[Demande d'aide] Mode de pensée. Comment passer d'un esprit littéraire à une rigueur mathématique?

@noixdecajou : J'apprécie. Ca me semble de bon aloi, tu as raison, devant la frustration, j'en oublie presque parfois d'être humble dans mon apprentissage. Wu-wei.

"en l'occurence la programmation" Excuse moi j'ai écrit vite hier soir, je veux pas donner l'impression de pas avoir été bien attentif, quoique suis très fatigué à l'instant aussi

Une autre chose que je faisais c'était réécrire le cours à ma façon sur papier, avec des liens que je faisais moi (pas en informatique mais en maths ou en physique), créer pour chaque language informatique un "monde mental intérieur" ou tu reformulerais une vision globale du truc avec tes associations, tes visualisations, tes comparaisons et tes éléments propres, qui te viennent spontanément quand tu lis un cours donné "en séquentiel". Je crois que c'est pas du tout un truc à réfréner au contraire

L'idée c'est que pendant les phases "pratiques" où tu dois faire du séquentiel, qui sont moins satisfaisantes émotionnalo-cognitivement, tu gardes le "cerveau droit" "allumé" en naviguant en même temps dans le "monde mental intérieur" que t'as créé et garder cette satisfaction de naviguer dans le concept dans le global même pendant les phases plus sèches, et d'avoir un fonctionnement plus plaisant intérieurement mais aussi plus efficace

J'imagine pendant la rédaction d'un truc aride ("Ah la je tisse la toile" et tu visualises le truc, "là je mets pots de peinture", "là je place mes soldats") Vraiment imager, globaliser limite poétiser le truc, et si ça marche bien ça peut en plus réactiver ta capacité d'émerveillement, ce qui est le but, on fonctionne à l'affect  

Bon là je fais que données quelques idées en plus qui vont dans la direction dans laquelle tu te dirigeais déjà toi-même !

Il y a beaucoup de bons conseils, cela va être difficile d'y ajouter. Mais comme je ressens un problème similaire — surtout lorsque tu parles de cases "floues" — autant partager deux aspects qui, pour ma part, m'ont beaucoup servi et appris: la programmation et le gribouillage.

Je pense que l'apprentissage de la programmation est une très bonne idée (qui, en plus, est bien utile); parce que comme le décrit Abonné absent, un programme te force à tout expliciter: la machine a besoin de savoir exactement quelles tâches effectuer et comment. Mon conseil serait de faire en sorte que ton apprentissage soit le plus pratique possible. Lire peu, et appliquer beaucoup, en commençant par des programmes très simples (manipulation de fichiers textes, de mots dans un texte, codeur/décodeur, etc.: en montant la difficulté petit à petit), quitte à faire énormément d'erreurs et de tâtonner. C'est à mon avis la meilleure manière de progresser en informatique - et qui force inconsciemment à appliquer cette logique nécessaire (comme chaque grande tâche doit être divisée en petites tâches, de manière similaire à une déconstruction de raisonnement - la démarche opposée des esprits synthétiques, "littéraires"). Le fait de progresser en pratique plutôt que par une démarche très explicitée te permet, à mon avis, de mieux apprendre: parce que cela deviendra naturel.

Une autre chose qui aide beaucoup, c'est l'expression la plus simple possible de ces outils de mind-mapping: faire des dessins. Le simple fait de formaliser une pensée, un objectif, un bilan, ou quelque concept abstrait, sous la forme de dessins, de ronds, de flèches (algorithmes et modèles), permet de s'abstraire des limitations du discours et d'aller à l'essentiel. Cela s'applique d'ailleurs très bien pour résumer un livre, ou de nouveaux concepts. Évidemment, cela s'applique plus ou moins bien selon ce que tu représenterais de la sorte; Wittgenstein n'est sans doute pas l'exemple qui s'y prêterait le mieux.

Par ailleurs, je connais beaucoup de personnes à l'esprit scientifique pratiquant des automatismes acquis; ça paraîtrait à toute autre personne être une démarche logique et rapide, mais en vérité ils utilisent des heuristiques et des raccourcis qu'ils ont appris, et qu'ils n'ont pas besoin d'expliciter avec des pairs puisqu'eux aussi les connaissent et les pratiquent. Ce sont, en quelque sorte, des outils "tactiques"; le raisonnement consiste à les utiliser à bon escient dans le cadre d'une "stratégie" qui, elle, demande leur réflexion.

