Vous faîtes quoi ?....GRRR

merci merci!!!! j'avais envie de faire pipi...bon allez direction théâtre ...bonne soirée

et c'est avec ces derniers messages hautement élevés que je suis passée rayure fidèles !!! j'en suis fière

des rayures pas des messages, quoique !!!

Ça commence avec un " Tu fais quoi ? ", pis on sait pas où cela peut dériver, peut être nous raconteras tu avec tes mots à toi cette expérience théâtrale de sortie de canapé ?

jeachlo a écrit:@Z3IL, je participe à des ateliers, calligraphie, art plastique, céramique, taille de pierre. j'ai envie d'exploiter ces compétences sur le thème des arbres.
Les sons des beaux jours me manquent, même si j'aime bien écouter la pluie qui ruisselle sur le toit. J'avoue que j'ai de plus en plus de mal à positiver sur les bienfaits de la pluie et ceux de l'hiver...parce que c'est pas un hiver "classique" dans ma région, alors je m'interroge sur le réchauffement climatique et mon esprit s'égare pas mal dans cette direction en ce moment du genre faudrait je creuse un peu plus la question et ne plus me contenter de ce que j'entends ou lis dans les "médias" qui ne sont pas selon moi assez pertinents ou spécialisés.
Je prends le temps de vivre en général, ce que je n'ai jamais fais et je lutte contre la peur de perdre cette capacité, d'être rattrapé par les obligations.  
j'assume enfin de m'occuper de ma famille, de préparer des petits plats le soir (genre année 50 ) et je râle aussi pas mal, juste parce que ça fait du bien et qu'au fond j'aime bien ça. J'appelle ça ralouiller

Et toi ?

Ça me fait penser à une récente exposition que j'ai vu à Nancy, un artiste (je ne me souviens plus du nom) récupère des troncs d'arbres morts, les colore de diverses façons et souffle du verre tout autour. J'ai trouvé cela particulièrement bien (c'est rare).
Sinon je suis complètement d'accord avec toi pour notre hiver lorrain... dire que quand je suis né il devait faire -20 degrés à la même époque...
En tout cas c'est plutôt un beau programme de présentation.

Et moi? euh... tu veux savoir quoi? ce que je fais? quoi de neuf?

J'ai rien à dire mais qu'est-ce que je me bidonne en vous lisant, ça fait du bien !

Ca me fait penser à ces gens qui, quand ils parlent de leur "ami", disent systématiquement : "Machin, qui est avocat" ou "Truc, qui est pharmacien"...ce n'est pas leur position sociale qui m'intéresse mais ce qu'ils sont en eux-mêmes...à un moment j'étais "la femme du capitaine", jusqu'à ce que je devienne moi

Re-temps pourri, re-tour sur le canapé, ici je suis le Schtroumpf, alors que je l'ai toujours été, le plus dur a été de me reconnaitre, je l'ai fait, les autres peuvent le faire aussi, le plus important c'est de bien faire les choses en âme et conscience, surtout quand on a décidé de rien faire.

Bonjour,

J'apporte une voix dissonante... Moi je pose souvent cette question quand je rencontre quelqu'un

Tout simplement car mon boulot est aussi une passion et me définit vraiment, et donc, non seulement j'aime en parler, mais aussi j'aime particulièrement rencontrer d'autres personnes pour qui c'est le cas (quel que soit le boulot, du moment qu'il correspond à une facette de la personnalité de celui qui le fait...)
Naïvement, je ne pense jamais quand je pose cette question que l'on puisse mal l'interpréter, et si c'est le cas, j'en suis désolée, et presque triste de me dire que cette personne passe 8h par jour à faire quelque chose qui n'a pas de sens pour elle.
En allant plus loin, je trouve même que la réponse à cette question reflète beaucoup de chose sur la personne que l'on rencontre et son rapport à la vie, sa façon d'appréhender la contrainte, le monde extérieur. Pas seulement le métier en lui même, bien sûr, mais la façon dont on se l'approprie (ou pas), on l'investit (ou pas), on aimerait le changer (ou pas), ce que l'on pense que ça dit de soi (ou pas)...
Et ce n'est pas du tout une question d'élitisme ou de position sociale !

Mon métier est une partie de moi. Il m'a changée, je ne serais pas la même personne si j'avais fait autre chose. Et je ne pense pas être la seule.

Salut !

@mystère blue pas de surf alors??? mon côté sadique s'en réjouit faut dire que j'adore le ski, je suis donc un peu jalouse...

