d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
"J'ai l'impression que j'ai "inventé" cette histoire de P.N. parce que je suis si PERDU"
Ce que tu ressens me fait penser à une déréalisation/déréalisation : impression d'être étranger à ce qu'on a vécu/à ce qu'on vit. Comme je sais que tu vas chercher des renseignements sut le web au sujet de ce terme, fais attention les définitions trouvées sont décrites dans des cas de psychose ou de prise de drogue, mais ils se manifestent aussi dans les cas de dépression.
"Je l'aime toujours"
Elle s'est débrouillé pour que tu aies la sensation de l'aimer, mais comme je te l'ai déjà dit, je nommerais plutôt ça une obsession ...
Courage, accroche-toi aux branches et à tes valeurs sures, ton ami qui traverse la France pour te soutenir, la "présence" des membres de ZC, les conseils de ta psy ...
Ce que tu ressens me fait penser à une déréalisation/déréalisation : impression d'être étranger à ce qu'on a vécu/à ce qu'on vit. Comme je sais que tu vas chercher des renseignements sut le web au sujet de ce terme, fais attention les définitions trouvées sont décrites dans des cas de psychose ou de prise de drogue, mais ils se manifestent aussi dans les cas de dépression.
"Je l'aime toujours"
Elle s'est débrouillé pour que tu aies la sensation de l'aimer, mais comme je te l'ai déjà dit, je nommerais plutôt ça une obsession ...
Courage, accroche-toi aux branches et à tes valeurs sures, ton ami qui traverse la France pour te soutenir, la "présence" des membres de ZC, les conseils de ta psy ...
Christelle- Rayures apprivoisées
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
MERCI CHRISTELLE! MERCI DAME SELI!
C'est-à-dire que je ne sais plus quoi faire. Je suis allé à Toulouse aujourd'hui mais je me suis trompé de JOUR!! Cela montre combien je suis PERDU.
J'ai dormi un peu ce matin chez moi, puis l'angoisse étant de plus en plus forte, j'ai soudain appelé à l'aide un médecin généraliste qu'il me donne des calmants... Quelque chose qui m'aide à me reconstruire.
JE ME RENDS COMPTE que j'ai SUBI un double CHOC en quelques jours rapprochés:
J'ai pu écrire à ma fille alors qu'elle a coupé les ponts avec moi depuis 2 ans (longue histoire que je ne peux détailler ici lié à mon divorce et à mon ex-épouse qui a poussé mes enfants à m'abandonner)
Double CHOC et double ABANDON en temps très rapprochés!
Puisque j'ai pu lui écrire et qu'elle m'a répondu de manière TRES DURE.
DEUX DURETES (femmes) quasi simultanées.
C'est TROP
C'est-à-dire que je ne sais plus quoi faire. Je suis allé à Toulouse aujourd'hui mais je me suis trompé de JOUR!! Cela montre combien je suis PERDU.
J'ai dormi un peu ce matin chez moi, puis l'angoisse étant de plus en plus forte, j'ai soudain appelé à l'aide un médecin généraliste qu'il me donne des calmants... Quelque chose qui m'aide à me reconstruire.
JE ME RENDS COMPTE que j'ai SUBI un double CHOC en quelques jours rapprochés:
J'ai pu écrire à ma fille alors qu'elle a coupé les ponts avec moi depuis 2 ans (longue histoire que je ne peux détailler ici lié à mon divorce et à mon ex-épouse qui a poussé mes enfants à m'abandonner)
Double CHOC et double ABANDON en temps très rapprochés!
Puisque j'ai pu lui écrire et qu'elle m'a répondu de manière TRES DURE.
DEUX DURETES (femmes) quasi simultanées.
C'est TROP
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Pourquoi j'ai continué à écrire: parce que je veux comprendre.
Pourquoi ce besoin de comprendre? pour que je puisse avancer. mais là je n'avance plus, c'est tout le contraire.
Là est peut-être l'erreur, tu part du principe, sans aucunement le remettre en cause, qu'il y a quelque chose à comprendre, or non, pas forcément , il y a souvent juste à accepter qu'elle soit comme cela, comme elle s'est décrite bien sur mais elle l'a écrit pour se justifier d'un fait, le seul au fond qu'il faut que tu accepte comme il est, en gros elle t'à dis :
"je ne peu pas avoir une relation à toi, je n'en suis pas capable sans me mettre endanger, tu est trop ceci, trop cela"
Je te le fait sans avoir relu en détail mais, c'est juste pour que tu comprenne le principe
Aussi bien ta souffrance ne viens pas du fait de l'aimer encore ou d'avoir besoin d'elle mais du fait qu'elle te laisse en plan selon toi ( ton ressenti) sans t'apporter de vrai raison, de réponse(s) à tes interrogations, du coup tu lui ecrit en fait pour obtenir des réponses, mais envisage sérieusement que ces réponses elle ne les ais pas, que ces réponses personne ne les a, personne ne pourra jamais te les donner, c'est comme cela, elle est comme cela, votre histoire a été comme cela et s'est terminée comme cela. et c'est tout, tant que tu pensera qu'il y a des réponse à obtenir, tu souffrira de ne les avoir, lache l'affaire, elle n'a aucune répoinse à te donner, elle subit elle même le comportement qu'elle à eu, la fin qu'elle à imposer sans avoir de réponse elle me^me à son comportement almors, elle te l'écrit avec des justifications, pour elle même se donner des réponses, des raisons...
Fab. Fabrice- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Aïe ! C'était en effet pas le moment d'écrire à ta fille dans ces circonstances, d'abord pour toi mais aussi pour elle tu n'étais surement pas en mesure de trouver les mots pour recréer un lien serein avec elle.
Même si sa réponse résonne avec ta situation actuelle, garde bien à l'esprit que le rejet apparent de ta fille (mais tu vois j'avais envie de dire la demande de ta fille) n'a rien à voir avec les tentatives d'asphyxie de cette femme à ton égard.
Suis bien les conseils du médecin généraliste, un état de choc c'est quelque chose de sérieux.
Même si sa réponse résonne avec ta situation actuelle, garde bien à l'esprit que le rejet apparent de ta fille (mais tu vois j'avais envie de dire la demande de ta fille) n'a rien à voir avec les tentatives d'asphyxie de cette femme à ton égard.
Suis bien les conseils du médecin généraliste, un état de choc c'est quelque chose de sérieux.
Christelle- Rayures apprivoisées
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
C'est ABSOLUMENT EXACT! :ELLE me l'a dit ainsi : "je ne peux pas avoir une relation à toi, je n'en suis pas capable sans me mettre en danger, tu est trop ceci, trop cela"
OUI: "elle n'a aucune réponse à te donner, elle subit elle même le comportement qu'elle à eu"
BON mais moi je viens de me donner une réponse TOUT SEUL: je suis allé voir le médecin généraliste de mon village pour lui demander un calmant. Que je viens de prendre.
ET J'ai causé avec des gens dans la salle d'attente sur les chiens, les enfants, les vacances sans parler de MOI, sans faire de moi le "centre". En m'intéressant aux autres!!
