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Message par PJ Jeu 19 Jan 2017 - 10:05

Il "faut" dormir.
Perso, lorsque je suis fatigué, je m'endors.
A certaines heures, pour être productive.productif, mieux "vaut" se coucher.
Bien donc, qu'est-ce qui importe : le rapport à la santé ou au besoin d' "objet" qui nous diraient de les servir ?

Ensuite, le moteur intérieur continue à "exploser", faire des expressions de pensées, lorsqu'allongé dans le noir.
Sauf qu'à force de tourner, pleine puissance,

Cette nuit, les rêves étaient des lieux de danger de mort.
Ils se voyaient peut-être défait de leur intérêt, et font donc comme les pornos et films Hollywoodiens : ils deviennent de plus en plus "hardcores" pour continuer à retenir l'attention des spectatrices et spectateurs.
Dans les rêves, je risquait la vie.

En fait, je crois que cela se rapport aux sentiments juste avant le fait de m'endormir.
Il était genre 22 heures, et je me couchait.
D'habitude je suis assis devant l'ordinateur à me dire que j'y serais encore les quelques heures qui suivent.
M'enfin, selon Grand-Père ( peace be with dat man ), les heures avant minuit compteraient double !

Alors je me couche "tôt".
Et il vrai que lorsque je me couche après minuit, je suis arraché lorsque je me lève, loin de me sentir reposé.

Donc voilà, j'en reviens à ce moment avant de m'endormir.
Les pensées, qui ne trouvent plus d'objets sur lesquels se focaliser, sont comme un vélo qui déraille : la chaîne des pensée tourne dans le vide et ne peut plus "rattacher" à ces "aspérités" et au "piquant" de la vie, qui pourtant continue le mouvement.
En fait, je me rends compte que le mouvement des "objet", d'un monde se voulant "objectif", qui tourne et défile et requiert constamment notre attention s'emploie à nous entraîner dans son sillage.

Là, le soir dans le nuit, c'est comme si le véhicule dans lequel je serais assis est au point mort et comme si j'appuyais sur l'accélérateur malgré tout.

En fait, le rapport à cette intensité est ce qui détruit mon levier de vitesse : je fais pas trop gaffe au changement de vitesses, ou si je suis bien embrayé, ou si le frein est encore mis.
Je prends en plus des métaphores de l'automobile pour décrire mon "corps", donc je le considère de facon "mécanique".
Comment aimer un "corps-objet" ?

Comme le matin après une nuit de sommeil je peux avec simplicité rester longtemps allongé dans le lit sans bouger et apprécier les pensées qui émergent peu à peu et doucement, je me rends compte que cette "pause" s'oublie vite une fois debout.
La vie devient la course aux armements qu'est le quotidien de qui se veut "compétitive.compétitif" sur le marché global du travail.
De ce fait, lorsque je me couche le soir, je suis agacé de "perdre mon temps" à cette fantaisie qu'est l'envie de dormir.

Apparemment, Edison, inventeur de l'ampoule ( et d'autres de son époque, particulièrement des partisans de l'innovation dans les domaines de l'industrie ) parlaient de faire la guerre au sommeil.
Le sommeil ne "servait" à rien, selon elles.eux.

Cette vidéo en parle, justement.
Quoi qu'il en soit, il y a des sous-titres en Francais, dans la barre d'options sous la vidéo ! ( le petit rouage -> sous-titres "Francais", puis aller sur l'onglet qui symbolise lesdits sous-titres et les enclencher. ) :-)
J'avais lu des citations dont je ne connais plus la teneur exacte, mais qui allait dans ce sens.

Bon, dormir "pour" quelque "chose", plutôt que pour les propres besoins, est comme rouler en voiture pour arriver quelque part, plutôt que pour le "fun" d'être sur la route.
L'attitude et l'intention changent tout.
Si je me couche à une heure précise pour... ( ceci ou cela)... Comment puis-je apprécier ?

