partir-rester ou la dualité de la suppliciée

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partir-rester ou la dualité de la suppliciée - Page 2 Empty Re: partir-rester ou la dualité de la suppliciée

Message par Lu-topie Sam 29 Déc 2018 - 17:33

Hirondelle123 a écrit:Je suis partie à chaque fois, à chaque fois anéantie.
Je ne pouvais partir que si j'allais "jusqu'au bout", jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout de mes forces.
J'ai quitté des hommes qui prétendaient m'aimer, certains que j'aimais encore et c'était difficile car je ne savais pas faire la différence entre eux et mon couple, ma relation avec eux.
J'ai quitté pour sauver ma peau, quand c'était eux ou moi.
Je partais avant d'en crever, souvent trop tard, avec énormément de culpabilité, surtout avec le père de mes enfants. 

Depuis, j'apprends à me protéger.  

j'accorde beaucoup plus d'importance à la qualité de la relation que j'ai et à ce que je veux vivre avec un homme qu'à ses qualités ou défauts. 
J'ai appris à mes dépends souvent que les qualités des partenaires ne suffisaient pas à garantir la relation harmonieuse à laquelle j'aspire.
Dans l'équation du 1+1 = 3 c'est le 3 que je scrute, que je nourris, que j'analyse, qui m'importe, que j'aime.... Ou pas. 
Et J'aime à dire que j'aime l'Amour avec 2 grands H 
Un H pour Humour, un autre pour Harmonie.

Je t'invite à regarder ta relation telle qu'elle est, à voir ce que tu lui apportes et ce qu'elle te rend, si elle fait de toi quelqu'un de meilleure, si elle te tire vers le haut, si elle te manque quand l'autre n'est pas là, si elle repond à tes envies et besoins profonds...
Si ce n'est pas le cas, vois ce que tu peux y mettre et faire pour contribuer à ce qu'elle le devienne et fais le si tu en as envie. 
Et puis, de nouveau, regarde ce qu'en donnant tu reçois. 
Si ton ami fait sa part aussi... Ou pas.
Ainsi, tu ne fais pas le procès de ton mari et tu ne changes que ce que tu peux changer. 
Ta décision viendra ensuite comme une évidence. 
Mais je ne suis pas pour l'acharnement thérapeutique qui te laisserait exsangue.

(Et je précise pour être honnête et que tu le saches, que comme tout conseiller encore en apprentissage que j'en suis encore à la théorie mais pas encore à la pratique Dent pétée donc tu as le droit de ne pas croire un seul mot de ce que je viens d'écrire Papy)

Merci beaucoup Hirondelle123 pour ton témoignage. Tes mots m'ont fait pas mal réfléchir cet après-midi. Je suis allée me promener, seule, dans la nature, seule bulle pour moi. Et je me suis rendu compte que je suis dysfonctionnelle dans la relation, notre 3ème dimension. Je ne sais pas entretenir une relation, je m'essouffle vite là-dedans. Et je reste parce que je suis avec quelqu'un qui accepte ce dysfonctionnement, le fait que je ne sois pas tendre, que je ne sollicite pas. Lui est plutôt à vouloir entretenir la relation, mais je trouve qu'il la détruit à chaque fois qu'il me parle mal, qu'il me rabaisse. Il me rabaisse moi, mais aussi la relation je trouve. Nous la détruisons tous les 2 un peu à notre manière, mais pas pour les mêmes raisons. Lui est pour le mariage, l'engagement à vie, coûte que coûte .. Sauf que cyniquement, quand je suis à bout, je me surprends à penser qu'il faut obligatoirement une sorte d'aveuglement religieux pour souhaiter rester avec quelqu'un comme lui à vie. Malgré ses convictions, il a divorcé (enfin sa femme l'avait trompé et ils ont divorcé). Et le cercle vicieux c'est que moi, je devrais (j'essaye d'y travailler avec la psy, mais je n'avance pas) essayer de m'investir, m'engager, me rapprocher.. Mais j'ai du mal, et d'autant plus quand il est dans l'irrespect...
Et ca parait sans fin
Je vais encore réfléchir à tes propos, merci beaucoup

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Message par Lu-topie Sam 29 Déc 2018 - 17:48

Jamongrass a écrit:Bonjour Lu-topie,

Ta situation est d'autant plus compliquée que l'après envisageable si tu quittes ton compagnon est incertain (notamment pour le logement si j'ai bien compris).

Je suis restée avec le père de mes deux filles pour cette même raison, et aussi pour le confort, pour les enfants, par peur de ne jamais trouver quelqu'un d'autre, etc.
Il a fallu que j'en vienne à l'infidélité pour réaliser l'horreur que je m'infligeais de partager le lit d'un homme que je n'aimais plus, et que j'ai donc quitté.
Ce fut difficile, retour chez mes parents, garde alternée avec mes deux puces qui avaient à peine 2 et 4 ans... mais à aucun moment je ne le regrette. Plus tard aurait été encore pire.
J'ai eu quelques relations, jusqu'à trouver le bon. Celui qui me faisait me sentir bien, même quand ça allait mal. Celui que je pouvais voir à mes côtés dans 10, 20, 40 ans.
Nous n'habitons pas ensemble cela dit, car je ne crois plus trop aux bienfaits de la cohabitation -pour mon profil-, mais dans la même ville et nous nous voyons aussi souvent que souhaité.

