Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
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Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
t'essaie de soigner mon blues du temps qui passe, là?
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Pulsion incontrôlable: Sepultura rimera toujours avec Cavalera.
Tiens, c'est pas la même chose, mais goutte dont moi c't'ambiance de folie:
Moscou. 1991. C'est de l'histoire avec sa majuscule, 1.5M de furieux.
Monte le son à fond
Tiens, c'est pas la même chose, mais goutte dont moi c't'ambiance de folie:
Moscou. 1991. C'est de l'histoire avec sa majuscule, 1.5M de furieux.
Monte le son à fond
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 39
Localisation : Dieppe
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Ce serait grossier de leur part : il s'agit là d'un témoignage vibrant de la géopolitique post guerre-froide. c'est important! Ce clip est HISTORIQUE!
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 39
Localisation : Dieppe
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
page blanche vaincue!
Inspiration revenue
Ecriture fructueuse,
Muse-poète heureuse
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 40
Localisation : Paris
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
(par contre, étant donné le caractère parfois cru de mes vers - de terre, because archéo of course - je vais pas m'amuser à les diffuser sur le forum directement... et pis y'a ma maman qui passe, des fois )
- ne sois pas défait pas la pluie:
ne pas céder à la pluie
ne pas céder au vent
ne pas céder à la neige, ni à la chaleur de l'été
avec un corps solide
sans être entravé par le désir
sans jamais perdre de tempérament
toujours tranquillement en souriant
chaque jour quatre bols de riz brun
miso et certains légumes à manger
en tout
compte toi en dernier et met les autres avant toi
regarder et écouter, et comprendre
et ne jamais oublier
à l'ombre des bois de pins des champs
étant dans une petite hutte au toit de chaume
s'il y a un enfant malade à l'Est
Va et prends soin d'eux
si il y a une mère fatiguée à l'Ouest
cours et assure lui sa gerbe de riz
s'il y a quelqu'un près de la mort vers le Sud
va et dis qu'il n'y a pas besoin d'avoir peur
s'il y a une querelle ou une poursuite vers le Nord
dis leur de se libérer de ce gaspillage
quand il y a une sécheresse, versant des larmes de sympathie
quand le froid de l'été, errant bouleversé
appelle un bon à rien par tout le monde
sans être loué
sans être blâmé
une telle personne
Je veux devenir
Miyazawa Kenji
- autre version, plus compréhensible:
Ni la pluie, ni le vent, ni la neige, ni la chaleur de l ’été
N'intimident ce corps solide qui est le sien.
Sans ambition ni fierté, il sourit toujours silencieusement.
Un litre de riz complet chaque jour, voilà son repas
Avec du miso et un peu de légumes.
Il voit tout, écoute attentivement et comprend toutes choses
Sans jamais tenir compte de lui-même : avec lui rien n'est oublié
Sa demeure, c'est dans la plaine,
Une petite chaumière au pied d'un bois de pins.
A l'est, un enfant souffre,
II s'en va le soigner.
Si, à l'ouest, une mère n'en peut plus,
II part la remplacer et porter sur son dos les gerbes de riz
Si quelqu'un est mourant au sud,
II s'y rend pour lui dire qu'il n'y a pas lieu de craindre.
Au nord, une querelle éclate, on intente un procès:
II arrive et dira : « Arrêtez donc, tout cela ne sert à rien »
Survient la sécheresse: alors, il laisse couler les larmes de ses yeux ;
Si l'été est trop froid, il marche désemparé.
On dit de lui : « c'est un bon à rien » !
Point d'éloges à son égard, point d'hostilité non plus.
Je voudrais devenir un tel homme.
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
humeur contemplative
- admist the movement:
For just a moment admist the movement
I was calm, and so at ease
Nothing as pure, nothing as silent
As swimming deep in the emerald waters
I held my breath, I prayed to granite
A golden ring down in the depths
You needed time, so I had patience
But I gave up, just so you know
Shadows can fade
If you cast them away
Tie them to this rusty chain
Down, and down to the rocky bottom
You talk of birds, and understand them
I took it in, and heard the trees
A trail we followed, impassable till snowmelt
A stone that shattered with your throw
I watched the echo upon the surface
Each perfect ring had a glinting glow
My love was up for the taking
Now it's been given it back to him
Shadows can fade
If you cast them away
Tie them to this rusty chain
Down, and down to the rocky bottom
A golden ring down in the depths
My love's been given back to him
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
- supernova, Jil Is Lucky:
I always wanted to become a good good boy
Now I know I am not
They say « Boy you're living on the moon »
But I swear I am not
If I could I surely would take a plane
And watch the world from the bright side, from the good side
And make an air pocket in my cloudy mind
Where burning supernovas seem like dying candle lights
I always wanted to become a real real man
Now I know I know I know I am not
The say « Boy you should try to keep your feet down on the ground »
But I swear I can not
If I could I surely would take a plane
And watch the world from the bright side, from the good side
And make an air pocket in my cloudy mind
Where burning supernovas seem like dying candle lights
I always wanted to become a good good boy
Now I know I am not
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
"The most merciful thing in the world, I think, is the inability of the human mind to correlate all its contents.
