Présentation de Chuna56

Allez ! Haut les coeurs ! Depuis qu'on sait qu'on a du turbo dans nos balais... on ira faire de belles balades en forêt la nuit tombée...

En fait le mode "croyance" de notre cervelle est vachement intéressant à étudier et c'est une erreur de croire que la science en est exempte. Disons que c'est le moins pire des moyens que nous ayons pour essayer de de tenter l'expérience objective et sortir un peu de nos mondes de crédules.

C'est pour ça que j'apprécie les zététiciens qui tentent d'être le plus honnêtes possibles et qui cherchent à débunker leurs propres croyances.

C'est un truc qu'on m'a jamais appris à la fac.
Je sais pas si un jour j'aurai le courage de reprendre mes travaux pour chercher ces croyances qui m'ont poussée dans une direction ou une autre.
Mais bon, j'ai envie d'avancer.

j'ai eu quelques nouvelles de mon ancien labo, par une copine qui y a fait sa thèse, et son stage de master sur mon sujet, ben franchement : heureuse d'avoir quitté ce merdier!...

Mais je reprendrais bien sur d'autres sujets qui m'intéressent. Avec la maturité d'aujourd'hui (et en ayant éliminé à 80% la croyance "je ne suis pas capable" lol)
Dans une autre vie, peut-être.

J'aime bien ce que dit le gars de Psychocouac : si qq1 te dit "je crois", il parle de croyance, et ça, ça ne se discute pas, ça se respecte.
Par contre, si qq1 explique un fait sans preuve aucune, et que si on gratte un peu on se rend compte que c'est basé sur rien, donc croyance, là c'est plus problématique.

Ce matin en faisant mon ménage, j'ai écouté ça :



Vidéo très bien faite, comme d'hab.
Il explique que malgré le débunkage, où les gens ont prouvé par A + B que les photos trouvées étaient des photos d'une momie d'enfant dans un musée américain, certains continuent à croire fermement que ce sont des photos d'extraterrestres.
On a vraiment des preuves claires et fiables, mais non, ils s'obstinent dans leur croyance.
Plus de raison possible.

Est-ce ennuyeux ou pas ?...

Me semble que pas vraiment.

Sauf que.
A force de complotisme, on voit désormais des personnes mourir de maladies tellement idiotes... parce que le vaccin c'est le mal.

Aucun lien peut être.
Je sais pas. Moi j'en vois un.
C'est bien de douter des sources officielles, de remettre en question. Mais pas pour faire confiance à des charlatans.

Le mage du coin aurait fait arrêter le traitement contre le cancer à une patiente. Je n'ai pas de preuve.
On voit régulièrement passer sur le net des infos comme quoi les médocs qui soignent le cancer sont dangereux, et c'est eux qui tuent et non le cancer. Par contre, mangez de l'ail (remplacez par le terme magique que vous voulez), et ça va disparaitre par miracle.

Si ce genre de choses était vraie (ça doit bien l'être quelque part dans le monde, ça j'ai peu de doute là dessus), et bien l'obscurantisme me parait alors grave.

En tout cas, j'ai le sentiment que la fonction "croyance" est la plus forte dans bien des cas. Et que parfois la croyance "marche" comme dans l'effet placebo ou nocebo.
La croyance plait parce qu'elle épargne à l'individu des efforts cognitifs. Elle est plus simple. Comprendre le monde qui nous entoure demande des efforts intellectuels dans de nombreux domaines et on ne peut pas acquérir toutes les connaissances nécessaires pour avoir une vision des plus globales alors au bout d'un moment, on ne pense plus, on croit ou on s'en fout (c'est une autre modalité de la flemme intellectuelle qui est peut-être un poil plus honnête).

Possible oui.

Qd je vois des croyants religieux heureux, je me fis que c'est une bonne chose.
Tout comme la personne qui va prendre sa pilule placebo (chépo comme dire) le soir pour dormir.

Mais certaines sont délétères et bien planquées.

Je viens de comprendre pourquoi j'ai arrêté l'équitation par deux fois.
La vidéo vaut vraiment le coup d'être écoutée.
Mais je reste sur ma faim.
Je voudrais des solutions. J'ai des pistes mais j'aimerais plus. Mon poil sur ma main se situe la.



La première fois alors que j'ai commencé à régresser. Au lycée.
La deuxième fois il y a 2 ans lorsque j'ai été coupée de mes relations équestres. L'une puis l'autre. Je me suis retrouvée seule. Puis un prof m'a achevée.

Heureusement que les chevaux ce n'est pas que l'équitation.