Tout cela pour te dire, la réponse doit être en toi (sous les enveloppes d'angoisses, de questions et de préjugés). Tu sembles être sur le chemin de la séparation d'après ton dernier message alors je t'envoie une grosse dose de soutien. En renonçant à un choix (de vie avec cet homme), tu ouvres le champ des possibles pour des centaines d'autres vies.

J'espère que tu nous offriras la suite de tes aventures.

Bonjour Jamongrass,

Merci pour ton message. Tout à fait, mon avenir est incertain au niveau logement, au niveau travail (je suis en cdd se terminant bientôt et reprise d'études en parallèle), j'ai des chats.. et une enfance très précaire et instable (déménagements tout le temps, expulsion, incertitude des lendemains) qui me rendent la situation encore + anxiogène.

Je pense comprendre pour cette question d'électrochoc que représente l'infidélité. Je dois avouer que secrètement (tout en sachant que c'est pueril, fantasmatique, égoïste et con) je rêve d'une belle rencontre (ah oui, la rencontre se fait toute seule? bien sur que non mais ca me fait une "échappatoire" en pensées). C'est lâche, mais tant que je suis bloquée, je pense que mon esprit tente toutes les pistes.
Est-ce que tu penses que tes petites puces auraient pu aussi te donner le courage de changer de vie? C'est de la curiosité car j'ai l'impression que pour certaines personnes, c'est le cas..
Ce qui me retient aussi c'est de me dire que je vais vivre cela éternellement, et que peut-être que je penserai aussi que je n'aime plus mon prochain copain et ainsi de suite (ca ressemblerait à un supplice sans fin) sans forcément savoir quand c'est de l'amour ou non. Je ne sais même pas si je suis capable d'aimer réellement. C'est horrible de se voir dire ca. Du coup, j'ai peur de regretter de partir pour revivre la même chose. Sauf que quand même, j'essaierai de pas vivre avec un homme tyrannique.
Tu sembles avoir trouvé un partenaire plus en phase avec toi, et c'est vrai que l'idée de se voir dans 10, 20 ans... avec la personne est un indicateur précieux. Moi, je ne crois pas. Mais je ne sais pas si on traverse à nouveau une mauvaise phase ou non. Ce matin, il s'est énervé parce que je ne le comprenais pas (ce n'est jamais lui qui s'exprime mal), et je me suis tue, complètement lasse et vidée de toute énergie pour répondre. Dans ces moments-là, j'ai envie de partir. Sauf que vu que je ne peux pas dans l'immédiat pour des raisons logistiques, ma colère s'apaise (ou mon énergie psychique tombe dans le négatif), il redevient gentil et c'est comme si mon cerveau était un ordi qui redémarrait. Et je me demande alors si sur le coup, ce n'était pas moi qui avait commis la faute, de mal comprendre, de faire de la mauvaise foi... Je ne sais même plus ca! Ca parait fou.

En tout cas, merci grandement pour la dose de soutien, je pense en effet être sur le départ. Et puis si plus personne ne veut de moi, et bien tant pis, je continuerai à construire une meilleure version de moi meme
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Message par zebrisse Sam 29 Déc 2018 - 20:17

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Message par Jamongrass Sam 5 Jan 2019 - 17:29

Lu-topie a écrit:Bonjour Jamongrass,

Merci pour ton message. Tout à fait, mon avenir est incertain au niveau logement, au niveau travail (je suis en cdd se terminant bientôt et reprise d'études en parallèle), j'ai des chats.. et une enfance très précaire et instable (déménagements tout le temps, expulsion, incertitude des lendemains) qui me rendent la situation encore + anxiogène.