@Z3IL, j'étais à Nancy hier soir, voir un match d'improvisation au théâtre , troupe de Nancy contre une troupe de Paris. Je te rassure on a gagné...ou pas

Pour revenir à la question de départ, j'ai lu que seul 25% des gens faisait ce pour quoi ils étaient fait.
J'ai compris il y a peu, que ma vie prof, je m'en contrefiche. Pour moi c'est pas la vie. avoir une activité rémunératrice pour pouvoir m'offrir le luxe de vivre selon ma philosophie de vie, ça c'est le pied. Pourtant, j'ai eu des jobs qui sont considérés comme intéressant utiles et tout et tout, j'y ai même pris du plaisir, appris plein de chose, j'en suis sortie enrichie. Mais c'est une question qui m'a toujours mis mal à l'aise.
après ça vient peut être du syndrome de l'imposteur

@bulle d'air, je suis la femme du dentiste et j'habite un village et justement je me bats pour devenir moi !! du coup je suis la femme du dentiste qui fait sa crise de la quarantaine

Cette question ne me pose pas de problème. Je la pose d'ailleurs souvent moi-même, c'est une façon d'entrer en relation avec les autres, d'établir un contact. Si on n'a pas envie de s'étendre sur son activité professionnelle (ou qu'on n'en a pas), on peut très bien répondre succinctement et enchaîner en disant que ce qu'on aime vraiment, ce qui donne du sens à notre vie, c'est blablabla... Cette question "à la con" peut ainsi être utilisée pour parler de ce qui nous ressemble le plus, qui nous tient le plus à coeur et qu'on a plaisir à partager! Et si l'autre en face voulait vraiment juste savoir notre statut professionnel, bah le mieux c'est de se barrer...

Oui, c'est une question de contexte, de personne en face...
Si je reçois des carriéristes acharnés chez moi (c'est pas tout les jours ^^) je leur fais écouter ça, en général ils insistent pas ^^

je viens faire mon mea culpa... je dis détester cette question et je répond au topic c'est quoi votre cursus...

bref, j'ai compris un truc, plus que la question, ce qui me dérange c'est mon impuissance a y répondre....

n'empêche je persiste et signe la meilleurs réponse à vous faîtes quoi ? reste l'instant présent...ben là, je suis au fond de mon lit et après ce message j'espère plus si affinité

izo a écrit:C’est tout bête. La majorité des gens se moque royalement de qui tu es d’où cette question dont la réponse peut potentiellement les intéresser.

Oui, je pense aussi que les gens aiment savoir si tu peux les alimenter avec des distractions souhaitables. Tout est question de profit.

Savoir ce que les gens font comme job est un bon support de conversation. Ca occupe une grosse place en terme de temps. Bref, ça me semble pas déconnant. Dire qu'on résume quelqu'un par cette simple question en revanche ça me parait fou. On est pas dans la tête des gens, vous leur prêtez une intention comme ça, sur une question des plus banales, c'est pas hyper sympas.

(Pour le médecin, je dirais encore heureux que le type s'informe du métier de son patient, si t'es caissière ou ingénieur tu aura pas les mêmes problèmes de santé genre TMS etc.)

jeachlo a écrit:bref, j'ai compris un truc, plus que la question, ce qui me dérange c'est mon impuissance a y répondre....

Mince tu m'a pris de vitesse! Parce que j'ai moi aussi cette gêne quand on me pose cette question mais en réalité je manque trop de confiance en moi et je n'ai pas de travail "valorisé" dans notre société donc

Et je viens de m'apercevoir que j'ai moi aussi changer mes rayures!!!!!

J'arrive pas répondre à cette question pour ce qu'elle est, c'est pas faux, un simple sujet de conversation...
Ma conception de la vie se rebelle contre l'idée que tout doit tourner autour de sa vie prof, c'est par trop réducteur.
Je crains que tout à chacun se fasse une idée de la personne qu'il a en face de lui en fonction de sa réponse. Je me dis que les préjugés sont nombreux, les clichés...forcément quand on répond à la question tu fais quoi ? ils vont passer par la tête...et j'ai pas assez confiance en mon interlocuteur pour me dire qu'il passera au dessus.

