Tiger Crossing, "trop intelligent pour être malheureux ou les tribulations d'un ancien zèbre devenu Tigre"

J'ai recruté des Kalthuette pour faire plus de propagande !

(qui à se battre contre des moulins à vents...

Cool, j'ai joué au loto et je n'ai pas eu un seul numéro, même de loin

J'ai un petit jeu sur mon portable avec lequel je fais des paris, du genre "si je réussi à faire plus de tant de poins, il se passera ça ou je réussirais ça", je viens de doubler mon record absolu de manière éclatante

Est-ce que je me fie à tout ça, non pas que, mais ça motive aussi

Ces moments dans la vie où tu ne sais pas pourquoi, ça part dans tous les sens.
Le papi qui se laisse partir et mes connes de tantes qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Tu as beau être un tigre, tu as beau avoir de la ressource, être fort pour toute une famille c'est impossible.
Mais c'est impossible aussi de laisser partir le vrai Tigre...
Je l'aime mon papi, je ne dois pas flancher, je dois être fort devant ma grand mère, je dois trouver les mots pour remuer mes tantes...
Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça à vous ? Mais là je flanche, je vacille, je perds pied, peut être que moi aussi j'ai besoin d'aide cette fois. Heureusement il en reste une de tante qui est forte et qui est là. Je l'aime cette tante, mais elle a plein d'autres soucis.
Ouais message étrange, je raconte sans raconter. Autant j'aime raconter mes théories foireuses, autant normalement je n'aime pas raconter ma vie privée à des inconnus (le prenez pas mal, mais c'est le cas pour la grande majorité d'entre vous).
Ceci n'est pas un message de désespoir, juste un crie du fond de ma jungle, un crie de rage, un cri d'une envie de vivre, un cri pour dire :
MMMMMMMMMMEEEEEEEEEEERRRRRDEEEE !!!!
Mais moi je dois faire quoi bordel ? Qu'est ce que je peux encore faire ???
Puis qui suis je pour toujours penser que je peux faire d'ailleurs ?
Qui suis je pour oser vous imposer ce cri de rage ?

Où est-ce que j'ai foiré quelque chose ?

Je ne sais même pas ce que je suis en train d'écrire... Je pourrais reprendre mon ancien avatar, je me sens comme Anakin Skywalker quand il bascule vers le côté obscure en espérant puiser plus de force pour aider ceux qu'il aime... En plus malin bien sûr, comme tous ceux qui l'ont fait en ce croyant plus malin, parce qu'ils pensent qu'ils sauront doser et réussir l'impossible.

Putain, ça n'a aucun sens ce que je dis, pourquoi je le dis ?

Je ne sais même pas ce que je veux en postant ça ici. Je ne veux pas de réponse, il n'y a pas de réponses.

Je vois autour de moi des gens que j'ai aidé qui tombent quand même...
Je vois des gens que j'ai aimé qui souffrent toujours plus...

Je dois quand même souffrir d'une vraie mégalo de croire que je peux aider tout ce petit monde, je dois être un sacré idiot quand même. Je n'arrive même plus à m'aider moi en ce moment.
Ça fait sacrément zèbre ce message n'est ce pas ?

Putain d'empathie de merde, tu peux mettre toutes les facades que tu veux, elle te revient en pleine poire. Tu te rassures plus jeune en t'en servant comme une arme, mais quand tu comprends qu'en faisant ça tu manipule tu fausses les rapports humains. Alors tu la bloques car tu la vois comme une arme, et tu te veux assez sage pour ne pas utiliser des armes innées. Mais c'est de la merde, c'est renoncer à être soit.

Tu refuses de montrer que tu es fragile, pas par peur du jugement, mais parce qu'il faut être fort pour aider et porter ceux qui en ont besoin, mais c'est égoïste ça aussi finalement...

Alors tu bascules vers des trucs obscures, tu perds vue, tu perds le contrôle, ou plutôt tu comprends que tu ne l'as jamais eu.

