Votre rapport à la vie professionnelle

+23
Lujan
jeachlo
Belletegeuse
Bulle de Puce
myriade
lunette
fleurblanche
Tomate
OrdoAbChaos
Valentin21
karkakoa
Elebora
EnBleuEnNoir
ElZebrito
May
Karuna
SB.ABcube
MathieuB
matimote
boule-d-ombre
-Benoit-
Mark Larx
mango-woman
27 participants

Page 3 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Sam 25 Nov 2017 - 9:46

Benoit a dit hier :" Le moteur principal de la réussite pour une personne, c'est l'expérience qu'on a déjà réussie ".

'désolé je n'arrive pas à trouver le truc du forum pour citer..mais ce n'est pas grave, je fais comme je sais faire.)

Justement, "déranger" est une verrue dans mon existence, une excroissance qui crée un moment donné une identité et je n'ai plus su un moment que faire de cela.

j'ai le net sentiment d'avoir grandi en pensant que j'étais mauvaise, des expériences comme le harcèlement dans divers domaines sont venues confirmaer cela, 'voir le travail de Gofman sur ce sujet qui reste d'actualité), c'est un truc que j'ai fini par dépasser mais justement, cela finit par se creuser et se complexifier car de nombreux individus justement n'ont qu'une seule réussite, une seule vie, ont l'impression que si on fait yun truc un peu difficie c'est qu'on n'est pas fait pour cela.
La seule association qui m'intéresserait c'est l'ADFI, car les sectes c'est vraiment un fléau et à part eux personne ne font rien. Ce sont des gens qui ont des méthodes avér&ées pour nuire aux autres, si on est contre eux on est qualifié de "personne suppressive" ce qui finit par dire personne à supprimer mais ceci est un autre sujet.
les expériences qui m'ont blessée, c'est un passage parmi ces gentils apôtres de ces "nouvelles spiritualités", ils décèlesnt justement ton centre d'intérêt surtout si tu ne peux rien en faire.
Bref mes 5 centres d'intérêt sont les animaux, l'art, le surnaturel, (le cerveu, le cognitif, g= l'écriture, la bouffe, beaucoup...)
les 5 blessures c'et que mon père avait fait la guerre, qu'on m'a persécutée à l'école, que j'ai eu des problèmes avec les "porrcs", que je m'ennuie facilement, qu'on m'a fiat il y a dix ans une coupe de cheveux horrible dont j'ai mis des années à sortir (j'en vos juste le bout), car vu que cela ne me plaisait vraiment pas j'ai dû tout couper, je n'avais pas trouvé d'autre solution), être niée chez le médicin et voir mes problèmes complètement étouffés par la société 'j'avais témoigné sur un truc au^près de journalistes mais le papier n'a pas été pris car cela ne rentrait pas dans la ligne de l'émission), j'ai eu aussi un compagnon PN, et niée par le psy que j'ai consulté pour m'aider à m'en sortir car je n'arrivais pas à appréhender par moi-même l'individu, à nomme ce qu'il était et faisait;

Pour répondre à Benoit sur le paraxoxe, j'ai un élément de curiosité qui fait que je cherche le pourquoi, j'ai une sorte de degré de précision que d'autres individus n'ont pas qui me rend tout d'abord sensible à des choses qui sont invisibles pour les autres, etat enfant j'ai pris l'habitude de cherccher par moi-même car j'avais peu de réponses, il y avait des chemins "interdits", à cause des convictions de mon père, qui était communiste, ancien résistant, du coup j'ai "deux" vies, c'est normal quand on se fourre dans la création mais je lm'ai su tard, quand j'ai commencé à étudier l'anthropologie et ce fameux Gofman,
je ne serai donc jamais "zen", car je n'aspire pas à cela, si je pouvais changer la société j'enlèverais tous les trucs qu'on a apporté dans la société depuis les années 80 car c'est encombrant et ne sert à rien, mis à par internet qui permet de chervcher plus vite, !
j'oterais aussi la peine de mort et j'enlèverais l'argent, donc le travail...



Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par jeachlo Sam 25 Nov 2017 - 14:23

Bonjour à tous,

beaucoup d'info...

Je me retrouve dans tes interrogations cygne...j'ai 40 et je m'oriente vers un domaine où je n'ai aucune connaissance expérimentée...et je ne conçois pas de faire quelque chose sans "savoir" ou avoir acquis les compétences.
Alors j'essais de les acquérir mais j'ai l'impression de faire du bricolage, parce que comme toi ma situation personnelle ne me permets de le faire "à fond".

Comme je l'ai dit, j'ai "pu" tout quitter et maintenant ? un atelier par ci un atelier par là / un stage de Trois jours et un petit boulot pour arrondir les fins de mois (du bricolage quoi) et pour la première fois aucun vrai projet, si ce n'est être enfin dans mon domaine. Alors oui je m'approche de mon identité parfois même ce que je fais "match" avec ce que je suis ...mais j'ai pas trouvé comment faire durer ces moments où je passe au vert (vous voyer comme la recherche faciale des suspect dans les série Very Happy ).

parce que comme Benoît je travaille le développement personnel, et la psycho (au passage merci à Benoît pour toutes les infos qui complètent mes propres "recherches"), j'ai fini par comprendre que ce qui me fait peur c'est le devenir tout court.

Jusqu'à présent, chaque nouveau projet professionnel était dès le début voué à l'échec, parce qu'en effet notre relation avec notre parcours professionnel est évolutive au fur et à mesure que notre Être se transforme. Mais ne me connaissant pas, je me transformait pour répondre à ce que je croyais devoir faire (je suis pas sûre d'être très claire scratch ).

Bref, avant je construisais un projet prof et je m'adaptais ,aujourd'hui je me construis (enfin j'essaie) et je vais tenter d'adapter un projet. Par contre, c'est la première fois que je me retrouve dans une situation ou ma réflexion ne propose aucune solution...en temps normal, à chaque situation problématique, mon "cerveau" pond multiples solutions et mon soucis est de choisir ...et là...ben non je n'arrive à rien élaboré..et ça non seulement ça fait bizarre mais en plus je comprends pourquoi ?...

jeachlo

Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Sam 25 Nov 2017 - 22:20

Je n'ai pas beaucoup de temps mais je vais répondre à ceci
je ne serai donc jamais "zen", car je n'aspire pas à cela,

Je vais quand même proposer un outil.
Forcément, le fait même d'énoncer cet outil, peut provoquer une résistance. Mais j'ai longtemps hésité à le prendre ,  moi aussi. Car cet outil a une forme bizarre, et tout le monde le rejette. Il fait peur, cet outil. Et il semble si petit, qu'on peut douter de son efficacité.

En plus, cet outil, on ne sait pas vraiment à quoi il sert, puisqu'on ne l'utilise pas. Et puis la plupart des gens en disent parfois trop de bien , pour qu'on ose les croire. D'autres en disent du mal. ça dépend.

Cet outil, quel est-il ? Certains vont dire Dieu ? Possible. Mais Dieu c'est quoi ? C'est une énergie d'amour... Bon, ça peut être utile, je dis pas. Mais je ne connais pas dieu, et je ne m'aventurerais pas sur un terrain inconnu.

Non, en fait, tu sais ce que c'est mon outil ? cat

Simplement de respirer, laisser passer cette angoisse, cette colère, ou je ne sais ce qui nous traverse l'esprit.

Tu n'aspire pas à être zen. Parce que tu résistes.
Crois moi... Plus tu résistes, plus tu persistes à garder ton problème avec toi.

Tu porte un sac, plutot lourd. Tu ne sais pas ce qu'il y a dedans, mais c'est tout ce que tu as, ce sac. Alors tu n'oses pas t'en séparer. Tu ne sais pas quelle vie t'attend sans ce sac. Tu imagines probablement que ce sera pire, mais tu n'en sais rien. Car tu t'identifies à ce sac. Et même si ça va mal en ce moment, tu imagines que ça ira encore moins bien sans ce sac.

Seulement, il commence à être lourd, ton sac. Et force est de constater, qu'il n'a jamais apporté que du poids inutile.

Alors je t'invite à lâcher prise. Il est temps. Pose ton sac par terre et réjouies toi d'avoir peur de l'inconnu .

Si ça te semble abstrait, je vais tenter d'être plus terre à terre : tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime. Tout ce qui bloque, reste. Il faut donc laisser les choses aller, laisser faire. Ne cherches pas à côntroler. C'est en essayant de garder le contrôle des choses, qu'on a des problèmes.

Toutes les galères que tu as traversés n'ont rien d'exaltant, ni de juste. Il n'y a aucun mérite à avoir souffert. Je le sais moi aussi.
Mais d'une façon ou d'une autre, tout ça doit porter du sens maintenant. Tout ce qui t'es arrivé de négatif, a une raison : tu es cette raison.

Si tu as subit le harcellement , je ne vais pas te dire "prends sur toi" . Pas du tout. Mais imagines toi à quel point cela fait "sens", pour moi, de dire : apprends en quelque chose .
D'une certaine façon, tu finira par éprouver de la gratitude pour les galères que tu as  traversé, car elles peuvent te rendre plus forte.

C'est à toi de décider. Si un ouragan doit t'effondrer, ou s'il doit te porter.
Laisse toi porter par l'ouragan. Il t'emmènera , et ce ne sera pas confortable, mais tu seras en seul morceau. Si tu résiste, tu affrontera l'ouragan de plein fouet, et il y a de grandes chances qu'il te démolisse, encore et encore. Si tu passe ton temps à observer et à chercher des solutions, il devrait te sembler évident que les situations traumatisantes qu'on a traversé, doivent être apprises, doivent être comprises, et doivent être acceptées. Tu peux être profondément blessée. Mais une plaie ne se referme que lorsqu'on cesse de se battre contre soi-même. cat
-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Sam 25 Nov 2017 - 22:43

en fait je parle de tout cela juste ^pour échanger, des leçons de ceci ou cela, on m'en a donné plein, je crois que ceux qui réagissent ainsi, en disant que ce que j'exprime c'est juste des "angoisses", c'est qu'ils ont peur de quelque chose.
Parler de soi appelle selon moi retentir, ou pas mais dès qu'on dit à quelqu'un de dépasser son truc c'est de la "foutaise", excuse moi Benoit, si c'est ton truc d'avancer, et de penser que quelqu'un qui raconte des trucs négatifs c'est une sorte de plainte sans fin, tu es libre de penser cela si tu veux en tous cas je n'attends pas cela.

mais beaucoup pensent cela, penses tu que si j'attendais des "solutions" j'irais sur un forum ?
non, je pense juste que de discussions basées sur le retentissement, le partage, cela peut aider justement et surtout pas des réponses comme ça.
mais j'admets que ce que je dis fasse peur, agresse, je n'irai dont=c pas plus loin s'il y en a que cela dérange il y a d'autres forums;

Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Invité Dim 26 Nov 2017 - 11:30

[


Dernière édition par Cygne le Jeu 14 Déc 2017 - 14:01, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par jeachlo Dim 26 Nov 2017 - 16:48

je crois que pour ce qui est de la confiance en moi, je n'en ai jamais eu. Si j'ai toujours eu une vie professionnelle, c'est parce que je ne me suis frottée qu'à ce que je savais faire. Et en tant que zèbre, le savoir faire est large et peut s'acquérir très vite.