J'ai toujours CRU en effet qu'en allant en moi TOUT SEUL j'avançais mais non quelle révélation!!!
Je n'ai pas avancé et très peu pendant des années...
Dans ces époques j'avais une activité: écrire un livre, enseigner, mes enfants encore avec moi...
Aujourd'hui je suis en reconversation: monter un atelier de potier dans mon village et travailler dans le social.
MERCI FAB.
OUI: "elle n'a aucune réponse à te donner, elle subit elle même le comportement qu'elle à eu"
BON mais moi je viens de me donner une réponse TOUT SEUL: je suis allé voir le médecin généraliste de mon village pour lui demander un calmant. Que je viens de prendre.
ET J'ai causé avec des gens dans la salle d'attente sur les chiens, les enfants, les vacances sans parler de MOI, sans faire de moi le "centre". En m'intéressant aux autres!!
J'ai toujours CRU en effet qu'en allant en moi TOUT SEUL j'avançais mais non quelle révélation!!!
Je n'ai pas avancé et très peu pendant des années...
Dans ces époques j'avais une activité: écrire un livre, enseigner, mes enfants encore avec moi...
Aujourd'hui je suis en reconversation: monter un atelier de potier dans mon village et travailler dans le social.
MERCI FAB.
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Christelle je suis sous médic (Prazéram) et je craque c'est la phase pleurs
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
dedezhu a écrit:.../...CI FAB.
Bah, fend toi d'une petite pensée pour moialors en échange, on est quitte, pk moi je vais y retourner je pense


Dernière édition par Fab. Fabrice le Mer 19 Aoû 2015 - 21:27, édité 1 fois
Fab. Fabrice- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
[erreur]
Fab. Fabrice- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Logique.dedezhu a écrit:Pourquoi j'ai continué à écrire: parce que je veux comprendre.
Donc tu régresses. Au point de contacter ta fille qui a eu la même approche avec toi, orientée par sa mère si j'ai bien compris. C'est normal de régresser dans ces phases là. Elles servent à cela. Mais elles sont éprouvantes. A toi de mesurer le niveau d'épreuve auquel tu peux/veux te confronter au jour d'aujourd'hui.dedezhu a écrit:Pourquoi ce besoin de comprendre? pour que je puisse avancer. mais là je n'avance plus, c'est tout le contraire.
Aborde le sous l'angle respect de toi-même, et remonte éventuellement jusqu'à tes relations parentales. Cela t'apportera certaines réponses, qui te seront utiles à toi.
Lis la toujours au premier degré, cela te simplifiera la chose ...dedezhu a écrit:Elle me reprochait (sa peur de moi) dans cette même lettre que je suis "TROP, toujours trop, qu'elle a peur que je la déstabilise par mon empathie extrêmement forte, parfois.
Si. Le garder pour toi. L'écrire dans un cahier, un document word, peu importe la forme. Le faire sortir de toi, et le garder pour toi.dedezhu a écrit:Je sais (assez) parfaitement comment je fonctionne mais je ne peux rien contre moi!!!
150 pages de mails en deux mois, ça s'appelle du love bombing : lien wiki. C'est un processus utilisé par les sectes pour recruter, en "lavant le cerveau". C'est le mécanisme d'emprise dont je te parlais plus haut. Même si je parie que ce n'est pas ainsi qu'elle a voulu le faire. Je la vois bien comme ayant besoin de t'écrire, mais tu n'as pas su doser. Par méconnaissance peut-être ? Ne te blâme pas en tout cas ...dedezhu a écrit:Dans une situation comme celle-ci.
Le paradoxe ici c'est que c'est elle qui m'a permis de me voir
ET en même temps c'est elle qui ne veut pas me voir (trop dangereux pour son équilibre).
C'est elle qui m'a dirigé - je l'ai décidé - mais c'est qui m'a incité (sans paroles) à consulter une PSY.
C'est elle qui m'a poussé (mais sans me le dire explicitement mais avec des mots maladroits) dehors.
C'est elle qui m'a incité à l'aimer (en juin). Je n'avais rien demandé. A cette époque j'étais en pleine forme.
Une relation qui débute, elle se construit. Pas dans la vitesse, ni dans l'unilatéralité.
Tu oscilles entre idéalisation (ce que tu penses être de l'amour) et réalité (quand tu "parles mal d'elle"). C'est pour ça que tu es perdu. C'est une phase du deuil à passer : lien wiki . Il y en a cinq, et tu vas faire un paquet d'allers-retours entre chaque phase. Sans compter un éventuel jeu de "suis-moi fuis-moi" qui risque de se mettre en place.dedezhu a écrit:Je stagne.
Je l'aime toujours. C'est ça.
Courage

Invité- Invité
Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
je dois dire que je pense moins à tout ça le Prézapam (= du Lysanxia) que je prends à très petite dose me permet actuellement de diluer le problème.
je dois prendre ce médic pendant 30 jours.
deux autres médic: ma psy et mon chien!
je suis capable de ne pas reporter sur mon chien mon mal-être tout le contraire il peut m'apporter un peu de son bien-être!
la souffrance de mon corps est passée
je dors mieux
je mange
j'ai retrouvé mon humour
je dois prendre ce médic pendant 30 jours.
deux autres médic: ma psy et mon chien!
je suis capable de ne pas reporter sur mon chien mon mal-être tout le contraire il peut m'apporter un peu de son bien-être!
la souffrance de mon corps est passée
je dors mieux
je mange
j'ai retrouvé mon humour
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Franchement je n'ai plus envie de parler de tout ça!
je reprends mon trot galop
Je suis dans la phase OUBLI
Je vous remercie tous! Je ne reviendrais pas pour un moment sur ce fil que j'ai ouvert


Je suis dans la phase OUBLI
Je vous remercie tous! Je ne reviendrais pas pour un moment sur ce fil que j'ai ouvert
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Et bien tant mieux !!!
On se croisera bien sur d'autres fils.
On se croisera bien sur d'autres fils.
Dame Seli- Rayures apprivoisées
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Je reviens vers moi sur ce fil, délaissé une bonne semaine:
J'ai écrit à un ami breton ce matin, que je connais depuis 1982:
A 60 je suis encore bien amoureux... "trop" amoureux. Bon, je ne suis pas Tu sorti de cette histoire qui a pris bien mauvaise tournure. Maintenant c'est moi qui me culpabilise le plus, en estimant que si j'avais été plus "adulte" je n'aurais pas souffert comme j'ai souffert. Et je me retrouve seul, très seul. La solitude est difficile pour moi en ce moment précis, elle l'était moins quand je suis arrivé à Chalabre en février.
Je voulais me contraindre voilà que je le suis!!! Un: le chien que j'ai décidé d'avoir. Deux: la psychothérapie.
C'est qu'il y a de mieux avec ce chien (chiot, 2 mois): c'est quand il (enfin c'est elle!) dort et quand il fait sa crotte... dehors! Car il en fait beaucoup dans l'appart! Et les pipis ne se comptent plus... Vive les chats!