Putain mais qu'est ce que j'écris bordel, mais pourquoi ????

Merde je l'aime mon papi, je ne veux pas le retenir de force, mais je ne veux pas abandonner le combat. Pensez juste un peu à lui. Pensez que c'est lui le tigre, le vrai !!!

Ça n'a aucun sens tout ce que j'écris, aucun, mais du coup j'ai beau me dire que la mort ne me fait pas peur, mais c'est faux ! La mienne je m'en fiche c'est vrai depuis longtemps, depuis que je l'ai salué de prêt 2 fois. C'est une vieille copine, on a bien causé, mais on c'est dit que ça serait pour plus tard, on se fera un apéro de malade elle et moi, mais pas tout de suite. Par contre elle invite de plus en plus de monde à sa table et ça ça m'énerve ! Putain tous ces copains, copines, parti trop tôt... ils me reviennent tous en mémoire là, j'en chiale, c'est pas possible....

Merde, attends écoute, c'est bon, j'ai compris, tu existes, tu peux prendre qui tu veux quand tu veux, j'ai compris. Mais cette année, juste cette année, fait une pause s'il te plait ! Une petite pause !

Aucun sens ce message... la mort n'est pas inscrite sur zc, elle ne va pas me lire, on ne fait pas de pacte avec elle. On ne négocie pas avec elle. je dis n'importe quoi...

Alors je fais quoi là moi maintenant ? Je ne tomberais pas, et même si ça arrive, je me relève ce n'est pas le souci ! Donc ne flippez pas pour moi, ce n'est pas un message de désespoir. C'est juste un crie, qui n'a surement aucun sens pour vous et quant bien même je m'en fiche.

Pourquoi ????

Comme s'il fallait que tout est un sens ? Est ce que tout est sensé ?

Moi je suis un sale gosse, un sale gosse qui a voulu jouer les grands, mais qui là veut aller se planquer dans sa cabane alors qu'il faut agir...

Pffff bordel...

Pantera luctuat nec mergitur !

Je vais souffler, souffler un grand coup, je vais me consacrer à un truc marrant pendant quelques jours

Je suis un tigre, je suis le tigre !!!

écrire.

Le sentiment d’impuissance

Après avoir cherché machinalement ses clefs dans son sac, elle met sa veste puis se retourne en prenant soin d’éviter le regard absent de sa mère. Elle fait un effort surhumain pour masquer ses émotions, mais insuffisant car sa tristesse se sent dans sa voix.

Elle parvient à prononcer un « à demain » étouffé, en s’engouffrant dans le couloir, où elle croise son père qu’elle embrasse tendrement et fébrilement. Une larme rebelle trahie sa détresse pourtant férocement contenue.

La gorge sèche, le cœur lourd, l’estomac noué, les jambes défaillantes elle regagne sa voiture. Ce trajet quotidien est à la fois le sas de décompression et l’espace de transition pour passer de l’univers de ses parents à celui qu’elle partage avec son mari et ses enfants.

Sa vie navigue houleusement entre ces deux « terres » tel un navire à la dérive.

Lors de l’annonce de la maladie de sa mère elle s’est révélée en découvrant enfouie en elle une nouvelle énergie, une combativité qui sommeillait.

Cet élan de vie, cet élan pour l’autre se manifeste souvent dans l’adversité. Combattre, gagner, vaincre est une évidence, une certitude mais le temps passant ces convictions peuvent s’avérer être des leurres douloureux.

L’épreuve peut enrichir la vie d’un sens supplémentaire qui devient essentiel, mais un sens ambivalent, à la fois fondateur et utopique. La déflagration de la réalité mise à distance oblige à un re-positionnement inévitable et salvateur.

Les événements de la vie, la maladie, les contraintes familiales, sociales, culturelles et économiques, nous mettent face à nos limites et à nous-mêmes.
Admettre son impuissance est insupportable. Il ne s’agit pas pour autant ni de baisser les bras, ni de se résigner, ni d’abandonner.