Ignorant, jusqu'à récemment ma nature zèbre, je vivais en pilote automatique, je me suis forgée une personnalité d'emprunt pour répondre aux attentes des autres et fait d'énormes efforts pour m'adapter...conclusion...je me suis écrasée (j'ai flirté avec le burn out) et j'ai découvert ma zèbritude.

L'une des choses que le psy m'a dit quand je lui ai annoncé que je plaquais tout au niveau prof (sur un concours de circonstances, je n'ai pas eu de poste le jour de la rentrée, et j'ai refusé celui que l'on me proposait le lendemain), c'est : "d'accord, mais maintenant, vous allez faire ce que vous voulez et ce que vous aimez...et PAS ce que vous savez faire..." et en effet, c'est là que le déficit de confiance en soi devient handicapant...

ce qui est curieux c'est que la liste de mes compétences et expériences est plutôt longue et variée, avec un fil conducteur...et pourtant aucune ne coïncide avec ce que j'aime et ce que je veux faire...aujourd'hui je suis aussi nue qu'un nouveau né...je me dis si j'avais 20 ans, j'irai dans le cursus qu'il faut et hop...mais à 40ans avec toutes mes obligations, c'est impossible. Des fois, je me demande si c'est déjà trop tard, alors qu'il me reste plus temps à bosser que ce que j'ai déjà travaillé...

je me répète mais au départ je me suis mal construit...et ma vie prof a failli avoir ma peau...aujourd'hui je me reconstruit, à commencer par acquérir la confiance en soi, c'est à ça que je m'accroche...en me disant que quand cette étape sera avancée alors ma vie prof renaîtra...Je crois qu'il faut de la patience...ma psy (spécialisée dans les zebres adultes) dit qu'il faut 1 à plusieurs années...en attendant le boulot est alimentaire...


jeachlo

Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Dim 26 Nov 2017 - 21:40

Tout dépend de l'énergie que vous voulez miser.
Si vous croyez que c'est obligé d'avoir un travail alimentaire, c'est votre choix. Si vous croyez que votre vie a été un parcours du combattant et que vous mettrez du temps à vous relever, c'est votre choix aussi. Mais dites vous que si vous ne vous relevez pas aujourd'hui, vous le ferez quand ? Des personnes sont pourtant bien arrivé à mener la vie qui leur convient. Pourquoi elles, et pas vous ?

Bon, j'oubliais : pas de leçons de morale ? J'suis pas là pour ça.
Je suis assez "pragmatique" : je vois des personnes qui ont besoin d'aide, et j'ai l'outil qui pourrait les aider. Donc je fais quoi ? Bah je viens vous rendre visite.

Le truc, c'est que mes outils vous seront inutiles : il faut que vous fabriquiez les votres. Mais bon, je ne crois pas être d'une grande utilité. Les relations sociales, c'est pas trop mon truc.

Que vous vous plaignez ou pas, je me fiche pas mal de la forme. Le fond est le même : ça va pas. Il manque quelque chose dans votre vie pour rebondir. Et même si ça vous plait pas, je suis là pour mettre le doigt dessus. Après, vous faites ce que vous voulez.

Je comprends que votre premier besoin, c'est simplement d'échanger, pour être écouté. Vraiment, je comprends. Mais par écrit, je ne peux pas faire ça. Désolé, vraiment.

Tout ce que j'ai envie de faire, c'est de bousculer un peu vos idées reçues. Vous êtes plus âgées que moi, et vous avez l'expérience d'une galère qui vous a salement amoché. Si ça vous plait d'en rester là, j'ai rien à faire sur ce forum cat

J'ai le même problème avec mes amis fumeurs. J'ai pleins d'outils pour leur faire arrêter. Mais les humains ne savent pas s'écouter.

vous 3 : "Regardez j'ai crevé un pneu !, et vous ?
-moi : "bah, ça fait rien, t'as une roue de secours dans le coffre"
-vous : n'importe quoi, toute façon je sais pas changer une roue, va falloir que je continue la route pied, c'est la galère
-moi : "Déjà, ouvres le coffre et regarde à quoi ressemble une roue de secours, après tu jugeras si t'es capable de la monter ou pas. Il n'y a qu'en essayant que tu le sauras . Pas la peine de se faire des films"
-vous : on est pas là pour se plaindre, alors gardes tes conseils pour toi.


Désolé d'exagérer. Mais bon, vous me faites rire. A quoi ça sert de parler de ses problèmes, si ce n'est pas pour le résoudre ? Peut être qu'au fond, ça vous convient comme ça. Après tout, démerdez vous cat Moi j'ai 25 ans. J'en ai bavé aussi, mais visiblement pas autant que vous. Je suis peut être pas assez légitime pour oser parler. Faut la permission des adultes ?

-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Dim 26 Nov 2017 - 23:38

Oui, on te fait pitié je crois ? super...
Mais comme disait Georges Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire, ma mère qui avait presque 90 ans avait un peu les mêmes réactions et les mêmes propos que toi.
Toi aussi tu me fais pitié. Tu devrais savoir qu'il n'y a pas que le pragmatisme. De plus, tu dis que tu ne peux pas échanger par écrit, mais juger tu y arrives, est-ce que tu le feraais aussi bien en direct que derrière ton ordinateur ,

je reviens à mon sujet que j'ai commencé et qui est consacré au travail et non au développement personnel

Merci, Cygne, d'avoir compris le propos du sujet...

On n'a plus besoin d'avoir un parcours unique de nos jours, il y a des outils comme la VAE, le bilan de compétences et beaucoup de parcours demandent une double expérience. si on parle une langue, en plus, cela peut aider. Les métiers du patrimoine demandent art et sociologie, il existe aussi un professorat en lycée agricole avec les deux parcours, et l'art thérapie où on peut allier l'expérience éducative et l'art. mais je n'ai cherché que dans ma branche.

Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expériece dans le sens de choses à observer. (c'est là que je voulais en venir avant l'intention de Benoît)

Comme disait Pierre Bourdieu, il y a ce qu'on tire sur le plan symbolique d'une expérience, j'ai fait par exemple du ménage dans un château, je sais donc comment cela se goupille de A à Z dans ce genre de truc;

Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.

je me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.

la réception de mon recueil de poèmes a été mauvaise, comme l'est dans certains endroits ce que je dessine, je me dis, il y aura un public, il faut juste que je trouve le bon endroit où aller. Il y a des gens qui ne connaissaient pas les poèmes sans titre, les dessins en noir et blanc.
C'est vrai que je me suis enfermée un temps dans le registre "difficile d'accès", je croyais que c'était bien; il y a quelque chose qui m'intéresse dans le hiératique, le hors de portée, il faut que je creuse le sujet (les châteaux).
mais on dirait que dans le dessin et dans l'écriture aussi le truc de ne pas faire toujours pareil se joue, 'comme Boris vian et Vernon Sullivan), non, je rigole...

Bon je vais aller faire un post sur le développement personnel, histoire que certains puissent se "lacher !..."lol








Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Invité Lun 27 Nov 2017 - 0:57

1


Dernière édition par Cygne le Jeu 14 Déc 2017 - 14:00, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Invité Lun 27 Nov 2017 - 9:59

Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.
Belletegueuse a écrit:
En accord, le travail est une domaine dans lequel nous pouvons nous épanouir, exprimer notre créativité, imaginer et proposer d'autres perspectives...

Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expérience dans le sens de choses à observer.

J'imagine que la configuration "pas trop concrètes" répondrait à ta capacité créative et imaginative ; ce qui te laisse une liberté d'action pour y intégrer tes substances d'Être en réelle valeur ajoutée.
Est-ce que envisages le "très concret" tel un cadre duquel tu ne pourrais pas déborder ?

j
e me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.
Oui, ta petite voix intérieure crie de plus en plus fort et elle a certainement raison de ne pas se taire ; tu es déjà une auteure et la publication de tes écrits n'est pas un rêve inaccessible, continue encore et toujours et tes efforts finiront fructueux je te le souhaite .

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Lun 27 Nov 2017 - 14:06

Belletegeuse a écrit:Oui, on te fait pitié je crois ? super...
C'est toi qui l' a dit, c'est pas moi  tongue
J'ai pas pitié de toi, ni d'autres. C'est vôtre vie, et vous faites ce que vous voulez avec.
Juste, quand j'observe que quelqu'un a besoin de trouver une solution à un problème, j'ai envie de m'amener avec une solution emballée dans un papier cadeau, et la plupart des gens ont le même comportement :  " dégage minus, je sais me débrouiller tout seul." Bon, c'était peut être pas ton propos, mais c'est comme ça que je l'interprète.  Laughing
C'est tout l'art de la communication : t'as beau avoir dit "blanc", si l'autre a envie d'entendre noir, il entendra "noir" . Et puis c'est tout. Et toi et moi, on est des beaux spécimen.

Moi personnellement je ne suis pas touchable. Je suis difficile à vexer ou à énerver. Je sais qui je suis et personne ne pourra me démonter. Du coup, quand quelqu'un refuse mon aide, je n'abandonne pas forcément , tant que j'ai la conviction d'être dans mon droit .
Après, je sais très bien où est la limite de l'ingérence : d'une part, c'est pas mes oignons, et d'autre part, je sais très bien que l'aide en elle même, l'outil proposé, n'intéresse personne. Puisque dans ce cas là, ce qui compte, c'est juste de pouvoir parler à quelqu'un.



Toi aussi tu me fais pitié. Tu devrais savoir qu'il n'y a pas que le pragmatisme. De plus, tu dis que tu ne peux pas échanger par écrit, mais juger tu y arrives, est-ce que tu le feraais aussi bien en direct que derrière ton ordinateur ,
Si ça te fais plaisir  Razz  Laughing  Laughing
Tu ne peux pas savoir ce que je pense réellement, de la même façon que je peux pas savoir ce que tu cherches, ce que tu éprouves réellement.
Je ne juge pas. J'observe et je touche du doigt là où ça fait mal. Parfois je me trompes.
Je veux bien me remettre en question autant de fois que tu le voudras. Je m'excuse si tu t'es sentie jugée. Mais ce n'était pas le cas, en fait. J'aime profondément les gens, mêmes les plus débiles, même les plus méchants. Je juge parfois les actes, mais jamais les personnes en elles mêmes. Peut être que dans mes mots, c'est interprété d'une autre façon.
Donc oui, ça me dérange qu'on pense que je juge les gens. Puisque pour moi, il s'agit juste d'observer et d'améliorer ce qui ne va pas. Si quelqu'un fait quelque chose de débile, je dirais "c'est débile".  Libre à lui/ elle de penser que c'est un jugement.