Le fait est que j'ai toujours été mal à l'aise face à cette question, confiance en soi, syndrome de l'imposteur. Par contre, j'ai récemment pris conscience, que ma vie professionnelle ne me définissait pas. quand je faisais des rencontres, je répondais à la question, mais a fond je ne développais jamais ce que je faisais et du coup les gens ne savent pas de quoi te parler. Peut être la frontière de l'intimité . Quand j'ai pris conscience de ça, j'ai tenté moi même d'entrer en contact sans en passer par cette question. Mais l'interlocuteur est déstabilisé. et de toute façon la question finit toujours par revenir ?

faudrait que je tente un truc simple, genre "j'ai un boulot mais ce que je préfère faire (le canapé??? ) ... ou ce que je fais le mieux ( ) ...."
ou encore
"j'ai un boulot, mais je travaille pour le conseil municipal et des associations, ou pour ma famille (genre, la bouffe les courses et tout le toutim)"

C'est drôle, j'ai compris aussi cette question tout d'abord dans le sens "qu'êtes-vous en train de faire en ce moment ?"
Je vous laisse imaginer la réaction des gens quand j'annonce que je suis prof... Ce que je fais à reculons en général.
Je voudrais bien pouvoir dire que j'ai une activité créatrice, mais je peine à trouver du temps.

Clairement la question "premier pas" qui me hérisse le poil, sans pour autant m'écorcher à vif. Je préfère encore les "t'as une tête de B", "tu ressembles à Q", c'est pour dire.

Pourquoi elle particulièrement ? Parce qu'il est assez rare que ces jobs en eux-même soient des passions à part entière. Je pourrais parler de mon travail des heures durant, et de façon passionnée, vivante et tout. Ca intéressera sûrement mon interlocuteur vu mon terrain d'activité, mais moi... Quel ennui ! Inversement, je ne pose la question que si la perche est tendue de façon trop évidente, et encore, j'essaie de la tourner au plus... inspirant. Après, j'me débrouille pour couper court (élégemment, hein !) quand je sens l'ennui pointer le bout de son nez.

J'ai fini par comprendre, récemment, que c'était finalement un moyen comme d'autre d'entrer en relation. J'ai appris à m'en amuser pour mieux le détourner en ma faveur ("Devine ! Cinq tentatives, indice au bout de trois ratés ! ", "Là, je viens de t'entendre me poser une question em... ", et autres diversions). Généralement, ça passe, ma pression interne redescend au fur et à mesure que la personne devient créativement intéressante dans ses réponses et re-questions. Après, si la personne persiste à vouloir passer en force... Tant pis, j'aurai prévenu !

Je vaque

Je cuisine

@onomatopée. je note la technique!

J'essaye de travailler mais j'arrive pas à me concentrer!!!

caméléonneandco a écrit:J'essaye de travailler mais j'arrive pas à me concentrer!!!

Oh La fausse excuse !

Non non pas du tout ! C'est vous qui n'arrêtez pas de parler trop fort!!!

J'ai un peu le même raisonnement, je ne comprends pas trop la question telle qu'elle est formulée. Pour moi, "tu fais quoi dans la vie?", ça veut dire "tu fais quoi dans ta vie/de ta vie?" au sens large donc. Toujours est-il que depuis quelques années, j'ai tendance à dire mon métier (parce que c'est la réponse que les gens attendent) mais aussi ce qui m'intéresse dans la vie et qui est ce que je fais de ma vie.
" je suis (métier) et je lis, j'écris, je peins, je joue de la musique, je fais de la danse". Je crois que personne n'a jamais relevé, d'ailleurs, la réponse semble satisfaire les gens et ne pas les faire tiquer. Même si eux se "définissent" souvent par leur métier et uniquement par ça. En fait, je trouve que c'est la question qui est mal formulée: "Tu fais quoi comme métier dans la vie?" serait plus approprié vu que c'est, généralement, ce que les gens veulent savoir. Sauf que ce n'est plus ma vie, ce n'est plus qu'un moyen de financer mes loisirs, au final. Donc, il est possible qu'un jour, je ne donne même plus mon métier si je continue à galérer.

Mais au fond, c'est la même chose que "ça va?". C'est un moyen d'entrer en relation avec l'autre.

-Tu fais quoi ?
-Je répond à ta question.

Bleuenn a écrit:Mais au fond, c'est la même chose que "ça va?". C'est un moyen d'entrer en relation avec l'autre.