D’une certaine façon, la vie nous confronte à des situations où nous ne pouvons pas « apporter » à l’autre ce que nous voudrions, ce que nous pensons être « bon » ou « juste » et encore moins « sauver » cet autre pour qui nous serions prêt à tous les sacrifices.

Concrètement, par nos actions et notre présence nous pouvons uniquement créer un environnement sécurisant, apaisant, bienveillant, stimulant, empathique à l’intérieur duquel la personne aidée pourra s’autoriser à être bien, pourra puiser une énergie vitale, ou encore vivre et partager tout ce qui sera en sa capacité et sa volonté d’accomplir.

Les situations de refus d’aide ou de soins sont « naturellement » vécues comme extrêmement violentes et injustes.

Le sentiment d’impuissance est tout autant redouté par les aidants proches liés affectivement et émotionnellement que par les aidants professionnels qui sont engagés et responsables dans leur vie professionnelle et sociale, miroir de leur propre histoire.

Bien souvent, il nous est plus aisé de se tourner vers l’autre pour lui venir en aide que de parvenir à prendre réellement soin de soi.

Le sentiment d’impuissance nous oblige à respecter l’autre en tant que tel, à éviter de prendre le pouvoir sur cet autre en voulant « son bien » et surtout à comprendre que la seule personne pour laquelle nous sommes « tout puissant » est nous-mêmes. Ce dont a le plus besoin une personne en difficulté ou en souffrance est d’avoir à ses côtés une personne qui aille le mieux possible, qui par la qualité de sa présence et son énergie pourra la guider sur le chemin à parcourir dans la confiance et l’apaisement.

http://www.aveclesaidants.fr/conseils/le-sentiment-dimpuissance/

Hello, effectivement, bizarrement, un bain, un souffle de vent lors d'une balade qui te traversera les neurones, être interpellé par un "Pierre", Paul ou Jacques, ou une "pierre".... ou laisser aller ton esprit à divaguer sur le fond de ton café.... ne changera rien au contexte que tu vis.... mais te permettra logiquement de replacer le "curseur" au niveau de "l'équilibre".

Le niveau de "l'équilibre" qu'il est très complexe de retrouver et de maintenir dans des situations mouvantes et particulières où tout être humain se sent plus ou moins "en suspens"

....

Je ne te connais pas plus que ça non plus mais je te transmets ce que mon beau père m'avait curieusement transmis lui même :

"tu verras, l'univers continuera de tourner, les gens continueront à s'affairer, tout sera comme d'habitude, pendant que pour toi rien ne sera plus pareil...tout te semblera s'écrouler... il faudra que tu penses ce qui te fait le plus de bien... sans tenir compte de qui que ce soit... et sans culpabilité....".

Je te souhaite alors tout de même la meilleure journée possible

(l'avantage d'être "décalée...)

Pensées positives vers ton grand-père et gros câlin pour toi.

Merci beaucoup

Tiens rêvons un peu
https://www.zebrascrossing.net/t20297-les-delires-de-katlhu#889033

Kalthu, écrire ça fait du bien. C'est le principe du journal intime d'ailleurs.
T'es pas obligé d'être fort tout le temps.

Les nanas fondent devant un homme fort qui avoue ses faiblesse (ça c'était pour te faire sourire )



La barre est dure, tiens la bien !

Pas besoin qu'elles fondent toutes (limite au contraire d'ailleurs...).

J'ai pas dit "toutes", interprétation narcissique Darling.

Il a quoi ton Papi ?
Pourquoi portes tu le poids de cette responsabilité sur tes épaules ?
J'ai grandi comme ça, je portais tout sur mon dos de petite fille. C'a été tellement agreable de pouvoir lâcher ce fardeau un jour.

Maintenant ma famille me parle, je les écoute, mais ca ne me concerne plus.

Là il est soigné, mais il se laisse partir...

