Suradaptation, sabotage, ennui, etc...

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Message par Nausicaa Sam 18 Mar 2017 - 15:40

Hier, la cérémonie religieuse d'une comparse de travail a été célébrée.

C'est la deuxième personne de mon entourage qui a décidé de mettre fin à ses jours. Maman d'un petit garçon de 2 ans, un gros projet de série d'animation en voie de développement, tout semblait aller pour le mieux. Et pourtant...

En ayant travaillé avec elle quelques jours, j'ai pu déceler chez elle les caractéristiques des zèbres : souci de la perfection, grande empathie, grande sensibilité sous une apparence de femme forte.

Le premier cas de suicide auquel j'ai été confrontée, a été celui d'un ami, que j'essayais d'aider du mieux que je le pouvais.
En vidant son appartement, j'avais retrouvé des lettres que je lui avais écrites lorsque j'avais 20 ans. Cela a été un choc, je me suis rendue compte que j'étais devenue stupide... Le masque que je devais porter pour m'adapter a été plus fort que ma volonté de ne pas participer au système.

J'en ai oublié de me développer, et ais l'impression d'avoir tué une partie de mes possibilités, à force de suivre une vie qui, finalement, ne me convenait pas.

La mort de mon ami a été suivie d'une rupture après 10 ans de relation (une sorte de divorce, on avait acheté un appartement ensemble l'année d'avant). Toute ma vie s'était effondrée, mon ex présentait à sa nouvelle chérie tous nos amis, si bien que je me disais que c'était comme si j'avais été morte. Mais ce sont les aléas de la vie, et malgré la douleur cela m'a donné une autre chance pour vivre ma "véritable" vie.

J'ai mis trois ans à me relever. Trois années durant lesquelles je me suis rendue compte grâce aux algorithmes de Youtube, que je ne fonctionnais pas comme tout le monde. Trois années d'auto analyse profonde et d'études sur le sujet avant de prendre mon courage à deux mains, l'année dernière, de passer un test de Q.I et de personnalité qui ont confirmé les rayures.

Aujourd'hui, je continue la vie sans trop de but, à part celui de me redécouvrir, j'ai 35 ans. Le problème est le suivant, tout est à reconstruire.
Je me trouve confrontée au sentiment de vide et de non-sens de l'existence, en étant comme zombifiée, dans un état neutre permanent, depuis des années. Sans pour autant être en dépression. Les passions qui me motivaient jadis ne m'intéressent plus vraiment mais je rêve de retrouver la flamme créative. Je suis dessinatrice.

Y a-t-'il parmi vous quelqu'un qui s'est découvert tardivement suite à la mort brutale de proches? Comment avez-vous réussi à vous retrouver?
Y a-t'il quelqu'un ici qui a le sentiment de se saboter depuis si longtemps que trouver les avantages du surdon est devenu complexe?
Comment avez-vous débloqué votre cerveau si celui-ci s'est trouvé saboté depuis si longtemps?

A priori il n'y a pas de recettes toutes faites, chaque chemin étant particulier, mais j'espère que vos témoignages pourront donner des pistes de parcours et peut-être aider ceux ou celles qui sont vraiment en souffrance vitale...

J'espère ne pas vous sembler trop confuse...

Merci d'avance pour vos partages
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Message par ballondetouteslescouleurs Sam 18 Mar 2017 - 22:24