Je pense comprendre pour cette question d'électrochoc que représente l'infidélité. Je dois avouer que secrètement (tout en sachant que c'est pueril, fantasmatique, égoïste et con) je rêve d'une belle rencontre (ah oui, la rencontre se fait toute seule? bien sur que non mais ca me fait une "échappatoire" en pensées). C'est lâche, mais tant que je suis bloquée, je pense que mon esprit tente toutes les pistes.
Est-ce que tu penses que tes petites puces auraient pu aussi te donner le courage de changer de vie? C'est de la curiosité car j'ai l'impression que pour certaines personnes, c'est le cas..
Ce qui me retient aussi c'est de me dire que je vais vivre cela éternellement, et que peut-être que je penserai aussi que je n'aime plus mon prochain copain et ainsi de suite (ca ressemblerait à un supplice sans fin) sans forcément savoir quand c'est de l'amour ou non. Je ne sais même pas si je suis capable d'aimer réellement. C'est horrible de se voir dire ca. Du coup, j'ai peur de regretter de partir pour revivre la même chose. Sauf que quand même, j'essaierai de pas vivre avec un homme tyrannique.
Tu sembles avoir trouvé un partenaire plus en phase avec toi, et c'est vrai que l'idée de se voir dans 10, 20 ans... avec la personne est un indicateur précieux. Moi, je ne crois pas. Mais je ne sais pas si on traverse à nouveau une mauvaise phase ou non. Ce matin, il s'est énervé parce que je ne le comprenais pas (ce n'est jamais lui qui s'exprime mal), et je me suis tue, complètement lasse et vidée de toute énergie pour répondre. Dans ces moments-là, j'ai envie de partir. Sauf que vu que je ne peux pas dans l'immédiat pour des raisons logistiques, ma colère s'apaise (ou mon énergie psychique tombe dans le négatif), il redevient gentil et c'est comme si mon cerveau était un ordi qui redémarrait. Et je me demande alors si sur le coup, ce n'était pas moi qui avait commis la faute, de mal comprendre, de faire de la mauvaise foi... Je ne sais même plus ca! Ca parait fou.

En tout cas, merci grandement pour la dose de soutien, je pense en effet être sur le départ. Et puis si plus personne ne veut de moi, et bien tant pis, je continuerai à construire une meilleure version de moi meme


Concernant ta question au sujet des enfants, et si elles m'ont aidée à partir, je te répondrai non... avec une certaine nuance.
Non, parce que clairement ma grande a été bouleversée par la séparation. C'était son univers qui volait en éclat. Je savais bien que ce serait le cas, elle qui en plus a un fort besoin de repères stables (une petite zébrette elle aussi).
D'autre part, c'était plus compliqué pour moi de devoir prévoir "l'après" avec des enfants, car si je pouvais squatter le canapé d'un ami quelques temps, c'était hors de questions avec les gamines.
Mais, j'ai vécu avec des parents qui se disputaient énormément. Je pleurais des heures le soir en les écoutant hurler, et parfois se frapper. Je me suis promis de ne jamais faire pareil pour mes enfants et de partir tant qu'il serait temps.
Je t'avoue quand même que vivre seule avec des enfants est plus facile, car l'Etat aide les mères isolées notamment pour trouver un logement décent.

J'ai eu exactement la même angoisse que toi quand j'ai eu un nouveau copain. Rapidement, je n'ai plus eu de sentiments pour lui et je me suis demandé : "Et si c'était moi le problème ? Si je ne pouvais pas aimer ? Si je ne faisais pas assez d'efforts ?"
En fait, quand tu trouves la personne qui vaut le coup de faire ces efforts, tu le sais. Aie confiance en toi, sans parler de quête du prince charmant ( Rolling Eyes ), si tu gardes le cœur ouvert tu trouveras certainement quelqu'un qui te convient. En attendant, travailler sur tes propres failles est aussi très utile, afin de savoir mieux gérer ce qui t'a posé problème jusqu'ici le jour où tu voudras te remettre avec quelqu'un.

C'est vrai, les rencontres n'arrivent pas toutes seules, mais elles peuvent en revanche très vite évoluer, surtout quand tu as emmagasiné de la frustration.
La phrase qui revient souvent dans les cas d'infidélité -ou de relations inattendues : "Jamais je n'aurais pensé... et pourtant !".
Je te souhaite toutefois de pouvoir régler ta situation sans intervention d'un tiers, car si l'infidélité fait réagir, cela peut compliquer aussi toute l'histoire et biaiser ton point de vue.

Courage !
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Message par Amelialline Lun 28 Jan 2019 - 4:59

Je suis aussi entre deux eaux entre partir ou rester.
L'envie de tout plaquer et l'impossibilité de le faire dans les faits.

Pour moi, la situation est différente mais délicate et de plus en plus difficile à vivre.
Moi et mon mari nous nous entendons très bien, nous ne nous disputons pas, nous sommes complices et tendres l'un envers l'autre mais mon mari est en dépression depuis plus d'un an, possiblement 2 en réalité et nous sommes ensemble depuis + de 10 ans. La survenue de la dépression a brisé notre dynamique de couple, notre intimité et mon bonheur!
Je ne le reconnais plus. Il est là sans être là. Mentalement comme dans une autre dimension sans implication, mettant sur mes épaules toute la charge de ce qu'il ne peut plus faire (les courses, les tâches administratives, la planification de moments de plaisir, les sorties...) et l'idéalisation de notre relation si magnifique et éternelle à ses yeux, peut-être qu'elle est le dernier rempart auquel il se raccroche quand tout semble aller mal à l'extérieur, que tout ce qu'il fait comme il me dit:" il le fait mal".
J'ai tenté de l'aider: le guider, lui donner des conseils, lui prendre des RDV, communiquer avec bienveillance, le pousser à consulter un thérapeute... aujourd'hui même si j'ai encore cette envie de le soutenir je ne vois guère d'amélioration et je me sens en bout de course. Mon mari est une personne très bien mais dans une situation problématique qui dure où il me semble qu'il adopte la stratégie de l'autruche puis celle du statut quo. Je commence à sentir mon énergie s'amenuiser et mon équilibre personnel vaciller. Que me conseillez-vous?