Quand il s'agit de donner des outils : je peux le faire par ordinateur, parce que même si ce que je dis n'intéresse personne, l'avantage c'est que t'as pas le temps de me couper la parole : d'abord tu lis, après tu dis si ça te plait ou pas. Alors que dans la vraie vie, je suis interrompu par des "oui mais". Alors que je sais que j'ai raison. ( En théorie. )  pirat

Pour ce qui est de tisser des liens  : derrière un ordi je comprends pas vraiment comment faire, même si ça m'intéresse. Alors que dans la vraie vie, c'est peut être plus intuitif .
C'est pour ça que j'attaque directement le "vif du sujet" , car c'est le seul point où je pense pouvoir agir . Après, je si je me loupe, j'aurais pas non plus aggravé le problème, donc je ne m'en veux pas  What a Face


On n'a plus besoin d'avoir un parcours unique de nos jours, il y a des outils comme la VAE, le bilan de compétences et beaucoup de parcours demandent une double expérience. si on parle une langue, en plus, cela peut aider. Les métiers du patrimoine demandent art et sociologie, il existe aussi un professorat en lycée agricole avec les deux parcours, et l'art thérapie où on peut allier l'expérience éducative et l'art. mais je n'ai cherché que dans ma branche.

Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expériece dans le sens de choses à observer. (c'est là que je voulais en venir avant l'intention de Benoît)

Comme disait Pierre Bourdieu, il y a ce qu'on tire sur le plan symbolique d'une expérience, j'ai fait par exemple du ménage dans un château, je sais donc comment cela se goupille de A à Z dans ce genre de truc;

Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.

je me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.

la réception de mon recueil de poèmes a été mauvaise, comme l'est dans certains endroits ce que je dessine, je me dis, il y aura un public, il faut juste que je trouve le bon endroit où aller. Il y a des gens qui ne connaissaient pas les poèmes sans titre, les dessins en noir et blanc.
C'est vrai que je me suis enfermée un temps dans le registre "difficile d'accès", je croyais que c'était bien; il y a quelque chose qui m'intéresse dans le hiératique, le hors de portée, il faut que je creuse le sujet (les châteaux).
mais on dirait que dans le dessin et dans l'écriture aussi le truc de ne pas faire toujours pareil se joue, 'comme Boris vian et Vernon Sullivan), non, je rigole...
Ha, enfin ! Il m'aura fallut du temps pour que je comprenne tes "centres d'intérêt" Rolling Eyes
En même temps, peut être que je t'ai pas laissé le temps d'en placer une ?  Razz  Rolling Eyes  Shocked
Bon beh, j'ai pas grand chose à dire , tu sais déjà ce que tu veux  Cool
Je n'aurais pas servi à grand chose mais je suis content quand même  cat

Bon je vais aller faire un post sur le développement personnel, histoire que certains puissent se "lacher !..."lol
Moi je m'en fou ... C'est un outil comme un autre. Ce qui compte c'est de savoir qui tu es, comment tu fonctionne, et ce qui te tiens vraiment à coeur. Et en parallèle, de savoir exactement quels conditionnements, quelles blessures et quels obstacles t'empêchent actuellement d'atteindre tes objectifs. Mais bon, mon boulot consiste simplement à donner une lampe aux gens qui n'en ont pas.  Je donne une lampe avec une notice d'utilisation, mais je ne l'utilse pas à la place des gens. Chacun est libre de l'utiliser ou pas. Chacun est libre d'aller où il veut avec cette lampe. Mais si j'entends quelqu'un se plaindre qu'il se cogne contre un mur, je vais lui balancer une lampe dans la tronche, et si la personne est trop aigrie pour se remettre en question et n'allume jamais sa lampe, là je vais en rajouter une couche, jusqu'à ce que l'un de nous deux cède Very Happy Après, je ne parles pas de toi, mais bien de mon "travail" en général ...Je vois que t'as déjà ta propre lampe, du coup, je ne vois pas vraiment à quoi je sers  Cool

    Si vous croyez que c'est obligé d'avoir un travail alimentaire, c'est votre choix.

Il ne me semble pas avoir dit cela.
Vraiment désolé, j'ai voulu mettre tout le monde dans le même panier  Rolling Eyes
Je précise que ma situation "matérielle" présente, compte-tenu de l'urgence, me conduit, dans un premier temps à retrouver un emploi "alimentaire" en intérim par exemple, ce n'est pas un choix, c'est un pas obligatoire pour sortir de l'immobilisme.
Carrément ! Alors là je dis oui et re-oui  cat Toute façon c'est obligatoire d'avoir une période "tampon" pour se remettre dans une situation plus confortable, après on réfléchira si on peut encore améliorer ou pas  Laughing

Je te répondrai par ces mots empruntés "je ne suis pas ce qui m'est arrivé, je suis ce que je choisis d'Être".
Je la note, celle là !  
Par ailleurs, le sujet est posé sur "le parcours professionnel" et non pas de la Vie et de notre "chemin" parcouru...
Je me suis toujours relevée...le temps que cela prendra n'est pas un choix...mais un outil au service de la reconstruction...ce n'est pas parce que je me suis accordé du temps pour réfléchir aux changements que je me devais de réaliser, que je perds mon temps...

Bon, cette fois, je me sens vraiment ridicule. Décidément, j'ai beaucoup à apprendre encore. Peut être que je prends pas assez le temps d'écouter .
Je ne pense pas que ce soit une perte de temps. C'est juste qu'à chaque fois que j'observe les gens après une perte d'emploi, il y a une période "tampon" qui doit servir à rebondir, mais parfois cette période peut durer des années et des années. Je ne me doutais pas que j'étais en train de prendre "mon cas pour une généralité" (bien que j'ai pas connu de période "tampon" supérieure à 6 mois, ce qui me semblait déjà horriblement long.)

d'où le désir de changement pour une fonction professionnelle au service de l'Être et non de l'avoir.
. C'est fantastique. Tu as une conscience des choses assez poussées, plus que moi je pense. Et tu as un talent pour mettre des mots dessus.
Maintenant, est- ce qu'on fait une liste des métiers compatibles, ou bien est-ce qu'on en invente un ?

Souvent on pose la question aux enfants "qu'est ce que tu veux faire plus tard", qui sous-entend : on a déjà inventé des métiers, tu veux en choisir un ?
Alors que la vrai question, c'est "quelle activité nous tient à coeur" , après on cherchera à la rentabiliser, ou pas, ça reste secondaire à mes yeux. Mais je sais que j'ai tort sur ce point. Car en attendant qu'on change la société économique pour en faire une société empathique et solidaire, il se passera des décénies, et il faudra utiliser l'argent pour subvenir à nos besoin en attendant. J'admets volontiers que je focalise beaucoup mon attention sur des choses qui concernent le "long terme, " ce qui me fait négliger les décisions urgentes qu'on doit prendre maintenant  Razz

Penses-tu réellement que je ne me sois pas suffisamment "observée" dans le moindre de mes recoins pour me permettre de me comprendre ?  
C'est une chose que peu de gens savent faire. Et quand j'invite les gens à le faire, je suis bien trop maladroit pour être convaincant. Bilan des courses : je pense honnêtement que très peu de gens ont cette faculté de savoir qui ils sont, et ce qu'ils veulent. Décidément, ce n'est pas ton cas. Tout le monde a le droit de se tromper. J'espère que tu ne m'en voudras pas  cat  De toute façon, on ne se connait pas depuis longtemps.  Je ne suis pas télépathe et je ne peux pas lire dans la tête des gens. Déjà, se connaitre soi même , ça peut prendre toute une vie. Alors connaitre l'autre, c'est peut être plus long encore !

Bousculer mes idées reçues, dans le domaine professionnel, lesquelles par exemple ?

Mon parcours professionnel d'autodidacte m'a permis de démontrer mes compétences par mes résultats. Je n'ai jamais connu la galère dans ce domaine, bien au contraire et à ce jour, je suis toujours en contact avec deux de anciens employeurs (à la retraite )qui m'ont accordé leur confiance.

Bousculer une idée reçue : simplement que la plupart du temps, (oui j'aime généraliser) les gens n'essaient même pas de se lancer, parce qu'ils ont peur. En réalité ils n'ont aucune idée de ce qui les attend. Ils se font des films comme des grands. Bien sûr , ce n'est pas ton cas. Mais j'emploie cet exemple pour montrer comment je veux bousculer une idée reçue : simplement en proposant des axes que tu n'aurais peut être pas pensé à explorer :
-J'ai une amie qui travaille 4 mois par an et qui voyage le reste de l'année avec l'argent gagné.
-Une autre amie qui est conseillère d'orientation spécialement pour les zèbres. Son métier consiste à aider les autres , à trouver leur propre voie. C'est intéressant de se dire que sa vocation, c'est justement d'aider les autres à trouver la leur, alors qu'elle, elle serait incapable de choisir un autre métier Very Happy
-Moi, j'ai sauvé les meubles en choisissant un métier cool. Le matin quand je me lève, je sais que je vais être payé pour "jouer" . Après , il me manque l'utilité et le lien social, donc je ne me sens pas accompli et ça m'a poussé à changer de voie. C'est pour ça que je fais des stages en tant qu'instit'.

J'invite simplement à une remise en question toujours plus poussée : comment se loger mieux, moins chère ?  Comment faire en sorte d'habiter à un endroit stratégique pour être pas loin de mon "travail", sans pour autant être stressé par la ville (voisin, wifi, bruit, pollution, etc) Comment avoir de la nourriture dans le jardin ? Comment installer une pompe à eau dans la rivière ? Bref, comment être autonome à la maison, déjà... Ce qui , forcément, nous oblige à gagner moins d'argent, et donc à moins travailler Very Happy
Bref, en amont de la question "quelle voie choisir" et "comment se présenter aux autres lorsqu'on est zèbre", j'invite également à d'autres réflexions. Comment travailler sur sa résilience et son autonomie (familiale, personnelle etc, c'est ma spécialité) mais d'autres sujets sur les quels je suis passionné sans pour autant avoir de réponse claire , c'est : quel métier faire quand on est zèbre ? Franchement avec mon "développement personnel", la question ne se pose pas, puisque vous êtes obligé de vous connaitre et de savoir ce qui vous branche.
Bon, c'est pas pour toi que je dis ça, Cygne, mais ton post m'a donné envie de donner une réponse "globale" Wink

Vous allez me dire : t'es hors sujet Benoit. Et je sais que vous avez raison là dessus , car je ne réponds pas à la question posée. Mais en attendant, la question posée, n'est pas la seule à se poser Very Happy

La volonté et la motivation ne seraient-ils pas les outils les plus performants ?

Oui, mais pas seulement. Il  faudrait qu'on travaille sur la façon de se remettre en question : avant d'avoir la volonté, avant d'avoir la motivation, il faudra d'abord croire qu'on peut aller plus loin que ce qu'on croit...
Je recentre les échanges sur le parcours professionnel ; se questionner sur la suite de son parcours professionnel, en parler avec d'autres personnes, échanger des voies possibles, des voies expérimentées ou envisagées par d'autres, peut m'aider à explorer des sentiers auxquels je n'aurai pas pensé par exemple. J'ai pleine conscience que la solution, c'est à moi de la trouver, c'est à moi de me résoudre, non ?
C'est assez rare qu'on me dise ça, et j'apprécie vraiment ton état d'esprit.
Du coup, on peut faire une liste des voies inexpérimentées. Il y a quelques pages, j'ai donné ce schéma . Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Ikigai-LCE2-300x292

ou encore celui ci
Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Th


Si chacun prend le temps d'examiner ça point par point, avec l'aide de gens de confiance, il y a moyen de trouver une réponse à la question professionnelle Very Happy C'est un outil comme un autre.
-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Lun 27 Nov 2017 - 15:31

Je ne t'en veux pas, Benoit, moi aussi j'ai dit des choses qui ont dépassé ma pitié et qui sont des fois de la provoc pour comprendre.