Bonjour Nausicaa,

Je vais bientôt avoir 32 ans, mon ancienne psy m'a dit que j'étais zèbre (je n'ai pas passé de test p-q trop cher, par peur). Lorsqu'elle a évoqué ce sujet, elle a employé ce mot: zèbre. Je me suis tout de suite renseignée, et me suis reconnue dans pas mal de caractéristiques, j'ai enfin compris "ce qui clochait chez moi". Lorsque tu dis que tu traverses la vie sans trop de but et tout ça...que tu es en redécouverte pour tout reconstruire. Je me reconnais. En ce qui me concerne, les fondations sont très bancales, et dur de se construire quand on se demande qui on est et pourquoi. Plusieurs fois j'ai fait semblant, "j'ai joué à être" pour convenir à ce que les autres attendaient de moi (à mes parents notamment) qui n'ont pas compris mon cas et qui voulaient que je "fasse comme tout le monde".
Cet état de neutralité je l'ai ressenti longtemps, Je faisais les choses en me disant que de toute façon c'était absurde, puisque j'avais le sentiment de passer à côté de ma vie, de moi. Quelque chose m'échappait et continue encore de m'échapper, peut-être que je dois laisser cette chose s'enfuir puisqu'elle veut courir. Cette neutralité dont tu parles, je le vois comme un mode de protection enfin pour ma part, c'est une façon de ne pas rentrer dans l'affect, donc de me protéger. Le seul moment où j'arrive à me soustraire de cet état de neutralité, c'est lorsque je suis seule, et que je goûte à la liberté, celle qui ne te fait penser à rien d'autre que la chose que tu vis au moment présent, j'ai fait cette découverte en observant la Seine, il faisait très froid, il était 18 h, et je me promenais à ses côtés. Je regardais la seine et puis le ciel, le bleu du ciel et puis la seine encore, et j'étais HEUREUSE Smile En fait, j'ai réalisé, il y a peu que j'arrive à m'émerveiller des choses les plus simples, parce-qu'elles sont simples justement, véritable découverte et comme je suis très visuelle, j'adore me promener dans des paysages hybrides (mi urbains, mi ruraux). C'est très inspirant, je trouve. Ce sabotage, je le ressens encore parce-que je n'ose pas aller vers ce qui me plaît par peur de l'échec, par peur de souffrir une fois de plus, mais bon j'ai compris que sans échec la réussite ne peut pas avoir lieu, l'échec est indispensable pour rebondir et se renforcer. Et désapprendre à ne pas être ça s'apprend, c'est un vrai travail qui prend du temps et c'est frustrant, parce-que c'est long, trop long et que je ne suis pas très patiente, mais je m'accroche. Parce-qu'on a tous le droit d'exister comme on veut, même si vivre comme on veut c'est un peu rentrer en résistance contre un système normé par une société insipide et en perte de repères.

Je reste cependant convaincue, que puisque je suis là sur cette terre je ne dois pas perdre une minute, sauf si je le décide et que chaque effort te blinde et te pousse à en faire davantage!




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Message par Chuna Sam 18 Mar 2017 - 22:48

Bonjour Nausicaa, et bienvenue ici Smile

Je ne suis pas certaine de pouvoir t'aider des masses, je n’ai pas eu de personne proche de mon entourage qui a décédé ainsi tragiquement.

Mes condoléances pour ta collègue. Je comprends que ça bouleverse.
et je comprends que ça bouleverse encore plus lorsque c'est un ami de longue date, et qu'on a en plus tenté d'aider...

Y a-t'il quelqu'un ici qui a le sentiment de se saboter depuis si longtemps que trouver les avantages du surdon est devenu complexe?

Là je peux répondre oui, oui, et re-oui (même si niveau surdon je suis certaine de rien puisque pas testée, même si identifiée par ma psy).
J'ai fait des études pour plaire à mes parents, en espérant qu'ils me regardent autrement. J'ai validé un doctorat, et j'ai toujours l'impression qu'ils me prennent pour la bête noire de la famille.
Faut dire que j'ai jamais rien fait comme les autres, et qu'après le doctorat, j'ai décidé de m'installer dans la région pour réaliser mon rêve : élevage de chevaux.
J'ai un boulot bof, même si je l'aime bien, je galère financièrement, et je suis en train de réaliser mon rêve.
Pour autant, je ne me sens pour le moment pas accomplie, et j'ai eu une grosse période de doute, dont je suis tout doucement en train de sortir.
Pendant cette période, il a été difficile pour moi d'aller m'occuper de mes chevaux, de mon jardin, et j'ai failli tout balancer et me barrer je sais pas où.
Arriver à réaliser mes rêves ne m'a pas aidée à aller mieux.

Comment avez-vous débloqué votre cerveau si celui-ci s'est trouvé saboté depuis si longtemps?

je sais pas si je peux dire que mon cerveau est enfin débloqué, mais je pense (j'espère ?) que c'est en bonne voie.
J'ai pas pu faire ça seule, je vais voir une psy depuis 3 ans maintenant. Cette thérapie qui devait être courte (j'avais des soucis de poids, hyperphagie, et d'anxiété), a permis de rendre compte à quel point j'ai des nœuds au cerveau.
Ptèt qu'on peut s'en sortir seul, très honnêtement, je doute, un avis extérieur, d'une personne qui a une connaissance théorique et pratique du fonctionnement humain, ne peut d'être que bénéfique... ça permet de prendre du recul, et ya pas de honte à se faire aider (je dis pas que c'est ce que tu dis hein).

Aujourd'hui, je comprends mieux mon fonctionnement, et le côté zèbre n'est qu'une infime partie, il ne fait qu'accentuer mes soucis, qui sont plutôt liés à mon enfance.
Je peux voir les tenants et les aboutissants, et même si j'ai tendance à refaire des bêtises similaires, au moins je les fais en conscience. ça change tout mine de rien ^^

Je te souhaite beaucoup de courage, j'espère que tu vas rapidement trouver ta voie I love you
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Message par -Benoit- Sam 18 Mar 2017 - 23:19

Faut prendre la vie avec philosophie.
On a pas le choix. Les coups font mal.
Je n'ai pas assez souffert pour comprendre ce que tu ressens, mais j'ai perdu un grand ami, il y a quelques années. Une grande complicité, des projets communs , des rêves plein la tête. Et boum.