Le souci, c'est que tu ne pourras pas te battre à sa place. Tu peux aller le voir, lui parler, essayer de lui donner du courage et peut-être de le convaincre que ça vaut encore la peine, mais s'il ne veut plus, tu ne peux pas faire davantage...

Faut dire que ça doit paraitre long une vie en bout de course.
Il doit falloir une sacré motivation et quelques projets d'avenir pour avoir envie de continuer...

écrire, crier (un tigre qui ne crierait pas c'est un gros doux felin alors ?!)...
et les personnes âgées ont bien souvent la "force" de décider de leur "moment"...
le plus beau cadeau que l'on puisse leur faire est d'Etre, nous, là, auprès d'elles, le plus "vrai" possible et dans la joie de ces moments partagés (sans les décompter !), rien que d'etre ensemble...
La force du tigre est en toi, comme la vie/la mort, tout est dualité force/faiblesse....
(il est mignon ce nounours, nouveau "calin" pour toi)

merci les gens

Allez celle là parce que depuis gosse elle fout la pèche quand je l'entends !

Un morceau de la BO de Fight Club que j'aime bien, parce que la vie est un combat de tous les jours, et que le guerrier à le droit au repos.

Suce ces p'tits bleus, tu sauves l'honneur musicale de cette page (non pas mordre le gentil tigre )

Ahhh c'est déjà mieux du rock !! (Un poils oldie hein quand même)

une perle au collier ?

dans la série avec Limhal

Mouais...mouais

c'est malin lol il va nous trouver un "penny" sur le sentier ....

Y'avait Penny lane aussi

bon alors à Lenny Kravitz la montagne après avoir traversé la Plane...

(et je sais pas pourquoi mais je vois arriver Maurice... mais j'attends la suite

Dans cette période difficile que tu vis, je ne peux que te souhaiter de trouver la force et le courage
qui t’aideront à surmonter cette épreuve






Cette musique correspond mieux au message que je veux faire passer et à l'entraide qui se manifeste sur ce fil


Maintenant je vais faire un tour sur le fil "les délires de kalthu"  

alors en fait t'es un ours ? on se fait balader la tête dans les nuages

J'en ai déjà parlé dans un précédent fil, Sacco et Vanzetti, anarchistes américains, d'origine italienne, condamné à mort pour un crime dont ils sont innocents et des idées dont ils étaient trop fiers !
Tout le monde connait à peu près l'histoire (je vous invite à la découvrir si ce n'est pas le cas), et la chanson.
Mais la lettre de Vanzetti qui a inspiré la chanson l'est beaucoup moins.

Bart Vanzetti a écrit: Si cette chose n'était pas arrivée, j'aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J'aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n'aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d'un bon cordonnier et d'un pauvre vendeur de poissons, c'est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe

La lettre de Sacco à son fils est aussi juste une merveille

Spoiler:

Et oui, leur mort fût leur triomphe, leurs idées existent encore et il reste un hymne pour tous les révoltés du monde !

Question pour celles qui bossent dans un ministère qui gère ce genre de chose, si je me barre en Syrie côté Kurde, je risque quoi en rentrant en France ?

C'est marrant "Here's to you, Nicola and Bart", est une chanson que j'avais apprise en cours d'anglais il y a + de 25 ans et je connais encore les paroles par coeur.

Elle est si belle

Kalthu a écrit:

Question pour celles qui bossent dans un ministère qui gère ce genre de chose, si je me barre en Syrie côté Kurde, je risque quoi en rentrant en France ?

Sans être dans un ministère : D'être entre quatres planches.

Si je rentre sur mes 2 jambes c'était ma question !
C'est la nouvelle espagne, il faut les nouvelles brigades internationales !!!

Avec ces cons là, au pire en taule.
Après selon moi, une fois parti au combat, on ne revient vraiment jamais.

Avec ou sans barbe?

ben sans, ou un petit peu... mais pas du côté des barbus bien sur...

Aucune idée en fait, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'y aller. Je saurais pour l'Azerbaïdjan...