONT ON A BESOIN ET ENVIE, et cette solution c'est que nous assumions, avant tout, ce que nous sommes (en ne nous minimisant plus/en ne nous "éteignant plus") pour mieux proposer des idées nouvelles à mettre en place au coeur de cette société, afin que les aspirations qui sont les notres et les moyens d'y accéder, voient enfin le jour !
Au fond c'est comme arriver à une réunion, et voir qu'il n'y a plus de chaise vide où s'assoir...on peut "le prendre mal" et faire la gueule en restant debout contre un mur, insulté du manque d'accueil envers notre personne, mais on peut aussi tout simplement aller se chercher une chaise et la placer avec les autres, en étant tout content d'être bien assis
Au fond...le cerveau d'un zèbre roule trop vite pour les routes déja baties ? Et bien qu'à cela ne tienne, batissons des RGV (Routes à grandes vitesses) !
Et précisons-le...rien n'empêchera personne (donc personne de normal non plus) à utiliser les RGV s'il se sent capable d'y rouler aussi
Au fond, c'est lorsque LE BESOIN est présenté et exprimé, que l'on adhère à l'idée de créer ce qu'il faut pour répondre à ce besoin...Et ça c'est de notre responsabilité, tout simplement
(tiens d'ailleurs, le mot "simple" a l'air d'une bonne notion pour un zèbre, parce que "faire simple" c'est précisemment s'aider à ne pas se torturer avec ses questionnements complexes, tout en leur accordant l'attention qu'ils méritent, donc en ne "débranchant" rien )
Moi je vois ça comme ça (après j'ai peut être rien compris au premier message non plus, parce que quand je vois la complexité qui a suivi, j'ai du mal à croire que ce soit conséquent à ce que j'ai pu y comprendre) :
La société à créer des buts pour "la norme", elle a désigné des façons de les atteindre, etc... ainsi toute personne qui s'y reconnait, sait aproximativement détecter ce qui lui plait, où ça se trouve, et comment se débrouiller pour l'atteindre.
Jusque là tout va bien !
LE ZÈBRE, lui, de par sa large palette d'outils cérébrale (dis ainsi ça n'exprime aucune supériorité et ne dérangera personne ) a tout simplement des aspirations différentes (parlons surtout au sujet des emplois et de ses façons de procéder à travers son domaine professionnel - necessité oblige -) ce qui signifie que rien n'a été prévu par la société pour le "contenter/satisfaire", donc pas de façons prévues non plus pour atteindre ce qui lui plait, ni rien de ces aspects "pratique" mis à la disposition de l'individu.
On le ressent tout très clairement, ce n'est plus une surprise.
Alors...oui on peut continuer de faire tourner nos idées en rond, de maudire notre "condition interne" "trop" "différente" pour nous permettre "une utilisation fluide" du système mis en place par et pour la norme, on peut faire perdurer notre "souffrance" en s'accusant de faire partie d'une population (dite à rayures) à l'égard de laquelle rien n'a été judicieusement conçue pour lui permettre de s'épanouir au quotidien...
MAIS
(et ça là l'idée qui m'a parue avec été si sagement "présenté" en début de topic)
On peut aussi décidé dès à présent, de ne plus en vouloir à personne (ni à notre nature, ni au système établi, qui n'a simplement pas encore eu suffisemment connaissance de notre "besoin"), et se dire "bon voilà on a tous compris que rien n'était prévu pour notre confort, mais si ce n'est pas nous, (NOUS LES ZÈBRES, LES UNIQUES CONCERNÉS) qui mettons en place ce dont on a besoin, en étant au contraire bien à l'écoute de notre "richesse zébrique" (à laquelle on peut ainsi entièrement sourire) qui d'autre pourrait bien avoir l'idée de s'en occuper à notre place ?