Dernière édition par Amelialline le Dim 3 Fév 2019 - 5:53, édité 2 fois

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Message par rené1 Ven 1 Fév 2019 - 11:23

[quote="Amelialline"]Je suis aussi entre deux hauts entre partir ou rester.
L'envie de tout plaquer et l'impossibilité de le faire dans les faits.

Ne baissez pas les bras, surtout pas! Ne prenez pas tout sur vos épaules, parlez-en avec vos proches , peut-être aussi avec un thérapeute . Ne craignez-vous pas qu'en le quittant vous n'aggraviez son état et le votre sous forme de doute ou de culpabilité.
Je ressens beaucoup de respect pour l'homme avec qui vous vivez, une envie de soulager sa douleur mais en même temps une lassitude, un jugement, ce qui est normal. Un an , c'est long, et la dépression est insidieuse et prend beaucoup de temps à guérir. Connaissez-vous les causes de sa maladie? prendre  à votre charge les siennes  peut dépanner un temps, mais il faut mettre doucement une autre dynamique. J'ai le sentiment qu'un thérapeute pourrait vous aiguiller positivement. Donnez-vous encore une chance de réussir. Je vous souhaite beaucoup de courage.

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Message par Invité Ven 1 Fév 2019 - 14:17

Lu-topie a écrit:Bonjour à vous toustes

Ma question est assez simple je pense : est-ce que des personnes ici ont deja vécu, ou expérimentent le fait d'alterner entre envie de partir et de rester lorsque vous êtes en couple ? Et si oui, comment discriminer ce qui est de l'ordre de sa propre insatisfaction "perpetuelle", de ce qui relève directement d'une relation non satisfaisante?
J'avoue qu'au bout de 6 ans de relation tumultueuse avec monsieur, et diverses remarques me faisant me remettre énormément en question, je ne sais plus qui je suis, si j'ai envie de partir car je suis lâche, que c'est mon mode d'action, de fuite... ou bien si notre relation est juste pourrie et toxique.
Du coup, je ne sais pas et j'oscille entre ces 2 états depuis 4 ans au moins....
Ce qui complique la chose, c'est que pour l'instant je suis toujours partie au bout de 3-4 ans (quand la """passion""" retombait), mais qu'aujourd'hui justement je ne recherche pas la passion à tout prix, mais plutôt la construction d'une relation.
J'ai peur de recommencer cela (la fuite) perpétuellement, comme un supplice. Mais j'ai aussi peur de m'entêter dans cette relation, justement pour aller contre mon envie de partir, alors qu'il serait plus sain de partir. Ca me rend dingue, épuisée nerveusement...

Merci beaucoup d'avance

thérapie de couple ?

s'il ne peut pas l'entendre, déguerpis.

s'il ne peut pas entendre ta souffrance, déguerpis.

alors commence à parler, et à écouter. attentivement.

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Message par Amelialline Dim 3 Fév 2019 - 6:22

rené1 a écrit:
Ne baissez pas les bras, surtout pas! Ne prenez pas tout sur vos épaules, parlez-en avec vos proches , peut-être aussi avec un thérapeute . Ne craignez-vous pas qu'en le quittant vous n'aggraviez son état et le votre sous forme de doute ou de culpabilité.
Je ressens beaucoup de respect pour l'homme avec qui vous vivez, une envie de soulager sa douleur mais en même temps une lassitude, un jugement, ce qui est normal. Un an , c'est long, et la dépression est insidieuse et prend beaucoup de temps à guérir. Connaissez-vous les causes de sa maladie? prendre  à votre charge les siennes  peut dépanner un temps, mais il faut mettre doucement une autre dynamique. J'ai le sentiment qu'un thérapeute pourrait vous aiguiller positivement. Donnez-vous encore une chance de réussir. Je vous souhaite beaucoup de courage.
[/quote]

Merci René pour ces bonnes paroles. J'ai effectivement peur de le blesser en le quittant. Je sais déjà que je le blesse en lui évoquant mon envie de partir et ça ne doit probablement pas l'aider à sortir de sa dépression. Ce n'est pas évident quand lui, ses sentiments sont plus ardents qu'au 1er jour et que moi, les miens s'amenuisent. Je ne suis même plus sûre que le sentiment amoureux soit encore là pourtant je dirais quand même que je l'aime.

Non, je ne connais pas la cause de sa maladie. Je cogite comme une dingue pour tenter de comprendre, mon cerveau est en ébullition, je sonde milles hypothèses mais ne parviens pas à saisir quelle est sa réalité à lui. Je dirais qu'il y a probablement dans cette dépression le fait qu'il n'ait jamais cherché à se connaître, ni travaillé à son développement personnel, que les choses auxquelles il n'a pas prêté attention se sont accumulées et une mauvaise situation au travail plus beaucoup de pression ont fait déborder le vase!

