Ma classe.... Encore 10 mois à les supporter...

Ce qui t'arrive est loin d'être anodin. ça craint un peu.

Mais je pense à cette histoire de toxiques qu'ils utilisent et toi non. Ils te tiennent peut-être par peur d'être balancés.

Vois le côté positif, ils prennent de tes nouvelles, ils en ont rien à faire de toi mais ils ne s'intéressent pas forcément plus à eux-mêmes, et surtout ils t'incitent à développer tes capacités à te défendre, physiquement et intellectuellement. Ça, te défendre, tu en auras besoin toute ta vie, alors apprend, c'est aussi au programme au lycée.
Peut-être aussi qu' ils cherchent à faire bande et à être assez identiques pour se repérer, se rassurer. Il n'y a rien qui les passionne vraiment ?
Bon courage en tout cas.

@Aziraphale: Safe chez soi ? Des fois c'est pire chez soi.

Lucy19,
La victime à besoin d'un harceleur, le harceleur a besoin d'une victime.
Le lien...le souffrance qu'ils voient en toi quand ils te harcèlent, essaye de te détacher de leurs jugements.
Ayant moins de prises sur toi (moins de réactions, d'angoisses)ils se lasseront normalement...mais rien n'est sûr dans ce monde.
L'indifférence (pas le mépris) est aussi efficace.
Tout part de toi, et tout revient à toi.

Je vais donner ma réponse conne à recevoir sans visée perso bien sûr. Mais il me semble que tu es en BTS pour préparer un examen et non t'y faire des amis, d'autant plus qu'il est fort probable que tu ne revoies plus les gens de ta promo par la suite. Autant donc ne pas leur accorder l'attention qu'ils ne méritent manifestement pas.

Autant aussi ne pas te disperser et prodiguer les éventuels efforts sur ton projet, tes dossiers professionnels et acquérir ainsi la posture pro qui l'air de rien est l'objectif de ta formation en plus de la réussite à l'examen sur lequel tes collègues vont devoir également se mobilier ainsi que sur la recherche de stage, ce qui risque de les préoccuper plus qu'actuellement et donc te laisser provisoirement en paix même si tu sers manifestement d'exutoire auquel cas je pense que tu n'as pas (10 mois entrecoupés de stages etc) de temps à perdre à tenter de récupérer une atmosphère déjà délétère.

Bref il s'agit de mobilier ton énergie sur ton objectif premier et te remémorer ce pourquoi tu as postulé à ce BTS. Il s'agit en un mot de grandir à ta guise et de laisser les autres végéter dans leurs enfantillages dont tu n'as que faire.

Aziraphale, oui je sais que ça monte vite... J'ai eu droit à une rafale le dernier jour. J'appréhende réellement la rentrée. Mais bon. Oui pour Facebook j'ai trier mes amis, mais je n'ose pas enlever la fille avec qui je parle. Je l'enleverrai à la fin de l'année. Mais j'ai fait en sorte de montrer mes publications qu'à mes amis proches.
Pour l'activité en dehors des cours je vais reprendre mon blog (ça fait plusieurs mois que je n'ai rien poster parce que j'en avait parler à cette fille mais... Elle s'est foutu de ma gueule. Mais je vais le reprendre. J'aime bien parler avec d'autre personnes.

Et merci pour ton soutient. Je pense vraiment que l'ignorance et la neutralité seront mes meilleures amies. Parce que répondre ne ferais qu'empirer les choses dans mon cas.

Zelle, ouai ça craint... Et malheureusement pleins de personnes subissent ça. Et des fois ça va beaucoup plus loin. Je pense aussi, parceque en groupe ils paraissent invinssible mais seul devant une autorité ce n'est pas la même histoire. Et même si je les balance... Il me faudra pas que les profs fassent de gaffe en disant ça a haute voix devant tout le monde..

Siamois93, Ouai je n'ai pas l'impression qu'il s'intéresse à quelque chose à part jouer au gamin et avoir exactement les même jugements. Et rejeter leur prétendu ami, sil fait un faux pas.
Ouai me défendre... Mais la a par ne rien faire paraître sur mon visage il n'y a rien d'autre. Sinon ça ne ferais qu'empirer.