Bien sûr, je sais que les contraintes d'un monde moderne s'imposent comme des divinités à notre conscience et se passer de la matrice remet en cause les raisons de vivre d'un point de vue fondamental.
Néanmoins, se poser des questions quant au bienfondé d'une action - quelle qu'elle soit - ne mènerait-il pas à une forme d'appréciation toute autre de la vie, à une forme de liberté ? :-)


Vivre la vie un peu comme cela ?
Et donc dormir autrement ? :-)

Le rapport à la "faiblesse", le manque de "contrôle" du sommeil me renvoie aux rêves assez "intenses" de cette nuit, où j'étais à me tenir au-dessus d'un ravin de plusieurs centaines de mètres, apeuré de tomber, puis à sauter de plongeoir dans des piscines, etc.
Il me semble que quelque part je lisais au sujet de l'avancement d'une société : qu'il se mesurait au bien-être des prisonnières.prisonniers en prison et à la facon dont sont traités les animaux... ( était-ce Gandhi qui disait cela ? )
Bon, peut-être que le terme d' "avancement" reste figé dans une logique de progrès.
Et pour en venir à ce que je tiens à dire, à terme même celle-ci pourrait être abandonnée.
La danse de Nietzsche comme réponse ?
Bien, peut-être aimerais-je y ajouter : le rapport à cette "sans défense" qu'est notre propre vulnérabilité face au sommeil nous caractérise tout autant.
Le sommeil aussi soumis à nos humeurs et à la tyrannie de notre incompréhension et envie de "conquérir le monde" que des prisonniers, des arbres ou des chiens dans des laboratoires.
D'où le fait que le sommeil requiert une empathie profonde, qui "répare" et cicatrise les blessures, pense et panse les plaies.
Bien à vous.
:-)
PJ


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Message par Fata Morgana Jeu 19 Jan 2017 - 10:20

........ B_1_q_13

Wink (Je te chicane hein, rien de grave...)
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Message par PJ Jeu 19 Jan 2017 - 10:30

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Message par Fata Morgana Jeu 19 Jan 2017 - 10:39

Je taquine beaucoup en ce moment. Je crois qu'après l'horrible période que j'ai passé j'ai besoin de décompresser un peu.
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Message par PJ Jeu 19 Jan 2017 - 10:45

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Message par -Benoit- Jeu 19 Jan 2017 - 12:33

Hello !
Sympa comme approche.
J'ai toujours cru que dormir était une perte de temps.
Non seulement ça me laisse moins de temps libre pour vivre, mais d'un autre côté, j'avais l'impression de ne pas avoir vraiment le choix.
C'est à dire, que, comme vous le vivez peut être, vous imaginez bien ce que ça fait de se coucher, et de penser, penser, re re re penser, jusqu'à ne plus trouver le sommeil.
D'autre part, je me suis rendu compte que je suis facilement pris au piège par la télé et l'ordinateur. Je n'ai pas de volonté pour éteindre l'ordi a une heure précise.
Donc je mets en place, dans mon quotidien, des routines, des systèmes, pour éviter les pièges. Du coup, je laisse souvent l'ordi au bureau. ça m'évite de l'amener chez moi et de regarder une série à la con (ou de lire le forum jusqu'à 2h du mat, même si c'est utile, en attendant je ne dors pas)

Je vois donc 2 aspects :
-on ne veut pas dormir, ou on se laisse prendre au piège.
-on vit tellement dans notre tête qu'on ne sait pas écouter son corps.

Donc mettons en place des routines, qui nous fassent éviter les pièges. Et si nous ne voyons pas d'utilité à dormir, même si nous n'aimons pas ça, nous ignorons totalement a quel point nous avons tort !
Relions nous à nous même. Ecoutons notre corps. C'est un allié, pas un objet.
Depuis que je me suis mis aux arts martiaux et que je " médite" , mon esprit ralentit, les pensées se chamboulent moins, et j'apprécie ce calme.
D'autre part, je suis plus confiant, et je maitrise mieux mon corps (dyspraxie quand tu nous tiens... )