J'ai comme toi ce travers de vouloir rectifier ce qui peut à mon sens gêner quelqu'un, même si cette situation fait parfois des sacs de neoud dans mon propre esprit car c'est aussi ce que je reprochais à ma mère, d'où la comparaison.

Essaie de prendre concience de cela, personnellement c'est "mon" problème, du coup j'essaie de faire en sorte d'être irréprochable, je ne m'exprime pas et les autres me voient comme quelqu'un d'e hautain. (mais c'est ma dynamique).

Avec mon compagnon (mais je le fais aussi au travail), je finis par ne plus pouvoir dire ce que je pense, après je fais un gros pâté, une grosse merde, tout cela parce qu'au début je ne voulais pas déranger.

j'en reviens au travail, ce matin j'ai osé répliquer, enfiin, chez des gens pour qui je fais du ménage et du repassage 'à l'époque où je me disais qu'à faire au moins ce travail bête, je serai tranquille), cben non. Outre que là aussi j'aurais pu me faire coincer par un gros porc, mes patrons qui ne sont jamais clairs me donnent toujours l'impression désagréable de ne jamais savoir sur quel pied danser et d'être mise devant le fait accompli. je dois tout deviner (cela me stresse ce genre de situation car je ne comprends pas les sous entendus), et les heures que j'ai à leur faire rétrécissent comme une peau de chagrin. je me suis dit que s'ils ne veulent que deux hjeures je pars, mais je veux que ce soit eux qui me foutent dehors car à ce moment ils me doivent une somme d'argent, et que 200 euros sans rien faire (ce qu'ils devront me verser), c'est toujours bon pour moi car je préfère penser qu'agir...

pour expliquer ce que j'attends d'un travail : soit penser beaucoup et dépenser mon énergie, soit faire une action qui me fait dépenser mon énergie (j'ai raté une belle carrière de championne d'athlétisme, de nageuse bref de sportive de haut niveau, mais cela aurait été de bas niveau car je ne cours pas vite...), ou encore que je puisse faire une autre chose en même temps ou encore que ccela soit pmarrant d'être avec les gens avec qui je me trouve.

Mon emploi de ce matin est la totale. Ce sont des cons et de plus ils ne sont jamais là. finalement, cela va mal finir car rien ne me convient dans ce travail : c'est idiot, je ne peux pas réfléchir en même temps à autre chose car leur manque d'organisation, de précision, de fiabilité ou de je ne sais quoi ne permet pas la moindre distraction (j'ai même peur de rater l'heure).

Mais j'ai un autre job d'appoint qui présente aussi un intérêt qui n'est pas moindre, il s'agit de livrer du pain pour les boulangers. outre que ces gens sont sympas, qu'une partie du travail sera payée en nature, je n'aurai pas besoin de sortir la voiture pour y aller, cela suffira d'(y aller à pied ou mobylette (du coup je gagne du temps et je me dispense d'une séance de gym).

Je me dis que mq vie est d'une complexité et d'une mesquinerie incroyable, mais depuis que j'ai lâché le travail rémunérateur et potentiellement intéressant, je trouve que cela me convient mieux.

J'aime bien aussi donner les cours particuliers, je suis même allée à un pot avec les gens de mon agence c'était intéressant et sympa, il n'y avait pas d'hostilité. Je vais même avoir droit à un inspecteur de l'éducation nationale car il y a une instit qui s'est plaint car je vais donner des cours à un gamin qui a la jambe dans le plâtre et dont les parents préfèrent qu'il n'aille pas à l'école et cela ne m'inquiète pas outre mesure.

C'est vrai que cela n'est pas très normal de ne pas pouvoir dépasser certains problèmes comme par exemple ce qui s'est passé lors d'une inspection quand j'étais élève-institutrice (une inspectrice qui m'a reproché de "gâcher des efats", mais elle, elle n'a pas gâché un être humain ? C'est ce qui a inauguré ma série d'emmerdes, mais je me sentais déjà de trop, je risquais de gêner toute l'éducation nationale sans doute qui est certainement en péril depuis avant ma naissance. le pire c'est que je lui ai répondu,

Cela a été vraiment une grosse affaire de me sentir être un élément perturbateur (jaia voulu me tuer à 8 ans, le harcèlement par les autres ainsi que par une instit, la peur que mes parents aient honte de moi car je n'arriverais jamais à devenir une personne normale. Je voulais me défenerstrer de chez mon oncle et ma tante. ils ont eu la bonne réaction, du coup je suis encore là, j'ai eu des idées suicidaires jusqu'à 23 ans. Cela fait longtremps que j'"essaie de faire des trucs, donc si quelqu'un me pointe que je n'arrive pas à faire le bon truc, au lieu de déclancher un "progrès", ben cela me conforte dans l'idée profondément ancrée que je peux que gêner, voilà pourquoi c'est certainement mieux de retentir ou de faire un truc autre.
En plus permets moi de te dire que si tu réagis aussi fortement, Benoit, c'est sans doute parce que tu es plus ou moins concerné toi aussi par ton problème.

je te réponds comme Cygne qu'on n'est pas réduit non plus à ce qu'on vient de faire.

je te réponds aussi, si tu veux savoir ce que quelqu'un veut, demande lui, si tu tombes sur moi je te répondrai ce que je veux faire ou ce que je veux si c'est dit de façon naturelle.

merci de participer à mon sujet en tous cas.



En tous cas pour mon
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Lun 27 Nov 2017 - 23:37



[...] je finis par ne plus pouvoir dire ce que je pense, après je fais un gros pâté, une grosse merde, tout cela parce qu'au début je ne voulais pas déranger.
Tiens, ça me dit quelque chose ça !
Je m'en suis rendu compte sur le tard. Mais bon, ça se travaille.
La vraie question, c'est pourquoi on a peur de déranger ?
-Un peu du syndrome de cassandre : c'est à dire qu'on est tellement différent des autres, qu'on ose même pas dire la vérité sur ce qu'on ressent ou pense, ça va être mal interprété de toute façon !
-On ose pas le faire parce qu'on ne sait pas s'affirmer, on ne sait pas prendre sa place. Pour pallier à ça, j'ai tapé "affirmation" sur youtube, puis j'ai compris de fil en auguille, que j'avais un problème non seulement avec mon identité, et ma relation à moi, mais surtout j'avais des casseroles non-identifiées : phobie sociale, névrose...
En psycho je suis tombé sur les 5 blessures de bases et les troubles de personnalité qui vont avec. C'est intéressant.
La psychologie ne fait pas tout. Mais avoir des bases en psycho, ça peut vraiment aider à se comprendre, et donc à se libérer. C'est parce qu'on ignore comment on fonctionne et comment aller de l'avant, qu'on patine. Il nous manque donc une certaine connaissance, qui nous fera avancer , jusqu'à changer d'état d'esprit.

On a de la chance, cette connaissance là, elle est dispo à la demande sur google ou youtube ! Y' a plus qu'à se servir 🆒 Suffit d'être curieux. Des fois, on ne sait pas par où commencer, et je peux comprendre la réticence .

Du coup, puisque la connaissance existe, je sais maintenant pourquoi "tout le monde a des problèmes"
-Les gens n'ont pas accès à la connaissance dont ils ont besoin
-Depuis l'école on est lobotomisés : on a appris des trucs inutiles, et les fondamentaux : vas te gratter.
-On n'a pas de méthode de travail : on ignore qu'il suffit de taper "zèbre + travail" sur youtube pour avoir des idées pour avancer
-On ne se croit pas capable de ... On a des certitudes sur d'autres trucs...
-On travaille, donc on n'a pas le temps de chercher des infos.
-On a surtout envie de se détendre et de ne pas se prendre la tête... :p

Franchement, google m'a donné pleins d'outil, je pourrais passer un master en psychologie en candidat libre grace à google si je veux, lol !
(Bon, c'est pas le cas, j'y connais quedalle)

En plus permets moi de te dire que si tu réagis aussi fortement, Benoit, c'est sans doute parce que tu es plus ou moins concerné toi aussi par ton problème.
Je le sais. J'ai mis 20 ans à m'en rendre compte, mais je le sais maintenant.Je peux pas dire si j'ai "autant" souffert que toi, mais j'ai le même ressentit sur l'école.
C'est en grande partie, ce qui me pousse à être instit . C'est mon combat.
Je ne permettrais pas que des gosses subissent ce que nous on a subit. ça me fait froid dans le dos rien que d'y penser.

Mais, une partie du problème ne vient pas de l'école : d'une façon ou d'une autre, on a laissé faire ça.
D'une façon ou d'une autre, on a accepté d'avoir le rôle de la victime. On a accepté de se laisser marcher dessus. On a accepté de laisser l'autre gagner. On l'a décidé, inconsciemment.
Personnellement, je suis tellement fort aujourd'hui, que je ne vois pas comment je pourrais souffrir de harcellement.
Juste pour le plaisir, j'aimerais bien remonter dans le temps et voir comment j'aurais réagis . Je pense que je me serais battu d'une autre façon. J'aurais accepté d'être qui je suis, et j'aurais accepté que les autres ne me comprennent pas. J'aurais accepté d'être différent. Et surtout, je n'essaierais pas de convaincre les autres de comprendre que j'ai raison. Je m'en foutrais, mais d'une force. Parce que je sais qui je suis. Et je n'en veux pas aux autres d'être totalement ignorant et malsains, au point de vouloir me harceler ou me battre. Cette fois, je les attendrais au tournant. Je ne leur en voudrais plus, cette fois. Mais je les frapperais deux fois plus fort. Le temps qu'ils soient surpris , ils n'auront pas le temps de m'intérrompre lorsque je leur demanderais : quel mal-être vous anime, au point de vous sentir grandir lorsque vous faites du mal aux autres ? Quel manque de conscience avez vous, au point d'agir selon la volonté du groupe, et non selon votre volonté ? .

Mais bon, je fantasme un peu. Je ne peux pas remonter dans le temps 🆒
Peut être que ça ne t'intéresse pas, mais tu peux tout à fait retourner en enfance, et te repasser le film , en imaginant une jolie fin à l'histoire.

Perso quand j'étais gosse, je n'aurais pas pu imaginer que je deviendrais celui que je suis maintenant. Confiant, déterminé, léger.

Peut être qu'on ne se débarrasse pas définitivement de nos valises. Mais d'un container de blessures, il ne me reste qu'une petite sacoche. J'aime bien la garder en souvenir Wink
-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Mar 28 Nov 2017 - 10:47

Benoît, je retentis sur ta manière de résoudre les problèmes, moi aussi je tape sur Google pour chercher la réponse.

je veux également enseigner par combat.

je viens de comprendre grâce à cygne et toi ce qui ne va pas. En gros, les fait que je sois sensible me fait projeter cela sur l'autre, d'où ma peur de déranger qui ne vient absolument pas de manque d'estime de moi ou d'une timidité quelconque qui m'empêcherait d'oser.