J'ai finalement compris que je ne dois pas m'oublier dans cette histoire et j'ai décidé que consulter. Seulement je n'ai pu avoir accès pour l'instant qu'à une infirmière qui a semblé impressionnée par mon cheminement mental et les actions que j'avais déjà posé pour tenter de le soutenir et de palier à la situation (elle me l'a dit à la fin de la rencontre). Ce RDV m'a permis de "vider mon sac" en ayant une écoute d'une personne extérieure car j'ai des amis et je parle de ce problème a un certain nombre d'entre eux mais entre jugements, dépit ou peur qu'ils ont de voir briser l'image de notre couple idéal et parfois même identification à mon mari pour ceux qui ne sont pas très bien non plus dans leur peau ou alors les "fais pas ça, pars pas, tu ne peux pas faire ça!" ou au contraire "Barre-toi, refais ta vie, tu as assez donné!" comment trouver la bonne attitude à avoir?
Suite à cette discussion avec l'infirmière, j'ai obtenu un rdv avec un psy pour le mois prochain, pour m'aider moi cette fois, à faire face à la situation.
Par thérapeute entendiez-vous un thérapeute pour moi ou bien une personne nous accompagner dans une thérapie de couple?
Quelle type de dynamique mettre doucement en place?

Je veux bien me donner la chance de réussir oui bien sûr! Réussir quoi? Je suis dans la confusion!
Réussir à dépasser cette situation et continuer notre vie de couple ensemble/ réussir mon départ et à faire ma vie autre part sans trop de heurts/réussir à le sortir de là sans garantie d'un retour à une relation épanouie avec lui...???

Merci pour vos encouragements.

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Message par Invité Dim 3 Fév 2019 - 10:39

La seule personne qu'on peut sauver et changer, c'est soi même. 
Quand tu as compris que tu ne sauveras personne et que la culpabilité, détruit, tu fais la seule chose que tu peux faire. 
Cherche et découvre ce qui est bon pour toi et tu décideras ensuite. 

Bon courage

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Message par Invité Dim 3 Fév 2019 - 12:03

Suite à cette discussion avec l'infirmière, j'ai obtenu un rdv avec un psy pour le mois prochain, pour m'aider moi cette fois, à faire face à la situation.
Par thérapeute entendiez-vous un thérapeute pour moi ou bien une personne nous accompagner dans une thérapie de couple?
Quelle type de dynamique mettre doucement en place?
pose ces questions au/à la psy,

et il y a surtout la C.N.V.

pour soi, pour les autres, pour vous, pour nous.

je t'aime. toi et tes besoins. vous et vos besoins.

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Message par Amelialline Lun 4 Fév 2019 - 7:06

Hirondelle123 a écrit:La seule personne qu'on peut sauver et changer, c'est soi même. 
Quand tu as compris que tu ne sauveras personne et que la culpabilité, détruit, tu fais la seule chose que tu peux faire. 
Cherche et découvre ce qui est bon pour toi et tu décideras ensuite. 

Bon courage

Je sais bien que je ne peux le sauver ni le changer. Ce n'est pas ce que je cherche, j'ai aimé sa personnalité et lui tel qu'il était mais aujourd'hui il n'est plus pareil. J'ai aussi eu par le passé le syndrome de l'infirmière et je pensais l'avoir soigné. Je sais qu'il ne faut pas chercher à sauver l'autre mais ne peut-on pas chercher à l'accompagner, le soutenir et à sauver son couple?

Ce qui serait bien pour moi ce serait de retrouver l'harmonie qu'on avait et la force de mes sentiments pour lui. Est-ce possible? Aussi je ne sais pas/ ne suis pas sûre de comprendre quelle est la seule chose à faire

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Message par Invité Lun 4 Fév 2019 - 9:30

J'entends que tu fasses cette demarche psy pour toi. Que tu sois ta finalité. Que cette demarche entraîne "d'heureux dommages" collatéraux est fort possible.

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Message par rené1 Lun 4 Fév 2019 - 11:12

"Par thérapeute entendiez-vous un thérapeute pour moi ou bien une personne nous accompagner dans une thérapie de couple?
Quelle type de dynamique mettre doucement en place?

Je veux bien me donner la chance de réussir oui bien sûr! Réussir quoi? Je suis dans la confusion!
Réussir à dépasser cette situation et continuer notre vie de couple ensemble/ réussir mon départ et à faire ma vie autre part sans trop de heurts/réussir à le sortir de là sans garantie d'un retour à une relation épanouie avec lui...???"

