Blue Fox Hole

Rien d'intelligent à dire, mais un bisou à poser:

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Toute vérité n'est pas bonne à entendre.
Tout amour n'est pas réciproque.
Mais tout amour vécu reste dans le coeur.
Il faut accepter que ce qui est passé est passé.
Accepter que même si l'on a aimé de facon inconditionnelle, ce n'était pas LUI.
Ne pas s'enfermer dans une douleur, dans des moments que rien ne pourra désormais changer.
Accepter, digérer, panser ses plaies et surtout surtout ! garder les yeux ouverts.
A trop braquer son regard vers soi, vers l'ancien, on peut ne pas voir ou ne pas vouloir voir que LUI, le vrai, le seul, est là devant nous et n'attend qu'un signe.
Un signe car sa pudeur, son respect, sa crainte de nous effrayer lui disent : Non ! attend.
Et il attend car lui nous connait, il attend car lui n'a pas peur, il attend car il est prêt à tous les sacrifices pour nous rendre heureuse.
Oui mais ... comment le croire ? Comment serait ce possible après ... ?
Parce que c'est LUI. Parce que tout être est différent. Parce qu'il est notre futur et non notre passé.

J'aime particulièrement cette phrase :
"Tout échec renferme la clé d'une future réussite"

N'espère pas, crois !

Merci r'Eve pour ce texte. Il résonne en moi...

Merci.
Il ne t'était pas spécialement adressé mais je crois qu'il peut raisonner en chacun de nous en effet

C'est ce qui est surprenant, r'Eve: il ne m'était pas spécialement adressé, mais résonne comme s'il l'était... C'est fort!

Alors j'en suis ravie, car ceci est mon dernier post

Non, un dernier.

Ne lassez passer l'amour sous aucun prétexte !!!
Il n'a pas de prix et est trop précieux.

Ecoutes moi Foxy je t'en conjure ...

Love.

L'amour est une brulure terrible, qu'il s'assouvisse ou se refuse, rien n'y fait, il faut que cela brûle.
Je le sais.
C'est peut-être pour cela que les vieillards ont la peau si fine : ils ont trop brulé.

Mais je sais aussi que les moments de ma vie où j'ai été le plus malheureux sont les moments où j'ai été le moins amoureux. Comme si l'amour ressenti était en lui-même un moteur au moins pour soi-même.

J'ai été amoureux une bonne quinzaine de fois, toujours avec autant de force de sentiment, toujours avec un cœur pur (enfin c'est comme cela que je le perçois). Au mitan de cette bonne quinzaine de "dulcinées", l'un a fini par me céder.
Quel bel étalon, quel puissant séducteur , n'est-ce pas ?
Alors je l'ai épousé, cela se faisait à l'époque…

Et je me suis aperçu que toutes celles qui se refusaient, en fait avaient peur de moi et n'auraient pu me supporter bien longtemps.
Et je me suis aperçu que toutes celles qui se refusaient, en fait menaient des vies dont je n'aurais pas eu envie.
Je les aime toujours sincèrement, même la toute première, il y a plus de quarante ans. Elle s'appelait Véronique D...., elle était belge d'origine, blonde avec de jolies anglaises ; tu vois, le monde est petit. Elle doit être une dame toute ronde comme je suis un ours grassouillet.
Mais je me dis que j'ai eu de la chance, j'ai évité de blesser quatorze personnes et de me faire blesser par elles.
La nature est bien faite.

Finalement, dans la seconde moitié de ma vie, je connais la rupture, c'est moi qui m'en vais et je ne m'en vais pour personne. Je m'en vais pour une solitude habitée de vous toutes et tous, habitée du besoin de savoir, habitée d'émotion, habitée de liberté.
Dans cette maison bleue, si tant est qu'elle existe un jour, me rejoindra peut-être une quelqu'une qui ne sera pas quelconque puisque nous nous aimerons.

Je ne sais pas si cette quelqu'une existe, si cette quelqu'une me connais déjà, si cette quelqu'une me croisera, si cette quelqu'une désirera venir me rejoindre ou pas. Pour le savoir, il faut garder les yeux ouverts et l'esprit calme, prendre son chemin, veiller à se construire, veiller à bâtir.
Pour le temps venu, accueillir.
Cependant nous ne sommes maîtres que de ce que nous faisons nous, par nous-même et pour nous-même, pas de ce que nous propose le destin. C'est peut être dommage, mais c'est la joie de la vie.

D'ici là, prend soin de toi, tu as du boulot, je sais qu'il viendra !

A moi le millième post...


Y'oure Héroine...

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O LAKE OF LIGHT

Risen from the milky sward
And on her breast an unborn moon
O wondrous moon! O lake of light!
The grass so green is turning white
O moon, O wondrous lake of light!

Milk of fire upon her tongue
Drew birds of jade and betel gum
Run river run!

The world of late grown small
Now achieves its just dimension
The one I love grown big with flower
Wheels within the lunar hour

Birds of jade in milky fire
Mitigate the heart's desire

The run, river, run, as runs the sun
For none are born except the one

The moon unborn is chill as night
the heart is like a lake of light
Flower, moon, milk of fire
These together do conspire

Take wings, strange birds, take wings!

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Au fait Foxy chérie, reste calme sinon je balance toute l'histoire sordide du vieux mate où? du bout que tu tiens, du sky de l'équilibre et du chat spleen...

