Politique de comptoir
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apprenti surdoué
JCVD
Tokamak
I am So Sure
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Re: Politique de comptoir
Panem et circenses !
Toc Toc...
Tokamak- Messages : 3004
Date d'inscription : 24/05/2017
Re: Politique de comptoir
I am so sure a écrit:
"J'ai vu le matheux, je vais lui expliquer ce que c'est qu'un contrat de travail et il va tomber par terre." Il n'est pas d'usage de commencer un éditorial par une citation. Mais il faut lire et relire cette phrase pour percevoir tout ce que le populisme peut dégager de nauséabond.
C'est, en effet, insupportable.
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Politique de comptoir
JCVD a écrit:I am so sure a écrit:
"J'ai vu le matheux, je vais lui expliquer ce que c'est qu'un contrat de travail et il va tomber par terre." Il n'est pas d'usage de commencer un éditorial par une citation. Mais il faut lire et relire cette phrase pour percevoir tout ce que le populisme peut dégager de nauséabond.
C'est, en effet, insupportable.
Bien! Je ne suis pas le seul à avoir été ulcéré par ces propos de Mélenchon. Mais il manque la savoureuse réponse de Villani au cuistre Mélenchon: «Cher @JLMelenchon, Directeur de l'IHP (Ndlr : l’institut Henri-Poincaré (IHP) de recherches mathématiques à Paris), j'en ai vu des contrats de travail... mais c'est tjs un plaisir de recevoir des cours particuliers !»
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- Mais c'est quoi ces philosophes dans mon comptoir, vous avez pris votre ticket de tiercé ? c'est le test du bistrot PMU, ne mélenchons pas tout, vous avez votre diagnostic Heinneken ou 1664 pour participer au labo de la politique du bonheur ?Petit aparté, toujours mon besoin d'exister 2 minutes au bistrot, sinon je vous écoute messieurs, je vous lis avec grand intérêt sincère. Jeannineuh vous pouvez me prévoir des pare bistrots ? ben oui première nouvelle les gros QI boivent de la bière, si on veille pas ils font nous prendre aussi notre lutte des classes et du coup planquez le billard et le baby foot, ça tombe ils y jouent aussi, commandez nous un golf, on leur mettra dans la petite salle au fond derrière la tv qui annonce le premier cheval...... ect....
A retenir si je pose mes deux hémisphères fessiers entre un politique et un mathématicien au bistrot, je file discrètement en disant que je vais mettre un sou dans le distributeur de cacahuètes et je reviens en disant nonchalamment : "et sinon Gauvrit vous connaissez ou pas ?" et Tetris ? sinon vous avez vu ma nouvelle robe ? je vais prendre une origina avec une paille
(ce sont des smileys efferalgan, toujours avoir des efferalgan quand on est une fille et qu'on fréquente les comptoirs).
Ne cherchez pas à comprendre, moi ça m'explique mon QI entre deux chaises et mes problèmes de plafond mais donc c'est bon j'ai quasi remis l'araignée au bon endroit. (Spider man le nouveau qui sort bientôt, non l'araignée au plafond
Re: Politique de comptoir
[justify]http://www.comment-economiser.fr/7-exercices-faciles-pour-reduire-rapidement-graisse-abdos.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictaphone
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictaphone
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
Dernière édition par I am so sure le Sam 29 Juil 2017, 20:42, édité 1 fois
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- 5. Surdouement : approche psychoaffectivehttp://www.acsis-pm.org/5.2.Affectif.html
5.2. Les 7 peurs de l'enfant et de l'adulte surdoué
Dans le registre des émotions, ces peurs sont multiples et parfois changeantes au fil des jours, des milieux de vie et surtout des discours entendus. En voici les principales, liste non-exhaustive :
• Peur de l'anormalité.
Se sentir différent est un problème, si cette différence n'est pas nommée et expliquée. Quand elle l'est, elle se gère bien. Quand elle ne l'est pas, elle est trop souvent vécue comme une anomalie, une déficience, une tare, avec en sus : la culpabilité, « C'est de ma faute ! ». Quand, de plus, trop souvent, c'est le discours des "autres" : copains, famille, enseignants, cela ne peut que renforcer cette fâcheuse impression qui se changera rapidement en certitude : « Je ne suis pas normal ! »
• Peur de l'incompétence.
Plutôt que de valoriser ce qu'il sait très bien faire, mieux et plus vite que les autres, le surdoué va se focaliser sur ses incom- pétences et se dévaloriser. C'est trop souvent l'enseignant qui est à l'origine de ce sentiment : « Voyons, Paul, tu ne sais pas faire ça et on dit que tu es surdoué? » Comme si le fait d'être surdoué impliquait l'omniscience.
Pour peu que l'on insiste quotidiennement et publiquement sur les faiblesses avérées, mais bien provisoires, disons par exemple l'écriture, on arrivera au blocage, à la dévalorisation de soi, au déni de son propre surdouement. Ce qui était une banale difficulté d'apprentissage, par inadaptation pédagogique, finit en supposée pathologie, avec envoi plus ou moins rapide vers un professionnel qui, non-averti et formé, ne sera pas d'un grand secours.
• Peur de l'imposture.
C'est plus fréquent chez les adultes. Du fait de leurs compétences autodidactiques avérées et reconnues par autrui, on les charge (voire surcharge) de travaux divers, en dehors de leur "compétence officielle" ou de leur secteur dévolu. Leur empathie les empêche de refuser d'autant plus que cette compétence offre une certaine reconnaissance sociale. Comme ils s'en tirent généralement très bien : recrudescence de demandes. Alors, s'installe la peur : c'est le syndrome de l'imposteur [1]. On va découvrir que je n'ai pas les titres, les habilitations... voulues, alors ... ce sera la honte.
• Peur de l'échec.
L'échec est une péripétie normale dans tout apprentissage. Pour la personne surdouée, l'échec n'est vécu pas comme : « J'ai produit un acte inapproprié. », mais comme : « Je ne vaux rien. ». L'échec ne remet pas en question son action ou sa stratégie, mais sa personne, d'autant plus fortement que son estime d'elle-même est déjà basse.
Curieusement, pour la même bévue, en mathématiques on parlera d'« erreur », quand en français le verdict sera « faute » avec son cortège de culpabilité et sa connotation quasi-délictuelle.
Cette peur est aussi liée aux facilités cognitives qui occultent la notion de travail, d'effort. Cette attitude (basée essentiellement sur la mémoire) fonctionne bien, en général, au primaire et au début du secondaire, mais devient problématique à partir de la 4e, voire de la seconde pour les plus hauts QI.
Peur du rejet social.
Comme je ne suis pas dans la norme du groupe, on va me rejeter. C'est très prégnant au collège, il faut passer par les diktats du groupe, adhérer à son langage, à sa façon de se vêtir, aux potacheries traditionnelles, etc. Avec son vocabulaire riche, sa bonne syntaxe, son peu d'intérêt pour la mode, son sens de l'humour décalé et fin, l'enfant surdoué se fait vite repérer et sera condamné à passer ses récréations avec un livre au lieu d'interagir avec les autres.
S'il cherche absolument à s'intégrer, il se construira un faux-moi bien conforme, au détriment de sa vraie personnalité. Mais cela ne fonctionnera qu'un temps et finira généralement ou dans le rejet plus ou moins agressif des autres ou dans la dépression. Stade ultime, l'acceptation, avec comme seul rôle social dévolu, de celui de bouc-émissaire, de souffre-douleur.
Peur du non-amour.
Différent, comment va-t-on pouvoir m'aimer ? Mes parents doivent avoir honte de moi. Je n'ai pas d'amis...
Le doute s'installe, perdure, s'amplifie. La demande affective croît de même et finit par exaspérer les parents qui, croyant bien faire, mettent de la distance. Si la mère répond à la demande, la maîtresse s'insurge, traite l'enfant de bébé, parle d'attachement excessif à la mère, de relation fusionnelle, conseille fortement le psychologue avec menace plus ou moins larvée de dénonciation aux travailleurs sociaux. Nous avons maintenant deux angoissés : la mère et l'enfant.
Jérémy n'avait qu'un seul ami Victor, avec qui s'était installée une vraie complicité et une émulation certaine, mais avec quelques bavardages intempestifs en classe (ennui ?). Changement de classe, l'ancienne maîtresse impose de séparer les deux amis, ce qui est fait. Depuis, Jéremy est ailleurs, bâcle son travail, erre sans but dans la cour, est parfois agressif avec les autres...
Peur de son intelligence.
Paradoxe là aussi. C'est la peur de l'amplitude des informations, mais aussi celle de la rapidité du traitement. L'amplitude pose la question : « Mon cerveau a-t-il des limites ? » ; la rapidité celle de la normalité par rapport aux autres et celle de l'ennui.
Cette peur est entretenue par la fausse théorie de la « pensée en arborescence » [2] qui confond l'arborisation terminale des axones avec le fonctionnement de la pensée. Si c'était le cas, le sujet décéderait rapidement de cette pensée exponentielle, le cerveau étant alors incapable de subvenir aux autres besoins biologique fondamentaux (60 à 80 % de son activité). La pensée est bien séquentielle et non-simultanée, il faut du temps pour passer d'un neurone à un autre et assembler les informations de façon cohérente, même si ce temps est très court, surtout chez les personnes surdouées.