J'ai repassé en revue la blackliste des catastrophes qui me sont arrivées et c'est toujours par cela que les prédateurs m'ont attrappée ou que je ne me suis pas "défendue", je pensais en effet que si je frappais ceux qui m'embêtaient je leur ferais mal, en effet le jour où j'ai donné un coup de poing, mon adversaire a eu l'arcade sourcillière déchirée et l'oeil au beurre noir, l'autre a eu ses lunettes qui ont volé dans une flaque de boue car c'est l'excuse qu'elle donnait pour embêter tout le monde ; mon père m'avait dit que nous étions assurés, que tous les ans on payait pour cela, ben que cela servirait à quelque chose !!! 'en plus les autres se sont trouvés de mon côté car elle était effectivement super-moche sans lunettes !)

La phobie en revanche je pense que c'est plutôt une défense qui protège le psychisme (même si elle est gênante). A l'époque, j'ai développé une phobie des vers de terre; je me rends compte que tant que je n'avais pas la réponse, cela me protégeait d'avoir peur des vers de terre sinon je n'aurais ^plus été capable d'aller à l'école (mais les vers de terre étant à l'école, ils représentaeint ma peur de ce qui s'y passait, surtout quand il pleuvait et que nous étions dans la cour, où ils venaient je ne sais pourquoi mourir par dizaine, donc s'il pleuvait, c'était ma fête mais ces vers de terre permettaient de structurer mon fantasmed'hostilité collective voire de l'anticiper, d'en parler, j'étais en effet moins nulle d'avoir peur des vers de terre que de l'école voire des autres.

je comprends aussi pourquoi j'ai pu laisser faire, vu que se défendre c'est déranger. la difficulté c'est de trouver la réaction naturelle qui soit adéquate car en travaillant le truc, cela fait comme dit le proverbe "revenir le naturel au galop", étant donné que ce n'eqt pas une réaction d'estime de soi à proprement parler (quoique l'estime de soi en prend un coup après avoir raté des trucs.

Bon, toi qui prends le chemlin d'être instit, sais tu t'en sortir avec les fiches de préparations ?

C'est à cause de cela que cette saloperie d'inspectirice m'a dit que j'avais "gâché des enfants", maintenant je rigloe mais sur le coup je suis partie en claquant la porte, en gueulant, comment on pouvait me dire un truc pareil, que j'étais en formation, etc, ensuite je n'ai plus pu reourner à l'EN, et il y a eu les autres choses cette année 1980 a été très "riche" en galères de toutes sortes et ma fille est née un an plus tard.
Donc les fiches de préparation, c'est comme le CV je n'ai jamais compris comment faire un truc valable, car dans ma tête on met juste les cases pour faire bien, ensuite c'est n'importe quoi.
j'ai essay d'expliquer celka quand j'ai été prof d'arts plastiques mais c'est parti en vrille, là ils ont eu peur que je ne m'en sorte pas mais pas que je gâche les élèves,
j'ai compris pour le CV car dans le cadre de la validation des acquis je dois en rendre un à la conseillère, qui retrace dans mon parcours tous les points qui peuvent correspondre au référentiel du ^métier d'art thérapie, mais les cours d'arts plastiques n'ont pas de référentiel ou plutôt je n'arrive pas à mettre à plat, mettere cela en relation avec des trucs précis pour faire ce qu'ils entendent.

Il y avait un formateur qui était nouveau, je me suis jetée à l'eau et lui ai expliqué que j'étais surdouée, il a dit qu'un surdoué n'avait rien à faire à l'école. je ne savais pas quoi faire, cela a fini par un avocat. Il me reste le recours présidentiel, j'ai écrit pour le concours mais pour la non-titularisation je n'en ai pas parlé.

Il y a une école pour enfants zèbres à Brive, j'ai envie de tenter ma chance pour comprendre le système en tous cas mon idée c'est d'en parler à des gens nouveaux, en dehors de cette maudite région de Bourgogne où les zèbres sont classés parmi les nuisibles !!!

Cela répond à la question de cygne sur les dispositifs "cadrés", oui c'est tout à fait ça, il n'y a rien de plus cadré qu'une fiche de préparation, mais pour mettre un cadre, j'ai besoin de savoir ce qu'il va y avoir dedans, c'est l'artiste qui parle...

Question cadre, je n'arrive pas non plus à entrer dans le "cadre invisible", c'est à dire celui qui n'est pas dit, qu'il faut deviner comme celui de mes patrons du ménage, je ne peux au bout d'un certain temps que leur rentrer dedans, faire un paté, une grosse merde comme dans le cadre (voir l'oeuvre d'art intitulée merde d'artiste). Very Happy

j'ai mis le seul que je comprends ça non plus je ne comprends pas ainsi que certains pictogrammes, j'en rigole mais il y a plein de gens qui trouvent que je suis une sacrée tache...d'où la difficulté un moment donné d'être dans certaines structures surtout quand je vivais seule et n'avais pas d'amis car on a tous besoin de stimulis pour ce qu'on est et avoir une identité en creux ce n'est pas gérable, cela finit toujours assez mal.
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Mar 28 Nov 2017 - 14:44

C'est toujours la même chanson... Les autres ont leur propre code, leurs idées reçues, leur façon de fonctionner. Ils le disent pas, ça parait tellement évident pour eux.
Combien de fois j'ai demandé "bon alors, je dois faire quoi ? à un patron, à un parent, à une maitresse d'école... La réponse était : un regard glacial, sans un mot. Super, si tu pose une question avec des mots, c'est pour qu'on te réponde avec des mots , pas avec un regard ou une attitude que tu dois deviner...

Mais bon, il faut garder à l'esprit, que c'est nous les plus "grand" dans l'histoire.

Pour les fiches de prépa, j'en ai pas à faire pour l'instant, mais j'aviserais.
De toute façon, je ne fais mes stages et mes formations que dans des écoles hors contrat.
Je sais que je trouverais une solution si je devais bosser sous contrat : j'ai eu des instits vraiment fabuleux qui avaient une pédagogie bienveillante et participative. Ils se débrouillaient pour faire leur sauce dans l'ombre, sans faire de vague. Ils avaient conscience de la débilité profonde des autres enseignants, de la direction, du programme imposé, et des attentes des inspecteurs. Mais malgré ça, j'en ai eu 4 ou 5 qui avaient ce don, de vraiment laisser pisser. Non pas par flemme ou par crainte, mais juste parce que c'était le meilleur moyen d'avoir la paix Very Happy Je trouve ça d'une grande sagesse.

Depuis que je me lance dans cette voie, je pars du principe que mon projet est "farfelu" aux yeux des autres. Je suis donc extrêmement prudent sur ma façon d'aborder le sujet. Je suis vague, flou, et je me fais tout petit. Mais à ma grande surprise, j'ai eu des personnes plutot ouvertes, qui se doutaient que ma démarche était pertinente .

Selon à qui je dois rendre des comptes, soit je suis seul dans le panier et je les bouffe tout cru, soit je me fais tout petit et je ne fais pas de vague.
J'ai bien cerné les attentes de l'éducation nationale et je suis mitigé : d'un côté, je suis révolté , mais d'un autre, je peux comprendre qu'ils soient débiles. Après tout, c'est moi le zèbre, c'est moi "le grand" .

Au lieu de penser que je m'adresse à des personnes fermées d'esprit et complètement connes, j'essaie de me dire que je ne dois pas les attaquer. Je vais essayer de faire comme si c'était des enfants . Je vais essayer de leur faire un tout petit peu confiance, et de comprendre ce qu'ils font, ce qu'ils veulent. En ayant cette approche, parfois ça permet de débloquer une personne complètement fermée ou aigrie, et on arrive à se comprendre.

Dans ce genre de situation, je me dis : qu'aurait fait Gandhi ? Razz

Toute façon je prépare ma thèse sur l'éducation de demain, ils vont voir de quel bois je me chauffe. Je les attends au tournant les inspecteurs !
-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Mar 28 Nov 2017 - 15:05

Oups, je viens de relire, et je vois que j'ai répondu à côté de la plaque pour les fiches de prep :
Effectivement, c'est un peu débile, et surtout long à faire. Mais personnellement je garde en tête que c'est juste pour faire plaisir à l'inspecteur et puis basta. On se concerte entre collègues ou sur des forums pour se "passer" nos fiches et puis ça allège : toute façon, on s'en sert pas pour de vrai Razz
Dans mes classes, si un gosse veut apprendre les maths, il se débrouille. Nous on l'aide. Mais on ne lui impose rien. Et mine de rien, si on devait noter ces gosses, je suis sûr qu'ils auraient tous eu d'excellentes notes dans la majorité des matières. Notre boulot c'est de faire en sorte que ça leur plaise, qu'ils aient l'impression de jouer. Ils sont pas assis toute la journée à gratter du papier. Là, si l'inspecteur passe , je sais pas trop comment ça se passe, mais va falloir réfléchir à une méthode : si je tombe sur un connard qui ne veut rien entendre et qui veut couler l'école, j'aurais pas d'autre solution que de le buter.
Pas devant les gosses.

Non , sans dec, j'ai pas d'idées. J'ai déjà eu ce problème à mon atelier mécanique : les inspecteurs viennent voir si on suit bien les procédures, si on a les bons outils, les équipements de protection, et surtout que les pièces détachées soient marquées avec le petit logo de certification qui va bien. Dans la pratique, c'est pas possible d'obéir à 100% à toutes ces exigences, et les visites des inspecteurs sont obligatoirement programmées. Ils doivent se douter de ce qu'on fait, mais ne vont pas nous chercher la petite bête : avant leur arrivée, "on planque tout ce qui traine", et ça leur va bien.
A l'école, c'est surement des visites surprises, non ?
-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Mar 28 Nov 2017 - 18:37

Non, cela dépend du principal.
je n'ai pas eu de chance non plus, j'ai eu une classe de 4ème dans laquelle la mitié des élèves ne savait pas ce qu'est un personnage.
Ceux qui étaient avec moi n'ont pas compris pourquoi je n'ai pas été titularisée, d'aurtres prof non plus. ils m'ont vraiment cherché la petite bête et pas aidée, les tutrices et les principaux de collège surtout mais je ne venais pas de leur bled et j'avais déjà un boulot. je me suis demandée aussi s'il n'y avait pas eu une fuite de la part de la prépa. C'est bizarre vu que, comme tu dis, tout le monde s'en fout. surtout pour l'art plastique ! (c'est ma véto qui a dit ça...).

je pense que ma personnalité génère des crasses car beaucoup de gens me disent hautaine, pas ouverte, dans certains milieux c'est hyper impiortant jue vais essayer d'agir sur cela et surtout de me débrouiller par moi-même car les psys ne m'ont pas aidée, ne sont pas sur les bonnes problématiques.

j'aime bien les classes alternatyives, Freinet, Decroly...

Dans le centre éducatif on faisait un peu ça mais avec de jeunes délinquants.

Dans le suivi, j'essaie de faire un lien entre l'élève et ce qu'il a à apprendre, je vois avec lui le rférentiel de compétences, j'essaie de savoir où il en est, là je viens de faire 3h avec un petit de 7 ans qui s'est cassé la jambe.

que penses-tu des parents ? télé allumée, portable, jeux électronique, et il critiquait les enseignants car les enfants cherchent l'orthographe d'un mot avec le téléphone !!!
En plus, il voulait savoir ma formation, j'hallucine...

