No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Non, en fait, pour être plus précise : en lisant cette théorie, je réalise que pendant longtemps j'ai été dans l'illusion que je pouvais avoir deux échelles, mais que récemment, j'ai fini par me rendre à l'évidence que je n'en avais qu'une...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Merci Tohwaku pour les précisions. Je comprends mieux
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Coucou Lynka !
Hier et aujourd'hui, j'ai un peu réfléchi à cette question que tu te poses sur les rapports homme-femme, les codes sociaux à respecter ou non, etc. Car cette question me touche, étant donné que je me la suis moi-même posée pendant des années...
Comment faire pour arriver à être soi-même, naturelle, tout en respectant l'autre, ne pas le brusquer et ne pas passer pour une loufoque ou une "fille facile" ?... Comment assumer ce que l'on est, notre spontanéité, notre côté nature et chaleureux, sans pour autant se sentir vulnérable, s'auto-juger et culpabiliser ?... Comment montrer son affection à l'autre sans que se soit mal interprété et source de malentendus?...
Ppffiioooouuu... pas facile tout ça, surtout quand on est hypersensible (et que l'on est une femme, étant donné toutes les pressions sociales que les femmes reçoivent à ce niveau... qui plus est des pressions très contradictoires, qui finiraient par nous rendre complètement folles si on tentait de se plier à toutes !! )
En fait, je pense (et tu m'arrêtes si je me trompe hein !) que ces questions que tu te poses cachent autre chose de plus profond.
Quand je lis par exemple que tu considères toute personne que tu rencontres comme "asexuée"... et que parfois tu tombes des nues lorsque tu t'aperçois que tu plais à un homme, alors même que ce n'était ni ton but ni ton envie... je me dis que le vrai fond du problème ce n'est pas tellement que tu es trop familière, démonstrative, chaleureuse, etc., mais plutôt que tu rejettes ou que tu te coupes inconsciemment de ta sexualité et de ta part désirante/désirable... et de ce fait, en niant cette part de toi, tu la nies aussi chez les autres... ce qui explique que tu tombes des nues lorsque tu t'aperçois qu'en fait elle est bien là, et chez l'autre, et chez toi !
Car cet autre, en te désirant et en te le faisant savoir, il te rappelle non seulement qu'il est bien un homme, sexué et désirant, mais aussi que toi tu es bien une femme, sexuée, désirante et désirable...
Et je pense que c'est plus cela qui te fait sentir mal à l'aise : le fait que cet autre, que tu tentais inconsciemment de désexualiser et de rendre non-désirant/désirable, te met tout à coup face à cette réalité qu'une part de toi refusait de prendre en compte...
Un peu comme s'il sortait d'un seul coup un lapin de son chapeau, TIN DIN !! Non seulement tu sursautes, mais en plus tu réalises peu à peu que ce lapin, même si tu ne l'avais pas vu, avait en fait toujours été là...
Donc à toi peut-être d'essayer de retrouver dans tes souvenirs d'enfance, dans ce que tes parents t'ont transmis plus ou moins consciemment, dans ton vécu, etc., ce qui t'a fait associer la sexualité et le fait d'être désirable/désirant à quelque chose de négatif, qui peut venir gâcher tes relations avec les autres...
Voilà... je me trompe peut-être, mais c'est ça qui m'est venu en tête lorsque je pensais à ton "cas"...
Bises !
NB: quant à la théorie de l'échelle (voir le lien posté par Didi sur la page précédente), je pense que les femmes ont deux échelles au lieu d'une, justement à cause de ce genre de clivage/dénis qu'elles font par rapport à la sexualité et à leur part désirante.
Edit: NB2: et ce n'est pas étonnant que cette théorie soit américaine, étant donné que les américain(e)s sont particulièrement clivé(e)s dans leur sexualité.
Hier et aujourd'hui, j'ai un peu réfléchi à cette question que tu te poses sur les rapports homme-femme, les codes sociaux à respecter ou non, etc. Car cette question me touche, étant donné que je me la suis moi-même posée pendant des années...
Comment faire pour arriver à être soi-même, naturelle, tout en respectant l'autre, ne pas le brusquer et ne pas passer pour une loufoque ou une "fille facile" ?... Comment assumer ce que l'on est, notre spontanéité, notre côté nature et chaleureux, sans pour autant se sentir vulnérable, s'auto-juger et culpabiliser ?... Comment montrer son affection à l'autre sans que se soit mal interprété et source de malentendus?...
Ppffiioooouuu... pas facile tout ça, surtout quand on est hypersensible (et que l'on est une femme, étant donné toutes les pressions sociales que les femmes reçoivent à ce niveau... qui plus est des pressions très contradictoires, qui finiraient par nous rendre complètement folles si on tentait de se plier à toutes !! )
En fait, je pense (et tu m'arrêtes si je me trompe hein !) que ces questions que tu te poses cachent autre chose de plus profond.
Quand je lis par exemple que tu considères toute personne que tu rencontres comme "asexuée"... et que parfois tu tombes des nues lorsque tu t'aperçois que tu plais à un homme, alors même que ce n'était ni ton but ni ton envie... je me dis que le vrai fond du problème ce n'est pas tellement que tu es trop familière, démonstrative, chaleureuse, etc., mais plutôt que tu rejettes ou que tu te coupes inconsciemment de ta sexualité et de ta part désirante/désirable... et de ce fait, en niant cette part de toi, tu la nies aussi chez les autres... ce qui explique que tu tombes des nues lorsque tu t'aperçois qu'en fait elle est bien là, et chez l'autre, et chez toi !
Car cet autre, en te désirant et en te le faisant savoir, il te rappelle non seulement qu'il est bien un homme, sexué et désirant, mais aussi que toi tu es bien une femme, sexuée, désirante et désirable...
Et je pense que c'est plus cela qui te fait sentir mal à l'aise : le fait que cet autre, que tu tentais inconsciemment de désexualiser et de rendre non-désirant/désirable, te met tout à coup face à cette réalité qu'une part de toi refusait de prendre en compte...
Un peu comme s'il sortait d'un seul coup un lapin de son chapeau, TIN DIN !! Non seulement tu sursautes, mais en plus tu réalises peu à peu que ce lapin, même si tu ne l'avais pas vu, avait en fait toujours été là...
Donc à toi peut-être d'essayer de retrouver dans tes souvenirs d'enfance, dans ce que tes parents t'ont transmis plus ou moins consciemment, dans ton vécu, etc., ce qui t'a fait associer la sexualité et le fait d'être désirable/désirant à quelque chose de négatif, qui peut venir gâcher tes relations avec les autres...
Voilà... je me trompe peut-être, mais c'est ça qui m'est venu en tête lorsque je pensais à ton "cas"...
Bises !
NB: quant à la théorie de l'échelle (voir le lien posté par Didi sur la page précédente), je pense que les femmes ont deux échelles au lieu d'une, justement à cause de ce genre de clivage/dénis qu'elles font par rapport à la sexualité et à leur part désirante.
Edit: NB2: et ce n'est pas étonnant que cette théorie soit américaine, étant donné que les américain(e)s sont particulièrement clivé(e)s dans leur sexualité.
Dernière édition par Bliss le Mar 7 Déc 2010 - 2:52, édité 1 fois
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Bliss > Hmmm ce que tu supposes est très intéressant par rapport à Lynka. Cependant, j'ai rencontré cette "candeur" (pour ne pas utiliser le terme "naïveté") chez la plupart des nanas que je connais (toutes peut-être pas, mais une bonne majorité). C'est d'ailleurs ce que tu sous-entends dans ton nota bene et je t'y rejoins.
Cependant, il serait intéressant de savoir si le "déni" est inhérent à la nature féminine ou s'il provient des pressions sociales (évidentes) que tu as mentionnées. Il est en effet facile pour une fille de passer pour une fille, euh, facile (la tournure de la phrase est amusante :p).
En tout cas, sachez mesdames et mesdemoiselles qu'il est aussi surprenant pour un homme de se rendre compte que les femmes peuvent sincèrement et sans arrière-pensée les voir comme des êtres "asexués" qu'il vous est surprenant de voir que les mecs peuvent être aux aguets du moindre signe d'intérêt sexuel à leur égard. J'ajouterai que c'est aussi souvent vexant/décevant/frustrant, tout comme cela vous apparaît comme inquiétant/dégoûtant/décevant.
Il y a un malentendu fondamental entre nous hommes et vous femmes qui brouille beaucoup nos relations, avec d'un côté les hommes qui globalement ne voient pas de malentendu : toutes les femmes sont sexuées et il est normal de les désirer, et de l'autre les femmes qui globalement ne voient pas de malentendu : tous les hommes sont par défaut asexués, sauf ceux qui sortent assez du lot pour titiller le désir de prime abord.
Cependant, il serait intéressant de savoir si le "déni" est inhérent à la nature féminine ou s'il provient des pressions sociales (évidentes) que tu as mentionnées. Il est en effet facile pour une fille de passer pour une fille, euh, facile (la tournure de la phrase est amusante :p).
En tout cas, sachez mesdames et mesdemoiselles qu'il est aussi surprenant pour un homme de se rendre compte que les femmes peuvent sincèrement et sans arrière-pensée les voir comme des êtres "asexués" qu'il vous est surprenant de voir que les mecs peuvent être aux aguets du moindre signe d'intérêt sexuel à leur égard. J'ajouterai que c'est aussi souvent vexant/décevant/frustrant, tout comme cela vous apparaît comme inquiétant/dégoûtant/décevant.
