Spinozisme pratique : Le féminisme dans une ambulance.

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Message par Invité Jeu 6 Nov 2014 - 12:30

on ne met pas les dents !


http://www.cosmopolitan.fr/,reussir-une-fellation-on-ne-met-pas-les-dents,2510859,1626673,4


Ainsi, en 1971 sort le disque aux influences glam, Hunky Dory, avec un David Bowie aux apparences toujours aussi féminines et les cheveux teints en rouge. Puis, début 1972, alors que son épouse Angela Barnett vient de mettre au monde son premier enfant, il déclare être homosexuel.

Quel enfoiré.

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Message par Bibo Jeu 6 Nov 2014 - 13:38

david50 a écrit:Aujourd'hui j'ai mal aux dents, mais ce n'est pas grave, je pourrais être séropositif Wink

Dommage que le mal au dent soit plus médiatisé.
Il donne même une raison de vivre pour certains. Il définit.
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Message par Invité Jeu 6 Nov 2014 - 17:40

on ne met pas les dents !

http://www.cosmopolitan.fr/,reussir-une-fellation-on-ne-met-pas-les-dents,2510859,1626673,4
Si un peu, mais pas tous le temps.

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Message par Invité Jeu 6 Nov 2014 - 17:43

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:
on ne met pas les dents !

http://www.cosmopolitan.fr/,reussir-une-fellation-on-ne-met-pas-les-dents,2510859,1626673,4
Si un peu, mais pas tous le temps.

Que de la gueule !!

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Message par Invité Jeu 6 Nov 2014 - 17:45

J'ai déjà pratiqué la fellation moi.
Deux fois. C'est peu en fait. Mais beaucoup à la fois !!!
Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Il parait qu'on ne met dans sa bouche que ce que l'on aime.

Mais bon, dans mon c.. ah oui, on est chez Kharmite ici, je ne vais pas développer...

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Message par Invité Ven 7 Nov 2014 - 19:30

Pourquoi cherches tu le scénario du pire ?

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Message par Invité Ven 7 Nov 2014 - 22:14

Pour obtenir le meilleur film possible.

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Message par Invité Sam 8 Nov 2014 - 0:47

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 17:47



Je suis fier. Fier, fier fier fier.
Alors ce n'est pas à lire tel que vous le lisez normalement, c'est à lire avec les tripes, et ça, ça change tout. Bon, faut peut être que je passe par l'explication.

Je suis un psy depuis un bon mois. Je le déteste avec sa gueule de feuj-je-sais-tout. Un vieux monsieur qui essaye de m'apprendre ma vie. Je l'envoie balader à chaque séance, séance gratos donc ça aide. Je reviens, parce que ça fait du bien de s'engueuler avec quelqu'un en faisait fi des convenances et ça me change de la compassion de bonne femme. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est que je parle... Je suis obligé, le mec dit rien, à part à la fin de la séance pour faire ses sermons. C'est tout con... Mais à chaque fois je viens chez un psy pour dire que voilà, j'ai des problèmes d'interaction sociale, et je me sens inadapté même chez les inadaptés ben les mecs font du soliloque... Comme ça. Sans raison, aucune. Déjà que je suis doué de mutisme... Alors si même dans ce genre de chapelle, on ne peut plus parler... Rolling Eyes

Enfin bref.

Il y a deux semaines, le mec termine la séance, tout fiérot par "Oui, vous vous sentez seul". Merci Sherlock. Ca m'aide pas beaucoup. Et cette semaine il me lance "Mais pourquoi vous vous mettez dans les pires scénarios possibles ?". Alors en réfléchissant, c'est bien parce qu'en me mettant dans les pires situations, je fais réagir l'autre, l'autre dont j'ai besoin viscéral d'avoir un avis, un feed back, mauvais comme bon. Sauf qu'à part être descriptif, ça m'aide pas plus que ça hein...

