bêtises II

5 participants

Aller en bas

bêtises II Empty bêtises II

Message par Sarty Sam 16 Mai 2020 - 2:35

montaignades 1
[Proverbes. Essais.]
"Ce n'est pas raison que tu employes ton loisir en un subject si frivole et si vain" (Essais, Avertissement)
Si tu continues la lecture, ou même l'étude, du texte, tu le fais en sachant qu'il y a mieux à faire. Dit encore autrement "Ici n'est pas besoin de raison". Ou encore "Ne vous donnez pas cette peine...". Entrons pourtant : car c'est justement ce domaine des opinions et accents, qu'on voudrait vite repousser tant leur contenu est nécessairement déjà propriété de tous par un "bref..." ou "enfin bon !", qui nous intéresse pour ce qu'il est (aussi légitime soit-il de nous en dissuader, des points de vue de la Méthode et de l'Efficacité qui seuls sont dignes d'attention sous peine de perdre son temps et celui des autres) ; car ces maximes sagesses proverbes, qui prennent encore la forme de "set" d'humoriste (on va voir Louis ck ou Norm macdonald comme on recherchait la compagnie de Voltaire ou de La Fontaine) ne sont pas seulement la manifestation d'une "façon de voir le monde", d'une "manière de vivre" singulières à une époque donnée ( https://youtu.be/nQDJpZoCWmo?t=254 "almost everything is funny (ou même : meaningful), you just have to have a way of looking at it") : non, pas seulement ça, mais surtout et plutôt l'essence même de l'humanité : le "small talk", le "parler pour ne rien dire", qui je sais en agace certains ici ; ce parler libre, dépôt à un autre imaginaire, qui n'est pas libre, à un degré supérieur, d'intention : celle de se voir reconnu (ou de voir reproduite cette intention) comme hors de toute croyance, de tout premier degré gênant, malaisant ; d'où, seulement ensuite, everything is meaningful, car cette perfection a été aperçue, cette harmonie (qui ne sera finalement que le triomphe du vide sur le plein) encore trop "quelconque" sentie, goûtée. Style et Technique.
Dans un certain cinéma classique hollywoodien, on a l'exemple de ce que cette phrase contient : le sens précède sa propre désignation. Le récit à l'écran en deux heures d'une guerre, d'une enquête, d'une catastrophe naturelle, peu importe quoi, est utilisé comme arrière-plan pour la formation d'un couple. Le bonheur de ce couple peut parfois même vider de son intérêt le reste, comme futilité, bêtise dont il se fiche bien finalement. Alors, tout le contenu du film semble cacher la forme, et n'est qu'un amas de représentations médiocres de cette volonté, de cette action réciproque rencontrée, le sens.
Cette réflexion de l'oeuvre sur elle-même qu'opère cet Avertissement de l'auteur nous incite à entreprendre la lecture de ce monument etc.

Livre premier. Chapitre I. "Par divers moyens on arrive à pareilles fins"
Se pose ici la question de la diversité des moyens, et du moyen depuis lequel juger des moyens utilisables utilisés en vue d'une fin. §1, léger de ton, thèse générale posée, aussitôt une objection vient, après quoi suivent des exemples, des histoires.
Compliquons : nous avons au §1 deux phrases, mais la seconde précise (ferme) le sens de la première, car celle-ci était ambiguë ! ("les émouvoir par submission à commisération et à pitié"). Je ne sais pas vraiment si ça existe, mais on m'a parlé de "génitif objectif et subjectif" : ici le sens que Montaigne veut donner est les émouvoir à commisération et pitié en se soumettant. Mais on peut lire aussi bien sûr "émouvoir les autres en les soumettant à commisération et pitié", c'est-à-dire leur imposer une force qui "les remue". C'est ce qui suit : Toutesfois la braverie etc.
Les exemples qui suivent sont-ils utiles ? J'espère qu'ils ne sont placés là qu'artificiellement par l'auteur. Il avait des histoires à raconter, et qu'il a rassemblé tout simplement par ce premier § et ce titre. Elles seraient prétextes.
Histoires - blagues : la fin et le sens. La fin clôt le tout ; seule, le "totalise". Après coup seulement, déjà-là comme tout. En attendant, tout dépend de l'attention.
L'incroyable généralité qui ouvre l'ensemble, après lecture du chapitre complet, peut se traduire en un rappel de l'Avertissement : le but n'est pas de nous être utile. "Par divers moyen, on, moi, Montaigne, arrive à pareilles fins" couic. "L'auteur ne s'est donné aucune autre fin que domestique et privée - m'ayant perdu etc." (Avertissement)
Le deuil. Et un jeu de mot, aussi inaperçu de l'auteur que l'ambiguïté rigolote du dessus.
Chapitre II. "De la tristesse"
Aux deuils dont il parle suivent des considérations qui prennent pour principe la stupeur des endeuillés et portent maintenant sur les amoureux. Puis des silences face à l'émotion trop forte (on pense à la mère dans Les Oiseaux qui découvre ce cadavre énuclée) ; proverbes, Les chagrins médiocres parlent, les grands se taisent : Toutes passions qui se laissent gouster et digerer, ne sont que mediocres : La surprise d'un plaisir inespéré nous estonne de même etc ; puis des morts par surprises ; puis un avant-dernier § de rumination, puis enfin, "Je suis peu en prise de ces violentes passions." Je, qui reparaît pour clore cet enchaînement, justifié de la même fin de départ.
Chapitre III. "Nos affections s'emportent au-delà de nous"
"receu de tout temps"
§4 "le langage des hommes nourris dans la royauté etc"
"au-delà de nous" (ambiguïté encore éclairée (supprimée) par les exemples choisis) veut dire après qu'on ne soit plus ou quoi.
On est affecté par ce qui va bien pouvoir se passer après etc.
Pause, parcourant l'enchainement dans les essais, il me semble déceler, élément sympathique, une certaine inquiétude, chaque certitude et formule un peu définitive, qui pleuvent pourtant, est suivi du désir de dire "tout autre chose". Annonciateur (c'est facile, cela dit, après coup de tout lire comme annonçant la suite) du transcendantalisme (je ne sais pas ce que je dis) un su passe, peu importe l'intermédiaire ou le nombre de ces interm., à un que sais-je (c'est fameux), moi, qui ait pourtant bien su. L'expérience enseigne tout, c'est-à-dire qu'elle bloque quelque part. Montaigne refuse de "bloquer". Les histoires se contredisent sur le sens, tout le temps. Mais elles s'accordent toutes à faire sens pour lui. Aucune des appelées par Montaigne ne peuvent ressembler à une nouvelle d'Hemingway ou à une histoire de Malone par ex. Montaigne : "La fin est donnée." Ce que Schop critiquait "La réalité nous est donnée" de kant ou quoi.
Ce qui "fait sens", c'est la fin, qui pousse à lire dans dans la recomposition du tout qu'on doit faire, une récompense.
Fermeture et ouverture du sens
connaissant la chute d'une blague, on peut faire les détours qu'on veut
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Sam 16 Mai 2020 - 13:09

This might sound crazy, but ARHGAGRNHARGNAHAAH!