Je ne te connais pas assez PJ, mais tu fonctionne a toute vitesse. Les questions que tu te pose n'ont pas forcément de réponse juste. Mais avant d'être un zèbre, tu es un être humain. Tu as tout intérêt à t'accorder le bénéfice du doute, notamment sur le fait de vouloir vivre un peu plus dans son corps , plutot que dans sa tête cat
D'ailleurs, il n'y a pas que ça, il y a aussi les émotions :
Longtemps j'ai construit un barrage pour isoler mon esprit de mon corps, ainsi que de mes émotions. Tout était encodé, intellectualisé. Ce qui me menait à écrire des pavés incompréhensibles et impertinents (peut être comme je le fais en ce moment ! )

En résumé : le corps n'est pas une voiture avec laquelle il suffit d'appuyer sur la pédale d'accelerateur. Si on ne fait pas "corps" avec lui, il nous lache.
C'est en se connectant à soi, qu'on peut développer certaines capacités, d'ailleurs le système immunitaire fonctionne tellement mieux qu'il est capable de terrasser un cancer ! Accordons nous le bénéfice du doute sur le fait qu'on ne sait rien du tout à propos de la relation qu'on a avec notre corps et nos émotions, nous avons un grand travail à faire !

Par ailleurs, on gagne en énergie et en clarté, nos pensées sont plus cohérentes, plus calmes, plus efficaces aussi.

Pour revenir a une comparaison sur la voiture : nous les zèbres (et pas que les zèbres...) on a tendance à ne pas doser correctement la pédale d'accelerateur. Le moteur chauffe. Les pneus patinent sur le bitume, du coup on perd en efficacité.
On subit un peu ce sur-régime et on ne comprends pas trop comment faire autrement.
De plus, on se complet dans cette attitude (vivre dans sa tête...).
Pour conduire en ville, il faut être cool, observer son environnement, regarder les voyants sur le tableau de bord qui nous préviennent d'une surchauffe ou d'une panne d'essence. (En gros, écouter son corps) . A vouloir rouler trop vite, on peut se tromper de route, et perdre du temps. Pendant ce temps là, le non-zèbre qui aura roulé pépouz, aura l'esprit disponible pour regarder les panneaux, regarder les voyants du tableau de bord, regarder le GPS...
J'éditerais si ma métaphore vous pique les yeux cat
-Benoit-
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Message par PJ Jeu 19 Jan 2017 - 14:02

Hm, un sujet qui me semble essentiel aussi, quant au sommeil est celle de sens, et je parlerais particulièrement dans le "sens" des "obligations" et "contraintes".
Pour reprendre l'exemple de Platon, et celui de sa cave, ( l'école en cave et chaînes, un monde d'illusions ), lorsque tu sors, la liberté est tellement "prenante" que pendant longtemps tu ne fais que chercher, chercher, chercher encore.
Et je crois qu'internet est un peu aussi une sorties des illusions, un départ vers un "meilleur" potentiel.

D'ailleurs, je crois que tu parlais déjà de voitures dans une autre convo ? ( Etait-ce toi ? )

Je me dis que tant que mon inconscient se languit de trouver de l'espace, un terrain de jeu, de quoi le nourrir, peut-être que l'école, les cours, les facs, les écoles, les jobs, les activités quotidiennes s'éloignent nettement des besoins de base.

Je me souviens que lorsque petit je jouais toute la journée dehors, ou dans la maison, mais être dehors fait d'autant plus de bien... Eh bien, le soir je dormais d'un sommeil réparateur et repartais de plus belle le lendemain.
Je crois moins en cette notion de "jeunesse = santé", mais plutôt que nous ne sommes pas encore pollué.e.s par toutes sortes de requêtes suite auxquelles nous acceptons de prêter nos forces à contre coeur.
Or, qui vit à moitié selon ses besoins dort tout autant de facon "partielle"...
M'enfin, mon avis quoi.