quand je parlais de "thérapeute", c'est d'abord pour lui. J'ai le sentiment que c'est lui qui est en souffrance, mais en a-t-il conscience, veut-il en sortir?... J'ignore évidemment tout de votre relation, de votre histoire, je ne peux réagir avec ce que je connais, j'ai vécu.
On peut tendre à soulager son prochain, son amoureux ou la personne avec qui on vit, mais il est vrai que nous pourrons jamais la changer, seule elle pourra prendre sa vie en main, mais il doit en avoir conscience et ce chemin est parfois très long.
Les réactions de vos proches sont normales , personne n'aime le changement, chacun y met de son expérience via son avis ou son conseil. Le thérapeute aura le recul nécessaire pour vous conseiller ( attention, ce qui est dit n'est pas toujours parole d'évangile, soyez d'abord honnête avec vous-même, connaissez vos valeurs afin de ne pas commettre des actions qui ne seraient pas en accord avec ce qui vous construit). Tous les thérapeutes ne nous conviennent pas, certains sont même dangereux. Allez-y honnêtement, franchement, mais restez cohérente avec vous surtout.
Faites la distinction avec ce que vous ressentez pour votre époux et ce qu'il vit. A-t-il toujours été dépressif? et aujourd'hui cela vous lasse-t-il? Pourquoi l'aimiez-vous?la dépression est un accident de sa vie, pas de la vôtre.
Profitez de cette situation pour apprendre à vous connaître, ne culpabilisez pas, soyez honnête avec votre intérieur, ce sera une façon peut-être de l'aider. J'espère qu'il s'en sortira grandi de sa maladie comme vous aussi de cette épreuve. Ayez confiance en vous.

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Message par Lu-topie Ven 8 Fév 2019 - 23:32

Jérémy34 a écrit:
Lu-topie a écrit:Bonjour à vous toustes

Ma question est assez simple je pense : est-ce que des personnes ici ont deja vécu, ou expérimentent le fait d'alterner entre envie de partir et de rester lorsque vous êtes en couple ? Et si oui, comment discriminer ce qui est de l'ordre de sa propre insatisfaction "perpetuelle", de ce qui relève directement d'une relation non satisfaisante?
J'avoue qu'au bout de 6 ans de relation tumultueuse avec monsieur, et diverses remarques me faisant me remettre énormément en question, je ne sais plus qui je suis, si j'ai envie de partir car je suis lâche, que c'est mon mode d'action, de fuite... ou bien si notre relation est juste pourrie et toxique.
Du coup, je ne sais pas et j'oscille entre ces 2 états depuis 4 ans au moins....
Ce qui complique la chose, c'est que pour l'instant je suis toujours partie au bout de 3-4 ans (quand la """passion""" retombait), mais qu'aujourd'hui justement je ne recherche pas la passion à tout prix, mais plutôt la construction d'une relation.
J'ai peur de recommencer cela (la fuite) perpétuellement, comme un supplice. Mais j'ai aussi peur de m'entêter dans cette relation, justement pour aller contre mon envie de partir, alors qu'il serait plus sain de partir. Ca me rend dingue, épuisée nerveusement...

Merci beaucoup d'avance

thérapie de couple ?

s'il ne peut pas l'entendre, déguerpis.

s'il ne peut pas entendre ta souffrance, déguerpis.

alors commence à parler, et à écouter. attentivement.

Bonjour Jérémy34,

Merci pour ta réponse. J'ai mis du temps à reprendre le "fil", complètement débordée de toutes parts (je dis oui à tout et je me fais submerger).
J'ai effectivement déjà proposé plusieurs fois une thérapie de couple, et ce qui est ironique dans l'histoire c'est qu'il répond oui en général, et au final c'est moi, seule, qui vais consulter. Je ne comprends pas comment on en arrive là, mais c'est ainsi depuis le début.
Ce qui implique donc, vous l'aurez compris, que j'ai commencé avec un nouveau psy. C'est agréable car je me sens en confiance, écoutée, comprise, je n'ai pas l'air de l'effrayer (quelle angoisse quand je voyais les psys me lancer ce regard étrange teinté de désespoir et d'incompréhension totale). Ma situation à l'air plus simple pour mon psy que pour moi. Il me demande donc aujourd'hui d'essayer de penser à ce qui est positif / négatif pour moi dans cette relation. J'ai beaucoup de mal car je vois très vite ce qui ne me va pas, mais je ne sais pas non plus ce que je suis sensée attendre d'une relation (je ne sais pas faire la distinction entre égoïsme et juste penser à soi en tant qu'individu par exemple), je suis incapable de savoir ce que je vaux et quelle relation je mérite. J'ai le cerveau donc un peu en vrille. Et ma colonne "négatif" bien remplie, seulement, il n'y a pas non plus de coefficients pondérateurs entre les items, donc j'hésite, toujours. Le doute sempiternel. Et si je pensais moins, ces sentiments négatifs sur ma relation disparaitraient? Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas. Aucun modèle de couple dans mon histoire de vie...
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Message par Lu-topie Ven 8 Fév 2019 - 23:48

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Merci René pour ces bonnes paroles. J'ai effectivement peur de le blesser en le quittant. Je sais déjà que je le blesse en lui évoquant mon envie de partir et ça ne doit probablement pas l'aider à sortir de sa dépression. Ce n'est pas évident quand lui, ses sentiments sont plus ardents qu'au 1er jour et que moi, les miens s'amenuisent. Je ne suis même plus sûre que le sentiment amoureux soit encore là pourtant je dirais quand même que je l'aime.