Il arrive que des gens parfaitement normaux donnent de l’argent à des gens qui jouent à des jeux vidéos sur Twitch etc. Pourquoi ? Le message qui revient est « merci de me permettre de déstresser, relaxer, rigoler, prendre ma vie côté sourire ». Le monde n’est pas rendu plus acceptable, et le don ne veut faire subsister qu’un maquillage. Il peut aussi s’agir de récompenser un discours, ou une attitude, pour les propager. Sont-ils comparables à ces castes religieuses hamish etc

Le phénomène de Charity aux États Unis, ici kitsch, pas même système concernant les « personnalités »

Voler nie la propriété.
Mais si la propriété se base sur l’exploitation le vol etc, c’est pire. C’est le vol dans la propriété directement

Loi. Crime qui nie la loi. Châtiment (« négation de la négation »)

« Ce fauteuil n’est pas celui que tu as vu là hier mais il lui est exactement identique »

Sans en faire une maladie fermer les portes ouvertes et y frapper poliment sourire

Long plat vol surcaresse le vent Lyon cerné du petit pays presque plat plut ou s’arrête l’arrêt du long vol sans qu’il faille d’aile faux sans que rire plus plat

Oh dis le vite que tout Tout ? Non
Oh vite vite que ça ne Ça ? Non
Oh mais dis, vite que Dis ? Non
Oh vite vite mens

Soleil aussi vit apparemment mais moins vite m’a-t-on dit que terre maman où est ta tatie marrant

I saw an old lady I couldn’t be

Why can’t everything just get along ? There’d be no comedy, there’d be no comedy

Esthétique de l’excès, eric andre, trump etc forsens pleb
Vs goût fr Rameau, descartes boileau etc mesure
Esthétique de l’indice ? Le ridicule des notes d’Eliot

Duperie : sexcepter du bien (universel) en escomptant le fait que les autres y croient (au bien) - mensonge, celui qui ment sexcepte d’une loi qu’il reconnaît
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Dim 24 Mai 2020 - 22:39

Tu te rappelles les théories comme quoi Ils sont jamais allés sur la lune etc... Bref... A la même époque que ces conquêtes spatiales, les Belges voulaient atterrir sur le Soleil... si si... Et même, ils se sont ridiculisés, on leur disait Vos appareils vont fondre, brûler, il fait trop chaud vous êtes fous « Oh non non on ira la nuit »

J’ai rêvé d’un caillou et je me suis dit Hey, les cailloux pour être plus nombreux il faut les casser les diviser. Voilà. Je me suis demandé ensuite si c’était vrai, et au lieu de répondre je me suis dit que c’était comme ça pour toutes les choses et même pour tout, tout court. Alors je me suis réveillé, et j’avais sur le bras une écharde du bâton d’un rayon de lune qui avait pénétré ma chambre. Alors doucement je le sens, je le tire et je me réveille en train de me pincer la cuisse. Je me rallonge paisiblement. Mais je vois voler une chouette vers la fenêtre, où le soleil semblait se coucher etc etc.

Déni rage négociation désespoir acceptation

Logique du partage, pourquoi, don dans l’appropriation, inversement

Politesse consiste à considérer les actions liées au besoin comme indifférentes, à les accomplir sans leur attacher d’importance

Problème : rendre manifeste son indifférence est autodestructeur
(Nouveau style, Système de non-culture (seconde nature) à laquelle on pourrait reconnaître une certaine unité de style, dans la mesure toutefois où parler d’une barbarie stylisée a encore un sens) (nietzsche
Unzeitgemässe Betrachtungen)
(Dali citant une discussion avec Freud, où Freud expliquait son désintérêt pour les surréalistes : « Votre mystère est manifeste » etc, retrouvez l’interview)

Carrière, travail, famille, amis, relations intimes, activités que vous voulez faire quand libres, choses que vous comptez utiliser pour vous soutenir drogue sport...

Autre sabotage divin Genèse 24. 34 - pas d’ange, il s’explique et il a de la chance
Genèse remplie de sabotages, Exode, remplie de l’inverse

In medias res à la woody allen interrompant les passants, toquant à une porte et disant quand ouverte « et c’est pour ça qu’il était énervé mais etc.... » et les passants répondants comme au courant etc

N’existe pas etc : ok il existe pas dieu mais continue dimpacter la vie (ce que veut dire hegel quand il dit qu’il est plus dur de voir le positif : le positif, l’impact de la chose, existant ou pas etc)
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Lun 25 Mai 2020 - 20:41

Quand j’entends le mot Meuble, je pense à une armoire, parfois à un petit rectangle à tiroirs longs... Puis vient un problème, que je résous vite, car il fait beau, et je me dis que Oui, une table aussi serait désignée adéquatement comme Ce meuble-ci. Mais alors, d’autres réflexions se lèvent, assez stupides aussi pour céder face beau temps : Un meuble... sert-il à meubler ? S’il est le mot même désignant cette fonction de meublage, nous voilà devant un conflit ! entre le meuble et la mobilité. Là où la mobilité est préservée, l’ameublement, on l’imagine, ne dure pas. Serions-nous dégoûtés de ce mot et de son intranquillité, s’il l’engendrait dans une expérience spécifique de haute importance ? Le meuble devrait-il s’immobiliser pour meubler sans perdre son ambiguïté ? Le voilà, le meuble, là, immobile oui...  Un même mot, tu croyais ? vraiment qu’elle idée ! Un pêcheur de perle plus vigilant renchérirait d’ambiguïtés nombreuses analogues (monde immonde quand vraiment organisé ?), ou simplement plus sérieuses. Dirait-il La fonction, nous le voyons clairement, s’oppose à l’objet, et c’est par la cohabitation de ceux-ci en un même mot qu’ils ont surgit chacun individu ! ? S’appuyant sur d’autres exemples seulement, non, impossible. Mais humilié de s’arrêter ici, ne reprendrait-il pas méthodiquement une voie de clarification définitive, moi non...
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Invité Lun 25 Mai 2020 - 22:49