We live on a placid island of ignorance in the midst of black seas of infinity, and it was not meant that we should voyage far.
The sciences, each straining in its own direction, have hitherto harmed us little; but some day the piecing together of dissociated knowledge will open up such terrifying vistas of reality, and of our frightful position therein, that we shall either go mad from the revelation or flee from the light into the peace and safety of a new dark age..."
We live on a placid island of ignorance in the midst of black seas of infinity, and it was not meant that we should voyage far.
The sciences, each straining in its own direction, have hitherto harmed us little; but some day the piecing together of dissociated knowledge will open up such terrifying vistas of reality, and of our frightful position therein, that we shall either go mad from the revelation or flee from the light into the peace and safety of a new dark age..."
Frustrant, quand un ami Z (qui ne le sait apparemment pas) qui ne veut plus entendre parler de vous affirme haut et fort qu'il se sent proche de Lovecraft et que vous savez qu'il a tendance à déprimer.
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Amusant, de relire Anne Rice après des années (et non, je ne surinterprète pas. Je m'amuse, rien de plus)
"Les hommes ne pouvaient pas, comme lui, regarder les machines et en comprendre aussitôt le fonctionnement. Et cette impression que tout lui était "familier" - cela aussi était lié à ses pouvoirs surnaturels. En fait, rien ne le surprenait réellement. Ni la physique quantique, ni les théories de l'évolution, ni la peinture de Picasso, pas plus que la manière dont on inoculait les germes d'une maladie aux enfants pour les en protéger. C'était comme s'il avait eu conscience de ces choses bien avant d'émerger des limbes de l'oubli. Bien avant de pouvoir proclamer "Je pense, donc je suis".
Mais exception faite de ce don, sa perception de l'existence était celle des mortels. Personne ne pouvait le nier. Il ressentait la douleur avec une acuité effrayante. Il savait ce qu'était d'aimer et d'être seul, oh oui, il le savait au plus profond de son être (...)."
Mais exception faite de ce don, sa perception de l'existence était celle des mortels. Personne ne pouvait le nier. Il ressentait la douleur avec une acuité effrayante. Il savait ce qu'était d'aimer et d'être seul, oh oui, il le savait au plus profond de son être (...)."
Anne Rice, La Reine des Damnés.
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
- quatrain sur le pouce:
Le chat dort, et les souris dansent :
Elles tournent en rond en cadence
Sous les moustaches du chaton
Repu de grandes discussions.
"Je n'aime pas les gens", ou de la misanthropie passagère
Dans la vie, les gens ne comprennent rien à ce que je dis, et je me vois obligée d'expliquer la moindre relation de cause à effet. Paresse intellectuelle, je me disais quand j'étais plus jeune. J'ai été effarée d'apprendre que DE FAIT, ils ne voyaient pas les relations entre les différents éléments. Soit.
J'ai toujours aimé partager ce que je savais et comprenais. Je suis devenue plus pédagogue. Ca m'a donné un côté 'maternel' qui a arrangé les choses question acceptation dans un groupe, mais qui m'a cantonnée à un rôle que je ne souhaitais pas forcément endosser. Même si, forcément, être une personne-recours est très valorisant pour l'ego. Pour la perception de soi en tant que femme, c'est une autre paire de manches, mais ce n'est pas le propos
En arrivant sur ce forum, j'avais dans l'idée de pouvoir échanger plus facilement. Effectivement, où pourrais-je trouver ailleurs cette merveilleuse gymnastique conversationnelle qui fait qu'on peut passer d'un sujet "sérieux" (en profitant des connaissances des uns et des autres) à un sujet plus trivial tout en jouant sur les mots ? Bien sûr, j'en ai rencontré, des gens avec qui échanger de cette façon, mais trop rarement à mon goût.
