Ne rien faire juste quelques minutes

Bonjour à tous,

J'ai remarqué que comme la plupart des personnes j'imagine, parmi toutes mes pensées énormément concernent mes occupations (notamment les futures) et que je n'arrivais pas à rester sans rien faire (pression sociale à l'activité, comportement devenu habituel) alors que parfois je n'ai rien envie de faire en particulier.

Arrivez-vous à rester quelques minutes, par exemple 15 min sans rien faire du tout ?

Bon dimanche ?

Bonsoir :-)

Pour ma part, j'arrive à ne rien faire. Mais dans ces moments là, mon esprit tourne à 1000%. C'est épuisant. Alors je préfère m'occuper non stop.

Après, pour ce qui est des pressions sociales, j'avais tendance à y céder complétement auparavant. Pour faire plaisir, et avoir l'air "normale".
Mais depuis un moment, je fais un effort sur moi même pour faire ce qui me plaît à moi, et non aux autres. Et ça fait du bien (mais c'est difficile, surtout au début).

Bon dimanche à toi aussi

Bonsoir,

Pour ce qui est de l'esprit qui tourne à 1000% peut-être n'arrives-tu juste pas à lâcher prise et ne cesse de tout analyser ou autre.

C'est un bon changement Je crois en fait que je n'aime juste pas rien faire parce que c'est une expérience que je lie à l'ennui ahah

Je ne peux pas ne rien faire, car je suis rapidement mal à l'aise.
Ce ne sont pas des pensées, comme toi, qui me débordent, mais physiquement c'est impossible.
J'ai pratiqué et enseigné le yoga et la méditation pendant 20 ans sans succès.
Ma turbine intellectuelle a besoin de l'action et j'aimerai bien parfois ne rien faire.
Pour réfléchir, je dois écrire ou discuter.
Je viens de découvrir ma zébritude et j'explore ce monde en espérant trouver de l'apaisement
avec la transformation de l'image que j'ai de moi.

impossible...je viens même d'ouvrir un post à propos de mes vacances que j'ai mal vécu parce que justement, ayant repris ma vie en main depuis que je sais être zèbre (moins d'un an), comme hypnotic33 j'ai des activité qui désormais sont les miennes et plus motivée par les pressions sociale. j'ai trouvé de l'apaisement en comprenant mon fonctionnement mais force est de constater que je suis une boulimique cérébrale...je n'arrive pas à calmer le moteur...c'est même l'inverse plus je m'apprivoise plus je turbine...quand à rien faire, j'en rêve mais je pars en crise existentielle.

Je suis comme vous, toujours en action intellectuellement, toujours un truc sur le feu, je suis "restless" comme disent les Anglais (= sans repos), je ne sais pas me poser.
Je n'arrive à ne rien faire que dans la nature : là, c'est différent, je pourrais rester des heures sans bouger sous un arbre, et surtout près de l'eau. Tous les paysages aquatiques me font cet effet, je me sens bien en regardant le mouvement de l'eau, ça me met dans un état second, comme si j'étais hypnotisée.
Si je suis à l'intérieur, ou dans un moment creux, je vais toujours sortir un bouquin, d'ailleurs j'en ai toujours un dans mon sac à main, c'est compulsif, surtout si je dois attendre. Pour moi, attendre chez un médecin ou faire un trajet en tram sans livre, c'est .

Bonjour,

je fais de courtes séances de méditation, 10 à 15 minutes pas plus, le soir en arrivant à la maison, ou le midi quand je trouve un coin tranquille. Cela me permet de purger un peu la multitude de pensées, et ensuite non pas de ne rien faire, mais plutôt de mieux faire, mieux penser, car plus concentré et moins pollué.

Un HP qui ne pense plus est comme un chat qui ne fait plus sa toilette : il y a un gros problème. On ne peut renier sa nature, et accepter d'être arborescent est un bon pas vers la sérénité.

Pour acquérir de la maîtrise, plutôt que d'essayer de passer d'un extrême à l'autre, des voies comme l’éloge de la lenteur, ou la méditation, sont à explorer pour tenter d'équilibrer, de recentrer, et d'utiliser son énergie dans des choses productives.

Une amie m'a orientée vers l'ancrage qui permet de retrouver une certaine lucidité sans forcément trop ralentir la machine. Le principe de base est simple, arrêter de seulement cérébraliser, pour aussi réaliser et ressentir physiquement.

j'aime bien ne rien faire parfois et laisser mes pensées vagabonder sans essayer ni de les retenir ni de les organiser ou même de les saisir, dans une sorte de rêverie éveillée...

Tous les jours que je peux, pendant 15 mn à la pause du midi, je met mon casque avec des bruits blancs à fond les ballons, je met un masque devant les yeux, un coussin derrière la tête, et je me laisse dériver...

Parfois je m'endors brièvement (quelques secondes ou minutes), mais je suis plutôt dans une sorte de douce transe grâce au bruit qui sature mon cerveau et l'aide à se détendre.

J'adore ça, 15 minutes, 30, une heure, ou plus si je me m'assoupis pas.
Il y a beaucoup à dire sur la rêverie, la contemplation, le regard et l'ennui. Beaucoup, beaucoup.
J'en arrive même parfois et de plus en plus, à faire sans faire, et à ne pas faire en faisant.