Avec les délinquants on n'avait pas les familles disons que j'en ai eu trop marre en raison du décalage avec la réalité, quand j'ai été "lâché" de ce milieu cela m'a fait tout bizarre, maintenant je ne m'étonne de rien mais je pense que même si j'ai gagné 350 euros par mois pendant deux ans en faisant des ménages, j'ai bien fait de sortir de là.
Mon projet était de reprendre mes études pour retourner dans la vie réelle, et non dans une institution, je trouve que j'ai bien fait et je me sens moins en situation de fragilité.

C'est pas mal ton truc de les voir petits, ou d'ignorer. je pense que mon cloisonnement dans le milieu éducateur ne m'a pas aidée. je pense avoir été grillée dès le début, la méchanceté que je n'ai pas réussi à désamorcer, et puis 15 classes ça fait 600 élèves, en quelques mois tu ne peux pas redresser la situation si ça part en couille.

Aprrès j'ai fait un atelier dans un collège où ils étaient aussi cons et malveillants mais comme c'était pour une heure, cela ne me touchait pas mais je pense que je suis tombée dans un milieu gratiné, à Nuits Saint Georges et Gevrey Chambertin dans le vin, ils étaient tombés dedans quand ils étaient petits je crois car à un cours les gosses ont fait des cercueils et des jambes dans le plâtre, on se serait cru dans la Corse profonde.
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Mar 28 Nov 2017 - 18:39

Au fait cahors ils doivent aussi pas mal tisanner...
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Mer 29 Nov 2017 - 10:42

je continue, le monologue ne me fait pas peur !
tu as dit un truc sur la pédagogie, à savoir que les enfants aiment apprendre en jouant !
Ce genre de truc appelle chez moi des questions, je m'en posais déjà à l'époque de l'EN, c'est à dire en 1980. on a selon moi utilisé les pédgogies nouvelles pour faire une espèce de truc qui consiste à mécaniser l'enseignement, oui l'enfant a besoin de tâtonner, d'expériementer mais des fois c'est simplifié à l'extrême et vite fait donc l'enfant qui n'est pas aussi curieux qu'on voudrait en fait le moins possible, de plus les parents veulent qu'on ne surcharge pas trop de choses inutiles ces pauvres petits, ils ne doivent rien porter de lourd dans le cartable, etc.
je pestais à l'époque contre la fabrique d'assisté qui se préparait selon moi dans l'indifférence générale. je voyais les gens devenir énormes, assistés par des robots, marchant presque tous en fauteuils roulant (j'avais 12 ans quand j'ai fait la fameuse rédac sur ce sujet qui a scandalisé ma prof de Français)...

Etant hyperactive, je reconnais que j'ai du mal à me mettre à la portée de l'enfant ou de la personne lambda, mais il faut reconnaitre que c'est effectivement noius les zèbres et eux les cons et pour ça je ne vais pas lâcher l'affaire !

En gros je suis en guerre contre le système simplicficateur qui en fait faire le moins possible, avec une disposition des gens non plus en deux aires comme dans la société d'avant (comme au théâtre, au café, avec des acteurs, des spectateurs et une aire où plus ou moins cela se partage, mais trois "aires",avec une aire factice qui est super-développée, c'est Gofman encore, avec sa théorie des interactions mais j'ai essayé d'aller un petit peu plus loin.

Mais je peux simplifier ma théorie pour les novices, j'ai en effet en horreur les remarques, ordres, négatifs qu'on entend souvent au travail et qui sont les sympt^mes de cela (et en arts plastiques ils en sont friands , en préparation ils nous disaient qu'il ne fallait "pas" qu'un cours soit un exercice, qu'il ne fallait "pas" que l'enfant s'ennuie, etc. (c'est souvent des trucs comme cela qui me font réagir aussi dans ma vie de tous les jours).

J'ai "bidouillé " une séquence d'arts plastiques que j'ai vue sur internet pour mon élève qui reste au lit comme cela (vu que je lui donne la consigne 5 mn avant de partir), il attend avec impateience ce qui va arriver et en même temps cela fait un lien avec ce qu'il a appris sur les saisons.
l'idée et de dessiner des arbres avec leurs feuilles, cela représente les saisons (je fais en ce moment une série sur Eole, les vents saisonniers mais ça c'est à part), D'abord il doit faire des fonds avec ses crayons de couleur "magiques", c'est à dire aquarellable, je veux l'amener au dégradé de couleur, ensuite il devra fabriquer des "feuilles" en coloriant au feutre sur des motifs de papier cadeau en noir et blanc 'que j'ai photocopiés), avec des couleurs différentes c'est à dire choisir un motif ou deux pour le printemps, l'automne, l'été, l'hiver, cela dépend ce qu'il y a sur les arbres. puis on dessine les arbres sur la feuille de papier et on colle les feuilles. le but est d'associer les motifs, les couleurs pour exprimer le ressenti, découvrir les couleurs froides, chaudes, les formes rondes, pointues ...
en prolongement l'idée est de photocopier l'un des dessins, de découper l'arbre, de redessiner le fond au fond d'une boîte et de choisir des personnages et un décor pour représenter une histoire qui se passe à cette saison (une poésie par exemple).
Bien sur je pense à des artistes précis, contemporains ou non, l'artiste de la séquence par exemple, on peut montrer des artistes qui ont fait de l'abstrait aussi comme Vasarely.

Que penses-tu de cette séquence ? Est ce que tu le ferais ?
Voila, j'avais du mal à partir de leur exemple car c'était trop émietté, simpliste, avec trop d'instructions négatives, c'est peut être ce que tu voulais diure sur le cadre, Cygne ? oui, en fait trop cadré, concret, cela correspond à ce genre de consigne, la cerise sur le gâteau étant les employeurs que j'ai pour le ménage qui ne disent même pas ce qu'ils veulent car c'est si simple...
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par -Benoit- Jeu 30 Nov 2017 - 1:39

j'ai eu une classe de 4ème dans laquelle la mitié des élèves ne savait pas ce qu'est un personnage.
Un personnage ? Je ne vaux visiblement pas mieux que ta classe de 4eme. Non désolé

Je pense que ma personnalité génère des crasses car beaucoup de gens me disent hautaine,
D'une façon ou d'une autre, oui . Parce que même si tu vaux mieux que les autres profs sur beaucoup de point, il y en a un sur lequel je serais impartial : toi aussi, tu les juges, non ?
Si toi, tu as du mal à ne pas les juger , il est logique qu'eux, ne te fassent pas de cadeau.
Maintenant, il n'appartient qu'à toi de changer de fusil d'épaule, et de considérer qu'ils sont pas si débiles : pourquoi ne pas aller vers eux pour leur en parler, justement ? J'ai déjà vu des situations qui auraient pu se démêler, mais les "ça ne vaut pas la peine" sont des excuses qui m’insupportent. Bien sûr, je ne te connais pas pour savoir quel est ta réaction sur cela Non désolé Ton apparence 'hautaine' n'est qu'un leurre : d'une façon ou d'une autre, ils ont bien envie de te voir tels qu'ils le veulent. Mais bon, combien de fois je me suis conduit de façon un peu anti-sociale (le mec discret qui s'isole sans prendre la peine de respecter les codes sociaux, qui ne dit pas bonjour , etc) , combien de fois je me suis conduit de façon un peu maladroite voire "bucheron", en espérant secrètement que les gens allaient être curieux et se dire : "bon, il a pas l'air simple à cerner celui là, si j'allais lui demander qui il est vraiment?" Mais les gens s'étaient naturellement arrêté sur l'idée reçue que j'affichais, c'est à dire quelqu'un de bourru et profondément isolé. Ils se sentaient jugés alors que je n'avais pas l'impression de le faire. Mais d'une façon inconsciente, si. Est-ce que tu te reconnais un peu dans ce comportement ?

que penses-tu des parents ? télé allumée, portable, jeux électronique, et il critiquait les enseignants car les enfants cherchent l'orthographe d'un mot avec le téléphone !!!
Tu ne peux pas leur en vouloir. Ils sont simplement ignorants et inconscients.

Moi le premier, j'ai trouvé bizarre qu'un ami ne mette pas ses enfants à l'école (cned)
J'ignorais qu'il avait raison, et je l'ai jugé sans le vouloir. Parce que tout le monde possède une idée reçue , ou un conditionnement. A quel moment sais-tu distinguer quand une idée est héritée des autres, ou quand cette idée t'appartiens vraiment ?
Je comprends le mécanisme qui fait que les parents sont parfois débiles au point de nous rejeter la faute dessus alors que ce sont eux, les premiers fautifs.
Le sachant, je m'adapte. S'il y a la moindre ouverture, je tente le dialogue. Sinon, j'évite l'affrontement. C'est pas la peine. Je laisse la personne enfermée dans son idée, et c'est très bien comme ça. Petit à petit, l'enfant sait par lui même que ses parents sont dans l'erreur, et comme j'envisage devenir un expert en psychologie de l'enfant, j'ose espérer que mes élèves auront la maturité et la force de faire comprendre à leur parent là où ils se trompent. Sans affrontement.

15 classes ça fait 600 élèves
C'est mission impossible ...

Au fait cahors ils doivent aussi pas mal tisanner...
Je ne connais pas assez de gens pour avoir des retours sur ce qu'il se passe dans les écoles de cahors, et je ne m'intéresserais jamais aux écoles publiques, tant que la majorité ne se seront pas sérieusement mises à une pédagogie "positive" comme montessori ou freinet etc...

Par "tisanner", tu entends "souffrir" ? Connaissais pas cette expression ..

tu as dit un truc sur la pédagogie, à savoir que les enfants aiment apprendre en jouant !
C'est tout le paradoxe : les neurosciences prouvent qu'un enfant a besoin de liberté, et de jouer, pour faire grandir son esprit, sa curiosité, et sa capacité d'apprendre ... Tu peux réciter des tables de multiplication en jouant au basket avec eux, ils adorent ça !
Mais dans l'idée reçue populaire, un enfant doit être concentré et calme, pour apprendre. Et surtout, il faut lui imposer un truc , sinon il ne le fera pas lui même . Mais lol , qui est le connard qui a décidé ça ? Non désolé

On n'imagine pas à quel point on les détruit en les faisant assoir sur une chaise. Par exemple, quand tu es en colère, il faut taper sur quelque chose pour évacuer le cortisol qui est accumulé dans notre corps. Et si on ne l'évacue pas, il reste indéfiniment et on se retrouve blessé pendant des années. C'est mécanique. Pareil pour la tristesse : il faut pleurer, sinon ça bloque. Mais non, les garçons n'ont pas le droit de pleurer, un garçon ça pleure pas ! Quelles foutaises !!!

Toi , adultes, tu fais ce que tu veux avec ça. Mais un enfant a besoin qu'on le laisse faire, qu'on le laisse courir, crier et jouer. Il faut bien sûr proposer des outils et cadrer des limites, mais  l'idée c'est de lui faire comprendre une limite, de façon à ce qu'il ai déjà envie de la respecter.  Il y a des endroits et des moments où ceci est autorisé, et cela interdit. En général, ils comprennent.

on a selon moi utilisé les pédagogies nouvelles pour faire une espèce de truc qui consiste à mécaniser l'enseignement


Une pédagogie nouvelle ? Je sais pas. Je dirais que l'école à été construite à la période industrielle, pour que les adultes soient formés et répondent à un besoin de productivité. Plus tard, le modèle de l'école sera conservé pour que ce soient les enfants, et non les adultes , qui apprennent. Première erreur !