Il y a un malentendu fondamental entre nous hommes et vous femmes qui brouille beaucoup nos relations, avec d'un côté les hommes qui globalement ne voient pas de malentendu : toutes les femmes sont sexuées et il est normal de les désirer, et de l'autre les femmes qui globalement ne voient pas de malentendu : tous les hommes sont par défaut asexués, sauf ceux qui sortent assez du lot pour titiller le désir de prime abord.
Tohwaku- Messages : 276
Date d'inscription : 25/11/2010
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Localisation : Oui, volontiers. Bordeaux en fait.
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
@ Bliss: enquête en cours... ^^ (sympa ton nouveau pseudo!) Et j'ai déjà plusieurs idées...
@ Tohwaku: message reçu Simplissime en fait, mais difficile à accepter.
Bon, as usual... je bosse dessus^^
@ Tohwaku: message reçu Simplissime en fait, mais difficile à accepter.
Bon, as usual... je bosse dessus^^
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Conditionnement social, m'est avis.Tohwaku a écrit:Cependant, il serait intéressant de savoir si le "déni" est inhérent à la nature féminine ou s'il provient des pressions sociales (évidentes) que tu as mentionnées. Il est en effet facile pour une fille de passer pour une fille, euh, facile (la tournure de la phrase est amusante :p).
Ne pas oublier que pendant des siècles le modèle dominant était justement le clivage madone/putain.
Le désir féminin a été diabolisé par les Pères de l'Église, à commencer par Paul de Tarse.
Le sexocide des sorcières fut une répression terrible contre des femmes plus libres que la moyenne (y compris dans leur sexualité).
Ça imprègne forcément encore l'inconscient collectif...
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Bein oui tu m'étonnes, comme le dit si bien Philippe, quand tu penses qu'il n'y a encore pas si longtemps (à l'échelle de l'histoire de l'humanité) on brûlait sur des bûchers les femmes que l'on appelait des sorcières, justement parce qu'elles étaient reliées à leur sexualité et à leur part désirante, et qu'encore actuellement on te traite de "salope" ou de "pute" dès que tu assumes librement tes désirs sexuels... Sans parler des horreurs que subissent encore beaucoup de femmes actuellement dans beaucoup de pays (des horreurs qui, même si elles ne concernent pas les femmes occidentales, les atteignent indirectement et continuent de les conditionner)... Tout ça, forcément, ça n'aide pas les femmes à se "décliver" et à être en paix avec leur sexualité !!
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Au début j'ai mis ça en MP à qqn maiss je me dis que si je le mets ici ça peut peut-être aider qqn d'autre
Ca n'a pas grand chose à voir avec la tournure qu'a prise le topic mais je pense que c'est l'explication qui convient dans mon cas.
Je crois que j'ai trouvé plusieurs raisons qui pourraient faire que je "tombe des nues" dans ce genre de situations (et comme il a été dit plus haut, tomber des nues n'est pas totalement exact, mais bien réaliser que ce qqch était là depuis le début et qu'on le niait depuis un moment...).
- Je pense que j'ai peur qu'en voyant mon côté sexué, la gent masculine ne me considère plus que comme un objet sexuel et perde de vue les qualités inhérentes à ma personnalité, ce que je veux avant tout c'est exister en tant qu'être huamin, pas en tant qu'objet.
- Le fait que je ne m'autorise pas non plus à être l'objet du désir de qqn (oui, j'ai dit "autoriser"..) est peut-être dû au fait que je ne me sens pas digne d'intérêt à ce niveau là (au niveau physique j'entends). Je suis très complexée au niveau de mon surpoids.
- Et enfin (last but not least.. maybe not even last... there could be more to come... who knows.?..), je pense qu'être un objet de "désir adulte" me renvoie au fait que je suis une adulte, chose que j'apprécie moyennement du fait qu'être adulte c'est renoncer à tout ce à quoi on croyait étant enfant, renoncer à tout ce qu'on aurait voulu faire de sa vie pour ne choisir qu'un seul chemin, c'est prendre ses responsabilités, c'est se rapporcher un peu plus de la mort, etc, etc, etc...
- Ah, et aussi il y a le fait qu'étant plsu jeune j'étais en fait l'objet non pas du désir de la gent masculine, mais de ses moqueries, et autres (on m'a même lancé des cailloux parce que j'étais grosse)
Voili voilou, c'est assez perso, mais bon, si ça peut servir
Ca n'a pas grand chose à voir avec la tournure qu'a prise le topic mais je pense que c'est l'explication qui convient dans mon cas.
Je crois que j'ai trouvé plusieurs raisons qui pourraient faire que je "tombe des nues" dans ce genre de situations (et comme il a été dit plus haut, tomber des nues n'est pas totalement exact, mais bien réaliser que ce qqch était là depuis le début et qu'on le niait depuis un moment...).
- Je pense que j'ai peur qu'en voyant mon côté sexué, la gent masculine ne me considère plus que comme un objet sexuel et perde de vue les qualités inhérentes à ma personnalité, ce que je veux avant tout c'est exister en tant qu'être huamin, pas en tant qu'objet.
- Le fait que je ne m'autorise pas non plus à être l'objet du désir de qqn (oui, j'ai dit "autoriser"..) est peut-être dû au fait que je ne me sens pas digne d'intérêt à ce niveau là (au niveau physique j'entends). Je suis très complexée au niveau de mon surpoids.
- Et enfin (last but not least.. maybe not even last... there could be more to come... who knows.?..), je pense qu'être un objet de "désir adulte" me renvoie au fait que je suis une adulte, chose que j'apprécie moyennement du fait qu'être adulte c'est renoncer à tout ce à quoi on croyait étant enfant, renoncer à tout ce qu'on aurait voulu faire de sa vie pour ne choisir qu'un seul chemin, c'est prendre ses responsabilités, c'est se rapporcher un peu plus de la mort, etc, etc, etc...
- Ah, et aussi il y a le fait qu'étant plsu jeune j'étais en fait l'objet non pas du désir de la gent masculine, mais de ses moqueries, et autres (on m'a même lancé des cailloux parce que j'étais grosse)
Voili voilou, c'est assez perso, mais bon, si ça peut servir
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Hmm ça je l'ai remarqué chez énormément de filles, et c'est un point intéressant. D'où mon utilisation de l'expression "tous les mecs sont des porcs" pour décrire l'étrange et décevante épiphanie que peuvent vivre les filles qui essayent trop longtemps de conserver intacte l'illusion selon laquelle les mecs peuvent les voir sans aucune arrière pensée. Je vais parler pour tous les hommes (que les exceptions se fassent connaître s'ils en éprouvent le besoin et qu'ils sont REELLEMENT des exceptions ), mais voir en chaque femme un objet de désir potentiel est une routine qui s'insère entre le premier coup d'oeil et le reste des réflexions. Ce n'est pas agir comme un porc ou être un obsédé : évaluer le désir qu'on peut avoir pour une femme qu'on ne connaît pas fait à mon avis partie des premiers jugements qu'on a inconsciemment et inexorablement au moment où on pose les yeux dessus, au même titre que tu ne pourras pas t'empêcher de remarquer la couleur rouge en posant les yeux sur un coquelicot, que tu y fasses attention ou pas, que tu le veuilles ou pas. Vraisemblablement, ce processus n'est pas une "routine embarquée" chez la femme, qui a du coup autant de mal à l'appréhender qu'un homme a du mal à appréhender le fait qu'on puisse ne pas l'avoir.lynka a écrit:- Je pense que j'ai peur [...] pas en tant qu'objet.
Quand je parlais de "tomber des nues" pour les mecs (inexpérimentés essentiellement), c'est parce que c'est l'effet que ça m'avait fait, comme si une personne à qui tu parles de la couleur d'une rose rouge te disait en toute sincérité "Quoi ?! La rose était ROUGE ? J'ai pas fait attention, j'avoue que ça ne m'était pas venu à l'idée de me poser la question de sa couleur", alors que le processus de perception d'une caractéristique aussi évidente que la couleur dominante sur une fleur te paraît aussi instinctif qu'implacable.
Et je pense aussi que la majorité des filles craignent de n'être plus vues que comme des "morceaux de viande". Or, je te rassure : le processus est tellement instinctif et rapide chez les hommes que si on devait considérer toutes les filles pour lesquelles on fait une évaluation du désir sexuel comme des morceaux de viande, on aurait globalement la sensation de vivre dans une boucherie. Oui, quand je vois une fille je me dis automatiquement "Mouais, pas terrible", ou "Oh la vache ! C'te bombe !" ou "Merde, elle est mignonne !", ce qui ne m'empêche pas, par la suite, de lui parler "comme à un être humain" (notez les guillemets de second degré). En fait ça ne change même pas grand chose, sinon qu'évidemment, si une fille que je trouve désirable me faisait des avances, je n'hésiterais pas une seconde, sans tomber des nues.
On retrouve des traces de tes craintes dans les cruelles phrases (appelée "baisers de la mort" dans le jargon de l'échelle, visiblement) que peut balancer sans le savoir une nana à un prétendant qu'elle ne voyait que comme un ami asexué (et pour un homme, se rendre compte qu'il n'a jamais été vu que comme un être asexué équivaut à une castration, il ne faut pas l'oublier) :
- Je ne veux pas gâcher une amitié si précieuse.