La fonction, la toile de fond qui sert aux écrits. Montaigne par exemple se plumant. La fonction du balai qui racle les lignes; quelle est t-elle ? Le livre a sa dureté et dedans ça vole haute tant que nos trapèzes saignent. Et encore on pourrait attraper bien pire tellement parfois on se trompe de hauteur. Montaigne ainsi feint le désintérêt et prise le doute le je ne sais pas alors qu'il sait très bien quel podium il vise. L'art est un attrape homme (et femme aussi) pour se le mettre dans la poche cruelle (Schopenhauer qui l'était aussi préférant son chien Olive aux hommes et traitant sa femme de chambre comme une chienne). Alors sur quelle tonalité se fixer dès lors qu'on empoigne un livre, sur la conjecture de Karinthy ? Comment reconstituer le puzzle qu'il contient alors que la mémoire joue le poisson rouge dans notre bocal clos et que le précis nous fuit comme un voleur de feu ? Quel vêture il portait déjà ? Quant au meuble jadis il fut femme, et le droit s'en offusqua pour lui donner autrement corps et l'animer comme homme dans ses terres. Un pécheur de perle trouva un trophée et perdit en suivant ses meubles tandis qu'il pensait s'enrichir. La possession l'effraya et le fit tomber, lui et toute sa jeune famille. La terre est meuble aussi comme un ventre arrondi qui croise les additions pour n'en faire qu'une. La fonction nous échappe. Elle vient de l'extérieure et nous nuit sitôt incomprise. Naissant notre fonction est nue, jadis le blanc virginal signifiait une fonction pure a ce nouveau né devenu terre meuble pour un foisonnement dans l''ordre. Le contraire de la fonction est ce désordre qui dysfonctionne tout à outrance. La fonction a sa droiture et ne supporte la senestre attitude. C'est dieu contre diable. Mince on part de rien et on arrive à eux !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Mar 2 Juin 2020 - 14:24

Il frappa du marteau sur mon genoux, ma jambe se souleva, Excellent, dit-il, c'est exactement de cette manière que doit réagir votre genoux.. quand on.. le tape.. avec.. un marteau.

Purely virtual, without, but which, as "without", is still there

hitler était une mauvaise personne

Le soleil se leva, comme s'il avait le choix, et surprit D. à vomir dans le parc.
D. n'aimait pas perdre son temps. Il préférait le gagner, son temps. Il s'employait à vivre d'après ce qu'il observait parfois comme son goût, et ses jugements. Et lorsqu'arrivait ce qu'il n'aimait pas, il était frappé invariablement par le monde, des gens, ou lui-même, d'une punition. Avant, après, et même pendant.
D. comprit que son goût s'était toujours manifesté et composé dans le monde, dans des gens, ou lui-même, comme ce qu'il avait prit pour des punitions, c'est-à-dire, s'était toujours déterminé à l'extérieur de lui. Oui, c'est ce qu'il crut comprendre. Il jugea bon de se réapproprier (il appelait ça, se rendre responsable) en en faisant ses propres actes tout contenu qui se présenterait distinctement et appliqua son attention comme il pouvait, c'est-à-dire successivement, à : la prosodie d'un livre sonore, la formulation d'un manuel scolaire d'histoires vraies, la forme grise d'une vache dans un pré la nuit dans un village, la technique de la téléportation, l'hésitation vue, l'hésitation vécue - la suite devenant trop floue il se dit qu'à force, il arriverait à prendre tout chaque fois pour soi, pour lui-même, ou presque, en s'y reprenant. Il essayerait plus tard de s'exercer à tout voir différemment, comme il venait d'y parvenir avant de revenir à son état normal. C'était sa vérité, car il n'en avait pas d'autre à côté ou qui soit plus large. Il ne voulait plus rien sentir, au moins avec son nez.
D. remarqua qu'il faisait jour, et peut-être pour de bon.
D. habitait une ville. Il était avec des gens par terre, qui n'avançaient pas, qui parlaient à des gens debout, qui avançaient, et qui ne parlaient pas. Mais parfois ceux-ci parlaient, et ceux-là ne parlaient pas. Mais parfois, ceux-ci et ceux-là parlaient ensemble. Et parfois ceux-ci et ceux-là se taisaient, ensemble. En même temps je veux dire. Pas tout à fait.

C'est clair, comme ça c'est clair, au moins comme ça c'est clair, voilà oui au moins comme ça c'est clair, enfin bon voilà oui au moins comme ça c'est clair, etc
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Invité Mar 2 Juin 2020 - 16:00

E habitait à côté de D mais l’ignorait. Un tableau D’Adolphe D’y Aire ornait son entrée sur lequel il aimait jeter un œil et le bon chaque matin. Le temps était son affaire. Il en faisait un réceptionnaire de choix, portant une attention sur toute chose. C’était sa célébration par quoi sa conscience se magnifiait. Ce présent délibéré le sommait chaque jour à s’épuiser à se puiser dans cette texture dont il appréciait le maillage. Aussi E parlait et pour se faire prenait soin de se figer sur une chaise pour élaborer sa parole. Le parc était son endroit favori. Un matin cependant, son pied gauche heurta une substance gluante et bigarrée. Il n’éluda pas l’énigme mais se promit au silence pour la réflexion et pour en profiter ne serait-ce pour bien entendre le temps passer. D le frôla. Son onde toucha son aura. La collision provoqua un battement d’ailes d’un papillon qui passait là et qui se crut obligé d’obliquer, ce qui le contraria beaucoup. L’air de rien ce menu chamboulement fit bouger, on le sût bien plus tard, la péninsule ibérique de treize centimètres. E et D s’en furent ignorants de leurs effets. Aussi passagers sur cette terre, ils pensent occasionner ce qu’ils ne provoquent pas du tout, tout en provoquant des phénomènes dont ils n’ont pas idée ! Quel monde étrange s’étonna en lui même le papillon de son inestimable hauteur.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par I am So Sure Dim 7 Juin 2020 - 22:23

study
I am So Sure
I am So Sure

Messages : 17984
Date d'inscription : 06/09/2016
Age : 53
Localisation : Dunkerque

https://www.zebrascrossing.net/t32051-go-west-continuite-deviatio

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Mer 19 Aoû 2020 - 11:35

Je continue, mal Basketball
D'une modalité de l'autorisation formelle à penser (dire ; réfléchir/réinterpréter)
Caractères, et "peinture de c" : perception au sens hégélien aboutie. "entropie morale des systèmes" (expression d'un traducteur de La République)