Seulement voilà, à converser, échanger, on finit par oublier de se blinder contre les émotions qui passent. Je ne vais certainement pas me mettre à déblatérer sur l'hypersensibilité, il y a des sujets, pour ça. Mais à se retrouver sans le filtre social, sans la distance que je prends obligatoirement dans la vie réelle, je me surprends à prendre de plein fouet la moindre émotion. Moi. Qui suis, d'après l'opinion populaire, froide. Etonnant. Enfin non, pas du tout, c'est juste une façon de parler.
Mais c'est rassurant sur sa propre humanité
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Le problème avec les relations virtuelles c'est qu'il manque le côté immergé de l'iceberg, la communication corporelle, du coup on loupe les signes qui disent de se méfier. C'est déstabilisant mais en même temps, ça permet de dire des choses qu'on retiendrai d'office si on avait ce filtre (quitte à les effacer vite fait ensuite ).
Vu d'ici, tu sembles tout sauf froide, je dirais plutôt que tu sembles très amicale.
Vu d'ici, tu sembles tout sauf froide, je dirais plutôt que tu sembles très amicale.
Invité- Invité
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Ce qui nous ramène page 3 de ta présentation
Je dis ça mais les 93% manquant, j'ai beau le savoir, parfois j'y pense pas non plus
Je dis ça mais les 93% manquant, j'ai beau le savoir, parfois j'y pense pas non plus
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 39
Localisation : Dieppe
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
insomnie, insomnie, quand tu nous tiens...
Je pensais avoir globalement assimilé cette histoire de rayures avant d'arriver sur ZC. Globalement, les traits de ma personnalité et de mon fonctionnement, j'arrivais à les attribuer aux différentes particularités qui (je ne dirais pas "me caractérisent") me sont propres.
Mon but en venant ici, au contraire de ceux qui sont encore en phase de découverte/assimilation ou recherche d'informations, était de pouvoir échanger plus facilement. Et dans une moindre mesure, de confronter mon expérience pour affiner mes conclusions quant à mes caractéristiques (pas pour me définir, ça, à la limite, je m'en fous. mais pour pouvoir savoir quoi attendre de qui, en gros)
Ainsi, je pensais que la mémoire que j'ai, qui reste un des traits dominants chez moi, j'allais la retrouver un peu chez tous mes interlocuteurs. Je n'ai pas encore approfondi beaucoup de relations ici, mais mes premières observations me montrent que cette satanée mémoire n'est pas une caractéristique aussi répandue que je le pensais. J'espère quand même approfondir cette problématique dans l'avenir, au fil de rencontres et relations. Je ne sais toujours pas quoi penser quand je m'aperçois que mon interlocuteur Z ne se rappelle pas les mots exacts qu'il m'a dit. Est-ce que je dois lui faire remarquer que moi je me souviens mot pour mot de la conversation? Dieu merci, le fait que tout ça se passe sur écran limite le processus mémoriel : je retiens beaucoup moins ce que je lis sur un écran que ce que je lis sur papier, et je retiens moins ce que je lis sur papier que ce que j'entends.
Ma mémoire constitue un handicap dans la lecture, principalement. Je lis beaucoup. Très vite. C'est une sorte de besoin compulsif, et ma bibliothèque peut en témoigner. Je lis d'autant plus quand je suis en période de stimulation intellectuelle (révisions, par exemple). Ce qui est handicapant, c'est de se souvenir presque mot pour mot d'un paragraphe au moment où mes yeux commencent à lire la première ligne. Puisque c'est lié à l'affectif, mes livres préférés, je ne peux les relire que tous les 10 mois environ, sous peine de provoquer un ennui de " je sais déjà ce qu'il va dire". En me renseignant sur la "lecture rapide", je me suis aperçue que ça n'était pas courant, même chez les "bons lecteurs" de lire 400 pages en une heure (ça c'est quand je suis concentrée ; si je m'ennuie c'est plutôt 200). Est-ce que c'est dû au fait que j'ai appris à lire toute seule sans m'en apercevoir? Est-ce que ça a un rapport avec ma mémoire? Aucune idée. Peu importe. Mais qu'est-ce que ça coûte cher en bouquins XD
A propos de la synesthésie. Je croyais que c'était "juste" mon imagination qui travaillait toute seule. Associer un gout/une odeur à quelqu'un revenait pour moi à associer l'impression que me faisait cette personne à la même impression que me faisait ce gout/cette odeur. Mais j'ai remarqué que ce que je ressentais n'était pas forcément un gout réel. Ca se rapproche de quelque chose de connu, mais je suis obligée de "traduire" pour en faire un gout "vernaculaire", plus compréhensible.
Le peu que je savais de ce type de fonctionnement, je le tirais d'une émission de radio entendue il y a des années, qui se bornait à dire des généralités (du genre tel truc a le goût du bœuf bourguignon), ce en quoi je ne me reconnaissais pas du tout. La question était réglée. En me renseignant sur les Z, il y a donc quelques années, je suis donc tombée sur des descriptions plus précises, beaucoup moins "à l'emporte-pièce", qui m'ont fait soupçonner que je pourrais fonctionner de cette manière. (et qui pourrait donc expliquer comment je retiens autant de choses : moyen mnémotechnique automatique par association des sens) Je recommence à m'intéresser à cette histoire, n'étant toujours pas convaincue d'être synesthète.
Encore une fois, les échanges avec certains guident ma réflexion. Je discutais de ma perception des gens avec un Z qui ne percevait pas du tout les choses comme ça : il en est ressorti que lui tendait à associer des traits de caractère aux "gouts" que je lui décrivais, en essayant de rationaliser tout ça. L'expérience a été amusante, mais a montré une nette divergence de points de vue. Les associations que lui faisaient mettaient en rapport des choses qui pouvaient coller, intellectuellement parlant (exemple : citron=jeune & espiègle). Mais je ne fonctionne pas comme ça. D'autant plus que je décris aussi les odeurs avec la sensation tactile que j'en ai (exemple : 'feuille de tilleul appuyée' ou 'argile séchée au soleil effleurante')* Quelqu'un de "cannelle métallique" n'aura pas un caractère froid, comme on pourrait le penser intellectuellement parlant. Je le perçois comme ça, c'est tout. De la même façon, en me renseignant sur la question, je m'aperçois que ma mémoire des dates est renforcée par le fait que j'y associe une personnalité propre. J'avais dans idée, avant ça, que c'était encore une fois mon imagination fertile qui jouait. Maintenant, je m'interroge.
Je me disais que je n'avais pas besoin de me faire tester sur mon QI. Parce que savoir "pourquoi" ne dit pas "comment faire". Qu'est-ce que ça change que j'aie un QI de 125, 130 ou 145? Franchement? Je fonctionne et c'est déjà pas mal. Je sais que je ne peux pas demander à tout le monde dans mon entourage de "parler en 3D" (=voir tous les sens des mots et leurs ramifications en même temps), ni de se souvenir de ce dont je me souviens. Me coller une étiquette? Au risque de revoir surgir un orgueil déplacé? Pour que ma famille puisse s'enorgueillir d'avoir "une surdouée" dans leurs rangs? Et entendre une fois de plus "bah vas-y, puisque t'es si surdouée"? Mauvaise idée. Par contre, j'ai très envie de creuser cette histoire de mémoire. Affaire à suivre. Je dis ça maintenant, mais je changerai sans doute d'avis. Mes propos ne sont que le reflet de ce que je pense à un instant T
Je pensais avoir globalement assimilé cette histoire de rayures avant d'arriver sur ZC. Globalement, les traits de ma personnalité et de mon fonctionnement, j'arrivais à les attribuer aux différentes particularités qui (je ne dirais pas "me caractérisent") me sont propres.
Mon but en venant ici, au contraire de ceux qui sont encore en phase de découverte/assimilation ou recherche d'informations, était de pouvoir échanger plus facilement. Et dans une moindre mesure, de confronter mon expérience pour affiner mes conclusions quant à mes caractéristiques (pas pour me définir, ça, à la limite, je m'en fous. mais pour pouvoir savoir quoi attendre de qui, en gros)
Ainsi, je pensais que la mémoire que j'ai, qui reste un des traits dominants chez moi, j'allais la retrouver un peu chez tous mes interlocuteurs. Je n'ai pas encore approfondi beaucoup de relations ici, mais mes premières observations me montrent que cette satanée mémoire n'est pas une caractéristique aussi répandue que je le pensais. J'espère quand même approfondir cette problématique dans l'avenir, au fil de rencontres et relations. Je ne sais toujours pas quoi penser quand je m'aperçois que mon interlocuteur Z ne se rappelle pas les mots exacts qu'il m'a dit. Est-ce que je dois lui faire remarquer que moi je me souviens mot pour mot de la conversation? Dieu merci, le fait que tout ça se passe sur écran limite le processus mémoriel : je retiens beaucoup moins ce que je lis sur un écran que ce que je lis sur papier, et je retiens moins ce que je lis sur papier que ce que j'entends.
Ma mémoire constitue un handicap dans la lecture, principalement. Je lis beaucoup. Très vite. C'est une sorte de besoin compulsif, et ma bibliothèque peut en témoigner. Je lis d'autant plus quand je suis en période de stimulation intellectuelle (révisions, par exemple). Ce qui est handicapant, c'est de se souvenir presque mot pour mot d'un paragraphe au moment où mes yeux commencent à lire la première ligne. Puisque c'est lié à l'affectif, mes livres préférés, je ne peux les relire que tous les 10 mois environ, sous peine de provoquer un ennui de " je sais déjà ce qu'il va dire". En me renseignant sur la "lecture rapide", je me suis aperçue que ça n'était pas courant, même chez les "bons lecteurs" de lire 400 pages en une heure (ça c'est quand je suis concentrée ; si je m'ennuie c'est plutôt 200). Est-ce que c'est dû au fait que j'ai appris à lire toute seule sans m'en apercevoir? Est-ce que ça a un rapport avec ma mémoire? Aucune idée. Peu importe. Mais qu'est-ce que ça coûte cher en bouquins XD
A propos de la synesthésie. Je croyais que c'était "juste" mon imagination qui travaillait toute seule. Associer un gout/une odeur à quelqu'un revenait pour moi à associer l'impression que me faisait cette personne à la même impression que me faisait ce gout/cette odeur. Mais j'ai remarqué que ce que je ressentais n'était pas forcément un gout réel. Ca se rapproche de quelque chose de connu, mais je suis obligée de "traduire" pour en faire un gout "vernaculaire", plus compréhensible.
Le peu que je savais de ce type de fonctionnement, je le tirais d'une émission de radio entendue il y a des années, qui se bornait à dire des généralités (du genre tel truc a le goût du bœuf bourguignon), ce en quoi je ne me reconnaissais pas du tout. La question était réglée. En me renseignant sur les Z, il y a donc quelques années, je suis donc tombée sur des descriptions plus précises, beaucoup moins "à l'emporte-pièce", qui m'ont fait soupçonner que je pourrais fonctionner de cette manière. (et qui pourrait donc expliquer comment je retiens autant de choses : moyen mnémotechnique automatique par association des sens) Je recommence à m'intéresser à cette histoire, n'étant toujours pas convaincue d'être synesthète.
Encore une fois, les échanges avec certains guident ma réflexion. Je discutais de ma perception des gens avec un Z qui ne percevait pas du tout les choses comme ça : il en est ressorti que lui tendait à associer des traits de caractère aux "gouts" que je lui décrivais, en essayant de rationaliser tout ça. L'expérience a été amusante, mais a montré une nette divergence de points de vue. Les associations que lui faisaient mettaient en rapport des choses qui pouvaient coller, intellectuellement parlant (exemple : citron=jeune & espiègle). Mais je ne fonctionne pas comme ça. D'autant plus que je décris aussi les odeurs avec la sensation tactile que j'en ai (exemple : 'feuille de tilleul appuyée' ou 'argile séchée au soleil effleurante')* Quelqu'un de "cannelle métallique" n'aura pas un caractère froid, comme on pourrait le penser intellectuellement parlant. Je le perçois comme ça, c'est tout. De la même façon, en me renseignant sur la question, je m'aperçois que ma mémoire des dates est renforcée par le fait que j'y associe une personnalité propre. J'avais dans idée, avant ça, que c'était encore une fois mon imagination fertile qui jouait. Maintenant, je m'interroge.
- Spoiler:
- En y repensant, je me suis souvenue que c'était aussi comme ça que j'identifiais les notes à l'oreille, du temps où je pratiquais encore la musique. Je m'efforce d'oublier l'"impression" des notes seules, sans quoi je n'ai pas la sensation de la mélodie en elle-même et je ne perçois qu'une succession de notes. Ca rejoint ce que me disait une copine qui a l'oreille absolue : à partir du moment où elle a commencé à identifier des notes, elle ne perçoit plus la mélodie dans son ensemble. Et elle regrette le jour où elle a mis les pieds dans un cours de solfège
- *:
- je décris des odeurs, mais c'est sur ma langue que je les sens. pour moi, ce sont plus des goûts que des odeurs
Je me disais que je n'avais pas besoin de me faire tester sur mon QI. Parce que savoir "pourquoi" ne dit pas "comment faire". Qu'est-ce que ça change que j'aie un QI de 125, 130 ou 145? Franchement? Je fonctionne et c'est déjà pas mal. Je sais que je ne peux pas demander à tout le monde dans mon entourage de "parler en 3D" (=voir tous les sens des mots et leurs ramifications en même temps), ni de se souvenir de ce dont je me souviens. Me coller une étiquette? Au risque de revoir surgir un orgueil déplacé? Pour que ma famille puisse s'enorgueillir d'avoir "une surdouée" dans leurs rangs? Et entendre une fois de plus "bah vas-y, puisque t'es si surdouée"? Mauvaise idée. Par contre, j'ai très envie de creuser cette histoire de mémoire. Affaire à suivre. Je dis ça maintenant, mais je changerai sans doute d'avis. Mes propos ne sont que le reflet de ce que je pense à un instant T
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Généralement parlant, j'ai plutôt une bonne mémoire, et parfois je me souviens en effet mot pour mot de phrases qui ont été dites au cours d'une conversation. Mais ce n'est pas systématique et il m'arrive aussi d'oublier des choses, même du jour au lendemain - et heureusement quelque part!
Ce que tu décris me paraît néanmoins très exceptionnel et je ne suis pas sûre que ce soit "juste" une histoire de zébritude... En même temps, la mémoire photographique p. ex. n'est pas non plus systématiquement associée à la douance et ce n'est de manière générale pas une caractéristique très répandue. (Pareil pour la vitesse de lecture, j'ai toujours lu vite, mais c'est plutôt 120 pages par minute quand je suis concentrée.)
Pour la synesthésie, je ne peux rien dire, je ne suis pas concernée du tout...
Ce que tu décris me paraît néanmoins très exceptionnel et je ne suis pas sûre que ce soit "juste" une histoire de zébritude... En même temps, la mémoire photographique p. ex. n'est pas non plus systématiquement associée à la douance et ce n'est de manière générale pas une caractéristique très répandue. (Pareil pour la vitesse de lecture, j'ai toujours lu vite, mais c'est plutôt 120 pages par minute quand je suis concentrée.)
Pour la synesthésie, je ne peux rien dire, je ne suis pas concernée du tout...
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Pour la synesthésie, je plussoie.
Dans mon cas, j'ai beau parler de crèmes glacées, ça reste insuffisant. ça se rapproche de... mais ce n'est pas celà. Il faut ajouter une texture, une température, une couleur...
J'ai essayé de synthétiser le truc, d'y chercher une logique, de poser des mots clairs là dessus...>>>
C'est un échec, d'une part à cause du manque de connaissance que j'ai en vocabulaire, d'autre-part par ce que j'en ai tout simplement eu marre d'essayer. Il y-a aussi le fait que ma perception varie en fonction des humeurs de la personne que j'observe, si elle est en colère elle ne m'enverra pas la même chose que si elle est triste, joyeuse, etc... c'est un spectre, il y-a des gammes de bases, variant en fonction des émotions. ça complique le truc.
Du coup, j'ai décidé de ne plus y penser: je vis avec. ça me suffit. ça m'aide dans certaines situations, ça me pénalise (parfois beaucoup) dans d'autres. C'est comme ça, c'est tout.
Dans mon cas, j'ai beau parler de crèmes glacées, ça reste insuffisant. ça se rapproche de... mais ce n'est pas celà. Il faut ajouter une texture, une température, une couleur...
J'ai essayé de synthétiser le truc, d'y chercher une logique, de poser des mots clairs là dessus...>>>
C'est un échec, d'une part à cause du manque de connaissance que j'ai en vocabulaire, d'autre-part par ce que j'en ai tout simplement eu marre d'essayer. Il y-a aussi le fait que ma perception varie en fonction des humeurs de la personne que j'observe, si elle est en colère elle ne m'enverra pas la même chose que si elle est triste, joyeuse, etc... c'est un spectre, il y-a des gammes de bases, variant en fonction des émotions. ça complique le truc.
Du coup, j'ai décidé de ne plus y penser: je vis avec. ça me suffit. ça m'aide dans certaines situations, ça me pénalise (parfois beaucoup) dans d'autres. C'est comme ça, c'est tout.
Yul- Messages : 4076
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Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
(merci à tous les 2 )
Rien à voir avec les propos précédents.
Un truc qui me vient en tête chaque fois que je taquine la muse
Rien à voir avec les propos précédents.
Un truc qui me vient en tête chaque fois que je taquine la muse
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Anne Rice dans \"Le Sortilège de Babylone" a écrit: - La vie a un but unique : témoigner de la complexité du monde et comprendre autant que possible sa beauté, ses mystères,ses énigmes. Plus tu comprendras, plus tu observeras, mieux tu apprécieras la vie et plus tu seras envahi par un sentiment de paix. Le reste n'est que jeux et divertissements. Une activité qui n'a pas sa source dans l'"amour" ou l'"apprentissage" n'a aucune valeur.
Sois bon. Toujours, si tu as le choix, sois bon. Pense aux pauvres, aux affamés, aux opprimés. Pense à ceux qui souffrent et qui sont démunis. Le plus grand pouvoir créatif que tu aies sur terre, que tu sois ange ou esprit, homme, femme ou enfant, c'est d'aider les autres... les pauvres, les affamés, les opprimés. Atténuer la souffrance et donner de la joie sont tes plus beaux pouvoirs. La bonté est un miracle de l'homme ; ainsi que des anges ou des esprits les plus développés. (...) Tu comprends?
- Oui. Mais pourquoi aimer et apprendre? Pourquoi est-ce la finalité de la vie? Pourquoi s'y consacrerai-t-on avec une telle d'ardeur?
- Quelle question stupide ! Peu importe la raison ; c'est ainsi : le but de la vie est d'aimer et d'apprendre. Il soupira. imaginons qu'un homme cruel et stupide me pose cette question. A lui je répondrai : C'est la façon la plus sûre de vivre. A un grand homme, je répondrai : C'est la façon la plus enrichissante de vivre. A une personne égoïste et aveugle : Tu finiras par trouver un grand apaisement si tu penses aux pauvres, aux affamés, aux opprimés, si tu penses aux autres, si tu aimes, si tu apprends. Il haussa les épaules. Aux opprimés : Cela atténuera vos souffrances, vos terribles souffrances. (...)
- Ce n'est pas toujours facile d'aimer et d'apprendre ; on peut commettre d'épouvantables erreurs, de terribles fautes, faire souffrir les autres. N'y a-t-il pas de mot d'ordre? Par exemple... en hébreu, le mot Altashhteth ; Ne détruis pas (...)
- Non. il n'existe pas de mot d'ordre. Nous ne pouvons pas chanter "Altashhteth" avant que le monde entier ne chante le même hymne.
- Arrivera-t-il un jour que le monde entier chante le même hymne?
- Nul ne le sait. Aucun Mède ni aucun Hébreu, aucun Egyptien ni aucun Grec, ni aucun guerrier des contrées du Nord - nul ne le sait. Je t'ai révélé mon savoir. Le reste n'est que chants et simagrées, piétinements et plaisanteries.
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Shakespeare dans As you like it a écrit:All the world's a stage,
And all the men and women merely players:
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Pierre de Marbeuf a écrit:Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Assise dans la lumière argentée, la respiration haletante, le cœur battant très fort, elle dressait ses longues et soyeuses oreilles de lièvre à chaque bruit. Elle avait les yeux sombres, un visage humain très pâle. A force de la faire courir, la Meute l'avait épuisée. Mais elle n'avait pas le droit de dormir, car elle avait promis de garder cette terre ce soir. A qui l'avait-elle promis? A la Sorcière aux épines ? Au Mage des bois ? Ou peut-être à Celui-Qui-Dort ? Elle allait devoir s'en souvenir. Résister à son instinct animal. Rester dans cet endroit à ce moment précis, et arpenter ce chemin humain linéaire, qui lui paraissait tellement contre nature.
Terry Windling, L'Epouse de BoisRe: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Ca existe les princes charmants?
Dernière édition par IndianaJoan le Ven 21 Nov 2014 - 4:00, édité 1 fois
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
- (...)J'espère que tu en as profité pour réfléchir au vide.
- Non, pas vraiment, ai-le dit en riant. D'autant que je n'ai pas bien compris ce que tu voulais définir par le vide.
Il s'est animé :
- Eh bien, justement, c'est indéfinissable. Entre ce banc et le lac, là, à quelques mètres de nous, il y a du vide.
- Non, il y a de l'air.
- Oui, mais l'air, c'est une définition concrète, donc pas intéressante. C'est du domaine de la science. Je connais. Ca se mesure. Ca s'étudie. Je connais tout cela. L'air, on sait ce que c'est, mais le vide, on ne sait pas.
Il s'énervait :
- L'air, c'est abstrait, et là, je ne sais pas. Il y a du vide partout - quand je cours après t'avoir quittée, parce que je suis en retard pour mes travaux pratiques, je cours dans du vide. As-tu seulement réfléchi à tout le vide qu'il y a autour de nous?