Non, je ne connais pas la cause de sa maladie. Je cogite comme une dingue pour tenter de comprendre, mon cerveau est en ébullition, je sonde milles hypothèses mais ne parviens pas à saisir quelle est sa réalité à lui. Je dirais qu'il y a probablement dans cette dépression le fait qu'il n'ait jamais cherché à se connaître, ni travaillé à son développement personnel, que les choses auxquelles il n'a pas prêté attention se sont accumulées et une mauvaise situation au travail plus beaucoup de pression ont fait déborder le vase!

J'ai finalement compris que je ne dois pas m'oublier dans cette histoire et j'ai décidé que consulter. Seulement je n'ai pu avoir accès pour l'instant qu'à une infirmière qui a semblé impressionnée par mon cheminement mental et les actions que j'avais déjà posé pour tenter de le soutenir et de palier à la situation (elle me l'a dit à la fin de la rencontre). Ce RDV m'a permis de "vider mon sac" en ayant une écoute d'une personne extérieure car j'ai des amis et je parle de ce problème a un certain nombre d'entre eux mais entre jugements, dépit ou peur qu'ils ont de voir briser l'image de notre couple idéal et parfois même identification à mon mari pour ceux qui ne sont pas très bien non plus dans leur peau ou alors les "fais pas ça, pars pas, tu ne peux pas faire ça!" ou au contraire "Barre-toi, refais ta vie, tu as assez donné!" comment trouver la bonne attitude à avoir?
Suite à cette discussion avec l'infirmière, j'ai obtenu un rdv avec un psy pour le mois prochain, pour m'aider moi cette fois, à faire face à la situation.
Par thérapeute entendiez-vous un thérapeute pour moi ou bien une personne nous accompagner dans une thérapie de couple?
Quelle type de dynamique mettre doucement en place?

Je veux bien me donner la chance de réussir oui bien sûr! Réussir quoi? Je suis dans la confusion!
Réussir à dépasser cette situation et continuer notre vie de couple ensemble/ réussir mon départ et à faire ma vie autre part sans trop de heurts/réussir à le sortir de là sans garantie d'un retour à une relation épanouie avec lui...???

Merci pour vos encouragements.
[/quote]

Bonjour à vous,

Mise à part de la compassion avec ce que vous vivez, je crains de ne pas avoir de conseils particuliers à donner (ce serait mal venu). Mise à part celui effectivement de consulter, de se faire aider. Mais a priori vous avez un rendez-vous à venir, je souhaite de tout coeur que cela vous aidera. Notamment parce que les paroles de l'entourage peuvent constituer autant de bruits parasites que d'histoires de vie, chargées en plus des projections que chacun se fait de nous, de sa propre vie (etc). Disons que ca a ses limites, et moi les positionnements "polarisés" ont tendance à me rendre encore plus hésitante.

Mon côté désespérée pourrait vous dire : vous aurez le déclic, un jour. Mais je crois que c'est remettre au futur la responsabilité d'assumer son histoire au présent (en général j'essaie de me rappeler que le futur "n'existe pas" et que je ne vivrai qu'une succession de présents jusqu'à ce fameux "futur", donc autant d'occasions de repousser la réflexion, la décision. Et des fois c'est bien, de repousser un peu, de calmer le jeu.

Peut-être avons-nous des points communs sur un aspect : sauveur/sauvé, et cette bonne volonté d'essayer de voir du mieux, de s'accrocher. Moi je crois que je me perds dans l'autre, puisque je ne suis pas tellement individuée, donc aussi toxique soit ma relation, elle me définit. Je me rends compte que je parle beaucoup plus de ma relation que de moi, c'est pratique en fait.

Je crois aussi que j'attends une forme d'"autorisation" à partir. J'attends le raisonnement implacable de quelqu'un qui me convaincrait que oui, je me barre, et c'est logique et évident parce que "....". Je n'assume pas, et je sais que lui ne partira pas, donc j'attends ce jour où je m'autoriserais à décider pour moi (moi, cette personne que je ne connais pas)

Je tilte juste sur une phrase que vous écrivez (mais je ne sais pas pourquoi je tilte) : ses sentiments à lui seraient plus ardents qu'au premier jour : pourquoi à votre avis ?


Prenez, s'il vous plait, mes remarques avec beaucoup de pincettes, mon état émotionnel et mental ne sont pas en faveur d'une grande lucidité..
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Message par Amelialline Jeu 21 Fév 2019 - 5:04

Jérémy34 a écrit:
pose ces questions au/à la psy,

et il y a surtout la C.N.V.

pour soi, pour les autres, pour vous, pour nous.

je t'aime. toi et tes besoins. vous et vos besoins.