•
Ces peurs sont à l'origine de bien des problématiques chez les personnes surdouées, notamment des pensées récurrentes.
Re: Politique de comptoir
IASS> J'adore ce dernier extrait .
Tiens, ça rejoint une interrogation qui m'est venue cette semaine (ou peut-être celle d'avant ? Bon, ok, on s'en fout) : peut-on être anarchiste sans être libéral, et peut-on être libéral sans être anarchiste ?
Hein ?
Parce que, dans le fond, les deux idéologies prônent la diminution, sinon l'abandon, de l'intervention de l'Etat, la suppression des frontières, l'auto-régulation, …
Allez hop, z'avez 2 heures.
Tiens, ça rejoint une interrogation qui m'est venue cette semaine (ou peut-être celle d'avant ? Bon, ok, on s'en fout) : peut-on être anarchiste sans être libéral, et peut-on être libéral sans être anarchiste ?
Hein ?
Parce que, dans le fond, les deux idéologies prônent la diminution, sinon l'abandon, de l'intervention de l'Etat, la suppression des frontières, l'auto-régulation, …
Allez hop, z'avez 2 heures.
fift- Messages : 8522
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 47
Localisation : Paris
Re: Politique de comptoir
Les idéologies c'est de la merde. J'ai bon ? ^^ (le point d'interrogation est pour la forme )
Invité- Invité
Re: Politique de comptoir
fift a écrit:IASS> J'adore ce dernier extrait .
Tiens, ça rejoint une interrogation qui m'est venue cette semaine (ou peut-être celle d'avant ? Bon, ok, on s'en fout) : peut-on être anarchiste sans être libéral, et peut-on être libéral sans être anarchiste ?
Hein ?
Parce que, dans le fond, les deux idéologies prônent la diminution, sinon l'abandon, de l'intervention de l'Etat, la suppression des frontières, l'auto-régulation, …
Allez hop, z'avez 2 heures.
I ass et mon 6/9 de date d'inscription... je ne peux plus avoir d'opinion, mode "crème renversée" et "muouette" je suis soumise...
Surplus pour fétichistes de la chaussette only
- Spoiler:
Fais attention avec ton pseudo en ce moment, il est pas mal question de "arms in brother" sur un autre fil... et c'est pas du dire straits...
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- ELÉGANCE RELATIONNELLE: NE PAS FAIRE DE MAL
ne pas prononcer de paroles offensantes ou blessantes, même si nous avons été blessés nous-mêmes
Une part de l’élégance relationnelle consiste à ne pas alourdir nos interactions de brutalités et de bassesses supplémentaires, sous prétexte que nous en subissons tous les jours. La non violence est une force d’âme et Christophe André en parle merveilleusement bien, dans l’une de ses délicieuses 3 minutes à méditer, si joliment écrites et si joliment dites.
ne pas prononcer de paroles offensantes ou blessantes, même si nous avons été blessés nous-mêmes
Cet épisode des chroniques 3 minutes à méditer m’a particulièrement touchée car il y a une grande noblesse d’âme à s’attacher à ne pas rajouter à la peine du monde et à l’alléger de maladresses évitables, des petites incivilités qui nous échappent, des retours de bâtons que nous distribuerions volontiers. En voici un podcast et une transcription.
Lecteur audio
00:0000:00Utilisez les flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume.
L'élégance relationnelle consiste aussi à ne pas alourdir le monde de nos vacheries inutiles
Ne pas faire de mal
“Ne pas faire de mal à autrui est une principe fondamental, commun à toutes les cultures et indispensable à toute vie en société. C’est ce que les philosophes appellent “la règle d’or”: ne pas faire à autrui ce qu’on ne souhaite pas subir soi-même. On peut parfois faire du mal intentionnellement, mais le plus souvent, c’est par maladresse, négligence, égoïsme que nous faisons souffrir les autres, par manque d’attention et de discernement.
C’est pourquoi vivre plus souvent en pleine conscience peut nous aider à faire moins de mal autour de nous. Voici comment:
Posez-vous
Fermez les yeux
Prenez deux ou trois inspirations tranquilles et profondes
Puis, prenez conscience de votre corps, conscience de vous-même, conscience de l’instant.
Ne pas faire de mal, ce n’est pas un programme si difficile, finalement.
La vie se charge de nous faire du mal, de la naissance à la mort, chaque humain rencontre bien assez de souffrance, alors pourquoi en rajouter?
Ne pas faire de mal. Simplement, s’efforcer, de notre mieux, de ne pas mentir, mépriser, agresser, humilier, s’efforcer de ne pas prononcer de paroles offensantes ou blessantes, même si nous avons été blessés nous-mêmes. Il ne s’agit pas de nous transformer en victimes subissant toutes les violences des autres sans jamais riposter, mais d’apprendre, peu à peu, à se défendre des violences sans être violents nous-mêmes
Est-ce que vous vous réveillez le matin en vous disant “tiens, aujourd’hui, je vais faire du mal à quelqu’un”? Probablement jamais.
Alors pourquoi en arriver là? Par manque d’attention? Par manque de préparation?
En vous reliant à votre souffle, à son mouvement tranquille, rappelez-vous simplement ceci:
Ne pas faire de mal.
Ne pas faire de mal et essayer, chacun à sa manière, de ne par rajouter au malheur du monde. Il y en a déjà suffisamment comme ça.
Certains humains étranges pensent que la non violence est fade, est une perte du piment existentiel, que les vacheries agrémentent la vie. Absurde! Faire du mal, dire du mal, c’est augmenter la souffrance du monde. La personne qui a reçu le mal, la personne qui l’a émis et toute l’humanité qui se trouvent alourdies d’un douleur qui aurait été évitable avec un peu plus d’attention, un peu plus d’affection.
C’est une programme écologique: on ne jette pas ses sacs plastiques ou ses piles usées dans la rivière ou dans la forêt et on ne jette pas ses vacheries et ses méchancetés dans l’océan des liens humains.”
redéfinir et réhabiliter la gentillesse
Et pour réfléchir davantage à nos façons peu conscientes d’ajouter au bruit et à la fureur du monde, ver dans le fruit de nos relations ou pour explorer des moyens de les apaiser, de laisser l’ouverture à l’autre et la bienveillance prendre le pas sur les petites vacheries:
Dire du bien, vouloir du bien:
S’essayer à la biendisance
Regarder les humains avec tendresse
Elégance relationnelle: mots gentils et reconnaissance durable
Un petit compliment, pour la route?
Se défendre sans rajouter à la violence:
Recevoir une critique avec grâce et dignité: l’édredon
Communication non violente
Eviter les vacheries involontaires:
Meilleur de soi, pire de soi et pomme de discorde
Petites incivilités entre collègues: les prétéritions
Petites incivilités entre collègues: “merci de”? Merci mais non merci!
Ratés de la communication: compliments & quand-mêmisations
Aller plus loin
http://www.ithaquecoaching.com/articles/elegance-relationnelle-faire-mal-10952.html
Re: Politique de comptoir
I am so sure a écrit:
Fais attention avec ton pseudo en ce moment, il est pas mal question de "arms in brother" sur un autre fil... et c'est pas du dire straits...
?
J'avoue ne pas saisir en fait.
(et comme tu as titillé ma curiosité, si tu as un lien vers le fil en question ).
fift- Messages : 8522
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Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- fift a écrit:I am so sure a écrit:
Fais attention avec ton pseudo en ce moment, il est pas mal question de "arms in brother" sur un autre fil... et c'est pas du dire straits...
?
J'avoue ne pas saisir en fait.
(et comme tu as titillé ma curiosité, si tu as un lien vers le fil en question ).
https://www.zebrascrossing.net/t31684p400-libertinage-sexualite
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- Ah ok !
J'avoue qu'au début, je n'avais pas fait le lien avec mon pseudo
fift- Messages : 8522
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Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- http://www.liberation.fr/planete/2017/08/13/etats-unis-l-extreme-droite-a-visage-decouvert_1589815?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot
Des membres de l’alt-right devant l’université de Virginie, vendredi. Photo Andrew Shurtleff
Partisans de la suprématie blanche, nostalgiques du Sud confédéré et néonazis ont défilé dans les rues de Charlottesville, en Virginie, vendredi et samedi. Les participants de cette démonstration de force ne craignent plus de s’afficher.