- Je te vois comme un frère
- Je ne m'attendais pas à ça de ta part ! / Je ne te voyais pas comme ça ! (souvent avec déception)
- etc.
J'ai personnellement reçu pas mal de baisers de la mort avant de comprendre que ce n'était ni foncièrement cruel, ni hypocrite : vous raisonnez simplement comme ça !
Là comme je te l'ai dit l'autre jour, je pige pas trop les critiques :p Autant je ne t'ai pas connue quand tu avais des kilos en trop, autant là, je pense que tu psychotes et que ces craintes sont des vestiges d'avantlynka a écrit:- Le fait que je [...] de mon surpoids.
A creuser, mais ça me semble assez illusoire, hors vrai complexe de Peter Pan, donc pathologie avérée. Je suis bien placé pour savoir qu'être un adulte n'est pas marrant, je suis un geek adulescent gamin qui refuse de grandir et j'accepte toutes ces étiquettes liées à l'immaturité (mes parents m'appelaient même "Super Tanguy" avant que je quitte le nid familial), mais de là à faire une passerelle avec la vie sexuelle, ça me paraît un poil exagéré. A voir en ton for intérieurlynka a écrit:- Et enfin [...] etc, etc...
Je pense avoir conservé une "peur" instinctive de la gent féminine pour les mêmes raisons. Tout à fait légitime, bien que ça n'excuse pas l'abandon de la lutte pour s'en défaire.lynka a écrit:- Ah, et aussi [...] j'étais grosse)
Dernière édition par Tohwaku le Lun 6 Déc 2010 - 1:10, édité 1 fois
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Tohwaku, à toi, on t'a socialement assigné un désir actif, aux femmes, un désir passif. Cela peut prendre du temps aux uns et aux autres de découvrir que le désir est un et qu'il comporte une part active et une part passive.
Je ne pense pas être une femme rare à avoir des attaques de pulsion dans la rue au passage d'un joli coquelicot ; j'espère pour eux (pas les coqs licots) et pour leurs femmes que des hommes savent s'ouvrir
Je ne pense pas être une femme rare à avoir des attaques de pulsion dans la rue au passage d'un joli coquelicot ; j'espère pour eux (pas les coqs licots) et pour leurs femmes que des hommes savent s'ouvrir
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Hmm pas d'accord par rapport au fait que le désir soit "socialement assigné". Peut-être que le désir des femmes a été "socialement réprimé", mais je crains que celui des hommes ne soit tout ce qu'il y a de plus instinctif. Là encore, l'éthologie révèle que globalement, les animaux (enfin, disons les animaux pas trop éloignés de l'homme, donc pas les insectes, bactéries ou mollusques) ont les mêmes comportements entre mâles et femelles. Les femelles sont généralement "picky" et les mâles globalement "agressifs" dans leurs recherches. Je crois fondamentalement que la société n'y est pour rien, bien qu'elle puisse légèrement déformer ces comportements.
Bien au contraire, je dirais que la société a tendance à réduire largement la "légitimité" du désir actif de l'homme. Certes, on vit tous avec en tête le fantasme d'un Don Juan romantique et poli qui fait chavirer les coeurs, mais globalement, aller voir une fille et lui avouer son désir, c'est prendre un risque social oppressant ! Je crains que le désir actif des hommes soit plus d'origine hormonale que culturelle, hélas (d'où sa rapidité et sa spontanéité d'exécution )
Bien au contraire, je dirais que la société a tendance à réduire largement la "légitimité" du désir actif de l'homme. Certes, on vit tous avec en tête le fantasme d'un Don Juan romantique et poli qui fait chavirer les coeurs, mais globalement, aller voir une fille et lui avouer son désir, c'est prendre un risque social oppressant ! Je crains que le désir actif des hommes soit plus d'origine hormonale que culturelle, hélas (d'où sa rapidité et sa spontanéité d'exécution )
Tohwaku- Messages : 276
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Localisation : Oui, volontiers. Bordeaux en fait.
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Alors je suis un homme, mes excuses pour la confusion
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
(ah mais mon post n'implique nullement que tu sois une femme :p)
Tohwaku- Messages : 276
Date d'inscription : 25/11/2010
Age : 42
Localisation : Oui, volontiers. Bordeaux en fait.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Bon bein je dois avoir un surplus d'hormones mâles en moi alors...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
(C'est la psychanalyse qui nous dénature )
Je
Je
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
@augenblick :
... ou qui nous "déclive"...
Tohwaku, si Lynka le sent comme ça, c'est que ce n'est pas "illusoire". Et il me semble que ce n'est pas à toi de dire si tel ou tel ressenti qu'elle a et qu'elle vient nous livrer sur ce topic, est "à creuser" ou non. Car ça, c'est à elle de le décider et à personne d'autre. D'autant plus que là tu ne fais qu'analyser d'un point de vue intellectuel et subjectif, un truc émotionnel qui n'appartient qu'à Lynka.
Mais puisque tu en parles, je ne vois pas pourquoi le fait de ne pas vouloir grandir n'aurait rien à voir avec la sexualité. Bien au contraire même ! Puisque grandir, quitter le monde de l'enfance, devenir adulte, c'est aussi accéder à une sexualité adulte, comme le dit si bien Lynka. Et qui dit sexualité adulte, dit : "on ne peut plus rester dans l'illusion que le sexuel n'existe pas".
Autrement dit, pour Lynka (tu me dis si je me trompe hein Lynka ?), accepter d'être adulte l'oblige du même coup à accepter le fait que la sexualité, qu'elle soit pensée ou agie, sera toujours présente dans ses rapports avec les hommes.
... ou qui nous "déclive"...
C'était à mon "tomber des nues" à moi que Lynka faisait allusion, TohwakuTohwaku a écrit:Quand je parlais de "tomber des nues"
Tohwaku a écrit:A creuser, mais ça me semble assez illusoire, hors vrai complexe de Peter Pan, donc pathologie avérée. Je suis bien placé pour savoir qu'être un adulte n'est pas marrant, je suis un geek adulescent gamin qui refuse de grandir et j'accepte toutes ces étiquettes liées à l'immaturité (mes parents m'appelaient même "Super Tanguy" avant que je quitte le nid familial), mais de là à faire une passerelle avec la vie sexuelle, ça me paraît un poil exagéré. A voir en ton for intérieurlynka a écrit:- Et enfin (last but not least.. maybe not even last... there could be more to come... who knows.?..), je pense qu'être un objet de "désir adulte" me renvoie au fait que je suis une adulte, chose que j'apprécie moyennement du fait qu'être adulte c'est renoncer à tout ce à quoi on croyait étant enfant, renoncer à tout ce qu'on aurait voulu faire de sa vie pour ne choisir qu'un seul chemin, c'est prendre ses responsabilités, c'est se rapporcher un peu plus de la mort, etc, etc, etc...
Tohwaku, si Lynka le sent comme ça, c'est que ce n'est pas "illusoire". Et il me semble que ce n'est pas à toi de dire si tel ou tel ressenti qu'elle a et qu'elle vient nous livrer sur ce topic, est "à creuser" ou non. Car ça, c'est à elle de le décider et à personne d'autre. D'autant plus que là tu ne fais qu'analyser d'un point de vue intellectuel et subjectif, un truc émotionnel qui n'appartient qu'à Lynka.
Mais puisque tu en parles, je ne vois pas pourquoi le fait de ne pas vouloir grandir n'aurait rien à voir avec la sexualité. Bien au contraire même ! Puisque grandir, quitter le monde de l'enfance, devenir adulte, c'est aussi accéder à une sexualité adulte, comme le dit si bien Lynka. Et qui dit sexualité adulte, dit : "on ne peut plus rester dans l'illusion que le sexuel n'existe pas".
Autrement dit, pour Lynka (tu me dis si je me trompe hein Lynka ?), accepter d'être adulte l'oblige du même coup à accepter le fait que la sexualité, qu'elle soit pensée ou agie, sera toujours présente dans ses rapports avec les hommes.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
C'est exactement ça.
La sexualité sera toujours présente dans mes rapports avec les hommes. Et ça ne me plaît pas vraiment, du fait des autres points que j'ai mentionné plus haut (être humain vs. objet du désir).
La sexualité sera toujours présente dans mes rapports avec les hommes. Et ça ne me plaît pas vraiment, du fait des autres points que j'ai mentionné plus haut (être humain vs. objet du désir).
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Alors il faut peut-être que tu parviennes à intégrer peu à peu que l'on peut être un objet de désir tout en étant considéré comme un être humain (avec le respect qui va avec)...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Oué, j'ai délibérément piraté ton expression en cours de route :pBliss a écrit:Quand je parlais de "tomber des nues"[...] Lynka faisait allusion, Tohwaku
D'où mon "à voir en ton for intérieur". J'entendais par là qu'il est possible que ce soit une "illusion" voire une "excuse" (les mots sont forts, d'où les guillemets pour les contenir ), mais qu'au final, elle était la seule à pouvoir le départager. Je disais ça uniquement parce qu'il arrive très souvent qu'on se cache (parfois en toute sincérité) derrière des faux-semblants psychologiques qui, en réalité et quand ils sont justifiés, relèvent de la pathologie (cf. complexe de Peter Pan, qui est une pathologie très sérieuse, et pas seulement une tendance à ne pas vouloir sortir de l'enfance). On a souvent tendance à sur-estimer l'impact de tel ou tel trait psychologique pour expliquer un comportement ou une inhibition (un exemple très exagéré serait "J'aime pas le lait, ça doit être parce qu'au fond je déteste ma mère, rapport à l'allaitement").Bliss a écrit:Tohwaku, si Lynka le sent [...] Lynka.
