Musica fortissima

Coucou,

Masochistiquement arrive-t-il à certains de monter les décibels d'un CD pour chercher l'équilbre avec la valse intérieure des pensées? Comme pour "presser" le cerveau à penser fort et donc illusoirement servir d'exutoire...

Fun

je pense que si la question est posé c'est plutot pour trouver des gens qui partage ce mode de fonctionnement, mais moi personnelement je n'ai jammais fait ça, dsl

Demandred a écrit:je pense que si la question est posé c'est plutot pour trouver des gens qui partage ce mode de fonctionnement, mais moi personnelement je n'ai jammais fait ça, dsl

bien évidemment...
Bon, too bad...je sens que je ne vais pas avoir de succès avec ce post héhé

Fun

Ce n'est que mon expérience personnel, et non pas la verité de l'ensemble des zebres du forum =)
Ne desperere pas de trouver un semblable par ce qu'une réponse négatif a été donnée!

Demandred a écrit:Ce n'est que mon expérience personnel, et non pas la verité de l'ensemble des zebres du forum =)
Ne desperere pas de trouver un semblable par ce qu'une réponse négatif a été donnée!

Oui bien sûr mais la zébritude s'appuyant généralement sur une ultra-sensibilité sensorielle, je ne me fais pas un heureux pronostic

Il m'arrive, durant l'écoute de certains albums (souvent du rock progressif) de "partir". C'est à dire que l'esprit se met à tourner, les pensées fusent et s'entrecroisent.
Et je n'analyse plus ni la musique ni les paroles.
Comme si la musique servait de support, de terreau, de catalyseur.
Mais modifier le volume me serait impossible je pense. C'est un acte trop conscient. Qui me ferait sortir de cet état.
En revanche, je crois avoir déjà remarqué une corrélation entre intensité de la musique et intensité des pensées.
Pour ma part ce n'est pas tant le volume que le "rythme" qui, s'il était augmenté, "presserait" le cerveau.
Pour simplifier, un crescendo a tendance a accélérer mes pensées.

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je suis obligé d'en avoir presque tous les soirs pour m'endormir, puisque le jour j'ai toujours de quoi canaliser mes pensés, mais dès que je fais plus rien je ne controle plus rien, c'est valable aussi en journée...mais en journée on peut bouger, si je ne fais rien je trouve quelque chose pour canaliser mes reflexions, tandis que le soir il n'y a rien d'autre a faire.. prisonnier face a ses pensées qui partent dans toutes les directions, une vraie torture, au lieu d'etre tranquille ca fatigue plus qu'autre chose tellement ca part dans tous les sens...

du coup oui j'ai tendance à inonder mon cerveau de son, et l'intensité augmente avec l'activité, du coup lorsque j'ai une très forte activité de pensé, c'est pas bon pour les oreilles mais ca fait du bien

FunkyKyu a écrit:En revanche, je crois avoir déjà remarqué une corrélation entre intensité de la musique et intensité des pensées.
Pour ma part ce n'est pas tant le volume que le "rythme" qui, s'il était augmenté, "presserait" le cerveau.
Pour simplifier, un crescendo a tendance a accélérer mes pensées.

Salut Funky,

Tu es donc davantage dans l'aspect méditatif si l'acte conscient est exclus, d'où cette transe du crescendo qui joue son rôle.
Néanmoins nous nous rejoignons sur la corrélation entre intensité de la musique et des pensées.

Un jour, j'ai écrit un poème partant de la sensation vive que me laissait une musique. Ca mettait dans un état particulier qui était nécessaire pour bien explorer le ressenti.

Le son c'est ptêt juste pour moi un de ces "extrêmes" recherchés qui conduisent l'être à une autre forme de psychologie...J'ai du mal à cerner son besoin à ces moments-là.

Fun

Eleu a écrit:Je sais pas si c'est le genre de réponses que tu attendais ^^'

Mais Eleu, je trouve bien intéressant de voir que pour chacun de nous la musique a une ....résonnance différente.
N'y a-t-il pas moyen de faire jouer une plus belle mélodie à tes pensées?