Hier, un ras-le-bol de la solitude, je veux boire une bière à 40 km de chez moi (un bar sympa en montagne tenu par un British), baptême de bagnole pour le chien... Voilà que je vis maintenant le "syndrome du dalmatien"! : avoir un chien ça créé des liens, ça attire les gens, et même les femmes!! attendries par cette mignonne bête... qui jappe ou grogne ou... dort le plus souvent.
Je me dis que "un" et "deux" sont nécessairement associés: obligation de changer! De comprendre le pourquoi de moi-même et plus seulement ce que je suis (devenu, depuis 1955).
3e contrainte ou plutôt "amère douceur" (moins bon que le chocolat noir) c'est que je pense assez continuellement à cette femme "diabolique" Isabelle: au fond, pour me pousser dehors, elle a usé de tous les stratagèmes des plus tendres aux plus pervers... puisque cette demoiselle disait prendre plaisir à me démolir, me provoquer et tirer les ficelles.
"je suis manipulatrice et un rien perverse et je n'ai aucun scrupule à faire cela": ces mots d'elle écrits à mon intention sont gravés là, difficiles à évacuer...
C'est à moi que j'en veux le plus je crois de n'avoir pas de... carapace, ni de tortue, ni de scorpion! Ni même d'une armure de samuraï.
Pour toi c'est différent avec ton amie. As-tu d'ailleurs "besoin" d'être amoureux? Non, je pense qu'on peut aimer une personne pour ce qu'elle est (mais aurai-je vraiment pu aimer Isabelle la "perverse"?)... L'amour n'est-ce pas une modélisation d'une idéalisation?
Cet ami de 57 ans se demande s'il est amoureux d'une femme de 63. je lui réponds:
As-tu d'ailleurs "besoin" d'être amoureux? Non, je pense qu'on peut aimer une personne pour ce qu'elle est (mais aurai-je vraiment pu aimer Isabelle la "perverse"?)... L'amour n'est-ce pas une modélisation d'une idéalisation?
Avec la psychothérapeute (seulement 5 séances) j'ai déjà creusé sur mon père, ma mère, "mon problème", les femmes, l'absence de père, le double choc: mon père parti, mon père mort, ma mère qui me couve "trop", la reproduction exacte des comportements de mon père vis-à-vis de sa mère, etc. Et pourtant j'ai très très peu connu mon père!
Mais est-ce qu'un enfant (0 - 3 ans) capte absolument tous des caractères parentaux, des situations, des dits et (surtout) des non-dits...??
Tu es dans l'interrogation par rapport à ton amie. Moi aussi! par rapport à l'amour.
"Je t'aime" cela veut bien dire: "je m'aime"!
J'en sais des choses "théoriquement - concrètement" (simultanément) de TOMBER (on fait une chute) amoureux. Je ne savais pas avec Isabelle qu'elle avait envie de m'aimer dans le sens de s'aimer elle d'abord m'aimant (!). Bien une histoire d'attraction-répulsion... je me dis que aimer/l'amour est (toujours?) un transfert-une transposition de son "soi-même" sur l'autre, de ses "problèmes" (conscients et/ou non) du "comment-attirer-l'autre-l'utiliser" pour se faire du bien à soi (d'abord) et quand l'autre (moi, par exemple) perd de son énergie-de-faire-du-bien, alors le détachement-le "je ne t'aime plus" commence et le processus d'abandon avec...
Et l'abandon, en ce qui me concerne, c'est relatif à mon père! ce qu'Isabelle n'a pas compris... Et moi non plus, je n'ai pas été capable dans la situation "amoureuse-détachement d'Isabelle" de considérer que je le vivais cet abandon (alors que peu de temps auparavant j'avais comme un médium très bien perçu-anticipé qu'elle allait très vite m'abandonner!) et cela m'a été très vite insupportable!
J'ai écrit à un ami breton ce matin, que je connais depuis 1982:
A 60 je suis encore bien amoureux... "trop" amoureux. Bon, je ne suis pas Tu sorti de cette histoire qui a pris bien mauvaise tournure. Maintenant c'est moi qui me culpabilise le plus, en estimant que si j'avais été plus "adulte" je n'aurais pas souffert comme j'ai souffert. Et je me retrouve seul, très seul. La solitude est difficile pour moi en ce moment précis, elle l'était moins quand je suis arrivé à Chalabre en février.
Je voulais me contraindre voilà que je le suis!!! Un: le chien que j'ai décidé d'avoir. Deux: la psychothérapie.
C'est qu'il y a de mieux avec ce chien (chiot, 2 mois): c'est quand il (enfin c'est elle!) dort et quand il fait sa crotte... dehors! Car il en fait beaucoup dans l'appart! Et les pipis ne se comptent plus... Vive les chats!
Hier, un ras-le-bol de la solitude, je veux boire une bière à 40 km de chez moi (un bar sympa en montagne tenu par un British), baptême de bagnole pour le chien... Voilà que je vis maintenant le "syndrome du dalmatien"! : avoir un chien ça créé des liens, ça attire les gens, et même les femmes!! attendries par cette mignonne bête... qui jappe ou grogne ou... dort le plus souvent.
Je me dis que "un" et "deux" sont nécessairement associés: obligation de changer! De comprendre le pourquoi de moi-même et plus seulement ce que je suis (devenu, depuis 1955).
3e contrainte ou plutôt "amère douceur" (moins bon que le chocolat noir) c'est que je pense assez continuellement à cette femme "diabolique" Isabelle: au fond, pour me pousser dehors, elle a usé de tous les stratagèmes des plus tendres aux plus pervers... puisque cette demoiselle disait prendre plaisir à me démolir, me provoquer et tirer les ficelles.
"je suis manipulatrice et un rien perverse et je n'ai aucun scrupule à faire cela": ces mots d'elle écrits à mon intention sont gravés là, difficiles à évacuer...
C'est à moi que j'en veux le plus je crois de n'avoir pas de... carapace, ni de tortue, ni de scorpion! Ni même d'une armure de samuraï.
Pour toi c'est différent avec ton amie. As-tu d'ailleurs "besoin" d'être amoureux? Non, je pense qu'on peut aimer une personne pour ce qu'elle est (mais aurai-je vraiment pu aimer Isabelle la "perverse"?)... L'amour n'est-ce pas une modélisation d'une idéalisation?
Cet ami de 57 ans se demande s'il est amoureux d'une femme de 63. je lui réponds:
As-tu d'ailleurs "besoin" d'être amoureux? Non, je pense qu'on peut aimer une personne pour ce qu'elle est (mais aurai-je vraiment pu aimer Isabelle la "perverse"?)... L'amour n'est-ce pas une modélisation d'une idéalisation?
Avec la psychothérapeute (seulement 5 séances) j'ai déjà creusé sur mon père, ma mère, "mon problème", les femmes, l'absence de père, le double choc: mon père parti, mon père mort, ma mère qui me couve "trop", la reproduction exacte des comportements de mon père vis-à-vis de sa mère, etc. Et pourtant j'ai très très peu connu mon père!
Mais est-ce qu'un enfant (0 - 3 ans) capte absolument tous des caractères parentaux, des situations, des dits et (surtout) des non-dits...??
Tu es dans l'interrogation par rapport à ton amie. Moi aussi! par rapport à l'amour.