Jolindien, c'est vrai ce que tu dit... Après j'espère qu'ils seront passé à autre chose en septembre.

Izo, tu a totalement raison. J'avais penser à ignorer la majorité de ma classe. Et même s'il y a des remarques incessantes. Participer le plus possible en me foutant de ce qu'il se dit. Parce que non si je participe et que je fait des erreurs au moins je ne les referais plus.
Mais après ce qui me préoccupe le plus c'est les poses et le midi. J'ai peur d'être seule...

J'y pense que maintenant, mais une "parade" serait peut etre de créer une ou deux nouvelles relation... genre avec un ou deux "gros bras" de ton école.

Quand j'étais au Lycée, j'avais quelques potes comme ca : quelques "star", souvent des gars super sympa deriere une image/facade peu engageante.
Certains, je leur disait juste bonjour.

Mais les cons, voyant que je connaissais lui, lui et lui, devaient se dire... oui, ba on va pas lui chercher des emmerdes.
Rétrospectivement, j'ai toujours eut cette attitude, d'avoir quelques "bon contacts", non pas par interet, mais parce-que tout simplement, même si je n'en avais pas pleine conscience, que je "faisais parti" de ces "bons contacts" a avoir.

Vois tu, j'ai passé les classes mais aussi les groupes de collègues, et invariablement le même schéma se reproduisait ...
j'ai fait un gros travail sur moi - et j'pense bien que mes élèves n'y sont pas pour rien comment je les kiffe ! - et ça fait 2 ans que je ne suis plus souffre douleur il était temps.
On s'attend à avoir des remarques désagréables et blessantes, elles ne tardent jamais à venir. à revenir. peut être parce qu'on voudrait tellement être apprécié(e), entendu(e) et qu'on voit des "relations par intérêt" là où il y a juste relation par .. hum reconnaissance mutuelle ?
Chaque fois que tu penses qu'il y a une arrière pensée dans ce que dit ou fait une personne, essaie de voir si tu ne peux pas simplement te raisonner et te dire : ouais, non en fait, c'est juste du premier degré et ya rien derrière.

As-tu une seule fois essayé de te dire : je rentre dans l'arène avec un grand sourire et je jette un "salut tout le monde !" bien sonore en regardant chacun dans les yeux et droit dans mes bottes ? A faire, franchement c'est à faire ... un jour j'ai essayé, je n'arrive plus à m'en défaire!

Je suis désormais actrice de ma pièce de théâtre. pour reprendre une métaphore convenue. je ne suis plus figurante.

Saltymbanque a écrit:Vois tu, j'ai passé les classes mais aussi les groupes de collègues, et invariablement le même schéma se reproduisait ...
j'ai fait un gros travail sur moi - et j'pense bien que mes élèves n'y sont pas pour rien comment je les kiffe ! - et ça fait 2 ans que je ne suis plus souffre douleur il était temps.
On s'attend à avoir des remarques désagréables et blessantes, elles ne tardent jamais à venir. à revenir. peut être parce qu'on voudrait tellement être apprécié(e), entendu(e) et qu'on voit des "relations par intérêt" là où il y a juste relation par .. hum reconnaissance mutuelle ?
Chaque fois que tu penses qu'il y a une arrière pensée dans ce que dit ou fait une personne, essaie de voir si tu ne peux pas simplement te raisonner et te dire : ouais, non en fait, c'est juste du premier degré et ya rien derrière.

As-tu une seule fois essayé de te dire : je rentre dans l'arène avec un grand sourire et je jette un "salut tout le monde !" bien sonore en regardant chacun dans les yeux et droit dans mes bottes ? A faire, franchement c'est à faire ... un jour j'ai essayé, je n'arrive plus à m'en défaire!

Je suis désormais actrice de ma pièce de théâtre. pour reprendre une métaphore convenue. je ne suis plus figurante.