Et hop, éclair de génie ce WE. En glandant. Oui, faut bien.

Dans les années 70 il y a eu un débat entre linguistes. Chomsky  (et des types pas connus donc osef) contre le reste du monde (Dont Searle). Pour Searle and co, la langue avait comme fonction essentielle la communication, et donc devait être étudiée sous cette angle là, c'est à dire qu'au delà du sens littéral des mots, de la syntaxe, de la construction de la phrase il faut tenir compte de l'intention du locuteur.   Ce qui n'était pas l'avis de notre libertaire préféré, qui était un tenant de la langue à base biologique et non comportementale.
Bon étant donné qu'il était un peu seul, Chomsky a écrit plusieurs livres dont un que j'ai lu il y a quelques temps, pour bien expliquer en quoi cette théorie de la communication est en partie fausse et inintéressante sur le plan scientifique, par des exemples tout bêtes.
L'exemple qu'il donnait et qui m'avait plus ou moins convaincu c'était le type qui parlait tout seul pour éclaircir ses pensées. Il n'y a pas de communication (bien que Searle se cachait derrière son petit doigt pour dire que si, c'était de la communication entre soi et soi) dans ce cas de figure. On peut aussi penser au prof qui fait cours en sachant très pertinemment que personne ne l'écoute, il parle, il utilise des mots avec un sens littéral, mais il communique pas, au pire il récite.
Le fait de se parler seul, c'est juste de l'affirmation de ses propres idées et désirs, pas de la communication pour faire réagir quelqu'un.

Pourquoi je parle de ça ? Il y a un lien avec une discussion que j'avais eu avec David60 il me semble.  Je crois que c'était sur un topic "comment pensez vous" un truc dans le genre.
J'étais comme David60, avant de guérir (peu à peu) c'est à dire que pour penser, j'avais besoin d'un interlocuteur imaginaire qui réagira, qui me donnera la parole, me contredira si besoin et ainsi de suite. Sauf que peu à peu, avec les années, les interlocuteurs imaginaires par leur caractère imaginé influent ma façon de penser et d'agir. Continuellement j'ai un regard extérieur sur ma personne qui approuvera, ne serait ce les éloges que je me lance. J'ai écrit en premier "je suis fier" car après avoir conceptualisé tout ça, mon premier réflexe était de m'imaginer devant le psy et commencer la séance par "je suis fier" ce à quoi il hochera la tête ou me dira que c'est d'la merde. Or, je me suis repris, et je me suis lancé "Je suis fier" à moi même. Et la qualité des mots a intégralement changé.  Ils ont eu un impact sur moi, je me suis senti réellement fier...


Bien entendu, il y a quelque chose de désagréable à se parler soi même. C'est le syndrome des personnes qui allument la télé ou la radio quand ils sont chez eux. On dit souvent que c'est par peur de se retrouver avec eux même... Je me moquais d'eux à loisir, vu que je n'ai pas de télé et j'allume très peu la radio... Mais en fait non... J'ai juste une stratégie différente.
On sait ce qu'on a dans la caboche, un film d'une heure et demi se résume par une fraction de seconde et surtout, ça oblige d'être dans le réel, le concret et non plus l'imaginaire ou la pensée magique puisqu'on a pas grand chose à se dire de nouveau qu'on a déjà pensé. C'est très frustrant de se parler à soi même, les encouragements, faudra se les dire tout seul.

C'est, je crois, la base du proactif. On est plus réellement passif, à la recherche continuelle de l'approbation de l'autre, on est tout seul, certes, mais on devient le producteur qui évalue soi même la qualité de sa pensée. Et puis on remplit soi même le vide qu'il y a à l'intérieur.

En somme on devient un peu plus libre. On ressemble à cette bulle de savon, qui se sait être fini et qui phagocyte les plus petites bulles qu'elle pour peu à peu grossir. Il était rassurant d'être dans le bain, sans limite de soi mélangé à d'autres... Mais on était pas individualisé, on était passif, ballotté par ci par là selon le sens du courant, jusqu'à la dépression vers les égouts.. quand on se rappelle qu'on est à coté et que c'est désespérant.

L'affirmation de soi commence quand on sait que le seul interlocuteur digne d'intérêt est soi même.

Je suis fier.


Dernière édition par Kramithe le Mar 11 Nov 2014 - 18:04, édité 1 fois

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 17:56

Kramithe a écrit:
Je suis un psy
Ah ben ça explique tout ! Moi je suis à la DGSE. Justement on recrute un psychologue. Présente toi donc.
Kramithe a écrit: la dépression vers les égouts.. quand on se rappelle qu'on est à coté et que c'est désespérant.
Kramithe a écrit:L'affirmation de soi commence quand on sait que le seul interlocuteur digne d'intérêt est soi même.
C'est donc pour ça que c'est tellement difficile de trouver quelqu'un à qui parler. Faut que j'arrête de chercher alors.

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 18:00

Kramithe a écrit:Je suis fier.

Tu peux.

Je dirais que l'affirmation de soi commence quand on a plus besoin d'un autre interlocuteur pour avoir un écho, qu'on n'a plus désespérément besoin d'un écho pour exister. Et quand on a envie d'avoir des interlocuteurs pour échanger. (Bien sûr, c'est un peu plus complexe que ça, pour exister en tant qu'être humain, il faut aussi échanger avec d'autres êtres humains, mais ça ne dépend pas non plus que des autres une fois qu'on s'est individué, l'introjection, tout ça...).



Dernière édition par oregon le Mar 11 Nov 2014 - 18:06, édité 1 fois

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 18:01

oregon a écrit:
Kramithe a écrit:Je suis fier.
Tu peux.
Je dirais que l'affirmation de soi commence quand on a plus besoin d'un autre interlocuteur pour avoir un écho, qu'on n'a plus désespérément d'un écho pour exister.
Quand on est mort donc.

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 18:03

stauk a écrit:Quand on est mort donc

Hé bé, t'as encore du chemin, toi...

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 18:11

oregon a écrit:
stauk a écrit:Quand on est mort donc
Hé bé, t'as encore du chemin, toi...
Oué. La terre est ronde. Et peut être l'univers aussi.

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 18:59

oregon a écrit:
Kramithe a écrit:Je suis fier.

Tu peux.

Je dirais que l'affirmation de soi commence quand on a plus besoin d'un autre interlocuteur pour avoir un écho, qu'on n'a plus désespérément besoin d'un écho pour exister. Et quand on a envie d'avoir des interlocuteurs pour échanger. (Bien sûr, c'est un peu plus complexe que ça, pour exister en tant qu'être humain, il faut aussi échanger avec d'autres êtres humains, mais ça ne dépend pas non plus que des autres une fois qu'on s'est individué, l'introjection, tout ça...).


Imo, ça va ensemble. Déjà parce qu'il faut bien se nourrir (si on reste cloîtré chez soi, on tourne en rond avec les mêmes idées fixes) et ensuite, les babouineries ne nous atteignent plus du tout. Moins d'envie de futilité comme échappatoire, et donc de se laisser enfermer dans de faux échanges. Les postures tuent.

En fait ça revient au débat d'au dessus. Ce n'est pas nier qu'on a besoin de communiquer mais cette communication, ou cet échange n'est qu'une partie du problème et doit rester à sa (modeste) place.

Hop la musique qui va bien Very Happy :


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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 19:08

J'allais le dire Kramiteuh... l'un ne va pas sans l'autre.

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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 19:11

Voilà, nous sommes donc d'accord Very Happy

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Message par david50 Mar 11 Nov 2014 - 19:15

Kramithe a écrit:
Pourquoi je parle de ça ? Il y a un lien avec une discussion que j'avais eu avec David60 il me semble.  Je crois que c'était sur un topic "comment pensez vous" un truc dans le genre.
J'étais comme David60, avant de guérir (peu à peu) c'est à dire que pour penser, j'avais besoin d'un interlocuteur imaginaire qui réagira, qui me donnera la parole, me contredira si besoin et ainsi de suite. Sauf que peu à peu, avec les années, les interlocuteurs imaginaires par leur caractère imaginé influent ma façon de penser et d'agir. Continuellement j'ai un regard extérieur sur ma personne qui approuvera, ne serait ce les éloges que je me lance. J'ai écrit en premier "je suis fier" car après avoir conceptualisé tout ça, mon premier réflexe était de m'imaginer devant le psy et commencer la séance par "je suis fier" ce à quoi il hochera la tête ou me dira que c'est d'la merde. Or, je me suis repris, et je me suis lancé "Je suis fier" à moi même. Et la qualité des mots a intégralement changé.  Ils ont eu un impact sur moi, je me suis senti réellement fier...

Oui je me souviens de ce court échange. Si je me rappelle bien (je n'arrive pas à retrouver le lien), je distinguais deux types de monologue intérieur :
- La rumination d'événement passés (ah j'aurais du dire cela! Il m'aurait répondu ceci...). Ou à venir (je vais lui dire ceci et...). Donc ancré dans le réel.
- Une réflexion contradictoire où on joue tout les rôles, où on se dissocie et emprunte diverses apparences (Schizophrénie?).

Il me semble que tu nous parles de la première manie, car cela 'en est bien une.
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Message par Invité Mar 11 Nov 2014 - 19:32

En théorie je distingue ta discrimination, en pratique j'ai surtout l'impression que les deux vont ensembles. Quand l'autre répond, je me mets à sa place, joue un rôle, et me donne d'ailleurs l'illusion de l'empathie (car si dans la réalité il agit ainsi, alors je dois avoir le scénario quelques part dans ma tête avec tel ou tel déterminant).

Si c'est une manie, je veux bien de la littérature, si t'en as !


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Message par david50 Mer 12 Nov 2014 - 14:21

Kramithe a écrit:
Si c'est une manie, je veux bien de la littérature, si t'en as !

Non, je n'employais pas le terme dans son acceptation psychiatrique, mais plutôt dans le sens commun d'une sale habitude un peu étrange.

Ceci dis je suis d'accord avec toi, ces ruminations ne sont pas le signe d'un bon équilibre, d'ailleurs mieux je me porte et moins je m'y adonne (Je parle des ruminations, pas de l'autre cas que je distingue pour ma part).
C'est simple, quand elles portent sur le passé elle traduisent notre frustration à ne pas avoir capable d'adopter le juste comportement, et quand elles se tournent vers l'avenir notre anxiété à voir cela se répéter, difficile de sortir de ce cercle, mais on peut y arriver.
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Message par Bibo Mer 12 Nov 2014 - 14:48

Kramithe a écrit:
Bon étant donné qu'il était un peu seul, Chomsky a écrit plusieurs livres dont un que j'ai lu il y a quelques temps, pour bien expliquer en quoi cette théorie de la communication est en partie fausse et inintéressante sur le plan scientifique, par des exemples tout bêtes.

Du/desquels parles tu ?
J'ai du mal à trouver de quoi combler mon déficit à ce niveau.

J'aime bien tes histoires.

david50 a écrit:
C'est simple, quand elles portent sur le passé elle traduisent notre frustration à ne pas avoir capable d'adopter le juste comportement, et quand elles se tournent vers l'avenir notre anxiété à voir cela se répéter, difficile de sortir de ce cercle, mais on peut y arriver.
Parfois, je suis content de voir que des gens analysent des trucs sur-lesquelles j'oublie de prendre du recul.

Merci les copains.
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Message par Harpo Mer 12 Nov 2014 - 15:09

Kramithe a écrit:

L'affirmation de soi commence quand on sait que le seul interlocuteur digne d'intérêt est soi même.

Je suis fier.

Définition de la notion de solitude ontologique ?
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Message par Invité Mer 12 Nov 2014 - 16:19

Kramithe a écrit:
L'affirmation de soi commence quand on sait que le seul interlocuteur digne d'intérêt est soi même.

Je suis fier.

Définition de la notion de solitude ontologique ?
Ou de l'impossibilité à communiquer totalement et pleinement avec l'autre.
Ou alors un peu d'ironie... Smile

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Message par Invité Mer 12 Nov 2014 - 22:45

Papa a repris son ordi avec toute sa musique de bonnasse. Papa va donc vous éduquer avec d'la bonne coke :cigare:



Bibo: Réflexion sur le langage Noam Chomsky. Par contre, il y a des passages ardus sans un background en linguistique (que perso je lisais pour ne pas avoir de culpabilité mais... le peu que j'en ai retenu).

Harpo :

Comme d'hab, j'fais 50 réponses quand je ne suis pas certain de comprendre. Peut être qu'il faudrait un topic spécial rien que pour cette notion.
Mais là, à chaud et sans réfléchir, je dirais que ce n'était pas mon propos. La solitude ontologique par excellence ça serait, du point de vu ma construction théorique, Dieu et Dieu seul.

Du coup je me fais des nœuds alors que peut être nous ne parlons pas la même langue...

Edit : Truc qui n'a aucun rapport avec la Choucroute... Mais.. J'ai jamais voulu lire Einstein, parce que bon ça fait quand même péteux pour rien. Puis aujourd'hui j'ai craqué en le voyant à la librairie (Comment je vois le monde ). Alors déjà, il a plus de couille que je l'imaginais (il insulte plein de gens Bave) il est criticable sur quelques points...
Mais surtout il  a une belle conception de l’intelligence à base de travail et d'abnégation, et il fait une jolie phrase provocatrice  : "Qui oserait évaluer le Talmud en termes de quotient intellectuel ?" Very Happy

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Message par Invité Lun 24 Nov 2014 - 19:35

La conversation sur l'individu et la société me rappelle ce mal qui nous ronge. Cette imagination qui fait dire à une personne qu'elle est un individu, libre et responsable. En dehors de l'univers, cet homme est une cité dans la cité avec ses règles propres. Dès lors il y va de sa petite idée sur la nature de ses règles, dont il fait ses vertus.

Voilà la naissance de l'homme parfait, patron des vrais hommes. Il contemple l'image, il s'imagine correspondre, lui ainsi que tous les autres et puis patatras. Un homme ne se superpose pas à l'homme. Ce décalage le chagrine, le rend furieux, et loin de remettre en cause ses règles, il juge et se juge de la manière la plus implacable. Car si nous sommes différents de l'image, c'est qu'on est plein de vice et de pourriture. Toute sa vie il montera l'escalier en trébuchant, s'étant imaginé les marches plus petites ou plus grandes qu'elles ne l'étaient réellement.

Il cherchera un sens à ses règles, n'y trouvant pas, il tombera dans la dépression. Quoi donc ? La raison seule  n'est elle pas le but de la vie ? Où se trouve le chemin ? Ou se trouve la sortie ? Le vide l'atteint, il s'aigrit, se rabougrit jusqu'à devenir une petite chose ratatinée dans son cercueil. Mais s'il le voyait... lui. Il a dépassé les passions, ses sentiments ne sont pas les siens, son corps n'est pas son corps, il se survole, au dessus de tout ça. On pourrait lui couper la main, qu'il douterait qu'on mutile son corps. On appelle cela la schizophrénie...  

La cité dans la cité n'existe pas. C'est une même cité avec ses quartiers folkloriques. Tout est un continuum. Comprendre cela, c'est s'arrêter de railler ou pleurer, en un mot, de juger. On contemple, ou mieux, on essaye de comprendre l'histoire de ses quartiers.

Voilà pourquoi j'évite de côtoyer ceux qui n'aiment pas les blockbluster. Ils n'ont pas (encore, soyons optimiste) cette suspension de crédulité permettant d'apprécier le film.

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Message par Invité Lun 8 Déc 2014 - 18:12

Séance du jeudi 18 décembre 2014
(Le séminaire a lieu au bâtiment 407 - BU)
Les financements sur projets pour favoriser l'excellence : quelles réalités ?
Le critère de l'excellence, plus que la nécessité d'orienter les recherches vers certaines priorités, est actuellement mis en avant comme justification des financements sur projets. Ainsi, c'est de la compétition organisée par les appels d'offres que doit émerger "naturellement" cette excellence tant souhaitée (Idex, Labex, Lidex, Equipex et autres Ex).
Dans ce contexte, cette séance se fait l'écho des débats qui se se sont fait jour récemment dans la communauté scientifique pour souligner de possibles effets pervers de cette compétition exacerbée entre chercheurs organisée par les procédures d'appels d'offres compétitifs.

Avec
Jean LABARRE, chercheur au CEA Centre d'étude de Saclay (DSV/iBiTec-S/SBIGeM)
Effets pervers des financements sur projets, attribués sur la base du critère "d'excellence".
Censé dynamiser la recherche fondamentale, le financement sur projets mis en place depuis 2005 par la création de l'ANR a produit un système contre-productif, injuste, gaspilleur de temps, d'argent et d'énergie. Pire, le système pousse, dans bien des cas, les chercheurs à des pratiques immorales et malhonnêtes : copinage, fraude scientifique, malveillance envers les compétiteurs. Nous verrons en quoi le sacro-saint critère « d'excellence » dans l'attribution des financements est en grande partie responsable de ces dérives.

et
Michèle LEDUC, Physicienne, Directrice de recherche émérite au CNRS, Présidente du Comité d'Éthique du CNRS
L'obligation de l'excellence et les métiers de la recherche en mutation : enjeux éthiques.
L'ambition légitime de la recherche financée sur les fonds publics est de se situer à très haut niveau. Elle fait fréquemment référence à l'excellence, une notion issue du monde de l'innovation, qui a envahi le lexique de la recherche depuis les années 2000 dans  tous les pays développés. Elle tend aujourd'hui à être détournée de sa signification - un idéal auquel tout chercheur a l'objectif d'accéder- au profit d'une vision plus managériale. Le recours prépondérant aux critères de l'excellence comporte des biais et des risques. En effet il influe fortement sur la pratique des métiers de la recherche et, dans tous les cas, introduit des distorsions qui ne sont pas forcément pertinentes entre les acteurs.
De plus les critères d'appréciation de l'excellence peuvent en eux-mêmes faire l'objet d'une interrogation et les méthodes de son évaluation peuvent être porteuses de dérives éthiques. En effet, la multiplication des missions et des contraintes associées à l'exercice du métier de chercheur font que le temps consacré à la recherche proprement dite diminue et que des tensions et des disparités apparaissent au sein des équipes. Nous nous posons cependant la question des moyens pour susciter et consolider le haut niveau de la recherche, qui reste l'objectif de tous les établissements d'enseignement supérieur.
-------------------

Les séances ont lieu à la Faculté des Sciences d'Orsay, Bibliothèque Universitaire (bât. 407 - rue du Doyen Georges Poitou) de 13h45 à 15h45 - entrée libre - (Attention changement de bâtiment)
Accès : http://goo.gl/maps/cZuLc
RER B  direction St-Rémy-lès-Chevreuse - gare Orsay-Ville

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Message par Invité Jeu 25 Déc 2014 - 13:32



Le destin frappe à la porte, mais avec le swag. Joyeux Noël.

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Message par Invité Jeu 1 Jan 2015 - 14:35

Un peu de magie. Bonne année Kramithou Smile


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