Je cherche moins à faire "corps" avec le corps, qu'être tellement investi dans du sens du matin au soir que la vie est belle et pleine d'une auto-réalisation ( le mot "auto" ici utilisé d'une autre facon ).
En ce moment, je vis chez les parents, j'ai tout plaqué : cours, jobs, études, etc.
J'ai le temps et en profite pour faire le tri, le vide et me balader tout à l'heure.
Grand soleil aujourd'hui !  sunny

J'aimerais en profiter pour cultiver un rapport que je trouve sain à la vie, le voir grandir en moi et devenir un avec mon environnement ( choisi selon mes critères ! )
Je vous aime, vous toutes et tous,
merci pour les réponses et à bientôt ! Very Happy
++ tout le monde,
PJ.

La chanson / le titre du moins / se réfère au fait que "le plafond ne peut nous 'tenir'." Very Happy

Lorsque je vis de sorte à ne plus "penser" au sommeil et à le craindre, c'est que je suis pleinement épanoui.
Le sommeil est une grande partie de la vie, certes ( chez moi sûrement au moins un tiers de la vie, si ce n'est plus... Maintenant je tends à croire que me focaliser sur les 2 autres tiers est ce que j'ai jusque-là délaissé ! ^^ )

Je me demande si je pourrais considérer le sommeil comme la mort entre toutes les "réincarnations", tel un Phénix qui sort des cendres tous les matins et chante son chant de joie, en ode à la vie ?
Dormir pour tester le caractère.
Tout ce qui tue, au lieu de rendre plus fort, rend la vision de la beauté de la vie ! Very Happy
à la fin de la chanson plus haut "let the night come..." chanté à un moment vers la fin de la musique.

Dormir, l'ultime aventure :

Only the brave, pour reprendre un slogan de pub ! ^^

Pour moi, celles et ceux qui osent dormir sont les marins qui acceptent leur peur interne et envie de vivre, qui viennent donc ainsi au bout de leurs peines ! Very Happy
Quiconque rêve rentre en contact avec ses plus profondes ténèbres.
Hauts les coeurs et bon courage pour votre prochain sommeil qui révèlera ce qui fait peur autrement...


Et pour ma part, je comprends bien ton pavé, du moins me semble-t-il, doc ! Wink


Et au fait, je suis tout à fait d'accord aussi, pour "être cool", comme pour conduire en ville.
La force tranquille, quoi ! Razz
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Message par Invité Jeu 19 Jan 2017 - 16:07

Pour reprendre l'exemple de Platon, et celui de sa cave, ( l'école en cave et chaînes, un monde d'illusions ), lorsque tu sors, la liberté est tellement "prenante" que pendant longtemps tu ne fais que chercher, chercher, chercher encore.

L'allégorie de la cave ? scratch
C'est dans quel texte ?

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Message par PJ Jeu 19 Jan 2017 - 16:13

Je parlais de l'allégorie de la caverne.

Et pour définir un peu davantage le contexte de fait en passant :
Je parle de l'école, des institutions "another brick in the wall", les déplacements dans des quotidiens étriqués et limités/limitants géographiquement/physiquement : le bureau tous les jours, etc.

Sortir, c'est ouvrir l'espace intellect, parfois la seule possibilité qui se propose, et internet peut servir ( bien que les cours aussi, dans une moindre mesure ), dans un contexte d'auto-didacte.

Donc forcément, découvrir ce "monde" et cet aspect "nouveau monde vierge"/"terra incognita" d'internet peut faire en sorte que le/la conquistador.e nouvellement appointé.e peut vouloir utiliser le seul espace qui reste ( géographiquement/temporairement ) qu'est le temps dans le lit, pour compenser pour le manque de liberté dans les autres domaines.
Et au travail, à l'école, la parole est moins donnée à ces nouveaux médias, donc forcément, internet finit par être percu en "chronophage number 1", l'ennemi à abattre dans une société industrialisée, mais pas encore tout à fait arrivée dans l'ère de l'information. :-)

Bien à toi et la bise,
PJ. Very Happy
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Message par Invité Jeu 19 Jan 2017 - 16:19

Ceux de la caverne ne voient que les ombres.
Ceux qui s'en extraient voient les idées, pures, éclatantes.

Je n'ai jamais compris où était la plus grande des illusions.

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Message par PJ Jeu 19 Jan 2017 - 16:24

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