Il a tendu les bras, englobant d'un seul geste le ciel, les nuages, le soleil, la terre, que sais-je, l'infini!
- Ecoute, Franz, je ne te suis pas. Pour moi, le vide n'existe pas. Pour moi tout se tient et tout s'enchaîne.
- Ah, mais là, je suis d'accord, entièrement d'accord. Je crois même que tout communique, mais ça n'est pas pour ça que le vide n'existe pas. Les gens qui ne veulent pas réfléchir au vide sont des paresseux. Ou bien ils ont peur. Mais la paresse et la peur, c'est synonyme. Moi, je n'ai pas peur du vide, je ne peux pas m'empêcher d'y réfléchir. C'est ma dernière pensée avant de m'endormir. C'est une des nombreuses raisons à mes nombreuses difficultés à trouver le sommeil.
- Non, pas vraiment, ai-le dit en riant. D'autant que je n'ai pas bien compris ce que tu voulais définir par le vide.
Il s'est animé :
- Eh bien, justement, c'est indéfinissable. Entre ce banc et le lac, là, à quelques mètres de nous, il y a du vide.
- Non, il y a de l'air.
- Oui, mais l'air, c'est une définition concrète, donc pas intéressante. C'est du domaine de la science. Je connais. Ca se mesure. Ca s'étudie. Je connais tout cela. L'air, on sait ce que c'est, mais le vide, on ne sait pas.
Il s'énervait :
- L'air, c'est abstrait, et là, je ne sais pas. Il y a du vide partout - quand je cours après t'avoir quittée, parce que je suis en retard pour mes travaux pratiques, je cours dans du vide. As-tu seulement réfléchi à tout le vide qu'il y a autour de nous?
Il a tendu les bras, englobant d'un seul geste le ciel, les nuages, le soleil, la terre, que sais-je, l'infini!
- Ecoute, Franz, je ne te suis pas. Pour moi, le vide n'existe pas. Pour moi tout se tient et tout s'enchaîne.
- Ah, mais là, je suis d'accord, entièrement d'accord. Je crois même que tout communique, mais ça n'est pas pour ça que le vide n'existe pas. Les gens qui ne veulent pas réfléchir au vide sont des paresseux. Ou bien ils ont peur. Mais la paresse et la peur, c'est synonyme. Moi, je n'ai pas peur du vide, je ne peux pas m'empêcher d'y réfléchir. C'est ma dernière pensée avant de m'endormir. C'est une des nombreuses raisons à mes nombreuses difficultés à trouver le sommeil.
Philippe Labro, Franz et Clara
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
D'où l'intérêt de l'inconnu, du doute et de l'incertitude
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Extrait d'un de mes derniers achats (et cité dans La Poursuite du passé d'Alain Schnapp)
"Dans les régions les plus anciennes de Tlön, le dédoublement d'objets perdus n'est pas rare. Deux personnes cherchent un crayon ; la première le trouve et ne dit rien ; la seconde trouve un deuxième crayon non moins réel, mais plus conforme à son attente. Ces objets secondaires s'appellent hrönir et sont, quoique de forme disgracieuse, un peu plus longs."
"Dans les régions les plus anciennes de Tlön, le dédoublement d'objets perdus n'est pas rare. Deux personnes cherchent un crayon ; la première le trouve et ne dit rien ; la seconde trouve un deuxième crayon non moins réel, mais plus conforme à son attente. Ces objets secondaires s'appellent hrönir et sont, quoique de forme disgracieuse, un peu plus longs."
Jorge Luis Borges, Fictions
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Dernière édition par IndianaJoan le Jeu 23 Oct 2014 - 21:55, édité 1 fois
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Eclipse partielle de soleil
Pas d'inquiétude, je vais bien, je reviens bientôt
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Hello......
Mon dieu ! quelles rigolades.....hier !!! vivement la prochaine fois.... c'était vraiment un réel plaisir de te rencontrer !
Et pi, maintenant tu connais bien les parkings d'Avignon
Mon dieu ! quelles rigolades.....hier !!! vivement la prochaine fois.... c'était vraiment un réel plaisir de te rencontrer !
Et pi, maintenant tu connais bien les parkings d'Avignon
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 54
Localisation : Gard
Re: Puisqu'il faut bien commencer quelque part....
Merci Lem le plaisir était partagé. Vraiment.
Je préviens la prochaine foisque je qu'on descend
Je préviens la prochaine fois
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