On a beau dire ce que l'on veut (émotions floutant souvent le jugement...et ça aussi ça peut se comprendre de notre part à TOUS) si l'on regarde avec sincérité, ce n'est pas "la société/norme" qui nous demande de "nous adapter" et vivre l'enfer en nous "oubliant nous-même", c'est nous qui pensons n'avoir pas le choix de le faire si l'on veut atteindre un minimum "d'ergonomie prévue" (si je puis dire!).
Alors OUI, c'est facile de comprendre qu'on a si longtemps cru devoir opter pour l'inibition, mais OUI on comprends aussi maintenant qu'IL N'Y A QU'UNE SOLUTION À CE QUE L'ON AI ENFIN ACCÈS, TOUT AUTOUR DE NOUS, À CE DONT ON A BESOIN ET ENVIE, et cette solution c'est que nous assumions, avant tout, ce que nous sommes (en ne nous minimisant plus/en ne nous "éteignant plus") pour mieux proposer des idées nouvelles à mettre en place au coeur de cette société, afin que les aspirations qui sont les notres et les moyens d'y accéder, voient enfin le jour !
Au fond c'est comme arriver à une réunion, et voir qu'il n'y a plus de chaise vide où s'assoir...on peut "le prendre mal" et faire la gueule en restant debout contre un mur, insulté du manque d'accueil envers notre personne, mais on peut aussi tout simplement aller se chercher une chaise et la placer avec les autres, en étant tout content d'être bien assis
Au fond...le cerveau d'un zèbre roule trop vite pour les routes déja baties ? Et bien qu'à cela ne tienne, batissons des RGV (Routes à grandes vitesses) !
Et précisons-le...rien n'empêchera personne (donc personne de normal non plus) à utiliser les RGV s'il se sent capable d'y rouler aussi
Au fond, c'est lorsque LE BESOIN est présenté et exprimé, que l'on adhère à l'idée de créer ce qu'il faut pour répondre à ce besoin...Et ça c'est de notre responsabilité, tout simplement
LionnaLove- Messages : 57
Date d'inscription : 11/08/2011
Localisation : Québec
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Un zèbre qui plonge dans l'action et oublie un peu la pensée existentielle (pour aller vers la pensée pratique) se dénature-t-il par rapport au zèbre qui pense et écrit ?
Tout dépend de l'action. Si c'est une fuite en avant pour ne pas rencontrer son bourreau, à mon avis l'acteur a quelques problèmes à régler avant de "plonger" dans l'action. De plus la pensée existentielle est-elle si désagréable qu'on veuille l'oublier, ou bien est-ce que c'est parce que cette pensée existentielle n'est pas accomplie qu'on veut l'oublier? Je l'ignore, chacun le sait pour lui-même.
Il me semble que l'activité créatrice peut être extrêmement intense et ne se contente pas d'écrire et de penser. Le tout c'est de ne pas croire qu'en endormant le nerf de la dent on va régler le problème. J'ajoute que le pensée analogique se satisfait tout à fait du réel et du vécu. C'est seulement une manière de lire ce qu'on vit d'une façon plus large.
Tu parles de l'action comme a priori un divertissement (dans le sens de divertir où il s'agit de détourner son attention), alors qu'elle est hautement nécessaire et naturelle et qu'elle a il me semble toute sa place dans une vie d'Homme.
Et puis l'action n'annihile pas la pensée, elle s'en sert au contraire comme support ; la pensée de l'action a simplement un objet et un but concrets, contrairement à la pensée de l'existence ou à la rêverie.
J'ai souvent croisé (et d'ailleurs j'y ai moi-même souscrit fut un temps pas si ancien) une dévalorisation de l'action. Sans doute parce que le propre de l'action c'est de rappeler la dimension matérielle de l'Homme et de ce qui l'entoure. Une scission a toujours été faite entre les choses "bassement matérielles" -labeur ou distraction- et celles de l'esprit, vecteur de la conscience de soi et du monde ; il est certain que les secondes ont donc revêtu un caractère plus noble que les premières.
Dans ton discours tu ne laisses visiblement pas de place légitime à l'action ; si l'action est là alors c'est qu'on cherche à se tromper, qu'on se compromet par rapport à soi-même. Et pourtant, celui qui pense mais ne manipule rien, ne perd-il pas pied avec la réalité ?
Tout cela me fait songer au mythe de la caverne : le penseur qui contemple n'allant pas au contact des choses, restant à distance, il ne capte qu'une projection du monde sur l'écran de son esprit.
Si le penseur ressent pleinement tout un tourbillon de pensées venu de ce que son énergie y est consacrée (ce qui donne cette impression de pleine profondeur de cet état réflexif), il est par contre alors fatalement trompé par son appréhension trop lointaine des choses, enfin il me semble.
Refaire le monde sans sortir de son lit n'a par exemple pour moi pas le moindre sens, car on ignore tout du monde et on travaille alors sur des caricatures, ou disons des a prioris.
Je sens bien que vanter les mérites du travail du corps et de l'esprit sur des choses matérielles risque d'avoir assez peu de succès.
Pourtant il est enthousiasmant de prendre conscience de son pouvoir sur le réel, le concret, le monde, et de le mettre en oeuvre dans l'action.
Cela n'est pas forcément abrutissant, et encore moins abêtissant ; au contraire même, l'action sollicite l'esprit sur du solide, ce qui le nourrit en apprentissage.
Mais je crois que l'auteur de "Eloge du carburateur" serait bien plus convaincant que moi sur ce terrain et je ne vais pas m'étaler plus que je ne viens de le faire sur le sujet.
A la base je voulais simplement poser une petite interrogation et je me suis embarquée toute seule dans ce laïus, j'espère ne pas avoir trop divergé du débat initial...
PS : navrée pour la réponse à la bourre, je devais partir en plein rebondissement tout à l'heure, mais en me promettant de te répondre
Invité- Invité
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pas du tout, je pense au "travail" !Tu parles de l'action comme a priori un divertissement
Je n'ai pas dis le contraire, j'ai juste parlé de l'action comme fuite.Et puis l'action n'annihile pas la pensée
Si, du moment que ce n'est pas une fuiteDans ton discours tu ne laisses visiblement pas de place légitime à l'action
Je n'ai jamais opposé penseur à actif, j'ai opposé fuite à créativité.le penseur qui contemple n'allant pas au contact des choses, restant à distance, il ne capte qu'une projection du monde sur l'écran de son esprit.
Je serais plus porté à écrire "éloge des arbres qui nettoient l'air que les carburateurs ont sali"...Eloge du carburateur
Voilà voilà voilà...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 66
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pour le fait d'être content "de penser trop" au lieu de chercher le calme, je me demande aussi s'il n'y a pas une question d'âge (et donc d'évolution dans le temps), jeune c'est plus la panique face à un monde dans lequel il faut rentrer (enfin, cela l'était pour moi), maintenant je suis contente de ce cerveau en perpétuelle recherche (affamé presque) et qui tourne vite. J'aime cette dimension en plus.
Peut-être aussi la vie (la société) aujourd'hui est plus agressive pour les jeunes, j'ai eu la chance d'être ado dans les années 70, une période plus ouverte je trouve.
Peut-être aussi la vie (la société) aujourd'hui est plus agressive pour les jeunes, j'ai eu la chance d'être ado dans les années 70, une période plus ouverte je trouve.
Colibri- Messages : 25
Date d'inscription : 27/06/2011
Age : 63
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pareil pour moi, et je ne veux surtout pas suspendre le train d'enfer de ma citrouille !
Au point que les moments où je m'ennuie le plus ce sont les moments où je dois agir. Pour moi, action = ennui...
Au point que les moments où je m'ennuie le plus ce sont les moments où je dois agir. Pour moi, action = ennui...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 66
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Pareil pour moi, et je ne veux surtout pas suspendre le train d'enfer de ma citrouille !
Au point que les moments où je m'ennuie le plus ce sont les moments où je dois agir. Pour moi, action = ennui...
La contre-apposée a ses avantages, finalement chacun met dans action et pensée ses propres doses d'intéret, ce qui est plutot bien
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
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