Etats-Unis : l’extrême droite à visage découvert
Quarante ans après que la Cour suprême a autorisé, sous couvert de la liberté de rassemblement, le parti nazi américain à défiler dans la petite ville de Skokie (Illinois), le pire de l’extrême droite américaine a remis ça. Et ce, à moins de 200 km de Washington, la capitale fédérale, dans la petite ville de Charlottesville (Virginie), où ont défilé, dans un rassemblement d’une ampleur inédite depuis au moins une décennie, diverses phalanges extrémistes, protégées par des milices surarmées et entourées par des centaines de contre-manifestants antiracistes, dont les sections locales du mouvement Black Lives Matter. Le bilan, tant humain que symbolique, est lourd : une voiture a foncé dans la foule, tuant une femme et faisant une vingtaine de blessés parmi les opposants, dont cinq dans un état critique, et le président américain a peiné à choisir un camp, condamnant dans un premier temps les violences «des diverses parties» (lire ci-contre). Il y a deux semaines, la chaîne HBO annonçait sa prochaine série transgressive, mitonnée par David Benioff and D.B. Weiss, le duo derrière Game of Thrones. Le titre ? Confederate. Le concept : à quoi l’Amérique moderne ressemblerait-elle si le Sud esclavagiste avait gagné la guerre de Sécession ? Polémique instantanée. Pourquoi donner chair aux fantasmes des suprémacistes, revigorés par l’élection de Donald Trump, demandaient plusieurs figures de l’intelligentsia noire, dont l’écrivain Ta-Nehisi Coates. Dans une tribune très relayée en ligne, l’auteur du best-seller Une colère noire mettait la chaîne câblée en garde : dans l’Amérique trumpiste, la «cause perdue», comme l’appellent les nostalgiques de la Confédération, ne l’est pas pour tout le monde. Les événements du week-end lui ont donné raison. Baptisé «Unite The Right», le rassemblement avait pour but de faire fusionner la myriade de factions composant le «nationalisme blanc» autour d’un même symbole : le général Lee. Depuis le meurtre de neuf paroissiens noirs dans leur église de Charleston par Dylann Roof, un suprémaciste de 21 ans obnubilé par la quincaillerie confédérée, de nombreuses bourgades sudistes ont décidé de se défaire des symboles du vieux Sud dans l’espace public. C’est ainsi qu’en février, le conseil municipal de Charlottesville a voté le démontage et la vente de la statue équestre du général, ainsi que le changement de nom du square du centre-ville où celle-ci trônait, le Lee Park, rebaptisé Emancipation Park.
Clique néonazie
Depuis cette décision, l’alt-right, excroissance juvénile et décomplexée du suprémacisme blanc qui a construit sa notoriété en faisant campagne sur les réseaux sociaux pour Donald Trump durant l’élection de 2016, a décidé d’en faire son combat. En mai, Richard B. Spencer, inventeur autoproclamé de l’alt-right, a mené une première parade nocturne, torches en main, au pied du monument. Le 8 juillet, cinquante membres du Ku Klux Klan faisaient de même, repoussés par la police et un millier de contre-manifestants. Pas de quoi décourager les suprémacistes, décidés à revenir en force et en armes, comme ils l’ont montré ce week-end. Le tout, légalement, du moins jusqu’aux premiers affrontements. Dans son texte, Coates rappelle que s’il est interdit de faire un salut nazi ou de brandir un drapeau frappé du swastika en Allemagne, le drapeau des confédérés est, lui, intégré à celui du Mississippi. «Ces symboles pointent vers quelque chose que les créateurs de Confederate ne comprennent pas : la guerre est terminée pour eux, mais pas pour nous.» Citant Faulkner en 2008, Barack Obama, alors candidat à la présidentielle, ne disait pas autre chose : «Le passé n’est pas mort. Il n’est même pas passé.» Pour les centaines d’extrémistes réunis à Charlottesville, il est même le futur promis par le «Make America Great Again» de Trump.
Ce qui frappe dans le Who’s Who du racisme présent ce week-end, c’est autant sa radicalité - amalgamant tous les courants idéologiques et esthétiques de la suprématie raciale, des confédérés aux nazis en passant par les fascistes italiens de l’entre-deux-guerres - que sa jeunesse. Si les vieux routiers du suprémacisme, comme le KKK et autres «ligues du Sud» néo-confédérées, étaient bien représentées, la marche est l’aboutissement des efforts propagandistes de groupes bien plus récents. L’organisateur de l’événement, le blogueur Jason Kessler, a 34 ans, membre du groupe pro-Trump des «Proud Boys», créé en 2016 par le fondateur disgracié du magazine Vice, Gavin McInnes (qui a refusé de participer à la marche). Les deux têtes de gondole de l’alt-right présentes à Charlottesville, Richard B. Spencer et Mike Peinovich, dit «Enoch» (en référence à la figure britannique xénophobe Enoch Powell), flirtent avec la quarantaine. Nathan Benjamin Damigo, fondateur du groupe nationaliste Identity Evropa, modelé sur les identitaires européens, est un ancien marine de 31 ans, radicalisé en prison. Enfin, l’homme arrêté pour avoir foncé en voiture dans la foule antiraciste est un Blanc de 20 ans du nom de James Alex Fields Jr. Selon le Southern Poverty Law Center, un groupe de surveillance des mouvements extrémistes, il avait été photographié plus tôt lors du défilé avec à la main un bouclier du groupuscule Vanguard America. Une clique ouvertement néonazie, émanation du forum IronMarch, lancé en 2011. Cette plateforme, qui se targue d’être «le Facebook des fachos» et édite un fanzine intitulé Noose («nœud coulant», allusion à la corde utilisée pour les lynchages), entend forger «le fascisme du XXIe siècle». Le site ne recule devant rien, comme l’indique son slogan en page d’accueil : «Gazons les youpins, la guerre raciale maintenant, les bottes du 1488 sur le terrain !» Avant de préciser : «Pour nous rejoindre, il suffit de cliquer sur le swastika.»
«Génocide blanc»
Une rhétorique typique du double langage de l’alt-right, qui prétend utiliser les pires symboles fascistes pour choquer et tester les limites de la liberté d’expression, mais cache de plus en plus mal la sincérité de ses convictions. Depuis plusieurs mois, des experts pointent la «nazification» de l’alt-right. Fini de se cacher derrière son écran d’ordinateur avec la grenouille Pepe, mascotte ambiguë de l’alt-right, place aux défilés à visage découvert et au triptyque croix gammées, croix de fer, croix du Sud. Dans les rues de Charlottesville, pas de capuches pointues mais le slogan aryen «Sang et Sol» et des «Heil» nazis, au milieu des «Vous ne nous remplacerez pas», en référence au fantasme du «génocide blanc», calqué sur la théorie du «grand remplacement» du Français Renaud Camus. Une approche presque à rebours de celle de David Duke qui, après avoir dirigé le KKK dans les années 70, s’est voulu le parangon d’un suprémacisme toujours aussi radical mais plus présentable, se cachant (mal) derrière des arguments racialistes pseudo-scientifiques et un costard-cravate d’élu en Louisiane. Ce dernier a tracé, en marge du défilé, le plus vibrant parallèle entre les événements de Charlottesville et la présidence Trump : «Ce qui se passe ici est un tournant pour ce pays. Nous sommes déterminés à reprendre notre pays. Nous allons remplir les promesses de Donald Trump. C’est ce que nous croyons et c’est pour cela que nous avons voté pour lui.» Si Trump a beau se cacher derrière le lourd passif racial américain, c’est bien lui qui a demandé aux services de renseignement, deux semaines après sa prise de fonctions, de se concentrer sur les groupes islamiques. Même si depuis le 11 septembre 2001, sur 85 attaques terroristes recensées dans le pays, 62 sont le fait de suprémacistes blancs.
A LIRE AUSSI :
la culture Alt-Right, de l’extrême droite française à «Fight Club»
Guillaume Gendron- Spoiler:
Re: Politique de comptoir
http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Au-Sahel-mosaique-groupes-armes-2017-08-15-1200869814?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170815&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=750827&PMID=d4730fdb8bab75fc0ea6fc0167f66034
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
------------------------------------------------------------------------Ajoutée le 19 avr. 2016
L'activité du génie ne paraît pas le moins du monde quelque chose de foncièrement différent de l'activité de l'inventeur en mécanique, du savant astronome ou historien, du maître en tactique. Toutes ces activités s'expliquent si l'on se représente des hommes dont la pensée est active dans une direction unique, qui utilisent tout comme matière première, qui ne cessent d'observer diligemment leur vie intérieure et celle d'autrui, qui ne se lassent pas de combiner leurs moyens. Le génie ne fait rien que d'apprendre d'abord à poser des pierres, ensuite à bâtir, que de chercher toujours des matériaux et de travailler toujours à y mettre la forme. Toute activité de l'homme est compliquée à miracles, non pas seulement celle du génie, mais aucune n'est un "miracle". D'où vient donc cette croyance qu'il n'y a de génie de chez l'artiste, l'orateur et le philosophe ? qu'eux seuls ont une « intuition » ? Les hommes ne parlent intentionnellement de génie que là où les effets de la grande intelligence leur sont le plus agréables et où ils ne veulent pas d'autre part éprouver d'envie. Nommer quelqu'un « divin », c'est dire "ici nous n'avons pas à rivaliser". En outre, tout ce qui est fini, parfait, excite l'étonnement, tout ce qui est en train de se faire est déprécié. Or, personne ne peut voir dans l'oeuvre de l'artiste comment elle s'est faite ; c'est son avantage, car partout où l'on peut assister à la formation, on est un peu refroidi...
NIETZSCHE (Friedrich) : Humain, trop humain, I, Chap. IV, aph. 162.