Joli ! c'est un peu ça finalement "grandir" et adopter la posture pro

Je plussois
La posture que l'on a influence enormement les relations, la facon de s'assoir a une table aussi (cf. Techniques de mentalisme)

Sociologiquement c'est un phénomène très connu. Et hm... Comment dire ça de façon pas trop horrible..? Dans la mesure où les relations sociales d'une classe s'auto-gèrent, qu'il n'y a pas de leader supérieur (la présence du même prof dans toutes les matières comme en primaire par ex) ben tu peux à 98% pas t'en sortir de ce truc.

Un article très bien fichu, sur ce syndrome (là c'est sur le thème de l'entreprise mais c'est exactement la même chose):


"Les phénomènes de « vilain petit canard » dans les équipes


La présence d'un « vilain petit canard » est un phénomène largement répandu dans les équipes. Elle est en général symptomatique d’une équipe dont l'identité est mal établie. En renforçant artificiellement la cohésion d’un groupe le « vilain petit canard » contribue à masquer les véritables dysfonctionnements de l’équipe. Il appartient aux managers de s’emparer de ces situations pour ne pas les laisser dégrader la performance de l’équipe.


L’exclusion d’un membre de l’équipe

Parfois, il arrive qu'un membre de l'équipe soit exclu par le groupe, soi parce qu'il ne respecte pas les règles de fonctionnement de l’équipe, soi parce qu’il a avec la plupart des membres de l’équipe des difficultés relationnelles. Le « vilain petit canard » est une métaphore utilisée pour décrire ces personnes dont la personnalité ou le comportement pose problème au reste de l’équipe. L’exclusion peut émaner de la personne concernée ou des autres membres de l’équipe mais conduit au même phénomène. En effet, plus un membre d’une équipe montre des signes de désolidarisation, plus le groupe a naturellement tendance à faire preuve d’ostracisme à son égard.

Le rejet du « vilain petit canard » se matérialise en général par un isolement social (les relations de cet individu avec le reste du groupe sont limitées). Il se retrouvera mis à l’écart des conversations et des temps d’échanges informels. Le « vilain petit canard » subira en plus un isolement technique (les sujets de collaboration sont évités au maximum, les transmissions d’information sont réduites au minimum).  Souvent ces mesures d'exclusions prennent naissance de manière anodine et se propagent sournoisement.


Le « vilain petit canard », facteur de cohésion

Dans de nombreux cas, le « vilain petit canard » est présenté comme le problème du groupe alors qu’il est souvent le révélateur d’un malaise identitaire et d’un dysfonctionnement managérial.

• Malaise identitaire: l’équipe se définit non pas comme un collectif à la poursuite d’un accomplissement commun mais comme un groupe d’individus que la stigmatisation du vilain petit canard rassemble. L’énergie consacrée à faire vivre cette exclusion est une énergie qui n’est pas consacrée à la construction de la performance de l’équipe.  Les forces se dispersent dans l’équipe au  lieu de se concentrer pour « combattre » à l’extérieur de l’équipe.

• Dysfonctionnement managérial: l’existence durable de phénomènes d’exclusion dans une équipe traduit une forme d’impuissance de la part du manager. Impuissance dans sa capacité à rassembler autour d’un but sain, impuissance également dans sa capacité à résoudre les antagonismes « groupe-individu », impuissance enfin à prendre en compte toute la diversité de son équipe.


Résoudre un problème d’exclusion

Une question souvent posée au coach d’équipe que je suis : faut-il sortir de l’équipe celui qui ne fait pas corps avec elle ? A quelques rares exceptions près, liées à des personnalités particulièrement difficiles, la réponse est non.  Si le « vilain petit canard » est définitivement écarté, un autre fera surface très rapidement. Les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Les managers qui s'aperçoivent de la mise à l’écart d’un membre de l'équipe doivent intervenir rapidement pour ne pas laisser le phénomène s’installer, polluer l’attention et gaspiller les forces du collectif.


La résolution de l’exclusion pourra se faire en procédant par étape:

1/ identifier la personne en situation d’exclusion
2/ explorer avec elle, à l’écart du groupe, les raisons perçues
3/ interroger un panel des autres membres de l’équipe pour comprendre leur position
4/ constituer une petite équipe projet incluant « le vilain petit canard » et d’autres membres de l’équipe, si possible parmi les moins virulents à son égard

Le projet devra ne pas être trop difficile à mener et le manager devra garder un contrôle rapproché de son avancement. Sa réussite entamera le début processus d’inclusion d’où peut naître une nouvelle dynamique vertueuse dans l’équipe.

