Contre quoi luttez-vous en cet instant ? (ou tout le temps)

Contre l'envie d'aller me rendormir.
Contre l'ennui, la stérilité, les sentiments pesants, le temps qui file sans laisser son sens et sa saveur se percevoir, le temps perdu qui n'est ni joie, ni plaisir, ni rire, ni savoir, ni création.

Contre le fait d'avoir ça en tête...

Contre l'envie d'aller me coucher. D'ailleurs je ne lutte plus !

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Noooooooooooooooooooooon !!!!

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lemmings

Le sommeil !

Lutte permanente : contre des pulsions suicidaires et auto-destructrices (et je sais pourquoi).

Beautymist a écrit:Lutte permanente : contre des pulsions suicidaires et auto-destructrices (et je sais pourquoi).

Savoir pourquoi est une arme, mais le bouclier est petit contre l'attaque. Tu as des proches à qui parler (hors forum) ?

Je lutte contre l'envie de te réconforter, ton message ne le demandait peut-être pas, c'était peut-être juste un constat. Alors juste pour toi : (pour ton avatar aussi, que je trouve très beau).

Contre le stress.

Je lutte contre cette petite voix qui me dit "un truc pas cool du tout est sur le point de t'arriver, et tu vas péter un câble, quelque chose de moche". J'espère que mon intuition n'est pas bonne et que je m'inquiète juste pour rien (comment ça comme d'hab ??)

La flemme.

Le patriarcat et les fruits de mer.

L'envie de poster une chanson de Boby Lapointe...

Celui qui devine laquelle a gagné...

Contre la tentation d'une délivrance. Il y a en effet des jours redoutables où l'on peine à trouver des arguments en faveur de la vie, où la possibilité d'une brutale interruption funeste de sa trajectoire vient s'immiscer avec la force persuasive d'une évidence disruptive. Il y a des moments dangereux, où c'est tout un art acrobatique que de survivre.

Contre l'écoeurement provoqué par les malentendus accumulés. Contre les non-dits qui se révèlent, provoquant un choc.
Contre la destruction interne que cela engendre.
Contre le doute, provoqué par une personne, qui vient ébranler une confiance personnelle qui a mis des décennies à se forger. Alors que les autres continuent à vous renouveler leur confiance avec force.
Contre mon incapacité à les croire eux, plutôt que lui.
Contre le mal provoqué par la projection de l'autre sur soi. Cette conviction inébranlable qu'il a de ne jamais faire ce qu'il vous reproche de faire... et que vous ne faites pas. Comment peut-on mal comprendre à ce point? Comment peut-on mal se faire comprendre à ce point?
Contre mon incapacité à avoir compris tout ça plus tôt.
Contre son intransigeance et son mépris désormais affiché.

Contre la violence de ce que tout cela provoque en moi.
Contre le désespoir que cela engendre.

moi-même, pour éviter de me sentir comme une m...e agressive parce qu'incomprise.