Re: Politique de comptoir
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030497405944-chassee-par-les-geants-du-net-lalt-right-americaine-recree-son-propre-ecosysteme-
http://www.rtl.fr/actu/international/barcelone-une-fourgonnette-percute-la-foule-et-fait-plusieurs-blesses-7789746642
http://www.rtl.fr/actu/international/barcelone-une-fourgonnette-percute-la-foule-et-fait-plusieurs-blesses-7789746642
Re: Politique de comptoir
IASS> Ton lien des Echos n'est plus accessible.
En revanche, j'y ai trouvé cet article fort intéressant - et on ne peut pas vraiment suspecter les Echos de gauchisme acharné ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/030495413932-pourquoi-les-depenses-publiques-sont-plus-elevees-en-france-2108309.php
En revanche, j'y ai trouvé cet article fort intéressant - et on ne peut pas vraiment suspecter les Echos de gauchisme acharné ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/030495413932-pourquoi-les-depenses-publiques-sont-plus-elevees-en-france-2108309.php
fift- Messages : 8522
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Localisation : Paris
Re: Politique de comptoir
fift
IASS> Ton lien des Echos n'est plus accessible.
IASS> Ton lien des Echos n'est plus accessible.
- Spoiler:
- Chassée par les géants du Net, l’extrême droite américaine recrée son propre écosystème
NICOLAS RAULINE Le 17/08 à 16:33Mis à jour à 17:03 11 27 16
Des néo-nazis, suprémacistes d’autres factions l’alt-right défilent Charlottesville, Virginie.
Des néo-nazis, des suprémacistes et d’autres factions de l’alt-right défilent à Charlottesville, Virginie. - SIPA
Google, Facebook, Airbnb ferment leurs portes aux comptes suprémacistes. Ceux-ci n’hésitent pas à créer leurs propres services parallèles sur le Net.
De plus en plus visible, l'extrême droite américaine, l'alt-right, est aussi en train de se constituer son propre écosystème sur Internet, alors qu'elle est bannie par les grandes plates-formes. Ces derniers jours, plusieurs suprémacistes ont en effet vu leur compte Twitter supprimé.
Avant la manifestation de Charlottesville , Airbnb avait aussi annulé des réservations de logements dans la région. La plate-forme avait alors indiqué qu'elle « demandait aux membres de sa communauté d'accepter les gens quelle que soit leur race, leur religion, leur nationalité, la couleur de leur peau, leurs handicaps, leur sexe, leurs orientations sexuelles ou leur âge » et que les prises de position des suprémacistes allaient donc à l'encontre de ses règles.
Les plates-formes prennent leurs distances
Même réaction chez l'hébergeur GoDaddy, qui a coupé les serveurs du site néo-nazi The Daily Stormer (référence explicite à l'organe de presse nazi Der Stürmer), après un article de ce dernier sur la victime de Charlottesville. Les auteurs du site se sont alors tournés vers Google... qui leur a aussi refusé l'accès à ses serveurs. Quant à Facebook, le réseau social a bloqué les publications renvoyant vers cet article.
Charlottesville : Tim Cook affiche son désaccord avec Donald Trump
Trump accusé d'avoir gelé les fonds contre les violences racistes
Reddit a fermé des forums, GoFundMe coupé les récoltes de fonds qui venaient en aide au conducteur de la voiture qui a tué une contre-manifestante... Même Spotify s'y est mis en bannissant des groupes appelant à la haine. Paypal, de son côté, a déclaré qu'il faisait tout pour « s'assurer que ses services n'étaient pas utilisés pour effectuer des paiements ou des dons en faveur d'activités faisant la promotion de la haine, de la violence ou du racisme. »
Un ménage que ne sont pas obligées de faire les plates-formes, en droit américain, mais qui correspond à une volonté de leur part : ne pas être associées à ces mouvements.
« Web parallèle »
Les suprémacistes se replient toutefois vers des plates-formes moins populaires et plus permissives, situées dans des pays où il est plus difficile d'agir, comme la Russie ; même si le pays vient de bloquer The Daily Stormer. Et ils créent même leurs propres infrastructures. Des sites à l'audience restreinte mais qui leur permettent de communiquer, de mobiliser des ressources, dans un environnement moins surveillé.
Après Charlottesville, des patrons rompent avec Trump
Donald Trump débordé par son extrême droite
C'est ainsi que Gab.ai, par exemple, se définit comme le « réseau social de la libre pensée ». Après la campagne présidentielle de 2016, plusieurs membres d'extrême droite avaient migré vers ce service créé par Andrew Torba, un start-uppeur soutenant Donald Trump, exclu du réseau des anciens élèves de l'accélérateur californien Y Combinator pour harcèlement.
Autre « figure » de ce « Web parallèle » : Hatreon. Calqué sur Patreon, qui permet de lever des fonds auprès des internautes, il a été fondé par un Texan qui tente par ailleurs de mettre au point un procédé pour fabriquer des armes par impression 3D...
Sources de financement obscures
En quelques jours, son alter ego WeSearchr a, lui, déjà amassé plus de 200.000 dollars pour effectuer une mission au large des côtes libyennes et dissuader les migrants de partir pour l'Europe, et plus de 150.000 dollars pour assurer la défense du fondateur du Daily Stormer, Andrew Anglin, lors d'un procès.
Les sources de financement de ces sites restent d'ailleurs obscures. Andrew Anglin affirme recevoir de nombreux dons venus de la Silicon Valley, qui serait en outre son premier bassin d'audience. Les frontières entre ces groupuscules d'un côté, les ultra-conservateurs et proches de Donald Trump de l'autre, sont aussi poreuses.
Ils se rejoignent notamment dans des réflexions autour du transhumanisme, certains événements sur ce thème ayant réuni des membres de l'alt-right et des figures reconnues de la Silicon Valley, tel que Peter Thiel, l'un des fondateurs de Paypal et soutien de Donald Trump.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030497405944-chassee-par-les-geants-du-net-lalt-right-americaine-recree-son-propre-ecosysteme-2108245.php#hRfupBtsDfVD7r5j.99
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La psychosociologie peut être considérée comme science de l'action et pratique d'intervention (praxis) engagée dans la vie sociale.
Elle constitue un domaine de recherche et de pratiques d'interventions variées. Il s'agit d'un courant transdisciplinaire d'apparition récente qui rassemble des sociologues, des psychologues, des psychanalystes, des pédagogues.
Sommaire [masquer]
1 Une forme de la psychologie sociale
2 Champ d'application
3 Notes et références
4 Bibliographie
5 Articles connexes
6 Revues de psychosociologie
7 Liens externes
Une forme de la psychologie sociale[modifier | modifier le code]
Pour les uns, la psychosociologie est la forme de psychologie sociale qui part de la psychologie de l'individu dans la société, de même que la sociopsychologie part des phénomènes psychologiques proprement collectifs qui vont au-delà des motivations individuelles.
Pour les autres, elle se distingue de la psychologie sociale en ce sens qu'il s'agit d'un mode de traitement de l'individu essentiellement pratique.
Il existe une approche d'intervention psychosociale intéressante. En effet, à l'Université Laval, à Québec, Yvon Pépin a créé cette approche visant à analyser les problèmes en fonction des interactions, de l'insertion, de l'intervention. (3I)
Champ d'application[modifier | modifier le code]
La psychosociologie puise ses sources théoriques dans les différents courants des sciences humaines et continue d'ailleurs de subir de multiples influences.
On recense tout d'abord les apports à orientation collective comme ceux de la sociologie avec Émile Durkheim, Max Weber, Norbert Elias, Cornelius Castoriadis et Georg Simmel.
Viennent ensuite des apports orientés sur l'étude du psychisme, la psychologie sociale avec Kurt Lewin et Gabriel Tarde, la psychologie humaniste d'Abraham Maslow ou de Carl Rogers et la psychologie socio-culturelle de Jerome Bruner.
Enfin, on peut noter un troisième courant axé sur les aspects thérapeutiques et cliniques tel que l'ethnopsychiatrie avec Georges Devereux, la psychanalyse avec Sigmund Freud et Wilfred Bion et le jeu de rôle (psychodrame) avec Jacob Levy Moreno.
Ces trois écoles ne sont toutefois pas séparées et irréductibles -même si elles recouvrent des courants parmi les psychosociologues -qu'explique souvent leur formation initiale- des liens nombreux existent, ne serait-ce qu'avec les apports de l'interactionnisme symbolique de Erving Goffman ou par exemple les travaux de Jacob Levy Moreno dont le psychodrame est rattaché au courant clinique et le jeu de rôle au courant de la psychologie sociale.
La cohérence interne de la psychosociologie n'exclut donc pas la diversité de ses orientations qui diffèrent en effet parfois profondément, tant du point de vue des thèmes et des orientations théoriques que de celui des méthodes et des visées. Au fil du temps, cependant, en France en particulier, se différenciant de plus en plus de la psychologie sociale universitaire largement dominée par l'épistémologie expérimentale, une psychosociologie clinique a pris forme.
On peut ainsi constater une convergence sur un certain nombre de positions essentielles; une attention particulière aux rapports à autrui, en respectant la singularité et la capacité d'évolution et d'apprentissage de chacun; une conception du changement mettant l'accent sur les processus plus que sur les états; une prise en compte des phénomènes affectifs et inconscients affectant les conduites et les représentations individuelles et collectives, et de l'implication des chercheurs et des intervenants dans les questions qu'ils étudient ou par rapport auxquelles ils interviennent ; des idées favorisant l'autonomie des personnes et leur participation effective à la vie de leurs organisations ainsi qu'au traitement des problèmes qui les concernent1.
La psychosociologie, à l'inverse de la sociologie, ne fait pas de césure entre l'individu et le collectif. Elle étudie les conduites humaines et les phénomènes sociaux comme des processus relationnels à l’intérieur desquels le psychologique et le collectif sont indissociables. Elle analyse l’articulation, les interactions entre l’individuel et le collectif. Elle appréhende donc l’homme comme un être relationnel, une réalité interactive, au cœur d'un jeu d’influence entre contrainte et contrôle d’une part, écart et autonomie d'autre part.
En France, depuis les années 1970, plusieurs courants de psychosociologie clinique ont été développés, notamment en sciences de l'éducation et dans le travail social. René Barbier, professeur émérite à l'université Paris 8 a synthétisé leur évolution historique dans un article du "journal des chercheurs" http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/spip.php?article1693 [archive]
Notes et références[modifier | modifier le code]
↑ Vocabulaire de psychosociologie, Sous la direction de Jacqueline Barus-Michel, Eugène Enriquez, André Lévy
Bibliographie[modifier | modifier le code]
J. Maisonneuve, Introduction à la psychosociologie, PUF, 1973.
Serge Moscovici, Psychologie sociale, PUF, 1988.
Serge Moscovici, Psychologie des minorités actives, PUF, 1979.
H. Chauchat, L'enquête en psycho-sociologie, PUF, 1985.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Sociologie clinique
Dynamique de groupe
Histoires de vie
Analyse des pratiques professionnelles
Psychologie sociale
Revues de psychosociologie[modifier | modifier le code]
Nouvelle revue de psychosociologie
Revue internationale de psychosociologie
Présences: revue d'étude des pratiques psychosociales [archive]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Centre International de Recherche Formation Intervention en Psychosociologie [archive] (CIRFIP)
PedagoPsy Les facteurs humains dans l'enseignement et dans la formation des adultes [archive]
Université du Québec à Rimouski, département de psychosociologie et travail social [archive]
https://fr.wikipedia.org/wiki/PsychosociologieEntretien motivationnel
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L'entretien motivationnel est une approche de la relation d'aide conceptualisée par William R. Miller et Stephen Rollnick à partir des années 1980. C'est un style de conversation collaboratif permettant de renforcer la motivation propre d’une personne et son engagement vers le changement1. La méthode propose l'exploration chez la personne aidée de son ambivalence, ses motivations et de ses capacités de changement.
Sommaire [masquer]
1 Historique
2 Aspects théoriques
2.1 Concepts fondamentaux
2.1.1 La motivation
2.1.2 L'ambivalence
2.1.3 Le changement
2.2 Esprit de l'entretien motivationnel
2.2.1 Le partenariat
2.2.2 Le non-jugement
2.2.3 L'évocation
2.2.4 L'altruisme
2.3 Les principes directeurs de l'EM
3 Aspects pratiques
3.1 Les 4 processus
3.2 Les compétences utilisées
3.3 Ce qu'il faut éviter
3.4 Ce qui est indiqué
4 Notes et références
5 Annexes
5.1 Bibliographie
5.2 Articles connexes
5.3 Liens externes
Historique[modifier | modifier le code]
Décrit pour la première fois en 1983 par le psychologue américain William R. Miller, l’entretien motivationnel (EM) a d'abord été une approche d'intervention en addictologie. L'EM a été formalisé dans un premier manuel cosigné par William R. Miller et Stephen Rollnick en 1991, révisé en 2002, puis à nouveau redéfini en 2012. La seconde et la troisième édition ont fait l'objet d'une traduction française.
Miller et Rollnick ont, au début de leur réflexion, emprunté certains concepts au modèle transthéorique de changement de Prochaska et DiClemente, modèle dont ils se sont progressivement séparés depuis. Selon Prochaska (en) et DiClemente, les personnes en prise avec une problématique de dépendance passeraient par une série de stades de changement : précontemplation, contemplation, action, maintien, rechute.
Dans certaines études, les interventions testées d'inspiration motivationnelle (thérapies de renforcement de la motivation) portent sur une à six sessions2. L'approche motivationnelle peut s'appliquer tout au long d'une relation d'aide.
Scientifiquement établis, les entretiens motivationnels montrent certains avantages[Lequel ?] face à d'autres types interventions auprès des patients3,4. L'EM s'est progressivement diffusé au-delà du secteur de l'addictologie, et est aujourd'hui utilisé dans de nombreux contextes, notamment :
dans le champ médical, dans le cadre de l'éducation thérapeutique, du traitement des maladies chroniques, de la diététique.
dans le champ social, notamment dans un contexte de prévention
dans le champ de l'éducation, pour l'accompagnement des élèves en difficulté
dans le champ judiciaire, pour l'accompagnement à la réinsertion après un parcours carcéral
Aspects théoriques[modifier | modifier le code]
Concepts fondamentaux[modifier | modifier le code]
La motivation[modifier | modifier le code]
L'entretien motivationnel perçoit la motivation comme « un processus interpersonnel, le produit d'une interaction entre personnes »5. L'aidant influence favorablement ou négativement la motivation des personnes aidées de par la qualité de ses stratégies d'intervention. Il s'agit de faire ressortir la motivation intrinsèque des personnes aidées.
L'ambivalence[modifier | modifier le code]
Le médecin et le patient doivent pouvoir parler des points positifs de prendre une substance : détente, plaisir, anxiolyse... L'ambivalence est source d'immobilité. Elle s'oppose aux changements. Le but des entretiens motivationnels est d'abord de faire ressortir cette ambivalence naturelle et de l'explorer en entretien clinique neutre et non directif. Une manière de l'explorer est d'utiliser l'outil de la « balance décisionnelle »6. Le comportement actuel et le nouveau comportement possèdent chacun des avantages et des inconvénients sources de motivations conflictuelles à l'origine d'une ambivalence inhibitrice.
La perception d'inconvénients dans la situation actuelle peut générer une envie de changement. C'est ce qu'on appelle la motivation extrinsèque. Le patient cherche à fuir des situations menaçantes (sanitaires, professionnelles, familiales, etc.). Les avantages de la situation antérieure sont toujours présents à l'esprit et peuvent faire rechuter le patient dans la prise de produit. Les entretiens motivationnels cherchent à susciter une motivation intrinsèque (se sentir bien, estime de soi) en explorant les avantages perçus dans le changement. La motivation extrinsèque va engendrer une demande de changement, la motivation intrinsèque va pérenniser le changement.
Le changement[modifier | modifier le code]
Les stades de changement sont inspirés du modèle transthéorique de changement et peuvent être décrits de la manière suivante7[réf. incomplète].
Pré-contemplation : Le patient ne pense pas avoir de problèmes avec sa consommation. Il n'envisage pas de changer de comportement, dont il ressent essentiellement les bénéfices.
Contemplation : à ce stade commence à se manifester l'ambivalence. Le patient envisage un changement de comportement mais il hésite à renoncer aux bénéfices de la situation actuelle. On parle alors de balance décisionnelle, qui amène à comparer les pour et les contre d'un changement avec ceux de son comportement actuel. Le patient passe ensuite dans une période ou il est décidé à faire des changements. Cette phase est très labile et difficile à déterminer ; c'est la phase de « décision ».
Action : le changement est engagé vers des modifications de son style de vie. Les difficultés sont importantes. Le soutien et l'encouragement sont nécessaires.
Maintien : à cette phase de consolidation, il convient de rester prudent car les tentations sont nombreuses de retourner au comportement problématique.
Rechute : la rechute est possible et fait partie du processus normal de changement. Ce n'est pas une manifestation pathologique mais un temps peut-être nécessaire à la réussite finale du processus.
Dans cette approche, à chaque stade le thérapeute devrait donc adapter son discours aux représentations du patient sur son comportement problématique, de façon à induire un passage au stade suivant.
Cette description des processus de changement a connu un grand succès, mais a été peu validée et tend à laisser la place à l'approche plus spécifiquement motivationnelle du changement, qui s'appuie sur le renforcement de la motivation par un travail conscient de l'intervenant pour faire émerger puis renforcer le « discours-changement », qui est l'étape préparant sa mise en œuvre.
Esprit de l'entretien motivationnel[modifier | modifier le code]
L'entretien motivationnel regroupe un ensemble de concepts, méthodes et savoir-faire qui permettent la mise en application de principes éthiques fondamentaux. Ainsi, l'EM repose sur les idées de partenariat, non-jugement, évocation et altruisme8.
Le partenariat[modifier | modifier le code]
L'EM considère la relation entre un intervenant et une personne aidée comme la collaboration entre deux experts : l'intervenant est expert dans son domaine (qu'il soit thérapeute, intervenant social, professeur, etc.), tandis que la personne est experte de sa situation; c'est elle qui connait ses faiblesses et difficultés, ses capacités et ses ressources qui lui seront nécessaires pour évoluer.
Le non-jugement[modifier | modifier le code]
Le principe de non-jugement est issu de l'approche de Carl Rogers9. Il consiste à :
porter un regard inconditionnellement positif sur la personne, c'est-à-dire l'accepter telle qu'elle est et croire en sa capacité à évoluer ;
être dans une empathie approfondie, c'est-à-dire tenter de faire sien le cadre de référence de la personne, essayer d'envisager la manière dont elle perçoit le monde et sa propre situation ;
respecter et soutenir l'autonomie de la personne. Ce principe est la base d'une intervention non confrontante, dans laquelle l'intervenant ne cherchera pas à contraindre l'autre ;
valoriser en reconnaissant les capacités et les efforts de la personne.
L'évocation[modifier | modifier le code]
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L'altruisme[modifier | modifier le code]
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Les principes directeurs de l'EM[modifier | modifier le code]
Les sept principes directeurs de l'entretien motivationnel sont10 :[réf. incomplète] :
La motivation au changement doit émaner du patient et non être imposée de l'extérieur ;
Il revient à la personne aidée et non à l'intervenant de résoudre son ambivalence ;
La persuasion directe n'est pas une méthode efficace pour résoudre l'ambivalence ;
Le style de l'entretien motivationnel évite la confrontation et invite à l'exploration ;
Le thérapeute est directif dans l'exploration et la résolution de l'ambivalence ;
La motivation au changement n'est pas un trait de caractère du patient mais un état qui fluctue en fonction de la qualité d'une interaction personnelle ;
La relation thérapeutique est plus un partenariat qu'une relation expert/patient.
Aspects pratiques[modifier | modifier le code]
Les 4 processus[modifier | modifier le code]
Le déroulement de l'accompagnement d'une personne est envisagé comme la mise en œuvre de quatre processus qui sont à la fois successifs et interdépendants. Chaque processus repose sur les processus précédents, de sorte qu'il est régulièrement nécessaire de revenir à un processus antérieur pour pouvoir avancer à nouveau dans l'accompagnement. Les quatre processus sont :
L'engagement dans la relation
La focalisation
L'évocation
La planification
Les compétences utilisées[modifier | modifier le code]
Cinq savoir-faire principaux sont utilisés en entretien motivationnel :
poser des questions ouvertes : elles poussent le patient à développer ses idées et aller profondément dans ses réflexions. Elles permettent d’explorer l’ambivalence, les attentes et les possibilités de changement, et constituent le premier mouvement vers l’avant. Elles doivent, selon les principes de Carl Rogers, être congruentes et authentiques ;
valoriser : il s'agit de mettre en évidence les forces et ressources du patient ainsi que de lui signifier que le changement est possible notamment avec les expériences antérieures. La valorisation, également appelée renforcement, peut également relancer la réflexion ;
pratiquer l'écoute réflective : il s'agit de renvoyer en miroir à la personne son propre discours, en lui redisant un mot ou une expression qu'elle a utilisé par exemple (reflet simple) ou en reformulant ce qu'elle a dit (reflet complexe), éventuellement en minimisant ou en soulignant certains aspects. Ce faisant, on favorise notamment la poursuite par la personne de l'exploration de l'idée qu'elle est en train de formuler ;
résumer. Lorsqu'un ensemble de faits ou d'idées ont été énoncés par la personne, résumer ses propos permet au praticien de valider ce qu'il a compris, mais aussi mettre en lumière l’ambivalence ou une évolution par exemple. Ils peuvent aussi permettre de décaler la conversation sur un autre sujet. Il est important à la fin d’un résumé d’inviter le client à donner son avis dessus, lui permettre de le modifier s’il ne lui convient pas, afin que l'intervenant puisse se corriger notamment ;
Informer et conseiller : pour respecter l'autonomie de la personne aidée, le praticien en EM recueille l'accord de la personne avant de lui fournir de l'information.
Les 4 premières compétences sont regroupées sous l'acronyme « OuVER » (questions Ouvertes, Valorisation, Écoute Réflective, Résumés).
Ce qu'il faut éviter[modifier | modifier le code]
Considérer que l'acceptation par le patient de l'étiquette d'alcoolique ou de toxicomane est essentiel au changement.
Convaincre à tout prix le patient d'accepter le diagnostic.
Tenir pour acquis que le patient est motivé.
Utiliser des techniques relationnelles confrontantes.
Argumenter pour le changement.
Donner les motivations du thérapeute pour le changement et ne pas chercher les motivations du patient
Ce qui est indiqué[modifier | modifier le code]
Faire preuve d'empathie, ce qui incite à l'ouverture et au dévoilement de soi. Ne pas hésiter par exemple à reformuler des difficultés du patient
Faire une évaluation neutre et objective de la situation de manière à faire ressortir les divergences entre la situation actuelle et la situation désirée (ou entre le comportement problématique et les valeurs propres du sujet)
Renforcer le sentiment d'efficacité personnelle.
Abaisser la dissonance en adaptant son propre comportement.
Notes et références[modifier | modifier le code]
↑ Miller et Rollnick 2013, p. 12.
↑ (en)Motivational Interviewing and Treatment Adherence among Psychiatric and Dually Diagnosed Patients [archive], Journal of Nervous & Mental Disease, octobre 1999
↑ (en) Rubak S, Sandbaek A, Lauritzen T, Christensen B, « Motivational interviewing: a systematic review and meta-analysis », Br J Gen Pract, vol. 55, no 513, 2005, p. 305-12. (PMID 15826439, PMCID PMC1463134, lire en ligne [archive] [html]) modifier
↑ (en) Lundahl B, Moleni T, Burke BL, Butters R, Tollefson D, Butler C, Rollnick S, « Motivational interviewing in medical care settings: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials », Patient Educ Couns, vol. 93, no 2, 2013, p. 157-68. (PMID 24001658, DOI 10.1016/j.pec.2013.07.012, lire en ligne [archive] [html]) modifier
↑ Miller et Rollnick 2006, p. 27.
↑ (en) Janis IL. & Mann L. Decision making: A psychological analysis of conflict, choice, and commitment, . Free Press, 1977.
↑ James Prochaska et Carlo DiClemente (1982)
↑ Miller et Rollnick 2013, p. 14-22.
↑ Miller et Rollnick 2013, p. 16-17.
↑ Rollnick & Miller, 1995-Traduit par Rossignol
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Florence Chanut, Maurice Dongier et al., « Étude pilote de l’entretien motivationnel chez des personnes condamnées pour conduite avec facultés affaiblies », Drogues, santé et société, vol. 6, no 2, 2007, p. 83-115 (ISSN 1703-8839 et 1703-8847, DOI 10.7202/018041ar, lire en ligne [archive])
[Miller et Rollnick 2006] William Miller et Stephen Rollnick (trad. Dorothée Lécallier et Philippe Michaud), L'Entretien motivationnel : aider la personne à engager le changement [« Motivational Interviewing : Preparing People for Change »], Paris, InterEditions, coll. « Techniques de développement personnel », 2006, 241 p. (ISBN 978-2-10-049916-8, présentation en ligne [archive]).
William Miller, Stephen Rollnick et Christophe Butler (trad. Émeric Languérand, Dorothée Lécallier et Philippe Michaud), Pratique de l'entretien motivationnel : communiquer avec le patient en consultation [« Motivational Interviewing in Health Care : Helping Patients Change Behavior »], Paris, InterEditions, coll. « Développement personnel », 2009, 247 p. (ISBN 978-2-7296-0978-8, présentation en ligne [archive])
William R. Miller et Stephen Rollnick (trad. Dorothée Lécallier, Philippe Michaud), L’entretien motivationnel – Aider la personne à engager le changement [« Motivational Interviewing: Helping People Change, 3rd Edition »], Paris, InterEditions, 2013, 434 p. (ISBN 978-2-7296-1361-7, lire en ligne [archive])
Murielle Reiner, Isabelle Carrard et Alain Golay, « L’Entretien motivationnel dans la thérapie cognitivo-comportementale des patients obèses », Revue médicale suisse, no 242, 31 mars 2010, p. 677-681 (ISSN 1660-9379, lire en ligne [archive])
Hal Arkowitz, William R. Miller, Stephen Rollnick, Emeric Languérand, Pratique de l'entretien motivationnel en santé mentale, Paris, InterEditions/Dunod [archive], 2016, 424 p. (ISBN 978-2729612054)
Emeric Languérand (sous la dir. de), L'Entretien motivationnel, Paris, Revue Santé Mentale [archive], n°164, janvier 2012, 48 p. (sommaire [archive])
https://fr.wikipedia.org/wiki/Entretien_motivationnel
Dernière édition par I am so sure le Dim 22 Oct 2017, 22:08, édité 1 fois
Re: Politique de comptoir
- Spoiler:
- La psychohistoire
par Daliborka Milovanovic
Cet article est paru dans le numéro 64 de Grandir Autrement (mai-juin 2017)
Résumé : Le 7 mai, les Français et Françaises seront invités à élire le successeur de François Hollande à la présidence de la République. Il n’est point question pour nous d’indiquer à nos lecteurs nos préférences politiques et encore moins d’argumenter en faveur d’un candidat ou d’une candidate. Toutefois, en découvrant le champ d’investigation de la psychohistoire que nous proposons ici d’explorer, certains trouveront peut-être de quoi affiner leurs critères de sélection de leur prochain dirigeant. En effet, les candidats à la présidence ne se résument pas à des propositions ou un programme politiques, ou à l’idéologie du parti qu’ils représentent. Ils ont une histoire, et surtout un vécu d’enfance. Le genre d’enfance que votre favori a vécu vous semble-t-il un critère peu pertinent pour décider s’il peut être un bon dirigeant ? Que son éducation ait été stricte, son attachement à sa mère insécure ou, au contraire, que ses parents aient été empathiques envers lui vous paraît-il être des détails sans possible incidence sur son éventuel futur mandat ? Si l’on en croit les recherches des psychohistoriens, l’enfance est une période déterminante dans la construction d’une personnalité ; elle explique le destin de nombre de sociétés et de civilisations. De ce fait, elle doit être prise au sérieux.
Née dans les années 1960 aux États-Unis, la psychohistoire est un type d’investigation des événements historiques qui en propose une description psychologiquement informée. « Psychologiquement informée » signifie qu’elle adjoint à la méthodologie historique classique un examen des ressorts psychiques profonds du comportement des individus, comme les dirigeants, ou de celui des groupes, comme des sociétés, des nations voire des civilisations entières. Si l’objectif de l’histoire n’est pas seulement de décrire, de narrer mais aussi, et surtout, d’expliquer le passé, de rendre compte du pourquoi des événements, et donc forcément d’interpréter des données brutes, alors l’historien ne peut faire l’économie d’une analyse des psychologies qui en sont les actrices. Comme l’explique le psychohistorien états-unien Paul H. Elovitz[1], les différentes méthodes d’investigation que sont l’économie, la sociologie, l’anthropologie ou la géopolitique sont comme les lentilles d’un télescope qui permettent d’observer et d’appréhender une région du passé plus finement. Selon Elovitz, la psychologie est la plus puissante de ces lentilles. Ainsi, pour comprendre une époque, ses groupes sociaux, ses personnalités remarquables, le psychohistorien s’intéressera de manière privilégiée à l’enfance, à la vie de famille, aux méthodes d’éducation, à la condition des femmes, aux émotions, à la sexualité, propres à cette époque, ces groupes et ces personnalités.
Des propositions d’interprétation
Le psychohistorien franco-suisse Marc-André Cotton[2] nous rappelle que la plupart des psychohistoriens ont une formation complémentaire en psychologie[3] voire un « parcours » en psychothérapie. Le travail sur soi fait partie de la méthodologie psychohistorique car il permettrait d’avoir une « intuition » des mécanismes psychiques à l’œuvre dans le destin des humains. Cela nous évoque le fameux « Connais-toi toi-même » socratique, précepte cardinal de la pensée humaniste, qui assigne à l’homme le devoir de prendre conscience de sa propre mesure, et notamment de ses limites. C’est ce « regard conscient[4] » sur les événements de l’histoire que nous propose Marc-André Cotton, un regard qui porte au-delà des descriptions positivistes de l’historiographie traditionnelle.
Cependant, on reproche beaucoup à la psychohistoire cet élément subjectif et spéculatif qui serait un obstacle à une analyse rigoureuse. Certaines sciences humaines, dont notamment l’histoire, se veulent objectives (alors qu’il vaudrait sans doute mieux parler de distanciation que d’objectivité). Elles adoptent des méthodes quantitatives, statistiques notamment, aspirent à une certaine scientificité, par exemple, par la précision de leurs sources et de leurs données (précision à laquelle s’astreignent également les psychohistoriens). Mais en excluant la subjectivité, il semble que, paradoxalement, elles se privent d’un mécanisme de contrôle de leurs présupposés. On ne peut pas faire l’impasse sur la subjectivité si l’on s’intéresse à l’être humain. Tout d’abord, parce qu’on ne peut pas s’extraire de sa position d’observateur ; on doit donc prendre en compte toutes les déformations du champ de vision qu’implique le point de vue, ce que font les psychohistoriens en étudiant leurs conditionnements, notamment éducatifs, en prenant leur propre subjectivité comme objet d’étude. Ensuite, parce qu’en étudiant l’histoire, on étudie bel et bien des êtres humains, et donc des subjectivités, prises dans des événements. Or les historiens universitaires font souvent comme si les acteurs de l’histoire n’avaient eux-mêmes pas d’histoire, et surtout, pas d’enfance, mais aussi, ce qui est le plus édifiant, comme si cette enfance ne pouvait avoir aucune influence sur leurs décisions et leurs actes. Selon Marc-André Cotton, le rejet, parfois violent, des propositions d’interprétation que formule la psychohistoire révèle le malaise que ressentent de nombreuses personnes à l’idée de questionner le rôle de la personnalité des parents, ce qui représente une limite patente de la méthode historique « non-consciente ». De toute façon, l’objectivité absolue est un vœu pieu (en sciences « molles » comme en sciences « dures » du reste) et de nombreuses histoires ont été écrites et sont encore écrites à partir de présupposés idéologiques ou théoriques, des perspectives, des orientations, des filtres, des « lentilles », assumées ou pas ; autant en avoir conscience en effectuant un travail en cet endroit, à commencer par une analyse de tout ce qui fonde sa propre subjectivité, notamment son éducation. Ainsi, l’élément subjectif que comporte la démarche psychohistorique se révèle être une richesse, une clé supplémentaire pour dénouer les mystères des motivations humaines.
Violence et mémoire traumatique
Pour les psychohistoriens, il ne s’agit pas d’écrire une autre histoire mais de l’éclairer d’une façon inédite. Marqués par la Shoah, les premiers psychohistoriens se sont demandé pourquoi des populations entières obéissaient à des dictateurs. Ils ont tenté de déterminer le profil des personnes qui acceptent les guerres et les génocides ; ils ont recherché les motivations profondes des actes violents, les modes psychiques (le fondateur états-unien de la psychohistoire Lloyd deMause parle de « modes psychogènes ») qui sont au fondement des dynamiques humaines destructrices. Dans cette recherche, ils ont refusé l’idée que les êtres humains seraient violents et mauvais par nature et ont formulé le postulat selon lequel les violences subies dans l’enfance, qu’il s’agisse de maltraitance ou de violence éducative ordinaire, ont des conséquences profondes et durables sur le destin des humains, aussi bien au niveau individuel qu’au niveau collectif.
Comme l’explique Marc-André Cotton, l’enfant est un être sensible et conscient ; tout ce qui le touche forme une empreinte. Le problème advient quand, d’une part, la violence provient de ceux dont il est dépendant, à savoir ses parents, ses éducateurs, censés lui offrir protection et sécurité, et quand, d’autre part, les émotions de l’enfant qui subit une violence n’ont pas pu être exprimées. Un processus de refoulement ou de répression des émotions s’installe, une mémoire traumatique se forme. En neurobiologie, on préfère parler d’un mécanisme neurophysiologique de « dissociation » qui est en fait un mécanisme de protection. La dissociation en question est celle de l’amygdale et de l’hippocampe[5]. Lorsqu’un enfant est agressé dans son environnement familial, de façon ponctuelle ou répétée, son corps réagit par une forte production de cortisol et d’adrénaline. Ces hormones étant à hautes doses nocives pour l’organisme, des endorphines sont massivement émises pour atténuer la souffrance générée par l’agression. Ce faisant, l’amygdale est déconnectée de l’hippocampe qui ne peut dès lors pas intégrer l’expérience traumatisante. Celle-ci est ainsi « piégée » dans l’amygdale, ce qui forme une mémoire traumatique à l’origine d’un circuit de peur conditionnée. Marc-André Cotton parle de cette dissociation comme d’un « plan B » ou « plan de survie » quand, par exemple, un enfant ne peut « traiter » une séparation précoce ou un rejet. Mais le traumatisme n’est pas pour autant oublié, il cherche une voie vers la conscience, une résolution qui ne peut advenir que par l’expression et la reconnaissance des émotions et de la souffrance. Malheureusement, les traumatismes sont assez peu reconnus comme tels et la légitimité des parents à user de méthodes éducatives répressives rarement remise en cause. Devenus adultes, les enfants qui ont subi une éducation violente auront tendance à reproduire compulsivement celle-ci. Ainsi, quand on a été soumis à la personnalité autoritaire de ses parents ou de ses éducateurs, on développe pour soi-même une personnalité autoritaire, dans certaines situations, et une personnalité soumise, dans d’autres situations. Par exemple, quand on devient parent ou quand on occupe un poste qui implique un certain pouvoir, chef d’équipe, employeur, ministre, président de la République, on se retrouve à exercer une autorité. Mais, en tant que, par exemple, employé, patient, parent d’élève, administré, citoyen, on se retrouve à subir une autorité...
Dans une société qui promeut globalement des méthodes d’éducation autoritaire, société dont les individus ont été conditionnés dès l’enfance à accepter un mode de rapports humains fondés sur l’autorité, il n’est pas étonnant de voir apparaître des personnalités politiques autoritaires.