Pendant toute ma vie, je ne savais pas d'où venait ma "souffrance". Je trainais un mal-être incurable. Un vide qu'on ne peut pas combler. C'est ce que je retrouve chez beaucoup de zèbres.
Parfois, pour justifier ce mal être, j'aurais voulu prétexter que j'avais perdu mes parents, et grandi dans des endroits infréquentables. Or, je n'avais aucune excuse. Et le jour où mon ami s'est suicidé, je me suis : tu vois, maintenant tu souffres, mais cette souffrance ne remplacera pas l'autre. Elle s'additionne, simplement.
Et puis, encore aujourd'hui, j'ai du mal à souffrir de son absence. Et c'est parce qu'inconsciemment, notre cerveau est en "sécurité" : nous avons 2 grands poles, 2 émisphères qui travaillent ensemble : l'une est rationnelle, intellectuelle, l'autre est émotionnelle.

Le fait de ne plus ressentir d'émotions m'a poussé à comprendre comment je fonctionnais, et c'est la curiosité qui m'a sauvé la vie.

J'ai appris comment fonctionnaient les émotions, et l'hypersensibilité. J'ai appris comment mieux appréhender ce monde. J'ai appris à m'aimer comme je suis, et à accepter d'exister. J'ai appris à accepter ma différence.

Quoi que tu ai pu vivre, même si c'est douloureux et injuste, relèves toi et dis merci à la vie, car elle riche d'enseignement. Si tu apprends à t'observer sans te juger, tu aurais une approche qui te permettra de te sortir de toutes les situations.

Le cauchemar s'arrêtera quand tu l'auras décidé. Mais la volonté ne fait pas tout . Elle doit être alliée à la curiosité, et au contexte.

Il est difficile d'être heureux quand on souffre.
Mais parfois, la souffrance en elle même, fait moins peur que le changement.
Beaucoup de gens souffrent, mais ils se complaisent dans leur malheur car ils ne se remettent pas en question, ils n'ont pas connaissance des outils qui leur sauverait la vie.

Cette planète est une école difficile.
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Message par Fille d'Agar Dim 19 Mar 2017 - 0:18

Bonjour Nausicaa,

Tout d'abord, je suis désolée que tu ai eu à vivre des pertes de proches.

Je ne sais pas si j'ai réussi à débloquer mon cerveau, ou même à trouver une vie totalement épanouissante. Mais je m'y essayes et suis attentive à mon équilibre au quotidien.

J'interviens car j'ai moi aussi vécu le suicide d'une amie, il y a 10 ans maintenant. Que le temps passe vite..

Au delà de la perte, de la culpabilité de ne pas avoir été là, ou de la sensation de ne rien avoir vu/fait ; aujourd'hui je vois le suicide de cette amie comme "un révélateur de vie".
Je m'explique un peu, à cette époque j'étais fort déprimée. Je vivais ma vie un peu comme une morte-vivante. Je faisais semblant de m'amuser à des choses futiles, j'avais un boulot alimentaire et j'essayais de me fuir, moi et mes angoisses existentielles. Tout en priant, pour que la mort vienne me chercher le plus vite possible. Je n'étais pas suicidaire mais simplement la vacuité de la vie, le non-sens et l'impression d'être nul part à sa place me faisait rêver, quasi quotidiennement, du moment où tout cela s'arrêterait.

Puis, mon amie a décidé de partir. Cela a créé une tension en moi et je me suis dis : "Ça suffit les conneries ! Il y a des personnes, des valeurs auxquelles tu tiens. Fais tout pour atteindre tes rêves" (Désolée pour le côté Happy end déterministe mais j'ai vraiment vécu ce mouvement).

Du coup, face à la douleur et l'incompréhension du geste de mon amie je me suis beaucoup remise en question. J'ai dû me bousculer un peu et essayer de me lancer dans ma vraie vie, avec mon vrai moi. J'ai repris mes études.
Ça n'a pas été facile. Je repense souvent à mon amie. Mais, je sais que sa mort a représenté un vrai tournant dans ma vie.

Je souhaite que pour toi aussi, le suicide de ta collègue t'aide à faire le point avec toi même, et retrouver une vie qui soit en adéquation avec ce/ux que tu aimes et un tremplin.