Saisissons-nous d'un caractère, par exemple : l'Avarice. (un peu confondu je dois dire, dans mon idée, avec cupidité, avidité, etc.)
-> est-il sans "autre" ? Il faut qu'il soit, càd qu'il soit (ainsi se trouve conditionné le Caractère) : par soi (1), s'il est possible (càd s'il a déjà été mû, ou l'est déjà) ; par l'autre (2) : de soi (2.1), ou (encore) de l'autre (indifférence). -->Pour aller à l'essentiel : 1. Continuation, persévérance. 2.1. Reconnaissance. 2.2. Émulation, envie au sens hobbesien. ---> voici nos repères historiques (2.) ; quant au 1. il sera associé, identifié, à la délimitation de soi du caractère.
(Je n'indiquerai pas chaque point à son endroit, l'ensemble étant plutôt fondu)
On voit que 2.2. a trait à la matière, la chose travaillée (par le caractère, son activité ne laissant pas indifférenciée la chose). Ici se trouvent déterminés les rapports qui naissent de la présentation de soi : la fameuse double activité, où il faut donc recourir pour un antécédent, si stupidement inquiétant dans toute étude d'un "pourquoi". Car en effet, le concurrent (Hobbes, Éléments de la loi naturelle et politique, Première partie, chapitre IX, 12.) de l'Avarice, c'est l'empire du mort. : où tout ne fait qu'attendre d'être saisi. Ses aptitudes sont aussi bien celles de retenir que de frapper de dissociation chaque fois l'objet quelconque retenu similairement ailleurs, sans maître : car cet empire lui apparaît , gouverné seulement par Os , Poussière, ou Cendres. Simplement, ce rapport s'inverse quand l'Avarice croit résoudre, et résout effectivement, de la bonne manière (qui lui correspond) cette injustice de laisser périr ou s'effriter ce qu'il suffit de saisir là : car sa jouissance n'est pas dans la consommation, ou plutôt ce qu'il appelle consommer, c'est l'achat simple, la pure acquisition, la prise en main, l'attention donnée et en tant qu'elle se donne à ce qui s'offre, càd comme prise, donner les moyens à la chose d'être nôtre. Mais nous voyons là la délimitation de sa réalité : le cercle est évident, la répétition a lieu, mais différemment : Car était détaché du reste un peu mystérieusement un objet, qui faisait office de tout du désir, et maintenant ce tout est reconnu comme l'empire même : et ne peut-il, Avarice, tout désirer ? réunir tout objet qui se présenterait, et seulement transposer, se mettre à la place, de l'empire extérieur ? Nous avons là affaire à l'empire effectif de la mort, car il s'agit de tuer, tout objet possible ne devenant objet pour cet empire qu'après la détermination destructrice de sa possibilité. Nous assistons à une "dernière consommation", car l'objet infini qui se présente est le nom lui-même. Càd que l'Avarice se refuse à soi-même comme à une possession creuse, du fait qu'il ne possède qu'à travers le processus de dissociation d'une possession étrangère d'avec un maître qu'il prenait pour soi (d'où l'injustice, l'apparence de non-inadéquation de l'état de chose qui précède son mouvement), et se comprend pour soi maintenant comme il est pour nous depuis le début de cette "analyse". Càd qu'il est "à la maison", mais se trouve-t-il bien en sa compagnie ? La limite est franchie, donc, quand ceci modifie la modalité de sa jouissance (car nous parlons de désir, spécifié dans un de ses gestes), l'Avare ayant ici prit la forme de sa définition.
Regardons comment ce changement se poursuit : nous avions remarqué une mystérieuse singularisation d'un objet au sein de l'empire extérieur ;  distinction (trompeuse) de l'objet et de la chose. On voit bien dans la vie, qu'un Avare a "un problème", et il n'est pas évident à chacun de l'expliquer sans décrire simplement la série des caractéristiques de cet Avare, puis sans terminer en disant "c'est un problème". Mais cette apparence n'est plus mystérieuse pour nous car ce problème est finalement qu'il n'a pas mérité son nom : car prit dans le cercle donné au-dessus, de singularisation d'objets, l'Avare se trompe quant à l'objet légitime de ce que son nom désire : son problème, c'est sa propre inadéquation.
Mais semble-t-il, l'erreur est à notre compte : nous qui le désignons ainsi, de ce nom, et pas autrement (et comment sinon ?). Mais l'erreur semble aussi partagée. Car ces désirs trompeurs ne le sont effectivement pour nous et pour soi (dans les faits!) qu'une fois l'analyse lancé, et le nom mit sur la chose qui ne contient pas tout (on a vu l'Avare manquer à soi-même au départ donc), et où la chose était déterminée comme l'essentiel : Ce processus d'apposition d'un nom sur une chose semble donc aussi pathologique, désormais, que n'importe quelle illusion caractérielle : càd qu'elle devra aussi être nommée d'un nom qui est communément l'indice et l'avertissement d'une désapprobation touchée. - Nous désignons ce processus par le nom de philosophie.
Mais cette réflexion intérieure à partir d'une analyse soi-disant poussée à l'extrême (de nos capacités d'imitation d'un style délicat), peut-elle encore se réfléchir ; ça vient d'être le cas. Or, rien du tout.
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Invité Mer 19 Aoû 2020 - 21:50

je poursuis, mal certainement
d'une impulsion à une pensée reprenant une autre. L'altérité déjà.
"Nul n'est une île (John Donn tandis que son environnement souffrait de maux pires que les nôtres : la peste pas moins et que lui-même se sentait accaparé par une fièvre mordante). L'un et l'autre s'entremêlent déjà. Le port du masque est recommandé que je vous dis
L'avarice un caractère ? une nature ? un comportement ? une émulation ? words words words. « Que lisez-vous, monseigneur ?– Des mots, des mots, des mots... des mots rouges, des mots jaunes, de mots bleus… ».
Voici mon mot bleu, comme la mer qu'on dit lactescente ou blanche ou noire ou rouge, comme les voyelles de Rimbaud. Les quatre chevaliers de l'apocalypse ainsi convoqués. Un royaume pour un cheval. Un roi abandonnant son bien pour pouvoir tuer son ennemi juré. Un caractère ? une émotion qui en surplombe une autre. "Nous sommes tristes parce que nous pleurons" E d'Ors de je ne sais plus qui, dans je ne sais où, page 145 au moins. Je suis avare parce que l'argent m'enjoie (Izo à l'instant). Me voici affecté, en prise à une néguentropie qui me métastabilise sitôt rassasié. l'attente en soi enfin calmée jusqu'à l'attente suivante : Erwartung  (en allemand ça donne un air vachement plus sérieux). ça me permet de sortir ce bel Wierder ein ewiger tag des wartens, prodigieuse lamentation, le corps retrouvé. L'attente prend fin, avec elle l'émulation, le caractère. Idem pour l'avare redoutant la perte et en même temps la recherchant car cette peur l'entretient, elle l'anime enfin dans le creusement de lui qui ne se possède pas. D'abord aimer, s'aimer ensuite pour nous aimer. Un objet à la place du cœur, un objet à la place du sujet, un objet roi de l'étant. Pas d'inéquation, juste une solution toute sienne sinon quoi la folie. Mieux vaut se la créer que de la subir venue de l'extérieur. le problème est que tout est problème. Le même (un autre ? ) Eugenio d'Ors de je ne sais plus comment a également déclaré qu'il suffit de regarder une chose avec attention pour qu'elle devienne intéressante. Après l'émotion, l'attention. Des charges hormonales encore. Peu de philosophie en fin de compte.
Mais cette réflexion intérieure (extérieure elle devient réflection), à partir une analyse poussée à son bout seul (de mes capacités de je ne sais quoi), peut-elle encore se réfléchir - mais certainement. Or, tout ou rien.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Invité Jeu 13 Mai 2021 - 13:15