Lorsque « le phénomène du vilain petit canard » est installé depuis longtemps dans une équipe, la mise en place d’un coaching collectif pourra être une solution efficace. Celui-ci permettra de construire rapidement une cohésion de groupe solide qui ne se fera pas au détriment de l’un des membres par le biais d’échanges plus approfondis en groupe et en individuels avec les personnes concernées par le phénomène.

Quoi qu’il en soit, laisser perdurer une telle situation constitue une véritable menace pour la performance d’une équipe. Car de manière plus générale, lorsque le phénomène se retrouve à d’autres étages de l’organisation, le risque de nuire à la compétitivité de l’entreprise est souvent bien plus grand qu’on ne l’imagine.  "

http://www.etre-bien-au-travail.fr/travailler-en-equipe/articles/les-phenomenes-de-vilain-petit-canard-dans-les-equipes

Je plussois, c'est grosso modo ce qui est enseigné dans les formations de gestion d'equipe, et ca fonctionne tres bien.

Revz, cest vrai que ça pourrais être intéressant de faire ça. En plus je connaît une fille qui était assez populaire au lycée. Mais je ne sais pas si elle reviendra cette année. Mais cest pas bête, merci du conseil

Saltymbanque, Izo, oulaaa mdrr, je pense que cest vraiment un truc à faire. Mais vu l'ambiance de ma classe je vais me prendre des vents ou des gens vont pouffer de rire... Mais je garde ça en tête pour une prochaine fois
Après au lieu de me faire entendre en disant ça (quoique dès le premier jour de la rentrée pourquoi pas... Mais bon je ne m'attend pas à des miracles), j'avais penser à toujours me tenir bien, participer, avoir l'air accessible. Parcequon m'a souvent dit que j'étais"mystérieuse".

Buffle, je pense etre le vilain petit canard. Ça correspond entièrement à la situation de ma classe. Maintenant le problème c'est que les profs vont dans leurs sens.

Lucy19 a écrit:
Buffle, je pense etre le vilain petit canard. Ça correspond entièrement à la situation de ma classe. Maintenant le problème c'est que les profs vont dans leurs sens.

Cette histoire fini bien

Bon courage à toi futur joli cygne

J'ai vécu la même chose pendant deux ans au collège. Si les pauses t'inquiètent, j'avais fini par ramener des livres et je me posais sur un banc un peu isolé où la personne qui surveillait la cour passait quasi systématiquement en faisant sa surveillance. Parfois, c'était une prof sympa qui s'asseyait quelques minutes pour discuter avec moi. En hiver, ce n'est pas génial mais quand il y a un peu de soleil, ça va.
Ou je me lançais dans de grandes discussions avec moi-même. Si tu aimes écrire, tu pourrais utiliser ces pauses pour écrire une histoire un peu longue, ça t'occupera et tu auras fait quelque chose de ce temps.

Bien sûr, par la suite, j'ai payé ce décalage avec les gens de mon âge que je n'ai jamais rattrapé, donc si tu peux avoir des activités à côté et fréquenter des gens de ton âge, c'est un plus pour la suite.

Bref, puisque ces gens sont trop c. pour s'intéresser à toi, trouve toi une activité plus intéressante qu'eux. Je te souhaite d'avoir un jour le plaisir que j'ai eu: recroiser une de ces (mets le mot que tu veux) qui vient te dire bonjour avec un grand sourire et lui balancer "Depuis quand je t'intéresse?? La différence entre toi et moi, c'est que moi, je m'assume." ou un truc dans le genre, comme quoi, je ne suis pas une hypocrite. Avec le regard qui va avec, empli de consternation, d'incompréhension et de pitié. Je suis partie sans me retourner et ça m'a fait du bien, même si c'est puéril. Elle ne savait pas quoi dire pour le coup.