Dans cette vidéo, l'auteur explique l'origine de la motivation/volonté.
Si je résume les idées qui m'ont marquées, en vrac :
- Si qq1 a un acte courageux et héroïque, c'est plus dû à un concours de circonstances qui le font agir pour protéger une idée, un concept, une appartenance... Au final, je trouve que ça rejoint (avec une approche différente) la vidéo de PsychoCouac où le youtubeur explique que la volonté, ça n'existe pas (approche plus neurologique et comportementale, là où on sent une approche plus philosophique dans demonstrer.fr)
- Les gens qui sont capables de supporter le côté répétitif d'un apprentissage sont ceux qui trouvent une place dans la société à travers le sujet qu'ils abordent. Il prend l'ex de qq1 qui apprend le piano. Ceux là sont contents de faire le boulot rébarbatif pour réussir aux exams, et être félicités.
Ceux qui n'en sont pas capables (au hasard : les surdoués ), c'est parce que ces efforts n'ont pas vraiment de sens pour eux. Si jamais ils tombent sur qq1 qui va voir un génie en eux, qq1 qui inspire quelque chose de très profond (confiance, admiration, toussa), ils seront alors capables de se surpasser. Mais sans forcément aller au bout des choses (genre les fausses notes de temps en temps, mais ils jouent avec une sensibilité vraiment différente qui amène des louanges).
Mais le jour où ils grandissent, et se rendent compte qu'ils sont si loin de la perfection, ils peuvent tout laisser tomber du jour au lendemain, et la simple vue de l'instrument est douloureuse, car les renvoie à leurs incapacités.

C'est en un sens ce qui s'est passé pour moi avec les chevaux. Je n'ai jamais vraiment brillé, et encore moins félicité. Mais je faisais des concours, et je me retrouvais régulièrement classée.
En grandissant, j'ai moins monté, pasque boulot en classe (le pire étant que je foutais rien et perdais du temps à lire des mangas, plaquée dans mes chiottes, en faisant croire que je travaillais - déjà je procrastinais)
Un jour a eu lieu un concours, où je me suis vraiment vautrée. Je ne connaissais pas la reprise, et je me suis faite éliminée sur le cross.
J'ai arrêté les concours.
Par la suite, j'ai continué à monter, mais en régressant, et j'ai finalement arrêté.
Ce fut très douloureux, et je ne voulais plus entendre parler de chevaux ou même de compétition.

J'ai repris le jour où mon père a craqué sur ma ponette (désormais décédée).

J'ai eu une période très faste, quand j'étais en Lorraine, car j'avais des amis et qu'on se motivait.
J'étais entourée.
Mon ami québécois m'a beaucoup appris, il était là pour moi, moi pour lui mais autrement.
Idem avec mon amie lorraine.
Puis en revenant ici, les deux relations ont merdoyé et finalement, je n'ai plus personne de confiance à qui me référer.

Bref, le sentimental avant tout.

Le fait de ne pas être suffisamment bonne me paralyse, d'une part vis à vis d'autrui. J'ai le sentiment d'imposteur, de m'être vendue pour bonne cavalière alors que j'en suis pas. Et surtout, avant tout, la peur d'abimer mes chevaux en agissant mal.
Pour l'instant toujours bloquée, sans trop savoir comment sortir de là.
L'équitation me manque. C'est une dimension supplémentaire de la relation avec le cheval. Même si elle n'est pas essentielle.

Mais le fait d'être cavalière me définit également.
J'ai remplacée par éleveuse.
Ce besoin d'avoir une place quelque part là dans la société, d'être reconnu par mes pairs.

Je ne suis pas certaine que l'idée qu'il fait s'en fiche soit réaliste. Nous sommes des animaux sociaux.
Par contre, changer sa vision des choses pour rendre tout ceci moins anxiogène, ça doit être faisable.

Quand nous regardons à travers l'eau devenue claire, nous voyons enfin le fond...
Et depuis ce fond nous voyons enfin la surface.

Obsédé !

lol

J'en avais une jolie collection petite. Ils sont toujours au grenier.

Et je vais ma vieille bique : mais ya 35 ans, ils étaient plus mignons : plus rondouillets que désormais.
Et oui, l'obsession du tout mince ^^ lol

Depuis quelques jours, je zieute les profils d'OkCupid.
En dehors du fait que je ne me vois aborder personne (sont tous très mobiles, ces jeunes gens, et moi casanière), je suis impressionnée par le nombre de gars qui cherchent une relation non monogame.

Monogamie dépassée ?
Désormais tout le monde a le droit de baiser avec tout le monde ?

Bizarrement, je suis très sceptique, et soupçonne ces braves gens de ne pas tolérer si bien que ça que madame aille batifoler ailleurs...

Désormais tout le monde a le droit de baiser avec tout le monde ?

Non, mais attend... là, faut que je te dise : de tous temps tout le monde a eu le droit de baiser avec tout le monde. Y'a bien eu des conventions sociales divergentes à ce propos mais bon, sont-elles justifiées ? J'en sais rien... et je m'en fous.
Après c'est à toi de voir si tu as envie de multiplier les emmerds ou au contraire d'aimer peinard. Tout dépend de ton tempérament après tout. Et peut-être un peu aussi de ta forme physique...

et mon ex musulman rajouterait : et de ton portefeuille. La polygamie, ça coûte trop cher... ^^

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