Oui, je pense que la question "tu fais quoi dans la vie ?" est la plus simple pour entrer en contact avec l'autre et entamer une discussion, même si ensuite elle s'éloigne du sujet initial. C'est la question qui sauve quand il y a un blanc. Il faut la prendre comme elle est, une envie pour l'autre de lancer une conversation et de mieux vous connaître (a priori), donc je ne pense pas que ce serait un problème, ensuite, de répondre de façon très allusive à cette question avant d'embrayer sur les centres d'intérêt personnels, ou sur tout autre sujet. C'est pour ça qu'en général, je réponds assez rapidement à cette question, avant de préciser que mon travail est sympa, mais que je préfère m'investir dans mes activités personnelles. Et là hop, on peut passer à d'autres sujets.

Je suis tellement d'accord...
Je hais cette question. À mon niveau on me demande toujours "et tu veux faire quoi après?" - je bosse en communication, Master 1.-

Et ben la réponse est JE NE SAIS PAS, et je m'en fous bien. Parce que moi je veux vivre de mes écrits et qu'aujourd'hui tout le monde s'en fiche. Ecrire c'est ce que je suis vraiment mais ce qui les intéresse c'est ce que je fais et qui paye le contenu de mon frigo tous les mois. C'est d'une tristesse cette question.
Cela dit que ce soit ce que je fais pour manger ou ce que je suis je n'ai pas très souvent envie d'en parler.

Je réponds : «je vis, et toi?»...
Quand on me redemande, je dis:«je t'ai répondu mais pas toi, je t'écoute» et j'écoute vraiment car ça m'intéresse de découvrir les personnes, de voir leur fonctionnement...

Et si ça revient? «Je suis une fée, une bonne fée, tu sais»..(c'est en lien avec mes passions)..

A ce stade, ça calme ou on glisse vers mes activités...

Coucou,
J'ai survolé la conversation et je crois pas que ce que j'ai a demandé l'a déjà été, si c'est le cas désolée, je veux bien être re-dirigée vers la bonne page

Je m'adresse en particulier à ceux que cette question hérisse.

Que préfériez-vous comme "coupe-blanc" dans les discutions un peu gênées des débuts ?
En effet, même si généralement les sujets divers et variés arrivent dans une discussion avant de devoir demander ça, cette question à l'avantage de pouvoir aborder des sujets dont on est certain que, à minima, la personne auras "des choses à dire dessus". Et donc poursuivre dedans ou embrayer sur une bifurcation.

Dans mon cas (mais je m’intéresse aux gens, pour de vrai, donc c'est peut être peu représentatif), c'est une bonne occase d'investiguer sur des "milieux" souvent loin du miens (bien qu'à vrai dire c'es moi qui suis loins des autres ahah).

Donc j'aimerais savoir, apprécieriez-vous qu'on vous demande de but en blanc "et sinon tu aimes quoi dans la vie" ? Ou au contraire serait-ce pire genre "on me résume à mes passions" (mdr j'ai décidé de tout envisager, je veux vraiment "optimiser" mes rencontres). Et sinon quoi ?

On pourrait croire qu'il y a de l'ironie dans mon message mais promis pas une goutte !
Merci ^^

Ca me paraît naturel pour situer la PerSonne dans la sphère sociale mais insuffisant pour prétendre tout savoir des occupations de la PerSonne , j'ai beau chercher jvois pas en quoi cette question est anormale.

En faite, c'est doublement agaçant : si on aime pas ce qu'on fait on se retrouve bloquer dans taf qui nous définirai (arf) et on est réduit à ce travail... Quand on me demande ce que je fait dans la vie, je répond de la danse, du chant, de la couture, de la marche, du militantisme... je répond par ce qui me définit plus que mon métier... mais dés que je dis mon taf, on me regarde avec respect (oua, tu fait ça, c'est compliquer pour une femme... SIC) et on me met sur un pied d'estale alors que mon taf est nul, facile et que j'arrive même plus à le faire... haha.

la question n'est pas à proprement parler anormal dans une société qui nous dis que le travail est indispensable au bien être de l'individu... Mais si on part du principe que le travail est une obligation subis et non choisi alors la question à peu de sens. En quoi notre travail nous définit réellement ? je suis bloquer en bureaucratie supposé ne pas l'être, ce que ça dis sur moi ? que j'ai peur de changer mais qu'il est temps !

J'ai une amie qui à été obligé d'arrêter sa thèse en théâtre parce qu'elle travaillais à la chaine à découper des salades... qu'est-ce qui l'a définie ? La chaine ou sa thèse avorter ? Les deux, mais "ce qu'elle fait" c'est du travail sans interet (elle est plus à la chaine, heureusement pour elle) et elle y dépérie...