Je n'ai pas réellement de conseils ou de démarches à suivre. Je voulais juste te faire passer un pauvre message d'espoir.
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Message par Weigela Dim 19 Mar 2017 - 2:51

Tout d'abord je te transmets tout mon soutien face à ce que tu traverses.

Je n'interviens que sur la partie sabotage et suradaptation : je n'en suis pas complétement sortie mais cela va beaucoup mieux. Ce qui m'a aidé à différents moments de ma vie y compris récemment :
- la lecture d'Alice Miller, qui m'a autorisé à ressentir mes émotions et à comprendre le pourquoi de mes sabotages
- la lecture et la mise en pratique de l''analyse transactionnelle (Manuel de l'AT et Des scénarios et des hommes essentiellement) qui m'a aidé à me socialiser et à repérer mes sabotages
- la lecture et mise en pratique de Borsh Bonomo, qui m'a aidé à canaliser la colère que j'ai débusqué grâce à Miller et à mettre fin à mes sabotages (bon, quand on cesse de pratiquer la méthode ça revient, en moins fort, mais bon, je suppose qu'il y a autant de couches de sabotage à enlever que celles qu'on a construites enfant pour s'adapter aux attentes perçues de notre environnement)
- la lecture et la mise en pratique des 4 accords toltèques,
- la reprise d'études par correspondance
- suivre les conférences de psychologie positive de Tal Ben Shahar sur youtube
- reprendre le sport (suite à l'écoute des conférences)
- me remettre à écrire sur un journal (idem)
- me mettre à la méditation de pleine conscience (idem)

Chaudoudou sunny
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Message par Nausicaa Mer 29 Mar 2017 - 23:29

Je réponds vraiment tardivement à vos messages, je m'en excuse et vous remercie beaucoup de votre attention. En vérité, je pensais le sujet beaucoup trop lourd pour trouver un jour une réponse, mais finalement j'ai eu tort...

ballondetouteslescouleurs comme je me reconnais dans ce que tu décris, en tous points. C'est étrange!...
Je fais le vide aussi en me promenant sur les quais et en regardant la Seine et son courant. En observant les autres, et ce qui les fait vivre.

Merci Benoît pour ton message, en vérité j'ai tellement souffert et ce depuis longtemps que je ne pense pas mettre un jour un terme à ma vie. Des pensées noires arrivent, par phases, à cause de ce sentiment de vide ou de passer à côté de soi, mais quand on regarde le chemin parcouru, on relativise. En ce qui me concerne le pire est derrière, ce qui ne tue pas... et bien, ça ne tue pas. Smile
Est-ce que cela rend plus fort?
Si la force est de prendre conscience de ses failles, alors oui, souffrir rend plus fort.
Le suicide est un stade d'épuisement absolu, tant que j'ai des forces je ne souhaite pas faire subir à mes proches la souffrance que j'ai pu ressentir avec la perte de mon ami.
L'acceptation est la seule issue salvatrice pour ceux qui restent... J'espère que ton chagrin ne te hante plus.

Fille d'Agar, je serais curieuse de savoir comment tu as su ce qu'était ta "vraie vie", par quelles étapes es-tu passée?
Personnellement, tout me semble futile, j'ai pensé à reprendre la musique et l'écriture pour ressentir le plaisir de créer, mais si je pense en aboutissements, tout me semble vain. Et c'est pourquoi je procrastine aujourd'hui.

J'ai repris le travail dans le dessin d'animation et les questionnements sur la finalité de l'existence reprennent, ainsi que les angoisses à propos de mon devenir, car en fin de journée, cela a mobilisé une telle quantité d'énergie que je suis vidée, zombifiée, lobotomisée... Il faut que je m'échappe de là...

Merci Chuna56, comment te débarrasses-tu de tes doutes?
Je suis une thérapie, depuis cette année avec le psychologue chez lequel j'ai passé mon test, cela aide un peu, mais je préfère avoir des témoignages de zèbres directement, pour voir les parcours et m'aider à m'orienter dans la meilleure des directions.
Comme l'on ne se reconnaît pas chez la majorité de la population, le besoin de se reconnaître entre cas particuliers est importants, j'imagine. Merci pour le partage de ton parcours.

Et un grand merci également à Fleurdesel pour toutes tes références, je n'ai toujours pas lu Alice Miller, écrire sur un journal est une bonne idée, surtout pour mettre en place des idées de roman...

Bref tes liens occuperont mes prochaines journées de travail, un grand merci !

(je ne sais pas comment vous tagger pour vous avertir de ma réponse, j'ai l'habitude de FB mais ici tout me reste à découvrir, je vais cocher le petit "surveiller les réponses de ce sujet" pour la prochaine fois)

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