être heureux sans le savoir

Etre quelqu'un d'heureux ne m'a jamais été aussi simple que depuis que je m'en persuade, car je n'ai pas de problèmes, ni d'ennuis. cela ne veut pas dire que je m'ennuie pas, en effet la vie est lassante, que j'en deviens un ermite, mon seul contact c'est ma mère et cela est bien suffisant, ô je ne fuis pas les relations mais dans mon cas elles restent superficielles.

Je crois que c'est l'âge qui intervient, disant Oyans, il est temps de suivre le cours réel de ta vie de vieux garçon, en fait comme dirait Houellebecq "je rejoins le réel", où il n'y a pas d'illusions, pas d'amour, pas d'amitié, juste un grand vide rassurant.
il est donc facile de se proclamer heureux, car c'est la porte du bonheur s'entrebâillant sur de vastes périples encore jamais éludés, ni visités.
je suis heureux de rien

Je comprends ...
Il restes la création c'est tout sauf "rien"

Ton message ouvre de multiples possibilités @oyans, personnellement je corrèle un accroissement de mes contact sociaux avec un accroissement de l'anxiété, de la déception, de la tristesse etc... Bref rien de très positif. Parfois je repense à cette période où je n'avais pas de relation en dehors de mes parents. Je passais mes journées seule mais j'étais plus optimiste étrangement.
Pour autant je ne ressens pas de nostalgie outre mesure vis à vis de cette époque. Et c'est à ce propos que ton message m'interpelle. D'après ce que tu peux dire, des choses que j'ai pu dire concernant mon expérience pourquoi me lancer dans une vie certes plus mouvementée, source d'activités (pas de découvertes ni de création parce que ça a toujours été présent dans mon existence) et de relations diverses ? Je ne sais pas, mon côté pessimiste pourrait répondre que c'est pour me faire souffrir, que je devais trouver la vie trop lisse pour que ça continue et mon côté optimiste lui de me répondre que c'est parce que je le veuille ou non il manquait quelque chose au tableau même si à l'heure où j'écris ces lignes je ne saurai trop dire quoi !

Godzilla a écrit:Je comprends ...
Il restes la création c'est tout sauf "rien"

C'est on dira un palliatif, c'est sûr que la création offre un bon remède à ce grand vide, quoique je me disais (je chipote toujours) même la création n'est pas "nécessaire", je retourne à mon état primitif et bestial, tantôt j'irais me tailler une peau et réapprendre la taille du silex

Verlane a écrit:Ton message ouvre de multiples possibilités @oyans, personnellement je corrèle un accroissement de mes contact sociaux avec un accroissement de l'anxiété, de la déception, de la tristesse etc... Bref rien de très positif. Parfois je repense à cette période où je n'avais pas de relation en dehors de mes parents. Je passais mes journées seule mais j'étais plus optimiste étrangement.
Pour autant je ne ressens pas de nostalgie outre mesure vis à vis de cette époque. Et c'est à ce propos que ton message m'interpelle. D'après ce que tu peux dire, des choses que j'ai pu dire concernant mon expérience pourquoi me lancer dans une vie certes plus mouvementée, source d'activités (pas de découvertes ni de création parce que ça a toujours été présent dans mon existence) et de relations diverses ? Je ne sais pas, mon côté pessimiste pourrait répondre que c'est pour me faire souffrir, que je devais trouver la vie trop lisse pour que ça continue et mon côté optimiste lui de me répondre que c'est parce que je le veuille ou non il manquait quelque chose au tableau même si à l'heure où j'écris ces lignes je ne saurai trop dire quoi !

Tu es indécis, déchiré entre deux possibles, mais l'un ne va pas sans l'autre, on use ses jours à chercher ce que l'on veut, ce que l'on souhaite, puis vient l'âge ou la maladie ou simplement l'intelligence, qui décrètent à l'unissons que sans est assez et alors le reflue de la solitude concrétise un point à des recherches qui aboutissent d'elles-mêmes, on trouve ou on trouve pas, mais il n'y a ni de gagnants, ni de perdants, lorsque la vie enseigne.
j'ai cru longtemps aux mirages dans le désert de l'existence, puis j'ai appris encore une fois à relativiser pour alléger ce fardeau stupide dont on se charge sans même savoir pourquoi.

J'ai un fonctionnement très paradoxal, je veux souvent une chose et son contraire. Il y a de fortes chances pour que beaucoup de mes tourments intérieurs viennent de là.

Verlane a écrit:J'ai un fonctionnement très paradoxal, je veux souvent une chose et son contraire. Il y a de fortes chances pour que beaucoup de mes tourments intérieurs viennent de là.

t.u es jeune ton chemin sera pas le même que le mien, pour l'instant tu te poses des questions, tu tergiverses.

Pour être plus heureux, faire attention à sa santé et pour cela j'ai un gros à faire, parce que être libre c'est bien beau, on a compte à rendre à personne sauf à soi, je me critique à 100% au niveau hygiène de vie, chienne de vie!