2eme erreur, on apprend aux gosses des bases, comme lire et compter. Mais putain, c'est quoi ces conneries  ? Et les relations sociales ? Et l'épanouissement ? Et la confiance en soi, dans tout ça ?? Et peindre un tableau , ça sert à rien peut être !?

Mais j'arrête la liste ici cat

avec une disposition des gens non plus en deux aires comme dans la société d'avant
Je n'ai pas l'intention de lire goffman, et je vois pas de quoi vous voulez parler Non désolé

Que penses-tu de cette séquence ? Est ce que tu le ferais ?

En réalité, je n'ai pas de case dans le cerveau, dédiée aux arts.
Quand j'étais plus petit, j'ai associé l'art à la contrainte. Et ça m'a complètement dégouté. Je peux éprouver beaucoup de gratitude pour un paysage magnifique. J'ai une créativité sympa, quand on me donne des fils électriques ou de la mécanique . Mais dès qu'il s'agit de peinture ou d'art en général, je ne bite quedalle. Un jour, faudra que je bosse là dessus. Mais si je dois faire de l'art avec des gosses, j'aurais l'air con. Tout l'intérêt d'être à plusieurs profs : on peut pas être expert en mécanique, en psychologie, et aussi en art ... Razz
En plus, c'est pas que ça m'intéresse ou pas. C'est juste que je serais incapable de te dire si ta séquence est bonne, ou pas. Non désolé

De ce que je vois, les rôles sont inversés... Les enfants qui jouent dans mes classes sont plutot bien construits et ont le gout du travail. Alors que ceux qui travaillent dans une école publique ont plutot un dégout de tout.

Pour avancer dans la vie, on a besoin de volonté et de curiosité.
Je trouve qu'en laissant une grande liberté aux enfants, ont leur permet de développer leurs talents. Si on les fait assoir sur une chaise pour bosser, tu ne réalise pas à quel point ça entrave le fonctionnement cérébral : la société de consommation, l'individualisme, la dépression, tout ça c'est à cause de ces entraves causées par l'école, et la répétition des schémas de nos parents.
On pense que pour réussir il faut travailler dur, il faut souffrir.
On va pas aller à l'extrême inverse où les hollandais laissent tout faire à leur gosses, et là ça devient dangereux.

J'ai quelques films qui m'inspirent beaucoup, et qui cassent tout ce qu'on croit savoir sur notre vie, et sur la façon dont on est éduqué ...
J'invite tout le monde à louer ces dvd , c'est un investissement très rentable !

-une idée folle
-freedom Writers
-Will hunting
-Le cercle des poètes disparus
-Etre et devenir
-Un monde meilleur

Pour moi, ces films sont de véritables outils pour changer de point de vue et prendre notre place dans ce monde, et c'est encore plus vrai en tant que parent ou en tant qu'instit.
-Benoit-
-Benoit-

Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 31
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Jeu 30 Nov 2017 - 10:37

Je réponds à l'envers hé oui en Bourgogne c'est une annexe des Flandres , cela s'appelait les Pays Bas Bourguignons. sur de nombreux plans j'ai eu l'impression d'être dans une autre culture ! Je ù'aperçois qu'il m' a manqué peu de choses pour réussir, Mâcon c'était vivable, mais pas Nuits Saint Georges,

Ils m'ont certainement prise pour une bourrue, mais dans ce cas pourquoi agresser ? Quels sont les usages auxquels on est sensé se plier ? je préfère observer d'abord.

Ervin Gofman est un sociologue, il est évoqué dans le domaine de l'éducation. Je ne me souviens plus si je l'ai découvert en terminale ou à l'école normale. Je me suis intéressée à la sociologie en seconde, je voulais comprendre pourquoi mes camarades se regroupaient et disaient n'importe quoi, des trucs sans suite relatifs aux groupes de rock en prenant des expressions bizarres. On était passé des jeux "débiles" 'jouer à une série de bouquins qui se passaient dans une école et s'aéppelait Mallory School, ça c'étaient les filles), le truc dont je parle sur les disques de rock c'était plutôt les garçons.

justement Gofman a passé son temps à étudier les interactions, c'est à dire ce qui se joue dans de courtes séquences, alors que la sociologie classique étudie un phénomène de façon plus distanciée, comme Bourdieu.

j'ai tout lu de ces deux auteurs, j'ai eu besoin de tout lire pour savoir ce que j'yu cherchais, il y a deux méthodes pour savoir ce qu'on cherche, soit faire une sorte d'étude préalable mais on peut se planter et je trouve cela fastidieu, soit tout lire, j'ai fait cela aussi avec un philosophe qui s'appelle Théodore Adorno.

Cela dépend de ce qu'on préfère, certaines personnes préfèrent démonter d'autres scanner, il faudrait laisser faire la personne comme elle préfère, et dans le jeune âge expérimenter différentes démarches pour voir comment cela se passe le pieux (on s'approche de cela mais ce n'est pas cela).

Mes amis parlaient de leurs disques car ils vivaient en fonction de ce que leurs parents leur avaient payé, c'était juste histoire de faire les malins, hé,c'est moi le meilleur...
Ils avaient même le livre du seigneur des Anneaux, c'est peu dire, j'ai intercepté un jour un message en elfique, j'ai dit : je le donne à Laurent si tu me dis ce que c'est, réponds où je le déchire", c'est comme ça que j'ai su...

Avec ce genre de gens tu ne fais jamais partie du groupe car ils ont leurs amis et les "bouffons", moi je ne voulais pas être le "bouffon", mais on peut apprendre à vivre en bonne intelligence.

Entre la violence parce que tu ne veux pas faire comme l'autre à l'école primaire et ce système ensuite, je n'ai pas appris grand chose dans le domaine des relations. j'ai comme stratégie de trouver des appuis, un peu partout, et rester moi-même. mais s'il n'y en a pas cela se casse la figure, mais cela ne m'est arrivé qu'à l'EN et à mâcon, il n'empêche que c'est cela que j'ai trouvé important.

Avec ce genre de personnes je n'y arrive pas car elles veulent être admirées, prises en considération, mais toi te traiter comme une sous-merde de base, c'est cela que je n'arrive pas à négocier, faire des courbettes et ne pas déranger, PFFF!

Il y a certainement un plan B, il faut que je tâche de le découvrir.

j'espère que cela ne te dérange pas le "tu",  tu peux naturellement faire pareil.

en ce qui concerne la conception de l'école moderne, c'est tout à fait ça, on a privilégié le mécanique, du moins je la vois aisi, on a préservé aussi le côté élitiste, et la sélection, il y  a des émissions sur France Culture en ce moment, l'émission s'appelle "la fabrique de l'histoire", de l'éducation, c'est entre 9H et 19 H 30.

Tisanner, c'est boire, picoler, prendre des murges, j'ai connu un gars à Cahors, c'est un ex, cela n'a pas duré longtemps mais celui-là est la caricature des gens du sud.

Oui, c'est exact, je juge un peu les gens parfois mais j'en ai pâti de leur donner des excuses, c'est comme ça que me sont arrivés les pires moments de ma black liste et non pas en jugeant. je sais que ce n'est pas très moral, mais bon, je préfère ne pas être trop adepte de la Coolitude !!!

C'est une idée originale que la société de consommation viendrait de l'ennui, de la répétition d'une génaration à l'autre. je pense qu'il y a de cela, le mimétisme est une force horrible dans la répétition des rapports humains. la référence en mla matière est René Girard, mais il y a certainement beaucoup d'autres.

J'aime bien aussi le cercle des poètes disparus, j'ai laissé tomber les sciences de l'éducations, c'est dommage, je me sentais perdue il y avait trop de détails méthodoiogiques qui me rebutaient, je ne savais pas comment trouver un directeur de thése mais ces choses à présent me feraient moins peur.
Ce qui m'énerve c'est la propenseion de beaucoup de gens de s'engouffrer dans un truc pointu, les études sont basées sur cela, un bel objet...

je comprends que tu aies pu trouver l'art ennuyeux, rébarbatif, si tu douis un jour enseigner l'art cherche dans un livre d'histoire de l'art un truc qui te plait, essaie de le faire comme tu aimerais et cherche à quoi cela peut ressembler dans un autre catalogue artistique, tu auras tes deux références, ensuit fais cinq ou six séances avec le programme de ta classe, l'inspecteur et les élèves seront contents.

non, je ne juge pas les parents, je constate, eux jugent, interprètent, ce comportement ne me fait pas aussi peur car finalement ils ont besoin de l'enseignant vu comment ils sont, et le comprennent, mais les principaux de collège ne mangent pas de ce pain là et certains ^parents sont juste délégués pour protéger leur progéniture...

Bon à plus tard, j'espère que j'ai répondu à tout et pas trop dans le désordre...
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Ven 1 Déc 2017 - 15:37

Pour Benoît : Un personnage, c'est un gugusse, maoi je ne savais pas ce qu'était un gugusse car je n'étais pas de là-bas. Il appellent comme ça un bonhomme, moi je trouvais qu'il étaient grands pour que j'appelle ça un bonhomme. Comment fallait-il l'appeler ?

Pour Ctgne : Comment as-tu eu ton burning- out et comment t'en es-tu aperçue ? je pense que je ne suis pas passée très loin de cela et que ma reprise d'études me l'a évité.

je pense qu'au travail les gens sont souvent dans une bulle, et que cela est très dur, c'est pas seulement au travail et cela particulièrement dans les institutions, l'école, les petits villages, les "clans", je pense que c'est cela qui me fait peur parmi d'autres choses. ma solution est de trouver un appui, interne ou extérieur, d'essuyer l'orage mais de rester moi-même, et dans le pire des cas de recommencer.
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Invité Ven 1 Déc 2017 - 16:55

le milieu professionnel s'insère tout doucement en moi Dent pétée

et jsuis gentil je me lave bien et tout Dent pétée

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Invité Ven 1 Déc 2017 - 19:14

.


Dernière édition par Chrystared le Dim 17 Juin 2018 - 15:54, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Ven 1 Déc 2017 - 19:46

[quote="-Benoit-"]Merci !  cat

(J'ai failli dire "merci du partage" mais ça faisait un peu trop "alcooliques anonymes" haha)

nnait (maintenance d'avions) mais le simple fait que ce soit un travail, m'a complètement dégouté. Après, j'ai fait un brake, j'aJe comprends ce que tu ressens, j'ai moi même essayé de sauver les meubles en faisant un métier qui soit disant me passioi recommencé la même activité à d'autres endroits, et je pense qu'en ce sens, faire ce métier en intérim dans un endroit différent chaque mois, ça m'irait bien.
Seulement voilà, c'est comme bouffer des pizza matin midi et soir pendant des années : a force, on n'en peut plus !

Quelque chose qui serait rebutant au niveau du travail, sa répétition.

En ce moment j'ai plusieurs métiers, dont artiste.