Je vous lis et je réfléchis. Et quelque part je vous admire aussi. Vous décrivez des trucs d'une manière qui, dans mon "cerveau d'informaticien", semblent irréels.
Cette démarche de passer de raisonnements littéraires, poétiques, à un raisonnement compréhensible par une machine est un véritable exploit. Plus qu'un changement de langage, c'est un changement d'intelligence.

De mon coté j'ai par exemple à reformuler Amour et Justice de Ricoeur en quelques diapositives pour faire une présentation, et je ne peux faire autrement que voir ces diapos comme des modules d'un vaste programme. Comment "coder" une vision éthique et morale en respectant la pensée d'un auteur qui n'est pas moi ? Et ai-je bien besoin de "coder" puisque ces diapos vont etre présentées à des philosophes ?

C'est à mon avis une erreur de penser qu'un technicien a un esprit "scientifique". Le scientifique a une démarche exploratoire et part d'hypothèses, d'observations. Le technicien a un but, une fonction à pourvoir, et des mécanismes à sa disposition pour y arriver, qu'il va agencer avec art et méthode. Le scientifique n'est pas certain où il va arriver, le technicien doit y arriver sous peine d'échec. C'est ainsi qu'un technicien peut refuser un travail lorsqu'il lui semble impossible. Et puis il y a les "bricolages", les assemblages imparfaits, inesthétiques, dont on ne peut garantir la fiabilité.

C'est à dire que le programmeur, quand il va maitriser son art, va etre porté par une volonté d'esthétisme, meme si c'est une beauté qui n'est visible que par ses pairs.
Car pour réaliser certaines fonctions il peut y avoir divers algorithmes, diverses façons de les "coder", belles ou bourrines.

Du coup je me demande si l'informaticien "raisonne" véritablement. Il le fait quand il débute car il doit décomposer les actions à accomplir en sous-ensembles de plus en plus fins, et il utilise pour cela des méthodes, pour beaucoup d'inspiration cartésienne. Mais ensuite ?

Et puis il y a une tendance en ce moment à la fainéantise intellectuelle. On ne conçoit plus des programmes, on va les pomper sur internet auprès de quelqu'un qui prétend les avoir réalisé du mieux qu'il soit. Et on les "bidouille" ensuite pour les adapter à son besoin. C'est le royaume du plagiat.

Il y a dans vous ce que vous dites quelque chose qui m'interpella c'est le changement d'intelligence oui je me suis toujours demandé ce que le changement d'intelligence pouvait apporter à l'humanité et je me suis rendu compte qu'elle apportait du divertissement à l'humain le changement d'esprit littérature à mathématiques l'esprit de la Sagesse spirituel vers un raisonnement mathématique pas mal maintenant de nombreux logiciel sont plus fait par les sociétés de commerce pour ce faire de l'argent

@noixdecajou : Oui, je trouve aussi pas mal l'idée de ce concept de fonctionner par analogie avec des situations réelles pour provoquer l'affect, mais le raisonnement logico-mathématiques à tout de même tendance à produire des monstres d'incongruités en tant qu'objets et j'ai pour l'instant tendance à ne pas maitriser assez le(s) sujet(s) pour réussir à trouver des objets réel comparables (mais j'espère secrètement y parvenir par la suite   ). Quant à articuler une imbrication logique par ce même moyen, et trouver du coup une analogie fonctionnelle, c'est peut-être compliqué de trouver le matériel, mais c'est ce vers quoi je tends aujourd'hui de manière "instinctive" je me méfie quand même un peu de ceci,pour ne pas me laisser trop emporter par l'analogie, même si cela doit très certainement être porteur dans certaines situations. Merci encore pour ces pistes très intéressantes.

@Nacht: En effet, procéder par "petites briques élémentaires de raisonnement" pour se détacher de la démarche synthétique est sans doute une bonne idée, je cherche à m'y astreindre, je n'aime pas à la base les exercices mentaux du type "démineur(de windows), Sudoku, etc qui me fatiguent et ne me procurent pas de plaisir. Mais les exercices de logiques de ma formation me plaisent heureusement plus, (ceux théoriques et ceux d'application à proprement dire) même si ce n'est encore qu'un petit niveau de logique, j'imagine de plus qu'en effet par la suite cela doit devenir davantage des automatismes au service d'une logique qui surordonne une stratégie plus globalisante, mais je n'en suis qu'à me muscler le cerveau ^^.

@Abonné absent: Je ne sais pas, j'estime qu'au final, il n'y a que des "universels d'économie" déclinés à plusieurs terrains, ( ça n'est que, pardon pour le lieu-commun, juste une théorie bien bâtarde et très moindre, d'unification) des rapports logiques entre divers objets.C'est en plus abuser de définitions qui sont fluctuantes car intiment attachées à l'évolution de l’écosystème les contenant. Les mathématiques ( au sens large) me semblent presque plus solides, par pour leur objets qui collent au réel, mais pour justement cette imbrication logique, cette architecture qui est implicitement citée dans certains des autres messages de cette page. La capacité de pouvoir envisager les choses de manière transversale, est au final aussi tronquer la beauté de l'écosystème en extrayant pour transposer dans du borné et cadré. C'est bien en effet dommage d'envisager que cette recherche d'efficience actuelle dans le monde de la programmation corresponde au résultat éhonté dont tu parlais dans l'exercice du métier, l'économie encore ici qui tire les choses à elle, mais desservie par des "gagne-petits" ("il n'y pas de petites économies!"^^). J'aimais beaucoup la lecture des biographies d'artistes, tels que M.C Escher ou de Bosch, même Vermeer. Leur génie tient sans doute au fait de la répétition d'un exercice élémentaire et les accidents "divins", dont ils ont fait l’expérience dans le cadre de leur exercice. La plupart des scientifiques sont aussi comme ça, des découvertes fortuites dans le cadre d'une vérification banale, d'une hypothèse banale préexistante, qui les mène à formuler et consigner une autre hypothèse, celle que l'histoire retiendra pour la publication dans un milieu "établi", une chose inédite universitairement ou autre, mais qu'ils n'inventent pas vraiment.

@pedmon, Oui tout à fait pour les sociétés et le commerce, mais c'est bien triste, je pense que c'est un problème profondément humain mais qui est surtout lié à l'évolution actuelle de nos sociétés, heureusement, je crois que la nature peut encore reprendre ses droits, au moins localement, du fait de notre périlleux exercice de la civilisation. Tout n'est pas (encore) résumable mathématiquement et les mathématiques restent un outil fabriqué. Il faudra peut-être même demain se battre avec Dr. Frankencomputerstein et son monstre Skynetstein.

Bonjour à tous !


Je m'excuse si je me trompe de lieu pour publier mais j'aurais besoin de votre aide. Je me sens tellement seule et je stresse sérieusement sur ce problème. Alors voilà je n'arrive pas à faire des exercices de statistiques. Je me bloque tout le temps. C'est simple sans corrigé je bloque à toutes les étapes et l'initiative de faire un calcul ne vient jamais de moi. Je doute beaucoup et je me bloque au beau milieu d'un exercice sans y répondre. De même je manque de flexibilité parce que je n'arrive jamais à m'adapter aux exercices et je butte de nouveau. J'ai besoin de votre aide ! Vraiment !! Même avec le corrigé sous les yeux soit je fais des étourderies et je ne m'en rend presque jamais compte soit je ne comprends carrément pas la logique du raisonnement. J'ai besoin de vous !

Le probleme ne vient ni de toi, ni des maths, mais bien du fonctionnement de l'ecole.

Pourquoi la psycho, si c'est pas indiscret ?

A ce stade, on n' a pas trop le temps de bosser sur la racine du probleme. Mais il existe plusieurs raccourcis pour que tu sois tranquille avec les statistiques. Il va falloir que tu te réconcilies avec les maths, et accessoirement, avec l'ecole dans son ensemble...
Ton raisonnement est bon, mais l'ecole ne se soucie pas du resultat. Il faut suivre un cheminement logique pour leur faire plaisir. Rassures toi, on ne te demande pas de changer ton personnalité ni ton identité . Juste de faire semblant de suivre un raisonnement logique. Et si tu ne te comprends pas toi même, tu ne dois pas être surprise que le prof ne fasse pas d'effort pour te comprendre. C'est dommage mais c'est comme ça.

J'ai 2 ou 3 pistes, mais ce n'est qu'un début.
1 essaies de passer du temps sur youtube pour comprendre les stat' de façon ludique et agreable
2 essaies de ne pas en faire une montagne, c'est pas grave
3 fais la paix. Avec les stats, avec l'ecole, et avec toi meme.
4 tu peux bosser sur la racine du probleme, simplement en prenant le temps de comprendre qui tu es, et comment tu fonctionnes.
Si tu veux court-circuiter cette etape, l'auto hypnose est un raccourci.

Tu as le droit d'etre comme tu es. A toi de decider si les autres ont un impact sur ta vie, ou pas

Je t'invites regarder cette video.
https://m.youtube.com/watch?v=9UnxNLpNIG4

Je ne sais pas quel est ton passé dans le domaine mathématique et quel est précisément ton problème en mathématique, mais je vais essayer de te donner une marche à suivre.
1)Je pense que tu dois tout d'abord pouvoir comprendre ce que tu lis, c'est la première étape. C'est à dire que tu dois pouvoir être capable de traduire chacun des termes mathématiques qui te sont présentés, cela demande de décomposer les formules que l'on t'a donné dans ton cours et de donner une signification à chacun des termes qui sont à l'intérieur. Il faut que tu te renseignes brièvement, sur chacun des termes afin de les comprendre, sans aller chercher leur fondement ou leur origines ou leur démonstration, mais juste leur donner une signification simple. Tu peux même créer une fiche aide-mémoire pour t'aider au début, ça serait comme ton "petit lexique des mathématiques" (Par exemple marquer le signe qui correspond aux ensembles d'entiers naturels + une petite définition + un exemple en chiffres, en différentes couleurs ça peut être sympa). Tu peux t'aider au début tu dois pouvoir les reconnaître quand tu les vois rien que ça c'est déjà du travail mais c'est nécessaire de pouvoir décoder. (Je t'ai mis une vidéo a la fin de ce post qui aura peut-être un écho par rapport au sens de mes paroles)
2) L'étape suivante, c'est de comprendre le problème dans son ensemble, pour les statistiques, je pense que ça peut aller, c'est quelque chose qui fait assez sens.
3) Regarder l'exemple de base donné dans ton cours et le refaire sur papier en décomposant en autant d'étapes que nécessaires jusqu'à la résolution du problème. Faire des paliers intermédiaires, tu notes un commentaire à chaque ligne pour te rappeler le sens de l'opération que tu fais et ce que tu en as obtenu, ensuite avec les autres problèmes tu reproduiras la "marche à suivre" selon les données et ce que tu cherches.

Si tu es comme moi, tu devras t'accorder un peu de temps avant que ça vienne plus naturellement, tu dois laisser le temps à ton cerveau de créer les connexions neuronales nécessaires à être utilisées, elles sont peut-être un peu faibles à cette heure. C'est comme le sport, tu ne peux demander à ton corps de produire un effort que tu ne fais jamais, par exemple une course très longue, tu n'y arriverais pas ou alors très très lentement en t'épuisant, tu dois donc t'exercer, être patiente et courageuse, te contraindre à t'exercer "machinalement" au début, manger bien entretemps et te reposer. Et puis ensuite quand ton corps auras plus l'habitude et aura crée le matériel biologique nécessaire en complément de celui qui existe déjà( mais peut-être pas très développé), ton corps t'aideras à produire cet effort et tu en tireras peut-être même du plaisir et de la fierté d'avoir repoussé tes limites et d'être devenue meilleure. Bon courage à toi.

Bonsoir,


Cette vidéo est fort intéressante !
Je reviendrais vers vous si amélioration de ma part.
Toutefois même en appliquant "machinalement" les méthodes, à chaque nouvel exercice suivant je bloque à nouveau. C'est comme si ça m'étais logique mais sue le moment même. Après j'oublie le déroulement et ne comprends même plus, de fait je ne suis plus capable de reproduire la même méthode sans aide (personne ou d'un début de correction).


J'ai le sentiment d'être seule. Honnêtement en lisant des témoignages ici je me sens à côté de vous. Je veux dire par là que visiblement ce ne sont pas les mêmes difficultés. Vraisemblablement j'ai 10 trains de retard sur vous.
Je ne sais pas honnêtement mais depuis mon plus jeune âge je ne fais que récolter des 5-6/20 en mathématiques et ce peu importe la notion, le chapitre...

Dans la vidéo précédente, le point intéressant pour vous est à 5:44, il définit ensuite les ensembles d'entiers naturels (dont on se sert pour définir les populations étudiées en statistiques) d'une manière assez intéressante. Vous parlez d'exercice suivant, ceci témoigne du fait d'une progression,en tout cas il est important de bien maitriser, déjà, les exercices de base, élémentaires, et même si ce n'est que machinalement comme je le disais, c'est à dire sans vraiment comprendre, juste en suivant des étapes. Pour s'aider à se remémorer la démarche et les différentes à appliquer, même sans tout connaître, la méthode des loci citée par Pedmon sous le nom de "Palais de mémoire" est un très bon moyen mnémotechnique. Il faut aussi ne pas hésiter à faire et refaire régulièrement, c'est ceci qui développe peu à peu les moyens de se confronter au problèmes mathématiques.
Une autre chose importante est qu' il ne faut pas sous-estimer le fait qu'il existe une réelle différence entre la compréhension des étapes et l'assimilation qui permet de reproduire le résultat. C'est l'exercice qui permet de faire le lien entre ces deux points et permet d'obtenir une meilleure aptitude, mais il faut être un peu patiente, ne pas se décourager, avoir un peu de volonté "bête et méchante" et essayer de s'entraîner en reprenant depuis le début, vous pouvez aussi demander à une personne qui "y arrive" de vous montrer, une fois de plus, en notant tout pour bien profiter de l'explication et pouvoir la reconstituer à la maison, et en n'hésitant pas à poser toutes les questions nécessaires pour saisir, par exemple en suivant les étapes notées dans mon post précédent. Libre à vous d'ajouter divers outils pour parvenir à reproduire la marche à suivre ( comme la méthode des Loci où utiliser des crayons de couleurs, etc). A vous de vous battre encore et encore, ne l'ignorez pas, et soyez ferme pour vous approprier tout ceci, si d'autres y arrivent autour de vous, c'est sans doute en partie grâce à leur travail, vous aussi vous avez le droit et la possibilité de mériter les fruits de votre travail.
En étant honnête, j'ai eu des difficultés quant aux mathématiques aussi par le passé, je ne suis pas le seul dans ce cas comme beaucoup de zèbres en ont témoignés sur d'autres sujets, certains semblent au contraire avoir dépassé cette difficulté et sont aujourd'hui des zèbres très épanouis sur ce sujet. Je pense qu'en ce qui me concerne la plupart de mes difficultés de l'époque provenaient de mon manque de rigueur et de discipline dans la méthode de travail, due à ma faible concentration et à mon faible intérêt, mais cela est quelque chose qui peut se corriger, les mathématiques sont un outil mental qui demande à être discipliné grâce au travail.
P.S: Beaucoup de bons conseils ont été dispensés sur ce post de la part de divers interlocuteurs en ce qui concerne les méthodes de travail. Je pense qu'une partie importante des progrès dans l'apprentissage se fait par l'humilité, aussi il est important d'apprendre à accepter de suivre aveuglement ( au début) une démarche, sans rechigner, mais avec confiance et dévouement (cf un post de Noixdecajou aussi) .

Bonjour RmesStia,


Alors la méthode des loci je l'a connait très bien! Seulement la mettre en pratique en mathématiques (statistiques) j'ai vraiment du mal

"Une autre chose importante est qu'il ne faut pas sous-estimer le fait qu'il existe une réelle différence entre la compréhension des étapes et l'assimilation qui permet de reproduire le résultat. C'est l'exercice qui permet de faire le lien entre ces deux points et permet d'obtenir une meilleure aptitude", le soucis c'est que c'est bel et bien ici que je bloque, et ce depuis longtemps ! Je peine voire je n'arrive pas à reproduire quelque chose que j'ai appris. C'est véritablement l'application d'un modèle déjà appliquer qui me pose un beau problème. La volonté je l'ai, je suis même en mode je me lance le défi de réussir les statistiques avant décembre (Noel) pour réussir mes examens. Toutefois malgré mon abnégation et mon implication je pédale beaucoup dans la semoule sans réellement avancer. J'ai déjà demander de l'aide par ailleurs mais sans réponse. Les tutorats ne sont actuellement pas mit en place parce que des étudiants d'années supérieurs ne se présentent pas pour le moment. Seul des tutorats de Neurobiologie/Neurosciences existent à mon désavantage


J'entends bien tout ce que tu me dis RmesStia ...

Bonjour,


-Benoit "Pourquoi la psycho, si c'est pas indiscret ?". Tout simplement parce que j'ai conscience que c'est le métier que je souhaite exercer et ce depuis très longtemps. J'adore le fonctionnement humain/cérébrale/comportemental. Je suis une vraie passionnée !

Comprendre toutes les structures, les mécanismes et les liens entre la cognition et le comportement me plait énormément !!


Depuis le lycée je sais que c'est ce que je veux de ma vie. Je veux y arriver et je souhaite de tout cœur exercer ce métier. C'est mon ambition !
J'ai par ailleurs bien conscience que c'est le cheminement logique qui intéresse les profs. Seulement quand on bloque à chaque fois qu'une étape est réalisée je ne vois pas comment on peut montrer qu'on a suivi un raisonnement logique.


De toute manière je vais relire attentivement tous vos messages et je reviendrais vers vous pour vous dire ce qu'il en est. Je vous remercie !