Bonjour Jérémy, effectivement se sont des questions que je pourrais lui poser quand mon rdv aura lieu.
La CNV je la pratique dans divers groupes de pratiques depuis 2 ans et demi et j'ai lu les livres de Rosenberg, de Leu et d'autres auteurs sur le sujet.
Mon mari et moi n'avons pas de problème de communication dans notre couple. Nos problèmes de couple sont relatifs à sa dépression sans ça avant il n'y en avait pas. Comme je l'ai dit ça a brisé notre dynamique mais c'est bien d'y avoir pensé. La CNV est un bon outil Smile

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Message par Amelialline Jeu 21 Fév 2019 - 5:38

Bonjour Lupotie,

merci pour ces paroles même si elles ne sont pas des conseils, je crois que l'échange sur un sujet que nous vivons en commun peut avoir ses vertus.
J'espère effectivement avoir le déclic un jour... En attendant consulter pourra peut être m'aider mais comme l'infirmière m'a dit c'est ma vie, ma décision et personne ne devrait la juger.
Nous en sommes arrivées à la même conclusion elle et moi, il faut donner du temps au temps. Voir si mon mari se sort de sa dépression, temporiser pour voir ce qui se passe.
La difficulté est aussi sur le quoi et plus particulièrement le quand considérer. La belle et heureuse relation du passé? La situation chamboulée et insatisfaisante du présent? L'amélioration ou la stagnation possible dans le futur?
C'est bien de là que vient mon extrême indécision! Même faire un tableau avec les éléments positifs et négatifs j'en suis incapable car je ne sais pas quelle période considérer et comme j'ai la forte tendance à vouloir voir la globalité des possibilités en les considérant mêmes toutes, je me retrouverais à équilibrer les 2 colonnes. En fait j'ai même déjà essayé et c'est à ce résultat que je suis arrivée.

L'aspect sauveur/sauvé a peut-être une incidence oui mais ma relation avec mon mari n'est pas toxique. Elle a été une relation d'amour sincère. Par contre en en parlant elle a dévoilé une tendance à la dépendance affective de son côté à lui.
Un autre aspect qui a été soulevé est les rôles joués inconsciemment de mère/enfant. Effectivement maintenant je commence à y prendre garde: peut-être comme il était en état de vulnérabilité, affaibli par la dépression j'ai commencé à vouloir le protéger et faire pour lui et me suis mise dans un rôle de parent prévenant et lui a joué l'enfant. Ca semblait bien lui convenir, encore aujourd'hui. Je remplace sa mère chérie et il n'en est pas conscient.
Là où ça pose un problème c'est que je me retrouve pas mon rôle de femme et d'épouse et sans presque plus de relations intimes ça n'aide pas!

Pareil "J'attends le raisonnement implacable de quelqu'un qui me convaincrait que oui, je me barre, et c'est logique et évident parce que ..... Je n'assume pas, et je sais que lui ne partira pas, donc j'attends".
Y a de ça mais moi je crois que c'est sous-tendu par la peur de blesser dans mon cas.
Pourtant une rupture, une séparation c'est toujours douloureux. Et quand bien même je prendrais soin de mettre tous les repères nécessaires, prendre toutes les précautions possibles je ne pourrais pas ne pas passer par la difficile étape du deuil de cette relation à faire et je ne pourrais pas contrôler la façon dont lui va vivre cette décision de séparation (et lui empêcher de ressentir la douleur).

Pourquoi à mon avis ses sentiments à lui seraient plus ardents qu'au premier jour? Parce qu'il me l'a dit simplement.
Ce que je pourrais y voir c'est aussi une exaltation de ses sentiments comme une stratégie pour ne pas me perdre ou du moins pour amoindrir sa peur de me perdre (peur qu'il m'a avouée) et qui du coup me retient de partir.

Pour le moment, je n'ai pas trouvé mieux que de temporiser pour tenter de gagner en hauteur/détachement et en capacité d'accueil de ce qui adviendra.
Et vous, qu'avez-vous fait ou mis en place, peut-être décidé? Il y a t'il des avancées?

PS: je serai plus à l'aise de te tutoyer si tu le veux bien Wink

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Message par djaibie Dim 24 Fév 2019 - 14:58

Bonjour,
Quelques idées de réflexion pour avancer:

Essayez de regarder ce qui vous pousse à vouloir rester ou partir, et ce qui vous pousse a agir dans le couple. Est-ce de l'envie ou de la peur ? La peur est rarement bonne conseillère.

Essayez de changer de perspective. Si vous connaissiez quelqu'un strictement dans la même situation, que seriez vous tenté de lui conseiller ?

Parfois aussi si la balance ne penche d'aucun coté, il faut savoir ne pas forcer une décision au risque de le regretter. Avec le temps, vos ressentis et vos envies, un jour une solution va s'imposer d'elle même dans votre tête, et à ce moment il sera temps d'agir.

Si ça peut aider ...
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Message par Lu-topie Sam 9 Mar 2019 - 22:36

Bonjour à vous,

Je détaillerai un peu plus tard (quand j'aurai récupéré de l'énergie et du temps). Je suis partie. Je ne regrette pas.

A bientôt pour des explications plus détaillées
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