"Je t'aime" cela veut bien dire: "je m'aime"!
J'en sais des choses "théoriquement - concrètement" (simultanément) de TOMBER (on fait une chute) amoureux. Je ne savais pas avec Isabelle qu'elle avait envie de m'aimer dans le sens de s'aimer elle d'abord m'aimant (!). Bien une histoire d'attraction-répulsion... je me dis que aimer/l'amour est (toujours?) un transfert-une transposition de son "soi-même" sur l'autre, de ses "problèmes" (conscients et/ou non) du "comment-attirer-l'autre-l'utiliser" pour se faire du bien à soi (d'abord) et quand l'autre (moi, par exemple) perd de son énergie-de-faire-du-bien, alors le détachement-le "je ne t'aime plus" commence et le processus d'abandon avec...
Et l'abandon, en ce qui me concerne, c'est relatif à mon père! ce qu'Isabelle n'a pas compris... Et moi non plus, je n'ai pas été capable dans la situation "amoureuse-détachement d'Isabelle" de considérer que je le vivais cet abandon (alors que peu de temps auparavant j'avais comme un médium très bien perçu-anticipé qu'elle allait très vite m'abandonner!) et cela m'a été très vite insupportable!
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Avec le chien (j'en ai parlé à ma psy) je suis dans une phase d'utilisation-du-chien-/aimer le chien et m'aimant : pas de culpabilisation mais conscient que le chien est à la fois une chance-support-ami-soutien de la difficulté à remonter (après l'échec avec Isabelle) mon moral...
Quand j'irai mieux le chien sera un chien!
Et moi je serai moi!
Et nous serons bien, le chien d'un côté, moi de l'autre et dans les situations ensemble.
Il se trouve que le (mon) chien est aussi lié au fait qu'Isabelle à un chien (un chien adulte)
Arriver à détacher le chien d'Isabelle... Une autre difficulté...
Une sorte de partie de chaises musicales... tout les éléments liés maintenant:
Moi
le chien
la psy
et... ZC
Et puis j'ai écrit le titre d'une nouvelle histoire: Six ignobles Chiens
(en fait, l'histoire de haut potentiels, chanteur et hommes de lettres méconnus... qu'ils étaient surdoués)
le titre de l'autre fil "le contrôle des émotions" transformé en "lâcher-prise" sur les émotions puis analyser...
pour moi pour le moment c'est encore de la théorie... je ne sais pas faire ça...
Quand il n'y aura plus QU'UNE CHAISE (chaises musicales) c'est là que je comprendrais le sens de Lâcher-prise!
je serai assis sur cette chaise
Et chacun chacune iront vaquer à leurs occupations
le chien à ses odeurs / la psy à son ménage / ZC à ses fils (conducteurs?)
Quand j'irai mieux le chien sera un chien!
Et moi je serai moi!
Et nous serons bien, le chien d'un côté, moi de l'autre et dans les situations ensemble.
Il se trouve que le (mon) chien est aussi lié au fait qu'Isabelle à un chien (un chien adulte)
Arriver à détacher le chien d'Isabelle... Une autre difficulté...
Une sorte de partie de chaises musicales... tout les éléments liés maintenant:
Moi
le chien
la psy
et... ZC
Et puis j'ai écrit le titre d'une nouvelle histoire: Six ignobles Chiens
(en fait, l'histoire de haut potentiels, chanteur et hommes de lettres méconnus... qu'ils étaient surdoués)
le titre de l'autre fil "le contrôle des émotions" transformé en "lâcher-prise" sur les émotions puis analyser...
pour moi pour le moment c'est encore de la théorie... je ne sais pas faire ça...
Quand il n'y aura plus QU'UNE CHAISE (chaises musicales) c'est là que je comprendrais le sens de Lâcher-prise!
je serai assis sur cette chaise
Et chacun chacune iront vaquer à leurs occupations
le chien à ses odeurs / la psy à son ménage / ZC à ses fils (conducteurs?)
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
j'ai trouvé sur Facebook Zèbre (groupe auquel j'appartiens) un article qui caractérise mon problème depuis mes 3 ans!
http://www.magneticobonheur.com/magneacutetico-blog/les-20-signes-de-la-dependance-affective
je n'ai pas encore les "c***" pour affronter ce Dedezhu!
http://www.magneticobonheur.com/magneacutetico-blog/les-20-signes-de-la-dependance-affective
je n'ai pas encore les "c***" pour affronter ce Dedezhu!
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Hum hum,
Bien, comment dire ?
Heureusement, je ne suis pas concernée par les 20 points, mais il y en a un certain nombre qui résonnent en moi car j'ai travaillé dessus, et d'autres sont encore en travaux !
Merci Dedezhu
Bien, comment dire ?
Heureusement, je ne suis pas concernée par les 20 points, mais il y en a un certain nombre qui résonnent en moi car j'ai travaillé dessus, et d'autres sont encore en travaux !
Merci Dedezhu
Christelle- Rayures apprivoisées
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
J'ai une question, quel "score" pensez vous que ferais quelqu'un de "normal" ( commun?), un amoureux "standard" en quelque sorte sur ces 20 points ?
Fab. Fabrice- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
pour le moment mon score c'est ZERO
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
pas facile cette fin d'août je m'emmerde ferme!
j'ai des doutes sur mes capacités à élever un chien
et bien d'autres en ce moment
et je n'écris plus (plume tarie) de nouvelles comme je l'ai fait de manière
intensive quand j'étais aimé...
C'est une forme de vide
avant je vantais le vide
maintenant j'y suis...
et je ne l'aime pas
une semaine
de chiot
j'en ai
déjà
assez
trop de
pipi
caca
les
chaines
non
je
la
ra
mè
ne
de
main
au
pro
prio
j'ai des doutes sur mes capacités à élever un chien
et bien d'autres en ce moment
et je n'écris plus (plume tarie) de nouvelles comme je l'ai fait de manière
intensive quand j'étais aimé...
C'est une forme de vide
avant je vantais le vide
maintenant j'y suis...
et je ne l'aime pas
une semaine
de chiot
j'en ai
déjà
assez
trop de
pipi
caca
les
chaines
non
je
la
ra
mè
ne
de
main
au
pro
prio
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
c'est
fait
le
chiot
est re
tourn
né
chez
sa ma
man
fait
le
chiot
est re
tourn
né
chez
sa ma
man
donc
une
psy
à 3
une
psy
à 3
dedezhu- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Une psy à 3 ..., c'est quoi ?
La décision n'était surement pas facile à prendre, il vaut mieux parfois savoir dire qu'on ne pourra pas.
Courage, le mois d'août est bientôt terminé. Tu as des projets pour le mois à venir ?
La décision n'était surement pas facile à prendre, il vaut mieux parfois savoir dire qu'on ne pourra pas.
Courage, le mois d'août est bientôt terminé. Tu as des projets pour le mois à venir ?
Christelle- Rayures apprivoisées
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Envisage un compagnon plus indépendant, non ?
Fab. Fabrice- Rayures indélébiles
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Je prends, au printemps, du lysanxia. C'est de la benzodiazépine, donc attention.