Je rêve ou est passé sur moi le vent de l’aile de l’imbécilité ?

Où donc sont passés tous les mots assemblés en un truc assez énorme que je me réjouissais de lire le temps venu ?

Le vent m’a soufflée et Sarty a passé l’aspirateur. Plus de mots.

Il m’avait semblé avoir lu ça et là du Heidegger songeant à François Fedier prof en khâgne à Condorcet dont j’appréciais les cours (non non je n’y étais pas élève mais un ami l’était et m’en rendait compte abondamment chaque semaine).

Ses cours étaient un voyage où s’entremêlaient moults références sorties de tous les arts et de toutes les époques. Quelques uns de ses cours sont publiés chez Pocket Agora (ex quatre leçons sur le Menon : un délice).
Or Fedier qui avait fait sa thèse sur Heidegger vient de nous quitter tout comme Jacques Bouveresse qui lui s’intéressa à Wittgenstein.

Nous avons perdu beaucoup cette semaine. Des tueurs en série de pointe qui savaient viser juste et dire les choses avec acuité.
RIP messieurs.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par So Sûre 2 Lun 17 Mai 2021 - 22:24

Les bêtises
Sabine Pasturel
Musique
⚓⛵🎶🍀🕊
So Sûre 2
So Sûre 2

Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Mer 15 Sep 2021 - 1:32

Psychopathie. - Dans sa plus célèbre nouvelle, Melville découvre la formule de la révolution éthique qui s'amorce et lentement mais sûrement - comme un aliment se décompose dans une poubelle - se réalise dans la Culture : I would prefer not to. En quoi consiste l'angoisse du narrateur de la nouvelle ? En quoi "consiste" notre expression emphatique de révolution éthique qui serait censée trouver sa cristallisation la plus achevée dans cette formule ? 1. Le narrateur ne peut plus, dans sa conscience, faire comme si son interlocuteur, comme deux pièces d'un puzzle s'assembleraient, "collait", lui, Bartleby, à la tâche qu'on lui assigne, à la proposition qu'on lui fait, à quoi que ce soit qu'on suppose... Bartleby bloque toute projection requise, "requêtée" par l'employeur. Bartleby révèle la douceur, l'humanisme en jeu habituellement, en s'en privant ; l'observateur même involontaire de cette privation s'accuse (car l'idée ne peut pas lui venir que Bartleby se prive lui-même, si bien qu'il assiste à une déviation pathologique, à une personne qu'il faut assister) de cette monstruosité. Il est un modèle de mort-vivant (à la fois déjà mort, totalement étranger à la vie (au "centre", le point, de l'expérience), et jamais mort, qui n'arrivera jamais à mourir). I prefer not to, ni affirmation, ni négation : jugement infini, etc. Le plaisir est une "raison suffisante" ; on n'a qu'à répliquer, à un n-ième "pourquoi ?" : Parce-que j'aime bien, et tout le monde comprend : demander "pourquoi tu aimes bien ?" fait immédiatement sourire. Melville inverse cette "raison suffisante". À l'inverse d'un autre cas de mort-vivant, Frankenstein, Bartleby ne donne pas sa version des faits, ne témoigne pas, n'évolue pas (Il est dit au début du texte qu'il "n'existe pas de matériaux pour établir une biographie de cet homme") ; tout ça est autant laissé à l'imagination du lecteur qu'à celle du narrateur, narrateur enveloppé sous ce titre de Bartleby, qui ne trouvera pas ce qu'il cherche ("On ne verrait guère l'utilité de pousser plus loin ce récit, l'imagination pouvant suppléer sans peine, etc." dernier § du texte), l'avouera sur un "Un homme est un homme, que voulez-vous ma bonne dame !" ; "Ah Bartleby !"... et ajoutera un peu sournoisement "Ah humanité !"... Le narrateur s'explique les choses, appelle tout ça un "étrange entêtement", s'irrite plus ou moins, raisonne sur le cas, "Rien n'exaspère autant une personne sérieuse que la résistance passive, etc.", relate une rumeur sur les origines du personnage. Mais ce qui compte, c'est que le personnage est malaisant, angoissant, pour quelqu'un de normal, le narrateur, et que ce malaise provient d'une éthique, etc. Cette éthique ne tient pas en une formule, mais à son application, effectivement entêtée, par quelqu'un qui s'appelle Bartleby, et qui refuse certaines choses (dans son cas, l'incohérence apparente fourni un remplissage évident du sens de ses actes, un diagnostic facile  pour tout observateur). L'angoisse qui n'est pas causée par un objet bien clair, on peut la voir comme "plus profonde" que celle qui nous vient d'un appel trop prévisible ou trop attendu, d'un saut dans le vide etc ou d'une entrée en scène etc, mais Heidegger se contente pas d'en dire qu'elle est "plus profonde" et dit qu'elle est une modalité du se sentir au milieu de l'univers, à travers quoi on a un accès à l'ensemble de ce qui est, et donc accès à ... la possibilité d'une négation "intégrale" comme vérité de ce qui est, la mort ou soi-même en-dehors du reste qui est tout, par où on "assiste" à cette présentation de l'univers (qu'on s'imagine etc mais)... mais quoi ? 2. Cette expression est ridicule, mais mon autocritique s'arrête là. Les jumeaux du Grand cahier d'A. Kristof emploient cette expression, en la complétant. "Oui, il est déplorable que nous soyons obligés d'en arriver là. Mais B. et sa mère ont absolument besoin d'argent." (composition Le chantage). Le curé croyait leur apprendre la laideur de leur acte "Vous vous rendez compte ! du chantage ! à votre âge !" etc., mais leur réponse est une contre-leçon : ils savent ce qu'ils font ; ils préféreraient ne pas le faire, mais ils n'ont pas le choix. Il n'y a rien à répondre : pire, la résistance qu'ils rencontrent les oblige doublement : ce que les autres projettent sont des stratagèmes de défense pour justifier qu'il ne fassent pas ce qu'il faut : ce qui suppose donc qu'ils pourraient le faire, mais ne le font pas, et trouvent des "mondes" où... ça passe. Manger bio est une stratégie d'oubli offerte par la même structure qui nous fait demander un stratagème : le marché, par qui des légumes ogm se trouvent en vente, propose et promeut la vente l'achat de produits "propres" etc ; il est agréable d'en acheter, quelque chose "colle" quand j'en mange, et en fait un plaisir autrement plus agréable que la simple opération de me servir d'un moyen adéquat pour rencontrer une fin etc ; donner à une association humanitaire est une stratégie d'oubli etc... être heureux réellement peut aussi bien être une stratégie d'oubli quand il s'agit du moyen adéquat pour justifier le bruit qu'on fait lors d'une fête, à la condition que des voisins en puissent être fâchés etc... mais je perds le fil qui est "Psychopathie", mot qui n'a pas encore été justifié d'ailleurs, comme "titre" : mais d'abord, continuons sur les jumeaux du Grand cahier : ils n'ont rien à faire de ces techniques qui donnent bonne conscience etc. Ces techniques ne cassent rien, sont correctes, recevables : quoi de moins critiquable que faire du jogging, que réduire sa consommation de sucre ou d'alcool, etc. ? mais les jumeaux qui urinent sur l'officier (composition La langue étrangère), c'est irrecevable, incompréhensible : éthique ? ... S'installer dans la vie courante équivaut au refus de reconnaître la dissimulation de ce qui est obnubilé ... Il y a de faux problèmes : ils sont pré-formulés par des réponses qu'on a déjà, qu'on voudrait d'avance donner : c'est comme si leur forme de "problème" était simplement rhétorique ; mais comment on les reconnaît comme "faux" ? simplement quand on refuse la réponse : Prenons un faux problème : "Quelle est la place de la femme ?", c'est un faux problème pour moi car je sais d'avance que le "juste milieu" entre les deux extrêmes (la position de sagesse) qui viendra y répondre est inacceptable. Ce "juste milieu" est ce qui doit changer, et pas seulement les extrêmes qu'on croit corriger au mieux "vers le juste milieu"...

