Comment arrêter de se suradapter/s'adapter et enfin être soi-même tel qu'on est?

J'ai un gros soucis de hyperadaptabilite.
J'essaye constamment d'apparaître comme respectable et acceptable en toute situation... Ne suis je pas naturellelement acceptable? Et bien si masi mais mon imagination me pousse parfois à expérimenter socialement( chose qui est mal vue apparement)... Le truc c'est que les gens ne sont pas dupes et voient à travers moi. J'aimerai avoir la liberté d'être moi-même et si possible d'être acceptable comme ça. Quelles ont été vos stratégies pour faire tomber le masque?

"s'accepter" je pense... très dur !

Je m'accepte déjà, c'est pas ça le soucis... L'enfer c'est les autres. Quand je suis en ma compagnie tout va bene...

erebos a écrit: Quelles ont été vos stratégies pour faire tomber le masque?

Couper l’élastique?

Plus sérieusement je me reconnait en ce que tu écris et je t'avoue que je ne sait toujours pas comment faire!
Je pensait qu'avec ce qui m'arrive en ce moment j'était entrain de réussi a redevenir un peu moi, mais avant hier, entretien d'embauche et BAM! faux self le retour! J'ai mm pas fait exprès, j'étais en pilote automatique!

Tout d'abord en faisant un travail sur soi, un examen de connaissance de soi même, une sorte de "bilan de compétences, de désirs et d'attentes" personnel.

Ensuite en appliquant cette connaissance de soi, en affirmant son autonomie, vis à vis d'autrui. Plus facile à dire qu'à faire, certes : dans les domaines de la vie familiale et amoureuse, des affects peuvent toujours venir parasiter et contrarier les "bonnes résolutions" prises rationnellement, en toute lucide cognition. Dans le domaine professionnel, il n'est pas évident non plus de trouver le chemin étroit serpentant entre les exigences et attentes de l'employeur et l'affirmation de soi, de ses compétences, de ses valeurs.

De mon côté, il n'y a pas tellement de dilemme : à la fois je m'adapte énormément et je pars ailleurs; c'est-à-dire que je prends la tangente au deux sens du terme. Ni d'une façon ni de l'autre je ne peux faire autrement. Je souffrirais énormément de ne pas me conformer à ce que l'autre attend et de ne pas m'affirmer dans ce à quoi j'aspire. C'est-à-dire que je souffre toujours, mais ce n'est pas très important : c'est authentiquement vivre.