J'ai lu tes déboires et ce qui m'est venu à l'esprit est très simple (en apparence): il y a une immaturité affective chez de nombreux zèbres.
Parmi les symptômes de cette immaturité, il y a la dépendance affective. On a envie de voir l'autre comme une princesse. Le combat qu'il faut mener dans ce cas là c'est de voir l'autre telle qu'elle est, y compris sa viande ! (je ne sais pas si tu me suis ?)
Je suppose qu'un problème qu'on met en lumière n'en n'est plus autant un...
Il faudrait que l'on fasse un peu descendre l'amour de son piédestal ! Du piédestal qu'on lui élève en imaginant que l'amour sera notre sauveur. Nos vies ne sont pas des comédies romantiques, nos femmes des fées et nos relations de la crème. Accepter de voir l'autre dans toute son épaisseur, dans l'ensemble de sa matérialité, c'est une manière déjà de faire la vérité sur ces trois points: sois, l'autre, et sur la réalité des choses. J'ai le sentiment et je peux parfaitement me tromper que tu idéalises, c'est à dire que tu fabriques une représentation de la personne, que tu déposes des bouquets aux pieds de cet autel. Et quitte à choquer je prends le risque de dire ceci: cette personne a une odeur, des odeurs, elle sue et pue parfois. Elle est entretissée d'une densité de chair et se débat dans des méandres psychologiques comme tout le monde. L'autre, il faut parfois le prendre en pleine face dans toute la crudité de sa condition corporelle. (Arthaud aurait dit "cruauté" au lieu de crudité, et pour le sujet qui nous intéresse il n'a pas tort.)
Il faut prendre à bras le corps une personne avec ses gravités, ses plis, ses chimies, ses humeurs, ses incohérences. Sans quoi la personne en question aura l'impression que tu aimes quelqu'un d'autre ! Les films, les magazines - et c'est un cliché de le dire - nous mentent. La vie est épaisse. Ton autre ne doit pas être à tes yeux une œuvre d'art, un personnage du théâtre No, mais une personne déficiente, dépendante (physiquement), avec des blessures et des griffes, avec des lubies et des travers. C'est sur cette base là, la base du réel, qu'un amour peut naître et durer. Si la personne que tu as idéalisée de manière cultuelle se vit comme différente de tes schémas, elle finira par penser que tu aimes autre chose à travers elle, une sorte de Madone. Et bizarrement elle se positionnera aussitôt comme étrangère à cette relation. Elle risque de ne pas se reconnaître dans ton amour ! Alors ton idéal se muera pour elle en une injonction à devenir celle que tu conceptualises et ce sentiment de responsabilité l'éloignera de toi.
Elle ne voudra pas revêtir ce costume. C'est peut-être de cette manière subtile que tu entretiens inconsciemment une certaine part d'abandonisme...Tu as besoin de souffrir (être abandonné) pour être aimé, attirer l'amour. Mais la peur de l'abandon qui suit t'incite à idéaliser la personne. Cet idéal que tu projettes l'angoisse et lui fait tourner les talons. Et hop, retour à l'abandon...
Il est très possible que toute cette réflexion tombe complètement hors sujet et soit à la fois vaine et peut-être même blessante.
Pourtant j'ai confiance que tu peux me pardonner si je suis ici tout du long dans l'erreur.
Sinon ça fera cinquante euros !
(je blague hein !)
J'ai lu tes déboires et ce qui m'est venu à l'esprit est très simple (en apparence): il y a une immaturité affective chez de nombreux zèbres.
Parmi les symptômes de cette immaturité, il y a la dépendance affective. On a envie de voir l'autre comme une princesse. Le combat qu'il faut mener dans ce cas là c'est de voir l'autre telle qu'elle est, y compris sa viande ! (je ne sais pas si tu me suis ?)
Je suppose qu'un problème qu'on met en lumière n'en n'est plus autant un...
Il faudrait que l'on fasse un peu descendre l'amour de son piédestal ! Du piédestal qu'on lui élève en imaginant que l'amour sera notre sauveur. Nos vies ne sont pas des comédies romantiques, nos femmes des fées et nos relations de la crème. Accepter de voir l'autre dans toute son épaisseur, dans l'ensemble de sa matérialité, c'est une manière déjà de faire la vérité sur ces trois points: sois, l'autre, et sur la réalité des choses. J'ai le sentiment et je peux parfaitement me tromper que tu idéalises, c'est à dire que tu fabriques une représentation de la personne, que tu déposes des bouquets aux pieds de cet autel. Et quitte à choquer je prends le risque de dire ceci: cette personne a une odeur, des odeurs, elle sue et pue parfois. Elle est entretissée d'une densité de chair et se débat dans des méandres psychologiques comme tout le monde. L'autre, il faut parfois le prendre en pleine face dans toute la crudité de sa condition corporelle. (Arthaud aurait dit "cruauté" au lieu de crudité, et pour le sujet qui nous intéresse il n'a pas tort.)
Il faut prendre à bras le corps une personne avec ses gravités, ses plis, ses chimies, ses humeurs, ses incohérences. Sans quoi la personne en question aura l'impression que tu aimes quelqu'un d'autre ! Les films, les magazines - et c'est un cliché de le dire - nous mentent. La vie est épaisse. Ton autre ne doit pas être à tes yeux une œuvre d'art, un personnage du théâtre No, mais une personne déficiente, dépendante (physiquement), avec des blessures et des griffes, avec des lubies et des travers. C'est sur cette base là, la base du réel, qu'un amour peut naître et durer. Si la personne que tu as idéalisée de manière cultuelle se vit comme différente de tes schémas, elle finira par penser que tu aimes autre chose à travers elle, une sorte de Madone. Et bizarrement elle se positionnera aussitôt comme étrangère à cette relation. Elle risque de ne pas se reconnaître dans ton amour ! Alors ton idéal se muera pour elle en une injonction à devenir celle que tu conceptualises et ce sentiment de responsabilité l'éloignera de toi.
Elle ne voudra pas revêtir ce costume. C'est peut-être de cette manière subtile que tu entretiens inconsciemment une certaine part d'abandonisme...Tu as besoin de souffrir (être abandonné) pour être aimé, attirer l'amour. Mais la peur de l'abandon qui suit t'incite à idéaliser la personne. Cet idéal que tu projettes l'angoisse et lui fait tourner les talons. Et hop, retour à l'abandon...
Il est très possible que toute cette réflexion tombe complètement hors sujet et soit à la fois vaine et peut-être même blessante.
Pourtant j'ai confiance que tu peux me pardonner si je suis ici tout du long dans l'erreur.
Sinon ça fera cinquante euros !

Fata Morgana- Rayures vénérables
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Bonne question une psy à trois!
TROIS: 1. La psy / 2. Moi / 3. L'espace - env. 1, 50 entre nous.
Transfert invisible ou plus besoin de transfert
Sortant d'Isabelle j'ai "trop" anticipé = vécu en avance à toute vitesse l'histoire d'un chien
Voilà je me sens NU et c'est bien (et moins angoissé)
Mes "CONNERIES NECESSAIRES" m'ont coûté cher! Si je pouvais les éviter? Mais je me demande encore s'il ne "faut" pas (faux pas dirait la psy!!) faire des conneries pour ne plus en faire (les mêmes): c'était le sens de ton message Christelle au début de ce fil...
J'ai lu cet été (enfin lu, je m'explique après) le bouquin de Christophe André...
Imparfaits, libres et heureux
Cet auteur a le mérite de proposer des solutions (chimiques?) a des personnes déboussolées
mais je résiste - pourquoi? - à ses discours. Des "dits" courts, son dit en raccourci parfois, assez théorique (j'ai toujours fait un blocage sur ce qui est théorique, les maths à l'école toujours trouvés rébarbatifs) et ses solutions un peu "faciles".
J'ai d'abord été déçu par son livre: Méditer jour après jour...
J'ai (toujours) eu cette tendance à me méfier, puis à m'enthousiasmer (un peu le schéma plaqué sur mon histoire avec Isabelle)
Un frein, puis un coup d'accélérateur. Je me rends compte juste maintenant du LIEN, de mon comportement qui n'est pas que dans l'amour. Ce frein, cette méfiance, c'est tout de même un bout de carapace... je pensais que je n'en avais pas du tout!
Je suis influençable (à un moment donné dans une relation) et me voilà aisément manipulé par les mots utilisés par la partenaire, tout en sachant que je suis utilisé... et connaissant e sens des mots!
Le bouquin de Chr. André: à replacer dans mon contexte, "notre" contexte avec Isabelle.
-Elle (fin juillet): "j'ai commencé ce livre, tu devrais le lire"
Moi je suis à Cerbère (bord de mer avant la frontière avec la Catalogne)... Retour en France le 31 juillet. Je passe à Perpignan, à la Fnac. Je l'achète, je le lis. Je lis très vite. Je crois à une sorte d'osmose avec Isabelle (= la "très belle amitié" qu'elle me proposait dès le 20 juillet et dont je n'ai vu les aspects nocifs que vers le 15 août).
Je suis à Bélesta le 1er août, un village des Pyrénées Orientales. je lui téléphone:
-- Bonjour Isabelle... comment vas-tu... (on parle du livre), elle me dit:
- j'ai l'impression de te retrouver à toutes les pages!
Ce qu'elle affirme avec joie me plaît (car je crois toujours à cette -soi-disante - osmose)
Cela me rassure, je me dis: "tiens, c'est ça la "très belle amitié". Je remplis d'annotations ce livre, au crayon. Je lis ce livre en FONCTION d'elle et de moi = un exemple concret tout chaud (et non pas théorique ou dans le passé)... Est-ce un bien, Est-ce un mal: je ne me pose pas la question.
Plus tard, Isabelle m'écrit une lettre me disant: "je n'ai rien trouvé qui te ressemble dans ce livre". Puis, quelques lignes plus loin: lis à la page X. : c'est toi ; lis à la page Y. : c'est toi.
Je ne comprends plus ce qu'elle raconte, elle n'a pas l'air de savoir et de vouloir savoir qui je suis, elle me prend pour un YOYO. Elle s'amuse. Enfin, elle ajoute:
- Ce n'est pas la peine que tu continues de lire ce livre, tu ne l'as pas compris.
(Façon de dire que j'ai totalement compris QUI elle était elle, au fil des pages... Elle a comprit que j'avais compris. Danger, alors il lui faut me déstabiliser, ce qu'elle appelait déjà début juin: la provocation - jouissive évidemment)
Jouissive: ma psy dirait encore (et je sais décomposer aussi les mots): Jou = jouer, jeu, tape sur la joue... gronder... tout comme elle le fut injustement dans son enfance par un "père abusif" (m'avait-elle dit en juin).
C'est alors que je dis (maintenant): qu'elle ne m'a pas aimé ne serait-ce qu'un instant:
Elle m'a écrit dans une lettre: "je t'ai beaucoup aimé au début (je précise: c-à-d du 21 juin au 10 juillet environ) puis de moins en moins (je précise son argument: parce que tu es "trop" dans les trop, dans les "je" notamment à propos du livre que j'ai écrit - qu'elle a lu - sur mon expérience de prof d'anglais en Chine / A ce propos - du livre - je lui réponds: "mais c'est un Journal de bord, il est assez normal que je dise "je").
Elle a aimé l'idée de l'amour, elle a aimé un TRANSFERT de l'amour: la manière de transférer le père (c'est du Freud!) qu'elle n'a pas eu, qu'elle a détesté, enfant.
Je dois travailler sur cette manière de Transfert. Autant pour moi que pour elle.
J'ai cru que le chien pouvait m'aider, mais non!
On dirait (je me dis que) que je suis Isabelle! => "mon chien chien je t'ai aimé beaucoup au début puis de moins en moins"
Tombé dans la réalité du chien! Je suis tombé dans un "reste" d'Isabelle à travers son propre chien (qui s'appelle Molly) et que j'aimais bien, oui...
J'ai préféré rendre le chien à ses proprio - après 6 jours de "dialogue chien" et ne pas jouer (jouir à la manière provocatrice d'Isabelle) avec un animal. Je n'en ai aucun droit.
En cela, je suis plutôt content d'avoir avancé (si peu! je sais). Je ne me jette pas des fleurs, j'exprime simplement que cette expérience "chien" m'a aidé à comprendre
1. la compatibilité
2. l'incompatibilité
3. le transfert
4. le dialogue
je revois mon chiot me regardant en bougeant la tête, la penchant d'un côté et de l'autre voulant me dire quelque chose de précis:
1. qu'il est heureux
2. qu'il ne l'est pas
3. qu'il ne me comprend pas
4. qu'il va falloir que ça change
et qu'il me teste...
Est-ce que dans la vie des humains, dans les relations amicales, amoureuses...
1. on se teste (on se jauge)
2. quand le terrain semble propice, on transfère
3. ou quand le terrain est rassurant on aime simplement
4. cependant peut-on aimer sans réaliser de transfert? (je ne le sais pas encore)
Car je vois dans ma vie que mon père a transféré sur ma mère, l'amour-emprise-et-détestation de sa propre mère, recréant le même lien sa mère/ma mère
et ma fille (qui ne veut plus me voir) a transféré sur moi un père MODéLISé-IDéALISé qui n'existe pas dans la (ma) réalité
Ma mère elle-mère a aussi recréée le lien qu'elle a détesté : son mari (mon père)/sa mère à mon père, parce que ma mère ne pouvait l'AVOIR en entier... des morceaux de mon père lui échappaient.
Aimer sans doute : AVOIR (qui n'est pas POSSEDER) en entier
Un AVOIR dont on n'abuse pas, un AVOIR enrichissant pour l'un, l'autre, à deux
EN ENTIER de son amour et de SA LIBERTé (liberté de chacun d'ETRE ce que l'on souhaite, aime être)
Je ne sais pas encore très bien ce que je raconte ici, ma prochaine séance psy c'est demain...
Du grain à moudre
Adopter un autre animal, non, pas de suite... et ce sera un, des chats bien sûr!!
TROIS: 1. La psy / 2. Moi / 3. L'espace - env. 1, 50 entre nous.
Transfert invisible ou plus besoin de transfert
Sortant d'Isabelle j'ai "trop" anticipé = vécu en avance à toute vitesse l'histoire d'un chien
Voilà je me sens NU et c'est bien (et moins angoissé)
Mes "CONNERIES NECESSAIRES" m'ont coûté cher! Si je pouvais les éviter? Mais je me demande encore s'il ne "faut" pas (faux pas dirait la psy!!) faire des conneries pour ne plus en faire (les mêmes): c'était le sens de ton message Christelle au début de ce fil...
J'ai lu cet été (enfin lu, je m'explique après) le bouquin de Christophe André...
Imparfaits, libres et heureux
Cet auteur a le mérite de proposer des solutions (chimiques?) a des personnes déboussolées
mais je résiste - pourquoi? - à ses discours. Des "dits" courts, son dit en raccourci parfois, assez théorique (j'ai toujours fait un blocage sur ce qui est théorique, les maths à l'école toujours trouvés rébarbatifs) et ses solutions un peu "faciles".
J'ai d'abord été déçu par son livre: Méditer jour après jour...
J'ai (toujours) eu cette tendance à me méfier, puis à m'enthousiasmer (un peu le schéma plaqué sur mon histoire avec Isabelle)
Un frein, puis un coup d'accélérateur. Je me rends compte juste maintenant du LIEN, de mon comportement qui n'est pas que dans l'amour. Ce frein, cette méfiance, c'est tout de même un bout de carapace... je pensais que je n'en avais pas du tout!
Je suis influençable (à un moment donné dans une relation) et me voilà aisément manipulé par les mots utilisés par la partenaire, tout en sachant que je suis utilisé... et connaissant e sens des mots!
Le bouquin de Chr. André: à replacer dans mon contexte, "notre" contexte avec Isabelle.
-Elle (fin juillet): "j'ai commencé ce livre, tu devrais le lire"
Moi je suis à Cerbère (bord de mer avant la frontière avec la Catalogne)... Retour en France le 31 juillet. Je passe à Perpignan, à la Fnac. Je l'achète, je le lis. Je lis très vite. Je crois à une sorte d'osmose avec Isabelle (= la "très belle amitié" qu'elle me proposait dès le 20 juillet et dont je n'ai vu les aspects nocifs que vers le 15 août).
Je suis à Bélesta le 1er août, un village des Pyrénées Orientales. je lui téléphone:
-- Bonjour Isabelle... comment vas-tu... (on parle du livre), elle me dit:
- j'ai l'impression de te retrouver à toutes les pages!
Ce qu'elle affirme avec joie me plaît (car je crois toujours à cette -soi-disante - osmose)
Cela me rassure, je me dis: "tiens, c'est ça la "très belle amitié". Je remplis d'annotations ce livre, au crayon. Je lis ce livre en FONCTION d'elle et de moi = un exemple concret tout chaud (et non pas théorique ou dans le passé)... Est-ce un bien, Est-ce un mal: je ne me pose pas la question.
Plus tard, Isabelle m'écrit une lettre me disant: "je n'ai rien trouvé qui te ressemble dans ce livre". Puis, quelques lignes plus loin: lis à la page X. : c'est toi ; lis à la page Y. : c'est toi.
Je ne comprends plus ce qu'elle raconte, elle n'a pas l'air de savoir et de vouloir savoir qui je suis, elle me prend pour un YOYO. Elle s'amuse. Enfin, elle ajoute:
- Ce n'est pas la peine que tu continues de lire ce livre, tu ne l'as pas compris.
(Façon de dire que j'ai totalement compris QUI elle était elle, au fil des pages... Elle a comprit que j'avais compris. Danger, alors il lui faut me déstabiliser, ce qu'elle appelait déjà début juin: la provocation - jouissive évidemment)
Jouissive: ma psy dirait encore (et je sais décomposer aussi les mots): Jou = jouer, jeu, tape sur la joue... gronder... tout comme elle le fut injustement dans son enfance par un "père abusif" (m'avait-elle dit en juin).
C'est alors que je dis (maintenant): qu'elle ne m'a pas aimé ne serait-ce qu'un instant:
Elle m'a écrit dans une lettre: "je t'ai beaucoup aimé au début (je précise: c-à-d du 21 juin au 10 juillet environ) puis de moins en moins (je précise son argument: parce que tu es "trop" dans les trop, dans les "je" notamment à propos du livre que j'ai écrit - qu'elle a lu - sur mon expérience de prof d'anglais en Chine / A ce propos - du livre - je lui réponds: "mais c'est un Journal de bord, il est assez normal que je dise "je").
Elle a aimé l'idée de l'amour, elle a aimé un TRANSFERT de l'amour: la manière de transférer le père (c'est du Freud!) qu'elle n'a pas eu, qu'elle a détesté, enfant.
Je dois travailler sur cette manière de Transfert. Autant pour moi que pour elle.
J'ai cru que le chien pouvait m'aider, mais non!
On dirait (je me dis que) que je suis Isabelle! => "mon chien chien je t'ai aimé beaucoup au début puis de moins en moins"
Tombé dans la réalité du chien! Je suis tombé dans un "reste" d'Isabelle à travers son propre chien (qui s'appelle Molly) et que j'aimais bien, oui...
J'ai préféré rendre le chien à ses proprio - après 6 jours de "dialogue chien" et ne pas jouer (jouir à la manière provocatrice d'Isabelle) avec un animal. Je n'en ai aucun droit.
En cela, je suis plutôt content d'avoir avancé (si peu! je sais). Je ne me jette pas des fleurs, j'exprime simplement que cette expérience "chien" m'a aidé à comprendre
1. la compatibilité
2. l'incompatibilité
3. le transfert
4. le dialogue
je revois mon chiot me regardant en bougeant la tête, la penchant d'un côté et de l'autre voulant me dire quelque chose de précis:
1. qu'il est heureux
2. qu'il ne l'est pas
3. qu'il ne me comprend pas
4. qu'il va falloir que ça change
et qu'il me teste...
Est-ce que dans la vie des humains, dans les relations amicales, amoureuses...
1. on se teste (on se jauge)
2. quand le terrain semble propice, on transfère
3. ou quand le terrain est rassurant on aime simplement
4. cependant peut-on aimer sans réaliser de transfert? (je ne le sais pas encore)
Car je vois dans ma vie que mon père a transféré sur ma mère, l'amour-emprise-et-détestation de sa propre mère, recréant le même lien sa mère/ma mère
et ma fille (qui ne veut plus me voir) a transféré sur moi un père MODéLISé-IDéALISé qui n'existe pas dans la (ma) réalité
Ma mère elle-mère a aussi recréée le lien qu'elle a détesté : son mari (mon père)/sa mère à mon père, parce que ma mère ne pouvait l'AVOIR en entier... des morceaux de mon père lui échappaient.