...idoles que chacun possède et près desquelles chacun cherche ordinairement à se dérober... des stratégies de défense (défense des idoles, des lieux familiers, nommés) dont la forme est idéologiquement déterminée (le remplissage est simplifié par l'environnement (comme extension erronée (malentendue, outil inconscient) du monsieur qui cherche des justifications (justifiant un besoin de justifications qui justifient un objet) "objectives là-dehors") qui prévoit (s'il est bien un monde, un environnement humain) le besoin de remplissage (de sens, de valeur, de plaisir, d'adéquation) dans des cas comme celui-ci : slt cv ? édifice kitsch ; la douceur aura été fausse blabla)

que veut dire "croire" ?
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Sam 18 Sep 2021 - 23:21

2. Mais les jumeaux se trouvent aussi un monde, mais pas un monde où "ça passe" : un où ils sont appelés à... où leur possibilité d'agir est guidée vers un résultat déterminé. Dans un passage (composition Les autres enfants), ils énumèrent différents moyens pour arriver à une même fin : B. va chercher de l'eau mais d'autres enfants l'en empêchent ; elle se fait humilier par les autres enfants, les jumeaux finissent par les faire fuir ; elle demande :
- Pourquoi ne m'avez-vous pas aidée tout de suite ?  
- On voulait voir comment tu te défendais.
- Qu'est-ce que j'aurais pu faire contre trois grands ?
- Leur jeter ton seau à la tête, leur griffer le visage, leur donner des coups de pied dans les couilles, crier, hurler. Ou bien t'enfuir et revenir plus tard.

La fin "se défendre" leur semblait appelée, "nécessaire" dans cette scène. Ils l'ont "pris en charge" après avoir laissé une chance à B. de la comprendre peut-être, ou d'oser l'assumer. Mais rien de ce qui est énuméré ne semble lui être venu à l'esprit... Chaque bout de l'énumération peut lui apparaître individuellement comme la chute d'une blague. Ce qui était impensable était évident, et "multiple"... : Chacun pouvait-être ("tard-venus" de l'harmonie) le "Sauveur" : il est un homme, quelconque, etc. La "résurrection" n'est pas physique, elle est le fait d'avoir compris la blague (entière, à travers la chute qui pousse à recomposer l'ensemble, c'est-à-dire un ensemble ; et non pas un "monde", qui est un outil de séparation des personnes, car il est la totalisation sur la base d'une exclusion : le centre des gens (qui est le lieu du "déjà" : du "fait qu'il y a", sans inquiétude) trouve un objet sur quoi déléguer sa position (par oubli de sa position (Platon), ce qui va faire désirer une remémoration etc.) : on va faire attention à autre chose qu'à "soi" (comme s'il n'était pas présent partout dans le monde), oubliant sans fierté l'humilité qui nous "conviendrait" ; l'ensemble est la composition (volatile) d'un monde extérieur à soi, et précède toute présupposition). Le monde des jumeaux est le leur ; ils ont décidé de résister : ça ne veut pas dire qu'ils veulent "être épargnés" ; cette résistance est toujours tournée contre eux-mêmes.

J'ai voulu écrire le Paradis
Ne bouge pas,
    Laisse parler le vent
                    Tel est le Paradis.


