Merde, on m'a souri

Merde, elle me souri, vite je lui rend son sourire, c'est sincère, mais qu'est-ce qu'on fait après?, je vais pas rester là à sourire comme un benêt, je le sens d'ailleurs qui s'efface déjà sans que je veuille, je tourne automatiquement la tête en signe de pudeur.

Merde un compliment. ALERTE, ALERTE, ALERTE! girophares, appelez une ambulance en prévision. Pourquoi faut-il qu'on me mette la lumière en pleine figure. Il l'a fait exprès ou quoi ? Il y en avait d'autres à complimenter, putain. Ce syndrome de premier de la classe. Ne me mettez pas toute la classe à dos, où je vais devoir faire celui qui s'en fout pour me racheter. Sauf qu'on est pas à l'école, je m'en branlais de la classe, mais pas de ma réussite dans cette passion. Ou ce job. Ou ... bref, on est plus à l'école.
Le temps de penser à tout ça je n'ai encore une fois pas réagi au compliment. Ni au sourire.

NON. Ne me dis pas que... ce n'est pas vrai... c'est un cauchemard... à force de ne pas réagir, d'avoir l'air timide, ils ont décidé d'enfoncer le clou pour que merde putain cette conne comprenne qu'on L'AIME. OUI ON L'AIME ON VEUT LUI MONTRER, NON MAIS ELLE VA PIGER OUI? Cauchemar intégral. Vous déployez des efforts et des efforts, vous croyez et vous avez raison de croire à ma bienveillance toute cachée derrière les obstacles de mes inhibitions, mais vous ne la verrez jamais au grand jour.
Comme un amant qui ferait le tour du monde pour vous retrouver, mais lorsqu'il arrive vous êtes obligé de ne pas aller vers lui. C'est comme ça.

Bonjour, (sourire). Jusque là tout va bien. Quelques minutes s'écoulent, il est normal d'être distant. Quelqu'un au bar fait le con, c'est drole, tout le monde rit. Mon regard croise celui de ma voisine, elle sourit, je sourit, on sourit. Merde. Le sourire s'efface de mon visage en même temps que les yeux de ma voisine mesurent ce que je veux communiquer. Mais ce n'est pas ce que je veux.

Je suis si contente d'être appréciée. Quel problème de con, que d'en souffrir.

Le problème n'est pas de souffrir d'être apprécié, mais de ce dire que ce moment sera peut être le dernier.
Tu sembles manqué de confiance en toi à un point qui tend vers i.
Je pense que la première chose à faire pour toi, c'est d'aller dans un lieu public assez fréquenté.
Ensuite de mettre une musique (dans tes écouteurs, de manière discrète) que tu aimes, mais qui dégage une ambiance sereine, forte, mais aimante.
Et ensuite de voir les gens marcher.
De regarder leur visage, de voir ce qu'ils font entre eux quand ils se regardent.
Voir les gens qu'ils font, leur manière dont ils réagissent.
Et dis moi ce que tu en penses quand tu auras fait cela.

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@p'tite NAN, oui, c'est pareil^^ ca concerne pas mal de gens, mais je ne sais pas trop d'où ça vient.

@Fallen : Ok, je te dirai sur ce fil. (héhé j'ai un coach, la chance)
C'est vrai qu'il y a la peur que les autres "s'apperçoivent" qu'en fait ils ne m'apprécient pas ou que je suis quelqu'un de décevant. Le fait de perdre ses moyens viendrait de là. Je valide cette analyse du problème pour faire ton exercice, même si à la base je vis plutot le fait de perdre mes moyens comme de l'ignorance de ce qu'il faut faire. Un truc pas appris.

@May ok j'attends donc tes notes.

Normal c'etait moi ^^

Moi aussi tout pareil, je me demande ce que veulent ces gens qui me sourient, heureusement après un quart de seconde leur sourire se ravise comme par enchantement...

La méthode mimétique : écraser toute crispation ou peur dûe au compliment par une rangée de dents et des mémiques hystériques

alair de marcher en général, mais pas l'air naturel sur vous

La méthode du mode par défaut : "à force de le faire, ça finira par être naturel"



La solution d'économie : car on a d'autres choses à faire que s'occuper de ses petits défauts relationnels.

Charismatique chez les hommes mûrs. Assez arrogant par contre pour tout ce qui se classe au premier abor dans la catégorie des jeunes femmes, donc, des jeunes écervelées :







Cauchemar : la cure de self-confidence on-va-te-faire-te-sentir-bien-tu-vas-voir!