A bon entendeur...

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Au fait Foxy chérie, reste calme sinon je balance toute l'histoire sordide du vieux mate où? du bout que tu tiens, du sky de l'équilibre et du chat spleen...

A bon entendeur...

Ygor, fait juste attention à ce que tu fais. Foxy n'est pas Rêve...
Là tu es dans la cours des grands.

Je vois ça...

Sympa la video des peluches qui sont coincées, j'ai pas tout compris mais bon.
Chaleur de vivres :

Spoiler:

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De leurs remparts les anges prennent soin de toi.
Et du Walhalla, le dieu Northmen interdit à la foudre de balayer tes espérances.

Que les métamorphoses du vide s’opère, pour un arc en ciel, une renaissance à venir.
Rien n'est impossible.
Il suffit de fermer les yeux et de se laisser porter par le rêve.

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Be yourself

Hello zouliemiss ;-)
Pas tout suivi en détail, juste vu que ça bougeait beaucoup ;-) je descends donc de mon terril pour passer par le tien et te déposer un baiser au chocolat et te dire que j'ai toujours du café lyophilisé pour y tremper les biscuits ;-)

Une chanson en sol et mi Fa.

Ne me réveillez pas, nom de Dieu, salauds, ne me réveillez pas, attention je mords je vois rouge.
Quelle horreur encore le jour encore encore la chiennerie l’instabilité l’aigreur.
Je veux rentrer dans la mer aveugle assez d’éclairs qu’est-ce que ça signifie ces orages continuels on veut me faire vivre la vie du tonnerre on a remplacé mes oreilles par des plaques de tôle il y a des coups de grisou à chaque respiration de ma poitrine mes mineurs s’enfuient dans des galeries d’angoisse ça saute ça saute à qui mieux mieux.
Mais ce n’est pas le jour c’est la dynamite.
On passe des épées dans mes paupières on enfonce des doigts dans ma gorge on frotte ma peau des graviers du réveil. N’arrachez pas mes ongles plongés dans le terreau des songes ma chair colle à l’ombre la nuit est dans ma bouche mon sang ne veut pas couler. Je dors nom de Dieu je dors.

Brutes je vais crier je crie brutes fils de truies enculées par les prie-Dieu avorton de caleçons sales boues de chiottes mailles sautées au bas des putains crapauds domestiques muqueuses purulentes vermines lâchez-moi roulures de rhododendrons poils d’aisselle bougies tontes de poux suints de rats copeaux noires déjections lâchez-moi je vous tue je vous pile je vous arrache les couilles je vous mâche le nez je vous je vous piétine.
Mort mort ils vont donc me réveiller ils me réveillent. A moi les cascades les trombes les cyclones l’onyx le fond des miroirs le trou des prunelles le deuil la saleté la photographie les cafards le crime l’ébène le bétel les moutons de l’Afrique à face d’hommes la prêtaille à moi l’encre des seiches le cambouis les chiques les dents cariées les vents du nord la peste à moi l’ordure et la mélancolie la glu épaisse la paranoïa la peur à moi depuis les ténèbres sifflantes depuis les cavalcades d’incendies des villes de charbon et les tourbières et les exhalaisons puantes des chemins de fer dans les cités de briques tout ce qui ressemble au fard des nuits sans lune tout ce qui se déchire devant les yeux en taches en mouches en escarbilles en mirages de mort en hurlements en désespoir crachats de cachou crabes de réglisse rages résidus magiques muscats phoques or colloïdal puits sans fond. A moi le noir.

Cul fientes vomissures loges lopes lopes cochons pourris marrons d’Inde saumure d’urine excréments crachats sanglants règles pouah sueur de chenilles colle morve bavure vous vous pus et vieux foutre abominables sanies enflures vessies crevées cons moisis mous merdeux renvois d’ail.
Si vous avez aimé rien qu’une fois au monde ne me réveillez pas si vous avez aimé !

Louis Aragon
le Con d’Irène / 1928

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Han !! J'ADORE !!

Je pique ça de façon éhontée sur le fil de renarde...

Lemniscate a écrit:j'aime beaucoup celle là....
Qelle douceur dans le regard....

+1
Ca me fait penser à quelqu'un.

Mais c'est avec très grand plaisir Fa

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Même si c'est déplacé, décalé et excessif, même si "je sors des clous" (de toutes façons, je sors toujours des clous, j'ai horreur des règles.... !), il te suffit d'imaginer qu'un beau, jeune et gentil zèbre te chantonne cela :

Spoiler:

Bien que cela ne saurait être moi, il faut savoir raison garder, il faut savoir ne pas se faire mal. Les contingences contraignent, elles n'empêchent pas les respectueuses proximités et comme une affection filiale.

Spoiler:

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Bah moi je chiale en écoutant "Mon ptit loup" (Pierre Perret, mon enfance, mon papa qui ne veut plus me parler, toussa...), pas mieux. Merci Ailleurs.
(bon, je viens de me couper le doigt et de regarder bêtement le sang pisser sur la faïence blanche en essayant de pas paniquer aussi, un peu à fleur de peau là...).

Une bise à toutes les deux de la part de Papa Ours, comme dirait l'une de mes filles adoptives de Marseille !

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Bah ouais, faudrait commencer à y songer sérieusement !