"Qu'est-ce que ça veut dire ?", la question ne se pose même pas, de peur d'une "vulgaire explication trop prosaïque etc." ; quel est le risque d'une telle explication ? changer un instant contemplatif en un épisode malaisant. Notre passion pour l'utile se nourrit d'explication ; ce qui reste de "mystérieux" et libre dans La Fontaine est affiché sur la couverture comme argument de vente principal. L'aspect malaisant des manifestations anti-vax etc, c'est qu'ils prennent au premier degré les explications et les messages de propagande, alors qu'ils n'existent que pour solliciter un stratagème commun d'oubli, qui se moque de l'efficacité.
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par *SoSûre* Mer 5 Oct 2022 - 22:42

bêtises II 6a00d810
*SoSûre*
*SoSûre*

Messages : 16548
Date d'inscription : 23/07/2017
Age : 53
Localisation : Hauts-de-France/Dunkerque/France

https://www.zebrascrossing.net/t32051-plages-musicales-de-demain

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty

Message par Amira Ven 7 Oct 2022 - 10:03



Dernière édition par Amira le Dim 8 Oct 2023 - 5:29, édité 1 fois

Amira

Messages : 28
Date d'inscription : 05/06/2022

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par *SoSûre* Ven 7 Oct 2022 - 10:09

J'ai eu la chance d'avoir des grands maîtres en philosophie ici et même avant ma présence sur ce forum. Et en gâteau au chocolat. Le secrétariat amène de gros avantages 😊
*SoSûre*
*SoSûre*

Messages : 16548
Date d'inscription : 23/07/2017
Age : 53
Localisation : Hauts-de-France/Dunkerque/France

https://www.zebrascrossing.net/t32051-plages-musicales-de-demain

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty

Message par Amira Sam 8 Oct 2022 - 4:48



Dernière édition par Amira le Dim 8 Oct 2023 - 5:30, édité 2 fois

Amira

Messages : 28
Date d'inscription : 05/06/2022

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par *SoSûre* Sam 8 Oct 2022 - 13:50

Bonjour, 
Je vous mets le lien du fil que j'avais fait sur la communication. 
Puisque j'ai un mode de communication où je préfère communiquer dans le fil du sujet concerné et plutôt sur des notions ou sur des idées que sur des personnes ou des membres. 
Comme dans la vie il est prévu sur ce forum que si vous avez la sensation d'être importunée d'après ce que je comprends mais de façon curieuse puisque vous êtes allés au contact de quelqu'un sur un fil qui l'a ouvert et d'après ce que je vois plus pour lui parler de lui et de façon privée que sur le sujet de son fil et il semble que ça soit la même chose dans ce fil, et donc pour l'autre fil vous pouvez contacter dans ce cas-là la modération donc je ne fais pas partie et dont je ne me mêle pas du travail, si vous avez trouvé dans le mode d'emploi du forum, ce qui correspondrait à ce que vous trouvez que cette personne ce membre n'a pas respecté et le signaler. 
Parce que pour ma part vous répondre sur un sujet qui a été ouvert par un membre pour parler d'un autre fil et d'un autre membre et de la façon dont vous définissez la philosophie, ça n'est pas du tout ma façon de communiquer qu'on peut d'ailleurs retrouver sur ce forum puisque c'est de l'écrit, j'ai ouvert deux sujets dans la section philosophie j'ai ouvert ce sujet de communication dans la section humour et détente puisque je ne suis pas une professionnelle de la communication, j'ai un fil dans carnet de bord pour les échanges on va dire plus personnels et qui nécessite pour lecture une inscription au forum j'ai aussi des échanges par message privé que je ne divulgue pas en public puisque logiquement c'est privé et j'ai un fil de présentation. 
Et c'est pour laisser la place justement aux nouveaux membres comme vous il me semble que j'ai désormais beaucoup moins d'échanges dans le forum ou j'interviens lorsque j'ai quelque chose à exprimer qui va être dans le sujet du fil. Ce qui fait que à première vue nous n'avons pas du tout la même façon d'aborder la notion d'échange il a même manière d'utiliser ce forum de ce qui peut forcément arriver puisque tout le monde est différent.
 Ce qui fait que j'ai pensé à vous communiquer ce fil sur la thématique de la communication et que si vous avez le temps et l'envie de le lire le fait que vous y déposiez votre avis et votre point de vue sur tout ce que j'y ai mis sera probablement intéressant. 
Et je pourrais probablement vous y répondre sauf sur vos échanges avec un membre et sur votre avis sur lui. puisque c'est plutôt du domaine de la modération donc je ne sollicite jamais les services ou interventions pour ma part et que ce que vous exposez rentre plutôt de mon point de vue dans le cadre de ce qui se trouve dans le mode d'emploi/charte du forum.
Et pour la philosophie, je me suis limitée avec la compréhension de ténors professionnels en philosophie à l'ouverture de deux sujets dans la section philosophie sur le fait de solliciter leur avis sur la thématique de la tolérance et à savoir si de leur point de vue il reste un semblant d'humanité. Sur lesquels vous pouvez si vous le souhaitez intervenir. 
Comme vous pouvez peut-être le constater depuis toujours vu de chez moi, comme on dit, des personnes dans la vie et particulièrement sur ce forum ont posé tout un fonctionnement et des cadres/guidances et des balises dont je préfère bénéficier et que je préfère utiliser puisque je trouve de mon point de vue que ça facilite et simplifie grandement la communication entre les personnes et les membres.
Simple feedback à avoir lu en diagonale uniquement, votre message puisque j'étais intervenu dans ce fil uniquement pour souhaiter un bon anniversaire et en détournant juste un peu le sujet puisque contrairement au membre qui l'a ouvert, je ne suis pas professionnel en philosophie même pour dire des bêtises et que ça faisait une petite plaisanterie sur le fait que n'être pas dans le sujet du tout et lui adresser un message plutôt du domaine privé entre membres, en public plutôt que par message privé, et un membre avec lequel j'ai déjà eu la chance de pouvoir échanger sur ce forum et justement de pouvoir plaisanter, ça correspondait donc au titre du fil et avec un clin d'œil de me permettre de manger une part de gâteau pour son anniversaire. 
Ce qui fait que c'est peut-être intéressant d'échanger sur le fil de la thématique de la communication que j'ai ouvert puisque il semble que nous ayons un mode de communication qui est différent sur tous les points à savoir que le vôtre correspond à ce que j'appellerai mon mode de communication totalement divergent à côté du sujet et dans le but de produire un effet comique que l'on retrouve plus particulièrement dans l'humour absurde où qu'on peut appeler aussi complètement à côté de la plaque comme le dit cette expression.  C'est intéressant, essaie d'ailleurs pour ça que j'apprécie ce forum depuis des années puisqu'il permet ce genre d'échange de point de vue et d'informations donc de éventuellement discuter sur les modes d'utilisation d'un forum et les différents modes de communication de chacun.et les différentes manières de définir, d'aborder et de participer selon plusieurs angles possibles et selon différents vécus et parcours des sujets de la vie, et de voir comment des personnes peuvent se synchroniser dans des échanges ou alors pas du tout et pourquoi, ce qui est logiquement et surtout sur un forum d'échange de ce type un peu particulier très instructif très constructif et très informatif pour tout le monde. C'est plutôt chouette et peu courant et possible en dehors d'ici puisque la vie passe très vite pour tout le monde.  Very Happy
*SoSûre*
*SoSûre*