Pour une expo, on m'a demandé une sorte de série, faire plusieurs choses sur un thème...
Claude Monet a fait construire son bassin des Nymphéas, ce qui a donné lieu à sa série la plus connue, mais c'est parce qu'il était trop vieux pour se déplacer... Aurais-je atteint l'âge critique ? Laughing Laughing Laughing

j'ai fait des expériences diverses, un jour cela a donné un truc que les gens aimaient bien, maintenant vais-je être condamnée à ne faire que ça ?
Pour l'instant je n'en ai pas marre donc je continue, je vais trouver une idée qui va me permettre d'en faire plusieurs si cela leur fait plaisir, mais je ne me priverai pas d'expérimenter autre chose ou de faire des aquarelles et des toiles, et je ferai plusieurs "thèmes" pour ne pas risquer d'être enfermée dedans, et j'ai aussi des thèmes qui n'en sont pas, comme les rêves, les histoires racontées dans les chapiteaux d'église, de toute façon mon thème ne sera pas clair mais ça ne fait rien car ce n'est pas moi qui veut, et cela leur conviendra j'en suis sûre....

C'était un aspect qui me faisiat très peur dans l'art, et m'avait empêchée de m'y lancer, je me demandais comment je parviendrais à obtenir le côté répétitif, comment j'y survivrais aussi.

On m'a demandé de la couleur, j'ai trouvé une solution qui me convenait pour faire de la couleur, mais cela n'est pas venu comme un thème...

Faire plaisir ne me dérange pas pourvu que je ne me trahisse pas, et qu'il me reste une marge, je faisais pareil dans mon "métier" d'éducatrice mais j'en ai eu marre. Mais pour l'écriture ce n'est pas gagné question du thème...

Je crois que c'est cette répétition qui met dans une "bulle", qui peut donner le burning out, ou simplement l'envie d'aller voir àilleurs et malheur à qui ne suit pas l'appel de la forêt, c'est comme ça je pense qu'on peut se faire avoir.
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Maximilians Ven 22 Déc 2017 - 20:04

Salut !

Je pars du principe que nous ne sommes pas vraiment fait pour travailler. Mais entendons-nous bien, je ne dis pas non plus que nous sommes des fainéants (enfin pas que). Je crois vraiment que ce qu'il y a de plus naturel pour nous, ce sont les activités de chasseurs cueilleurs et les activités créatives. En d'autres termes, ce que l'on faisait il y a plusieurs milliers d'années.

C'est sans doute pour ça que nombre d'entre nous rêvent de retourner vivre en autarcie, à cultiver son jardin, élever des lapins et des poules et à troquer avec quelques autres.

Pour moi, les métiers de la production ou encore les "bullshit jobs" (les boulots qui n'ont aucun sens) sont intenables, et cela, quelque soit le salaire ou le statut qui va avec (des postes de responsables ou de directeurs peuvent être tout à fait des bullshit jobs). Et d'ailleurs, je crois remarquer une tendance chez les surdoués ou les zèbres à se tourner vers des métiers créatifs après avoir commencer dans des métiers stressants sont plutôt nombreux.

En ce qui me concerne, je travaille dans l'informatique, mais je compte bien me trouver un travail plus "artisanal" et créatif plus tard, quand j'en aurais les moyens, car je sais que faire toute ma vie derrière un écran et un clavier et produire pour les autres sans "palper" précisément ce que je produis, je trouve ça très limité. Ça manque de noblesse, et à ce titre, je trouve les métiers de bouche, par exemple, incomparablement plus nobles.
Maximilians
Maximilians

Messages : 68
Date d'inscription : 22/12/2017
Age : 32
Localisation : 35

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Belletegeuse Ven 22 Déc 2017 - 20:27

le terme de bullshit job est tout à fait bien trouvé.

J'ai pu palper pendant deux semaines la réalité dont tu parles vu que je suis devenue prof remplaçante en arts plastiques et que tout le monde, profs, élèves, chefs et aussi moi-même ont été contents de ma prestation.

je vivais en région parisienne, un bon boulot rémunéré dans une administration à 2000 euros, et puis j'ai repris mes études, et fait un truc que je trouvais en rapport.

Je n'avais pas osé affronter la fac à 18 ans, j'avais peur de la complication psuedo intellectuelle qui remplace dans certains cas le savoir, puis j'ai osé parce que j'avais fait mes preuves par moi-mêm et que je n'avais pas besoin d'eux pour savoir ce que je valais.
Il n'empêche que ce sont ces titres universitaires qui m'ont permis d'être recrutée
Belletegeuse
Belletegeuse

Messages : 750
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 62
Localisation : Région parisienne et Saone et Loire

http://www.danielle.artblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par souris123 Ven 19 Jan 2018 - 13:42

L'ennui au travail...
Avec mon Dess de droit, j'exerce depuis 10 ans. J'en suis à mon 5ème poste. Echec total. Je m'ennuie. n'arrive pas à m'intégrer et m'épanouir dans le groupe. On me reproche de ne pas être visible.
Je cogite h24 et suis épuisée de cherche une place dans laquelle je trouverais un équilibre intérieur.
de plus, je vis seule avec 3 enfants. Faut-il aller consulter ?
Je me demande si je ne vais pas cherche un boulot d'assistante ce qui me donnera plus de temps sans contrainte.
Si je pouvais avoir un conseil qui me donne un déclic. Merci à vous tous.

souris123

Messages : 3
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 40
Localisation : Saint-cloud

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Invité Sam 20 Jan 2018 - 11:07

En ce qui me concerne, j'ai longtemps eu une vision du travail comme du donnant-donnant: l'entreprise me verse un salaire pour faire un travail en échange d'un salaire qui me permet de vivre et moi, en contrepartie, je le fais correctement et je m'implique. Sauf que d'emplois inintéressants en collègues souvent stupides à qui je n'ai rien à dire, en passant par le harcèlement et les chefaillons harceleurs, j'en viens à considérer le travail comme un moyen. Moyen de gagner l'argent qui me permet de m'offrir mes loisirs et m'épanouir; en échange, je donne la majeure partie de ma journée à l'entreprise (je compte le temps de midi et les trajets dans le temps de travail en ce qui me concerne car je ne suis pas réellement libre de faire ce que je veux; au bas mot, ça fait 10 h par jour sur les 24 que compte une journée, si on retranche le temps de sommeil, il me reste pas tant de temps que ça pour vivre, vivre vraiment, je veux dire et faire ce qui m'épanouit). Partant de là, j'en viens de plus en plus à me dire que ça n'en vaut pas la peine: un salaire à temps complet améliore bien l'ordinaire par rapport à un rsa par exemple mais ça ne permet pas de folie non plus.
Pour le moment, j'en suis rendue au point qui fait que tant que mon salaire me paie mes loisirs (et donc ma "vraie vie" qui demande un peu de matériel (peinture, instrument de musique, ordinateur en état de marche...)), ça en vaut encore la peine.

Mais pour moi, c'est un échec de ma vie professionnelle et quelque part, un reniement de mes valeurs mais la réalité est ce qu'elle est: le monde du travail a laissé l'humain de côté (même s'il y a encore des entreprises où je me suis bien sentie mais ce n'est pas la majorité) et surtout, je ne trouve pas de sens au travail (j'imagine que je ne suis pas la seule à avoir fait des tâches inutiles et qui auraient pu être faites en deux fois moins de temps en changeant la façon de faire "mais on a toujours fait comme ça" avec quelqu'un derrière à surveiller et me regarder de travers si je dévie du sacro-saint mode d'emploi tandis que je fulmine en moi-même en me demande "qu' est-ce que je fais là?").

Et j'avoue m'inquiéter un peu du jour où mon salaire ne servira plus vraiment à financer ma "vraie vie"; essentiellement car mes anciens salaires y auront bien contribué. Il me faudra trouver un nouveau but (voyager sera envisageable, je pense) mais au fond, je trouve ça assez triste surtout qu'au fond, c'est essentiellement lié au manque d'ouverture d'esprit et d'humanité des gens autour de moi dans l'entreprise.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Boule2Gomme Jeu 17 Mai 2018 - 11:41

Mon rapport à la vie professionnelle ? Euh. Pour faire simple : les SOUS. Laughing C'est et ça a toujours été ma seule motivation.
Je voulais un boulot facile et relativement bien payé avec la sécurité de l'emploi et zéro responsabilités. Par responsabilité, j'entends ça dans le sens "devoir superviser des gens". J'ai un poste dit "à responsabilité", mais financière uniquement, et ça me va très bien ! bon, quand j'étais gamine et qu'on me demandait ce que je voulais faire, j'étais obligée de mentir (parce que ça le faisait moyen de dire : je veux un job pas compliqué et bien payé dans n'importe quel domaine du moment que ça inclue un travail de bureau sans trop de monde autour !!!) et pour me mettre les profs dans la poche, je disais que je voulais être prof...

J'ai eu la chance d'obtenir exactement ce que je voulais, même si ça a été long et que ça m'a pris 11 ans pour obtenir un statut stable. Mais mon rapport au travail reste le même : je ne bosse QUE pour le salaire. On me dit souvent que c'est épanouissant de travailler, que ça crée du lien social, qu'avoir un rôle dans la société c'est important... Clairement, rien de tout cela ne me parle.

Je fais mon travail plutôt bien si j'en crois mes chefs, mais sans zèle, en veillant bien à ne pas faire d'heures supp (non payables, non récupérables !!) et en guettant l'heure de la sortie. Il semblerait que je sois la plus "polyvalente" de mon équipe, mais je dirais que vu le niveau de l'équipe en question, le mérite est limité. Laughing

Et je n'attends qu'une chose : d'avoir fini de payer mon appartement pour pouvoir demander un temps partiel...et puis la retraite, évidemment, même si je doute clairement de la connaître un jour vu la conjoncture actuelle.
Boule2Gomme
Boule2Gomme

Messages : 45
Date d'inscription : 15/05/2018
Age : 42

Revenir en haut Aller en bas

Votre rapport à la vie professionnelle - Page 4 Empty Re: Votre rapport à la vie professionnelle

Message par Zorglub_33 Jeu 17 Mai 2018 - 15:50

Je rebondis. Pour moi le travail est un moyen :
- de gagner de quoi payer mon credit immobilier, mes impôts, ma bouffe et un peu plus éventuellement
- d'avoir des interactions sociales : avec mes collègues
- de rester "à la page" intellectuellement

ce n'est pas un but.
J'essaie si possible de ne pas trop m'y ennuyer, du coup je change de service assez régulièrement. Ayant longtemps douté de moi-même, je me suis contentée d'aller vers des postes intéressants intellectuellement, plutôt que d'essayer de monter hiérarchiquement, je le regrette un peu.

Ayant commencé à bosser tardivement (j'ai un peu traîné durant mes études), il me reste 12 ans avant la retraite et ça commence à me sembler long parce que mon boulot est moyennement intéressant, que je suis fatiguée, notamment par le fait de devoir perpétuellement me réadapter à de nouveaux outils informatiques. J'ai fait une demande pour passer à la semaine de 4 jours, parce que j'estime que 5 jours de boulot pour seulement deux jours de week-end, c'est trop déséquilibré. Et dans dix ans, si je suis encore vivante, je négocie une rupture conventionnelle pour partir à 65 ans, parce que bosser jusqu'à 67 ans faut pas déconner non plus.

Zorglub_33

Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum