Le zèbre est un animal solitaire et tellement affectif !!

Je suis en mode canapé, seule, à contempler mon appart en me demandant pourquoi je suis comme çà...
Parfois j'adore çà, parfois je le déteste.
Aujourd'hui je ne sais pas vraiment, c'est douloureux et en même temps inévitable. Le Zèbre est un animal solitaire qui a besoin d'affection !!!!
Ya pas un bouquin détourné "L'insoutenable solitude de l'être"?

Trouver un juste milieu entre son envie/besoin de solitude et son envie/besoin d'affection ?
Laisser une petite place dans sa vie pour les autres ?

Dame Seli a écrit:
Laisser une petite place dans sa vie pour les autres ?

Je ne crois pas que cela soit toujours facile à faire sinon il y aurait carrément moins de solitaires forcés. On peut permettre à des gens de rentrer dans notre vie mais la difficulté est : daigneront-ils y venir ?

Ah je n'ai pas dit que c'était facile ....

Qu'est-ce qui "manque" à ton avis pour que les gens "daignent" y venir ?

Rien. Ceux qui sont présents dans ma vie ce sont les personnes qui m'aiment et qui m'acceptent comme je suis. Et leur amour me suffit amplement. PS : Il s'agit d'une réponse toute personnelle.

Le plus complique a mon sens n'est pas qu'il daignent ou pas y entrer mais qu'ils comprennent que nous avons BESOIN de moments pour nous, de ces moments de solitude et avoir assez de comprehension et de respect pour nous, pour nous en accorder sans que ne naisse critique ou agacement.
Quant à l'affection, avons nous besoin du même type d'affection, si bien en terme d equantite que de qualite ? Pas sur

C'est vrai aussi en amitié ou beaucoup ne comprennent pas que je puisse rester plusisieurs jours sans donner de nouvelles ou quand je refuse une invitation.
Tout de suite la meme question : Tu va bien?, T'es sure ? Allez viens ca te fere du bien !! Ils pensent certainement que que je deprime.

Mouaisbof, tous les humains sont solitaires et affectifs. Que ne prétend-t-on pour se donner le beau rôle.

Pour ma part j'oscille en permanence entre besoin de solitude où je deviens autiste avec mon piano, qui peut durer des jours parfois, à une prise conscience que je suis seule et que j'ai besoin d'affection.
La difficulté? Parler et partager avec quelqu'un qui soit comme moi, ou du moins qui le comprenne réellement. Ce n'est pas si simple.
Je ne suis pas d'"accord iiihou avec le prétendu "beau rôle". Tous les humains ne sont pas solitaires et affectifs, c'est faux. En revanche je pense que beaucoup de zèbres ont ce double profil qui est exacerbé comme l'est leur personnalité. Si tous les humains étaient pareils, d'où vient donc la difficulté d'adaptation des zèbres?? C'est un non-sens d'écrire cela...

Ben je rejoins un peu iihou .... (sauf peut-être sur l'expression "beau rôle")

Tous les zèbres ont-il des difficultés d'adaptation ? Non, je ne crois pas (pas moi par exemple).
Tous les zèbres sont-ils solitaires ? Pas sûre.

Ca me parait impossible de faire des "catégories" ; comme si il y avait d'un côté des zèbres, et de l'autre, les autres.
Je ne crois pas que ce soit si simple non plus ...
Il y a des êtres humains, certains ont des "caractéristiques" communes, comme les zèbres ; d'autres en ont d'autres, comme les solitaires, etc ....

J'ai souvent l'impression que se mettre à soi-même des étiquettes est non seulement réducteur, mais qu'en prime, ça empêche aussi d'évoluer.
Ne pas se figer à "je suis zèbre, donc solitaire et affectif".
Je suis ce que je suis, avec mon vécu, mon histoire, mes caractéristiques (dont certaines qu'ont d'autres zèbres), etc ...

Et puis, heureusement, les situations évoluent dans le temps ; on peut être solitaire à une période de sa vie, plus ou moins en manque affectif, réussir à passer au-delà de nos peurs, angoisses, tout ça tout ça ....

Bonjour à tous,
Je pense que l'âge influe aussi, personnellement, j'apprécie plus la solitude maintenant. C'est d'ailleurs de façon plus ou moins consciente, qu'encore une fois, je mets ma vie de couple en l'air. Mais, je pense que cette fois sera la dernière, visiblement, je ne suis pas fait pour vivre avec quelqu'un. Y a pas, je suis bien un ours...
Cordialement.
Alain.

Oui, je suis d'accord avec toi (on a à peu près le même âge) ; il est clair que j'apprécie plus la solitude maintenant qu'il y a plusieurs années.

Peut-être parce qu'à un moment on se sent "mieux" avec soi-même ?
Parce qu'on a "appris" à apprécier la solitude plutôt que de la subir ?

(tiens, j'en arrive ces temps-ci à la même conclusion : je ne dois pas être faite pour vivre en couple ...
Doit bien y avoir une oursonne quelque part pour toi ...)

Je vous rejoins Alain et Dame Seli sur la solitude appréciable. J'apprécie moi-même ces moments-là, je crois qu'il est certainement question de personnalité aussi, c'est sûr, tous les zèbres ne sont pas de grands solitaires. Néanmoins, il est indéniable que sans mettre de cases ou de préjugés (ce que je n'ai jamais avancé), les caractéristiques de besoin de solitude sont communes aux zèbres, je suis ravie que certains n'en soient absolument pas, mais vous ne pouvez nier que les personnes hpi ont leur univers intérieur en permanence arborescent, et que ce dernier peut avoir du mal à s'adapter à la normalité de la sociabilité. D'où le besoin parfois de se retrouver et d'être soi-même, sans masque social, ou bien avec des personnes qui nous ressemblent.
Et je suis bien la première à fréquenter tous types de personnes de tous milieux ! Donc non, aucune case pour ma part, mais, avouez bien que si vous êtes inscrits sur un forum qui s'appelle Zebra, c'est que vous admettez des caractéristiques communes

Oui EleaNova, je ne dis pas le contraire !!

Je dis juste "gaffe aux étiquettes", parce qu'en brave rayée que je suis, j'aime pô les étiquettes ....

Bonjour à tous,
Merci Dame Seli.
Je te souhaite également de trouver ton Léodagan.
Cordialement.
Alain.
PS: Pareil, je porte mal l'étiquette.

Bonjour à tous!

Je me confronte à ce même problème de se retrouver dans une société "normosée" où se faire entendre est de plus en plus difficile... et cela nous fait nous sentir seul en conséquence. J'en ai souvent marre des masques sociaux que l'on endosse pour se faire accepter et je veux -comme beaucoup je pense - être aimée pour soi-même, malgré mes excentricités, mon style ou mon humour décalé, le fait que je sois française sans vraiment l'être... sans parler de mes goûts un peu paradoxaux.

Les autres (surtout à Paris) sont continuellement stressés, se précipitent et comprennent/entendent la moitié de ce que vous essayez d'expliquer (en même temps, le climat économique et social ne s'améliore pas à Paris et les gens courent tout le temps, pianotent sur leurs smartphone ou sont avec des écouteurs en permanence pour éviter le contact avec le réel, sont à fleur de peau... On perd l'habitude du contact humain spontané...) tout en restant arc-boutés sur leur discours formaté pour ne pas avoir à bouger (dans tous les sens du terme). Il suffit de sortir des questions basiques habituelles en demandant, au fond, à ce que l'autre se mette à votre place en vous donnant des détails précis permettant une mise en oeuvre future plus aisée de votre projet par exemple, pour déstabiliser votre interlocuteur, qui vous oblige à vous expliquer au moins 4 fois différemment pour qu'il comprenne.

Par "normose", je pense robotisation de la société: les hommes deviennent des machines, des pièces interchangeables et fonctionnent en automatique.

C'est d'autant plus dur dans une grande ville pour moi que je ne suis pas métropolitaine à la base (je viens d'un petit village dans les îles).

Parce que je m'exprime de plus en plus -tout en restant dans la courtoisie -, car je gagne en confiance en moi, je me confronte de plus en plus au fait que le niveau de réflexion est rarement celui avec lequel je me sens en adéquation. Ce n'est pas que j'aime me prendre la tête - bien au contraire - mais j'ai finalement juste une poignée de personnes avec qui je sens que l'on se comprend... Peut-être ai-je un idéal trop élevé...

J'ai pourtant le contact facile (je parle assez facilement aux gens de toutes origines ou classe sociale), j'écoute très/trop souvent, je m'adapte à mon interlocuteur et souris facilement... mais j'aimerai bien être mieux entendue.

Je suis assez d'accord avec toi Ellie.

Nous vivons dans une société de consommation et l'amour n'échappe pas à ce fonctionnement. L'être choisi est d'ailleurs souvent un "faire valoir".
J'ai une image idéalisée de la famille et évidemment, je suis toujours déçue, ça ne fonctionne jamais.
Je n'ai aucun souci pour garder un partenaire, ils sont souvent très amoureux, mais je me sauve à toutes jambes lorsque je devine ce que sera mon avenir avec cette personne

Je ne souffre pas de la solitude, ça rend les choses encore plus difficile, parce qu'être avec quelqu'un DOIT être plus sympa pour moi que la vie solitaire (à laquelle je tiens beaucoup)

L'affection, je préfère la donner que la recevoir et les personnes qui m'aiment (sentiment amoureux) me mettent mal à l'aise en général.

En parallèle, et curieusement, j'aimerais être en couple, mais bon, vu que je recherche le prince charmant pour vivre dans un conte de fées .... ça risque de ne rester qu'un rêve jusqu'à la fin de mes jours

Est-ce que quelqu'un a trouvé ce bouquin dont il est question dans le premier post ?
Comment réussissez-vous à supporter ça ? D'ailleurs avez-vous réussi ?
Je prends conscience de cette douleur lancinante, c'est affreux.

Plusieurs semaines plus tard, où en êtes vous tous ? qu'avez-vous mis en place pour lutter contre cette solitude ? Et à plus grande échelle depuis que vous connaissez la présence de vos rayures ?

Le zebre est hypersensible. S'il est constamment rejeté, il est certain qu'il se repliera sur lui meme. En même temps c'est un etre hyper affectif. Le zebre est d'abord un hyper sensible. Il aime les relations profondes, sincères et simples.
C'est mon avis personnel.

Ca fait un moment que ca me démange cette histoire de "zèbre affectif".
Juste pour votre information et culture générale: vous confondez "affectif" et "affectueux".

Affectif ou affective signifie "relatif aux sentiments, aux émotions". On parlera de dependance affective, de manque affectif, de besoin affectif, de vie affective, etc

Une personne affective ça ne se dit pas

Pour qualifier une personne tendre qui montre de l'affection, on utilise l'adjectif "Affectueux" ou "affectueuse".

Ouf je me sens mieux maintenant

affectueusement affectif ?

aussi

bref je me retrouve moi aussi dans le canapé à me demander

y a t-il de l'affection en vue ? soeur anne ne vois tu rien venir

que le brol qui poudroie et l'autre qui refletoie ?

nan j'vois rien

mmm

le canapé microcosme du monde

je suis assis au milieu de nulle part



pendant un bout de temps je visionnais de film comédie romantique en fin d'année pour me donner un peu d'espoir sur le fait qu'il y avait une place de libre dans le canapé

assis sur la route au milieu de nulle part à chanter sa peine et ses espoirs

on peut aussi chanter dans le canapé

pour l'ange qui regarde du haut.. mais qu'est ce qu'il fout vautré dans ce canapé ?

bouges toi les fesses !

si l'affection ne vient pas vers le canapé va vers l'affection , georges de lafayette -523 avant jesus christ

ça existait les canapés du temps des grecs ?

ça devait être dur ? avaient ils des coussins ?

autres temps autres moeurs mais même besoins ?


arriere petit fils d'affectif, petit fils d'affectif, fils d'affectif, affectif moi même

la seule chose qui reste est ce foutu canapé

le confort de la zone de confort

dehors c'est le champs de bataille , l'affection n'est pas visible encore

prévenez moi quand elle sera là