Messages : 16548
Date d'inscription : 23/07/2017
Age : 53
Localisation : Hauts-de-France/Dunkerque/France

https://www.zebrascrossing.net/t32051-plages-musicales-de-demain

Revenir en haut Aller en bas

bêtises II Empty Re: bêtises II

Message par Sarty Mer 24 Jan 2024 - 21:52

comment j'ai encore déménagé

même si chaque jour se ressemble au point d'être ennuyeux ou lassant d'avance, sa description est infinie

il y a un genre de magie dans les signatures, mais laquelle ?
1) A retenu dans une cellule demande à sortir
B arrive et lui montre un papier signé par A -
A reconnaît sa signature et abandonne sa demande
. . . . . . . . . . . . "j'ai donné mon accord pour un tas de choses et pour toujours"
2) A doit signer un document important
il n'a jamais signé autrement qu'en cochant, qu'en cliquant etc... mais il a hâte d'avoir sa signature à lui !
elle montrera tout, c'est là qu'il faut être quand on est quelqu'un
dans sa signature ! il en a vu des belles, son père en avait une
il signe et lis sa signature comme une œuvre une affaire encore plus importante que ce à quoi il s'engage
pour un tas de choses, d'ailleurs, et pour toujours !
et sa fierté ne dégonflera jamais de voir ces lignes venues de lui si spontanément
il l'imagine sur un diplôme ! sur un maillot ! il l'imagine dans le monde, quand il l'aura quitté
on montrera cette signature, et on n'ajoutera rien, cette signature, oui, cet homme
. . . . . . . .. . . . "qqch a été fait"
3) il l'aime bien, il lui écrit parfois, elle aussi lui écrit, ils se connaissent, se connaissent même bien, maintenant (après tout ça !), et ils se distinguent des autres (et pas qu'entre eux !), et aussi se laissent distinguer elle en et ou par lui et lui en ou et par elle de tout, du reste des lui-elle car il faut des moments, et signent avec des noms propres bizarres pour soi-même et pour l'autre comme si un tiers signait, bcp moins sévèrement raisonnable, calme, simple, qu'avec les autres (on dirait même âgé négativement !)
. . . . . . . . . .  "oui"  

ma grand-mère me disait toujours  « .... mmmmoui... oui mais non, c'est pas sous-entendre qui est important, c'est surtout faire sous-entendre, sinon rien n'est sous-... rien n'est rien entendu !... tu comprends ?... il faut savoir faire sous-entendre, ou les envoyer d'abord se faire faire des sous-entendus car il faut avoir connu des exemples... il y a des règles à tout sarty »

le pb avec la langue française - il y en a un !
il faudrait que je rencontre plus de gens aisés, à l'aise dans leur langue, c'est-à-dire très riches !
car quelle plus grande richesse que la confiance ? on se passe même de se sentir malaisé par le fait de corriger des erreurs qui relient, on est ailleurs, au-dessus de ça
mais qu'on nous présente une carte, un menu des manières d'être, exhaustive à chaque ère "géoéthique" sous une autre forme qu'un gros livre ou film, est quand même insultant...
il serait utile d'avoir des -ing comme en anglais, mais ils sonnent si mal dans la langue d'aujourd'hui qu'on n'y pense plus, l'utilité n'a même pas le temps de naître à l'esprit, car le malaise est plus fort - des tournures impossibles à "parler", vivantes mais à l'étranger, inutiles dans notre bouche ou laides à nos propres oreilles - mais quel malaise ? les très riches capables d'y penser n'en voient aucun

13/01
I'm trying again (last year...) today a kind of a soul-self-medication : unnatural highs, beer and cigarette - and buying shoes and pants ! and stuff
freud "la vie nous est trop lourde à supporter etc"
but I do that just in order to correct that later !
and by later I can mean "now" : I instantly regret the use of these smelling.... smelly... of these
it's called recreationnal drugs : but they're only that in a recreationnal context -
which is what is lacking today, and the today that was yesterday, and even and probably will and
So the context is "yet to be find" !
go to some bar, like I did last year ? I mean, it's made for it exists for it was thought to be a place where this -
that was before an explosion of motivation, boxing in a club three times a week, trying to forget how time stops passing when you wait
I wonder if some explosion is to follow now... can't wait
that expensive though. Did I care... no.... but ! Trying again this artificial highs make me realize how pointless both are ! artficial, natural.... yes : pointless, without the context

now, cooking. Thinking, over some rice pilafing on the fire... about how... how to be a friend?

everybody can expect to be forgot?forgotten? the part that's hurting is only tat you know very well by who you are
usually, I guess from what I've seen,
usually the people we know are associated to a context, a formal... superstructure... built around them... a world ! his, hers, ours, yours - a context
where some very specific words are living
where some memories are shared, sometimes happily brought back to present as a present for the present !
where
well. I go dry a little -
maybe, describing her - our ? context will help the... defining
it did'nt

the rice is still cooking. now absorbing water... a little too much water. it will be sticky and the poivrons are deficiently cooked I think... because of the too much water ! and I'm thinking slowly about how... etc
oh : today it's saturday
She's working and I'm not. And the other guy, I don't know

Once she told me a story about this guy. He found a way to work with her (I remember trying myself to make up some way to do that (not the same idea though), meaning a constant presence etc but his reasoning was different, not a jealous guy), and it made me jealous, and disgusted, and sad. I was very innocent or ignorant I think. etc
whatever ! however !
context...
money is also a very good natural high, I mean the constant worrying and counting and not counting high enough and expecting a... higher.... number or
money is like a universal lover, that is very hard to get for some reasons, very easy to some happy few, but who always enjoys getting out and
Enough let's eat

a context is a place, like everything it takes some place to be... but it's a place in feelings, or time, or....
do you ever sit, waiting, but waiting nothing ? there also is : a context

but you have to guess, ask, know - that'...no. which one is the question you have to answer when feelings change
do you recognize the contexts ? did you rename this one ? oh and
eurk

So you drink and smoke to evoke the context, because... whatever
and it's not so easy to bring out actually

think : robinson...

some discourses can have an echo in your world, and be forgotten later completely, but still they've been here
like some melodies you really enjoyed without reason that you called back to life in your head
as if they were a pet

there's a pet in our brain called music
is that funny ?
always waiting for us, seeking our eyes, always... after our moves...
showing... love to us, or something

and some people refuse to return love to pets !
can you imagine !

ok the point of everything in life may be to avoid the misery of expecting and not getting things exactly the way they were when we liked them
Sarty
Sarty

Messages : 508
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 26
Localisation : lyon

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum