Je veux partir!

non il ne s'agit pas de mes poils de dos, je vais faire être concis et bref, ma santé défaille ici, je ne ferai pas long feu, donc je veux d'abord aller vivre dans le sud ouest, question de me reconstituer une santé solide, cela pendant 1 an, j'en profiterai aussi, pour contacter l'ambassade du Sénégal, afin d'obtenir la double nationalité, lorsque tout les papiers seront faits, ma santé consolidée, je pars définitivement vivre au Sénégal pour toujours.
Je n'emporte que mes livres et quelques ustensiles, pour le reste je le vends, quant à la peinture j'arrête et je me débarrasse de tous ces tableaux.

Voilà c'est mon vœu le plus cher.

Je viens d'envoyer un mail à l'ambassade du Sénégal, afin d'obtenir les papiers nécessaires à mon changement de nationalité.
j'attends donc un mail de l' Ambassade.
je vais me barrer!

Bon, finalement c'est une réaction trop à chaud, trop sur le vif, il faut que j'y réfléchisse...
Désolé du désagrément, mais je suis trop spontanée parfois.

Je crois qu'il y a beaucoup de choses à faire et je suis enclin à m'y investir. Enfin chaque chose en son temps.
La vie est bizarre peut-être tout autant que moi.
Je pourrais même dire qu'il s'agisse d'un symptôme lié à ma maladie, si on peut appeler cela symptôme: l'ambivalence, avoir du mal à choisir, enfin la traduction de cet absurde idiotie, c'est dire, s'appelle communément, le doute.
le doute une maladie? quelle aberration de langage!

Pourquoi pas, mais boudiou, t'arrêtes pas les tableaux qd même !...

Qu'est ce que tu chercherais au Sénégal ?

Ce que je cherche au Sénégal?
En premier lieu le soleil, en second la prospérité et la détente et ce qui n'est pas facultatif, une plus grande aisance au niveau financier et voire, avoir enfin une compagne et peut être donner naissance à un enfant, mais je crois que maintenant qu'il se fait tard, j'ai 43 ans et un papa de 43 ans c'est un peu vieux.
En fait je cherche le paradis sur terre, donc le bien-être.
Quant à la peinture, si j'étais parti (avec des si on referait le monde), bien sûr que j'aurai arrêté Chuna.
Tu sais je suis très changeant, mes parents auraient dû me nommer girouette, celui qui au gré du vent comme de ses humeurs, suit le cours de ses pensées.

Mais vas-y !!! Fonce Alphonse, qu'est-ce qui t'arrête ?! (conseil, que comme souvent, je me donne avant tout à moi-même...).

On se retrouve "ailleurs" qu'ici, dis, @oyans ?

Ce qui m'arrête c'est que ma mère assez âgée, laisse couler une larme, lorsque je veux m'éloigner, voilà pourquoi je ne peux pas choisir sans que ma conscience me taraude.
Oui bien entendu, il le faut car j'aimerai que cela soit une évidence, ça serait bien, "qu'ailleurs" nous nous retrouvions beautymist.
Commençons à déblayer le chemin qui nous mène l'un à l'autre

Le chantage affectif, c'est pas joli-joli... ceci dit sans vouloir critiquer ta maman (je ne connais pas ton contexte particulier).

J'ai grandi "ailleurs" et je ne me sens pas à ma place en France... est-ce que ça t'éclaire ?

Oui je comprends, je suis aussi certainement "ailleurs", mais j'ai l'impression peut être fausse de louper quelque chose, cela ne me quitte pas, ou alors et c'est certainement vrai, il n'y a rien d'autre qu'ailleurs, donc je mettrai toute ma réalité à croire aux rêves.
Il existe peut-être cet Eldorado

C'est la civilisation occidentale qui est anormale... Et c'est René Guénon qui le dit. La vérité est ailleurs, forcément...

Je ne connais pas le Sénégal, mais j'ai pas mal voyagé... Et j'ai grandi sur le rift syro-africain. Peut-être que la réponse que je cherche se trouve dans mon propre pays, reste à définir lequel est-ce ? Celui de l'enfance ? Celui du passeport ? Ou celui des rêves ?

Si tu te sens étrangère de l'endroit où tu vis déjà, si tu te poses la question de savoir où se situe l'ailleurs, tu ne trouvera la réponse qu'en toi-même, il est bien de trouver le lieu où tu t'épanouirais, mais lorsqu'on ne sait pas, ne reste plus qu'à chercher au fond de soi une raison d'être.

J'ai pas mal voyagé moi aussi: le Maghreb, le Canada, l'Espagne, la Thaïlande, le royaume-uni, le pays de Galles, la Belgique, mais je n'ai jamais trouvé de réponse, pourtant le dépaysement qu'est-ce que c'est bien.
J'aime toujours voyager, il me reste un continent où je n'ai pas mis les pieds, c'est l'Amérique du sud, mais le Sénégal, mon cousin qui est un grand voyageur y a séjourné quelques temps, et c'est pour cela que j'avais choisis le Sénégal, l'Afrique noire, ça me botte!

Il y a eu quelques lieux magiques, lieux où je me suis sentie, moi l'éternelle étrangère, au moins un peu la bienvenue... J'aimerais cesser de fuir et ENFIN me poser, respirer... A moins que je ne sois condamnée à une éternelle errance, une vie de Bohème ?

C'est dans le non-choix du mode de vie que se situe ma souffrance. J'aimerais pouvoir être libre de rester ou bien... de repartir. Mais fuir est... une nécessité.

Alors je me réfugie dans le voyage immobile : celui de l'écriture.

Je suis à peu près dans le même contexte, ne pas savoir choisir ce qui sera bon pour moi, je tergiverse et n'arrive pas à me fixer un simple objectif, j'ai tant de centres d'intérêts, qu'il m'est parfois difficile de décider, lequel aura ma préférence.
Pourtant plus jeune, je savais mieux me servir du temps qui passe, mieux le meubler, chaque heures étaient dédiées à un sujet. Par exemple je voudrai me remettre à écrire, cela n'est pourtant pas si compliqué que cela, il y a tellement de sujets, et là est le hic, comment savoir lequel choisir.

Avant ma spontanéité décidait pour moi, de plus je peignais et lisais, sans même me soucier de la fatigue, il faut en somme, que je retrouve la même énergie et la même assiduité.

Si tu écris c'est une bonne chose beautymist, un bel exutoire que celui de l'esprit.
Mais ce qui est drôle, ne le prends pas mal, car là n'est pas mon intention, nullement: Au début tu me demandais, ce pourquoi je me réfrénais, je suis dans l'ambiguïté, peut-être à cause du président Macron, qui, lors de sa campagne a dit: qu'il ferait éclater au grand jour les talents méritants, donc j'attends qu'il tienne sa promesse, à moins que ce ne soit que des paroles de faux-semblants comme ses prédécesseurs, j'avoue même avoir travaillé bien plus que lui et dans des conditions qu'il ne peut imaginer , pour être plus sérieux, je pourrai depuis nos derniers échanges, te poser la même question, qu'est-ce qui t'empêche finalement de continuer à chercher cet "ailleurs", que tu ne me sembles pas encore avoir trouvé, la peur, le doute?

Si il est du doute, quel est-il ou peut-être est-ce encore autre chose?

Ce qui m'empêche d'avancer ? Certaines blessures qui se rouvrent à la moindre occasion et qui m'empêchent de fuir, blessures aussi symboliques que physiques, dont une cheville fragilisée par des torsions à répétition.

J'ai beaucoup voyagé (train et avion) et pourtant... je ne conduis pas (pas le permis et surtout... phobie de la voiture) et je vis avec une maladie (mal reconnue donc mal diagnostiquée et incurable en l'état actuel de la science) qui rend même la marche pénible. Je serais contente le jour où les médecins admettront ENFIN que j'ai besoin d'une canne et d'une rééducation avec un kiné, et non d'un psy !

PS: la méritocratie à la française, selon mon expérience, c'est surtout se faire traiter comme des chiens ! Et je dis NON !

Ce genre d'embêtements physiques est difficilement contournables, comme ceux qui sont d'ordres plus intimes, mais qui n'en restent pas moins psychologiques, donc on peut s'en défaire, ne penses-tu pas? à moins que j'ai mal compris, la profondeur de ton mal-être.
A l'évidence le cumul des problèmes, c'est toujours labyrinthique comme état et je ne suis pas bon donneur de conseils, surtout lorsque cela concerne un problème sensible dont je suis assez éloigné, je ne veux pas dire que cela ne me concerne pas, mais j'avoue être dans l'impuissance d'y remédier et de savoir te satisfaire durablement, j'en suis impuissant, même si je m'imagine sans être présomptueux, très bien la confrontation mentale douloureuse, à laquelle tu dois souvent te livrer.
J'aurai juste à dire, qu'il est d'importance que tu trouves ton équilibre, les moyens ne manquent pas et c'est souvent la volonté qui elle, est absente, la vie est paradoxale, du moins les choix de vie.

La méritocratie, même si le principe de récompense, sorte de béhaviorisme institutionnalisé, mais à moi aussi rébarbatif, il ne faut pas oublier en quelque sorte, qu'une reconnaissance, c'est aussi un accomplissement, non pas seulement pour celui qui réussit, mais aussi pour nombre de personnes désabusées et laissées au rancard: prenons l'exemple du sport, ou du rap, ce sont des moyens promulguant une dose d'espoir dans les zones de non droit par exemple.
J'avoue que l'idée, enfin même le principe de ce genre de phénomène me mettait, quand j'étais plus jeune, hors de moi, comme on dit: beaucoup d'appelés et peu d'élus.
C'est un peu vendre du rêve, un mauvais rêve...

quant à moi, la démarche ne fut jamais vraisemblablement la même, il s'agissait de m'exposer médiatiquement par le biais de mon art, dans le but de déstigmatiser une maladie, ma maladie qui se nomme la schizophrénie, le rapport sociétal entre la folie telle qu'elle nous est présentée dans les faits divers, entretien une peur et un certain malaise au cœur de la population très mal informée, car, même si il y a des actes plutôt rares, d'extrêmes violences, c'est vrai, il y a aussi toute une communauté pérenne de schizophrènes se sentant stigmatisés et montré du doigt comme des gens dénués d'humanité,ce qui est évidemment faux l'inconnu fait peur.
voilà la "méritocratie" reste un moyen d'atteindre un but, pas une fin en soi bien sûr.

Merci de ton message oyans, il me touche plus que je ne saurais dire...

CC
Je me sens bien parfois, mais j'ai remarqué que lorsque je reviens ce n'est jamais la même vibration.
Je veux tenter l'experience d'acheter un petit bout de terrain et voir si mon amour peut se transmettre.
L'an dernier en rentrant de Bretagne j'ai eu un coup de coeur sur une petite route de campagne, mon coeur a battu aussi fort que pour un premier baiser, depuis je n'ose y retourner de peur de toutes les démarches à faire et les obstacles et oui je suis hyper sensibles.
Mais bon je m'y suis vu finir mes jours et cueillir des framboises lire un bouquin et caresser le chat.

Je suis déjà allée au Sénégal, ton choix entre la vie citadine et la vie hors agglo va être crucial, après comparaison bien sûr.
A moins que tu te sentes bien de suite.
Bonne journée.

Amicalement.
Crystal Teinté

S'il demande la double nationalité avant de partir c'est qu'il a déjà de la famille là bas, il doit connaitre.