Aimer sans doute : AVOIR (qui n'est pas POSSEDER) en entier
Un AVOIR dont on n'abuse pas, un AVOIR enrichissant pour l'un, l'autre, à deux
EN ENTIER de son amour et de SA LIBERTé (liberté de chacun d'ETRE ce que l'on souhaite, aime être)
Je ne sais pas encore très bien ce que je raconte ici, ma prochaine séance psy c'est demain...
Du grain à moudre
Adopter un autre animal, non, pas de suite... et ce sera un, des chats bien sûr!!
dedezhu- Rayures indélébiles
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Date d'inscription : 12/02/2013
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Re: d'échec en échec sur 50 ans de mon existence et dans mes relations amoureuse, pourquoi?
Merci FATA! Très beau texte! Et si vrai! 50 euros c'est en ville, ici à la campagne ma psy m'arnaque juste de 30! 10 euros le quart d'heure!!!
Tout ou presque me semble vrai de ce que tu écris.
Je suis (pas exactement maintenant je m'en éloigne à très petits pas) ce personnage qui idéalise
1. un père absent TRANSFERé en une femme
2. une mère dans les trop "couveuse", étouffante, jouant de la carotte et du bâton
Oui je prends à très petite dose cependant du lysanxia
Je reprends ton analyse bien enlevée!
- tu fabriques une représentation de la personne, que tu déposes des bouquets aux pieds de cet autel
et c'est ça qui (m'a) me fait souffrir (avant et maintenant = moins cependant). J'ai tendance à me culpabiliser depuis la rupture brutale et les derniers "méchants" courriers que j'ai envoyés en colère contre qui finalement?
- L'autre, il faut parfois le prendre en pleine face dans toute la crudité de sa condition...
C'est ce que je n'ai pas vu, n'a pas su voir. J'aurais voulu qu'elle m'aide à (me) voir, mais étais-ce son rôle, étais-je capable d'y voir clair?
- Il faut prendre à bras le corps une personne avec ses gravités, ses plis, ses chimies, ses humeurs, ses incohérences
Je suis passé à côté, acte manqué... L'incohérence de ses propos en effet par exemple sur le livre de Chr. André me disant une chose et son contraire (une chose et son contraire pourtant globalement acceptées quand je vivais en Chine avec une chinoise) je n'ai pas compris qu'elle pouvait être incohérente, j'ai cru à une manipulation puisqu'elle a écrit qu'elle me manipulait et qu'elle aimait ça
- C'est sur cette base là, la base du réel, qu'un amour peut naître et durer. Si la personne que tu as idéalisée de manière cultuelle se vit comme différente de tes schémas, elle finira par penser que tu aimes autre chose à travers elle
Oui j'ai transféré une "personne" idéalisée sur une "personne" réelle... Il y a le fait tout de même que je ne souhaitais pas qu'elle m'aime trop vite (Isabelle m'a dit d'ailleurs qu'elle était allé trop vite, soit par frein pour elle, soit par respect pour moi, soit les deux je ne sais pas)
- tu entretiens inconsciemment une certaine part d'abandonisme
Inconsciemment, non, je savais (anticipation) que j'allais dans le mur. Et en même temps je ne voulais pas (me) (le) reconnaître mon "tort" à aimer une "non-personne" ou bien (et surtout) une vraie personne qui disait ouvertement (par lettre) m'aimer.
- Cet idéal que tu projettes l'angoisse et lui fait tourner les talons
"Très indépendante et aimant la solitude", Isabelle a pris peur en effet de mon comportement-qui-passe-à-côté-et-de-ma-peur-de-l'abandon... Lui dire comme je l'ai fait montrait une faiblesse plutôt que ma force intérieure... et mes travers
Je regrette (je vais devoir apprendre le sens de ce mot assez vite, un mot que je n'aime pas) de n'avoir rien vu, de l'avoir effrayé et que l'amitié qu'elle me proposait ne servait à rien, puisque je ne l'ai pas comprise, que j'ai tout ramené à moi-même et non pas EQUILIBRé son soi et mon soi.
Merci, je travaille en direct avec la psy.
ET sur ZC beaucoup.
Tout ou presque me semble vrai de ce que tu écris.
Je suis (pas exactement maintenant je m'en éloigne à très petits pas) ce personnage qui idéalise
1. un père absent TRANSFERé en une femme
2. une mère dans les trop "couveuse", étouffante, jouant de la carotte et du bâton
Oui je prends à très petite dose cependant du lysanxia
Je reprends ton analyse bien enlevée!
- tu fabriques une représentation de la personne, que tu déposes des bouquets aux pieds de cet autel
et c'est ça qui (m'a) me fait souffrir (avant et maintenant = moins cependant). J'ai tendance à me culpabiliser depuis la rupture brutale et les derniers "méchants" courriers que j'ai envoyés en colère contre qui finalement?
- L'autre, il faut parfois le prendre en pleine face dans toute la crudité de sa condition...
C'est ce que je n'ai pas vu, n'a pas su voir. J'aurais voulu qu'elle m'aide à (me) voir, mais étais-ce son rôle, étais-je capable d'y voir clair?
- Il faut prendre à bras le corps une personne avec ses gravités, ses plis, ses chimies, ses humeurs, ses incohérences
Je suis passé à côté, acte manqué... L'incohérence de ses propos en effet par exemple sur le livre de Chr. André me disant une chose et son contraire (une chose et son contraire pourtant globalement acceptées quand je vivais en Chine avec une chinoise) je n'ai pas compris qu'elle pouvait être incohérente, j'ai cru à une manipulation puisqu'elle a écrit qu'elle me manipulait et qu'elle aimait ça
- C'est sur cette base là, la base du réel, qu'un amour peut naître et durer. Si la personne que tu as idéalisée de manière cultuelle se vit comme différente de tes schémas, elle finira par penser que tu aimes autre chose à travers elle
Oui j'ai transféré une "personne" idéalisée sur une "personne" réelle... Il y a le fait tout de même que je ne souhaitais pas qu'elle m'aime trop vite (Isabelle m'a dit d'ailleurs qu'elle était allé trop vite, soit par frein pour elle, soit par respect pour moi, soit les deux je ne sais pas)
- tu entretiens inconsciemment une certaine part d'abandonisme
Inconsciemment, non, je savais (anticipation) que j'allais dans le mur. Et en même temps je ne voulais pas (me) (le) reconnaître mon "tort" à aimer une "non-personne" ou bien (et surtout) une vraie personne qui disait ouvertement (par lettre) m'aimer.
- Cet idéal que tu projettes l'angoisse et lui fait tourner les talons
"Très indépendante et aimant la solitude", Isabelle a pris peur en effet de mon comportement-qui-passe-à-côté-et-de-ma-peur-de-l'abandon... Lui dire comme je l'ai fait montrait une faiblesse plutôt que ma force intérieure... et mes travers
Je regrette (je vais devoir apprendre le sens de ce mot assez vite, un mot que je n'aime pas) de n'avoir rien vu, de l'avoir effrayé et que l'amitié qu'elle me proposait ne servait à rien, puisque je ne l'ai pas comprise, que j'ai tout ramené à moi-même et non pas EQUILIBRé son soi et mon soi.
Merci, je travaille en direct avec la psy.
ET sur ZC beaucoup.
dedezhu- Rayures indélébiles
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