Cf. ci-dessus : il est très tentant de faire des rapprochements tirés par les cheveux (je préfère le terme anglais "far-fetched" qui me semble plus précis d'ailleurs : ça va chercher un peu trop loin) quand on parle de psychologie et d'expliquer des comportements par un truc distant, un rapport aux parents, à l'enfance, etc. N'étant pas psychanalyste, je me garderai autant de faire ce rapprochement que de les invalider. Je dis simplement "prudence". Ca me paraît aussi hasardeux qu'expliquer un préjugé humain (par exemple "les femmes parlent plus que les hommes", ce qui est déjà à prouver) par un présupposé de sélection naturelle ("ça doit être parce que les femmes restaient dans les cavernes pendant que les hommes allaient chasser et que ceux-ci ne devaient pas parler pour ne pas se faire repérer").Bliss a écrit:Mais puisque tu en parles [...] avec les hommes.
Je ne SAIS pas si la peur de grandir (ou simplement l'absence d'envie) est rattachée à une peur de la sexualité, et le rapprochement est tentant car il y a une corrélation entre âge adulte et sexualité. Mais comme on dit, la corrélation n'implique pas la causalité, alors je me méfie des rapprochements faciles Ce n'est en aucun cas un jugement de Lynka ou une invalidation de ce qu'elle pense. Je dis simplement que ce n'est peut-être tout simplement pas lié à cela.
Dernière édition par Tohwaku le Lun 6 Déc 2010 - 0:36, édité 1 fois
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Si Lynka sent que c'est en partie lié à ça, c'est que c'est lié à ça. Mais c'est lié à ça, seulement pour elle, dans son histoire à elle.
Ce n'est pas parce que, en général, la peur de grandir (ou simplement l'absence d'envie) n'est pas forcément rattachée à une peur de la sexualité, que du coup ça ne peut pas l'être pour Lynka.
Si Lynka le sent comme ça, ce n'est pas après être passée par un raisonnement purement intellectuel et objectif sur les relations hommes-femmes en général, mais plutôt après s'être introspectée et avoir écouté ses propres ressentis, en faisant fi des généralités sur les rapports hommes-femmes ou sur la peur de grandir.
On n'est pas en train de faire un débat général sur "est-ce que la peur de grandir est lié à la peur de la sexualité ?", on essaye juste d'aider Lynka par rapport à son problème à elle. Nuance
Ce n'est pas parce que, en général, la peur de grandir (ou simplement l'absence d'envie) n'est pas forcément rattachée à une peur de la sexualité, que du coup ça ne peut pas l'être pour Lynka.
Si Lynka le sent comme ça, ce n'est pas après être passée par un raisonnement purement intellectuel et objectif sur les relations hommes-femmes en général, mais plutôt après s'être introspectée et avoir écouté ses propres ressentis, en faisant fi des généralités sur les rapports hommes-femmes ou sur la peur de grandir.
On n'est pas en train de faire un débat général sur "est-ce que la peur de grandir est lié à la peur de la sexualité ?", on essaye juste d'aider Lynka par rapport à son problème à elle. Nuance
Bliss- Messages : 12125
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
... et cela implique de ne pas tout prendre pour argent comptant Personnellement je me sais être une des personnes les moins fiables pour analyser ce que je ressens. Si chacun était capable d'être sûr de ce qu'il ressent et d'en connaître les causes, la psychanalyse n'existerait tout bonnement pas. Et par psychanalyse j'entends aussi celle qu'on effectue naturellement en parlant aux autres. Ne t'est-il jamais arrivé de t'apercevoir que tu faisais fausse route simplement en exposant une chose que tu tenais pour acquise à quelqu'un ?Bliss a écrit:on essaye juste d'aider Lynka par rapport à son problème à elle. Nuance
(ceci dit là encore il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit : je n'ai JAMAIS affirmé que ce que disait Lynka était faux, j'ai juste mentionné qu'il fallait se méfier de ce genre de conclusions. Note que je n'ai pas montré la même méfiance à l'égard de ses autres arguments )
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Je me permets de m'insérer dans votre débat pour préciser que je n'ai pas peur de la sexualité en soi (il me semble que vous avez un peu dévié vers ça).
Mais de n'être limitée qu'à ça dans le regard de l'autre.
Voilà voilà...
Continuez continuez....
Mais de n'être limitée qu'à ça dans le regard de l'autre.
Voilà voilà...
Continuez continuez....
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Tohwaku, je n'ai jamais dit que tu avais affirmé que ce que disait Lynka est faux, mais reconnais que les termes que tu utilises : "ne pas tout prendre pour argent comptant", "qu'il fallait se méfier de ce genre de conclusions" et "je n'ai pas montré la même méfiance à l'égard de ses autres arguments" traduisent bien que tu te méfies de ce que dit Lynka (et donc en te méfiant, tu sous-entends que ce qu'elle dit peut être faux).
Or on ne te demande pas de juger si ce que dit ressentir Lynka est VRAI ou FAUX. Car du moment que c'est ce qu'elle ressent, c'est vrai ! Ce n'est pas LA vérité, mais SA vérité. Et c'est de ça qu'on est en train de parler, pas d'autre chose. Donc ne mélange pas tout.
De plus, en disant te méfier de ce qu'elle dit ressentir, tu suggères aussi à Lynka de se méfier de ses propres ressentis, ce qui ne l'aidera sûrement pas à trouver sa vérité ! (d'ailleurs tu dis être maladroit quand il s'agit de t'écouter toi-même, donc n'impose pas à Lynka de procéder avec cette même maladresse pour elle-même).
Enfin, le fait que tu utilises les termes "exposer", "conclusions", "arguments", etc., témoigne bien de ton amalgame : tu reçois les ressentis de Lynka comme si tu recevais des "conclusions" ou des "arguments" qu'il faudrait valider ou non, comme si tu étais en train de faire un débat sur un thème générale !
Or, encore une fois, je te le redis : là nous ne sommes plus dans un débat général sur les relations hommes-femmes dans le but de trouver LA vérité ! Non, nous sommes à présent dans l'écoute de ce que nous livre Lynka par rapport à ses ressentis personnels, par rapport à son propre vécu, autrement dit par rapport à ce qui est SA propre vérité.
D'ailleurs, si comme tu le dis, tu étais en train de "psychanalyser" Lynka (chose que seul un psychanalyste est habilité à faire, soit dit en passant), c'est dans cette position-là d'écoute et de neutralité bienveillante que tu serais, et non dans ta position actuelle qui t'amène plutôt à "juger" d'un point de vue objectif et général, si ce que dit Lynka est recevable ou non.
Or on ne te demande pas de juger si ce que dit ressentir Lynka est VRAI ou FAUX. Car du moment que c'est ce qu'elle ressent, c'est vrai ! Ce n'est pas LA vérité, mais SA vérité. Et c'est de ça qu'on est en train de parler, pas d'autre chose. Donc ne mélange pas tout.
De plus, en disant te méfier de ce qu'elle dit ressentir, tu suggères aussi à Lynka de se méfier de ses propres ressentis, ce qui ne l'aidera sûrement pas à trouver sa vérité ! (d'ailleurs tu dis être maladroit quand il s'agit de t'écouter toi-même, donc n'impose pas à Lynka de procéder avec cette même maladresse pour elle-même).
Enfin, le fait que tu utilises les termes "exposer", "conclusions", "arguments", etc., témoigne bien de ton amalgame : tu reçois les ressentis de Lynka comme si tu recevais des "conclusions" ou des "arguments" qu'il faudrait valider ou non, comme si tu étais en train de faire un débat sur un thème générale !
Or, encore une fois, je te le redis : là nous ne sommes plus dans un débat général sur les relations hommes-femmes dans le but de trouver LA vérité ! Non, nous sommes à présent dans l'écoute de ce que nous livre Lynka par rapport à ses ressentis personnels, par rapport à son propre vécu, autrement dit par rapport à ce qui est SA propre vérité.
D'ailleurs, si comme tu le dis, tu étais en train de "psychanalyser" Lynka (chose que seul un psychanalyste est habilité à faire, soit dit en passant), c'est dans cette position-là d'écoute et de neutralité bienveillante que tu serais, et non dans ta position actuelle qui t'amène plutôt à "juger" d'un point de vue objectif et général, si ce que dit Lynka est recevable ou non.
Dernière édition par Bliss le Dim 5 Déc 2010 - 22:41, édité 2 fois
Bliss- Messages : 12125
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Dernière édition par Grigri le Ven 2 Sep 2011 - 11:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
(ou j'avais bien compris cette nuance Lynka )
Bliss- Messages : 12125
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Je viens de débarquer sur ce sujet et j'ai trouvé le titre accrocheur.
"no smiling,no touching,no compliment"
Ça vient de la culture, y a des cultures austères et d'autres plus joviales.En Europe du Centre-Nord, (pour moi au nord des Pyrénées, des Alpes et des Balcans) j'ai l'impression que les manifestations publiques de joie de vivre/spontanéité et de proximité sont perçues comme un manque de civilisation, de la vulgarité ou de la sexualité.
Parler fort, porter des vêtements de couleur, tutoyer rapidement ou/et des gens plus agés, poser des questions, faire des compliments, faire des blagues, parler aux nouveaux, toucher l'avant bras l'épaule de l'autre en parlant, laisser entrer quelqu'un de nouveau chez soi etc...
Moi l'Europe du Nord ça me met un coup de massue au moral.Trop froid,trop distant trop: "on se connait pas, on ne s'approche pas" (que ce soit physiquement ou verbalement)
C'est vrai qu'avec une française j'aurais tendance à penser que si elle a pas un certain dédain elle est "open" tellement je suis habitué à une froideur généralisée.
Je me suis même rendu compte avec certaines françaises que je leur plaisais alors que je pensais qu'elles me méprisaient...Ah ya pas que du bon dans l'éducation.
D'ailleurs je dis des fois aux espagnols qui "montent en Europe", "des fois si t'as l'impression qu'on te déteste/méprise, n'y attache pas d'importance c'est l'éducation qui est comme ça les gens ne s'en rendent même pas compte c'est le contraire qui les choque"
"no smiling,no touching,no compliment"
Ça vient de la culture, y a des cultures austères et d'autres plus joviales.En Europe du Centre-Nord, (pour moi au nord des Pyrénées, des Alpes et des Balcans) j'ai l'impression que les manifestations publiques de joie de vivre/spontanéité et de proximité sont perçues comme un manque de civilisation, de la vulgarité ou de la sexualité.
Parler fort, porter des vêtements de couleur, tutoyer rapidement ou/et des gens plus agés, poser des questions, faire des compliments, faire des blagues, parler aux nouveaux, toucher l'avant bras l'épaule de l'autre en parlant, laisser entrer quelqu'un de nouveau chez soi etc...
Moi l'Europe du Nord ça me met un coup de massue au moral.Trop froid,trop distant trop: "on se connait pas, on ne s'approche pas" (que ce soit physiquement ou verbalement)
C'est vrai qu'avec une française j'aurais tendance à penser que si elle a pas un certain dédain elle est "open" tellement je suis habitué à une froideur généralisée.
Je me suis même rendu compte avec certaines françaises que je leur plaisais alors que je pensais qu'elles me méprisaient...Ah ya pas que du bon dans l'éducation.
D'ailleurs je dis des fois aux espagnols qui "montent en Europe", "des fois si t'as l'impression qu'on te déteste/méprise, n'y attache pas d'importance c'est l'éducation qui est comme ça les gens ne s'en rendent même pas compte c'est le contraire qui les choque"
Dernière édition par Rootless le Lun 6 Déc 2010 - 0:57, édité 1 fois (Raison : précision)
Rootless- Messages : 362
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Hmm je crois que j'ai essayé d'être le plus clair possible, mais j'ai visiblement échoué puisque je ne parviens finalement pas à me faire comprendre. Je ne vais pas dépenser plus d'énergie et d'attention commune pour expliquer ce que j'ai déjà tenté d'expliquer, mais je conclurai sur le fait qu'un avis n'a que l'utilité qu'on lui attribue, aussi je pense que c'est à Lynka seule (et non à toi, Bliss, même si ton avis sur la question m'a évidemment beaucoup intéressé, assez pour que j'y réponde en longueur) de juger si ce que je dis fait sens pour elle, ou s'il tombe totalement à côté (dans un cas comme dans l'autre, il faut bien émettre un avis pour juger de son utilité). Débattre pendant 10 pages sur l'utilité d'émettre mon avis me semble au final assez stérile dans la mesure où ça n'aidera pas Lynka, qu'elle en ait besoin ou non, qu'elle ait demandé ou non (et ce n'est pas le cas d'ailleurs).
Je n'ai pas de prétention particulière sur le sujet, et je ne suis certainement pas un psychanalyste, et à ce propos personne ne psychanalyse personne : on SE psychanalyse soi-même, à l'aide des gens, de l'entourage ou, mieux, d'un psychanalyste, dont le seul rôle -et il est de taille- est d'empêcher de tourner en rond dans le processus.
Bref, pour moi le chapitre est clos
Je n'ai pas de prétention particulière sur le sujet, et je ne suis certainement pas un psychanalyste, et à ce propos personne ne psychanalyse personne : on SE psychanalyse soi-même, à l'aide des gens, de l'entourage ou, mieux, d'un psychanalyste, dont le seul rôle -et il est de taille- est d'empêcher de tourner en rond dans le processus.
Bref, pour moi le chapitre est clos
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
... ça tombe bien, pour moi aussi
Bliss- Messages : 12125
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Bonjour l'ambiance...
Rootless- Messages : 362
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Ah ? Moi je trouve ça plutôt positif au contraire. Ca me semble mieux de mettre un terme à une conversation inutile plutôt que l'étendre sur 10 pages
EDIT: Ah oui je précise que je n'ai pas du tout l'accent Marseillais (on me bassine régulièrement avec ça d'ailleurs). Ca aurait pu expliquer pourquoi à Paris on m'a envoyé paître, mais même pas...
C'est marrant, parce qu'étant Marseillais à la base, je ressens ça sans sortir même quitter la France. Rien qu'en allant à Paris, j'ai eu la sensation d'être dans un autre pays. J'ai eu le plaisir de m'y faire insulter 3 fois de suite dans la rue, en demandant simplement (et poliment) mon chemin. Je ne me suis pas formalisé au premier refus de m'indiquer le métro (même si la réponse étant incroyablement agressive), mais au bout de la troisième personne, je me suis demandé si c'était pas dans la culture parisienne d'envoyer chier les touristesRootless a écrit:des fois si t'as l'impression qu'on te déteste/méprise, n'y attache pas d'importance
EDIT: Ah oui je précise que je n'ai pas du tout l'accent Marseillais (on me bassine régulièrement avec ça d'ailleurs). Ca aurait pu expliquer pourquoi à Paris on m'a envoyé paître, mais même pas...
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Merci pour vos interprétations et précieux avis
Et merci d'y avoir consacré autant de temps et d'énergie
Bien qu'ayant déjà qq pistes sur la question, je pense que les divergences d'opinion et les nuances apportées ici ne seront pas de trop
Et merci d'y avoir consacré autant de temps et d'énergie
Bien qu'ayant déjà qq pistes sur la question, je pense que les divergences d'opinion et les nuances apportées ici ne seront pas de trop
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Tohwaku a écrit:Ah ? Moi je trouve ça plutôt positif au contraire. Ca me semble mieux de mettre un terme à une conversation inutile plutôt que l'étendre sur 10 pagesC'est marrant, parce qu'étant Marseillais à la base, je ressens ça sans sortir même quitter la France. Rien qu'en allant à Paris, j'ai eu la sensation d'être dans un autre pays. J'ai eu le plaisir de m'y faire insulter 3 fois de suite dans la rue, en demandant simplement (et poliment) mon chemin. Je ne me suis pas formalisé au premier refus de m'indiquer le métro (même si la réponse étant incroyablement agressive), mais au bout de la troisième personne, je me suis demandé si c'était pas dans la culture parisienne d'envoyer chier les touristesRootless a écrit:des fois si t'as l'impression qu'on te déteste/méprise, n'y attache pas d'importance
EDIT: Ah oui je précise que je n'ai pas du tout l'accent Marseillais (on me bassine régulièrement avec ça d'ailleurs). Ca aurait pu expliquer pourquoi à Paris on m'a envoyé paître, mais même pas...
J'ai (mal) grandi en "île de France"(on dirait le nom d'un petit paradis...)et je te dirai sans réserve que pour moi c'est une région antipathique.
On peut me dire que c'est une généralité,oui ça l'est: En général ils sont indifférents ou antipathiques même s'ils peut y en avoir des sympas.
Par contre, j'ai habité dans le sud et je mettrais un gros bémol sur l'ouverture relationnelle du Sud.J'ai pas trop pu entrer dans les petits groupes fermés d'"autochtones".Et si tu veux te fermer des portes direct t'as qu'à dire (ou faire savoir) que tu viens de Paris.Et j'ai connu pas mal de gens qui étaient là-bas depuis des années et qui ont très peu d'amis du sud.Par contre on m'a souvent dit du bien du Nord(pas de calais) et les gens que j'ai connu de là-bas n'avaient pas ce petit dédain bien français.
L'image que je me suis fait de la France c'est un système de relations basé sur des petits groupes méfiants et sur l'habitude plus que sur de réels critères d'acceptation de la personne.Tu suscites la méfiance ou l'indifférence pendant longtemps et quand on s'est bien habitué à toi on te donne de l'intérêt mais vraiment timidement.
Y a aucun dynamisme relationnel, c'est très lourd en protocoles et démarches.Il faut pas bousculer leur petit train train quotidien...
Rootless- Messages : 362
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Pour le Sud-Est, je te le confirme tout à fait. Marseille est particulièrement hostile à Paris (ce constat ne cesse de me désoler... parce que t'as des types qui peuvent traiter d'enculer un Parisien sans le connaître, mais s'offusquer quand tu leur dit que c'est finalement une réaction pas si éloignée du racisme).
Bref, c'est complètement con, je le déplore, et c'est pour ça que je ne me suis pas senti spécialement déraciné en allant à Bordeaux (une ville que j'adore). D'ailleurs, on m'a dit plusieurs fois à mon arrivée que "les bordelais sont snobs et qu'il est très dur de se faire accepter parmi eux", et même si je ne côtoie pas la bourgeoisie bordelaise, j'avoue que j'ai du mal à voir en quoi l'intégration est difficile
Pour en revenir aux relations homme/femme, je ne sais pas dans quelle mesure la culture d'un pays influe là-dessus. J'ai souvent entendu dire que les Nordiques et les Québécoises n'avaient pas une "culture de la passivité" et qu'il était fréquent, pour un homme, de se faire aborder par une demoiselle. Je me garderai bien de prendre cela pour argent comptant vu que je ne suis allé dans aucun de ces pays.
Dans le genre des clichés relationnels que j'ai entendu sans pouvoir les confirmer ou les infirmer, j'ai entendu des Espagnols la même chose que des gens du Sud en France : très chaleureux en superficie, mais en réalité difficile de s'intégrer durablement. Comme les gens aiment les images contrastées, on dit toujours en France que dans le Nord, c'est l'inverse : les gens sont difficiles de prime abord, mais quand ils t'ont accepté, ils t'ont accepté. Toutes ces visions m'apparaissent comme un peu trop lisses et homogènes pour être honnêtes, tant je suis sûr qu'il est aisé de trouver autant d'exceptions que d'exemples :/
Bref, c'est complètement con, je le déplore, et c'est pour ça que je ne me suis pas senti spécialement déraciné en allant à Bordeaux (une ville que j'adore). D'ailleurs, on m'a dit plusieurs fois à mon arrivée que "les bordelais sont snobs et qu'il est très dur de se faire accepter parmi eux", et même si je ne côtoie pas la bourgeoisie bordelaise, j'avoue que j'ai du mal à voir en quoi l'intégration est difficile
Pour en revenir aux relations homme/femme, je ne sais pas dans quelle mesure la culture d'un pays influe là-dessus. J'ai souvent entendu dire que les Nordiques et les Québécoises n'avaient pas une "culture de la passivité" et qu'il était fréquent, pour un homme, de se faire aborder par une demoiselle. Je me garderai bien de prendre cela pour argent comptant vu que je ne suis allé dans aucun de ces pays.
Dans le genre des clichés relationnels que j'ai entendu sans pouvoir les confirmer ou les infirmer, j'ai entendu des Espagnols la même chose que des gens du Sud en France : très chaleureux en superficie, mais en réalité difficile de s'intégrer durablement. Comme les gens aiment les images contrastées, on dit toujours en France que dans le Nord, c'est l'inverse : les gens sont difficiles de prime abord, mais quand ils t'ont accepté, ils t'ont accepté. Toutes ces visions m'apparaissent comme un peu trop lisses et homogènes pour être honnêtes, tant je suis sûr qu'il est aisé de trouver autant d'exceptions que d'exemples :/
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Tohwaku a écrit:
Pour en revenir aux relations homme/femme, je ne sais pas dans quelle mesure la culture d'un pays influe là-dessus. J'ai souvent entendu dire que les Nordiques et les Québécoises n'avaient pas une "culture de la passivité" et qu'il était fréquent, pour un homme, de se faire aborder par une demoiselle. Je me garderai bien de prendre cela pour argent comptant vu que je ne suis allé dans aucun de ces pays.
Dans le genre des clichés relationnels que j'ai entendu sans pouvoir les confirmer ou les infirmer, j'ai entendu des Espagnols la même chose que des gens du Sud en France : très chaleureux en superficie, mais en réalité difficile de s'intégrer durablement. Comme les gens aiment les images contrastées, on dit toujours en France que dans le Nord, c'est l'inverse : les gens sont difficiles de prime abord, mais quand ils t'ont accepté, ils t'ont accepté. Toutes ces visions m'apparaissent comme un peu trop lisses et homogènes pour être honnêtes, tant je suis sûr qu'il est aisé de trouver autant d'exceptions que d'exemples :/
En fait ya des contreparties.
Y a une phrase pour ça:
Ya des gens qui ont les bras grand ouverts mais ils ont du mal a les refermer.
Moi je préfère ça,ça me paraît être l'ordre normal des choses.Et d'ailleurs je suis un peu comme ça.Dans les autres "systèmes", si t'as pas accès ou difficilement au contact,à la conversation, tu te retrouves tout seul,isolé et pour longtemps.
Je te confirme pour les espagnols, et oui c'est trop beau pour être vrai.Mais bon je te dis je préfère ça.En France j'ai pas trop eu la chance (et le temps) d'aller jusqu'à l'amitié fiable.Pour moi le Sud de la France ça reste la France et je ne dirais jamais que les gens se ressemblent.
En fait en Espagne ya un modèle de rôle social à jouer, c'est le type sympa,serviable et relationnel, la communication/collaboration minimale (qui est la norme en France) est perçue ici comme de l'antipathie.Du coup les espagnols ont tendance à se forcer à être sympa et parlent beaucoup dans le dos...Ils peuvent même aller jusqu'à inviter des gens qu'ils peuvent pas saquer,enfin peut-être moins dans le nord,moi en Espagne je connais surtout le sud.
Je me répète encore je préfère une sympathie un peu frivole à une antipathie et un formalisme excluant qui réduit tes chances à zéro presque dès le départ.
Rootless- Messages : 362
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Et aussi je vais être "dur" mais pour faire encore une généralité j'ai pas connu de femmes plus passives/indifférentes/antipathiques que les françaises.Au point de me demander si elles aimaient les hommes ou les femmes.
Rootless- Messages : 362
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Hmmm c'est intéressant ce que tu dis. Je suis content d'avoir eu une confirmation par quelqu'un qui est "dans le bain".
Bon je crois que je vais devoir aller trouver la femme de ma vie dans un autre pays
J'ai rayé les vietnamiennes de ma liste (présence des ancêtres trop ancrée culturellement, à tel point qu'il faut accepter de ne former plus qu'une famille avec les beaux-parents, ce qui est simplement hors de question pour moi), mais je reste tout de même attentif aux japonaises et aux coréennes
Bon je crois que je vais devoir aller trouver la femme de ma vie dans un autre pays
J'ai rayé les vietnamiennes de ma liste (présence des ancêtres trop ancrée culturellement, à tel point qu'il faut accepter de ne former plus qu'une famille avec les beaux-parents, ce qui est simplement hors de question pour moi), mais je reste tout de même attentif aux japonaises et aux coréennes
Tohwaku- Messages : 276
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Juste pour foutre la merde:
En général, quand je suis intéressée, c'est moi qui fais le premier pas (certes depuis peu, mais c'est bien mieux..)
En général, quand je suis intéressée, c'est moi qui fais le premier pas (certes depuis peu, mais c'est bien mieux..)
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Le témoignage d'un ami québécois revu l'été dernier: au Québec, parmi les jeunes générations, draguer pour un mec est du dernier ringard...Tohwaku a écrit:Pour en revenir aux relations homme/femme, je ne sais pas dans quelle mesure la culture d'un pays influe là-dessus. J'ai souvent entendu dire que les Nordiques et les Québécoises n'avaient pas une "culture de la passivité" et qu'il était fréquent, pour un homme, de se faire aborder par une demoiselle. Je me garderai bien de prendre cela pour argent comptant vu que je ne suis allé dans aucun de ces pays.
(Précision: ça signifie que ce sont les femmes qui draguent.
Ce qui n'est pas mieux en soi, c'est juste inversé par rapport aux conventions d'ici.)
Dernière édition par Philippe le Lun 6 Déc 2010 - 22:00, édité 2 fois
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Philippe a écrit:Le témoignage d'un ami québécois revu l'été dernier: au Québec, parmi les jeunes générations, draguer pour un mec est du dernier ringard...Tohwaku a écrit:Pour en revenir aux relations homme/femme, je ne sais pas dans quelle mesure la culture d'un pays influe là-dessus. J'ai souvent entendu dire que les Nordiques et les Québécoises n'avaient pas une "culture de la passivité" et qu'il était fréquent, pour un homme, de se faire aborder par une demoiselle. Je me garderai bien de prendre cela pour argent comptant vu que je ne suis allé dans aucun de ces pays.
Ça veut dire quoi?que c'est les filles qui le font ou que personne ne drague?
Lynka tu fous pas la merde t'es une exception c'est tout
Rootless- Messages : 362
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Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
c'était de l'humour ^^
Et sinon, la plupart de mes amies sont comme ça aussi
Et sinon, la plupart de mes amies sont comme ça aussi
...
Bonsoir !
Intéressante cette discussion. Lynka, je me suis tout à fait retrouvée dans ton premier post, j’aurais pu l’écrire moi-même ! La discussion qui suit m’interpelle du coup, parce que je n’avais personnellement jamais vraiment cherché s’il pouvait y avoir des explications au « problème » qui viennent de moi.
Je pense être comme toi Lynka : avec les autres, hommes comme femmes, je suis spontanée, plutôt souriante, agréable, je regarde aussi toujours les gens dans les yeux, et je ne « calcule » rien. On m’a fait plusieurs fois la réflexion que mon comportement pouvait être ambigu, et j’ai du mal à le comprendre (« tu fixes les gens quand tu les regardes », « regard intense ou complice »…ha bon?).
J’ai vécu à deux reprises, dans le cadre d’amitiés avec des hommes, le genre de « malentendu » que tu décris. Je suis tombée des nues également…et je n’arrive toujours pas à comprendre comment chacun de ces deux gars a pu croire que j’étais intéressée par eux. Pour illustrer la chose, y’en a un qui m’a dit, après coup, qu’il pensait que j’étais attirée par lui car on s’était vus un soir à l’improviste, et il avait remarqué que je lui avais beaucoup souri et que j’avais les yeux qui brillaient. En fait, j’étais juste contente de le voir, certes, mais il était tard et j’avais les yeux humides parce que j’arrêtais pas de bailler . C’est terrible pour l’un et l’autre de se rendre compte d’un tel malentendu… Ca m’est arrivé aussi avec un ami (que je connais depuis longtemps en + et avec qui il n’y a jamais eu d’ambiguité-enfin c'est ce que je croyais), qui a qualifié (après coup aussi) un moment passé ensemble de « début de flirt » , alors que moi je n’avais, pendant ce même instant, absolument rien ressenti de particulier, ni dans l’ambiance, ni dans ma façon de me comporter. Quand il m’a dit ça je suis tombée sur le c** et j’ai pris peur (une peur « a posteriori » !). Dans les deux cas, je l’ai interprété comme un manque de « maturité » ou d’expérience (comme disait Tohwaku, peut-être pas assez de vécu, et un manque de repères pour interpréter convenablement des « signaux » qui peuvent ne pas en être). Mais peut-être aussi que véritablement j’en « fais trop »?…je sais pas.
Bliss dit que finalement c’est peut-être plus un refus de voir la personne sexuée (en l’occurrence, dans notre cas, la femme désirable) qui est en nous. C’est un point de vue intéressant.
Moi j’étais simplement restée sur un sentiment de lassitude, voire de légère amertume : j’étais (et je le suis encore) plutôt blasée de voir qu’il n’est pas possible de vivre des instants d’amitié et de complicité avec une personne du sexe opposé sans que la séduction ne vienne compliquer la relation.
Je crois que Lynka (mais elle me contredira si je me trompe), quand elle disait qu’elle voyait l’autre comme une personne asexuée à la base, voulait dire qu’elle avait tout simplement envie d’une relation humaine, d’amitié, de proximité, de complicité éventuellement, qui ne soit pas compliquée par la sexualité. En tous cas moi c’est comme ça que je le ressens. C’est pas que je ne m’assume pas en tant que femme, mais parfois j’ai juste terriblement envie de rencontrer et de tisser des liens « asexués », parce que je vois la séduction comme une donnée qui complexifie la relation et surtout qui la biaise (c’est bon j’ai bien mis le « i » ). Si l’un ou l’autre ressent une attirance non réciproque, c’est dommage car ça entrave un peu la relation. Ca n’est plus pareil quand on sait que l’autre est attiré. On doit justement faire attention, « calculer » parfois certains comportements car on sait qu’ils peuvent susciter ou renforcer l’envie, l’attirance que ressent l’autre (c’est précisément cette « gaie spontanéité » qu’il faut alors brider). Et c’est chiant, parce qu’on peut pas être vraiment soi-même du coup, et la relation est moins jolie au final.
Mais tout ceci n’est qu’un espèce de fantasme : une relation « asexuée », ça n’existe pas.
[temps de réflexion !]
Pour ma part, quand j’y repense, je constate en effet que lorsque j’ai envie d’une relation amicale, j’ai envie de ne pas considérer le sexe de l’autre, et je « nie » plus ou moins ma féminité (je n’ai pas envie d’être regardée en tant que femme mais en tant qu’être humain-ce qui est impossible on est d’accord). Et quand finalement j’apprends que l’autre est attiré, je tombe des nues, je suis un peu déçue.
Par contre, quand je rencontre un homme qui me plait vraiment, comment dire, ça m’arrange bien d’être une femme potentiellement désirable.
Finalement, et pour mon cas, j’ai plutôt l’impression de faire abstraction du caractère sexué des relations "dès que ça m’arrange", et plus précisément dès que l’autre est placé sur « l’échelle des amis ». C’est donc presque de l’hypocrisie (inconsciente), par rapport à moi-même et à l’autre… Voire un manque de maturité ? : quand l’autre me plait je suis « pleinement sexuée » (mais ça veut pas dire que je drague l’autre hein), mais si je l’ai placé dans la sphère des « amis », alors j’ai tendance à exiger, ou du moins très mal accepter, que la réciproque ne soit pas vraie. C’est pas très sympa pour la gente masculine, car tout individu est susceptible d’être attiré par une femme, je trouve ça normal finalement.
Personnellement, non, je ne vois pas les hommes comme étant « par défaut asexués ». Quand je rencontre un gars, bien sûr qu’il est sexué, mais très rapidement, soit il est à mes yeux « attirant », soit il l’est pas. S’il l’est pas, alors j’ai tendance à oublier ma propre féminité, et finalement j’oublie aussi en quelque sorte sa propre masculinité, ou plutôt je l’ignore (inconsciemment bien sûr). C’est plutôt le déni de sa masculinité à lui, plus que le déni de ma féminité. S’il est attirant, donc désirable (ça veut pas dire que j’aurai envie de me rapprocher de lui pour autant, mais il en reste pas moins charmant et désirable, point barre), alors il reste une personne sexuée, quoi qu’il se passe avec lui.
N’est-ce pas pareil pour les hommes ? Tu dis Tohwaku que pour les hommes, « toutes les femmes sont sexuées et il est normal de les désirer ». C’est plutôt que toutes les femmes désirables sont susceptibles d’être désirées, non ? une femme qui, physiquement, ne plait pas à un homme, ne peut être désirée par lui, non ? si c’est bien le cas alors je ne vois pas trop la différence avec les femmes.
Intéressante cette discussion. Lynka, je me suis tout à fait retrouvée dans ton premier post, j’aurais pu l’écrire moi-même ! La discussion qui suit m’interpelle du coup, parce que je n’avais personnellement jamais vraiment cherché s’il pouvait y avoir des explications au « problème » qui viennent de moi.
Je pense être comme toi Lynka : avec les autres, hommes comme femmes, je suis spontanée, plutôt souriante, agréable, je regarde aussi toujours les gens dans les yeux, et je ne « calcule » rien. On m’a fait plusieurs fois la réflexion que mon comportement pouvait être ambigu, et j’ai du mal à le comprendre (« tu fixes les gens quand tu les regardes », « regard intense ou complice »…ha bon?).
J’ai vécu à deux reprises, dans le cadre d’amitiés avec des hommes, le genre de « malentendu » que tu décris. Je suis tombée des nues également…et je n’arrive toujours pas à comprendre comment chacun de ces deux gars a pu croire que j’étais intéressée par eux. Pour illustrer la chose, y’en a un qui m’a dit, après coup, qu’il pensait que j’étais attirée par lui car on s’était vus un soir à l’improviste, et il avait remarqué que je lui avais beaucoup souri et que j’avais les yeux qui brillaient. En fait, j’étais juste contente de le voir, certes, mais il était tard et j’avais les yeux humides parce que j’arrêtais pas de bailler . C’est terrible pour l’un et l’autre de se rendre compte d’un tel malentendu… Ca m’est arrivé aussi avec un ami (que je connais depuis longtemps en + et avec qui il n’y a jamais eu d’ambiguité-enfin c'est ce que je croyais), qui a qualifié (après coup aussi) un moment passé ensemble de « début de flirt » , alors que moi je n’avais, pendant ce même instant, absolument rien ressenti de particulier, ni dans l’ambiance, ni dans ma façon de me comporter. Quand il m’a dit ça je suis tombée sur le c** et j’ai pris peur (une peur « a posteriori » !). Dans les deux cas, je l’ai interprété comme un manque de « maturité » ou d’expérience (comme disait Tohwaku, peut-être pas assez de vécu, et un manque de repères pour interpréter convenablement des « signaux » qui peuvent ne pas en être). Mais peut-être aussi que véritablement j’en « fais trop »?…je sais pas.
Bliss dit que finalement c’est peut-être plus un refus de voir la personne sexuée (en l’occurrence, dans notre cas, la femme désirable) qui est en nous. C’est un point de vue intéressant.
Moi j’étais simplement restée sur un sentiment de lassitude, voire de légère amertume : j’étais (et je le suis encore) plutôt blasée de voir qu’il n’est pas possible de vivre des instants d’amitié et de complicité avec une personne du sexe opposé sans que la séduction ne vienne compliquer la relation.
Je crois que Lynka (mais elle me contredira si je me trompe), quand elle disait qu’elle voyait l’autre comme une personne asexuée à la base, voulait dire qu’elle avait tout simplement envie d’une relation humaine, d’amitié, de proximité, de complicité éventuellement, qui ne soit pas compliquée par la sexualité. En tous cas moi c’est comme ça que je le ressens. C’est pas que je ne m’assume pas en tant que femme, mais parfois j’ai juste terriblement envie de rencontrer et de tisser des liens « asexués », parce que je vois la séduction comme une donnée qui complexifie la relation et surtout qui la biaise (c’est bon j’ai bien mis le « i » ). Si l’un ou l’autre ressent une attirance non réciproque, c’est dommage car ça entrave un peu la relation. Ca n’est plus pareil quand on sait que l’autre est attiré. On doit justement faire attention, « calculer » parfois certains comportements car on sait qu’ils peuvent susciter ou renforcer l’envie, l’attirance que ressent l’autre (c’est précisément cette « gaie spontanéité » qu’il faut alors brider). Et c’est chiant, parce qu’on peut pas être vraiment soi-même du coup, et la relation est moins jolie au final.
Mais tout ceci n’est qu’un espèce de fantasme : une relation « asexuée », ça n’existe pas.
[temps de réflexion !]
Pour reparler de cet espèce de « déni » de la sexualité dont a parlé Bliss, dans le cas de Lynka… : Lynka, lorsque tu rencontres un gars qui t’attire vraiment, dès le début, est-ce que là aussi tu as envie d’une relation/d’une rencontre « asexuée » ?Bliss a écrit:mais plutôt que tu rejettes ou que tu te coupes inconsciemment de ta sexualité et de ta part désirante/désirable... et de ce fait, en niant cette part de toi, tu la nies aussi chez les autres...
Pour ma part, quand j’y repense, je constate en effet que lorsque j’ai envie d’une relation amicale, j’ai envie de ne pas considérer le sexe de l’autre, et je « nie » plus ou moins ma féminité (je n’ai pas envie d’être regardée en tant que femme mais en tant qu’être humain-ce qui est impossible on est d’accord). Et quand finalement j’apprends que l’autre est attiré, je tombe des nues, je suis un peu déçue.
Par contre, quand je rencontre un homme qui me plait vraiment, comment dire, ça m’arrange bien d’être une femme potentiellement désirable.
Finalement, et pour mon cas, j’ai plutôt l’impression de faire abstraction du caractère sexué des relations "dès que ça m’arrange", et plus précisément dès que l’autre est placé sur « l’échelle des amis ». C’est donc presque de l’hypocrisie (inconsciente), par rapport à moi-même et à l’autre… Voire un manque de maturité ? : quand l’autre me plait je suis « pleinement sexuée » (mais ça veut pas dire que je drague l’autre hein), mais si je l’ai placé dans la sphère des « amis », alors j’ai tendance à exiger, ou du moins très mal accepter, que la réciproque ne soit pas vraie. C’est pas très sympa pour la gente masculine, car tout individu est susceptible d’être attiré par une femme, je trouve ça normal finalement.
Y’a un truc que je ne comprends pas.Tohwaku a écrit: Il y a un malentendu fondamental entre nous hommes et vous femmes qui brouille beaucoup nos relations, avec d'un côté les hommes qui globalement ne voient pas de malentendu : toutes les femmes sont sexuées et il est normal de les désirer, et de l'autre les femmes qui globalement ne voient pas de malentendu : tous les hommes sont par défaut asexués, sauf ceux qui sortent assez du lot pour titiller le désir de prime abord.
Personnellement, non, je ne vois pas les hommes comme étant « par défaut asexués ». Quand je rencontre un gars, bien sûr qu’il est sexué, mais très rapidement, soit il est à mes yeux « attirant », soit il l’est pas. S’il l’est pas, alors j’ai tendance à oublier ma propre féminité, et finalement j’oublie aussi en quelque sorte sa propre masculinité, ou plutôt je l’ignore (inconsciemment bien sûr). C’est plutôt le déni de sa masculinité à lui, plus que le déni de ma féminité. S’il est attirant, donc désirable (ça veut pas dire que j’aurai envie de me rapprocher de lui pour autant, mais il en reste pas moins charmant et désirable, point barre), alors il reste une personne sexuée, quoi qu’il se passe avec lui.
N’est-ce pas pareil pour les hommes ? Tu dis Tohwaku que pour les hommes, « toutes les femmes sont sexuées et il est normal de les désirer ». C’est plutôt que toutes les femmes désirables sont susceptibles d’être désirées, non ? une femme qui, physiquement, ne plait pas à un homme, ne peut être désirée par lui, non ? si c’est bien le cas alors je ne vois pas trop la différence avec les femmes.
C’est ce que je dis juste au-dessus : n’est-ce pas pareil pour les femmes finalement ? moi en tous cas je me reconnais là-dedans, et je ne me considère pas du tout comme une fille facile, obsédée, allumeuse ou je ne sais quoi. Ca me parait simplement naturel, normal, de « juger » inconsciemment ou pas, les gens qu’on rencontre ou qu’on croise simplement. On reproche aux hommes de se retourner sur les jolies femmes dans la rue. Perso, je me retourne pas sur les beaux garçons mais je les remarque très bien aussi . De ce point de vue du moins, existe-t-il vraiment une grande différence entre hommes et femmes ?Tohwaku a écrit: Ce n'est pas agir comme un porc ou être un obsédé : évaluer le désir qu'on peut avoir pour une femme qu'on ne connaît pas fait à mon avis partie des premiers jugements qu'on a inconsciemment et inexorablement au moment où on pose les yeux dessus
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Cadichon si un ami est attiré par toi alors la relation d'amitié est transformée , il aura une envie et un doute non résolu, ce qui rend la relation "tendue" et plus il se prend un rateau tôt, mieux c'est pour tout le monde.D'ailleurs t'es sure que c'est ta façon d'être qui les attire?C'est ce qui les "déclenche", l'attirance était latente.Comme tu dis on sait vite si on est attiré
Alors te bride pas sois spontanée!
Alors te bride pas sois spontanée!
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Oui, c'est mieux, mais même si ensuite il n'y a plus d'ambiguité (l'un comme l'autre sait ce qu'il en est), ça reste difficile. Moi ça me met mal à l'aise de savoir que l'autre est attiré (même si je lui ai expliqué que c'était pas possible, ben l'autre il y peut rien, il est toujours attiré), c'est hyper gênant de ressentir l'attirance de l'autre (le voir dans ses yeux, dans sa façon d'être, même si c'est subtil je le vois bien).Rootless a écrit:plus il se prend un rateau tôt, mieux c'est pour tout le monde.
Pardon? j'ai pas compris... heu oui, c'est ma façon d'être je pense qui les attire, enfin comme pour le monde, c'est un tout bien sûr (tempérament, comportements, etc). De quoi parles-tu quand tu dis "c'est ce qui les déclenche"?Rootless a écrit:D'ailleurs t'es sure que c'est ta façon d'être qui les attire?C'est ce qui les "déclenche", l'attirance était latente
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
cadichon a écrit:Pardon? j'ai pas compris... heu oui, c'est ma façon d'être je pense qui les attire, enfin comme pour le monde, c'est un tout bien sûr (tempérament, comportements, etc). De quoi parles-tu quand tu dis "c'est ce qui les déclenche"?Rootless a écrit:D'ailleurs t'es sure que c'est ta façon d'être qui les attire?C'est ce qui les "déclenche", l'attirance était latente
ahahah tu me fait rire ce qui attire c'est le tempérament et le comportement...?c'est ce qui attire en dernier en tout cas pour moi.Et je crois être assez banal sur ce point!
En fait il sont attirés parce que tu les attires, et le comportement les gestes etc...ça les déclenche,ça les fait passer à l'action,c'est le moment où ils assument leur attirance et tentent leur chance parce qu'ils pensent qu'ils en ont une.
Sinon j'ai une explication au fait qu'ils sachent pas interprêter, c'est le manque d'oportunités avec des femmes au quotidien, et ça touche la majorité des hommes.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Rootless a écrit:Et aussi je vais être "dur" mais pour faire encore une généralité j'ai pas connu de femmes plus passives/indifférentes/antipathiques que les françaises.Au point de me demander si elles aimaient les hommes ou les femmes.
Moi, quand un homme me plaît, je suis ni passive, ni indifférente, ni antipathique ! Et j'ai souvent tendance à faire le 1er pas !
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Bin, tu me fais rire aussi !! Cette phrase ne veut rien dire!! Ben qu'est-ce qui t'attire en premier, toi ? au-delà du physique, c'est bien ce que dégage la personne, donc un comportement, un tempérament...non ?Rootless a écrit:En fait il sont attirés parce que tu les attires
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
cadichon a écrit:Bin, tu me fais rire aussi !! Cette phrase ne veut rien dire!! Ben qu'est-ce qui t'attire en premier, toi ? au-delà du physique, c'est bien ce que dégage la personne, donc un comportement, un tempérament...non ?Rootless a écrit:En fait il sont attirés parce que tu les attires
Ben si, ça veut dire que tu les attires t'as pas compris?
En fait je suis très primaire,je suis même attiré par des femmes alors que je reconnais qu'elles sont pas super belles,elles m'attirent c'est tout,et c'est pas les phéromones parce que sur photo c'est pareil.
Le tempérament disons que ça me motive,ça me fait visualiser et ça me détourne de l'intellect.D'ailleurs j'ai ouvert le fil:"les cruches sont-elles plus sexy?".
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Rootless a écrit:Ben si, ça veut dire que tu les attires t'as pas compris?
oui mais c'est bien une ou plusieurs choses, chez la personne, qui t'attire, que tu le comprennes ou pas. On est pas attiré par hasard, il y a forcément des raisons même si elles peuvent être inconscientes.Rootless a écrit:je suis même attiré par des femmes alors que je reconnais qu'elles sont pas super belles,elles m'attirent c'est tout
hein? c'est pas vrai? faut que j'aille voir çaRootless a écrit:D'ailleurs j'ai ouvert le fil:"les cruches sont-elles plus sexy?".
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Ohlala Cadichon, tu n'as pas lu ce topic ?! Il faut absolument que tu le lises, c'est un véritable morceau d'anthologie !
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
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