Fun

vertus a écrit:du coup oui j'ai tendance à inonder mon cerveau de son, et l'intensité augmente avec l'activité, du coup lorsque j'ai une très forte activité de pensé, c'est pas bon pour les oreilles mais ca fait du bien

Vertus, d'une part, j'adore ton gif qui, finalement, représente bien ce qu'il se passe dans nos cerveaux

D'autre part, j'aimerais bien savoir ce qui différencie l'impact de la musique chez les uns et les autres...l'un écoute pour calmer ses pensées et chez toi c'est un fuel....bien curieux tout ça...

non tu l'a pas comprise dans le bon sens, l'intensité augmente avec l'activité dans le sens que plus je pense plus je monte le son pour essayer de les apaiser
donc je ne m'en sert pas de fuel à pensé comme tu dis au contraire

@ Vertus, bon donc finalement y a une certaine logique

Je fais les choses à l'envers: j'ai mon écouteur rempli de techno minimale pour aller par les rues. En réalité ma flottabilité en augmente assez pour que je puisse insensiblement BAISSER le volume jusqu'à ce que la musique joue depuis l'intérieur de ma tête, et non plus depuis mon lecteur.

Fata Morgana a écrit:Je fais les choses à l'envers: j'ai mon écouteur rempli de techno minimale pour aller par les rues, en réalité ma flottabilité en augmente assez pour que je puisse insensiblement BAISSER le volume jusqu'à ce que la musique joue depuis l'intérieur de ma tête, et plus depuis mon lecteur.

Oh ça fait très poétique cette intégration de la musique..

C'est vrai. La poésie (le charme) de la chose ne t'a pas échappé.
J'ai inventé le baladeur:
J'avais dix sept ans. On était en 1974, je n'étais pas scolarisé. Je suis allé chez l'électricien à coté de chez moi et lui ai fais faire une prise sur mon gros poste à cassettes que je portais en bandoulière. C'était une prise à cinq broches. Et le poste était gros et lourd. Puis je prenais ma mobylette, et partais écouter Eric Clapton, Magma, ou Robin Trower au bord du rhône...

Ne manquent plus que le bruit de l'eau, celui d'un moteur à la légère pétarade et la mélodie d'un soleil couchant....

Et celui du décapsuleur...
Mon écouteur était énorme. Le poste était énorme, et le pack de bières aussi ! J'étais chargé comme un baudet...

Mouais....ça se discute

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@ Eleu : hé bien actuellement c'est un ramdam, n'est-il pas possible de hiérachiser le contenu, de l'agencer de façon à mener à une gestion de la pensée?

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Marrant la musique avant de dormir ça m'énerve davantage...

Il faut que j'analyse mieux mon rapport à la musique car je commence à me demander si c'est vraiment un envol des pensées...à creuser..

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Ben disons qu'au lieu de tentaculariser ta pensée tu la mets sur zone de lancement fusée

Je me rends juste compte que je n'ai pas assez analysé mon propre mécanisme...c'est plus complexe que je ne le pensais de prime abord..

Bon, j'ai refait le test aujourd'hui et voici l'état de ma réflexion: la musique a sur moi une portée émotionnelle indépendante du flux de pensées.

J'ai éprouvé un vif sentiment de délivrance avec les premiers accords (laps assez court) - car sortie de boulot - mais j'ai observé que finalement mon flot de pensées était relativement calme bien qu'incessant.

Il faut dire aussi qu'à un moment, les pensées ont fait tellement mal que j'ai trouvé un repositionnement différent vis-à-vis de mon cerveau...le flot est donc incessant et lissé.

funforfools a écrit:Marrant la musique avant de dormir ça m'énerve davantage...

Il faut que j'analyse mieux mon rapport à la musique car je commence à me demander si c'est vraiment un envol des pensées...à creuser..

Est vrai qu'en cas de douance le problème de la pensée n'est pas dans son envol, mais au contraire dans le fait pour pouvoir atterrir et se poser. Quand la musique nous chope, on appelle ça être "CAPTIVÉ", je pense que ce terme n'est pas né du hasard. Moi personnellement ça n'arrête pas mon petit vélo, mais ça me permet de pédaler en rythme...

un envol des pensées...à creuser

Creuser un envol...J'aime beaucoup !

Je crois que c'est là une belle conclusion