Enfances de dictateurs
Ainsi raconter l’enfance d’un dirigeant est-il un travail essentiel du psychohistorien. L’enfance de tous les dictateurs, par exemple, comporte des éléments clés qui permettent d’expliquer comment l’enfant qu’ils ont tous été, personne sensible et aspirant à l’amour et à la reconnaissance de tous les aspects de son être par ses pourvoyeurs de soin et de protection, a pu devenir un adulte insensible et tyrannique. Il n’y a pas de fatalité transcendante et mystérieuse dans l’avènement des monstres de l’histoire humaine ; l’histoire des monstres est une histoire « naturelle », c’est-à-dire celle de la causalité physique destructrice de la violence éducative, qui produit et reproduit de la souffrance humaine (et plus globalement, de la souffrance vivante) bien plus sûrement que toute autre contingence historique. En effet, ce que peuvent avoir en commun Hitler, Pol Pot, Mao ou Khadafi, au-delà de leurs funestes actions, c’est une enfance très dure, parfois extrêmement douloureuse en raison d’une éducation très violente[6]. Bien sûr, tous les dirigeants n’ont pas eu une enfance de martyre, tel Saddam Hussein qui, enfant, a été torturé pendant plusieurs années, et tous les enfants violentés ne deviennent pas des tyrans. Toutefois, comme le montrent les psychobiographies - genre particulièrement apprécié des psychohistoriens - au fondement des personnalités autoritaires et belliqueuses des dirigeants, il y a des violences ; parfois, ce sont des violences exceptionnellement fortes, mais parfois, c’est une violence banale, appelée « éducation », et approuvée par la grande majorité des adultes qui l’ont eux-mêmes subie. C’est par exemple ce que montre Marc-André Cotton dans son essai Au nom du père où il décrit l’enfance douloureuse de Georges W. Bush et la présidence des États-Unis, faite de guerres et de tortures au nom de la lutte contre le terrorisme, qui en a découlé. Cette enfance douloureuse, Bush fils l’a partagée avec des millions de petits États-uniens dans un pays qui autorise encore aujourd’hui les éducateurs à battre les enfants dans les écoles de plusieurs États. Il n’est pas étonnant que la politique agressive de Georges W. Bush ait été approuvée par une grande partie des États-uniens ; après tout, ceux-ci s’étaient choisi le dirigeant qui répondait aux frustrations propres à leur « psychoclasse ».
Au cours de l’histoire humaine, les rapports entre adultes et enfants ont évolué en même temps qu’évoluait la représentation que les adultes avaient de l’enfance (l’histoire de l’enfance est un autre champ d’investigation privilégié de la psychohistoire). Ainsi, en deux millénaires, on a évolué d’un mode dit infanticide à un mode socialisant voire soutenant, en passant par divers types ou degrés d’investissement des parents auprès des enfants : abandonnant, ambivalent ou intrusif. Lloyd deMause[7] parle de « modes psychogènes » ou types psychologiques qui résultent d’un style particulier de traitement des enfants et qui génèrent des « psychoclasses », c’est-à-dire des groupes humains qui ont en commun un fonctionnement psychique donné produit par un mode éducatif donné. À chaque mode psychogène correspondent des violences banales et des violences exceptionnelles ; selon les lieux, ce qui était commun au 19e siècle, comme les bastonnades, est devenu rare de nos jours. Néanmoins et en dépit d’un réel progrès, beaucoup d’enfants sont encore agressés physiquement et psychiquement de façon ordinaire par leurs parents, même dans le mode dit socialisant, propre à notre époque, qui se caractérise par l’usage de la fessée, de la punition et de la manipulation. Leur sensibilité et leur conscience ne sont pas pleinement reconnues. Pour les adultes, les reconnaître impliquerait de reconnaître la sensibilité et la conscience des enfants qu’ils ont été, donc de remettre en cause la légitimité à les agresser de leurs propres parents. Toutes ces souffrances enracinées dans l’enfance empêchent les adultes d’être authentiquement en relation avec leurs enfants et de briser ainsi la causalité de la violence éducative.
Comme le suggère Marc-André Cotton, la psychohistoire nous apporte un éclairage précieux sur l’importance d’un accueil inconditionnel de l’enfant tant au plan individuel qu’au niveau sociétal donc sur la nécessité d’une politique de prévention des violences éducatives. Elle nous invite également à choisir autrement, c’est-à-dire à choisir vraiment, les personnes qui auront la responsabilité de nous gouverner. Plutôt que d’élire un candidat en fonction d’une communauté d’histoire traumatique (abstraite dans un programme ou des « idées » politiques), histoire qu’il aura tendance à reproduire dans son mandat, nous l’élirons pour des qualités de bienveillance et d’empathie qu’il aura développées soit dans une enfance douce et heureuse, soit dans un travail de conscientisation de ses souffrances d’enfant.
Daliborka Milovanovic
http://www.regardconscient.net/archi17/1709psychohistoire.html
Re: Politique de comptoir
https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/faut-il-que-la-gauche-se-change-les-idees
Re: Politique de comptoir
https://www.courrierinternational.com/article/sa-sante-mentale-est-remise-en-question-mais-trump-lui-se-prend-pour-un-genie
Re: Politique de comptoir
https://www.courrierinternational.com/article/en-politique-la-jeunesse-ne-vaut-pas-lexperience
Re: Politique de comptoir
https://www.reussirmavie.net/Elle-denonce-l-hypersexualisation-et-la-culture-porn-chez-les-ados_a2745.html
"Ils nous ont dit que c'était ça l'amour"
Re: Politique de comptoir
La decontextualisation. Malignité diabolique du manipulateur criminel. Blog intellection.
Alors il.m à dit : tout le monde croit en quelque chose et toi ?
Je crois que tout le monde m emmerde.
Alors il.m à dit : tout le monde croit en quelque chose et toi ?
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Re: Politique de comptoir
Mais pourquoi tu te.mets à raconter des trucs qu après qu ils soient terminés ?
Parce que pendant, j ai pas le temps.
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Re: Politique de comptoir
Quels draps meuh se fût de découvrir qu en plus de devoir lever les ambiguïtés, voire les ambiguïtés cuites, il allait falloir aussi.lever les Z ambiguïtés cuitees qiutees..
Un z ne peut zzz que d'un.oreiller, d une seule.boule quies, il sait, que toujours, a l affût, le guette une question, un doute,.un.mystere non résolu ou qui n'en est pas un,. Une.probalite,.un concept, même sur.un lit super pose...avec z aucun répit, aucune tolérance zéro,
Deviens ton propre z'heros plutôt que ton propre z'ero et prends.parfois des douches...ça c est pour Mr Propre Eros..
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offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Politique de comptoir
Préservatifs, cerfs-volants : ces armes qui peuvent mener à la guerre.
ThetimesofIsrael.com.
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Re: Politique de comptoir
https://fr.timesofisrael.com/preservatifs-cerfs-volants-ces-armes-de-gaza-qui-peuvent-mener-a-la-guerre/
Ah, si David avait eu un lance-préservatif contre Goliath, on n'en serait pas là !
Ah, si David avait eu un lance-préservatif contre Goliath, on n'en serait pas là !
Invité- Invité
Re: Politique de comptoir
Faut il s inspirer des bonobos ? Réussirsesrelations.com.
Patron, vous fachez pas pour une demande de toute petite augmentation, voyons, on n est pas des bêtes...
C est la turlutte finale, goûtons voir à deux mains , la turlutte finale fera le genre humain...
Oui je sais...un sort table...mais on est entre nous, dedans, des allusions grivoises ? Moi ? je vois bien les grives dans le bois z, mais les allusions, où ça ? Je dois zoomer dans le recul ? Ah. La vision de la vie, sortie du bac à sable, entre deux grains, c est pas facile, alors pour la politique de vie, tu douteras bien que je suis pas douée...
Comme un bonobo qui passait par là, l amour à tout emporté, dévasté ma vie, c est un nin sans dits qu on ne peut plus arrêter...
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Oui je sais...un sort table...mais on est entre nous, dedans, des allusions grivoises ? Moi ? je vois bien les grives dans le bois z, mais les allusions, où ça ? Je dois zoomer dans le recul ? Ah. La vision de la vie, sortie du bac à sable, entre deux grains, c est pas facile, alors pour la politique de vie, tu douteras bien que je suis pas douée...
Comme un bonobo qui passait par là, l amour à tout emporté, dévasté ma vie, c est un nin sans dits qu on ne peut plus arrêter...
Re: Politique de comptoir
Je te donne. Jean Jacques Goldman.
Et 25 ans de standard téléphonique...ni queue ni queue ni tête..ou si
Et 25 ans de standard téléphonique...ni queue ni queue ni tête..ou si
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Politique de comptoir
Lol.
Planquez vous j ai un scoop bidou Politique. Y a benalla/benala qui a trois comptes, des problèmes avec les "l" et il a piqué celui du père Noël... Des histoires de Polly copy cat et de reproduction..pas nette, y a bourrage, changez le toner
Planquez vous j ai un scoop bidou Politique. Y a benalla/benala qui a trois comptes, des problèmes avec les "l" et il a piqué celui du père Noël... Des histoires de Polly copy cat et de reproduction..pas nette, y a bourrage, changez le toner
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